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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Quelque part en Asie
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Azénor Philaester
Gryffondor
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Re: Quelque part en Asie
Azénor Philaester, le  Mer 29 Mar - 6:11

suite de ce rp //
pv ft. Eurydice //
tu as mon LA rappelle toi (surtout pour ce qui suit)


Une beauté frappante. Comme on en voit rarement. Un Soleil éclatant sur mon être entier. Je suffoque déjà et j'ai hâte de m'y habituer. Pas un nuage à l'horizon. Qu'un silence paisible qu'Eurydice brise en un souffle. Pour m'avertir que son sens de l'orientation n'est pas des plus grands. On fera avec ce que l'on a. Je lui réponds d'un sourire soit disant amusé. Qui peut vouloir dire oui. Tout comme il peut vouloir dire non. On ira là où nous guidera notre esprit et notre instinct.

Je vois l'élève se faire craquer le dos. Puis elle enlève ses chaussures. S'aide d'un sortilège pour grimper à un arbre qui nous borde. Sans un mot je suis tous ces gestes du regard. Une petite fille avide d'aventure. Sans se poser de question, elle fait ce que bon lui semble et elle a bien raison. Si cela peut lui enlever de la tête les quelques tracas de la vie d’adolescente. Les cours, les amis, les amours, les envies de suicide aussi. Très rependu à Poudlard depuis maintes et maintes années.

Elle se débrouille comme une chef. Perchée sur sa branche, haute dans l'arbre. Bientôt elle touchera le Ciel et elle pourra chatouiller le Soleil. Puis elle me demande si je veux la rejoindre. A vrai dire j'aurais pu, avoir envie. Mais j'apprécie aussi bien le paysage d'en bas. Toucher la Nature comme elle s'offre à moi. J'ai pas besoin d'être au dessus, juste à la hauteur.
- Je vous rejoindrai peut-être dans quelques instants.

Je m'égare un tout petit peu. Pose mon sac contre l'arbre. Et part en dehors de l'ombre pour aller chercher autre sensation. Sans trop m'éloigner je fais quelques pas, me retourne, me dirige vers autre endroit. Je me force à fermer les yeux de temps en temps, parce qu'il le faut bien. Mais le paysage est si grandiose que je n'oserai risquer d'en perdre une goutte.

Un bruit.
Qui attire mon attention.
Il vient de la droite.
Automatique mouvement de tête.
Quelque chose se cache non loin d'ici.
Un danger.
Sans aucun doute.


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Re: Quelque part en Asie
Invité, le  Mer 29 Mar - 18:53

LA accordé


La directrice ne sembla pas particulièrement encline à la discussion. Parler ne paraissait pas être un impératif pour aucune des deux.
Elle démêlait peut être des toiles. Eurydice capta seulement un sourire qui avait la chaleur d'un rayon perçant.
Elle déclina son invitation poliment mais la jeune fille remarqua que celle-ci prenait soin d'elle à sa manière. Elle ne risquerait pas la vie d'une élève si elle le pouvait, enfin du moins c'est ce que l'Anglaise espérait.
Elle s'était toujours habituée à envisager le pire sans entrevoir le mieux. Au milieu de nulle part, des épaules s'allégèrent.
Ici, la brune se sentait, plus que jamais, éprise de la vie. L'air chargé d'intrépides pensées ne lui laissait pas le temps de s'égarer.

Pendant qu'elle continuait à onduler autour de l'arbre, enchaînant les mouvements ; elle regarda une dernière fois en arrière. La Gryffondor s'éloignait tranquillement; son visage savourant l'instant.
Elle ne vit bientôt plus le sol. La chaleur se fit plus dense encore.
Au bout de longues minutes, elle atteignit le sommet. Sentiment incompréhensible. Une bouffé d'air. Un morceau de ciel bleu.
Pas d'écumes et des étendues d'un vert intense à des pertes de vue.
Elle n'avait pas imaginé que la forêt serait immense.

Ce qui l'alerta ce ne fut pas le tronc secoué de tremblements mais le bruit assourdissant d'un sort jeté contre quelqu'un, ou plutôt « quelque chose » . Alarmée, la Serpentard dégringola aussi vite que possible. Une branche la réceptionna avant la chute. Elle était toute échevelée et des feuilles parsemées sa chevelure. Ses yeux parcourant les alentours, elle vit Miss Philaester à quelques pas plus loin.

« C'est peut être le moment de me rejoindre à moins que vous ne vouliez que je descende ? » dit-elle s'éreintant la voix  tout en lançant un #Incendio.* Intelligente la gamine ! Maintenant tu pries pour ne pas mettre le feu à tout le petit bois environnant*
Elle avait été obnubilée par l'horreur de la situation même si la sorcière  avait l'air de s'en sortir à merveille avant qu'elle enflamme la pauvre bête près d'elle.
Une odeur de chair brûlée infectait l'air.
Des immondes et menaçantes créatures se pressaient autour d'Azénor. La bouche de la petite devint sèche et elle déglutit plusieurs fois. Eurydice se tenait prête à bondir à tout moment. Elle n'abandonnait jamais.
Répondant à sa question, Azénor transplana  à une vitesse incroyable face à son élève si surprise qu'elle vacilla et tomba. Se retenant de justesse, elle ne savait pas si le refuge serait bien résistant à deux.
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Re: Quelque part en Asie
Azénor Philaester, le  Ven 7 Avr - 20:52


« C'est peut être le moment de me rejoindre à moins que vous ne vouliez que je descende ? »

Je regarde un instant Eurydice perchée sur son arbre. Un coup d’œil en arrière, des créatures velues et à l'apparence plutôt dangereuses font leur apparition. Et là je me dis que j'aurais peut-être du suivre mes cours de Soin aux Créatures Magiques puisque je ne reconnais pas de tout ces spécimens. Mais peut-être sont-ils moldus. Je n'ai pas assez côtoyé ce monde, prisonnière de ma propre identité depuis mon plus jeune âge.
Eurydice n'a d'autre idée que de mettre feu à la pauvre bête, à l'aide d'un #Incendio. Outre le fait que je n'apprécie pas tellement qu'elle utilise la Magie comme tel en ma présence, elle fait mal à l'animal. Même si son intention est claire, celle de la bête l'est certes aussi, ce n'est pas une raison. L'une des créatures agonisent pendant que les autres ne sentent pas vraiment le danger, et sont encore prêts à attaquer. A l'aide de ma baguette, j’éteins le feu qui tue la bête maintenant au sol.

Assez mécontente, je dois tout de même sauver ma vie. Alors ni une ni deux, je transplane vers Eurydice, et l'effet de nos deux poids fait tranquillement vaciller la branche. Un regard en l'air, peut-être est-ce comme elle l'a dit, le moment de la rejoindre dans les hauteurs du tronc de vie.
Je m'attèle alors à l'escalade, alors que les bêtes rugissent des bruits peu lointains et étranges. Heureusement ils ne sont pas en mesure de nous rejoindre si haut. Je grimpe alors branche après branche, Eurydice sur mes talons.
Arrivées au plus haut, j'explore du regard les environs, les horizons. Que c'est beau. Le Soleil tape mais nos vues s’accommodent. La forêt est d'une immensité incroyable, de la verdure à perte de vue. Et pas un nuage vient déranger ce magnifique paysage.

