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Las Vegas
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Ebenezer Lestrange
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Re: Las Vegas
Ebenezer Lestrange, le  Lun 31 Juil - 15:09

Vacances ! Loin de Pré-au-Lard, de Londres, des colocs, des pseudo-amis. Liberté ! Loin des études, du taf, des expérimentations qui ne marchaient jamais. Pour choisir sa destination, il aurait aimé dire qu'il avait fait tourner une mappemonde et mit un doigt dessus, au hasard. Sauf que ça aurait été trop mignon, presque poétique et hyper loin de la vérité. Non, il avait juste entendu qu'aller à Las Vegas quand on était sorcier, c'était un super plan pour se faire des thunes. D'un coup de baguette on pouvait enchanter les roulettes, les cartes, les machines à sous comme on le voulait. Il fallait juste rester discret, que le MACUSA n'ait pas vent d'une histoire de mec avec un bâton qui gagnait des millions.

Il était parti tout seul. Il avait pas capté qu'aux Etats-Unis côté moldu, il serait encore mineur alors depuis son arrivée, il avait enchaîné les difficultés. D'abord, il avait commandé une bière et on lui avait dit qu'il avait pas l'âge. A un an près. Ces amerloques, tous des c*nnards. Pareil quand il s'était approché d'un casino. Résultat, il avait enchanté un bout de papier pour qu'il ressemble à une carte d'identité d'adulte sauf qu'il était une truffe en métamorphose. Sa fausse carte ne passerait jamais une inspection poussée. Du coup, il se contentait de la passer vite fait sous les yeux des vigiles en priant sa bonne étoile et en bénissant l'existence du sort de confusion. Thuglife.

Las Vegas, ville écrasée sous le soleil où sortir deux minutes en plein jour donnait droit à un régime express. Forcément, quand l'eau comprise dans un corps de corpulence ebenezesque soit tout sec s'évaporait en un claquement de doigt, la masse corporelle en prenait un sacré coup. Ajouter à cela que la peau du sorcier ignorait le concept du bronzage. Il resterait blanc ou tournerait au rouge. Pour des raisons esthétiques évidentes, il jouerait au vampire : ça lui allait bien aux cernes. Puis qui osait dormir la nuit à Vegas ? Ce serait raté les lumières kitschissimes sur les faux monuments moches. Les moldus et leur manque de goût. De quoi se tirer une balle.

Mains dans les poches de son jean, il déambulait un peu au hasard ce soir-là, cherchant la perle rare des casinos à pigeonner. Autour de lui, les moldus se pressaient, tous à leurs histoires veines de moldues, les pauvres types et le brun se disait que ce n'était pas plus mal de temps en temps de n'être entouré que par des sans-magie. Ça faisait relativiser sur sa condition, il se sentait presque gâté par la nature à côté d'eux. Instant philosophique interrompu par une baguette qui apprit à voler. Voilà, suffisait de se penser le seul mage de la rue et une sorcière sauvage rappliquait. Pffff. Elle venait d'entrer dans un pauvre type. Ebenezer était en face d'eux et, pendant que la sorcière ramassait sa baguette, le brun empochait le porte-monnaie de l'inconnu qui était tombé suite à la collision. La soirée commençait bien. Sourire éclatant (donc un peu inquiétant) à la jeune fille.

- Tu veux gagner beaucoup d'argents ?
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Jeu 15 Mar - 23:41

RP avec Shela Diggle



Ciel désertique et plaines nues au milieu d'un nulle part qui regorge de cachettes du monde, c'est ici la véritable maison.

A quelques kilomètres à peine sur la route goudronnée qui sillonne les sols aux petits cailloux abandonnés, qui mène à la ville des Merveilles, mais tu avoues que les Cités dorées ont perdu leur charme depuis que tu t'en es extirpée. Les rivières qui coulent autour du cou alors que les diamants tombent cascadent sur le rouge ou le noir - de Dame de Coeur au Roi des Perdants - n'ont plus aucun attraits après plus d'une nuit où tout reste entre les draps et les bras d'hôtel-inconnus aux parfums trop forts. Le musc des fleurs en flacon et en vase arrachés d'autres odeurs que tu retrouves ici.

La senteur d'un air lourd qui remplit les nuages qui ne veulent pas exploser, leur grosseur qui ne dessine plus de moutons mais seulement un soleil qui frappe sa femme la lune, pleurant sa dévotion en étoile qui n'atteindront jamais son âme
Soeur qui se mélange entre l'aube et le crépuscule.

La voiture repose quelque part par là, tu l'as laissée en plan, alors que les montagnes semblent si loin entre les ondulations des températures, les degrés se lisant entre les lignes mouvantes. Tu ne cherche pas d'oasis, juste des mirages, que tu as déjà vu ici et là-bas, entre les tables de jeux et Big Ben qui sonne encore à tes oreilles très loin.

Tu viens de passer ta première journée ici, hors de la ville et dans le Vegas qui te ressemble - pas. Les dorures sont plus rustiques ici, en rochers dont les blessures saignent encore contre le sol, des couleurs neutres en jaune et orange, terre qui craquèle sous les ongles manucurés à la française. Une terre parfois rougie comme des joues après un baiser placé trop bas, des monts qui suivent des courbes que tu ne connais pas encore assez, un sentiment de n'avoir jamais été aussi brillante qu'au milieu de la poussière et du vent.

Tes cheveux ont déjà souffert, ils ondulent puis redescendent, volume en montage russes qui sont pourtant bien éloignées. Mère Patrie de tes veines qui disparait alors que le seul drapeau est sous tes bottes. Il prend ses couleurs sous les roues de ta bagnole qui n'est pas à toi, il est enterrée alors que le no man's land sans balles qui giflent l'atmosphère se prénomme Bienvenue sans panneau clignotant à l'entrée.

L'air se refroidit alors que le bleu envahit le jaune, Blue's de la soirée qui embrase les plaines chaudes, lui rappelle que briller ne suffit pas et qu'étouffer n'est pas mieux que se les geler. Un monde entre deux, et la tranquilité se transforme peu à peu en poids. Sur la balance, cela ne t'a pas paru si lourd lorsque tu as choisi de te perdre ici. Sans petits blonds-bruns, on ne sait pas trop, sans baguette à lever ni déceptions, tu laisses ton âme reposer au milieu des cadavres de vautours que tu devines dans tes fantasmes.

Tu serres ton châle sur tes bras, et la tente a finit par être plantée. Tente moldue, peu d'espace, pas de palace magique qui se dessine en suite. Si c'était ce que tu avais souhaité, la chambre de l'Océan aurait suffit, petite douzième après les onze qui flippent sur l'horloge et la pellicule.

Se réchauffer sans compagnons d'un coup - de tête ou d'un soir - juste une couchette et des couvertures, qui pelottent la brebis noire ou égarée en attendant le retour d'un berger qui ne se pointera pas. Le soleil reviendra bien assez vite contre la terre brûlante, pour chasser sa femme qu'il ne saurait voir, trop en colère à cause de ses aventures avec les montagnes, Lune-déesse toujours couchée sur Gaïa, et tu te souviens des tiennes qui se perdent entre le Canada et le Château, lune sans majuscule en imitatrice de pacotille.

Voilà pourquoi être seule est toujours plus doux après quelques temps, tous les invités aux fêtes que tu ouvres dans ta chambre n'ont pas suffit, les enfants sont des miettes des rêves qui crient aux cauchemards-épouvantards de revenir, et le Père n'est plus le roc que tu voyais en lui, la mère est entre tes doigts ensanglantés, et tu as besoin d'air, repousser la chaleur pour mieux la laisser te suffoquer.
Se perdre en somme.

