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Dans la campagne irlandaise..
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Harel Chaitan
Serpentard
Serpentard

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Re: Dans la campagne irlandaise..
Harel Chaitan, le  Mar 8 Avr - 0:42

Ce matin, le dortoir numéro 3 bouillonnait anormalement. Les premières heures de la journée n'étaient, à l'accoutumée, pas celles au cours desquelles il y avait le plus de tension. Chacun s'éveillait, jaugeait l'ambiance, déjeunait, et faisait l'inventaire des absents. Au début, cet examen lui coûtait : certains soirs des combattants passaient la porte gardé par Cerbère, et ne revenait jamais. La fragilité de la vie lui devenait encore plus insupportable. De simples grains de sables dans une immense désert balayé par des vents inattendus. L'atmosphère se chargeait d'ondes négative, et devenait sensible, en fin de journée, à l'approche des matchs. Sur ses gardes, Harel déjeuna du bout de sa cuillère, le ventre noué. Elle s'était endormie, complètement épuisée, après avoir écrit plusieurs heures sans s'arrêter. A présent, elle redoutait autant qu'elle s'impatientait de se rendre à son entraînement. A quel homme allait-elle faire face ?

Une forme inerte entravait le passage qui menait à la porte. Un soupir de lassitude s'échappa de son nez. Tandis qu'elle s'apprêtait à déplacer le corps avec le soutient de sa fidèle compagne, sa main se stoppa en l'air. Un détail insinua un doute qu'il lui fallait à tout prit vérifier. Accroupie au niveau du visage, elle souleva délicatement une mèche de cheveux brune qui recouvraient le visage masculin. Un autre soupir lui échappa. Ainsi, ses blessures l'avaient envoyé ici, en espérant que la mesure était provisoire, et qu'une fois réveillé il retrouverait sa liberté de mouvements. Par acquis de conscience son index se déplaça sous ses narines pour s'assurer que de l'air s'en échapper. Une existence ne tenait qu'à un souffle. Puis, pendant plusieurs minutes, visage entre les mains, ses yeux le scrutèrent. Son visage était marquait, néanmoins il ne subsistait plus rien de l'affreux masque qu'il avait revêtu au cours de la seconde partie du combat. Un poids quitta son estomac au moins il n'errait plus dans les méandres de la folie. D'ailleurs, à le regarder dormir, on était loin de s'imaginait la nature de l'affrontement auquel il avait participé, de son plein gré, et la fin sanglante de son adversaire.

De là, une autre question s'imposa : accorder un geste d'attention, même au sein du numéro 3, ne serait surement pas lui rendre service. Que penserait tout ces charognards si une gamine se mettait à prêtait main forte au héro de la veille ? Ce n'était décidément pas une bonne idée. Ses jambes se déplièrent, et étouffant son bon sens, elle l'enjamba. Pas de sentimentalisme devant une audience aussi avide de la moindre faiblesse.

Dans l'arène, le legilimens l'attendait, et dés que son pied dépassa le pas de l'ouverture, son crâne se fendit douloureusement. Quel manque de délicatesse ! Malgré les jours qui s'écoulaient, son adversaire quotidien prenait toujours autant de plaisir à retourner sa conscience. Il y rentrait, sans ménagement, comme dans une pièce fermée à double tour, s'saccageait généreusement l'endroit, profité des quelques commodités à disposition, puis s'évaporait en ne prenant même pas soin de refermer derrière lui. Ce-jour là, il était comblée de pouvoir découvrir de nouveaux éléments fraîchement posés dans un coin. Harel se reprocha sa négligence. Elle lui avait mâché le travail, et délaissant toute dignité, l'étranger les consulta sans gêne, se moquant délibérément de ce qu'il visionnait, comme un vulgaire distraction. La colère de sa cible grondait en sourdine ne parvenant pas à, le moins du monde, à l'intimider bien au contraire. Vainement, elle tenta de protéger souvenirs et pensées par le biais d'un mur mental si peu solide qu'il n'avait qu'à le frôler pour qu'il s'effondre lamentablement.

Du coin de l'œil, elle perçu du mouvement dans les gradins. Un silhouette bien connue la saluait, d'un geste moins assuré qu'à la normale. Silencieusement, la jeune femme transmis à son adversaire son désir de faire une pause. Il y a peu, ils étaient tombés sur un terrain d'entente, s'il se montrait plus complaisant, elle ferait en sorte qu'il profite plus longtemps de l'arène. Le marché avait semblait satisfaire legilimens qui acceptait d'accéder, de temps à autre, à ses demandes. La présence de Taylor ne devait pas être neutre non plus.

A force d'entraînement, son corps gagnait en résistance, et en endurance. Si grimper les gradins s'était avérer difficile au début, maintenant l'habitude rendait l'exercice plus abordable. Son enveloppe corporelle s'endurcissait, or ce n'était pas le cas de son contenue. Parvenu à la hauteur du Vagabond, l'adolescente le déshabilla du regard, et ce que son sens visuel perçu la rassura, ils s'attardèrent néanmoins sur les prunelles émeraudes. Les blessures physiques dans ses souterrains étaient un moindre mal, mieux elles permettaient de s'ancrer à la réalité, ce qui l'inquiétait c'était celles invisibles, celles qu'il tairait. Selon ses propres mots : prendre une vie revenait à abandonner un bout de la sienne. Jamais, il n'aurait dû faire une telle chose. Pourtant, il était là debout avec son flegme habituel, l'intonation de sa voix calme, et se préoccupant de son évolution, sans pour autant aborder ce spectacle digne de l'époque romaine. Pour quelle raison avoir pris de tels risques pour finalement passer l'épisode sous silence ?

- Tu as réfléchi à ce que je t'ai dit hier ?
- J'ai compris. Mais je ne sais pas quoi en penser. Ce que j'ai vu hier ce n'est pas ce que je veux, et je trouve ça terrifiant.

Terrifiant était l'expression adéquate, ils s'étaient affrontés pour se tuer. Un détail la gênait dans cette constation, mais elle n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus. Alors que l'orpheline pensait qu'assister à un combat l'aiderait à éclaircir ses idées, c'était l'inverse qui s'était produit; elle nageait en pleine confusion. Ces pensées agissaient à la manière d'un filet du diable, plus elle se débattait plus les liens se resserraient. Est-ce qu'il en aurait été de même s'il l'avait rejoint sur les gradins plutôt que de servir d'exemple ? Et en quoi cela faisait-il la différence ? Pourquoi ça l'affectait autant ? L'étau comprima un peu plus sa tête. Elle retint une réplique acide. Cet imbécile voulait lui apprendre, pourtant il mettait sa vie en jeu ! Etait-il si imbu de sa personne qu'il n'avait à aucun moment envisageait une possible défaite ? Ses obsidiennes se perdirent sur le sol laissant la colère se diffuser à travers son corps.

Raisonnablement, elle suivit le conseil. Une émotion parasite, dont l'identité lui échappait, la rendait hermétique. Dans de telles conditions, réfléchir s'était comme mettre les pieds dans des sables mouvants plus on luttait et plus la matière nous aspirer. Si l'on persister à s'entêtait l'asphyxie nous guettait. Machinalement ses membres inférieur descendirent graduellement les gradins. L'arène ne lui avait jamais paru aussi grande. Nager au milieu de l'océan en proie à cet espace tellement vaste devait donner une sensation assez similaire de vide insécurisant.

De retour sous le dôme, une ombre écrasante l'entoura, et elle ne dû qu'à ses réflexes aiguisés au fil des affrontement d'éviter un rocher, d'un bond en arrière, littéralement tombé du ciel ou dans les circonstances du plafond. A peine son ouïe lui transmit-elle le son caractéristique d'un objet lourd subissant les affres de la gravité que la roche explosa. Une barrière magique s'érigea trop tardivement ne la protégeant que partiellement des projectiles, dont plusieurs l'atteignirent. Ignorant la morsure de la douleur, notamment au niveau de son visage. Elle s'éloigna rapidement de cette source de poussière qui lui irrita désagréablement la gorge, l'empêchant d'articuler correctement une contre attaque. Un grognement lui échappa lorsque son pied dérapa sur une surface arrondi et que sa cheville se tordit la faisant lourdement chuter sur un sol irrégulier. Le terrain s'étaient transformé en un éboulement de pierres escarpées, et très peu pratique pour se déplacer. Ralenti par son articulation douloureuse, sa baguette invoqua un Kaleidem lui permettant de se fondre dans ce décor. Le legilimens se terrait dans un coin avec l'avantage de connaître à approximativement sa position, ce qui n'était absolument pas son cas. Harel conserva une position immobile. A l'évidence, son adversaire voulait s'amusait un peu, donc il n'userait pas de suite de ses facultés psychiques. Cette entrée à la matière avait au moins l'avantage d'anéantir tout ce qui ne concernait pas l'espace sous le dôme.

Le bruit d'une pierre qui roule attira son attention sur deux roches rondes qui se chevauchaient dans un équilibre précaire. D'un mouvement de baguette, elle fit trembler de sol sur la zone suspectait déstabilisant celui du dessus qui chuta du côté de son adversaire. Aucun cri ne raisonna. Elle s'apprêtait à se déplacer lorsque que la pierre renversait fut envoyé à pleine vitesse dans sa direction. Pendant quelques précieuses secondes, elle hésita : la divisait en morceau ne lui éviterait pas de recevoir par la suite une nuée de cailloux, dont elle n'aurait pas le temps de se protéger. Elle opta pour un stupéfix qui fonctionna, cependant sa voisine suivait de prés ; surprise elle eût tout juste le temps de se jeter à terre, l'évitant d'un cheveux. La pierre alla se fracasser contre la barrière transparente.

Le legilimens semblait avoir perdu sa trace. Très vite, elle sauta de pierre en pierre en sélectionnant les plus imposantes et les plus stables pour se rapprocher de sa cible. A son tour, la jeune Chaitan choisit de faire exploser plusieurs roches qui lui servait de soutien. Une bulle protectrice entoura la silhouette masculine. Consciente de ne pouvoir égaler la force brute de son adversaire, ni même sa puissance, elle invoqua un le vent qui maintint l'épais nuage autour du sort défensif, et projeta dessus les résidus de roche fragmentée. L'objectif était de la harceler jusqu'à ce que sa magie ploie, c'était sans compter sa propre énergie qui l'abandonnait trop rapidement. Elle prit alors le risque de renforcer la sortilège en espérant que l'un des projectiles percent les défenses adverses.

A cet instant, une pression entre ses tempes l'alerta de l'attaque mentale à venir. Elle fit alors l'erreur de se déconcentrée, et sa stratégie précédente fut réduit en poussière. Le legilimens déguerpis à l'abris des regards, et œuvra à couvert. Les mâchoires contractaient l'initié luttait pour résister à l'intrusion. Blessé dans sa fierté, il s'acharna à déverrouiller une partie retranchait qu'il n'avait jusqu'à maintenant pas cherché à approcher. Il avait souvent rôdé autour, mais n'avait jamais essayé de faire sauter le verrou. Cette fois-là, la situation semblait différente. Toute sa volonté ne suffit pas à protéger son jardin secret, dans lequel se prélassa le legilimens. Sa colère avait pour mot d'ordre " lutter " et " résister ". Désarmé, la jeune femme tenta, malgré le désordre, de fouiller dans sa mémoire en quête d'informations relevées entre les pages des ouvrages contenue à l'intérieur de la malle. Repoussant, les images que lui imposait le sorcier, se jouant de ses réticences, l'une d'elle piqua son intérêt, mais disparue aussitôt, tandis qu'une autre l'aida à se souvenir d'un paragraphe intéressant. Sa carrure frêle était un atout comme un désavantage, par exemple au corps à corps les chances de défaites étaient plus élevés si elles tentaient de s'y confronter. Lutter contre une personne qui mesurait deux têtes de plus, et pesait trois fois plus était peine perdu, surtout sans arme. D'où l'intérêt de ne pas se buter à résister, mais d'utiliser la force de l'adversaire contre lui.

Peu à peu, ses muscles se relâchèrent, ses paupières se fermèrent et elle laissa le legilimens faire son œuvre, abattant toutes les barrières. Etonner par le champ complètement libre, il cessa son activité, avant de la reprendre méfiant. Son hôte ne lui opposant plus de vigilance, sa méfiance s'endormis au profit d'un sentiment plus confiant. La présence étrangère moins agressive, et exerçant moins de contrôle, Harel se mit à dévoiler d'elle-même les informations susceptibles de l'attirer dans son piège. Au fur et à mesure qu'elle semait des appâts son adversaire glouton ne prit pas garde au poison dilué, et ses effets se propagèrent à son insu. Le nombre d'éléments psychiques se multiplia, avant d'être associés à des émotions contradictoire créant un brouhaha de pensées. Bientôt, la présence extérieur fut assaillis et ensevelis sous un monticule d'informations produit par la plus jeune qui prenait plaisir à voir son arme se retourner contre lui. Il finit pas s'en extirper, parce que l'hôte accepta de suspendre le flot de ses pensées, et battre en retraite.

Le décors s'évanouit au profit du terrain d'entraînement embarquant toute la tension accumulée. Immobile, et pensive Harel n'apprécia pas pour autant sa victoire. Les yeux, dans le vague, ancrés sur le sol, elle s'acharnait à retrouver un vieux souvenir que sa mémoire avait archivé à son insu. Il représentait une femme aux caractéristiques de ses origines nippones. Un véritable trésor de part sa rareté.  Epuisée, mettre la main sur cette vision c'était comme cherchait une aiguille dans une botte de foin : pas impossible, mais fastidieux. L'orpheline repoussa à plus tard la fouille minutieuse du contenue éparpillé dans lequel il faudrait remettre de l'ordre. Son après-midi désormais consacré à des travaux plus spirituels lui offrirait le temps nécessaire à cette tâche laborieuse.

