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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Quelque part en Asie
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Artemis Wildsmith
Poufsouffle
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Re: Quelque part en Asie
Artemis Wildsmith, le  Dim 7 Jan - 22:16

Bébé réponse mais réponse quand même  Ange
LA de Mary, je sais pas pourquoi, dans le doute.


Elle a répondu à sa question en se déplaçant, monter toujours plus haut. D’abord, il la suit du regard en souriant. L’aventure parmi les branches avait quelque chose de romantique qui lui réchauffait le cœur, c’était rigolo, la terreur de la course poursuite s’était décidément vraiment envolée. Il se contente de la regarder choisir l’endroit parfait pour leur cabane à eux, rien qu’à eux. Il la voit essayer, tester le décor pour voir si cela pouvait leur convenir. Comme une visite immobilière moldue mais en beaucoup plus mignon, et poétique aussi, peut-être. Ça le fait rire intérieurement, de l’observer choisir leur éphémère chez eux. Alors il décide de la rejoindre quand elle lui fait le beau portrait de cette branche particulièrement confortable. Il pose d’ailleurs ses yeux dessus, inspecte à son tour le creux qu’elle forme et prêt à les accueillir tous les deux. Mais il sait déjà que c’est l’endroit idéal.

Puis il laisse ses doigts se mêler aux siens tandis qu’elle le place correctement, à l’endroit exact qu’elle a choisi pour eux deux. Parce que l’Aiglonne a raison, ils venaient de vivre une de ces aventures épiques en se faisant courir après par une armée de singes agressifs, violents, tout ça parce qu’une maman singe n’aimait pas leurs biscuits. Le genre d’épisode qu’on raconte à l’enterrement de l’autre en fait, en mode, souvenez-vous de ce jour fameux où. Bref. Il lui obéit silencieusement, s’assoit tranquillement contre le tronc gigantesque, se cale le mieux possible pour l’enserrer de ses bras et de ses jambes. Il ne sait pas trop s’il pourra jouer ce rôle aussi bien qu’il le voudrait, de la protéger, de la garder ainsi tout proche de lui afin qu’il ne lui arrive jamais rien, mais il le veut, là, tandis que les mèches brunes de la Serdaigle volent doucement contre son bras. Rien que d’être ici, ça fait briller le décor de plusieurs couleurs, jusqu’aux pulsations qui s’emparent de lui et qu’il commence à bien connaître quand il est avec elle. Il éloigne alors les singes de ses pensées, juste rester là, ils construiraient leur fameuse cabane plus tard. Il la serre d’avantage contre lui si c’était encore possible, ne pas la laisser s’en aller. Et pour l’instant simplement profiter.

Il pose sa tête contre la sienne, délicatement, ferme les yeux. C’est fou comment il n’a pas envie de partir d’ici, de retrouver le chaos du quotidien, de la normalité - haha -, alors qu’ils étaient si bien ici. C’est peut-être pour ça que les singes s’en vont loin de ses pensées, puis peut-être qu’ils finiraient par cohabiter le plus paisiblement qu'il soit, ils feraient une chambre d’amis dans leur cabane pour les héberger de temps à autre. Oui, c’est-à-dire que des rêveries commençaient doucement à envahir le cerveau du Blaireautin tandis que sa respiration prenait doucement le rythme du sommeil.  


Fin du RP pour nous deux, merci  amour
Megan K. Hayajân
Megan K. Hayajân
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : - Métamorphomage
- Permis de Transplanage


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Re: Quelque part en Asie
Megan K. Hayajân, le  Sam 20 Jan - 16:05

post unique
autorisation des coupains métas pour l'hérédité

____________________


Dans la famille de Megan, y a toujours eu des non-dits. Tout ce qu'elle avait obtenu comme infos sur son père, avant de le rencontrer, c'était un nom. Et un nom, c'est jamais suffisant. Quand il avait posé les yeux sur elle, elle avait sentit tout son être se perforer. Ils se ressemblaient, véritablement. Les mêmes yeux, le même sourire. La même maladie de l'âme, un peu ternie, un peu vieillie. Du mal avec les conventions sociales. Au moins, ça expliquait les yeux mélancoliques de sa mère. Meg avait comprit que quand Eva posait les yeux sur elle, elle voyait que le salop qui l'avait abandonnée. Déjà à dix ans, elle voyait le mal. Quand il avait tenté de la noyer, Megan avait aussi assimilé un aspect important de la vie. Les humains ne valent rien. Elle s'était refermée comme une huitre et avait attendu que les années passent.