Tu es un déserteur dans son milieu naturel, depuis quelques jours et encore pour une poignée de semaines, ils se souviendront encore de toi à ton retour et le Grand-Père reviendra dans leur vie. Une famille incomplète qui n'est pas dans tes pensées pour le moment, besoin d'être égoïste en étant persuadée d'être raisonnable, ne pas encore avoir choisir l'Everest, préférant perdre la tête à coup de mirages que tes doigts sous l'effet du froid.

S'abreuver d'eau au milieu de palmiers, fontaine de jouvence qui ne donne pas de voeux,
Sans conte pour s'y baigner alors que la magie est dans le Felix Felicis qu'on ne donne pas et le barde a cessé de chanter
Tu t'es endormie au milieu de nulle part.
C'est le début du monde.

Un bruit cependant craque dans l'espace, et astronaute sans attache, tu vas devoir ouvrir les yeux.


Dernière édition par Kathleen Gold le Dim 9 Déc - 11:39, édité 1 fois
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Jeu 5 Avr - 13:20

vent
et sa potentialité monstrueuse, terrifiante
le vent solitude qui hurle dans la cervelle, entre partout
le sifflement caractéristique, c'est une longue plainte
Plusieurs mois dans cette base et quelques jours de permission, s'être réfugiée dans le désert à la recherche du vide, de l'absence du monde. Dans le sac de quoi s'exiler trois jours, avoir été frappée par le désir de tout quitter de manière éphémère - ce n'est pas une fuite, promis, c'est autre chose, c'est un abandon à soi. Pas loin, la ville des joueurs tu sais cette ville dans laquelle mettre un pied revient à se perdre à jamais, il y a là-bas des pions à ne pouvoir tous les avancer, des milliards de stratégies et de manières de s'y enfoncer encore et toujours plus profondément. Une inexorable attirance s'était éprise du corps, et pour pallier, il a fallut préférer le désert, saisir les sens, les faire endurer le vent le vent le vent afin d'éviter le jeu

Cela fait longtemps que l'on n'a pas joué. L'on pourrait narrer, la nuit qui est arrivée depuis quarante sept minutes ou trente quatre, la température qui frôle quelque chose de mordant, les images lointaines des étoiles car ici le ciel est si dégagé, si ouvert au tout autour, bien trop immense, bien trop immense. L'on pourrait narrer le vent qui semble courir après sa propre queue tant il souffle, sa propre respiration qui n'est plus hachée malgré l'effort, les muscles travailleurs qui ne tremblent plus. Le corps est devenu puissant, de façon étrangère, découpée, comme un collage un peu raté, des morceaux de force suturés à la frêle silhouette d'une Shela d'avant. L'on pourrait narrer la concentration désormais pour arriver à voir quelques mètres plus loin, le vent est tempête, ce sont les lèvres du monde qui soulèvent un barrage de sable et c'est la nuit qui s'enfile autour, une robe affolante, grisante, dangereuse. Bientôt il va falloir cesser d'avancer, trouver un creux, planter sa toile ou se fondre dans le sol, attendre la fin, c'est ce qu'il faudrait, ce sont les règles à suivre pour éviter de crever. L'on pourrait narrer toutes ces choses apprises sur le désert parce qu'il ceinture toute la base, parce que la connaissance d'un environnement est nécessaire à la survie, et que c'est tout, point, rien de plus il faut apprendre sans arquer sourcils il faut suivre.

La ville des joueurs j'y serai reine un jour, y perdre toute notion, surtout celle du temps, il suffirait de continuer pour oublier le reste, c'est facile, c'est le jeu perpétuel - tout l'est, mais parfois il est difficile de forcer la mascarade dans le regard d'autrui. N'y avoir alors plus d'autre identité qu'un chiffre lierre qui grimpe ou descend, s'agrippe bien sûr, et comme compagnie d'autres chiffres avec qui partager le plateau. Ville succube à laquelle l'on ne sait résister il me faut encore, patience, un peu, quelques mois, puis quelques autres un début d'argent, se demander si là-bas il y a des plateaux à sorciers. Dans une ronde le sable gifle visage, fait tousser, une forme dans la nuit ce n'est pas la chaleur qui crée mirage, alors y croire, pourquoi pas, franchir les barrières de souffle, tenter le diable dans son propre pays.
ellipse
bientôt la tirette coure sous les doigts et l'on ouvre la tente, à l'intérieur il fait plus noir encore qu'au dehors, il faut prévenir c'est le rôle, un peu c'est dangereux quelle idée de venir se perdre dans l'antre du vide à cette période de l'année vous êtes équipé ? vous avez besoin d'aide ? c'est aussi une sorte d'appel, si tout va bien, puis-je partager ?
Dehors le vent
le vent tempête
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Sam 5 Mai - 0:12

Un son,
Qui se détache des rafales, un bruissement dans le sable, une anomalie.

Tu ouvres les yeux, au milieu de la poussière et du tissu, cherchant la lumière d'une lune disparue et d'étoiles diminuées, avant de tomber nez à nez avec un
visage.
Un surseaut d'être confrontée si vite après l'ouverture des yeux et de l'esprit. De vagues paroles qui n'atteignent pas encore la raison, et trop d'informations d'un coup.

Les cheveux, les yeux, la tenue qui évoque
Un problème dans le paysage et de l'équipement auquel tu ne veux pas penser
Parce que tu ne le peux pas encore.

Tu en as assez des mirages, c'est pour cela que tu n'y penses pas encore, tu en as connu trop longtemps et souvent ces derniers temps, en trois ans, neuf mois et parfois une soirée sur deux,
Ce n'est pas un mirage, c'est juste
Tu ne saurais mettre la main dessus,
Une détonation.

Elle apparait de nulle part dans le désert,
Alors que le vent sonne à tes oreilles comme une cloche que tu pourrais secouer,
Clochette sur les lobes alors que le tambour est retentissant, une fausse perception des éléments
naturels
qui percutent l'inconnue et la plonge dans les tréfonds de ta compréhension.

c'est dangereux
vous êtes équipé ? vous avez besoin d'aide ?


Peut-être peut-elle t'en apporter, difficile à dire,
tu ouvres davantage la tente pour laisser passer un corps ou deux
Et le sable s'infiltre immédiatement
Tu peux le goûter contre ta langue et c'est une sécheresse qui manque de sel
Peut-être vient-il d'être apporté par la nouvelle venue.

Tu aurais pu sourire si tu n'étais pas mal fatiguée
Le marchand est passé
Les paupières sont lourdes,
Mais l'idée d'une compagnie miraculeuse
N'est pas pour te déplaire.

Mirage ou oasis, un peu de fraîcheur dans la brise déjà hurlante, une nouveauté qui rafraichit dans ce gel qui s'est abattu par ici, tu as envie de l'inviter, tu te connais, c'est la seule réaction qu'il y a attendre de toi. Mais les circonstances te laissent le choix de soit changer ton comportement habituel, être correcte pour une fois et dans un endroit improbable être probablement la plus courtoise possible, l'envoyer rejoindre les balots dans le vent et la voir s'éloigner, ou proposer en hurlant dans le creux de l'oreille à cause du vent unr proposition à faire rougir le sable autre que par une éclaboussure.

Mais plutôt se frotter les yeux pour commencer,
Se redresser pour se mettre en tailleur, puis mettre un pied, une main devant l'autre pour sortir la tête du
refuge.
Et se rendre compte que tes boucles ressemblent sûrement plus à une corneille perdue dans la tempête qu'à des rivières de sable.