Je me tourne ensuite vers la verte et argent. D'une voix simple, qui ne se veut pas forcément péjorative;
-Vous savez tuer n'est pas toujours la solution, en fait elle ne l'est même jamais.
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Re: Quelque part en Asie
Invité, le  Dim 16 Avr - 14:09

Azénor eut l'intelligence de ne pas laisser le feu se propager et déclencher une avalanche de moldue à leur trousse.
Eurydice n'avait malheureusement pas eu le temps de faire l'inventaire de leurs risques animaliers. Elle s'en mordait les doigts maintenant. * quelle plaie, le pragmatisme me laisse tomber?*
La directrice était plutôt agile. *tu croyais qu'elle faisait quoi ? Qu'elle était enfermée tous les jours dans son bureau à révasser? *

« ça fait longtemps que je suis morte alors.
C'est une question de tuer ou être tuée.
Mais je n'interviendrais pas la prochaine fois Miss Philaester si cela vous déplaît . Ce ne sont de toute manière pas dans mes habitudes. »


Dans sa voix il n'y avait aucune animosité, uniquement la froideur habituelle, engouement un peu terni. La Gryffondor semblait avoir des idéaux qui lui étaient chers. La demi-mesure n'était pas un impératif chez l'Anglaise qui cherchait à survivre. Ce n'était pas de la cruauté mais son instinct. Elle retint un soupir. L'aisance n'aurait pu la plomber plus songea-t-elle amère.
Des rayons de soleil venaient lécher le visage de la brune. Elle prit le temps de se rafraîchir un peu,  en disposant un filet d'eau qui glissa le long de sa nuque, laissant un peu d'espace entre elles. Les mugissements se faisaient un peu plus vagues, affaiblis.

La sinople s'entortilla sur une branche et repéra, en tournant la tête légèrement, de magnifiques spécimens d'orchidées qui s'étaient nichés au creux d'un arbre voisin. Elle lorgnait avec envie en plissant ses yeux. L'idée de s'en approcher lui paraissait irrésistible à mesure que sa contemplation s'intensifiait.
Tentation.

L'endroit était faiblement éclairé mais la couleur était d'un blanc immaculé et avait titillé ses yeux. Les filaments descendaient en cascade. Elle ne pouvait décemment les détourner car elle n'avait jamais vu ce spécimen dans son habitat naturel. Le danger semblait si loin et vaporeux. Elle oublia tout.
La Serpentard retrouva l'appétit de la découverte. Attente insoutenable et les secondes qui s'égrènent.

« Regardez... » murmura t-elle éblouie.
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Re: Quelque part en Asie
Azénor Philaester, le  Mer 26 Avr - 18:11


« Ça fait longtemps que je suis morte alors.
C'est une question de tuer ou être tuée.
Mais je n'interviendrais pas la prochaine fois Miss Philaester si cela vous déplaît . Ce ne sont de toute manière pas dans mes habitudes. »


Je tourne ma tête vers Eurydice, tout de suite interloquée. C'est bien étrange cette façon de penser. Je me demande bien ce qui a pu arriver dans sa petite vie pour en arriver à cette conclusion. Croire qu'il y a d'un côté le Mal, d'un côté le Bien. Certainement pas, les deux existent, plus que jamais, mais il y a une part de noir, une part de blanc en tout un chacun. Nous sommes sauvages et prisonniers, libres et menacés, égoïstes et partagés. C'est simplement que la réalité parfois est bien plus dure à acquiescer. Un terrain d'entente c'est ce que l'on essaye tous de trouver finalement, un moyen d'apaiser ses souffrances, un compromis. C'est incroyable comme certains sont rongés par le remord une fois blottis au fond de leur lit. Ne plus être capable de se regarder dans un miroir, visage bouffi, se jurer qu'on aurait pu, et qu'on aurait dû, faire mieux.
Alors, non, moi je ne crois pas que ce soit une question de tuer ou d'être tué. La preuve en est que les bêtes ont survécu, et nous aussi. Tu es peut-être en train de t'éteindre de l'intérieur, Eurydice. Mais nombre de façons existent pour invoquer cette lueur qui reste en toi. Peut-être qu'il ne suffit que de croire en son prochain, de croire que tuer, n'est pas la seule solution, mais simplement le problème.
- N'avez-vous pas un jour imaginé que tuer était peut-être le seul problème? Et j'apprécierai, en effet que vous me laissiez faire la prochaine fois.

Eurydice s'extasie ensuite devant de magnifiques orchidées d'une espèce bien rare. La petite est comme subjuguée, et je trouve ça incroyable, ce paysage. Autant les fleurs en elles-mêmes qu'une élève en admiration devant. J'observe la scène lorsque la Serpentard elle-même me chuchote de regarder l'incroyable se produisant devant nos yeux.
Mais je regarde, petite fleur, je regarde.
Sans un mot, je m'approche dangereusement, moi aussi. J'admire à mon tour de plus près les fleurs. Mais je ne suis pas une femme très patiente. Alors je décide, après m'être assurée que la voix est bien libre, de descendre de mon perchoir.
J'attends qu'Eurydice me rejoigne.


Sacs sur nos dos, nous voilà en bas de l'arbre, des images de Cieux plein la tête. En un soupir, nous voilà toutes deux parties en direction d'un genre de forêt où le nombre d'arbres ne pourrait être dévoilés. Nous marchons comme cela, en discutant de tout et de rien, relation professionnel d'élève à supérieur. Entre lianes et branches, quelques égratignures commencent à pointer le bout de leur nez sur nos jambes frêles.
Baguette à la main, prête à tout au moindre danger.


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Re: Quelque part en Asie
Invité, le  Mer 10 Mai - 22:30

Son expression en disait plus long que sa tirade. Eurydice sentit le gouffre entre elles. Elle aurait aimé partagé son drapeau, ses couleurs.
La directrice devait posséder quelque chose qu'elle n'avait pas encore assez goutée. *pourquoi tu ne croques pas un peu dans le bonheur?*
Frustration.

Les gens grisés par le blanc et le noir n'existaient pas car un jour l'un ou l'autre prenait le dessus. Comme une révélation. C'était une question de choix.
Elle errait plutôt dans les limbes du mal-être. Touchée par la lumière, elle reviendrait ; mordue par l'obscurité elle disparaîtrait.  
Il n'y avait pas de places pour les faibles et la nature le rappelait suffisamment tous les jours. Elle fusionnait avec celle-ci dans une osmose parfaite, dans un désir absolu.

« Les gens ne font que ça se tuer entre eux sans même s'en rendre compte. Quitte à choisir je préfère que cela ne soit pas trop lentement. Si je dois me protéger je le ferais même si ma confiance en vous est relative; je suppose que vous ne mettriez pas votre vie en danger pour moi ce qui est parfaitement légitime. » dit-elle détachée.

Quand la brune vit Azénor descendre de l'arbre, elle se dit qu'elle avait envie de plus et pas de sentir la terre ferme sous ses pieds. Elle repéra enfin ce qui l'empêchait de retourner sur terre. Ce n'était peut être pas une idée sensée mais elle avait toujours rêvé de faire cela dans la monotonie de son enfance. Les mêmes jardins, les mêmes arbres et les mêmes terribles jardiniers.
S'enroulant autour de la liane, s'agrippant de toutes ses forces, elle espéra en fermant ses yeux que l'autre côté, l'arbre d'en face ne serait pas aussi loin qu'il ne le présageait.
Des secondes interminables plus tard,La liane craqua; elle ouvrit ses yeux d'un seul coup pour une réception assommée sur une branche. De la sève se répandait dans ses cheveux. *collant à souhait ptite chanceuse!*
Tremblante et euphorique, la verte et argente patienta avant de se glisser pour rejoindre la rouge.
L'Anglaise aurait cette histoire à raconter si la renfermée essayait enfin de se tourner de nouveau vers le soleil.