A moins que ... son regard se porta sur les gradins dans lesquels siégeait toujours Taylor. L'initié amorça un premier pas qui lui tira une grimace de douleur. Sa cheville nécessité quelques soins, cependant ce n'était pas urgent, elle y remédierait plus tard. Avec moins d'aisance que la fois précédente, elle grimpa les tribunes pour rejoindre son enseignant ? Mentor ? Employé ? Compagnon de route ? Guide ? Cela aussi c'était compliqué, pourtant un lien existait et impactait directement sur sa manière d'appréhender les fosses, et de s'approprier tout ce qu'elle y vivait. Mais, elle établit, de mauvaise foi, que ça n'avait rien à voir. Pour le moment, son intérêt se concentrer sur sujet bien plus en relation avec ce qui les réunissait, au départ.

- Que sais-tu à propos de la Legilimencie ? A quel point un pratiquant suffisamment talentueux peut-il remonter le fil des souvenirs ?
Taylor Malëan
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Taylor Malëan, le  Mer 9 Avr - 14:18

Enfin. Sans même sans rendre compte Harel avait fait le premier pas que le Vagabond attendait. Et pour la première fois depuis qu'ils se côtoyaient, la Miss avait observé elle même ses points faibles, et cherchait enfin à les renforcer.

-Tout. Un Legilimens qui maitrise son art est capable de lire jusqu'au recoin caché de ton âme. Rien ne lui échappe. Toute fois ça ne vaut que si l'esprit à fouiller n'érige aucune barrière dessus. En fait, il est même plus facile pour un légilimen de comprendre son adversaire que de se comprendre soit même. Malheureusement, quand des évenement nous viennes, nous ne faisons jamais assez attention à tout. Et la plus part du temps, des détails important à toute compréhension nous échappe. Le légilimen lui, peut prendre le temps de trouver chaque détail, dans chacun de tes souvenirs.

Oui. C'était là la définition la plus juste des pouvoirs des légilimens. Une empathie évolué, mutant jusqu'à la télépathie. Durant ses toutes premières années à Poudlard il avait dû apprendre à se dresser contre cette forme de magie, ses activités le plongeant en permanence dans l'illégalité. Simplement il avait opté pour quelque barrière magique bien plus puissante, qui l'empêchait lui et son esprit de divulguer quelques renseignement, sous peine de mettre fin à sa vie. Le cas d'Harel ne pourrait en venir à cet extrême là. Il faudrait qu'elle apprenne au moins à protéger ses pensées d'actions.

-Si tu cherches à protéger tes souvenirs, je ne peux pas t'aider, maintenant si tu cherches à protéger tes pensées de tes futurs actions, tu n'as qu'une solution. Et c'est l'instinct.

Il s'arrêta un instant jugeant de la réponse corporelle de son initié.

-Mais peut être n'était-ce pas là le sens de ta question. Alors si par hasard tu voulais retrouver un souvenir que tu as perdu, je te conseillerais de lire le manuel, "arme du pensif, et défense du mental." Il n'est pas fini, mais c'est un bouquin que Light à écrit. Tu trouveras ce dont tu as besoin. Mais prend garde. Les souvenirs ne se masquent jamais pour rien, et le passé appartient au passé.

Il cessa de parler et continua de cicatriser les dernières blessures qu'il n'avait pas refermé plus tôt. Il était bientôt comme neuf, et il pourrait enfin attaquer la réparation de son vieux manteau. Miss Chaitan ne bougeait plus. Probablement perdue au milieu de quelque songes. Ses travaux de l'après midi ne seraient pas de trop, elle avait bien des choses encore auxquelles réfléchir.  

Taylor enleva ses haillons et paru désespéré devant un tel massacre. Il avait reprit son vêtements des centaines de fois à présent, et il se demandait s'il existait encore une partie de cuir, qui n'avait pas était remplacée magiquement. C'était là, tout ce qu'il avait besoin de voir, pour comprendre.

-Harel . prononça-t-il promptement pour la sortir de ses songes. Voilà ce qu'est le Vagabond, ce qu'il y a en moi. Un manteau. A chacun de mes combats ce manteau est ma protection. Souvent il est brûlé, déchiré, taillé, fondu, dissous. Mais chaque fois, après chaque combat,  la magie m'aide à repriser ce veston. Alors toutes les parcelles de ce manteau ont beau ne plus êtres les mêmes, elle forme toujours l'habit du vagabond. Et moi je reste en vie. Il n'y a qu'une seule magie pour l'âme et elle réside dans la foi. Lorsque tu comprendras quel est ton véritable nom, quelle est ta véritable nature, qu'elle habit tu dois revêtir pour y parvenir, je suis certain que tu comprendras.

Il se leva, lançant un regard désespéré au morceau de cuir qui pendait de ses mains.

-Il est temps pour moi d'aller repriser mon âme, pour espérer pouvoir porter à nouveau ce manteau.

Il ne restait que quelques heures avant l'entrainement de l'après midi. Il regagna le dortoir et se mit au travail. Dans la pièce autour de lui, les gens déjeunaient appréhendant déjà les combats du soir. Aussi bête que ça puisse paraitre, les combattants n'aimaient pas les survivants, un jour ils devraient peut être se battre entre eux. Des regards le dévisagé beaucoup, un seul était persistant. il témoigné de la haine et de la douleur. Un homme avec un cercle de sang dans la main se faisait bander la paume.

-Tu n'as que ça à faire que de te mutiler abrutit. Si tu te handicapes avant un combat, je donnes pas chère de ta peau Lodoh.

Le vagabond n'y prit pas garde. Au milieu de ses murs, il était chez lui, comme un prisonnier qui aurait passé cent ans dans la même cellule. Il savait parfaitement ce que trahissait le regard des hommes et celui qui ne quitté jamais le siens réclamé vengeance. Pour ne pas attirer plus l'attention, Taylor quitta le dortoir, après avoir revêtu un manteau à présent comme neuf.

*-Tu serais mort si je ne l'avais pas fait.

-Rien ne t'obliger à entrer dans l'arène.

-Alors Harel aurait découvert mon démon un jour où elle n'aurait pas été protéger par des gardiens et un dôme de verre. Et elle n'aurait peut être pas eu matière à réfléchir sur la valeur qu'elle doit accorder à sa force et sa volonté.

-Tu crois qu'être entré dans l'arène l’amènera à comprendre qu'elle risquera sa vie à chacune de ses respirations pour toujours ? Tu crois qu'elle comprendra qu'il ne serre à rien de douter de ses facultés, lorsque l'on désire obtenir quelque chose ? Tu lui a montré que tu étais prêt à sacrifier des vies, pour démontrer des idées. Tu lui as fait comprendre que pour toi, la mort n'est qu'une statistique.

-Tu te trompes, je suis certain qu'elle comprendra. Si elle veut se lancer à la recherche de sa famille, elle ne doit plus jamais douter. Tu sais ce que nous avons apprit sur les Chaitan, si elle n'en a aucune idée, ça pourrait bouleverser sa vie. Elle doit se connaitre elle même avant de pouvoir rencontrer les autres. Tu ne penses pas ?


Il venait d'atteindre les gradins à la fin de son dialogue avec lui même. Harel avait reprit l'entrainement contre le légilimens. De toute évidence elle avait soigné sa cheville, car elle courrait comme une gazelle pour éviter les attaques de son adversaire. Elle bougeait sur le terrain, et pour Malëan, c'était bon signe. Elle prenait de l'assurance, et ses connaissances grandissaient exponentiellement. pas tout à fait un mois ne s'était écoulé encore, mais les prochaines semaines devraient redoublé d'intensité dans les combats. Lorsqu'elle aurait apprit à agir par instinct, Malëan lui trouverait un adversaire moins intellectuel, mais plus fort et plus rapide.

-S'en est fini des combats pour aujourd'hui Kitsune ! Vient donc, nous allons commencer.

L'initié le rejoint et il lui fut enseigné un posture de méditation des plus basique. L'exercice consisterait simplement à se détendre et à faire le vide dans sa tête. Le noir absolu, l'absence la plus complète de pensés.

-Ceci est un exercice très important, qui te permettra de retrouver ton calme dans n'importe quelle situation, et crois moi, ce n'est pas toujours aisé. Avant de pouvoir vider entièrement ton esprit tu devras supprimé chacun des sons qui t'entoure, puis chacune de tes pensées une à une. Ne plus te focaliser que sur le néant qui maintient se monde en cohésion. Plus tard, ça te servira peut être à converser avec toi même, ou encore à découvrir l'animal qui sommeil en toi. Comme la salamandre qui habite en mon corps. Je t'invite à pratiquer cet exercice aussi souvent que tu le souhaiteras, il ne pourra que te reposer et te faire du bien.

Et ainsi pendant les quatre heures suivantes Malëan ne rouvrit pas un œil après ses dernières paroles. Il en profitait pour se ressourcer. Son âme avait mal des actes affreux qu'il avait commit la veille. Il devait lui aussi se reposer.


-----------------------------

Le jour avait pointait, et pourtant il ne subsistait à travers ses murs aucun rayons de soleil. Depuis sept jour le Vagabond n'avait plus quitter l'arène. Il passait son temps à libre à méditer et longer les murs de l'arène. Parfois il s'arrêtait et tracé avec sa baguette quelques symboles invisible sur les pans après s'être assuré que personnes ne le voit. Un jour il resta un jour presque entier, à tendre l'oreille au sol, comme s'il recherchait, quelques bruits étranges. Simplement dans le silence.Il voyageait à travers les murs, grâce à son ouïe, à la recherche de discussion intéressante, mais la plus part du temps, il se contentait de s'écouter respirer, pour se savoir en vie. Le soir il noter dans son cahier le résultats de toutes ses recherches et vagabondage, préparant déjà son prochain mouvement. Il traçait des plans, faisait des dessins, et s'assurer toujours, pour ne jamais être vu.

L'entrainement d'Harel portait ses fruits, et elle grandissait un peu plus chaque jour. Elle était parvenue à faire le néant dans sa tête, et avait commencé à voir se dessiner des reliefs, qui disparurent aussitôt qu'elle commença à essayer de les analyser.
Le légilimens devait lutter de plus en plus, pour retourner chaque jour dans l'arène, et Malëan savait que bientôt il faudrait le remplacer.

Taylor sortit de son lit. Il vivait depuis peu dans le premier dortoir, et Harel avait été transférée au dortoir deux, pour la forcer à rester vigilante en permanence. Le niveau de sécurité à obtenir en été tout autre, même si il y avait que très peu de chance, pour que quelqu'un ose attaqué une protégé du "Présentateur". Dans ce local, il avait immédiatement prit possession d'un lieu qui lui avait toujours appartenu. Son recoin de mur. (Il pouvait encore lire gravé, les petits bâtonnets qui avait tenue le compte de ses jours passés ici. toute fois, l'endroit possédé désormais un lit. Le propriétaire avait tenté de le réclamer, mais un regard avait suffit à l'arrêter. De toute façon, Malëan n'aurait pu lui rendre, même s'il l'avait voulu. C'était là les lois des fosses qui ne permettent pas aux autres d'être faible.) Il traça de la pointe de sa baguette une nouvelle entaille dans le mur, comme un rituel qu'il eut accompli mainte fois dans sa vie, et s'en fut. Harel attendait probablement déjà pour lui montrer les bienfaits de son entrainement de la veille. Sa capacité d'apprentissage était subjuguante.


Dernière édition par Taylor Malëan le Jeu 24 Juil - 19:20, édité 1 fois
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Harel Chaitan, le  Ven 11 Avr - 1:43

Lors de leur mise en place, l'adolescente craignait les leçons de méditation tout d'abord parce que vider son esprit était un exercice relativement compliqué, mais aussi parce que ça dégageait du temps supplémentaire à la réflexion. Chose qu'elle avait déjà l'impression de faire en permanence, sauf pendant un combat. Pour commencer, si les bruits avaient été facilement évincés de l'espace psychique qu'elle tentait bon gré mal gré de maintenir vide, s'exonérer de pensées parasites avaient pris plus de temps. Finalement, la méditation permettait de se laver l'esprit pour qu'il reste clair, et ne se noie pas sans arrêt dans une mer d'informations inutiles, afin de ne garder que l'essentiel. C'était par ce biais qu'elle avait finit par s'admettre que si Malëan n'était pas retourner dans l'arène pour se battre, alors elle n'aurait jamais prit conscience de la nécessité de faire appel à cette part d'ombre enfouit en chacun, capable de commettre le meilleur, repousser le danger, et le pire, l'éliminer au besoin. L'avantage dans les fosses était que les combattants n'avaient pas besoin de se tracasser à propos de l'issus des affrontements : l'un conservait sa vie au dépend de l'autre. Le Vagabond avait fait ce qu'il avait à faire pour ne pas expirer son dernier souffle. Ainsi expliqué ça semblait assez enfantin : vivre ou mourir. Pourquoi lui reprocher d'avoir voulu vivre ? Et par la même lui prouver quelque chose. Ce fut son transfert du dortoir 3 au 2 qui l'éclaira.