C'est parce que c'est dangereux que j'aime cet endroit.

Un faible sourire et un signe vers le petit espace qui reste.

Vous pouvez vous joindre à moi, mais je vous garantis, je n'ai pas besoin
d'aide.


Puis clignement des yeux, pour chasser les parasites ou t'éveiller complètement, tu l'ignores, avant de la regarder et de chercher un véhicule
Un moyen,
quelque chose
Pour expliquer.

En fait, qu'est-ce que vous faîtes devant ma tente ?
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Ven 1 Juin - 18:11

Les paroles qui sonnent fantaisistes aux yeux du sobre du droit du chaste
savoir pourtant l'attrait qu'à le lieu dangereux - il peut l'être de bien des manières. La ville du jeu l'est, d'une certaine façon, et elle m'est plus attirante que toute autre ville. Le désert, peut être, afin d'éviter tous les quelqu'un quelconques, décevants, violents. Le désert pour se fuir soi que l'on sait trop couard pour nous suivre jusque là, dans un œil de tempête. Parce qu'alors se sont les sens primaires qui dévalent le corps, et le soi qui, choyé, pose problème, s'offre mort à l'instinct pour se faire sauver par lui.
Alors l'on bâillonne l'instinct pour ne plus écouter que le primaire en nous, sans la peur.

Deviner un geste, entrer tout à fait et faire à nouveau courir le petit carré de plastique en sens inverse. Arrivée au bout, le vent, sans cesser d'hurler au dehors, est moins dense. Elle refuse l'aide et se soustraire avec bonheur au rôle militaire, à l'image rebutante. A sa question, une réponse dénuée d'artifices j'avais besoin du désert moi aussi qui défini les raisons étale ses maux et le dessein n'est pas une espèce de thérapie improvisée, tombée dans la nuit, risible; avoir une idée, peut être, de ce que l'on cherchait  à percer en entrant ici, et hésiter hésiter à donner l'argument échappatoire de la femme d'ordre qui ne fait que son devoir.
La femme d'ordre n'aurait pas refermé la tirette derrière soi. Ni ne serait en train de se débarrasser du sac, de la veste brutale. La femme d'ordre aurait probablement dégainé la lampe de poche attachée à cet attirail, aurait décliné ses noms prénoms, aurait demandé les siens. Elle n'aurait pas laissé d'obscurité entre elle et l'autre, l'autre et elle, elle n'aurait pas permis les possibilités en découlant. La femme ici n'est pas allé chercher la lampe. En trouvant la tente j'ai voulu savoir si j'avais aussi besoin d'humain
je crois que oui

il y a beau y avoir du monde aux casernes, il n'y a pas le contact plus profond, pas autre chose que les mains serrées, les mains sur une épaule, les mains des médecins. Les mains, là-bas, ont perdu tout leur attrait, toutes les importances qu'elles ont dans le monde en dehors. Il n'y a pas non plus le contact parole, bien que l'on aurait pu le créer : il n'y a jamais eu le désir d'apprendre ces gens ou de laisser s'apprendre. L'on a été farouche pendant huit saisons et ce fut un laps de temps immense immense

dans le noir se refuser à tenter de deviner des traits chez l'autre; l'ouïe ne peut attraper le souffle de la féminine figure, les sens sont coupés, privés d'une base qui peut être cause d'arrêt. L'on n'est ni soi ni tout à fait quelqu'un d'autre, l'on est, un quelqu'un dans le désert. Il faut parler plus fort qu'à l'ordinaire. Si l'on se trompe, baisser le ton : le vent emportera les déboires. L'humain cru, pas déguisé, pas amoché par les règles, pas épris d'un idéal épuisant. Etes-vous de ceux là ? Parce qu'autant mettre au clair autant ne pas faire comme-ci; alors l'on serait devenu un humain déguisé aussi. Quelques mots sans importance arrivent aussi à trouver une faille dans la barrière des lèvres, si vous avez faim, j'ai de quoi faire
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Jeu 5 Juil - 22:39

Quelques serpents qui enragent au loin, à cause des ballotements qu'ils subissent au gré des vents,
Sonnettes qui ne veulent pas retentir maintenant que le froid a été remplacé par de la compagnie.

Elle porte des vêtements étranges, des confections d'alerte, une sorte d'avertissement en
Coton ?
Besoin d'être perdue dans les déserts, qu'ils soient de glace ou de sable, ils finissent toujours pas geler jusqu'à brûler les os, des nouveaux venus qui rejoignent les allées supprimées des yeux
Des bien heureux. Qu'est-ce qu'ils peuvent bien ressentir ceux-là ?
Les aimants à catastrophe - naturelle ici - semblent concourir à l'attraction, les chercheurs
d'or au milieu de toute la crasse mondaine
Ont tendance à se retrouver, dans l'oeil ou bien au coeur du vent - rafales
De balles qu'elle cache peut-être non loin.

Nouvelle nécessité,
Humain au centre d'un univers qui n'en veut pas.
Contact, presque rencontre d'un autre type,
Une discussion qui tinte étrangement correctement, sans table ni verre,
Juste bercée par des cris
Relâchement
Repos de l'uniforme et des âmes, armes déposées dans la ville des Lumières
Qui s'éteignent à mesure que les vies vont et viennent, action des chambres plus hautes,
Ici.
Tout est réel
Tout est à sa place.

Humain.
Les machines et les billes pour perdre raison et gagner fortune ont accentué les vices
Rendant de moins en moins modèles les maîtres
Se protesterner dans la boue pour quelques pièces d'argent et d'estime
Ferme de foire et valeurs dépensée.
Humain,
Un échange, plus que quelques soupirs et des mains bien placées
Tu recommences à saisir le concept,
A redécouvrir l'idée
Auprès des écureils et autre malvoyant.

Une réponse, des questions
Un troc de bout d'âmes
Si elles existent
Pour comprendre, voir un peu
Un éclair au milieu du vide pour remplir les visions trop
Etriquée
La tente est trop petite.

Je m'y efforce, avant d'être engloutie.

Une tempête trop puissante pour être balayer, les grains s'insinuent déjà sous les portes, les ongles,
Poussière à constamment repousser.
Mais ici, à nue,
Les éclats perdus dans les cheveux,
Et la marchandise dans les yeux,
Tu ne penses pas pouvoir être plus vraie.

Ce qui est faux évidemment
Trop de couches, trop d'épaisseur lourde recouvre le tout,
Mais cela commence à être poli
Apaisé,
Guérie,
Et l'étiquette va au diable
Sans nom ni contraintes.

Je ne suis peut-être pas assez Humaine, j'en suis désolée. Pas ou plus assez.

Tu aimais les Mascarades, mais ce n'est plus le moment,
Le temps est au sablier, et aux sourires dans la pénombre froide.
Hocher la tête à l'évocation de la nourriture,
Et une nouvelle brèche à créer,
Chercher les mots sans les trouver.

J'ai besoin
de plus qu'un humain, plus qu'un semblable
Et vous, pourquoi un autre,
De quoi vous nourrissez-vous
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Ven 3 Aoû - 19:30

L'on avalerait bien
quelque chose de très humain
et ne passer alors que par la physique chose; le goût et le toucher à leur paroxysme, cela fait longtemps que l'on n'a pu observer quelqu'un avec ce genre d'idées aux yeux. Pendant des années, les humains s'alignaient comme diverses pièces d'un même décor, et du décor l'on finit par se lasser, et l'on oublie alors ce que le corps peut être et éveiller. Et cet éveil là non plus n'est pas familier, il a été recraché dans les entrailles de la mémoire qui préféra oublier à garder loin de la tête les beaux plaisirs désirs auxquels l'on ne pouvait plus se soumettre, auxquels l'on ne pouvait apporter de réponse. Il y a, dans le regard sur la figure très assombrie, presque invisible, une curiosité en plus du reste. La presqu'innocente curiosité qui cherche les contours dans la nuit, les quelques dérapages peut être, l'innocence qui n'est pas pleine autrement autrement
l'on aurait déjà saisi la lampe de poche.