Faut dire, elles étaient passées. Six, en fait. Et maintenant, son père était mort. Le choc avait été plus important que prévu. Il lui avait fait du mal une dernière fois. Le jour de son enterrement, sa maladie avait grignoté un bout de sa chair. Elle était métamorphomage. Pas seulement sorcière, non. Sorcière différente. Elle se trouvait pathétique. Et de cette rage de la mort, de sa mort et des autres, elle avait décidé de remonter la ligne. Elle avait eu le droit à un nom et à une déception. Maintenant, elle voulait affronter la famille entière. On lui avait dit qu'c'était beau, la famille. Pour le moment, c'était surtout un alignement de menteurs. P'tet que ses grands-parents paternels sauraient remonter la barre ?

Elle était assise par terre, dans un rayon de la bibliothèque Londonienne. C'était les vacances. Pas de Poudlard, pas de boulot. Elle avait tout son temps. Elle était plongée dans un vieux registre. Elle cherchait une trace du nom Hayajân dans le monde magique. Peut-être, après tout ? Pourquoi pas, qu'elle s'était dit. Sont tous tarés, de toute façon. Elle s'était arraché un sourire. Elle avait ouvert le bouquin et depuis, elle n'avait pas relevé la tête. Les gens lui adressait des regards méchants. Une ado sale roulée en boule dans une bibliothèque, ça attire plus de colère que de pitié. Les humains sont viles : ils n'ont pas idée. Pour eux, cette gamine zone et empoisonne leur air. C'est inconcevable qu'elle soit simplement à la rue et malheureuse. Tss.

Megan finit par relever la tête. Ses yeux d'orage croise l'horloge au moment où son ventre se met à gronder. Elle se relève péniblement, étire ses muscles endoloris. Elle prends le livre sous le bras et demande à l'emprunter au guichet. Accordé. Elle fourre l'ouvrage dans son sac, se frotte les yeux et s'enfonce dans les rues de Londres. Il y a une sandwicherie, pas loin. Elle se prendra un casse-croûte en finissant sa lecture, et puis ce sera très bien. A peine installée en terrasse avec son encat qu'elle se replonge dans le livre, oubliant tous ces enfoirés d'humains. Comme dans les films, le soleil s'élève et redescends. Meg ne bouche que quand une légère bruine lui mouille les bras. Les serveurs rentrent les tables et elle, elle rentre nulle part. Elle s'installe dans le bar d'à côté, avec un chocolat. Laissons de côté ces autres déplacements pour se concentrer sur les mots - parce que le nom d'Hayajân existait bel et bien dans le monde des sorciers. Une certaine Chiera.

Chiera. Un autre nom. Megan, les yeux dans la pluie, essayait de trouver des histoires sur chaque lettre. Y en a toujours à déchiffrer. Y en avait même une là, dans la ville accrochée au prénom. Hamadam. C'est comme ça qu'a débuté son voyage. C'est là, en fait. A Hamadam. Le magicobus, puis toutes ses économies jetées dans un bâteau et dans un trajet d'un train miteux. Hamadam, qui s'élève et crève le monde de sa splendeur détruire. Hamadam, et des archives.

Megan fouille. Elle se perds dans des langages qu'elle comprends pas. Elle jure, beaucoup, dans son patois irlandais. Elle comprends rien à ces mots. Elle connait pas de sorts. Elle était foutue - rien à tirer. Mais y avait une ombre protectrice. Un homme. Capuche, large veste, yeux noirs scintillants. Il se tenait derrière elle. Elle a sursauté, d'abord. Puis elle a rien dit. Lui non plus. Elle avait pas peur des étrangers. Les humains étaient tous des humains - certains étaient méchants, tous étaient mauvais. Elle l'a juste regardé et lui, il a posé une main sur son épaule. Il a parlé dans sa langue. Elle n'a pas compris. Puis il a dit, tout simplement :

- Bonjour, Megan.

et elle, elle a dit :

- Bonjour, monsieur.

Elle était comme ça, Megan. Simple. Il lui a proposé de l'aide. Elle a accepté. Ils ont quitté les archives, se sont installés dans un petit café. Les gens parlaient fort, les gens parlaient mal. Elle tournait simplement sa cuillère dans son chocolat, et lui souriait sous sa capuche. Elle suivait des inconnus et vivait des aventures, en belle inconsciente. Puis, il a dit :

- Chiera est morte il y a longtemps.