Elle l'écouta surtout parler n'osant trop se dévoiler tout en continuant leur avancée. Des traces rougeâtres constellèrent ses jambes mais cela était loin de la tourmenter.
Puis, se distinguèrent des pas sûrement d'origine animale. Cela aiguisa sa curiosité et elle posa la question :

« Qu'est-ce-que vous en pensez Miss Philaester ? Vous voulez poursuivre la piste ? »
demanda-t-elle tranquillement. Rien ne transparaissait  mais l'Espoir se dandinait avec plaisir.
Son intuition lui soufflait que la chose serait pacifique ou c'est sa voix intérieure qui le désirait encore?
Azénor Philaester
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Re: Quelque part en Asie
Azénor Philaester, le  Mer 14 Juin - 21:46


« Qu'est-ce-que vous en pensez Miss Philaester ? Vous voulez poursuivre la piste ? »

Ce que j'en pense? Ce que j'ai envie de faire? Tout de suite là, rentrer chez moi. Arrêter de me forcer à broder et de raconter je ne sais quoi à une élève que je ne connais finalement que de nom. J'suis pas dans l'mood. C'est pas mon heure, pas ma journée, pas mon jour, pas mon mois, j'sais même pas si c'est ma vie là.
Alors je la regarde Eurydice, plein d'envie, pleine d'espoir. Elle a une de ces envies d'aventure, de connaître, d'aller plus loin, d'en voir encore plus. Habituellement j'aurais adoré ça, j'aurais été enchantée d'accompagner une élève adorable comme Eurydice dans les méandres de l'Asie. Mais voilà la chose, je suis épuisée, fatiguée, par la chaleur, par cette ambiance de vie, par quelques tracas personnels.

Alors je lâche un sourire à la brune, comme pour lui dire, que finalement je la suis. Alors je la suis quelques temps. On marche, pendant longtemps. Je crois qu'on parle à peine, moi je suis trop occupée à penser. Pourtant au début enchantée, je sais aps trop ce qu'il m'arrive, un tournent dans ma vie, j'ai du mal à respirer, j'ai chaud, je suffoque

je

tombe

.

quelques heures / temps plus tard

Je me réveille je sais pas où je suis j'ai chaud encore allongée au sol je respire difficilement mais combien de temps suis-je restée ainsi.
- Eury...Eurydice?

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Re: Quelque part en Asie
Invité, le  Mer 14 Juin - 23:14

LA d'Azé

Eurydice capta un sourire sur le visage de la Gryffondor qui ne savait pas vraiment mentir, qui ne tromperait personne, surtout pas elle. Elle qui ne sait que trop ce que le masque signifie. Pourquoi ne lui disait-elle pas le fond de sa pensée ?
Malgré tout, les deux aventurières d'un jour se mirent à poursuivre la piste des pattes aperçues plus tôt. Mais rien n'y fit. Elles avaient beau s'enfoncer de plus en plus dans la forêt, celle-ci était si dense qu'elles ne distinguèrent rien. Le bruit des oiseaux couvraient tous les autres sons qui se mêlaient dans un brouhaha.

La brune avançait en regardant les petites racines entrelacées dans le sol puis soudain entendit enfin l'eau clapotait tranquillement au loin. Elles allaient pouvoir se rafraîchir. La moiteur de sa peau réclamait de la fraîcheur. Le soleil brûlait sa peau.
Mais avant d'avoir pu atteindre le saint Graal, la directrice dodelina de la tête avant de s'effondrer sur le sol. L'Anglaise vit la scène au ralenti et ne put rien faire pour amortir sa chute, pour qu'elle soit plus douce. La voir inerte la ramena très vite à la réalité. Un vent de panique se leva.
*bon tu n'es pas une hystérique et tout va bien * La situation n'arrivait pas tous les jours alors elle essaya de se rappeler quelques gestes de secours moldus appris grâce à sa mère. Elle ne voulait pas se risquer à tenter le diable avec des sorts d'ordre médical. *Si avant la tombée de la nuit elle ne reprend pas connaissance je prends les choses en main* se décida t-elle un brin angoissé.

La jeune fille essaya tant bien que mal de glisser son imperméable sous le corps de la belle et la saisit par les épaules. Elle prit une profonde inspiration et entreprit de la traîner jusqu'au point d'eau. Il ne devait plus être très loin. De son mètre cinquante ce fut l'effort d'une vie. L'éternité s'écoula ponctuée de pauses. Longues. La fatigue commençait à lui ronger les bras, le bout des orteils. Dernier effort.

Elle arriva en voyant la transparence du coin de l’œil, elle soupira de soulagement. Prenant soin de mettre la femme qu'elle connaissait à peine sur le côté afin qu'elle ne s'étouffe pas, elle courut remplir sa gourde. La Serpentard espérait que ce n'était qu'un malaise passager et lui tamponna le visage et la nuque  avec de l'eau en attendant que Miss Philaester se réveille.

Quelques heures plus tard, la belle au bois dormant émergea un peu désorientée mais consciente.
- Eury...Eurydice?
« Bon sang, ne me faites plus jamais ça ! Si vous voulez boire un peu tenez. Je crois qu'il serait plus sage de rentrer. Dès que vous vous sentez prête, on pourra transplaner. »

Azénor prit quelques gorgées et s'adossa à un arbre le temps de se remettre sur pieds tandis que la verte et argent l'attendait patiemment en la surveillant un peu.
Elles finirent par rentrer au bercail après une aventure mouvementée à Bornéo. Eurydice ne put s'empêcher de culpabiliser un peu malgré le ton brutal de sa voix. Tout s'était passé comme dans un mirage...

Fin du RP
Gaëlle Panyella
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Re: Quelque part en Asie
Gaëlle Panyella, le  Mer 13 Sep - 17:59

Pv Arty et son La
Ah et t'as le mien pour tout le rp ♥

With You

J'sais pas comment c'est venu, par quel enchaînement on s'est retrouvés en Asie. J'essaie de comprendre, mais ça me revient pas. Une drôle d'idée quand même. Il y a plus romantique comme voyage. Mais est-ce qu'on est vraiment dans une romance ? J'en sais fichtrement rien. Au fond on est juste Arty et Mary. Cela n'a pas changé même si j'ai une année de plus. On continue sur notre voie tranquille que j'affectionne particulièrement. C'est tout doux, toujours barbe-à-papeux, et encore coloré, dans des teintes pastelles toutes simples et sucrées. J'ai cette bulle de bonheur, blowing bubble, en fait c'est bizarre parce que avant il y avait pas ça, cette béatitude, mais plus ça avance, plus je suis à l'aise et tranquille, mais la peur est toujours présente. Ouais, je crois que j'ai pas envie de faire de faux pas. Je pense que pour une fois je tiens vraiment à quelqu'un, mais sur le long terme, et pas que par pensée. C'est tellement bien. Et y'a même pas de mots compliqués, de fils qui partent de tous côtés. Simple comme jamais, beau comme toujours. Des caractéristiques qui définissent ma vision de cette relation. Arty, aucune idée. Unique c'est pas très précis, un peu trop cliché. L'est juste lui et c'est ça que j'aime. Ni plus ni moins, pas de poudre de perlimpinpin.

Avec
Un Peu
d'amour une
simple dose tous les
jours je le vois et souris
à une bribe de fin de folie
furieuse qui veut sortir pour des conneries
ou pas en fait juste ses lèvres et ses baisers ainsi
que le creux de son cou où je peux me loger, c'est confortable-
-ment blottie dans ses bras que je suis mise le mieux alors j'y vais
dès que je peux je le retrouve et continue ma ribambelle dont je peux plus
me passer de lui

Nous continuons à avancer, dans ce décors un peu flou, je ne vois pas trop les limites, je sais pas où nous sommes en réalité, fin, si, je connais le continent. Mais le but c'était de voir des singes en liberté, alors on marche pour en trouver, c'est tout, puis je sais qu'on va y arriver vu qu'ensemble on est des supers-héros, bawai, même que c'est moi qui le dis, j'attends celui qui tentera de me contredire. Mes poings sont prêts pour lui mettre une belle patate, héhé, je l'attends hein, petit destin de m*rde. J'sais pas si j'y crois d'ailleurs donc poireauter pour un truc qu'on est pas certains que ça existe c'est un peu idiot je l'accorde. Un point pour toi, personne qui serait éventuellement contre moi. Mais faut dire que ça fait peur parce que si quelqu'un décide, a déjà décidé ce que je fais, ça me donne l'impression d'être une marionnette, pourtant j'ai déjà coupé les éventuels fils qui peuvent me tenir en suspend et choisir mes gestes avec des ciseaux imaginaires, alors j'vous assure que je serai pas contente si cette connerie existait, parce que bon, ça voudrait dire qu'on m'a rattacher. Nul nul nul.