Si elle s'y efforce, qu'elle admet l'erreur, la possible faille alors c'est qu'elle correspond, qu'elle est l'humain l'humain et toutes les inepties qui vont avec, et l'on se détend dans l'obscurité de la tente, comme exposée au vent au hurlement sans en recevoir les pires attaques. Ici, tout est calme. Je crois que le noir masque, d'une certaine façon, tous les sons et c'est une absence d'ouïe, alors. Ne reste, en plus du goût et du toucher, que l'odorat et la vue - cette dernière n'est que trop maigre pour subsister. Seuls trois sens, alors, et peut être les préférer aux autres : eux sont les bestiaux, les passionnels, les rejetés de la raison il y a, un inconfort entre eux et le cadrage que l'on aime tant se donner, la droiture.
Je crois qu'en pensant cela tu l'es plus encore, humaine parce que s'excuser de la sorte ne fait qu'aller en la direction qu'ont pris nos sens. C'est exactement l'humain recherché, le cru, le pas déguisé, le moche mais quelque part c'est joli, ce sont les contours cassés, les joues tenailles les émotions tranchantes; comme les roches des falaises brisées par l'océan. Un certain caractère dans cette image. Deviner ? un éclat, probablement ses yeux, et dans la tête les centaines de questions, que cherches-tu ? dans mes gestes mes lettres mes pensées; il y a forcément quelque chose que tu veux. Forcément quelque chose qui répondrait à ce qui démange sous ma peau, quelque chose qui apporterait, peut être
une réponse

Ses mots résonnent un peu, sans tout à fait donner satisfaction aux interrogations, sans tout à fait tout dévoiler - un jeu d'ombres et finalement ni l'une ni l'autre ne déracine assez loin pour permettre une clarté. Peut être qu'il s'agit précisément de la chose qui fait que cela démange sous la peau
sous les doigts parce qu'il y a des choses que seul un autre permet d'obtenir et dans le mouvement vers le sac, parfois, je me nourris de ces choses là c'est encore cette ronde, deux louves qui s'observent en quête d'assurance, chercher la longueur d'onde chez l'autre et n'avancer qu'un morceau de pas. Tendre une tablette de chocolat, un sachet d'amandes. Du bout des doigts, frôler les siens et toujours il y a cette curiosité de la chair
Et autant que vous m'êtes un autrui, je vous suis un aussi. Avez-vous cette faim là, parfois ? Dehors le vent hurle hurle et dévale les dunes. Dehors il n'y a personne et c'est apaisant. Mais ici il y a elle; et peut être que l'ici pourra atténuer un mal d'humain. En portant une bouteille à ses mains, se pencher peut être plus que nécessaire. Tout de suite ?
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Dim 23 Sep - 14:41

Elle
Danse, rôde dans ces étendues dorées, de sable qui hurle autour du tissu, qui glisse presque contre les chairs colorées de vos murs de soie âpres. Elle s'aventure dans les recoins de l'univers dont elle a envie de s'échapper, une envie irrésistibles de
Dépassement.
Aller plus loin que les élixirs et les dés, de roulottes de couleurs
Terriblement humaines, limitées, et pourtant tellement hors du monde,
Un flottement entre les étoiles que vous ne pouvez atteindre, la tête dans les Nuages,
Aux formes imaginaires, dernier vestige de l'Histoire.

Les cœurs engoncés de corset, les esprits en branchement trop avancés
Recul de ce qui nous rend indubitablement
Imparfait,
Grain dans sa peau, sa chevelure dissimulée
Le même battement étranger,
Elle est le soleil observé du coin des dunes,
Tu veux l'entendre dire que tu as trouvé ton chemin,
Elle est la ligne des veines, les derniers instants d'humanité avant
Une apocalypse de silence.

Un autre,
La liste des Autres s'allongent dans ta mémoire mais pourtant tu les occultes, tu ne te concentres que sur les milles autres raisons qui tu pousses vers ces nouveaux épanchements.
Retenir son souffle, se mordre la langue, rester éveillée des heures si ce qui est demandé, imiter un sourire, un rire, danser sur les rythmes imposés par les marionnetistes mais vous êtes tellement plus
Humaines

Des vagues qui vous poussent vers les survivants
Un frisson dans cet atmosphère étouffante, triangle irrespirable dans l'étendue glacé
Une lueur bleutée dans vos regards vert d'eau sans une goutte à l'horizon
Des soifs impossibles à étancher.
Effleurer
Créer ces êtres, qui ressentent,
Qui se touchent malgré les courants électriques qui s'insinuent entre chaque respiration
L'autrui dont on a besoin à ce moment là.
Précision de l'horloge oublié avec le reste de la civilisation,
Retourner à ce qui prime
L'origine du monde.

Croquer le bout de chocolat, se demander si ses boucles sont de cette couleur, se rassasier de la sensation de ses ongles sous ses doigts, les imaginer ailleurs, en se sustentant
Prendre son poignet avant de se raviser et de saisir l'eau, renverser la tête pour étancher la soif qui brûle dans le ventre mais les entrailles demandent plus,
Baisser la tête.

"Constamment.

Se rapprocher et lever les mains contre le mur invisible, d'hésitation et de retenue qui vous ont été inculqués, dernier rempart d'inhumanité entre vous, qui te sépare de son cou
De ses joues,
Et rapprocher sa tête de la tienne, goûter le mirage.

Immédiatement.

Et plonger pour enfin se nourrir, la vraie substance dont tu as besoin,
Les vrais besoins enfermés dans un nouveau carcan
Une sensation de lèvres à soi,
Dont elle a la saveur.

L'humanité
Est dans une rencontre entrechoquée de membres et de peau,
Les yeux clos et l'odeur de sucre dans le sable.
Contre un autrui,
Qui peut

Nourrissez-moi.
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Lun 1 Oct - 11:09

Et tandis que l'on tend la chair, il y a la tentative d'attraper, des yeux, un morceau de l'étrangère; quelles sont ses couleurs, ses courbes, ses descentes du monde. Immédiatement se retenir : il faut laisser cette découverte au toucher, si il advenait que cette possibilité en soit une. Sentir, depuis sa position, l'arôme de l'amer chocolat
c'est une amertume de plomb qui ronge les doigts le cœur, mais ici ici au centre et à l'oubli du monde, il n'y a qu'elle et soi, deux humaines qui se sentent permises d'aller plus loin, au-delà de la retenue, de la douceur cordiale. La seule véritable douceur est parsemée de crocs et d'ongles vaillants dévorants, de corps à corps et d'enchevêtrements. Et pourtant elle s'appelle douceur, car ce qui l'anime est un sentiment généreux envers l'autre, c'est un partage.