Malgré les relations très particulières entretenues entre les souterrains irlandais, les autres combattants représentaient son paysage quotidien, faisant office de repères au même titre que le matelas miteux qui faisait fonction de lieu de vie. Si lorsqu'elle avait atterri ici pour la première fois, on lui avait dit qu'elle ressentirait un tel sentiment en quittant ce dortoir pour un autre, elle ne l'aurait pas cru. Quand le gardien du numéro 2, qui n'était pas le même que le 3, l'avait bousculé dans l'endroit, une sensation de vide mêlée de doute l'avait envahit. La forme était la même, ce qui n'était pas le cas du fond : illustré par l'agencement des lieux de vies, les caractéristiques de ceux-ci, et les personnes présentes qui la dévisagèrent méchamment. Au cours de cette première nuit, elle n'avait pas dormi ne connaissant pas les règles établit ici, la jeune femme s'était, par conséquent, installée contre un mur prés de la porte. Tout au long de la nuit, elle avait réfléchit à ce qui faisait réellement la différence entre les deux dortoirs pourtant fort similaire. De pensées, en pensée, elle avait finit par faire le parallèle avec le combat auquel elle avait assisté sous sa demande. Pour quelle raison la présence de Taylor l'avait tant gêné ? En quoi cela aurait-été différent si Tohun avait affronté un autre combattant ? Sa conclusion tenait en un mot, et l'avait laissé quelque peu perplexe : l'attachement. Pourtant que l'orpheline le veuille ou non, il s'agissait bien de cela. Bien qu'elle accordait à toute vie une valeur, celle d'un Vagabond qui lui était proche, pour des raisons variées, en avait encore plus. Et ce fut ainsi qu'elle avait pu ressentir l'urgence de la situation, ce qui ne serait certainement pas arrivé face à deux étrangers. L'expérience aurait raisonné différemment.

Les mots ayants démêlées les maux, cette inconnue la gênait comme une épine dans le pied depuis plusieurs jours, maintenant qu'elle récupérait le contrôle, ses muscles se relâchèrent. Sa tête renversée contre le mur froid, la fatigue la rattrapa, puis l'emporta sans mal. Le lendemain matin, la pièce bourdonner de vie. Le numéro 3 qui accueillait, principalement les blessés ne se caractérisait pas par son agitation, d'autant plus que les plus robustes contraignaient les autres à ne pas bouger de leur place. Cette règle ne semblait pas avoir cours au sein du numéro 2, chacun évoluait à sa guise entre les allées formés, par contre ici aussi, par les espaces personnels. Il existait, donc des constantes ...

Affronter le Legelimens étaient de plus en plus simple, parce qu'elle avait trouvé un moyen de le contrer. Mais, quelque chose la retenait encore de mettre définitivement fin à leur rencontre quotidienne. Peut-être, l'espoir un peu malsain qu'il atteignit le souvenir de cette femme asiatique. Qu'importe que le passé appartienne au passé, qui avait-il de mal à vouloir mettre un visage à ses parents ? Fondamentalement ça ne changerait rien, puisqu'ils étaient certainement décédés, sauf de savoir à quoi ils ressemblaient, cela lui donnerait l'impression de leur être un peu plus proche. Mais, une fois encore ça l'empêchait d'atteindre son but. Son passé était bien trop présent.

Interminable recommencement. En retournant au dortoir, l'adolescente s'était assise prés de la porte. Un homme au regard aussi sombre que le sien lui écrasa le pied par mégarde, lui tirant un grognement mécontent. Elle ne soustrayait pas à ses yeux aiguisés et menaçants, allant jusqu'à le pointer de sa baguette. L'échange silencieux dura, chacun tentant de soumettre l'autre, mais aucun ne semblait prêt à baisser les yeux. Ce fut, finalement l'homme qui se détourna sèchement. Plusieurs personnes la dévisageaient, mais elle préféra les ignorer. Faire preuve de condescendance lui attirerait des problèmes tout comme la modestie. De plus, la tension était palpable, d'ici peu les matchs de la soirée commenceraient. Pour tuer le temps, et se protéger contre cette ambiance suffocante, ses doigts aux ongles terreux et abîmés, ouvrirent le livre dans lequel, elle consignait ses pensées, puis s'y plongea relisant toutes les pages depuis la première.

La matin suivant, elle n'attendit pas de voir Malëan pour débuter son entraînement. Aussitôt, elle entra dans l'arène ne tentant pas d'éviter l'intrusion mentale. C'était devenu une habitude pour le sorcier qui devait ainsi commencer par lui ponctionner de l'énergie en l'obligeant à se mobiliser mentalement pour repousser cette présence extérieure, et détourner son attention de l'objectif premier : l'attaquer. L'habitude, c'était aussi cette raison qui l'avait empêcher d'aller plus en avant dans cet entraînement. Les habitudes avaient quelque chose de rassurantes puisqu'elles étaient source de peu de variations, ce qui entretenait son sentiment de contrôle, surtout dans cet endroit où rien ne s'enracinait, tout était si éphémère. Aussi, affronter quelqu'un d'autre risquait de remettre en cause ses capacités aux combats. Le doute. Prendre des risques faisaient partie de tous les apprentissages. Et de cet apprentissage, elle en avait besoin pour retrouver sa famille. Sa présence ici n'était pas un hasard, on lui faisait confiance, alors à quoi bon douter. De plus, elle se répéta que plus rapidement elle progresserait plus vite, elle reconquerrait sa liberté, avalerai un bol d'air frais, reprendrai ses études, et tout ce qui s'y associait.

Son visage résolu, et ses épaules redressées déstabilisèrent son adversaire pendant deux secondes qui lui servirent à entamer les réjouissances. Le terrain se transforma en une prairie recouverte d'une herbe abondante et verdoyante. L'espace dégagé ne disposait d'aucune difficulté particulière, si ce n'était celle de ne proposait aucun relief pour s'abriter. Son sort entailla profondément le pied botté, celui qui servait d'appui à son adversaire. Sa satisfaction fut de courte durée lorsque les siens butèrent contre une pierre, et que son corps s'affala, bêtement, sur le sol moelleux qui amorti sa chute. Entre temps, le sorcier reprit contenance, et en profita pour la viser d'un traits de magie qui la percuta, sans qu'elle ne réussisse à s'en protéger. Aucune douleur ne s'en suivit, cependant lorsqu'elle esquiva une second sort qui brûla l'herbe sur laquelle elle se trouvait une seconde plutôt, et puis initia une réplique sa bouche ne produisit plus aucun son. Le legilimens profita de sa surprise pour l'envoyer valser un peu plus loin. Elle ne se souvenait pas du contre-sort qui aurait mit fin au bloc-langue. Le souffle coupé par l'atterrissage, une quinte de toux la secoua, mais sans perdre de temps elle bondit sur ses pieds. Son adversaire se déplaçait encore moins qu'à la normale, la blessure qu'elle lui avait infligeait fonctionnait donc. Au pas de course, la silhouette frêle se rapprocha de la seconde immobile qu'elle visa d'un Expelliarmus informulé qui s'abatis contre une barrière protectrice. Plutôt que d'annuler son attaque, celle-ci ricocha contre le bouclier, et la désarma. Sa baguette vola plusieurs mettre plus loin avant de se perdre dans la végétation. Ces yeux s'écarquillèrent. Sans voix et sans baguette, le niveau de difficultés augmentaient drastiquement. Sans le contact rassurant du bois contre sa paume, des sueurs froids parcoururent son corps. Plus, elle cherchait une solution plus ses pensées saturées. Le legilimens y étaient tapis dans un recoin, percevant sans mal son trouble. Un mouvement lui fit tourner la tête, ses mèches collaient à son visage par la sueur. Il boitait dans sa direction, sa baguette imprimant des mouvements précis. Une explosion retenti à un mettre d'elle, le souffle la projeta, et des gerbes de terre l'éclaboussèrent. Elle tenta d'appeler sa baguette d'un accio, mais échoua à deux reprises. Refusant l'échec, ses yeux remarquèrent des cailloux sur le gazon sûrement suite à l'attaque précédente, mal ajustée. Ses mains en ramassèrent plusieurs avant de se sentir soulever par un pied et maintenu la tête en bas. Une pression entre ses tempes lui arracha une plainte, avant que, par automatisme comme une mécanique bien huilée, elle ne déversa un flot d'images, et se sensations incohérentes, la douleur redoubla. Cette fois-là plutôt que de la combattre, elle s'y livra la laissant envahirent ses pensées. Retour à l'envoyeur. Tête, la première elle tomba lourdement sur le sol. Par chance, il lui avait facilité la tâche en la rapprochant de lui, plusieurs des pierres prisonnières de sa main s'abattirent sur le visage du sorcier, dont l'une s'enfonça dans son œil. Plus l'homme était en difficulté, plus la jeune femme se sentait forte. Les combats sans baguette ou plus précisément sans magie était le point faible de beaucoup de sorciers. Aussi, ne perdit-elle pas de temps, et sauta sur la silhouette masculine qui tomba, puis écrasa méchamment la main qui tenait l'arme. Le bruit sordide d'un os qui craque, et le hurlement de douleur qui s'en suivit raisonnèrent étrangement à ses oreilles. Harel ramassa la baguette de l'homme. L'arène retrouva son aspect initial indiquant la fin de l'affrontement. Pour autant, tout en allant récupérer sa baguette, elle ne lâcha pas celle qui ne lui appartenait pas.

Il ne fallait pas tout mélanger. D'ailleurs, si on proposer au legilimens un traitement faveur, s'il réussissait à la mettre hors d'état de nuire, celui-ci n'hésiterait pas une seconde. Il se montrait conciliant parce que ces entraînements lui permettaient de sortir de sa cage sans que sa vie ne fut menacée. Les habitudes endormaient la combativité et la méfiance, elle ne l'oublierai plus.

Le souffle court, Harel remarqua la présence de Taylor que ses sens n'avaient, cette fois-ci pas repérer. Arrivée à sa haute, la jeune femme le gratifia d'un mouvement de tête, puis s'assit en tailleur à côté de lui, déposant l'autre baguette prés d'elle. Séparée de son support magique, l'homme n'était plus rien qu'un simple moldu. Etre sorcier se résumait à bien peu de choses. Avoir ou ne pas avoir. Ses yeux, moins troublaient que ces dernières semaines, se reportèrent sur son voisin silencieux. Ils détaillèrent son fidèle manteau qui ne le quittait jamais. A se demander comment il survivait à tout ce qu'il avait subit. A certains endroits, on pouvait remarquer un raccommodage quelque peu laborieux, sans doute son propriétaire avait dû redouter de pas pouvoir le réparer. Mais, la magie avait fait son œuvre. Dans ce cas, réduire la magie à la seule possession d'une baguette s'avérait réducteur, peu respectueux d'une entité mal connue.

- Qui t'a offert ce manteau ? demanda la jeune Chaitan, curieuse.

Un peu plus bas, le legilimens sortait du dôme, et entamait l'ascension des gradins, son poignet blessé contre son torse habillé du chemise imbibé de sueur et de poussières.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Taylor Malëan, le  Sam 19 Avr - 11:52

Malëan prenait part à un spectacle intriguant. Harel était désarmé, et avait peu de chance de s'en sortir indemne. Malgré les recommandation du présentateur, la Miss mettait courageusement son ennemi à l'épreuve. Il se devait de répondre correctement, et ne pas se montrer faible. La fureur des deux ennemis montait, et pour la première fois malëan put observer une lueur de combattante briller dans les yeux de son initié. A cet instant précisément, il sut qu'il n'avait fait aucune erreur en l'emmenant dans les fosses. Se confronter permet de s'endurcir mieux qu'en s'entrainant parfois.  La Miss dut sentir que le danger était plus grand que d'habitude. Ses yeux ne se fermaient presque plus. Elle avait même renoncer à se saisir de sa baguette.

Elle courrait de toute sa célérité, une main presque à terre pour assurer son équilibre. Mais rien ne fit. Son manque de robustesse faisait parti de ses faiblesses. Malgré tout elle s'accrocher. A chaque instant elle préparait un plan de secours et Taylor voyait ses poings se seraient contre les morceaux de pierres qu'elle avait recueillie.
A la merci de son adversaire, elle usa de ses dernières force et agit avec l'arme la plus forte de l'homme. Parce qu'avant tout, elle devait comprendre ça. Bien au delà d'être une sorcière elle était une femme.

Quand elle désarma son adversaire, elle venait de prouver l'avancée de son état. Si ce n'était déjà fait elle ne tarderait pas à comprendre chacun des mots que le vagabond lui avait confié une semaine à peine.
Il vit Kitsune remonter jusqu'à lui. Et il la voyait sourire d'une certaine façon, bien que ses lèvres ne le montraient pas.  Elle devait s'être vu progresser elle aussi. Elle devait être fière d'elle du moins il fallait l'espérer. De toute façon elle n'avait encore rien fait qu'elle puisse regretter. Il lui sembla que ses lèvres tremblèrent, puis il fini par reprendre ses esprits, lorsque le légilimens quitta l'arène.

-Qui t'as offert ce manteau ?
- Tu ne veux pas me répondre ? C'est juste par curiosité...

Son manteau... Unique souvenir de ce qu'il fut en tout premier. Un homme. C'était intéressant quelle pose cette question, mais il y avait des choses digne de plus d’intérêt. Et aujourd'hui le Vagabond ne voulait pas parler de lui, et encore moins de ses parents Moldu. Il restait les yeux rivé sur le légilimens qui se tenait à présent qu'à quelques pas.

-Kitsune rend lui sa baguette. Elle est l'ancre qui le rattache à ce monde ici. Harel s’exécuta sans mot dire, mais à son expression on aurait pu penser qu'elle aurait bien aimer la garder encore un peu pour fêter sa victoire.
-Tu as fortement contribué à rendre mon amie plus fort, mais désormais tu ne seras plus d'aucune utilité. Tu ne seras plus tenu de te présenter dans l'arène et un autre prendra ta place.
Le garçon rangea sa baguette, cracha au pied du vagabond et commença à parler dans une langue que lui seul comprenait. Puis il redescendit jusqu'à disparaitre dans les couloirs qui menaient aux dortoirs, pour être enfermer à nouveau.