Elle ne savait pas comment il savait qu'elle pensait à ça. Puis il lui a dit pourquoi : il était legilimens, et elle le regardait dans les yeux. Elle ne s'est pas formalisée. Y avait rien à cacher, dans sa tête. Elle voulait apprendre. Il a refusé. Elle était trop jeune. Elle comprenait. Mais elle voulait en savoir plus. La porte s'est ouverte, un courant chaud.

- Tu ne trouveras rien ici. Il faut aller plus loin.

Elle avait hoché un peu la tête.

- Vous êtes un sorcier ?
- Oui. Tu es une sorcière ?
- Il parait.

Dans le bar, les gens hurlaient. Se disputaient. Dans ce chaos des hommes, cet être et cette gamine semblait appartenir à un autre monde. Ils étaient presque immobiles, se regardant dans le blanc des yeux. Il la décortiquait, apprenait d'elle tout ce qu'il pouvait savoir. Il comprenait des choses qu'elle même ignorait à partir des souvenirs qu'il percevait. Elle le laissait faire. Elle ne pouvait pas se défendre et n'en ressentait pas le besoin.

Meg n'avait jamais craint le danger. Ce n'était pas du courage mais une certaine forme de lassitude. Elle se laissait porter par des courants qu'elle n'avait jamais comprit. C'était pas plus mal.

- Tu veux passer la nuit à la maison ? Ma mère serait ravie d'avoir de la compagnie. Elle se sent seule.
- J'ai pas d'endroit où dormir. Je veux bien.

Et puis elle était pas contre un lit et un repas chaud. Il avait sourit. Ils étaient sortis du café, s'étaient dépêchés de trouver un coin discret. Elle avait prit son bras, il avait transplané. Megan avait vomit à l’atterrissage. C'était atroce, ce truc. Il lui avait tapoté le dos d'un air désolé. La maison était devant eux. Une grande bâtisse carrée, blanche et rose, encastrée dans une dizaine d'autres maisons, toutes identiques, en étage. Un drôle de domaine. Ils avaient grimpés les escaliers qui séparait le jardin de la porte.

La première chose que vit Megan, c'était cette femme. Petite, ronde. Avec un sourire qui vous rassurait toute entière. Elle avait des joues roses et des petites au coin des yeux. En voyant la jeune métamorphomage, la femme s'était presque mise à pleurer. Elle s'était approchée, l'avait embrassée sur les deux joues. L'homme lui avait adressé un regard noir que Megan n'avait pas intercepté.

- Où tu l'as trouvée, cette pauvre petite fleur ?

C'était marrant, ça. Son deuxième prénom, Khâli, signifiait fleur fanée.

- Je suis Zhali, ma chérie. Bienvenue.

Megan se laissait serrer par cette femme douce. La première figure maternelle qu'elle rencontrait depuis longtemps. Depuis Tina, en fait. Elle adressa, dans le même temps, un regard interrogateur à l'étranger. Il ne s'était pas présenté. Elle avait même oublié de lui demander son prénom.

- Je suis Kyan. Megan, je te présente ma mère. Maman, j'ai trouvé Megan aux archives. Elle est à la recherche de sa famille.

Les yeux de Zhali se remplirent à nouveau de larmes et elle s'excusa. Elle déclara qu'elle allait préparer du thé et Kyan guida Megan jusque dans un salon d'extérieur, entre deux pièces. Elle s'installa sur le tapis. Elle dégagea de son sac le grand livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque de Londres. Kyan le regarda longuement.

- Chiera était une sorcière reconnue ici. Mon père a lu certains de ses écrits.
- Tes parents sont sorciers ? demanda Meg.
- Seulement moi.

La brunette ne pouvait qu'imaginer ce qu'avait vécu Kyan. Elle aussi, était héritière d'un grand père sorcier sans qu'aucun autre membre de sa famille n'est été touché par des pouvoirs magiques quelconque. Objectivement, elle s'en serait bien passé. Zhali revint, les bras chargés d'un large plateau sur lequel reposait une théière, trois tasses et des gâteaux fourrés aux dates. Megan adorait ces pâtisseries. Elle regardait autour d'elle avec étonnement. Elle adorait l'atmosphère de cette maison.

- Mon père était iranien. déclara-t-elle. J'ignore d'où il venait.
- Ton nom ne nous est pas inconnu. Nous allons t'aider.