Elle franchit la première barrière, m'attrape dans mon mouvement vers elle. Sa bouche a le goût du chocolat. C'est un échange de consentements, beaucoup de mots dans un langage qui ne s'encombre pas de leur verbalisation : après tout tout est si clair, lorsque l'on fait abstraction des lettres. Ces choses qui peuvent être si modelées, tordues, désenchantées, alors que les gestes eux ne trompent pas, les gestes sont universels et un pareil épanchement, parfaitement entendu par les deux partis. Dehors, peut être, le monde fait rage; ici c'est une violence admirable qui s'éprend des chairs, des tripes, quelque chose de fulgurant, d'inimitable. Un feu au creux du ventre qui grimpe dans la poitrine, qui dicte l'avancée, prudente malgré tout, d'une main au flanc de l'autre

Les derniers mots soufflés font comprendre qu'elle saisit tout comme moi les échanges; nourrir est l'action la plus nécessaire, la plus intime et vulnérabilisante. C'est l'enfant, le blessé ou le conquis, cochez le troisième, vous y êtes. Partager une vitalité qui ne peut exister sans autrui, partager autrui, se partager soi-même. C'est à la fois une injonction et une demande, et y répondre en brisant pour de bon la pudeur inhumaine qui empêche d'être soi. Bientôt les doigts se délient dans la cascade au sommet de sa tête, les lèvres s'approchent encore des siennes, avides mais sans la brusquerie barbare. C'est se mélanger, sans les sentiments, il n'y a pas besoin de l'affect. C'est un peu différent. C'est répondre à un commun désir qui n'a besoin d'autre chose que cela pour s'autoriser à être, peut être une sorte d'amitié des corps, des sens.

Un poing revient serrer son flanc, grimpe sous le futile vêtement, cherche le plus de chair possible à explorer sentir froisser. Parcourir un dos, un côté, distraitement venir vers l'avant, occupée d'un même temps à grimper de la main et avec une lenteur terrible la cuisse droite de l'inconnue. Pendant un instant, avoir le visage fendu d'un sourire; il est invisible dans le noir, il n'est que pour soi.
Et puis soudain abandonner ses prises, reculer un brin; retirer abruptement son propre haut.
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Dim 21 Oct - 17:08

Elle a envahi l'espace, chaque pans de la tente exaltent son parfum, artifice laissé loin pour ne garder que les senteurs de peau et de sel
Une mer de sable, des vagues de boucles gonflées par le vent, qui vont et viennent contre tes joues engourdies de ses lèvres
Ses mains en voiles qui effleurent chaque contour de l'ancienne épave, cherchant à trouver
Satisfaction dans l'exploration et les tissus fins ondulant au gré de ses respirations-brises soulèvent des frissons le long du cou.

Une obscurité trop épaisse pour passer la maison de tissu
Et entendre plus que voir ses attraits se révéler
Le bruit du vêtement en explosion d'écumes contre la berge.
Attendre le temps d'un battement, essayer de retrouver le compas, de pointer vers un calcul confus de règles
Avant de fondre de nouveau contre elle, tes pensées bulles de savon entre ses mains
Et les folles aspirations de la ville, des jeux perdus dans les bas fonds des verre et des rues
Disparus contre le goût amer du désert sur ta langue.

Des mains qui s'animent et partent après les siennes, départ précipité quand elle a déjà parcouru une première course à la recherche de repère, la brûlure au creux de ses paumes ont allumé première étincelles du feu de joie
Et tes yeux clos dans le noir perçoivent des étoiles lorsque tes doigts s'emparent de ce qu'elle a dévoilé, imaginant
Les constellations de grains contre elle, et la soie dont elle se pare, qui se relève lorsque sa gorge se serre, se crispe alors que tu réclames, t'empares, prends
Saisis sans jamais brusquer, mais un instinct, irréfléchi, primaire vôtre
Un éveil des sens, dur, puissant
Qui agrippe ta gorge
Tout ce qu'il reste à faire est tenter de dévorer
De continuer de l'embrasser sans céder, sans arracher
Juste s'abreuver comme une assoiffée sans se noyer dans cette pluie du désert.

Tu continues, avide, de toucher, sentir
Ce qui t'es délivré, une intoxication rafraîchissante, la première bouffée d'air d'une condamnée après une éternité
Retrouver l'essentiel est
Ne jamais la lâcher
Et retrouver ses esprits et les minauderies factices demain.
D'une main, ne jamais cesser de reposer contre la source de ce souffle qui coupe le tien lorsqu'il s'élève entre tes lèvres
Et de l'autre, se poser contre ses cheveux, tenir le bel esprit, une philosophe des origines
Qui parcourt ton monde.

De ton simple haut qu'elle aurait perçu transparent si le soleil était venu tout gâcher, et du reste nu si ce n'est pour les dernières odes à la civilisation, tu te délestes
En quittant sa peau et la chair rosie dans une complainte insatisfaite, de faim inassouvie
Et pour une seconde, une seule,
Reprendre conscience et ralentir le temps
Avec autant de lenteur qu'elle a eu d'entrain, se révéler
Tout enlever de factice
Et ainsi retrouver l'essence de douceur que tu avais perdu, trop absorbée dans la sienne.
Savoir qu'elle ne peut voir mais ressent tout est aussi électrisant que les sifflements du vent contre les parois devenues vôtres, tente érigée en mat tant bien que mal par l'extérieur délaissé pour la seule vérité entre vous
Reposer ta main contre le puits de toutes tes envies, et l'autre contre sa nuque
Revenir avec le soulagement délicat et lent d'une attente alourdie par les secondes qui ont rapprochées la rencontre, une obligatoire torture pour rester tendre
Et se renverser en l'emmenant contre toi, retourner le sablier au milieu de nulle part,
Se perdre dans son poids sur le tien.
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Mar 4 Déc - 17:10

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La faim est dévorante; aussi l'ascension vers sa fin est délicieuse. Est-ce des murmures ou des hurlements comme au-dehors, les souffles s'emmêlent et ne semblent plus avoir de sens ni de source précise. Dévêtue d'un factice costume voilà que ses mains à elle parviennent à presser des lieux échappés, censurés au monde ce monde qui ne souhaite que le docile ou le faux brut - tout le monde mime l'amour du brut seulement peu sont sincères. Pour eux le brut est fantasme et dégoût, un savant mélange. Ici le pur empêche d'accéder à ces malvenues idées, et la tempête, dehors, est aussi entrée.
Pas à pas les crocs enfin se découvrent, l'on ne craint plus ni ses propres poils ni ses tourbillons au creux des flancs des cuisses du ventre, l'étrangère est pareille à soi, en quelque sorte. Avide d'une chose finalement rare. Entêtée par les sons qui bruissent, l'on devine, à pleines paumes, les paysages de l'autre et l'on y trace un chemin qui n'assouvit pas encore les faims. Bientôt - elle se rétracte ! - et c'est pour descendre elle aussi de toutes ces toiles que l'on veut morales, dans une valse traînant terriblement en langueurs

alors qu'elle se reprend et entraîne avec elle un corps qui se laisse bien faire, laisser courir ma faible indignation, ou serait-ce le son de l'affamée - quelque grognement s'échappe des lèvres, vient frémir à ses oreilles. Désormais l'on a le paysage sous ses propres vallées, et laisser celles-ci courir puis s'en aller, courir puis s'en aller, embrassant les courbes étrangères sans jamais y rester, tâchant de saisir la position de chaque chair. S'il n'y a certes de lieux moins en désir que d'autres, un se détache, peut être par sa capacité vorace à goûter; aussi si les mains glissent le long des côtes, empoignent les charnus lieux déserts, c'est dans un but précisé que le mouvement commence du haut, tend vers le bas,
profiter de cette conquise position de la femme pour arriver où l'on souhaite.