-Je suis fier de tes exploits. Lorsque tu te battais tout à l'heure, tu as fini par comprendre que seul le résultat incombé. N'oublie jamais cela. Demain je te trouverais un ou une autre adversaire, pour travailler ta célérité, et tes réflexes. Ton nouvel adversaire sera probablement bien moins gentil que le légilimens, car je choisirais probablement un adulte. Pour t'enseigner le combat sous l'inégalité de force.

Inégalité de force ? N'en avait-il pas toujours été ainsi ? Elle avait passé son temps à lutter contre des gens mieux entrainé, plus fluide dans leurs mouvements, plus rapide dans l’incantation de leurs sorts.

- Et pour te préparer à eux, je vais t'enseigner l'art de l'informulé. Il est temps que tu apprennes à cacher tes intention et tes pièges. Et c''est ce que nous ferrons cet après midi, au lieu de méditer encore. Tu penseras ce soir, avant de dormir si tu en as besoin, ou si tu en es capable.

---------------------

Il prirent ensemble dans la grande salle de l'arène un petit repas que Malëan avait gardé de la veille. Incapable de mangé tiraillé par les milliers de question qui troublées sont sommeil. La pièce immense était totalement éclairé et sur les murs trônaient encore les noms des gagnant gravé dans de magnifiques lettres. Aucun mot n'avait plus besoin d'être prononcé, parce que rester tout deux au repos était à peu prêt le seul plaisir que les fosses pouvaient offrir.

-Ce manteau, est tout ce qui reste de l'enfant privé de magie, que j'ai était pendant les onze premières années de ma vie. Il appartenait à mon père autre fois et je n'avais jamais le droit de le porter, parce que c'était un manteau de haute couture qui coutait extrêmement chère. Quand je me suis mit à travailler pour mon compte, j'ai voler ce veston à mon père pour paraitre à la fois plus vieux, et mieux placé dans la société. Aujourd'hui il me rappelle simplement que j'ai été autre fois un homme. Que j'ai eu une famille. Avec le temps cet habits à prit de l'importance. Quand je suis arrivé dans les fosses, il était quasiment mon seul vêtement. Simplement parce que dans toutes mes connaissances, je ne connaissais le sortilèges que pour reformer et coudre du cuir, et aucun autre tissu. Il fut la seule chose qui demeura durant mon enfer à l'arène. C'est en ces lieux pour la première fois que je l'ai enchanté contre la pluie, et fait en sorte qu'il mène le corps à une parfaite température quelque soit les circonstance climatique. Puis un jour on m'a donné le nom de vagabond et on m'a dit que cette vieille relique refléterait parfaitement mon appellation.
C'est un peu comme les ceintures des chasseurs de tête Nordique, qu'ils entaillé chaque fois qu'il faisait un mort. Ainsi, une simple bande de cuir pouvait retracer l'histoire de chacun. Un peu comme un livre personnel que seul son porteur pourrait comprendre, et se souvenir de chaque signification, de chaque trait marqué.


Harel ne répondait pas. Elle se contentait de manger paisiblement pensant probablement à tous ce qui venait de lui être dit. Réfléchissant sur la nécessité ou non, et surtout sur l'utilité d'un tel objet.

-Finit ton repas, je vais essayer de te trouver un prochain adversaire. Dans la malle, tu trouveras un bouquin intitulé, Sortilèges informulé. Lit le début, et fait les premiers exercices pratiques. Si quelques chose ne va pas, nous le verrons ensemble quand je reviendrais.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Harel Chaitan, le  Lun 28 Avr - 0:25

L'ambiance générale des lieux déteignait de plus en plus sur la jeune femme de bonne famille. Elle regrettait que Taylor l'eût prié de rendre sa baguette à son propriétaire. L'acte était vicieux, car elle avait pleinement conscience que sans, l'homme ne survivrait pas longtemps. Or, de cette conclusion, elle en tirait une certaine satisfaction, et son sentiment de puissance et d'assurance s'accroissait. Un peu après, à l'heure du déjeuné, le dégoût d'avoir pu nourrir de telles pensées lui laissa un goût amer après chaque bouché. Depuis plusieurs années, Harel mettait beaucoup d'ardeur à enfouir ses sentiments de sorte à ne plus rien ressentir. Cela lui éviter d'éprouver ses émotions et d'avoir à les gérer. Contrôler la haine lui semblait aussi douloureux que de digérer une déceptions ou que de faire face à la tristesse. Le plus simple moyen de se préserver de toutes ses sensations étaient encore de devenir insensible à ce qui l'entourait. Ici, se murer derrière l'indifférence ou même le dédain relevé d'un exercice difficile, voire périlleux dans le second cas. Les fosses détruisaient tous ce qu'une éducation que l'on qualifierait de normal enseignait à un enfant. Lorsqu'il était question de combat à mort, on ne pouvait pas s'encombrer de la moral transmise par le savoir vivre si cher à nombre de foyers. Si bien qu'en vivant dans les dortoirs fosséens, ses émotions n'étaient plus assimilées à de la faiblesse, mais comme un moyen de se sentir vivante, et un indicateur d'un état psychique en bonne santé.

Attentivement, l'initié écouta le récit de l'ancien combattant. Il y racontait deux choses : tout d'abord son enfance et l'utilité de ce vieux manteau. La première partie la laissa songeuse, le nez dans son assiette. Naïvement, son imagination entretenait une image idéalisée de la famille associée à des rires, à de la chaleur, à la présence. Mais, ce n'était pas du tout ce qu'il lui dépeignait de ses années vécues chez ses parents. Plutôt que de s'enfoncer plus loin sur ce sujet qui ne ferait qu'instaurer plus de doute, son regard se reporta sur le mur sur lequel s'inscrivait les fameuses signatures des Survivants. A quel prix ... le manteau, source de ses réflexions, en était justement le témoin, un moyen de ne pas oublier. Pourtant, Malëan lui avait confié tenir un journal, donc quel intérêt de conserver ce bout de cuir puisque sa mémoire était consignée par écrit ? L'écriture servait surtout à témoigner, alors que ce vêtement était un déguisement. Celui que l'on endosse pour entrer dans son rôle. Une carapace, un bouclier contre la folie quand des obligations nous contraignent à nous trahir ou à devenir momentanément un étranger.

Une manière de matérialiser l'âme afin de pouvoir la soigner, sinon comment faire autrement ? Une âme qui avait besoin de ne pas s'égarer dans les méandres de la violence quotidienne à une certaine époque. A présent, le vêtement n'en était plus seulement un, c'était aussi une partie de lui, au même titre que ses membres. A force de réfléchir à la signification d'un tel symbole, Chaitan réalisa qu'elle savait bien peu de chose à propos de cet homme, en tout cas bien moins que lui d'elle. Par ailleurs, il détenait des informations susceptibles de l'intéresser. Entre la proposition de Malëan de suivre un entraînement au sein des fosses, sa réponse, et ce jour, tout s'était bousculée. Par conséquent, elle avait occulté le détail. D'après ses souvenirs, l'invitation à descendre dans les fosses avait fait suite à une rencontre quelque peu musclé avec des personnes susceptibles de détenir des informations au sujet des Chaitan. Qui étaient-ils ? Que savaient-ils ?

- Finit ton repas, je vais essayer de te trouver un prochain adversaire. Dans la malle, tu trouveras un bouquin intitulé, Sortilèges informulé. Lit le début, et fait les premiers exercices pratiques. Si quelques chose ne va pas, nous le verrons ensemble quand je reviendrais

En attendant que Taylor réapparaisse, Harel retourna à l'arène consulter l'ouvrage qui traitait des informulés. Cette pratique n'était pas à la portée de tout le monde, et nécessitait concentration et discipline. Il ne s'agissait plus d'employer verbalement les incantations, mais d'y mettre suffisamment de volonté pour que l'intention se matérialise. Les réussites des premiers exercices rendirent insupportable les échecs des suivants. Ce ne l'étonnait pas outre mesure, ça lui demanderait de l'entraînement avant d'en rajouter à son répertoire. En outre, son corps devenait le véritable problème de l'équation. Cette enveloppe physique frêle et amaigris s'épuisait rapidement à force de faire usage de la magie chaque jour et pendant plusieurs heures. A Pourdlard cela posait pas de problème, la qualité de vie était sans commune mesure, de plus la nourriture abondait. Dans les fosses, les repas ne permettaient pas aux combattant de se remplumer, ils suffisaient tout juste à les rassasier. Etonnamment, on ne déplorait aucun incident de cannibalisme, tout du moins pas à sa connaissance.

Epuisée par l'affrontement du matin, et les essais infructueux, l'adolescente somnolait assise sur les gradins, le livre ouvert sur ses jambes croisées. La chaleur d'Azael, les hauteurs de la tour d'Astronomie, le chocolat chaud, les entraînements de Quidditchs auxquels elle ne participait pas, mais auxquels elle aimait assister installée sur les gradins en proie aux caprices du vent, la lumière tamisé de la salle commune des Serpentards, et l'enthousiasme, et les fantaisies d'Haplo. Toutes ces petites choses de son quotidien d'étudiante lui manquait. Désormais, son imagination devenait la seule fenêtre sur l'extérieur, le seul moyen de s'évader de ce trou.

Bercée par cet état comateux, l'étudiante en sixième année espérait que son compagnon à quatre pattes se portait bien. Depuis qu'il partageait sa vie, la sorcière et son félin n'avait jamais été séparés sur une période aussi longue. Aussi espérait-elle qu'il ne lui en tiendrait pas rancune. Attentive à son bien être, sa garde avait été confiée au jeune botaniste aussi proche de la flore que de la faune. Les deux orphelins entretenaient une confiance réciproque, malgré des personnalités antagonistes, s'entraidant dans leurs recherches respectives, et partageant un lien d'amitié ce qui ne cessait de la surprendre.

Le bruit caractéristique des chaussures foulant un sol terreux, l'arracha à sa rêverie. Frottant ses mains sur son visage, elle referma ensuite le l'ouvrage d'un mouvement. Les choses sérieuses reprenaient. Son corps se redressa rapidement, trop. Une sensation de vacillement la désorienta et des points lumineux mouchetèrent son champ de vision.

- Revigor, susura-t-elle en se détournant.

Ce traitre ! Maudite enveloppe constituée de chair et de sang. Cette réalité la mettait hors d'elle. Son organisme n'aurait pas le dessus ! Il suivrait le rythme qu'importe ses carences. Son orgueil tonnait : ce que la tête voulait, le corps faisait sans rechigner, sans faiblir.
L'adversaire recrutée pour l'exercice était une femme d'âge mur, dont les yeux brillaient d'une suffisance qui l'excéda. Evidemment, la sorcière rodée au combat devait se friser les moustaches à l'idée de se mesurer à une simple gamine. Sûrement, une parenthèse plaisante par rapport à ce qui s'organisait le soir venu. Lorsque le duel débuta, l'étudiante investi son rôle de débutant, dans l'objectif de tromper son adversaire quant à ses capacités jusqu'à ce qu'elle baissa sa garde. La stratégie fonctionna correctement durant les premières minutes, rapidement l'assurance anesthésia la vigilance de la trentenaire qui finit par lui tourner le dos deux secondes de trop. Machinalement, Harel informula un Expelliarmus qui toucha sa cible. S'immobilisant pour gagner en précision, elle s'apprêtait à formuler une série de sorts censés, mais fut interrompue par une seconde baguette. Piégée, Ses jambes réagirent aussitôt à son commandement. Son énergie s'écoulait par les nombreuses coupures infligées par une incantation qu'elle n'avait pas reconnu. Ignorant la douleur, tout ce qui lui importait était de se protéger en attendant de récupérer un peu de force. Le terrain plat se composait de trou qui menaient à des tunnels communiquant, sauf quelques-uns qui aboutissaient à des culs de sac. Néanmoins, il ne représentait pas des cachettes idéal, car les sons se répercutaient contre les parois. Malheureusement pour la plus jeune, son aîné parvenait à la localiser dés qu'elle produisait un bruit. En plus de cela, elle ne disposait pas d'une mais de deux armes. Terrée au creux d'un tunnel, la jeune Chaitan délassa ses chaussure, puis enleva ses chaussettes, ainsi ses pas ne produiraient plus de sons qui trahiraient son approche. Repérant sa cible qui se déplaçait sur le terrain à découvert, ses muscles s'immobilisèrent. D'un mouvement du poignet, ses chaussures furent projeter un peu plus loin en prenant soin de les faire atterrir non loin d'un cercle de lumière, par lequel ne manquerait pas de descendre la sorcière. Au dernier moment, Harel pensa à piéger cette zone, or le moindre bruit anéantirait ses plans. La plus expérimentée s'en chargea. Une douleur aigue lui fendit le crâne que ses mains agrippèrent pour tenter d'endiguer la douleur. Par réflexe, ses dents mordirent l'intérieur de sa bouche afin de d'étouffer ses plaintes. Invisible au regard de la plus jeune, son adversaire se tenait accroupie au-bord de l'ouverture menant sous terre. Elle venait d'utiliser un sort complexe qui n'était pas à la portée de l'étudiante : Sortilège des Ondes Ultra-sons. En proie à des ondes inaudibles, la gosse ressentirait un mal de tête lancinant avant de s'évanouir, non sans avoir vider le contenu de son estomac à cause du mal, désarmée et à sa merci.

Tout à coup, le décors se dissipa annonçant la fin des sévices. Effectivement, la douleur reflua si vite que l'initié cru pendant l'espace d'une instant qu'il ne s'agissait que d'une illusion. Le sourire narquois de la combattante lui indiqua le contraire. Non sans difficulté, la cadette déroula son corps prostré, de la sueur recouvrant sa peau, ramassant sa baguette au passage. Rien n'importait plus que le résultat. Tandis que la femme prenait la direction de l'homme qui avait demandé un volontaire, un trait de lumière la frappa entre les omoplates.