Alors, juste pour être certaine
Pas faire de bêtises éventuelles
Je lâche sa main, ça me fait mal au coeur mais bon
Faut bien faire ce qu'il faut
Et je recommences, doigts en coupe
Et clap clap clap
Au dessus de ma tête, tout s'envole
Hop, dans le vent
Certaine de pas être dirigée comme ça
Ensuite, moue songeuse
Je fais pareil pour Arty
J'passe par son crâne
Ses jambes
Ses bras et ses mains
Ses paupières
Me semble que c'est bon
Ouais mais...
J'lui dois sans doutes une tite explication
- C'est pour pas que les gens en haut te contrôlent en fait
Ce serait un peu fâcheux

Puis je viens déposer mes lèvres sur les siennes
Longtemps
Avant de partir gambader plus loin

Je crois que j'vois un truc, je suis pas très sûre de moi pour le coup. Artyyyyyyyyy j'crois qu'il y a quelque chose. Ma première impulsion serait de courir mais je m'arrête tout de suite. Si quelqu'un venait près de moi en courant je me mettrai à courir aussi pour fuir parce que la Bête elle coure elle aussi et j'ai peur d'elle alors bon. Faut pas avoir l'air de méchantes bestioles du coup si je veux avoir une chance avec nos plus proches cousins. Je ralentis donc le pas, histoire de ne pas faire de bêtises trop faramineuses. On évite quoi. J'essaie d'être discrète, même si ça a jamais été vraiment mon fort la discrétion. J'fais ce que je peux j'vous l'promets. Fuyez pas s'il vous plaît ! Bon personne m'entends là, mais j'le pense tellement bruyamment que je suis certaine que quelque chose quelque part a compris. Trop de théories farfelues aujourd'hui. On fait comment maintenant ? je demande à mon compagnon de voyage en chuchotant. J'suis pas très forte en psychologie humaine, alors celle des autres mammifères, n'en parlons pas ! 
Artemis Wildsmith
Artemis Wildsmith
Poufsouffle
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Loup-Garou


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Re: Quelque part en Asie
Artemis Wildsmith, le  Ven 15 Sep - 19:07

C’est tout fluffy là, autour de lui, le contact de sa main dans la sienne. C’est comme pétillant aussi, solaire entre les feuillages qui les entourent. C’est la toute première fois qu’il vient ici, il ne sait pas où exactement, mais ça n’a aucune importance puisque Mary est là, à côté de lui, et c’était juste elle qui lui permettait de savoir où il se trouvait. Avec elle. Ça suffisait amplement, pas besoin de plus. Alors évidemment, il y avait cette question des singes qu’il fallait trouver, mais n’était-ce pas plus un prétexte pour être avec elle. Pour garder ses doigts entremêlés aux siens longtemps. Il lance quelques regards sur les arbres, les grandes feuilles qui ombragent leur chemin, mais aussi, il se perd à la regarder elle, les détails qui fait qu’elle est bien là, tout près. Il grimace alors qu’elle lui lâche la main, il ne s’y était pas préparé, ça pince un peu, mais après tout, elle restait là. Il la regarde couper quelque chose d’invisible à l’œil nu, il hausse les sourcils, s’interroge le temps qu’elle s’occupe à imiter un ciseau un peu partout, déchirer quelque chose qui pourrait l’entourer. Finalement, elle s’explique, il n’a pas le temps d’hocher la tête ni de sourire ni de dire oui tout à fait je comprends. Parce que c’est vrai, que ce soit des gens qui les contrôlent en haut ou le fait de vivre dans la tête d’un géant c’était pareil. Mais pas le temps de répondre, il rencontre ses lèvres. Profite un long instant, c’est fou comme il ne s’en lasse pas. Comme si ça pouvait faire grandir et gronder davantage son petit cœur à chaque fois.

Il sourit largement alors qu’il la voit s’éloigner, toute pimpante. Arty aime bien la voir comme ça, peut-être heureuse sûrement très guillerette. Ça le réchauffe encore plus à l’intérieur, et c’est agréable. Elle croit avoir vu quelque chose, il la rejoint en regardant les alentours, inspecter pour essayer de trouver la trace de petits singes. Pourquoi les singes, parce que c’est terriblement mignon et ça fait des câlins, parfois, quand ça ne s’énerve pas sous l’effet de la peur, quand ça ne crie pas de façon stridente dans les oreilles. Enfin, après tout il n’en sait absolument rien, il n’a jamais vu de singes en liberté, mais il se doute que c’est comme ça. Il s’imagine déjà, des petits singes partout, grimpant sur ses bras et épaules, tout doux. Mais elle a raison il y en a quelques-uns, là juste un peu plus loin. Il se fige avec elle, sa question bourdonne dans ses oreilles. Il ne sait pas non plus quoi faire. Mais ça ne devait pas être fort compliqué. Après tout, ce n’était que des singes, et là, dans leur bulle à eux, rien ne grave ne pouvait leur arriver. Il se penche alors vers elle, dans son cou.

- Je pense qu’on devrait s’approcher tout doucement.

Il lui chuchote dans l’oreille. Puis dépose un baiser furtif sur sa joue, entremêle de nouveau ses doigts aux siens, l’emmener avec lui. Ils s’avancent, Arty menant la danse, devant. Les petits mammifères ne s’occupent pas d’eux, pas encore, peut-être ont-ils l’habitude de voir des humains en balade, comme ça, comme eux aujourd’hui. Arty n’hésite plus, il continue, ça palpite dans sa poitrine. Il ne sait pas trop si c’est la main qu’il tient qui continue son petit effet ou le fait d’être à quelques mètres de singes sauvages. Il se retient de rire, c’était une situation étrange, continuer d’avancer ainsi, en mode trop furtif mais pas très discret non plus. Finalement de grands yeux marrons se tournent vers eux, le Blaireau tente de détendre ses épaules, ne pas avoir une posture d’envahisseur ou de braconnier. Parce qu’il y avait ça aussi, peut-être qu’ils avaient l’habitude d’être chassés, qu’ils n’allaient pas du tout apprécier avoir de la visite. Un mouvement général prend les animaux qui s’éloignent un peu, se mêlent brusquement aux feuillages tandis que d’autres poussent des petits cris d’angoisse.

- On leur fait peur.


Perspicacité quand tu nous tiens. Il jette un bref coup d’œil à Mary, s’assurer qu’elle ne paniquait pas trop non plus. Il sourit alors, angéliquement, peut-être pour tenter de la rassurer un peu, avant de lâcher sa main. Juste pour un temps. D’un seul mouvement il fouille dans son sac à dos et s’abaisse, ses genoux pliés, plus proche de la terre à hauteur de singe. Il avait préparé le coup un peu, il savait comment les animaux, créatures ou non, étaient friands de biscuits. Il en sort quelques-uns, essaient de choper leur regard et tend la main. Ça ne prend pas trop longtemps, un des leurs s’approchent doucement du gamin, un peu prudemment, le singe s’avance en chancelant, les bras ballants traînant presque au sol. Arty essaie de ne pas trembler, ne pas effrayer l’animal surtout, en même temps impossible tellement les traits de son visage n’expriment que la douceur à cet instant. « Viens mignon, mignon ». L’amadouer. Le singe est là, juste devant et d’un geste vif, s’empare d’un biscuit reposant alors dans la paume du jeune Poufsouffle. Puis il s’éloigne vivement, afin de déguster loin d’eux sa friandise. Le sourire d’Arty s’agrandit considérablement alors qu’il lève les yeux vers Mary. Il lui tend alors un biscuit, qu’elle essaie à son tour elle aussi.
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Re: Quelque part en Asie
Gaëlle Panyella, le  Mar 26 Sep - 21:00