Si d'autres aiment à prétendre en picorant du bout des lèvres, se délester de ces imbéciles injonctions : il n'est pas barbare de bien tendre les mâchoires, faire honneur à l'hôte, signifier le plaisant de l'affaire. Il serait malhonnête de n'y plonger qu'à peine la langue, prétendre apprécier et prétendre par la même occasion avoir ravie l'hôte - quelle erreur ce serait. Aussi l'on tâche, dans l'assouvissement de sa faim, d'assouvir celle de l'autre dans un impudique jeu de chair à papilles. Les sens jouent, dans ces partages, un rôle des plus primordiaux en guidant le brut, le pur et le naturel. Seuls les yeux, ici, ne servent à rien. Danser en bas de sa taille tandis que la tempête vient se préciser dans son corps.
Un adage revient en mémoire : c'est en mangeant que grandit la faim.
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Mer 5 Déc - 10:07

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Elle t'explore alors que tu dévores, t'accroches à sa bouche, les mains tournées vers les étoiles, vers le haut où elle ondule, une constellation de chair et de formes, des creux et des arrondis. Tes mains
Se pressent, englobent, dans une avidité non dissimulée, toujours cette soif de plus, d'elle, de récupérer
Cette vérité absolue qu'elle arrive à faire couler
Elle déborde de vos baisers, elle exulte de
Toi.

Tes sens s'emmêlent dans un flou, aurore du désert et éclats de lumières, vivacité sans contours quand elle commence à redescendre sur terre, daigner te rejoindre en déposant caresse et sensations dans un ventre gonflé d'attente. Tu ne retiens plus rien, le contrôle imposé en-dehors et manipulation d'esprit et de mains sont complètement oubliés, tu ne te sens pas obligée de feinter
Tu te sens presque suppliciée de lui céder tout ce que tu es, en renversant la tête, en soufflant déjà,
L'air du désert plus froid que ta respiration.

Quand l'ardeur se précise, qu'elle arrive à destination dans un voyage où tu n'as fait qu'anticiper sans comprendre son but
Est-ce ainsi que cela devrait être, toujours rester
Un voyage sans prévision ni destination, entre ses lèvres, ses bras, cette tente pour seuls draps
Tu retiens l'atmosphère de cet univers dans tes poumons...

Quand elle s'abaisse, deux silhouettes allongées, décalées, dans cette tente trop étroite
Elle rencontre et sa soif rencontre la source de son besoin
Dans ton dos soudainement arqué, dans un son plus fort que les autres, restreint seulement par les hurlements de la tempête.

Tu perds ta main dans ses cheveux, tu les emmêles, les caresses-désordonnées
Tu les enroules autour de tes doigts, essayant de la garder, de la laisser te permettre de t'en aller sans jamais la quitter
De sentir la douceur sous ta main quand ton corps en brûlure
Pulse contre elle
Désir en souffle saccadé, bientôt gémis
Bientôt criés.

Une jambe entourant la courbe d'une épaule, de son dos, plus découverte que jamais, plus livrée
Peut-être encore plus si l'obscurité s'était dissipée,
Les vagues de tes membres cherchant l'onde, recherche de cette satisfaction entêtée dans la sécheresse alentours
Une marée de sensations que tu laisses librement s'échapper
De tes lèvres.

Se mordre les chairs n'est pas d'actualité, cela repousserait
La vérité de tes bruits, la preuve qu'elle réclame, qu'elle mérite et doit recevoir
Dans cette chaleur étouffante qu'elle engendre
En toi.
Éternité dans cet arrêt du temps
Cheveux trempés contre les tempes
Tu sens le monde se crisper
Du fait de ses joues
Du goût délivré
Tu as envie d'enserrer tes mains derrière toi, mais cette couche de simplicité, d'honnêteté et maintenant de ta luxure révélée
Tu dois te contenter de laisser une longue trace de ton plaisir dans son dos donné
Sans pouvoir cesser de parler votre langage
Cette origine de mots déstructurés
Une mélodie d'envie assouvie...

Yeux clos, respiration brûlante sur des poumons anéantis,
Brisée par ses administrations
Tu respires
La décadence qui n'est en fait
Que la plus pure des visions qu'ils ont voulu massacrer à coups de réflexions
Tu es un tableau peint par sa main, ses baisers
Une Origine du Monde
A ses pieds.

De longues secondes d'une langueur exaltée
D'une perdition jouissive où tu te laisses aller
Dans votre monde qui n'est pas pressé
Qui n'a rien à prendre juste à donner.

Lorsque tu peux de nouveau, te redresser,
Tes yeux toujours fermés,
Tu saisis ses joues autrefois tournées vers toi
Et place tes lèvres sur leur récompense, la seule place qui fait sens
Et un nouveau son profond se fait de nouveau entendre du fond de ta gorge encore bourgeon
Comme si rien n'avait changé, envie calmée mais jamais comblée
Et tu te demandes
Comment pourras-tu t'en passer ?

Tu soupires de contentement, rencontre de chaleur,
Saveur mêlée de ses baisers
Elle repose contre tes jambes délivrées
Siégeant sur leur haut
Cuisses enserrées.

Tu continues de chercher à la boire
Quand la main qui a aimé passionnément
Ses cheveux désormais défaits
Font un chemin lent, précipité seulement
Par une distorsion du temps
Elle parcourt le ciel, le moindre nuage, la moindre illusion
Parfois passe, parfois flatte
Jusqu'à se poser presque là où elle avait commencé,
Ne plus jamais en déloger
Et se fondre dans sa beauté.

Une douceur de l'abeille butinant son cou, un voyage désormais tracé
Épaule, monts, lèvres
En commençant à danser
Une mesures à deux mains
L'une la maintient, posée sur les précédentes blessures que tu lui as infligé
Massant presque pour se faire pardonner
L'autre
Perdue si loin et si près
Chairs à vif, rencontrées
Des arabesques prononcées
Au ceux de la liberté qu'elle t'a apportée
Qui te permet désormais
De s'élever et de descendre dans un juste retour des choses
Là où tout à commencer
Par elle, ce qu'elle est
Une antre, un réceptacle abandonné
Une union de vos harmonies, de vos envies
Remplie.


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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Sam 8 Déc - 14:23

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L'on sent ses papilles s'engourdir alors que vient la fin d'un premier acte et c'est un frémissement agréable en ce sens que l'on a tout offert : si l'on n'offre s'offre qu'à moitié, cela ne pourrait fonctionner. Un orage se prépare, naissant de la confrontation entre le mordant de l'au-dehors, la sulfureuse température d'ici ce n'est, pas une chaleur sèche du désert, mais une vaporeuse étuve. Rupture entre la rose et l'affamée qui laisse la douce chose prospérer de l'assouvissement, on l'espère, d'une aurore de faim. Le corps vient se poser sur celui de l'autre, enveloppé, déjà, d'une buée humide et l'on cherche dans le noir à apercevoir de façon déguisée un visage que l'on n'a encore exploré.

Le haletant de sa voix qui n'a besoin de parler dévoile une habileté de la part de celle qui n'était pas tout à fait couchée, et garder une folle immobilité dans l'espoir de tout entendre de son souffle; les mots ici ne sont pas de ceux que l'on parle ailleurs. La tente devient temple, vidé de toute fioriture et fausseté, vidé donc de la plupart du monde et d'une solennité qui n'est agréable qu'au regard des activités auxquelles l'on s'adonne en son sein
c'est un bris de verre tranchant, une grimpante émotion qui rend tremblant un quelque chose au bas du ventre, au creux des reins. Il n'y a plus rien qui vient troubler les lignes de la tête qui ne sont qu'à elle et soi, qu'à ce précis instant, non troublées par quelque idée destructive.