Taylor Malëan
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Taylor Malëan, le  Jeu 8 Mai - 22:44

Non ! voulu réagir Taylor. Mais alors que qu'il vit le sortilège venir, il était déjà trop tard. La trentenaire fut propulsé contre le sol alors qu'elle rangeait ses baguettes à sa ceinture. L'une d'elle fut brisée dans sa chute, et voulant protéger ses armes, son visage s'étala sur le sol caillouteux laissant de micro trainées de sang.
Harel se tenait quelques mètres plus loin le regard noir. Pour la première fois, Malëan vit apparaître le monstre qui se logeait au plus profond de la petite fille. Il était gouverné par la haine, et enorgueilli par la douleur. Une micro seconde passa, le vagabond se devait de réagir. Encore sous le choc de sa propre action Miss Chaitan vit sa baguette volait de ses mains, et son "enseignant" la propulser d'un mouvement du poignet. Sa tête devint extrêmement lourde alors qu'elle s'élevait dans les airs, et avant d'atterrir, elle avait perdu connaissance.

Le vagabond s'approcha de la sorcière qu'il avait choisit pour l'entrainement et l'aida à se relever. Il s'excusa pour son initié, faisant preuve de faiblesse, puis prit le temps de soigner les entailles superficielles qui ruisselait sur le visage de la femme.
-Retournes au dortoir et ne garde pas rancœur de ce coup. Tu n'auras jamais la chance de te venger.
La sorcière s’exécuta. Jetant un rapide coup d’œil à la jeune fille qui ne s'était toujours pas relevé, elle quitta les lieux par le couloir qui mène au dortoir.

le vagabond appela la baguette d'Harel, puis à l'aide de la magie rapatria sont corps jusque sur les gradins. Un puissant sortilège de sommeil faisait office d’anesthésiant. Il observait le visage de la miss, les traits fins, les yeux fatigués. Ses derniers jours, ces dernières semaines, elle avait dû vivre une horreur qu'elle n'avait peut être jamais imaginé.
Aujourd'hui elle avait fait la connaissance, de l'être de colère et de haine, qu'elle avait créé durant des années de refoulement. Il lui faudrait du repos pour expier ses fautes, et en ressortir plus forte.

-Tu as eu tort ! disait-il à un corps inanimé. Ce que tu as fais n'est autre que de la violence gratuite, un acte de destruction et de déshonneur envers celle qui était là pour t'enseigner. Mais je suis certain qu'au fond de toi tu le sais.

Il faisait des allées et venues en longea la gamine des pieds à la tête.

-J'avais l'espoir de te voir évoluer sans faute. Mais je t'en demande beaucoup trop. Je m'en rend compte. Nous aurions dû être plus vigilent. J'aurais dû être plus vigilent. Tu dois comprendre, que chaque coup que l'on te porte ici en entrainement, et une bénédiction. Une situation qui t'es inconnue de moins pour tes futurs combats.

Un énorme sentiment de peine tiraillait le vagabond. Il se sentait fautif et responsable. Son coeur lui criait de retirer immédiatement Harel des fausses, et sa raison le poussait à la punir de ses actes et de la pousser à fréquenter des forces ténébreuses prêtes à faire d'elle un assassin.

-Je ne peux pas choisir pour toi. Et je sais quelles sont tes ambitions. Je sais pas quoi tu es passé, ce que tu vis actuellement. Et pourtant, je n'ai aucune idée de vraiment comment t'aider. Tout ce que je peux t'offrir c'est ce que mon expérience m'a donnée, du sang, de l'horreur, et des blessures toujours trop profonde. Si tu veux arriver jusqu'à ton objectif. Alors il va te falloir apprendre à user de toutes les forces de ton corps et de ton esprit, parfaitement.

Le corps de la gamine ne bougeait toujours pas d'un pouce. Elle était allongée sur l'un des banc des gradins, les bras en croix sur sa poitrine. Taylor avait rengeait sa baguette à sa ceinture, et déposé le bouquin concernant les sortilèges informulés au dessous de son crâne, pour soutenir sa nuque fragile. Derrière son oreille il aperçut la première marque qu'il avait imposé sur elle.

Trop présent...


---------------

La porte du dortoir vola en éclat. Le présentateur apparu dans le cadrant, sa baguette à la main, et tous les regard se tournèrent vers lui. Derrière sont épaule était la trentenaire.

-Malëan ! Je croyais que tu ne devais pas abimer mes participants !

Le vagabond se leva, marqua de sa baguette le mur une fois de plus, et se retourna vers son interrogateur.

-Elle n'a subit aucun dégât physique important comme je te l'ai promis, alors je ne vois pas où est le problème.

Des gardes apparurent derrière la porte, poussant à moitié pour voir se qui se passé dans le dortoir. La trentenaire essayait de se faire toute petite. Et l'homme qui la devançait, se voulait le plus menaçant possible, bien qu'aucun fosséens ne le craignait vraiment en tant que sorcier.

-Tu as brisé l'une de ses armes, et par conséquent, réduit sa valeur et sa puissance. Tu sais ce que ça va te coûter de lui en retrouver une ? Parce que bien sûre tu vas lui en trouver une nouvelle.

Il n'était pas bien venu de se le mettre à dos. Seulement la moitié du temps prévu pour l'entrainement d'Harel avait passé, et déjà le premier problème paraissait.

-Ne t'inquiète pas, je paierais les dédomagement.

-Oh j'y comptes bien ! dit-il en esquissant un large sourire.
J'attends de toi que tu me la payes comme tu le fais le mieux. Par le sang...

Toujours plus meurtrier. Toujours plus envieux de voir des combats sanguinaire. Toujours à chercher la moindre excuse pour ramener d'anciens combattant dans l'arène. Le présentateur était l'un de ses hommes qui pense posséder le droit de vie ou de mort sur tout. Et voir Malëan survivre toutes ses années était l'une des plus grosse offense qu'on puisse lui faire. C'était dans cette optique qu'il acceptait toujours les contrats du vagabond, du moment qu'il remettait un pas sous le dôme. Cette manigance n'échappait pas à la règle.

-Si tu veux voir du sang, je t'en donnerais. Mais pas au delà des deux matchs restant que je t'ai promis. Le mieux que je puisses pour toi et d’accélérer un peu mes entrées sous le dôme, mais je ne tuerais pas plus que j'ai accepté de le faire pour cette petite.

La mine de l'interrogateur devint écarlate. Il savait qu'il ne pouvait rien contre le vagabond. Autrefois il avait déjà essayé de le soumettre à sa volonté sans réussite, et s'il s'obstinait à vouloir abuser de son pouvoir, il se verrait puni des deux matchs restants promis par le vagabond. Deux chance supplémentaire de le voir mourir.

-Dans deux semaines, tu combats. Le temps que je te prépares ça.

Malëan baissa la tête et les yeux en preuve de soumission, et l'homme s'en fut. Le dortoir demeura dans le dortoir, et les mouvements revinrent. Taylor rejoignit son lit et croisa les jambes, s'apprêtant à méditer.

-Alors ce qu'on dit est vrai ?

Une petite voix rauque interrompit. il ouvrit les yeux pour tomber face à face à une homme trop maigre. Les cheveux longs et blancs, sales. Sont âge ne devait pas dépasser la majorité, contrairement à ce qu'indiquait sa couleur capillaire, et il avait la peau abimer mais pas par le temps. Ces bras n'étaient pas couverts de rides mais parfois de brûlures. Seul ces yeux bleu brillait chez lui. Ne laissant paraitre qu'une lueur de vie, que dans ses deux sphères vide de tout sentiment.

-Tu es le grand Malëan ? Fuyard de l'arène ?

Taylor saisit sa baguette, mais ne la sortit pas. Il ne voulait pas hâté un nouveau problème mais trop souvent son nom seulement avait été motif d’assauts injustifiés.

Quand j'ai entendu parlé de toi pour la première fois, on m'a dit que tu étais une montagne. que ton manteau était fait de cuir de dragon, te rendant invincible, et que ta baguette était toujours celles de ton anciens adversaire. On m'a dit que tu avais ainsi usé dans ta vie de plus d'une centaine de baguette. On disait que tu ne t'arrêterait que quand tu trouverais la tienne. Et plus que tout, on m'a dit que tu étais le seul à t'être enfuit de cet endroit.

Taylor posa ses pieds au sol, et invita l'homme d'un mouvement de mains à le rejoindre derrière le paravent métallique qu'il avait dressait avec une tôle de fer qui trainait, pour espérer obtenir un peu d'intimité.

- Et bien comme tu le vois, je ne suis ni plus gros, ni plus grand que toi, et mon manteau n'a rien d'exceptionnel hormis le personnage qu'il incarne. Je n'ai jamais utilisé qu'une seule baguette et ce sont les montres que je collectionnait. A l'époque où je suis entrée ici, on nous fournissait un montre à gousset, nous expliquant qu'elle représentait le temps qu'il nous restait à vivre. A chacune de mes victimes je brisais la mienne et récupérer la leur. Et il est vrai que j'ai réussi à quitter ses lieux, cependant je ne suis pas le seul. Mais les autres noms semblent avoir été effacés, mêmes leurs victoires n'ont pas été retenu en ses lieux.

-Tu veux parler de la Lumière ? J'en est entendu parler comme d'une légende.

-Je ne sais pas qui tu es, mais tu sembles en savoir beaucoup...

-Je m’intéresses à tout ce qui peut à quitter cet endroit.

-Alors tu ferais mieux de prendre garde aux mots que tu prononces et envers qui. N'oublie pas que je suis en accord avec l'homme qui tient ta vie entre ses mains.

Le jeune disparu aussitôt. Et tant mieux. Taylor voulait un peu de repos. Se retrouver avec lui même avant de revoir Harel. Il l'avait laissé seul sur son banc. Les gardes la ramèneraient à son dortoir et le sortilège finirait par se dissiper. Taylor fouilla ses poches et en sortit sa vieille montre. Il l'ouvrit pour voir danser les aiguilles, et ses émeraudes glissèrent sur le fond du cadrant où était gravé en petite lettre:
« Chaque homme dans sa nuit s’en va vers sa lumière. »
Le message ne pouvait être plus clair. Pour lui il avait toujours signifié, que ce n'était qu'en se mêlant aux ombres, qu'il trouverait sa liberté.

------------

-Exactement. Vous donnez ça à la gamine. Elle comprendra. Moi je reviendrais pour la date que vous m'avez imposé. D'autres affaires m’appellent pour le moment.

Malëan remit une feuille de parchemin au directeur, et s'engouffra dans la trappe qui menait à la sortie. La guilde avait besoin de son intervention immédiate ne pouvant lui permettre de rester aider la Miss. De toute façon s'éloigner un peu lui paraissait être la meilleur solution. C'était seule qu'elle devait comprendre ses fautes, seule qu'elle devait trouver son équilibre et sa voie, parce que personne ne pouvait la remplacer ou l'aider pour ça.

Dans le parchemin il avait écrit:


"Et enfin jures-tu que tu entres dans cet guilde avec pour seul envie de t'enrichir de connaissance, et que tu n'es motivé ni par la soif de pouvoir, ni par la vengeance ?"

Tes choix ne te laisses aucun écart, mais tu en es capables. J'ai confiance en toi.
Je serais bientôt de retour, une connaissance à toi requiert mon attention ailleurs.
Reprends toi.

Le Vagabond.


Il plia un genoux à terre. Bénissant l'air frais qu'il respirait de nouveau pour la première fois depuis des jours. imaginant la joie que son initié ressentirait en sortant elle aussi en respirant à nouveau, l'air iodé des cotes, il s'envola en direction de la forêt interdite de Poudlard.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Harel Chaitan, le  Sam 24 Mai - 19:46

Ses paupières d'une forme étirée papillonnèrent indiquant que le sortilège qui la maintenait endormis n'agissait plus. Ses obsidienne vitreuses coururent sur le plafond à la recherche d'un détail qui la renseignerait sur sa situation, jusqu'à longer les murs pour tomber sur la barrière magique formant un dôme. L'image suffit pour que ses souvenirs afflues. Ses mains aux ongles rongés et sales tombèrent sur ses yeux et ses jambes se relevèrent. Il était arrivé exactement tout ce qu'elle voulait éviter : perdre le contrôle. Harel revoyait se jouer la scène derrière ses paupières closes. Pourtant, aucun regret ne l'animait, tellement le ressentiment vis-à-vis de son adversaire s'apparentait à une déflagration dévastatrice. Tout du moins quant à son geste. A ce moment çà lui avait paru le seul moyen de se délester de toutes ses tensions, de tous ses doutes.

Son buste se redressa en se remémorant les deux émeraudes qui l'avaient dardé juste avant que son corps ne fut expulsé, et qu'elle perde connaissance. Tournant la tête dans tous les sens, l'initié ne trouva l'homme à aucun endroit, elle en conclut, donc qu'une fois de plus, il s'était volatilisé. Sa tête retomba contre son torse, ses cheveux cascadant autour de son visage. Etait-il déçu par son comportement ? Ou bien tellement en colère qu'il avait préféré prendre ses distances ? Sa respiration s'accéléra tandis que ses jambes remontèrent contre sa poitrine enserrait par ses bras. L'objectif de sa présence au sein des fosses n'était, selon elle, pas de devenir une combattante honnête, ni combattante du tout par ailleurs tout du moins pas suivant la définition accordée par les lieux, mais d'apprendre à affronter des adversaires que la mort ne culpabilisait pas, la distribuant sans siller.

