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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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Las Vegas
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Kathleen Gold
Serpentard (DC)
Serpentard (DC)

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Re: Las Vegas
Kathleen Gold, le  Dim 9 Déc - 19:16

TW: contenu sensible
LA de Shela <3


Tordre et caresser d'une main tremblante les vagues explorées, replonger aussitôt tête sortie, préférer se noyer.
Tu enroules ton bras autour de son dos, épaules et même joues
N'hésitant plus à la marquer alors qu'elle cherche à te ravager, mouvement tout entier d'un corps abandonné qui suit chacun de ses petits amusements.
Tu dois parfois l'embrasser, séduire de nouveau ses lèvres pour ne pas sombrer, rester le plus longtemps dans cet état partagé.
Tu cherches, désespérée, à te souvenir de la cadence, de votre version d'innocence quand elle s'empare de ta respiration, littéral total qu'elle applique et tu dois détruire son dos pour ne pas sombrer,
La nuit, le sable tourbillonnant accueillant ton épuisement criant.

Tu gardes le cap en la maniant, sachant que tu peux l'achever comme elle est en train de le faire, annihiler ta conscience
Tu te sens partie, à sa merci, idée qui t'aura révoltée ailleurs que dans son étreinte
Tu ne sais pas comment tu peux encore respirer.

Main trouvée, l'autre qui s'égare partout où elle peut déceler un quelconque chemin,
Frissons en points de carte
Trésors ravis par tes explorations toujours plus osées.
Savoir que tu parles sans vraiment saisir tes mots dans ce qu'elle fait, son visage bloquée sous le tien alors qu'elle continue d'aspirer
Que sa virtuosité contracte tes muscles, chaque particules encore libres rejoignent son être.
Tu essaies de garder pied.

Tu guides, tu appuies et souris en la sentant elle aussi au bord du trou noir, de Scylla qui veut vous emporter
Sans savoir que vous aviez déjà cédé depuis bien longtemps.
Ta main agrippe là où sort ses refrains, mimant ce que ces paroles étouffées te font traverser,
Vénération par offrande renversée.

Tu ne peux t'empêcher de l'enserrer un peu trop fort, nouvelle marque à cet endroit particulier
Quand visage et entièreté se cambre soudain, presque comblé
Une vague à l'âme qui déchire tout ce que tu savais, étais
Pour le remplacer par son empreinte qu'elle pourra traverser à loisir, tu as l'impression d'être le seul réceptacle de ses désirs
Mais un son de côté, un pincement de ses dents électrisant au milieu de tes errances extatiques
La lie du même sentiment, seulement inversé,
Vous vous écorchez de bonheur, torturez d'insatiabilité
La presque peur en sentant que le besoin s'était seulement partiellement éteint
Se demander ce qu'elle a bien pu faire pour t'ensorceler.

La ramener contre toi, bien serrée, alors que vous n'avez pas fini de planer,
La déposer en parfait miroir, vous coucher,
Côtes reposant sur une couche pour une - parfait
Union entrelacée, jambes mêlées,
Tes mains continuant de la parcourir, presque distraite
Alors que ton souffle et quelques plaintes gémies continues de t'échapper.

Rester peau contre peau, malgré le froid qui viendra bientôt vous rappeler à la réalité
Vos chairs trempées contre le vent glacé, qu'à cela ne tienne, tu l'as pour te réchauffer.
Tes mains continuent d'errer, sans pouvoir s'en échapper, envie de nouveau repartir,
Seulement apaisée par le souffle calmé qu'elle exhale contre ton visage.

Tu ne sais pas combien de temps tu as continué d'oser toucher, parfois décente, souvent outrepassée
Avant de fermer les yeux, une flamme toujours allumée au creux
L'oasis jointe.


***


Faible lueur ocre, à peine plus lumineuse que la veille quand elle est arrivée.
Sentir le sel de sa peau et les fleurs qu'elle fait faner lorsqu'elle révèle sa supériorité
Tu sens tes mains déposées, une sur une creux, l'autre relevée.
Tu n'ouvres pas les yeux,
Première pensée déjà corrompue selon eux
Calcinée par une raison disparue quand elle est arrivée.

Rejoindre ta bouche sur la sienne,
Se sentir vivre et vouloir plus, vouloir s'élever, les surpasser
De nouveau s'en aller avec elle, corps battus d'addiction.

Pourtant, vous le sentez toutes les deux, ces lueurs, ce présage
Vous poussera à les retrouver, vous éloignant pour ce qui semble n'avoir été qu'une ligne de l'histoire.

Mais, comment pourrait-il être moins que vrai
Lorsque tu saisis, presque sujette à la pitié, t'accroches,
Sur vos plaies que vous aviez laissé, vouloir les goûter, retenter
Inavouée
Devoir la laisser partir.
Mains qui s'égarent rapidement, but de reprendre ou juste de lui demander de t'emmener,
Tu ne sais plus, vous n'aviez jamais eu besoin de parler
Tu sais que votre langage, ces signes que tu continues de dessiner
Sont compris.