Et c'est elle qui vient assouvir un désir de connaissance, explore les vallons creusés par une position opportune et laisse se dessiner des gestes qui ne peuvent porter à confusion. Déjà le corps gronde d'une impatience nerveuse, tendue, tout à fait prête à obtenir. Si les positions n'ont que peu changées soudain c'est une danse guidée par l'autre main, menée de façon exemplaire. Ici, rien n'est empêchée : aussi bientôt courent sur les lèvres les sons cathartiques qui chevauchaient autrefois les lèvres de l'étrangère

et à son tour l'on marque sur elle les dessins desseins des griffes qui se sont emparées de ses avant-bras, ses flancs, à son tour l'on succombe au besoin de s'accrocher à quelque chose, quelqu'un
entraînée que l'on est par son mouvement

Et l'on joue soi aussi en accompagnant sa main secouriste de son bassin, grimper grimper haut à l'échelle des sensuelles réjouissances, grimpe aussi l'émotion qui étreignait le ventre, celle-ci se meut en vague, prend le corps tout entier, et l'on signifie l'arrivée au sommet à l'étrangère, par un soupir soutenu, les griffes rétractées, changées en mains moites. A nouveau échanger d'un baiser les restes d'un repas à l'étage plus bas, repue cette fois, une seule interrogation reste, pour combien de temps encore. Car il ne s'agissait là pas de l'oeuvre de deux créatures en quête d'un plaisir passager, mais d'une brèche ouverte sur une temporalité qui ne se connaît encore aucune fin. Voilà la conclusion à laquelle l'on peut arriver bien vite : elle et moi sommes satyre, amantes de la luxure et des assouvissements - aucun autre mal dedans que le regard profondément outré de ceux qui se nomment mondains. Pourtant rien n'est moins idiot que de s'écouter et d'écouter l'autre, à belle entente joli partage, pourquoi souhaiter mettre un terme à une euphorie voluptueuse ? Avant de presser de continuer cependant, il faut s'abreuver d'autre chose et ici, de connaissance Vous êtes une satyre, pas vrai ? nous pouvons l'être à deux
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Sam 8 Déc - 15:49

TW: contenu sensible


Un souffle que tu tentes de calquer sur le sien, malgré toi, malgré tout
Elle monte crescendo des notes d'un piano que tu avais abandonné il y a bien longtemps, elle se substitue à l'instrument, mélodie du désert qui continue de monter, d'accélérer ton propre tempo pourtant calmé
L'essence même de la compagne suffisant à réveiller tout ce qui avait déjà coulé.

Se fondre contre elle, sentir la brise étouffante du désert contre tes joues, front finalement déposé contre son cou pour se concentrer sur tout ce qu'elle est.
Une moiteur d'océan asséché, gorge serré en touchant la marée pour la première fois, jouer avec les reflets et s'avancer au milieu des vagues.
Continuer de partir pour mieux revenir
Contre ses lèvres.
Tu relèves parfois la tête pour ne jamais cesser de te nourrir
De cette promesse que vous vous êtes faites, rester par le vin qu'elle accepte de déverser
De toucher les roses que tu lui as offertes, gorgées
De vos rencontres embrasées
Du tremblement de l'écume contre le doré
Sable d'océan et de nuée.

Des yeux qui se ferment quand le bliss finit par se montrer
Un état second dans lequel tu te retrouves plongée, ses tatouages qu'elle a tracé trop éphémères pour ne pas en profiter, sentir le passage rougi dans chaque fibre
La garder,
En devinant un élixir de vie de ses sons,
Jambes et main englouties par un secret
Chuchoté à son oreille, départ de nuque
Cajolé.

Tu l'accompagnes en restant
En adoucissant sa chevelure échevelée
Tu essaies d'en deviner la couleur, déjà intoxiquée par leur odeur salée
Continuer de parcourir le monde, d'essayer d'en comprendre les limites, les contours
Dans ses ondes, rondes pensée, appuyer en valse les creux
Une symphonie apaisée,
Yeux clos et lenteur-volupté
Tête posée contre son épaule.

Tu souris, contentement, euphorie
En te sentant ici plus enveloppée sous ses branches mordantes qui ont éraflé ta peau,  fait rougir tes joues
Dans ce vide, ce rien immense
Que tu t'es trouvée.
Et pourtant, cette ardeur, cette volonté,
Toujours plus, comme si vous ne pouviez jamais être rassasiées
Tu le sens, tu sais qu'elle respire la même addiction, la même entité qui s'est saisie de vous
Vous a liées
Tu ne peux plus la lâcher.

Elle murmure, elle allume
Une faible lueur qu'il faudrait presque chasser, presque malvenue dans votre obscurité réconfortante  
Tu ne peux t'empêcher de frémir quand les mots touchent ta peau.
Une nouvelle promesse, un pacte de ne pas se séparer
Tu serais damnée si tu ne protégeais pas ce désir comme le brasier qu'elle a accompagné.

Les Ménades restant entre elles.

Deux, qui ne connaissent pas l'excès.

Tu approches encore de nouveau,
Besoin envahissant, criant, urgence
Mais pourtant que tu forces à apaiser
Une rencontre douce, comme le premier
Baiser de contentement,
Mains qui se baladent lentement, chemin déjà traversé mais encore inconnu.

Qui trompe-tu ?

L'addiction, l'empressement irrésistible
De la retrouver alors que tu ne l'as jamais laissée
Te pousse à refondre contre elle, de la posséder
Comme elle a ses droits sur toi, sur tes pensées
Sein révélé mais aussi celui un peu caché
Si vite, si pur, si immédiat
Te replacer contre les étoiles, légèrement surplomber le réceptacle des restes vacillants d'une volonté qu'elle s'est appropriée
Guider sa main et replacer la tienne
Une folie, une sensation qui tord tes entrailles, ondulantes à ses chaque inspirations
Muée par la seule existence, la seule réalité
Elle.


Dernière édition par Kathleen Gold le Mar 11 Déc - 15:37, édité 2 fois
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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Dim 9 Déc - 18:16

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Jamais rassasiées
Après tout qui consomme pour être rassasié jamais ne goûtera à l'extase absolue. La recherche ne doit pas être l'assouvissement, mais le grandissement, l'ampleur phénoménale que prennent les sens sans jamais déjà penser au déclin futur
les chairs se dévorent sans penser aux lendemains
aussi attraper avec une joie téméraire la réponse de la femme, tumultueuse jeunesse qui s'enfonce dans un jeu plus trépidant que tous ceux que l'on trouve ailleurs, plus grisant encore par l'accoutumance ainsi développée. Car c'est ce dont il s'agit : voilà que l'on ne saurait se passer d'elle, son odeur sa chaleur et ses souffles.  

Les ciels ont beau été grimpés par chacune, savoir que chez elle non plus n'existe le contentement, de contentement l'on peut retenir, se contenter de : or aucune n'est lassée de l'autre, aucune ne se séparera de la séductrice tentation, aucune sorte d'idée stupidement abstinente ne saurait empêcher deux humaines ayant touché au pur au défait, aux vertueux gestes, et loin du reste du monde, de s'adonner à des échanges qui ne gênent que les arriérés. Jouer des doigts une fois guidée par la sagacité de l'étrangère, une fois approchée des pétales délicieuses, les âmes artistes verraient en cette valse un chant, y voir une profonde discussion, un quelque chose qui cependant se passe de mots. Quelque part c'est un paradoxe, mais tout l'est dans un mélange échange, car à l'ouverture, combien de soi fait partie de l'autre, combien de l'autre fait partie de soi ? l'on devient, peut être, un peu autre.