Or, le but n'était pas non plus qu'elle libère cette part si sombre abritait dans un recoin de son âme. Un monstre cruel, avide de douleur. Elle avait été naïve de penser qu'en se rabibochant avec ses angoisses, sa haine s'en irait. Il y avait pour cela bien trop de rancune et d'incompréhension, et peut-être aussi une disposition naturelle à l'agressivité. D'après d'éminent chercheur moldu, il existerait un gêne qui permettrait de repérer prématurément les meurtriers. Un gêne du tueur. Cela paraissait tellement aberrant que le premier réflexe était de s'opposer à l'hypothèse. En l'état actuelle, son jugement se teinta de doute. Dans un monde parfait intravainé à forte dose d'utopie chaque Homme naîtrait fondamentalement bon, sauf que cette bonne vieille terre était bourrée d'imperfections. De ce fait, pourquoi ne parvenait-on pas admettre que certaine personne pourrait, potentiellement, venir au monde avec le vice inscrit dans leur base génétique. Que deviendrait le héro s'il n'y avait pas de méchant ?

Docilement, l'étudiante emboita le pas du garde qui la raccompagnait à son dortoir. Avant de quitter l'arène, son regard parcouru furtivement les gradins. Sa raison était tiraillée entre deux états divergeant : l'enfant qui culpabilisait de s'être laissée aller à une attitude si éloignée de ce que tentait de lui transmettre Malëan, et l'adolescente qui se soulever contre le traitement infligé. La première redoutait d'avoir produit de la déception, alors que la seconde le défiait de lui faire la morale sur le sujet. Elle n'était pas lui, elle ne disposait pas de son expérience, ni de son parcours de vie, par conséquent, elle tentait de survivre avec ses propres armes, et elle ne voyait aucun mal à cela. Du fait de sa puissance, comment vaincre sans faire usage de la ruse. Ils se montraient si peu méfiant à son égard, assuré de leur victoire à peine entrée sur le terrain, et conforté dans leur opinion en achevant l'affrontement. C'était tellement humiliant de se sentir à ce point mésestimer. Ce jour avait été celui de trop, celui où se fierté meurtrie avait décidé de briser l'image de la petite fille, frêle et innocente.

" Qu'est-ce qui est le plus difficile grandir ou laisser grandir ? Trop arroser une plante s'avère aussi néfaste que de la délaisser, dans l'un ou l'autre des cas, elle se fane avant même de s'épanouir. "

Un bruit de gorge attira son attention, et d'une main désigna une porte que la jeune femme reconnu comme le bureau du présentateur. Ses sourcils se froncèrent dubitatif, mais l'attitude inchangée du garde lui confirma qu'il ne s'était pas tromper de destination. Au creux de sa poitrine son pouls s'emballa, et l'inquiétude pesa dans son estomac. D'une main décidée, elle s'annonça, puis enclencha la poignée. Fidèle à sa personnalité introverti, la jeune Chaitan avança jusque devant le bureau face auquel, son corps se tint droit. Pour autant ses lèvres ne formulèrent aucune formule de politesse attendant la suite des réjouissances. Ses perles noires roulèrent furtivement d'un coin à l'autre de la pièce impersonnelle à la recherche d'une présence rassurante. Sa peau fut parcouru du frisson en découvrant le rictus amusé qui tordait les lèvres charnues de l'homme assis derrière le meuble, attentif.

- Il m'a confié une missive à te remettre en précisant : " elle comprendra ". Il semblait pressé, alors il n'y a pas plus de consignes, apparemment d'autres affaires requièrent son attention loin de cet endroit qu'il affectionne si peu.

Sa manière de la dévisageait la mettait mal à l'aise. Une sensation d'être exposée, et vulnérable l'envahit jusqu'à la paralyser. Le directeur bénéficiait d'un charisme qui lui conférait une autorité indéniable. Ses doigts aussi épais que deux des siens se saisirent d'un morceau de parchemin plié en deux. Il du lui tendre, l'autorisant indirectement à bouger, pour que l'étudiante s'autorise à faire un mouvement. D'un mouvement de tête, le Directeur l'autorisa à consulter le contenu du message :


Pour Kitsune a écrit:

"Et enfin jures-tu que tu entres dans cet guilde avec pour seul envie de t'enrichir de connaissance, et que tu n'es motivé ni par la soif de pouvoir, ni par la vengeance ?"

Tes choix ne te laisses aucun écart, mais tu en es capables. J'ai confiance en toi.
Je serais bientôt de retour, une connaissance à toi requiert mon attention ailleurs.
Reprends toi.

Le Vagabond. "

Assurément, ces mots avaient pour objectifs d'éteindre définitivement les flammes de la colère qui avait commencer à la consumer en se manifestant. Or, cela eût l'effet d'un retour de flamme, plutôt que de les étouffer, il les raviva. Pour quelle raison remettait-il en question son engagement dans la Guilde ? Pourquoi tout mélanger lorsque tout était déjà si compliqué ? Le support écrasé au creux de sa main se consuma en quelques secondes.

- A l'évidence, son petit mot n'est pas parvenus à alléger tes tensions.

Installé au fond de son fauteuil, l'homme observait la protégé de son ancien combattant d'un œil avisé à qui rien n'échappait. Une lueur calculatrice s'y reflétait. Toutefois, Harel fuyant son regard comme pour éviter d'encourager le dialogue ou induire un comportement agressif, ne releva pas le détail. On apprenait pas au vieux dragon à voler.

- Il donne pourtant tellement de sa personne pour assurer ta formation tout en préservant ton intégrité. Et tu dois t'en êtes aperçu, mais ce n'est pas chose facile ici.

Ses yeux arrimés au sol, ses oreilles écoutaient alors que ses mains la démangeait pour les recouvrir. Sa culpabilité remua affaiblissant sa rancune. Elle s'efforçait de ne pas y penser, mais elle n'avait pas oublié la dernière close du contrat qui mentionnait des combats dans l'arène. Taylor avait fuit l'endroit pour sauver ce qu'il restait d'une âme mal en point. Et voilà qu'il y retournait pour lui permettre de l'accompagner dans ces recherches, alors que rien ne l'y obligeait pas même le contrat qui les liait. Etait-elle à ce point ingrate ? Non. Cette responsabilité pesait sur ses épaules. Il fallait qu'elle ressorte plus forte et plus puissante des fosses, afin que le sacrifice trouve une compensation suffisante. Mais Taylor compliquait tout avec ces principes.

Le visage juvénile de la jeune Chaitan se redressa en repensant au document. La dernière close ne précisait pas que Le Vagabond devait être celui qui devait assumer le combat ainsi que les risques associés.

- Ou voulez-vous en venir ?

Sa voix raisonna pour le première fois entre les murs ternes du bureau.

- Bien, tu es une jeune fille perspicace. Nous allons voir jusqu'à quel point.

L'expression de son visage se métamorphosa en un masque figé mélange de gravité et de satisfaction à peine dissimulée. Son corps bascula vers l'avant, ses avant-bras s'appuyèrent contre le bois du mobilier et ses mains se joignirent. Tout à coup sa présence remplit la pièce faisant se recroqueviller la jeune fille qui regretta sa question sur un ton aussi assuré.

- Ta présence me coûte une place dans l'un de mes dortoirs, tes entraînements accaparent mes combattants, et aujourd'hui a même diminuer la valeur de l'un d'eux. De toi à moi, ça ne me plaît pas. Les fosses ne sont pas un terrain de jeu.

L'atmosphère redevint celle des premières minutes. Les muscles tétanisaient, Harel osait à peine respirer. Ce n'était pas le moment propice pour contrarier le gérant d'un lieu au concept aussi sordide. Seul son menton fièrement dressé refusait de se soumettre complètement à un être perfide qui enfermait sorcier et sorcières pour ensuite les envoyer à l'abattoir, réduisant les participants à moins que des elfes de maison.

- Il t'infantilise. Je ne partage pas son avis, ni même sa manière de t'entraîner qui gâche ton potentiel en le domestiquant plus qu'en le déployant. Pour ma part, je t'offre donc, la possibilité d'assumer tes actes ainsi que de prouver ta vrai valeur.

Le discours toucha sa cible, bien que consciente du piège qui se tissait progressivement, elle ne put s'empêcher de vouloir entendre la suite. Aussi ses épaules se redressèrent lui communiquant l'intérêt qu'elle accordait à ses paroles. Malgré son tempérament, et sa maturité, Harel n'était, dans ses attentes, pas différentes des jeunes de son âge : désireuse de faire ses preuves et d'obtenir le statut tant convoité d'adulte.

- Pour réparer ton geste, participe à un combat dans l'arène. Pour te prouver ma bonne foi : si tu remportes le combat, j'envisagerai de vous laissez repartir sans rien réclamer au Vagabond.

- Qu'y gagner-vous ? Sa réputation vous rapporterai bien plus que ma participation.

Le Directeur ne s'étala pas plus sur le sujet. Il attendait seulement une réponse, et ne se gêna pas pour le lui signifier d'un ton qui ne souffrait d'aucune contestation. Chacun sa place, chacun son rôle, il ne lui demandait pas de réfléchir au taux de popularité, ni au taux de remplissage des gradins, seulement de lui fournir un réponse. Seulement, la gamine en était bien incapable, se montrant tout à coup hésitante, et nerveuse. Le responsable lui permit de réfléchir au cours de la prochaine semaine avant de venir lui rapporter son choix. En cas d'absence de retour de sa part, il interprèterait son silence comme un consentement, et organiserait la rencontre.

De retour au dortoir numéro 2, l'initié se dirigea machinalement vers un coin de la pièce sans prendre garde au regard de connivence échanger entre plusieurs de ses colocataires. La rumeur de son geste et de l'altercation entre le Directeur et l'ancien combattant s'était propagée comme une traînée de poudre. L'attitude de celle que tous nommait " la fillette " indisposait plusieurs habitants des souterrains. Effectivement, ils entretenaient, à tord ou à raison, l'idée qu'elle profitait de la protection octroyée par le responsable des lieux, et la présence de l'ancien combattant, pour se permettre des libertés, refusant de respecter des règles qui faisaient pourtant consensus.

Loin de se douter du ressentiment que produisait sa manière d'être, l'étudiante s'enferma dans ses pensées. Plutôt que de s'inquiéter de ce revirement soudain de situation, elle réfléchit sérieusement à la proposition. La première option méditée fut d'accepter, or c'était de la pure folie. Néanmoins, elle ne parvenait pas plus à envisager le refus comme une possibilité, sinon cela revenait à préserver sa sécurité au profit de celle de Taylor. Au bout du compte, elle avait beau tourner le marché dans tous les sens le dilemme suivant s'imposait : sa vie ou la sienne ? A n'en pas douter, l'homme avait prévu l'entretien et réfléchit sa proposition, de sorte à l'amener dans une impasse. Manifestement, elle s'était fourvoyée sur les lieux. Les gardes étaient des Cerbères à l'éducation rigoureuse, dont les fonctions ne se cloisonnaient pas à la surveillance, mais comprenait aussi le relai d'informations.

L'insomnie recommença à côtoyer ses nuits. Les jours qui suivirent, elle s'entraîna avec un acharnement renouvelé, mais refusa d'affronter qui que ce soit, élaborant à l'aide des moyens du bord un mannequin, inerte. On lui avait donné un délai, et elle comptait bien en profiter pour le mettre à profit. Si le bourreau pensait qu'elle perdrait son temps à se morfondre, il se fourrait la baguette dans l'œil. Bien qu'indécise sur le comportement à adopter dans une telle  situation, elle avait néanmoins la certitude que d'accumuler des connaissances ne pouvait qu'être profitable. 24h avant de devoir rendre son verdict, l'initié assise sur les gradin hésita à user de la marque située derrière son oreille pour envoyer un appel au secours. Elle avait l'impression de faire preuve de faiblesse en quémandant du soutien.

" Les fosses ne sont pas un terrain de jeu ".

Pour le moment, sa faiblesse avait surtout été de considérer cet endroit à la légère. En réalité, c'était un véritable panier d'accromantules gourmandes de chair fraiche. Et toute seule, elle ne parviendrait à rien d'autre qu'à se faire dévorer. Sa décision prise, Harel se rapprocha du garde assigné à sa surveillance, et informula un Diffindo en direction de l'une de ses jambes. Le trait de magie toucha sa cible prise par surprise abîmant le tissus sombre de son pantalon. Arborant une expression de suffisante provocation l'étudiante défia ouvertement l'homme. Son plan était loin d'être élaboré, mais il devrait être suffisant pour provoquer une montée d'adrénaline qui activerait la marque lié au triangle dissimulé derrière son oreille.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Taylor Malëan, le  Sam 31 Mai - 13:27

------------Une brûlure bien significatrice. Aucun doute sur sa provenance, Malëan ajusta sa manche jusqu'à rendre tout son avant bras visible, la croix nommée H.C. luisait d'un rouge ardent. Kitsune avait un problème dans les fosses.

-Je suis prête à vous suivre Vagabond, mon désir est aussi ardent que le feu d'un dragon, soyez certain de ma détermination et de mon respect inébranlable de votre Chartre et de votre règlement. A partir de maintenant, je suis des vôtre, je suis Lucem Ignis.


Au moins le timing n'était-il pas trop mauvais pour ses affaires. Il s'excusa au prêt de  Kimberley, tout en repoussant la suite des événements. finalement ils attendraient pour la suite du test. Il prétexta qu'il était inutile de se précipiter. Et qu'il lui faudrait du temps pour réfléchir. Pendant son dialogue la croix brûlait de plus en plus. Il abandonna la gamine dans la forêt interdite, sachant que J-B veillait toujours au grain, et s'envola pour les fosses. Il couru jusqu'à la petite cabane, descendit la trappe à toute vitesse, détala dans les long couloir et arriva baguette dressé dans la salle du dôme. L'un des gardiens tenait Harel par le col, la décollant littéralement du sol. Elle tenait fermement sa baguette dans sa main, mais ne s'en servait pas. Elle l'avait donc, forcé à venir...