Megan se sentait stupide. Elle ne savait même pas comment remercier ces gens qui se montraient si gentils avec elle alors qu'elle était une étrangère pour eux. Alors qu'elle allait bafouiller une formule de politesse, un homme fit son apparition. Il était âgé d'une soixantaine d'années, visiblement, et semblait fatigué. Il posa un regard vide sur elle... et puis soudain, ses iris se mirent à pétiller.

- Nous avons une invitée, chéri. Je te présente la jeune Megan Hayajân. Elle est à la recherche de sa famille. la présenta Zhali.

Elle appuyait sur tous les mots, comme si ils avaient un sens caché. Megan se demanda si la mère essayait de s'assurer que les bonnes manières soient respectées dans sa maison. Lily le faisait beaucoup. Quand elle recevait des invités, elle intimait à Meg des regards appuyés pour lui faire comprendre qu'elle devait bien se tenir. Zhali fonctionnait peut-être pareil ?

L'homme vint s'asseoir et se présenta comme étant Shahab, l'époux de Zhali et le père de Kyan. Il semblait très heureux de recevoir la jeune métamorphomage. Il contempla le bouquin qu'elle avait apporté d'un air pensif.

- Tu es encore à Poudlard ? demanda-t-il.

Sa voix était rauque et chaude. On aurait dit qu'il n'avait pas parlé depuis des années. Meg remarqua que Kyan avait baissé la tête dès que Shahab avait ouvert la bouche. Elle avala difficilement sa salive. Comment devait-elle agir ? Devait-elle aussi regarder le sol ou bien serait-ce un affront que de ne pas le regarder dans les yeux en lui répondant ? Elle opta pour un juste milieu.

- Oui, monsieur. Je suis à Serpentard.

Shahab haussa un sourcil et se fendit d'un sourire. Il devait connaître la sinistre - et infondée - réputation de la maison des sinoples. Les verts et argents étaient peut-être plus débrouillards et plus ambitieux que les autres, mais ils n'étaient pas tous pourris jusqu'à la moelle. Elle ne fit cependant aucun commentaire.

- Dis moi, Megan. Si tu es iranienne, pourquoi n'as-tu pas grandis ici ?
- Mon père a abandonné ma mère quand elle était enceinte. J'ai été élevée par ma grand-mère maternelle, en Irlande. Je n'ai presque pas connu mon père. Il est mort il y a quelques mois.

Zhali étouffa un nouveau sanglot et la serra dans ses bras. Shahab lui expliqua qu'ils avaient perdu un fils en Septembre. Ils compatissaient visiblement au deuil de la jeune sorcière. Finalement; la petite famille et Megan dinèrent en discutant de tout et de rien. Ils semblaient très curieux de la vie que menait la sinople en occident et elle leur avoua même qu'elle était atteinte d'une maladie rare - mais non contagieuse. Ils semblèrent accepter sa métamorphomagie et s'émerveillèrent même de la voir devenir blonde ou rousse à volonté. Zhali la qualifia de charmante. C'était la première fois qu'on lui faisait ce genre de compliment.

On attribua à Megan une vaste chambre. Megan n'avait jamais connu que la petite chaumière de sa grand-mère, le dortoir de Serpentard et la piaule miteuse qu'elle louait à Londres. Elle s'émerveilla de chaque tapisserie, de chaque tableau. Zhali sembla ravie de lui expliquer qu'elle peignait elle même beaucoup et lui promit de lui montrer ses toiles dès le lendemain. Megan se mit au lit. Elle fixait le plafond.

Pourquoi ses gens étaient ils si bons ? Jamais, à Londres, on ne l'avait traitée avec tant de respect et d'attention. Elle était une adolescente discrète et effacée. Elle ne méritait pas l'attention et l'hospitalité de cette famille et se demandait comment elle allait pouvoir leur rendre la pareille. Il était deux ou trois heures du matin - le sommeil se refusait à elle.

Megan enfila son gros pull et se tira des draps. A pas de loup, elle quitta sa chambre et se décida à explorer la maison. Elle ne se rendait pas vraiment compte qu'il était impoli de fouiller ainsi. Elle n'avait pas la notion du privé. Elle s'aventura dans des couloirs sombres, trouva même un superbe bureau où Shahab devait travailler. Elle passa devant des chambres vides, d'autres verrouillées. Une porte aussi. C'était une grande pièce de bois sculptées. Elle ne ressemblait à aucune autre. A peine eut-elle posée la main sur la poignée qu'elle glissait sur ses gonds et dévoilait aux yeux de Megan une chambre.