Forever

J'inspecte les alentours avec un œil expert. Il faut faire attention, sinon on se perd. Je me surprends à profiter du moment. Des fois j'ai l'impression que nous sommes deux gamins qui découvrent l'amour de la maternelle, dire que c'est mon namoureux et être jalouse si il dit à d'autres filles qu'il est leur namoureux aussi. Ne plus vouloir des autres garçons, parce que je l'ai, lui. Il y a d'autres moments, où le monde paraît différent. Comme si j'étais une adulte en quelque sorte. Et autant le dire tout de suite, ça donne pas très envie cet univers-là. J'ai comme ce regard étrange qui me dit que c'est immature alors qu'au final j'en ai rien à faire de ce qu'il est au fond tant que quelque part je suis heureuse. Pour terminer, il y a cet amour adolescent. Compliqué et délicat, qui revigore tellement en même temps. Ce truc qui donne envie de passer mon temps avec lui, de pas le lâcher, de profiter de ses baisers. C'est horrible parce que l'effet drogue s'empire de jour en jour. Une peur écrasante d'être trop collante, pas assez bien. Ce nouveau regard qui veut le voir, qui réfléchit au reflet que lui aperçoit. Oui, un effet de nouvelle vie, mais une nouvelle peur constante à ajouter à la liste.

Sauf que tous les doutes ils disparaissent dès que je le vois
Je me sens si niaise à dire et penser ça
Mais j'en peux rien je fais pas exprès je je je
Je sais pas mais j'ai envie que ça continue
Juste pour profiter de la caresse de son regard
Et de l'aimer, d'enlever les pétales de la marguerite
Pour tomber sur celui qui murmura à la folie
Les autres ne sont pas en option

Un murmure chaud dans le cou, doux frôlement de l'air contre ma peau. L'oreille écoute, attentive. Il n'a pas tord, je ne vois pas d'autres solutions de toute façon. Si nous arrivons en faisant des grands gestes, j'ai bien peur que nous finirons seuls, bons pour être remballés par la faune d'ici. Un bisou rapide sur la joue, des doigts emmêlés. Et ça recommence. Les palpitations un peu partout. Nous avançons dans les bois. Je ne sais pas qui suit l'autre, au final c'est pas grave, nous avançons et approchons des petites bêtes. J'ai juste envie de partir devant et de faire un énorme câlin au premier venu, sauf que je doute qu'il apprécie, donc faut pas le faire, y aller doucement, ne surtout pas prendre d'élan. Déjà que comme c'est partit maintenant ils n'ont pas l'air d'être très fans de ce qu'il se passe. Regards effrayés, que je renvoie malgré moi. Non, n'ayez pas peur, je veux pas vous faire de mal moi. Dépitée, mais ils reculent toujours. En hauteur dans un arbre je vois une maman protéger son petit, il buvait le pauvre. Désolé... Arty pense la même chose que moi, pourtant il est loin de se démonter. Sourire, contact rompu. Je ne comprends pas ce qu'il fait, jusqu'à voir le biscuit dans sa main lorsqu'il est accroupi.

Et là arrive ce que je pensais quasiment impossible c'est qu'un s'approche
Prudemment, il arrive, se dépêche, attrape le biscuit, bien joué petit
Sans vraiment comprendre comment, j'en ai à mon tour un dans la main
Un pas, un seul, puis s'accroupir
Comme lui, lui que j'aime, lui qui me permet de faire tout ça

Attendre

Qu'ils osent, s'imposent, qu'une petite bête approche
Est-ce possible, j'imagine que oui, un sourire s'étend sur mon visage
Chuchotement, imperceptible, vers le pouffsoufle
Merci d'exister
Puis de nouveau, le visage tourné vers les singes
Quelques uns se sont approchés
Un seul vient pourtant chercher ce qu'il y a dans une de mes mains
Une femelle
Elle reste plus longtemps
D'abord, un pas, puis un deuxième
Ensuite, proche, nos yeux bruns se croisent
J'ai l'impression d'y lire quelque chose, je dois rêver
Ensuite, comme un sourire, pareil, une illusion ou non ?
Puis elle prend le biscuit, mange devant nous avant de repartir
Son postérieur dandine, je rigole
D'autres approchent, c'est juste génial

Je serre la main d'Artemis dans la mienne, fort fort, sans lui faire mal j'espère, mais je suis trop contente, tellement heureuse d'être là en cet instant que ça percute partout, un peu comme Sun, un rayon de soleil, qui ne rend pas aveugle parce que sinon c'est fâcheux. J'essaie d'attraper une nouvelle friandise dans son sac, je sais pas si ça se fait d'y aller, comme ça. Je crois pas qu'il peut se fâcher de toute façon, en tous cas pas sur moi, alors je continue. J'en prends quelques une avant de tendre une nouvelle fois la main. La maman au-dessus de l'arbre, elle, n'a pas avancé, au contraire, elle a même reculé. Pourquoi est-ce qu'elle fait ça ? Avons-nous eu un geste déplacé ? Je montre à Arty l'endroit où son petit et elle sont perchés, peut-être qu'il aura une idée lui. En attendant, d'autres petits vertébrés viennent manger dans nos mains. Certains restent, d'autres partent une fois un aliment attrapé. Il arrive aussi que certains prennent pour donner à leur.s petit.s qui eux ne viennent pas. Quoi que un a essayé mais il en a été empêché. C'est dingue comme ils sont protecteurs ces singes. J'aimerai faire comprendre que je ne leur veux pas de mal, mais ça semble compromis.

- Tu parles le singe toi ?
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Re: Quelque part en Asie
Artemis Wildsmith, le  Dim 1 Oct - 13:41

Tout près de lui, elle s’est abaissée à son tour, la mimétique le fait sourire, beaucoup. Et puis de nouveau ces mots, ce n’est pas la première fois qu’ils sortent d’entre ses lèvres, alors il ne sait pas trop quoi en penser, encore. Même si, visiblement, ça le picote parce que rien ne lui fait plus plaisir. D’être pour elle et avec elle. Il observe le rapprochement d’une jeune femelle qui vient s’emparer d’un des biscuits dans la main de Mary. C’est apaisant, tout de même, cette rencontre. Surtout l’entendre rire, elle, ça fait de l’écho un peu, sur les feuillages épais autour d’eux. Et ça le rend un peu fou, intérieurement, c’est peut-être pour ça qu’il n’est pas surpris de sentir cette pression, sa main dans la sienne. Réalité absolument tangible, ils sont bien là. Ça le rassure un peu parce qu’il sent qu’il n’est pas tout seul dans cette ambiance trop rosée et délicate, qu’elle aussi, doit être heureuse. Alors c’est mignon, et ça le fait flotter. Davantage encore lorsqu’il voit une petite flottée de singes s’approcher d’eux, Mary leur tendant d’autres friandises. Ils sont drôles ces animaux, quoi que très craintifs. Puis Arty a envie d’en avoir un tout le temps avec lui, comme ça, parce qu’ils sont adorables. Quand l’idée lui traverse l’esprit, c’est le geste de Mary qui le ramène un peu dans le vraisemblable. Elle pointe un autre singe, une femelle et son bébé. Le Poufsouffle plisse les yeux, c’est bizarre.

Alors qu’on sent que les autres s’habituent doucement à leur présence, pas elle. Même s’ils continuent de protéger les petits, ils sont là, un peu gourmands et parfaitement rigolos. Puis l’autre, bien calée dans son arbre refuse. Ça se voit dans son regard qu’elle ne veut pas, beaucoup trop méfiante, peut-être y a-t-il autre chose, ça fait frissonner Arty, un peu. Il se demande si les singes peuvent être vraiment agressifs et dangereux. On ne sait jamais. Parce que non, il hoche la tête de gauche à droite, il ne parle pas le singe. Grimace, ça pouvait en effet se révéler particulièrement gênant, éventuellement, en cas de danger de singerie. Alors il essaie de se rassurer un peu.