-Lâche là délicatement ou tu ne pourras plus jamais faire usage des moignons qui te serviront de bras. Si elle t'as provoqué tu l'excuseras mais c'était le moyen le plus rapide de me faire venir à elle, et vu que maintenant je suis là, ni l'un ni l'autre n'avait besoin de continuer à interagir entre vous. Quitte la pièce, et va faire un rapport à ton maître, comme tu sais si bien le faire.

Le gardien lâcha kitsune, qui retomba sur ses pieds et fixa immédiatement le vagabond.
La brute s'en fût et lorsqu'elle passa à hauteur de Taylor elle grommela un  -C'est bien ce que je compte faire...


-Alors tu voulais me voir ? Très astucieux comme procédé, mais je suis certain que tu connais le principe de Pierre et le loup, même si ce n'est qu'un truc Moldu, la morale est parfaite. Tu seras gentille de ne plus en abuser merci... Bon maintenant que je suis là, que puis-je faire pour ton service ?

Harel avait la mine triste, le regard sévère. Il ne persistait aucune lueur d’innocence dans ses yeux, pareil à quand Taylor l'avait rencontré pour la première fois. Elle ne ressemblait plus tellement à une enfant, et de toute évidence, cet endroit lui avait demandé quelque chose de trop, pou qu'elle face appelle au vagabond.
Kitsune rangea sa baguette et baissa les yeux. Probablement peu fière d'avoir dû faire appel au vagabond.

-Le présentateur à demandé à me voir et ...

-Oh je vois. J'imagine qu'il t'as demandé de combattre pour de vrai dans l'arène n'est-ce pas ? Cet homme est tellement prévisible. Je suis d'ailleurs étonné qu'il ne l'ai pas fait avant. Peut être que tes performances commencent doucement à lui monter aux oreilles. et c'est donc pour cette raison que tu t'es mise en danger pour faire appelle à moi ?

-J'aurais voulu un autre avis que le miens. répondit Chaitan d'une toute petite voix.

Envisageait-elle vraiment de combattre elle même dans les fosses ? Ne voyait-elle pas que son entrainement était loin d'être parfait, qu'il persistait des lacunes dans ses déplacements, reflex, et connaissances pour faire face aux bêtes du dôme.

-Visiblement tu y as réfléchi plus qu'un peu. Cela fait combien de temps qu'il t'as fait sa proposition ?

Chaitan ne répondit pas.

-Quoi qu'il en soit, il n'y a que toi qui puisse répondre à cette question. Il n'y a que toi qui puisse être certaine de ce que tu te sens capable de faire ou non.

Malëan n'avait pas d'autre choix. Il avait fini par comprendre avec l’expérience que lorsqu'une personne prend une décision il est stupide de l'en empêcher. Les enfants sont attirés par l'interdit, et ce ne sont pas les seuls. S'opposer à sa décision, ne risquait que de les séparer un peu plus, dans leur relation déjà si compliqué. Et puis il devait apprendre à faire confiance à Harel, elle ne serait pas toute sa vie une gamine, et le Vagabond avait de grand projets pour elle,  plus vite elle grandirait, plus vite elle serait apte a supporter ce qu'on attendait d'elle.

-Si tu penses être capable de combattre dans l'arène je ne t'en dissuaderais pas. Vu ton âge tu participera aux tournois des poulains, et la mort n'est pas de mise dans ces combats. Aussi je n'y vois pas grand inconvénient. La seule chose que j'espère, c'est que tu as maitrisé ton problème de pulsion, parce que les gosses que tu vas affronté son déjà maître d'eux mêmes depuis longtemps. Ils sont dressé pour la plus part comme des chiens de batailles, dédié à grandir pour vouer leur vie aux combats sous le dôme. Tu t'exposes à de grand risques en t'y engageant. Mais ce n'est pas moi qui vais te faire la moral. Je sais que tu seras blessée, mais je penses que tu es largement capable de sortir victorieuse si tu garde ton sang froid.

De toute évidence Harel ne s'attendait pas à un tel discours, parce que ses yeux en amandes étaient restés totalement ébahie par les mots du vagabond. Elle avait probablement dans l'idée qu'il refuserait catégoriquement vu le danger, mais après tout, c'était bien lui qui l'avait mené au cœur du dôme pour la première fois. Le but avait peut être même toujours été de finir par la faire combattre dans cet endroit sale et lugubre, sans foi et sans peu de lois.
il avait conscience que la laisser agir dans les fosses, l'entrainer ici, c'était la changer à jamais. Mais la Miss Chaitan avait prit sa décision elle même. Pour courir après ceux qui ont fait disparaître sa famille il lui fallait se dénaturer un minimum de ce qu'elle était. Elle devait encore s'endurcir, perdre un peu d'humanité car les sorciers qu'elle convoite n'en on aucune, et aucune pitié. Le Vagabond le savait, si elle combattait dans les fosses, et sortait victorieuse, elle serait plus confiante en elle lors de ses recherches. Elle serait capable de se battre, et surtout de se défendre. Elle ne représenterait plus un boulet pour Taylor dans cet affaire.

-En tout cas je suis content que tu n'es rien. Ton appel m'a quelque peu inquiété. J'insiste sur le fait d'user de ton signe, avec parcimonie. N'oublie pas Pierre et le loup.

Taylor sourit du mieux qu'il put. Il était en fait plus inquiet qu'il ne le paraissait. De toute évidence Kitsune aurait du mal à contrôler ses émotions. Et le présentateur l'avait vu, et il en avait joué une fois encore. Une autre tentative d'atteindre le vagabond par son disciple ? Simplement la vengeance, suite à la dévalorisation d'un de ses combattants ? Entre Mr H. et le Gallois, Malëan ne savait pas lequel était le plus pourri des deux, ni lequel souhaitait le plus sa mort. Allé parler avec le directeur des lieux n'aurait aucun effet, de toute façon il avait laissé le choix à Harel donc en aucun cas il n'avait rompu le pacte qu'il avait passé avec Malëan.

Mais la colère l'emporte bien souvent sur la raison, Taylor qui bouillait face à Kitsune prit congé d'elle en prétextant qu'il lui faudrait du temps pour réfléchir. Lui, prit la direction du bureau de Mr. H

-Le Vagabond ! Que je suis content de te voir !

-J'aimerais pouvoir en dire autant, mais ce n'est pas le cas. Qu réserve tu à la gamine ? Un simple combat à l'ancienne, ou es-tu entrain de dresser un piège pour m' abattre ?

-Voyons, voyons. Pourquoi tant de haine ? Je veux juste offrir une chance à cette gamine de prouver sa valeur, de se sentir à égale avec toi. Ne t'es-tu pas rendu compte que c'est ce à quoi elle aspirait le plus ses derniers jours ? Elle veut que tu reconnaisse sa force, son intelligence. Que tu comprennes qu'elle n'est plus la même gamine, et probablement que tu cesse de la considéré comme une enfant que tu dois éduquer, pour la voir comme une allié. D'égale à égale, fini le concept maître élève. Je ne fais que lui apporter cette chance.

-En lui proposant de me remplacer dans mes matchs ? Tu sais qu'elle serait confronter à des sorciers bien plus puissant qu'elle, et la mort est toujours de mise dans les combats des adultes, je refuses de la voir combattre à ma place, ou alors, il faudra que tu la fasses passer dans les tournois des poulains. Après tout, tes jeunes recrues sont formidable non ? Peut être serait-il intéressant de voir ton apprentissage et le miens en face à face, qu'en dis-tu ?

-C'est d'accord, après tout, je t'humilierais de la même façon, lorsque tu récupérera ton élève sous la forme d'un tas d'os sanguinolent. Si elle vient accepter ma proposition, nous ferrons comme convenu. Voyons si l'exceptionnel Vagabond est capable de former des êtres aussi chiant que lui, et qui se refuse toujours à perdre un combat, ou à mourir.

Taylor ne prononça pas un mot de plus. Il avait eu ce qu'il était venu chercher, et plus rien ne l'obligeant à rester en face de cet homme, il disparu du bureau sans même un remerciement ou une injure. Le choix était à Harel maintenant. Comme il l'avait toujours été. Mais elle avait l'approbation du vagabond, et par la même occasion un paris risqué sur le dos.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Harel Chaitan, le  Mar 24 Juin - 0:16

Sauter les deux pieds joints dans un piège, de toute évidence aussi prévisible que le jour fait suite à la nuit, était toujours difficile à digérer. Quelle gourde ! Ces émotions débordaient à telles point qu'elles émoussaient sa méfiance, et ses émotions. Pire, elle devenait impulsive, et irréfléchie. Longtemps après le départ de Malëan, Harel ne bougea pas, assise sur les gradins, ses yeux scrutant la barrière magique. Plusieurs scénarios avaient été imaginés, sauf celui-ci. Pas de " non ", à peine un " mais ". Décidément, la situation lui échappait complètement. Peut-être qu'au fond, elle aurait préféré qu'il fasse le choix à sa place, cela lui aurait évité d'assumer derrière ... Non, ça ne lui ressemblait pas ! La jeune femme espérait surtout trouvé un biais, éviter le combat en prenant l'homme à son propre jeu. En résumé, obtenir le beurre et l'argent du beurre, non pas l'un ou l'autre. Or, elle ne voyait aucun moyen de se soustraire à l'ultimatum tout en évitant ces deux fameux combats. A part en mettant l'endroit à feu et à sang ou en provoquant un soulèvement de la part des sous-terriens. Idée dés plus alléchante. Est-ce qu'un tel scénario c'était déjà produit ?

D'ailleurs qu'était-ce cette histoire de poulain ? Elle n'en avait jamais entendu parlé jusqu'à ce jour, même pas dans le dortoir. Ainsi des personnes de son âge vivaient dans cet endroit, baignant dans la violence et éduquer, non dressés, à tuer. On faisait mieux en terme de séjour initiatique. Elle préféra ne pas s'interroger trop longtemps sur les raisons de leur présence dans les fosses. Un seul détail intéressant : la mort n'était pas l'issus des affrontements avec les jeunes recrues.

Malgré le ton bourru du Vagabond, et la contrariété largement affichée suite à l'utilisation de la marque, son intervention avait remis les idées en place de son initié. Une douche froide n'aurait pas mieux fonctionné. Sautant sur ses pieds, l'étudiante descendit les gradins pour reprendre son entraînement qui consistait, entre autre, perfectionner sa maîtrise des informulés. L'exercice aspirait beaucoup de son énergie et mettait à rude épreuve sa concentration, en plus de sa maîtrise d'elle-même. Produire un sort sans le dire était une chose, mais contrôler sa puissance en était une autre. Doser l'intention n'était pas chose aisée, et on apprenait par la même qu'une émotion se décliner en plusieurs nuances. La difficulté était proportionnelle au niveau de magie que cela requérait, et la jeune femme devait avoir brûler plusieurs étapes. Or, être capable d'avoir recours à différent sortilèges sans avoir besoin de les énoncer à voix haute pourrait être un avantage lors d'un combat. Une manière de compensait ces points faibles : l'inexpérience parmi les plus handicapants.

- Rah ! râla l'asiatique, en agitant son poignet douloureux, ne réussissant pas à réguler son flux magique toujours trop ou pas assez, rarement ajusté.

Pas étonnant que son énergie s'évaporait aussi vite. Sa seule consolation était de réussir quelques sort parmi les plus basiques. Tous les sorciers ne parvenaient pas à faire usage de ce type de magie, et les autres mettaient un temps plus ou moins considérable avant de parvenir à un résultat satisfaisant. A chaque jour suffisait sa peine. A son âge, et au vue de son histoire, cela tenait de la prouesse. De la même manière que cette flamme naissait aux creux de sa main suivant sa volonté. A force de pratique, elle parvenait de mieux en mieux à la dompter, et à en percer certains mystères.

Assise son corps bascula en arrière. Etalée de tout son long sur le sol terreux, elle s'accorda une pause afin de récupérer. Ensuite, elle irait remettre le nez dans l'ouvrage qui détaillait les différentes méthodes de survies en milieu hostile. Evidemment l'intitulé " Les Fosses " n'apparaissait nul part dans le sommaire, signifiant : pas de généralité, chacun sa stratégie.
L'espace d'un instant, l'adolescente ferma les yeux, et s'imagina déguster un chocolat chaud, brûlant duquel s'échappait une fumée diffusant une odeur suave et sucré. Un petit bout de bonheur liquide. Néanmoins l'échappatoire fut de courte durée. Sa position vulnérable n'avait pas manqué d'attirer l'intérêt malsain d'un des habitants des lieux. Fait étrange puisque les combattants n'étaient pas autorisés à parcourir les couloirs sans autorisation, et sans être accompagnés. Le rythme de sa respiration s'accéléra malgré elle. Son réservoir énergétique à vide, Harel espérait que l'intrus ne nourrissait pas de dessein revanchard à son égard.

- Lève-toi !

Le gardien. Sujet épineux. Sa fierté devait souffrir de ce qu'une gamine lui avait fait subir. Un simple outils servant à faire appel au Vagabond. Rien de bien glorieux. En plus, on ne lui avait pas permis de lui rendre la monnaie de sa pièce, devant ronger son frein, et retourner à sa place sans rien dire. Suivant la voix de la raison, elle obéit sagement lui présentant un visage inexpressif. La main trapu refermée autour d'un baguette au bois épais, d'une longueur inférieur à celle de son avant-bras, agita ses sens. Un coup d'œil circulaire ne lui révéla aucune présence visible, pour autant l'étudiante ne voulait lui fournir aucune prétexte d'user de sa force ou de sa baguette. Il lui était beaucoup plus plaisant d'observer le combat intérieur que se livrer l'homme. Coincé entre ses désirs et sa crainte de désobéir. Qu'il ronge son frein jusqu'à ce qu'il ne tienne plus qu'à un fil, jusqu'à franchir la ligne jaune. Toujours docilement, la jeune femme lui tourna le dos pour se diriger vers le dortoir n°2.