Elle avait visiblement été habitée. Le lit était fait. Il n'y avait de poussière nul part mais Meg trouvait à cet endroit un air assez morbide. Comme si elle était hantée. Elle se rendait bien compte que c'était stupide et décida d'en savoir un peu plus. Elle glissa ses pieds nus sur le tapis et arpenta la chambre. Il y avait de superbes tentures, et même, dans un coin, une pile de vêtements. Sur l'étagère, une collection de photo. Elle attrapa le premier cadre... et poussa un cri déchirant.

Sur la photo, entouré de Kyan et de Zhali, se trouvait son père. Il était fidèle au dernier souvenir qu'elle avait de lui. Grand, les yeux d'orage, la massa de cheveux noirs indisciplinés. Un air canaille. Un diable de beauté. Elle entendit des pas derrière elle, et c'est les yeux pleins de larmes qu'elle se tourna vers Kyan. Il était torse nu, et visiblement, absolument pas surpris de la trouver là. Il lui jetait un regard infiniment compatissant.

- Qui êtes vous vraiment ? demanda Megan d'une voix chevrotante.

Les morceaux refusaient obstinément de se recoller. Elle savait, au fond d'elle. Mais elle ne voulait pas accepter cette vérité. C'était impossible.

- Qui êtes-vous ? répéta-t-elle.
- Viens, Megan. Shahab t'attends.

Elle le suivit dans les couloirs. Ils passèrent devant le salon extérieur et pénétrèrent dans une grande salle où une immense table occupait l'espace. Shahab trônait, dans ses habits de jour. Il tapotait le dos de Zhali, en robe de chambre, qui pleurait à nouveau. Le coeur de Meg se fractura en voyant cette femme si généreuse en larmes. Mais elle se sentait intimement trahie. Elle prit place. Il y eu un silence déplacé, gêné. Elle n'avait pas le coeur de demander une fois de plus la vérité.

Kyan posa devant elle le portrait de son père. Elle jeta un regard implorant à la ronde. Shahab toussota, puis se décida :

- Megan. Nous t'avons mentis.
- Pardonne-nous, ma chérie...
- Megan, nous sommes désolés.

Ils semblaient réellement inquiets.

- Khâli, reprit Shahab. En l'appellant par son deuxième prénom, il fit se crisper Megan. Khâli.
Mon véritable nom est Shahab Idéo Hayajân. Je te présente mon épouse, Zhali Amera Hayajân. Nous avons eu deux fils. Kyan Shal Hayajân... et Caleb Salim Hayajân.


Megan sentait ses larmes couler. Elles étaient incontrôlables, incontrôlées. Intransigentes. Elles fleurissaient de ses cils et venaient mourir sur ses joues dans un silence de mort.

- Tu es notre petite fille, Khâli.
- Nous sommes ta famille. confirma Kyan.

Et sur un ton de défi, Megan demanda :

- Prouvez-le moi.

Alors, Kyan se leva sombrement. Il tourna la chaise de Megan pour qu'elle soit bien en face de lui et sous les yeux ébahie de la jeune sorcière, les traits de l'étranger se crispèrent. Ses joues se déformèrent, ses yeux s'éclaircirent. Elle était maintenant face à un parfait double d'elle-même. Il avait prit son apparence.

- Tu es...
- Chérie, la métamorphomagie n'est pas une maladie. C'est un don. C'est un don héréditaire, qui plus est. Chiera,  mon arrière-grand-mère l'était aussi.

Un son éraillé proche du gémissement franchit les lèvres de la jeune fille. Alors la vérité était là. Elle avait retrouvé sa famille. Son premier contact avait été un mensonge - ils étaient donc aussi humains que les autres. Une part d'elle, pourtant, se sentait soulagée.

- Ta grand-mère maternelle s'est bien occupée de toi, ma chérie, mais si tu le veux, nous pouvons t'aider à aller mieux. Ton mal-être est un crève-coeur... reste avec nous.

Les larmes de la sorcière redoublèrent. En quelques heures, cette femme - sa grand-mère - avait ressentit ce que personne d'autre n'avait décelé jusqu'à présent. Elle était malheureuse. Profondément. Elle était mal, elle se sentait mal. Elle haïssait son corps, détestait sa tête, maudissait son âme. Elle se sentait étrangère à ce monde, était oppressée par toute cette colère et cette douleur qu'elle ressentait. Elle était toujours incomprise et là - au coeur de cette nuit, au fin fond de l'Iran, elle avait à la fois une famille et un espoir de lumière.