- Non, mais ça doit pas être difficile, t’sais, ça reste un animal comme un autre. C’est p’tet un singe au régime, ou alors elle nous aime pas beaucoup du tout.

Il attrape une nouvelle friandise et la secoue vers cette femelle farouche. Rien à faire, on dirait qu’elle veut disparaître dans le creux de l’arbre qu’elle a choisi comme fauteuil. C’est curieux. Puis la friandise est volée par un autre, beaucoup plus rapide et moins timide, affamé, évidemment. Pourtant Arty ne comprend pas la réticence de cette femelle, là-bas plus loin, elle doit bien voir et comprendre qu’ils n’étaient pas là pour les blesser, au contraire, ça se voyait tout de même, qu’ils étaient eux-mêmes adorables. Alors il se sent pousser des ailes un peu, il ose, dans un mouvement qu’il voulait doux se relever et avancer vers celle qui ne les aimait pas. C’est son courage carrément mal placé qui le pousse à agir ainsi.

- Peut-être qu’elle attend qu’on vienne à elle aussi.

Brillante idée. De toutes celles qu’il avait eu jusqu’à présent, celle-ci était clairement la meilleure. S’avancer vers un singe sur la défensive, on ne pouvait pas imaginer mieux comme technique. Après tout, si les friandises n’avaient pas fonctionné, la proximité ferait son petit effet, obligé. Déjà dans sa tête la femelle lui pardonne et lui saute dans les bras, pour faire des câlins, parce que c’est bien connu, les singes adorent les embrassades. Alors il passe devant Mary, lâcher sa main une nouvelle fois, ne pas briser le contact visuel entre lui et le singe. C’était un peu héroïque, d’y aller, ainsi, il aurait pu très bien envoyer la Serdaigle à sa place, mais il n’était plus comme ça, ou du moins pas avec elle. Alors il marche en se penchant légèrement, attention aux autres qui étaient là, en train de grignoter et qui se diffusent un peu partout, dans les branches, les feuilles, réflexe de fuite. Lui il continue, ne pas penser au scenario catastrophique qui se dessine, pas très loin.
Puis il se fige, brutalement, le singe s’est réveillé. Ça montre des dents un singe ? Sûrement, un petit peu. En mode agressif, la femelle se relève et crie. Un peu fort, ça vrombit sous ses pieds, enfin, c’est comme ça qu’il voit la chose, qu’il sent la situation dans laquelle il vient de se foutre malencontreusement. Alors lui aussi, il laisse échapper un petit « Oups », signe de détresse. Ses mains s’élèvent et se répandent en excuse à sa place. Pardon, je ne voulais pas vous déranger, maintenant je m’en vais. Il recule, sans quitter les yeux du singe, beaucoup plus vite qu’il n’avait avancé, la technique de la fuite, plutôt bien exécutée. Clairement il avait compris, ils n’étaient pas les bienvenus. Les autres s’étaient réveillés aussi, comme s’ils communiquaient entre eux, le fameux langage singe inatteignable. Le cri de l’une les avaient tous rassemblés, soudainement. C’était une famille nombreuse qu’ils venaient de déranger, enfin, qu’Arty venait sûrement de provoquer. Mais qu’est-ce qu’il en savait lui, voulant juste se montrer attachant envers une femelle timide. Il ne pouvait pas anticiper, ou presque. Il aurait dû la laisser tranquille, il le sait et regrette immédiatement. Surtout parce que Mary est là, derrière lui. Lors de ce petit moment de fuite il lève un bras, tendu, rempart pour protéger celle dont il est amoureux, on ne sait jamais, en cas d’attaque furtive d’une armée de singes, il pourrait servir de bouclier.

Et le temps se décline et s’alourdit autour d’eux, il ne cède pas trop à la panique, il ne se met pas à courir à travers tout, les bras gesticulant en foufelle, accompagnés d'un cri d'effroi, parce qu’il se dit qu’il a encore une chance de rattraper le coup, éventuellement. Ça tambourine dans sa poitrine mais bizarrement c’est plus les mêmes sentiments que tout à l’heure, beaucoup trop tendu là, les singes, lui, ça allait exploser, peut-être. Il ose alors un regard vers Mary, gêné. Il venait de briser tout ça, tout ce qui était beau, juste parce qu’une femelle boudait. Ou peut-être que c’était inévitable. Allez savoir. Ses yeux s’excusent aussi envers Mary, plus que les singes qui pourraient se jeter sur lui, c’était sa réaction à elle qu’il craignait, il avait fait l’idiot. Parce que les singes, ce n’est pas carnivore. Je crois. Alors c'est moins inquiétant.
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Re: Quelque part en Asie
Gaëlle Panyella, le  Sam 21 Oct - 16:31

Elle refuse toujours de venir, moi je commence à être triste de la voir se refuser à notre hospitalité, on compte rien lui faire pourtant, ça me semble logique je lui veux pas du mal et je comprends sa protection en plus. Mais là, refuser des friandises. Comment elle peut se le permettre ? Je sais, faut pas accepter de bonbons d'inconnus, m'enfin, elle voit bien que les autres n'ont pas peur. Même les mamans elles veulent bien ! Alors pourquoi pas elle ? C'est vraiment tout nul. Et injuste. Ils sont pas mort d'en manger, en plus je vois qu'elle regarde avec un mélange d'envie et qu'elle hésite. Eh ouais j'sais lire dans le regard des singes moi. Fin les émotions, pas les explications, j'suis pas encore devin v'savez, j'fais juste des hypothèses avec les observations. Un peu trop scientifique tout cela mais bon voilà je suis plus science que sorcière. La magie elle est pas toujours super super sympa alors je préfère me référer aux trucs moldus parfois. Bon après dans un certain sens elle n'est pas parfaite, les expériences sont pas de petites choses innocentes et inoffensives. Je l'admets. V'savez quoi ? C'est l'humain qu'est mauvais, c'est tout. Pas la faute des concepts.

Mais quand je vois Arty, si pur et si innocent (note de la narratrice : c'est qu'elle est bête Mary) bah je me dis qu'il se trompe un peu le macaque. En plus il essaie de me rassurer, avec quelques mots. Et je sais que ça fonctionne parce que je suis vite apaisée, il a cet effet de calmant quand je veux m'énerver ou bien même juste craquer. C'est qu'il est doué pour un humain lui. J'hoche la tête, comme si je comprenais un traître mot de ce qu'il dit avant de me laisser aller par terre. C'est vraiment rabat-joie un singe. Puis vu que ça allait toujours pas, bah il s'est approché. Mon coeur il fait boumboumboum. Mauvais pressentiment. Pourtant d'un autre côté je trouve ça tellement génial ce qu'il fait. Elle pourra pas refuser là, il s'est quand même levé pour aller la trouver. Allez Arty. J'suis un peu sa plus grande supportrice en fait. J'espère juste qu'elle lui fera pas de mal. Au coeur j'veux dire. Parce que ce serait pas super gentil ça comme programme. Lui il ferait pas de mal à une mouche... Quoi que. Bon j'm'en fiche un peu, mais là elle a pas intérêt à s'énerver sinon c'est moi qui vais me fâcher très fort.