Le gardien ne lui emboita pas de suite le pas. Son asservissement ne tarderait pas à le consumer, et il lui tardait d'assister à un tel spectacle. Si l'envie lui en prenait, elle pourrait aussi le pousser à la faute, et voir ce qu'il se passerait.

La jeune Chaitan dédia une grande partie de sa soirée à écrire sur les pages de son journal. Le lendemain, elle devrait rendre une réponse. L'issus de l'ultimatum ne dépendait que de son choix avec le consentement de Malëan. Un mauvais pressentiment ne la quittait pas. Il subsistait une inconnue : que gagnait l'homme en lui proposant un tel marché ? Elle n'était qu'une novice qui se défendait, et offrirait un spectacle bien maigre comparait au Vagabond plus aguerri. Il était peu probable qu'il ne souhaite que lui permettre de prendre ses responsabilités et prouver sa valeur.

Hélas, elle connaissait trop peu le personnage pour savoir, vraiment, à quoi s'en tenir. Après y avoir longuement réfléchit, elle opta pour le silence. Normalement, son absence de réponse donnait lieu à un consentement, cependant ça ne pouvait tout aussi bien être qu'un moyen de pression supplémentaire pour la contraindre à revenir dans le bureau. Or, cette pièce la mettait mal à l'aise, tout d'abord parce qu'elle se retrouvait seule en présence d'un homme à qui l'on ne pouvait accordait aucune confiance, à aucun degré. Ensuite parce que son charisme était bien trop écrasant. De plus, bien que ça lui coûtait de l'admettre, le présentateur avait su lire ses faiblesses, et s'en servir. Donc si nécessaire, il n'hésiterait pas à réitérer la stratégie.

S'il voulait impérativement un affrontement, consentement ou non, il y aurait affrontement. A contrario si ce n'était qu'un moyen de provoquer son ancien combattant, elle n'en entendrait plus parler. C'était à se demander si le choix lui appartenait réellement depuis le début.

Le lendemain matin, comme à son habitude, Harel déjeuna tout en épiant les autres sorciers. Réflexe indispensable pour évaluer l'ambiance, et le comportement à adopté. Dans un premier temps ses obsidiennes ne notèrent rien d'anormal, chacun répétait ses petits rituels quotidien. Néanmoins, un mauvais pressentiment ne la quittait pas. Effectivement, une tension imperceptible pesait sur le dortoir. Une simple étincelle suffirait à provoquer une explosion. Son entraînement était une aubaine pour s'éloigner de se climat angoissant. Les couloirs paraissaient plus sombres et silencieux que d'habitude, mais l'étudiante mit sa sur le compte de la nervosité.


{ Fin du Rp }
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Eileen I. Hilswood, le  Dim 1 Fév - 0:00

LA de Ebenezer, JB et Lilith pour l'introduction



Partir à l'aventure ! Youhou ! C'était un peu comme ouvrir une boite de Dragibus et plonger la main dedans, sans regarder sur lequel on allait tomber. Il fallait dire qu'Izsa avait l'âme d'une poète. Surtout après un transplanage d'escorte, avec la tête qui tournait le l'estomac qui remontait. Mais là, ça allait mieux !
L'air frais irlandais là remis sur pied, alors que Lilith et JB apparaissaient devant elle. C'était quand même vachement pratique le transplanage. Il faudrait qu'elle y pense un de ses quatre, son permis n'allais pas se faire tout seul. Un crack sonore plus tard, et les quatre compères étaient tout trois réunis dans cette campagne irlandaise.

Il fallait dire que la proposition que le nouveau zoo avait fait était plus qu’alléchante. Ils allaient être récompensés pour capturer des animaux. Pour Izsa l'équation : "gallions" + "aventure" + "amis" = "qu'est-ce qu'on attend pour y aller tout de suite ?" paraissait l'évidence même. Elle portait son sac à dos serré, contenant nourriture, boisson, tente et autres objets qui pourraient leur être utile. Elle avait même regarder la météo, c'est pour dire ! Enfin, regarder la météo n'avait pas été un réflexe de touriste ne voulait pas se mouiller, au contraire. Elle avait fait très attention à ce qu'il pleuve une heure environs après qu'ils ai débarqués. Pourquoi ? Parce que chasser l'Augurey, c'était pas chasser le boursouflet. Et si ils avaient moyens de les entendre chanter pour faciliter leurs recherches, elle allait pas se priver.

Leur excursion continua donc dans une forêt. Izsa aurait bien été incapable de donner son nom, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle était pleine de conifères et qu'on pouvait y trouver des Augureys. Jamais ces fournisseurs à Ollivander's ne lui avaient été aussi utile. Il lui avait suffit de les contacté, et ils lui avaient donné le lieu où ils récupéraient leur plume d'Augurey. Bref, trop facile. En même temps, ils n'allaient pas chasser le phénix, surtout en tant que chasseurs débutant. Commencer soft, voilà une idée raisonnable.

Les quatre amis marchaient en faisat le moins de bruit possible. Ils guettaient les moindre mouvements dans les arbres, à la recherche de nids en forme de larme. Peut-être un chant finirait-il par le venir aux oreilles ?



1 - Au bout de une heure de recherche, la pluie commence à tomber. Ont-ils entendus le moindre chant mélodique et triste ? Que nenni. Il fait froid, ils font chou blanc et en plus ils sont trempés. Merci Izsa.

2 - Izsa n'a jamais eu de don pour les animaux magique. Heureusement pour elle, ses amis ont de meilleurs yeux qu'elle, et ils savent comment chercher. JB repère donc un nid dans un arbre, et le leur montre. Oui, s'il le dit ça devait être cela. Pour la jeune Serpy, c'était juste des branches, mais ce n'était pas comme si elle savait reconnaître un nid.

3 - Apparemment, son contact c'est bien foutu de leur gueule, où alors ils ne savent pas chercher. Il n'y a pas plus d'Augurey que d’hippogriffe dans cette fichu forêt.

4 - Déprimant, c'est bien le mot qui convient pour décrire le chant de cet oiseau. Le son parvient à leur oreille alors qu'ils s'approchaient d'un cyprès des plus banal. En levant les yeux, ils aperçoivent un sinistre oiseau vert sombre perché sur sa branche. La capture peut commencer.
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Ebenezer Lestrange, le  Dim 1 Fév - 15:25

Cette histoire de zoo, c'était n'importe quoi ! Mettre des animaux en cage, c'était horriblement cruel aux yeux du brun. Qu'on fasse du mal aux humains, il en avait rien à faire, les animaux c'était autre chose parce qu'il les aimait bien en général. Alors oui, partir à la chasse avec Za, Lilith et le nouveau, c'était un bon programme. Mais quand même, pauvre augurey. Puis ça portait malheur ces piafs là et il ne voulait pas chopper le mauvais œil. En fait, il ne voulait surtout pas transplaner jusqu'en Irlande, il aimait pas trop le transplanage d'escorte, ça le rendait malade et puis il connaissait pas trop le poufsouffle donc il avait pas confiance.

Il vit donc partir d'abord Izsa, puis Lilith avant que ça ne soit son tour de s'accrocher au bras de JB, direction un trou perdu d'Irlande. Pas de desartibulage à l’atterrissage, c'était un bon point pour le blaireau. L'endroit était plutôt joli, une forêt plus grande que celle de Poudlard et qui semblait un peu plus accueillante. Maintenant que le plus dur était fait, c'est à dire le trajet, Ebenezer était beaucoup plus motivé pour chasser l'augurey, de toute façon, il avait déjà mauvais karma. Il marcha silencieusement avec le reste du groupe, le nez en l'air, observant tous les arbres. N'empêche qu'il faisait drôlement froid dans la forêt et qu'il n'y avait pas le moindre augurey en vue. Il pleuvait en plus et aucun chant n'était venu troubler le son de l'eau qui tombe. Le serdaigle éternua avant de se tourner vers Izsa, alias l'organisatrice de l'expédition.

- T'es sûre que tu t'es pas plantée de forêt ?

1- Apparemment, la serpy avait soit un sens de l'orientation déplorable et c'était trompée de forêt. Parce qu'à part des arbres, aucun autre truc vert ne se détachait du paysage.
2- Suffisait d'en parler pour qu'un des piafs se ramène. Un bruit d'envol fit relever la tête aux quatre compères. C'était moche, maigre et ça chantait sous la pluie... Bingo !
3- Un peu énervée de s'être faite arnaquer, Izsa shoote dans un des innombrables conifères. L'histoire ne retiendra pas si elle s'était fracassée le pied ou non mais plus la chute d'un nid larmoyant et occupé qui tomba droit sur le sol...  
4- Le côté positif de ne rien trouver, c'est qu'ils ne chopperaient pas le mauvais œil cette fois-ci. Le côté négatif, c'était qu'ils tournaient en rond. Perdus ou pas, ils allaient rater l'heure du goûter...
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Re: Dans la campagne irlandaise..
Maître de jeu, le  Dim 1 Fév - 15:25

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Re: Dans la campagne irlandaise..
Eileen I. Hilswood, le  Dim 1 Fév - 16:20

Raaaaah ! C'était rageant ! Ils ne trouvaient toujours rien, à par la pluie ! D'ailleurs, Eb ne se gêna pas pour le lui faire remarquer :

- T'es sûre que tu t'es pas plantée de forêt ?

Franchement, elle commençait à en douter. Mais non, pourtant, son fournisseur avait été formel ! C'était ici qu'il récupérait ses plumes d'Augurey, ça voulait bien dire que ces fichus n'oizos nichaient pas loin. Ils étaient peut-être pas encore au bon endroit.

- Bon, v'nez, on doit pas être arrivé là où ils nichent.

Enfin, c'était bien joli tout ça, mais où elle allait avec toute ses conneries ? Parce que l'orientation et elle, ça faisait 2 au minimum. Alors elle leur disait de la suivre, mais elle avançait surtout à l'aveuglette, en espérant finir par trouvé quelque chose. Heureusement, elle n'était pas du genre effrayée par être perdue, pratiquant avec confiance la philosophie du "en continuant tout droit on finira bien par tomber sur quelque chose".

1 - Effectivement, ils finissent par tomber sur quelque chose. Littéralement : Izsa glisse dans la boue qui c'est bien formée avec toute cette pluie, et tombe tête la première dans un buisson. Le visage plein d'égratignure, elle soupire. Elle n'aurait pas du s'improviser chasseuse, vu sa capacité à tenir debout.

2 - Et bien oui, en avançant la chance finit par leur sourire. Le piaf à tronche de vautour se trouve non loin  d'eux, sur une branche de sapin. Comme quoi, le karma a finit par s'équilibrer.

3 - Mais, mais, qu'est-ce donc ? Serais-ce un chant lent et mélancolique ? Tout à fait, en levant les yeux, ils peuvent voir un nid en forme de larme. Si c'est pas magnifique ça ! Qui qui c'est qui avait raison ? C'était Izsa !

4 - Mais, mais, qu'est-ce donc ?  Serais-ce un chant lent et mélancolique ? Absolument pas, c'est le bruit du ventre d'Izsa qui grogne. Pas question de faire une pause pour autant. Tant qu'ils n'auront pas repéré un de ces fichus oiseaux, ils ne connaitraient pas le repos.
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Maître de jeu, le  Dim 1 Fév - 16:20

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Re: Dans la campagne irlandaise..
Jean-Baptiste Flitwick, le  Dim 1 Fév - 19:42

JB était content, il avait réussi ses trois transplanages d'escorte. Après si peu de temps à transplaner, il espérait ne pas se planter et désartibuler l'un d'eux, ce qui raccourcirait considérablement leur chasse. Au final, tout s'était bien passé et il vit les fruits de sa propension à transplaner partout et tout le temps.

Pendant un bon moment, ils arpentèrent une forêt humide remplie de sapins dans le coin perdu de l'Irlande qu'Isza lui avait indiqué. Ils ne trouvaient ni Augurey, ni aucune créature y ressemblant. C'était frustrant et il ne voulais pas rester bredouille. Le fait de participer à la création d'un zoo et de se dire qu'une des créatures étaient présentes grâce à lui le rendaient dingue et il voulait absolument réussir. Eb avait l'air moins confiante et on ne pouvait l'en blâmer, cette expédition commençait à devenir longue.

Finalement, ils en repérèrent un sur une branche, qui les regardait de manière blasée. Ce n'était pas comme si les sorciers les chassaient, ils étaient plutôt mal vus. Ce devait juste être son caractère qui le faisait agir ainsi. Ils commencèrent donc à le chasser et à le poursuivre d'arbre en arbre, courant dans l'herbe trempée comme des boulets.

1 - Après quelques minutes à chasser l'oiseau, il paraissait avoir perdu de sa vigueur et ne s'enfuit même pas lorsqu'ils s'approchèrent tous les quatre de l'arbre.

2 - Une fois arrivée à l'arbre où le satané emplumé se tenait, ils tentèrent de s'avancer vers lui mais il prit son envol et disparut au dessus de la cime des arbres, ne leur laissant aucun chance de pouvoir le retrouver.

3 - Ils avaient l'impression que ça faisait des heures que ça durait mais au final, ils réussirent à acculer l'animal dans une clairière, perché sur une souche et il avait l'air aussi crevé et misérables qu'eux.

4 - En s'approchant de l'oiseau, le regard fixé sur lui, concentré comme pas possible, JB ne vit pas la branche qui lui fonçait dessus à mesure qu'il avançait. Sa tête la heurta avec un bruit sourd, laissant le jeune blaireau un peu sonné et une belle entaille sur le front.
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