- Oui. Je veux rester avec vous. Mais je dois retourner à Poudlard...
- Tu reviendras pendant les vacances ! la rassura Kyan.

Megan resta muette.

- Zhali ? Je peux ravoir des gâteaux aux dattes ?
- A la bonne heure ! tonna Shahab dans un rire merveilleusement rassurant.

Venez. Faisons comme dans les films. Allez, éloignons nous progressivement, laissons-les à leur bonheur. Puisque l'auteur est sadique, il sera bien assez tôt perturbé. Et les lumières s'éteignent sur l'Iran.
Vanille Fleury
Vanille Fleury
Serpentard
Serpentard
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Re: Quelque part en Asie
Vanille Fleury, le  Dim 28 Jan - 19:56

Voyage en pays nippon
Pv Manchot et son LA

Je ne sais pas très bien d'où était sortie cette idée de voyage au japon, au final ce n'était pas trop mal, il restait de cette façon une part de mystère planant agréablement dans l'air qui sentait l'aventure et la promesse de merveille à découvrir. Le Japon... Je ne sais plus très bien qui avait proposé de faire un pareil périple mais en tout cas vous aviez été d'accord à l'unanimité ce qui n'est pas peur dire si l'on omet évidemment de préciser que vous n'étiez que deux et puis amoureux ce qui influence quand même de façon significative les choix que vous pouviez faire pour faire plaisir à l'autre. Enfin pour le coup il ne semblait pas y avoir eu de sacrifice.

Comme d'habitude j'étais absolument ignorante d'un peu près tout sur le sujet, il faut dire que l'histoire de l'Asie ça n'évoquait que vaguement quelque chose dans mon esprit alors savoir ce qu'on trouvait au Japon c'était encore une autre affaire et comme toujours Kalsi possédait une sciences infuse dont je ne me serais jamais doutée et allait pouvoir me guider sans que je ne doive me faire un peu trop de soucis. La vie était plutôt belle.

C'était sans compter sur le prix évident du bonheur. Pas question de transplaner sur un autre continent, il allait falloir prendre l'avion comme des braves petits moldus jusqu'à destination. Cet engin diabolique dans lequel j'avais pourtant juré de ne jamais remettre les pieds. L'amour rend aveugle ça au moins c'était absolument sûr et amnésique aussi sans doute. En tout cas ce dont j'étais certaines c'était que Lisk ne me rendait pas sourde, le bruits de l’aéroport ça je l'entendais très bien. Je m'appliquait à faire sembler d'être agacée pour ne pas montrer que j'étais absolument morte de peur à l'idée de devoir remonter dans l'appareil infernal et m’appliquais à détruire les doigts du jaune pour ne pas m'enfuir en courant.

Il fallait passer dans des portes étranges, laisser des gens regarder les bagages à travers des machines, donner des papiers et surtout éviter de trancher la gorge des gens qui avaient d'un commun accord tous décidé de me bousculer pour voir si oui ou non j'allais les éventrer. Ces plébéiens jouent avec mes nerfs ! Je suis sûre qu'il le font exprès ! Confiais-je à la seule personne en dehors de moi que je jugeais digne de confiance.

Nous avons fini par rentrer dans l'avion après milles formalités plus pénibles les unes que les autres et un retard de près d'une heure parce qu’apparemment les moldus et la ponctualité ça fait vraiment plusieurs. Vivement la fin de ce vol, c'est déjà interminable. Je m'assieds à côté de Kalsi alors qu'une dame prend place au centre pour faire les mêmes gestes étranges que lors du vol pour le cour d'Edm. Je la point du doigt et me retourne vers lui. Elle fait quoi la madame ? Mauvaise fois un peu évidente, j'avais bien retenu mais j'avais un peu envie qu'il recommence ses explications. J'aimais toujours quand il me racontais des choses. Ma main serre la sienne pour éviter la crise d'angoisse du décollage, j'espère qu'il ne va pas m'en vouloir.
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Re: Quelque part en Asie
Invité, le  Dim 4 Fév - 12:27

PV Enfant et LA toujours.

Foutu transplannage inconnu, l'avion c'est vraiment pas chouette, en plus ça risque d'être super long. J'espère qu'ils auront prévu des trucs sympathiques à faire pendant et pas seulement un truc terne et morne comme juste attendre de longues heures qu'on finisse par atterrir et que quelques personnes peu malignes applaudissent quelqu'un qui fait ça tous les jours, enfin bref. Je ne vois que le mauvais côté de ce voyage déjà, je suis bien barré avec tout ça.