Tu mouilles un peu son visage, tu te rends compte, de sel moins plaisant que la veille,
Laisser joue contre joue frotter
Et embrasser furtivement les contours d'un visage que tu vas laisser ruisselant.

Tu es soudain seule, trop vite pour avoir compris, trop lentement
Vous aviez pris tout votre temps dans vos aurevoirs
Adieu à demi avoué.

Tu dois te forcer à ouvrir les yeux
Ramasser tes vêtements abandonnés, qui sont de trop sur une peau devenue hypersensible, ne supportant que son toucher,
Les marques de vos amours
Ébats inscrits en encre impossible à laver de la couche partagée.

Et le silence.
Seulement le désert.
Et toujours assoiffée, encore plus qu'avant de l'avoir possédée
Et tu ne te retiens pas de pleurer.

Fin du RP pour Kath
Shela Diggle
Shela Diggle
Serpentard
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Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Las Vegas
Shela Diggle, le  Mer 12 Déc - 21:09

l'on
Grimpe grimpe grimpe, tirée par elle que l'on prend avec soi, soulevée par un émoi prodigieux, besoin d'elle pour rester à terre, s'envoler en même temps, déchirée par une ferveur hardie, déchirées au pluriel, nous sommes pluriel accordées comme les fils d'un instrument grandiose.
et l'on
S'éprend de ses gestes qui dansent une partition que l'on connaît, mais n'est-elle pas différente avec elle ? un peu plus de chien, de brut, un peu plus que ces histoires que l'on conte, de la frivole caresse ne pas avoir entendu parler, du regard faux non plus. Ici tout est très clair et se sentir, enfin, enfin, en vie, dépossédée du monde que l'on vient de quitter, soudain libre et soudain perdue si l'on n'avait atterri dans sa tente, sur ses dunes. Et d'un commun acquiescement, offrir le coup fatal, s'éteindre sur celle que l'on a aussi décimée, un échange de poignards dans le bas ventre, sonner le glas d'un nouvel acte
une pièce n'a jamais de dernier acte, aussi une pièce n'est jamais tout à fait terminée.

Au pays des Dieux nous incarnons, enchevêtrées, la luxure et quiconque traite la chose de vulgaire n'a déjà goûté à l'exquis. Rendre un dernier souffle dans son cou, un Sirocco brûlant. Entre ses doigts elle a un peu de soi, un peu de son monde, à la fois pris et donné, dans ce genre de laisser aller que l'on ne se permet pas, ce genre de laisser aller qui ouvre tout un soi qu'il n'est pas aisé de dévoiler. Et dévoilées, moites, nous gisons sur un meuble sol, défaites d'une chose que seul le vide peut retirer à un être. Oh, qu'il est doux de simplement fermer le regard sous ses caresses, ne rien avoir à penser puisque tout l'a déjà été. Dans le cœur le corps encore un inassouvi sentiment qui, je le crois, ne pourra pas être comblé.
Ensevelies par l'une et l'autre, les corps s'embrassent dans un mouvement très ralenti, c'est un et même poumon du désert qui s'élève, retombe dans un va-et-vient endormi.

l'on ne saurait dire quand on s'est finalement endormie.



Parce qu'il y a le réveil. Au-dehors, plus aucune signe d'une tempête, elle s'est envolée et avec elle, toute possibilité de rester. Parce qu'il faut partir. Parce qu'il le faut. Un déchirement terrible dans la gorge, les caresses échangées ici sont désormais pleines d'amertume, plongées dans un savoir qui révulse : l'on va devoir signer une fin. Souhaiter hurler hurler plus fort encore que le vent du désert, des larmes rejoignent les siennes dans des baisers que l'on sait derniers, c'est fini, c'est fini, déjà une nostalgie d'un quelqu'un que l'on n'a quitté s'imprègne de soi, ceint la poitrine.
Parce qu'il faut, et toutes les autres mauvaises raisons de partir, déjà l'on s'est vêtue, déjà l'on regrette et déjà l'on imagine la longue peine que seront les années sans elle, l'étrangère, la satyre des lieux perdus.
A l'image de tous les permis de la veille, c'est sans pudeur que les yeux chavirent, et l'on doit quitter la personne dont on ne devrait se séparer. Dans ce qui est peut être la plus grande erreur que l'on puisse faire, s'arracher de ses bras, l'arracher des miens, quitter notre havre avec, à la bouche, une amertume qui ne va plus la quitter. Bientôt, tout n'est plus que silence. Le corps s'est tu.

Dehors, il n'y a plus rien.
Seulement le désert.


Fin du RP
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