Mais c'est pas ça qui se passe en fait, y'a juste un cri
Un premier, qui me fait relever la tête
Oups
C'est bien le mot ça Arty
Parce que notre combine, fin la sienne, elle a pas du tout fonctionné
Mes pauvres oreilles
Sa pauvre dignité
Puis il commence à courir
Les singes, à s'affoler
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Sauve qui peut !
J'attrape son sac et puis le mien aussi
Et j'essaie de le suivre en balançant les dernier biscuits
Une distraction toussa
Puis je courre aussi
Un poussant le même type de petit cri
Réfléchir Mary, réfléchir
Comme à la coupe de duel
Et paf
- #Montem Tractus
Le sol se soulève derrière moi
Enfin, nous
Je sais que c'est agile un singe
Qu'ils ont les arbres
Mais j'ai pas eu d'autres idées que celle-ci
Alors ça ralentira ceux aux sols
Puis je reprends la course en essayant de le rejoindre

Contradictions dans l'épuisement qui se veut partir mais faut se le dire y'a un manque de conditions
Pourtant c'est bon ils ont abandonnés on peut dire qu'on en a de la chance
Alors je crie à Arty d'arrêter et il le fait
Quelques enjambées, le voilà rattrapé, je trouve ses doigts que j’entremêle aux miens
Sans demander son avis je cale ma tête dans son cou en soupirant

- T'as vraiment été courageux tu sais

Je laisse mes lèvres s'égarer ici et là contre sa peau puis relève la tête, frottant mon nez contre le sien, j'pense qu'on appelle ça un bisou esquimau mais je raconte sans doutes d'incroyables bêtises. Des fois je retourne dans le monde d'enfant puis je sens cette douce chaleur au ventre et je me dis qu'avant y'avait pas ça, y'avait pas Arty, il était loin, loin de moi, et c'était nul parce que j'était totalement grisée, puis il est venu ajouter du piment, avec ses sourires et son thé. J'espère qu'elle aura pris au moins un des biscuits que j'ai laissé traîner là, sinon elle est vraiment stupide. Les mots sont a des kilomètres de ce que à quoi je pense mais c'est comme ça. Y'a encore des arbres un peu partout, toujours en pleine nature, c'est chouette, j'aime bien. Tu veux monter au-dessus d'un arbre ? Idée un peu folle vu que les singes pourraient nous voir mais au fond pourquoi pas, y'a pas qu'eux non ? Sans doutes d'autres bêtes aussi... Affectueuses.
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Re: Quelque part en Asie
Artemis Wildsmith, le  Lun 23 Oct - 17:20

Course poursuite qui commence, c’est-à-dire que se faire bouffer par des singes ce n’était pas dans ses projets. Du tout, laisser Mary se faire manger non plus d’ailleurs, mais trop de choses dans sa tête, à part un pied qui se jette devant l’autre. Il ne pense pas lui, à utiliser Odette pour les éloigner. Certaines feuilles claquent autour d’eux, quand elles ne sont pas écrabouillées par les cris des singes de très mauvaise humeur derrière, qui secouent leur bras partout. C’est que ça pouvait être terriblement effrayant un singe, en vérité. La voix de la Serdaigle retentit derrière lui, il s’inquiète un peu, l’entend jeter un sort. Brillante, vraiment la Mary. Réagir ainsi dans un moment de panique, ce n’était pas donné à tout le monde, mais il ne s’arrête pas. Fait prier ses neurones que le sortilège ait fonctionné, que ça les retarde et qu’ils ne fassent pas d’eux leur quatre-heures. Parce qu’en plus ils venaient d’avoir des friandises, ce serait abusé.
Finalement elle lui dit de s’arrêter, il obéit, sagement, brutalement ses pieds se stoppent. Elle le rejoint, il est à bout de souffle. Son toucher le rassure, fait redescendre les martèlements du cœur.

Il serre sa main, comme pour se rappeler qu’ils venaient de passer tout près de la mort et qu’ils étaient encore vivants, c’est important. Il rit quand elle lui dit qu’il a été courageux, c’est pire que ça, il a été ridicule, mais ce n’est pas grave, elle est toujours là. Puis ses baisers lui font du bien, le tranquillisent, le picotent un peu partout. Et son nez contre le sien. Le sourire reste accroché, suspendu. Il n’en revient pas en fait, après ce qu’il vient de se passer. Il se risque tout de même à lancer un regard sur le chemin qu’ils avaient pris. Sait-on jamais, il ne savait pas à quel point les singes étaient têtus ou rancuniers, peut-être qu’ils n’arrêteraient jamais de les chercher. Il hoche la tête. Mais en même temps, ces animaux sont reconnus pour leur intelligence, puis souvent, une bête devant de la nourriture, ça faiblit. Enfin, pas la terrible mère, on l’a bien vu.

C’est alors qu’elle lui propose de monter dans un arbre. Ce n’était pas la cachette la plus adéquate mais elle avait au moins le mérite d’être amusante. Il acquiesce avant de déposer ses lèvres sur les siennes. « Allons-y, soyons fous ! » Pour changer, un peu. Il reprend son sac à dos aussi, faut pas l’oublier, il n’allait pas la surcharger pour rien. Pour ça il est obligé de lâcher sa main, puis pour l’ascension aussi. Il irait en premier, parce qu’il fallait qu’il escalade d’abord, vérifie qu’il n’y ait pas d’éventuels dangers. Qu’il tente de se montrer un peu courageux au lieu de faire des bêtises tout le temps. D’un geste de la tête il désigne le premier arbre qui s’offre à eux. Gigantesque, peut-être même qu’ils auraient la chance d’observer le monde entier de là-haut. Enfin, encore faut-il y arriver. Il saute pour atteindre la première branche. Puis, jeux de mains et de pieds pour mieux escalader. Le secret, c’était de mettre les efforts dans les jambes, pour fatiguer le moins possible le haut du corps. Il fait une pause, regarde un peu plus bas. Puis tend ses doigts vers Mary, afin de la mener jusqu’à lui, il n’allait pas l’oublier.

Ils ne sont pas très haut, pas encore. Temps d’arrêt, Arty s’assoit sur une branche plus épaisse, plus confortable que certaines, jambes ballantes. Mary à ses côtés. « Tu crois qu’ils ont abandonné ? » Il tend l’oreille, il n’entend pas de cris sauvages, au contraire, rien que le silence apaisant. Et puis finalement, l’arbre faisait une excellente cachette, d’épais feuillages idéals, ils étaient introuvables. Il n’y avait plus qu’à espérer que les singes soient plus attirés par les biscuits laissés à l’abandon que par la course poursuite. Finalement, il passe son bras autour d’elle, la serre contre lui. Il fait aller ses jambes, jette un bref regard vers le bas, aucune peur du vide, pas d’ici. Il y a toujours ce doute qui persiste, des fois que d’autres monstres décident de pointer le bout de leur nez, mais alors qu’il la tient, il se dit qu’il avait effroyable besoin d’elle, là, que c’était plus calme dans sa tête. « Quand même, c’est toi qui a été plus courageuse sur ce coup-là. Merci. » Il glisse un sourire. C’était une habitude chez lui d’être entouré et protégé, mais il pensait malgré tout avoir une mission de protection aussi envers celle qu’il aimait un peu plus que beaucoup.

- Et est-ce qu’on peut rester là ? Tu veux ? Tu vois, tout le temps, construire une cabane tout ça.


Alors évidemment c’était la pire idée du monde, parce qu’ils partaient très mal, avec des voisins aussi mauvais que les singes qu’ils venaient de rencontrer. Mais peut-être qu’ils feraient avec, qu’ils deviendraient copains. Puis ça posait de sérieux problèmes techniques, mais il s’en foutait. Parce qu’il n’avait aucune envie de redescendre maintenant, juste de ne pas bouger, rester tout proche d’elle, même s’ils étaient encore loin du sommet. Parce qu'il fallait recréer cette petite bulle qui les caractérisait et qui avait été percée par les cris et les singeries. 
Puis ils avaient tout le temps du monde.
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Re: Quelque part en Asie
Gaëlle Panyella, le  Ven 3 Nov - 13:33