Les crocs à nouveau s'élancent et rien ne pourrait qualifier le mouvement, ni doux ni fauve, simplement juste. Attraper l'épaule, la clavicule qui est un torrent, un passage vers l'intérieur qui guide, promet une descente. Animée par la saveur qu'ont les mouvements de l'autre voilà que l'on s'élance accompagnée, moite d'un quelque chose qui est conquis et pourtant jamais pleinement satisfait
l'on conquière autant que l'on se fait conquérir
l'image de deux impératrices qui, pour faire grandir leurs royaumes, s'unissent en ravageant leurs murailles, s'entre-déchirant dans une violence qui n'en est une que pour un regard extérieur - un absent regard. L'on est tour à tour ensevelie et renversante, rendue téméraire dans les gestes, qu'il s'agisse de ceux flattant la rose ou de ceux, partout, déclinant les mille couleurs des pentes de son corps. Il n'y a, dans les gémissements, aucune forme d'empêchement. Autant qu'elle appartient lui appartenir, et il s'agit là de la plus somptueuse des pensées.

Et l'on commence à comprendre par cœur toutes les montagnes de son corps que l'on pétri et peint et prend
et l'on commence encore à grimper grimper bien haut, cernée par la vague qu'Elle tient au gouvernail, à pleines mains
naviguer dans un ciel que l'on veut partager. Aussi les papilles demandeuses cherchent la poitrine, imposant un rythme pareil à celui du reste des deux satyres affamées : cavalier.

Car l'on chevauche. D'une serpentine chair, faire et défaire les contours délicats, offrant parfois souvent par le souffle et un fond de voix la preuve des prouesses de l'elle. S'être élancée dans un désert sans avoir su quelle en fût la motivation, mais chérir l'esprit que l'on a eu d'y entrer.
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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Dim 9 Déc - 19:16

TW: contenu sensible
LA de Shela <3


Tordre et caresser d'une main tremblante les vagues explorées, replonger aussitôt tête sortie, préférer se noyer.
Tu enroules ton bras autour de son dos, épaules et même joues
N'hésitant plus à la marquer alors qu'elle cherche à te ravager, mouvement tout entier d'un corps abandonné qui suit chacun de ses petits amusements.
Tu dois parfois l'embrasser, séduire de nouveau ses lèvres pour ne pas sombrer, rester le plus longtemps dans cet état partagé.
Tu cherches, désespérée, à te souvenir de la cadence, de votre version d'innocence quand elle s'empare de ta respiration, littéral total qu'elle applique et tu dois détruire son dos pour ne pas sombrer,
La nuit, le sable tourbillonnant accueillant ton épuisement criant.

Tu gardes le cap en la maniant, sachant que tu peux l'achever comme elle est en train de le faire, annihiler ta conscience
Tu te sens partie, à sa merci, idée qui t'aura révoltée ailleurs que dans son étreinte
Tu ne sais pas comment tu peux encore respirer.

Main trouvée, l'autre qui s'égare partout où elle peut déceler un quelconque chemin,
Frissons en points de carte
Trésors ravis par tes explorations toujours plus osées.
Savoir que tu parles sans vraiment saisir tes mots dans ce qu'elle fait, son visage bloquée sous le tien alors qu'elle continue d'aspirer
Que sa virtuosité contracte tes muscles, chaque particules encore libres rejoignent son être.
Tu essaies de garder pied.

Tu guides, tu appuies et souris en la sentant elle aussi au bord du trou noir, de Scylla qui veut vous emporter
Sans savoir que vous aviez déjà cédé depuis bien longtemps.
Ta main agrippe là où sort ses refrains, mimant ce que ces paroles étouffées te font traverser,
Vénération par offrande renversée.

Tu ne peux t'empêcher de l'enserrer un peu trop fort, nouvelle marque à cet endroit particulier
Quand visage et entièreté se cambre soudain, presque comblé
Une vague à l'âme qui déchire tout ce que tu savais, étais
Pour le remplacer par son empreinte qu'elle pourra traverser à loisir, tu as l'impression d'être le seul réceptacle de ses désirs
Mais un son de côté, un pincement de ses dents électrisant au milieu de tes errances extatiques
La lie du même sentiment, seulement inversé,
Vous vous écorchez de bonheur, torturez d'insatiabilité
La presque peur en sentant que le besoin s'était seulement partiellement éteint
Se demander ce qu'elle a bien pu faire pour t'ensorceler.

La ramener contre toi, bien serrée, alors que vous n'avez pas fini de planer,
La déposer en parfait miroir, vous coucher,
Côtes reposant sur une couche pour une - parfait
Union entrelacée, jambes mêlées,
Tes mains continuant de la parcourir, presque distraite
Alors que ton souffle et quelques plaintes gémies continues de t'échapper.

Rester peau contre peau, malgré le froid qui viendra bientôt vous rappeler à la réalité
Vos chairs trempées contre le vent glacé, qu'à cela ne tienne, tu l'as pour te réchauffer.
Tes mains continuent d'errer, sans pouvoir s'en échapper, envie de nouveau repartir,
Seulement apaisée par le souffle calmé qu'elle exhale contre ton visage.

Tu ne sais pas combien de temps tu as continué d'oser toucher, parfois décente, souvent outrepassée
Avant de fermer les yeux, une flamme toujours allumée au creux
L'oasis jointe.


***


Faible lueur ocre, à peine plus lumineuse que la veille quand elle est arrivée.
Sentir le sel de sa peau et les fleurs qu'elle fait faner lorsqu'elle révèle sa supériorité
Tu sens tes mains déposées, une sur une creux, l'autre relevée.
Tu n'ouvres pas les yeux,
Première pensée déjà corrompue selon eux
Calcinée par une raison disparue quand elle est arrivée.

Rejoindre ta bouche sur la sienne,
Se sentir vivre et vouloir plus, vouloir s'élever, les surpasser
De nouveau s'en aller avec elle, corps battus d'addiction.

Pourtant, vous le sentez toutes les deux, ces lueurs, ce présage
Vous poussera à les retrouver, vous éloignant pour ce qui semble n'avoir été qu'une ligne de l'histoire.

Mais, comment pourrait-il être moins que vrai
Lorsque tu saisis, presque sujette à la pitié, t'accroches,
Sur vos plaies que vous aviez laissé, vouloir les goûter, retenter
Inavouée
Devoir la laisser partir.
Mains qui s'égarent rapidement, but de reprendre ou juste de lui demander de t'emmener,
Tu ne sais plus, vous n'aviez jamais eu besoin de parler
Tu sais que votre langage, ces signes que tu continues de dessiner
Sont compris.

Tu mouilles un peu son visage, tu te rends compte, de sel moins plaisant que la veille,
Laisser joue contre joue frotter
Et embrasser furtivement les contours d'un visage que tu vas laisser ruisselant.

Tu es soudain seule, trop vite pour avoir compris, trop lentement
Vous aviez pris tout votre temps dans vos aurevoirs
Adieu à demi avoué.

Tu dois te forcer à ouvrir les yeux
Ramasser tes vêtements abandonnés, qui sont de trop sur une peau devenue hypersensible, ne supportant que son toucher,
Les marques de vos amours
Ébats inscrits en encre impossible à laver de la couche partagée.

Et le silence.
Seulement le désert.
Et toujours assoiffée, encore plus qu'avant de l'avoir possédée
Et tu ne te retiens pas de pleurer.

Fin du RP pour Kath
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