Ce qui est sûr c'est qu'on était dans la partie la plus fâcheuse du voyage et ça se voyait, autant sur mon envie de repartir loin de cette foule que dans celle d'Ellana de faire à peu près exactement la même chose. Sa remarque sur les "plébéiens" m'arrache un sourire, sûrement que certains ont entendus aussi mais n'osent pas faire de remarques, faut dire que parfois vaut mieux laisser couler.

- Ils doivent tous se dire la même chose, sauf que eux pensent ne pas faire partie de la plèbe alors qu'ils sont moldus, c'est quand même rigolo de se dire ça.

Direction l'avion, on attend comme d'habitude un moment, puis ça continue comme il le faut. Heureusement qu'on a des papiers tiens, ce serait fatigant sinon de devoir en faire faire à chaque fois ou passer en force à coup de baguette magique. Je me demande bien ce qu'en penseraient les petits bonhommes autour si tout à coup deux jeunes sortaient leurs baguettes respectives et se mettaient à bombarder tout le monde d'Oubliettes, sûrement qu'un arriverait à s'échapper et à appeler la police, vraiment pas le truc à faire quoi.

Dans l'avion on attend encore un peu, le temps qu'on se décide à pouvoir y aller, les hôtesses font leur manège habituel, que Lyan note et me demande de quoi il retourne, je lui ai déjà expliqué je crois. C'est pas très grave, elles font bien ça à chaque fois alors si il faut que j'explique à chaque fois de quoi il retourne moi ça me pose pas de problèmes.

- Elles montrent les endroits où faut s'échapper si le navion il décide d'un coup qu'il a plus envie de voler, mais t'inquiète pas ça a une volonté de fer un avion ça décide pas comme ça tous les jours, ça va pas nous arriver.

Et hop on finit par décoller, je sers bien fort sa main tandis que l'avion commence à accélérer sur la piste puis replie ses roues pour laisser aux ailes le droit de prendre part à la fête. Finalement à peine l'engin stable des films et autres trucs moldus se mettent à défiler sur les petits écrans en face de nous.

- Amuse toi le temps du vol, tu risques rien ! Oublie pas de dodo un peu aussi si t'y arrives.

Y'a des petits jeux rigolos, tant est si bien qu'on finit par atterrir assez rapidement par rapport au temps de vol. Je jette un œil par le hublot pour voir le paysage de ce bien beau pays virevolter devant mes yeux, un bouffée de chaleur apaisante me prend, c'est bon on y est. Les applaudissements fusent, je jette un regard blasé à Ellana, je crois que c'est plutôt clair.

- La plèbe est plus fatigante que le vol je crois, allez viens on sort ! C'est trop bien !

J'attrape sa main, à moins de ne l'avoir jamais lâchée, difficile à dire en tant de temps et file à l'extérieur en suivant la foule jusqu'aux bagages, j'ai bien trop hâte de sortir d'ici pour véritablement commencer ce pour quoi on est ici alors on se dépêche ! En plus avec le décalage horaire on est déjà tard dans l'après midi alors autant profiter rapidement de la fin.
Vanille Fleury
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Re: Quelque part en Asie
Vanille Fleury, le  Jeu 15 Fév - 12:38

Mouvement. Loin d'être rassurant, le cœur bat un peu trop vite. Regard rapidement jeté par la fenêtre. Expiration. Pas encore temps de fuir, un peu perdue, tout semble bouger si vite. J'ai du mal à respirer dans la découverte de la véritable appréhension.  Ses explication calme de quelque peu mes angoisses, autour le monde est un peu flou, seul lui a ce pouvoir de briller devant mon regard. Alors faiblement je souris. Bancale. C'est un étrange bonheur, de celui qui arrache et broie le cœur sans douleur. L'observer et ce juger chanceuse - un peu trop. Juste amoureuse, c'est rigolo.

Clac. Prise serrée, les doigts son blancs mais le sentiment de sécurité est encore plus important. Comment pourrais-je donc tomber alors qu'il me tient si bien ? Je ferme un instant les yeux. Il y a une chose étrange sur le siège de devant, un peu appeurante, je ne sais pas trop comment réagir face à cet objet inconnu et puisqu'il ne me parle pas je me donne le droit de l'ignorer. Tirer la langue et puis nah ! C'est moi la princesse ici.