LA d'Arty

Ils sont là, ensemble, sous ces longs arbres, tous les deux, et pour le moment il n'y a que ça qui compte à ses yeux
Le pétillant toujours présent, dans l'effusion de cette relation, après tout, c'est toujours nouveau, il n'y a pas de routine
Seulement le plaisir du coeur, des sourires et des rétines
Elle pourrait le regarder, toujours, sans jamais se lasser, avec ses bêtises, ses cheveux un peu en bataille
Puis elle le sent, le coeur qui se serre alors que face aux flots de sensations elle ne sait plus trop où les mettre
Tremblante, elle sent les contradictions se bousculer dans sa tête, aussi futiles et inutiles les unes que les autres, mais pourtant la question semble importante, là tout de suite
Continuer d'observer ou s'approcher pour goûter à ses lèvres ?
Mais elle remet ça à plus tard, il est l'heure de monter, en hauteur, comme avec lui, Erundil, au final tout se ressemble
Le visage de l'autre se place comme un mirage, une image qui ne veut la quitter, dans la simplicité de la poésie qu'il lui avait offert
Elle l'aime toujours, au fond, quelque part, il restera toujours, mais il faut se fier à l'évidence : il a encore disparu
Alors elle chasse la photo du souvenir, il y a Arty maintenant, et elle l'aime énormément
Puis, il est d'accord aussi, pour partir, là, entre ces branches
Mary ne trouve pas ça fou, juste logique, ça coule de source, puis peut-être que sous ces nuages il y aura moyen de parler à ce tronc
Elle aime les écorces, l'odeur des végétaux, puis ce sentiment d'être à sa place avec eux
C'est un peu ridicule dirons certains, mais elle s'en fiche, puis ils ne sont que trois dans sa tête à pouvoir la juger
Alors autant penser ce qu'elle le veut, ce n'est pas la fin du monde

Pendant ce temps, Arty lui tend la main, alors elle monte, à son tour, murmurant des mercis à chaque seconde
À l'arbre, surtout, pour son accueil évident
Et ils grimpent un peu, pas longtemps, assez pour être quand même un minimum assez haut
Elle est jolie la vue, de là, avec tous ces arbres, un peu partout, les singes ne sont même plus visibles
Il y a évidement pas moyen d'aller jusqu'au ciel pour surplomber la forêt
Mais là tout de suite elle s'en fiche, profite de la vue, des dessous, des dessus, des milieux
Quand l'autre se laisse aller à une pause, elle fait pareil
Le nez en l'air, une branche plus large, plus solide n'est pas très loin,
Mais ils sont déjà haut, et...
Ce rappel du vide, il n'est pas si positif que ça cet enfoiré
Respire, calme, tout va bien, il suffit de fermer les yeux, d'oublier ce qu'il s'est passé, comme avant
La corde est loin, très loin, elle n'a plus à la craindre, puis maintenant, il y a Arty
Intime conviction que jamais il ne la laisserait tomber de si haut, ou alors il la rattrapera
On en est pas encore là, de toute façon, au lieu de fixer les pieds se balançant dans le vide autant le regarder lui
Oui, voilà, ainsi, c'est plus calme, rassurant
~ Je n'en sais rien, peut-être qu'ils se sont mis à chercher autre chose
Elle n'a pas le temps de finir qu'une autre idée revient, parsemée d'un joli sourire
C'est qu'il est beau, à regarder, lui aussi
évadée, encore, pour quelque chose d'aussi, nul ? C'est une façade, un rien, et pourtant ça fait beaucoup
Comme une aura qui se dégage, la sienne serait sans doutes jaunes, comme le soleil
Pourtant, elle n'est pas courageuse, et ne sachant pas quoi répondre, c'est un simple toujours qui sort
Une promesse un peu idéaliste, les toujours sont souvent des signes d’éphémères mais on ne peut rien y faire

Au final il faut faire un choix, et elle a pas envie
Pas ici en tous cas, mais quelques mètres plus haut
Alors ils attendront, et sans le consulter, elle grimpe, fébrile afin d'arriver à ce bois gracile
Un peu courbé, entouré, ça fait un peu cocon comme ça
Elle s'y couche, pour voir, et c'est solide, confortable, encore mieux que l'autre
Au final Artemis la rejoint, posant un baume sur le coeur
~ Ici je veux bien construire une cabane, y'a déjà des bases itout
Faut juste se reposer un peu avant tu vois, parce qu'on revient d'une course poursuite versus des singes

En lui prenant la main, elle essaie de faire comprendre, maladroitement ce qu'elle veut
Juste qu'il se mette là, assis, contre le tronc principal
Puis elle, dos contre torse, couchée sur l'un de ses avants bras
Entourée, pas seule, au final c'est son unique demande pour aujourd'hui, alors une fois que tout est réuni
Elle ose relâcher la tension qui lui serrait le dos, elle se détend comme si quelque chose s'acharnait à ce que ce soit le cas
Mais non, il suffit juste de ces simples gestes, et lui surtout, c'est important
Pour que tout se calme, que la tempête habituellement présente dans sa tête devienne une eau limpide

Sans naufrages à l'horizon
Artemis Wildsmith
Artemis Wildsmith
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Étude des moldus

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Loup-Garou


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Re: Quelque part en Asie
Artemis Wildsmith, le  Dim 7 Jan - 22:16

Bébé réponse mais réponse quand même  Ange
LA de Mary, je sais pas pourquoi, dans le doute.


Elle a répondu à sa question en se déplaçant, monter toujours plus haut. D’abord, il la suit du regard en souriant. L’aventure parmi les branches avait quelque chose de romantique qui lui réchauffait le cœur, c’était rigolo, la terreur de la course poursuite s’était décidément vraiment envolée. Il se contente de la regarder choisir l’endroit parfait pour leur cabane à eux, rien qu’à eux. Il la voit essayer, tester le décor pour voir si cela pouvait leur convenir. Comme une visite immobilière moldue mais en beaucoup plus mignon, et poétique aussi, peut-être. Ça le fait rire intérieurement, de l’observer choisir leur éphémère chez eux. Alors il décide de la rejoindre quand elle lui fait le beau portrait de cette branche particulièrement confortable. Il pose d’ailleurs ses yeux dessus, inspecte à son tour le creux qu’elle forme et prêt à les accueillir tous les deux. Mais il sait déjà que c’est l’endroit idéal.

Puis il laisse ses doigts se mêler aux siens tandis qu’elle le place correctement, à l’endroit exact qu’elle a choisi pour eux deux. Parce que l’Aiglonne a raison, ils venaient de vivre une de ces aventures épiques en se faisant courir après par une armée de singes agressifs, violents, tout ça parce qu’une maman singe n’aimait pas leurs biscuits. Le genre d’épisode qu’on raconte à l’enterrement de l’autre en fait, en mode, souvenez-vous de ce jour fameux où. Bref. Il lui obéit silencieusement, s’assoit tranquillement contre le tronc gigantesque, se cale le mieux possible pour l’enserrer de ses bras et de ses jambes. Il ne sait pas trop s’il pourra jouer ce rôle aussi bien qu’il le voudrait, de la protéger, de la garder ainsi tout proche de lui afin qu’il ne lui arrive jamais rien, mais il le veut, là, tandis que les mèches brunes de la Serdaigle volent doucement contre son bras. Rien que d’être ici, ça fait briller le décor de plusieurs couleurs, jusqu’aux pulsations qui s’emparent de lui et qu’il commence à bien connaître quand il est avec elle. Il éloigne alors les singes de ses pensées, juste rester là, ils construiraient leur fameuse cabane plus tard. Il la serre d’avantage contre lui si c’était encore possible, ne pas la laisser s’en aller. Et pour l’instant simplement profiter.

Il pose sa tête contre la sienne, délicatement, ferme les yeux. C’est fou comment il n’a pas envie de partir d’ici, de retrouver le chaos du quotidien, de la normalité - haha -, alors qu’ils étaient si bien ici. C’est peut-être pour ça que les singes s’en vont loin de ses pensées, puis peut-être qu’ils finiraient par cohabiter le plus paisiblement qu'il soit, ils feraient une chambre d’amis dans leur cabane pour les héberger de temps à autre. Oui, c’est-à-dire que des rêveries commençaient doucement à envahir le cerveau du Blaireautin tandis que sa respiration prenait doucement le rythme du sommeil.  


Fin du RP pour nous deux, merci  amour
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 Quelque part en Asie

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