Attente à présent,
le voyage si lent
je m'ennuie, m'endors
me réveille sans cris,
en oublie comment on vit.

Atterrissage, peut-être encore pire. Je respire. Pression qui fait imploser les tympans, en sortirons-nous vivant ? L'avion au sol répond à mon interrogation. Deuxième expériences de vol moldu mais toujours pas la certitude que ce soit à refaire. Les gens autour applaudissent. Je me suis un peu flattée avant de comprendre qu'ils félicitent le pilote. Ah bah oui, on est pas morts, excellente nouvelle ! Regard blasé de l'être aimé, mes yeux se lèvent aux cieux.

Filer comme une brise sans lâcher ses doigts - plus jamais. C'est trop d'espoir qui s'échappe mais le corps en produit toujours plus. Tout va bien. J'en ai la presque impression. Si beau. Attendre devant le petit tapis qui tourne pour récupéré les bagages. L'envie de lancer un sortilège d’attraction me chatouille les doigts mais je n'y sombre pas. Trop de gens, trop d'ennuis, mieux vaut se faire petit. Valise reconnue, je l'attrape - il fait de même. C'est le moment de fuir.

Cœur battant.
Âme d'enfant.
Dehors le soleil brille.
C'est trop joli.

Il montre le chemin, c'est lui qui connait je crois. Faut suivre et ne pas lâcher la main. J'aurais trop peur de me perdre. Il y a les rues et toutes la ville colorée, mes lèvres s'ouvrent pour exprimer l'émerveillement. Je suis au paradis ? La porte poussée d'un établissement. C'est qu'il commence à faire faim. C'est beau, ça sent bon. Je souris et reçois un gâteau. On peut manger quoi ici ? L'ignorance dans toute sa splendeur.
Lïnwe Felagünd
Lïnwe Felagünd
Gryffondor
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : - Demi-Vélane
- Permis de transplanage


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Re: Quelque part en Asie
Lïnwe Felagünd, le  Dim 7 Avr - 15:54

INDE
I. AVANT LA ROUTE

Amrith Vaiśeṣika. Institut magique. Au sud de l'Asie, grand - immense - riche en terre, riche en mer, riche en esprit, riche en culture en histoire - soulève des montagnes de granit, ce mystérieux continent. Là où les traditions et les mœurs sont inconnues en Europe. Là où toutes les idées sont bonnes à prendre. Un nouveau langage. Nouvel apprentissage. Nouveau monde. Nouvel arôme, exotique. Voyage authentique vers l'Inde.

L'Inde.

Le sang-mêlé avait fait un effort surréaliste pour prévenir Elhëna, Elly, Arty et Theya de son départ. L'affaire était déjà bouclée depuis de nombreux mois où il n'avait rien dit à personne pour des raisons qui lui échappent, si ce n'est qu'il n'a de comptes à rendre à personne. Personne.

[...]

L'Inde. C'était là où il se rendait. Et plus exactement sur l'île cachée d'Andaman, excroissance du pays terreux. Admission en poche pour un semestre, il avait fait quelques heureux dans sa tête. Sa maudite tête de nordique exilé. S'y traînent quelques écrivains blafards qui philosophent de temps à autres pour déterminer qui est le plus intelligent des trois. S'en suivent une série d'alarmes, d'arrêts, de sifflets et de paysages qui s'enchaînent à la file indienne. Fil conducteur du train qui, de son gros ventre, englobe ces passagers de France.

[...]

D'ici, il traversa de nombreux pays.
L'excitation de la route au bas des reins.

1. Suisse & vent polaire.
2. Liechtenstein & crépuscule médiéval.
3. Autriche & palais impérial.
4. Hongrie & cascade de pavés.
5. Roumanie & forêt lugubre.
6. Moldavie & vignes limpides.


De là, il sauta du train, valise en main - elfe de maison à ses côtés. Prirent ensemble un portoloin prévu à cet effet dans une cave des plus humides. Endroit insolite où l'on n'aimerait guère y passer sa vie. Un vieil homme les attendait. — Avant d'arriver directement aux bords du Golf du Bengale, près de Chennai. Il laissa ici son serviteur avant de transplaner par escorte privée sur l'île tant rêvée. Ses yeux ne virent pas la nuit pendant quelques jours, tant la lumière était si forte, l'air si pur et la bâtisse si élégante.

Bienvenue à Amrith Vaiśeṣika
Lïnwe Eadun Felagünd.


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 Quelque part en Asie

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