Quentin attendait toujours sagement le début du cours. Il y avait 2 élèves de Serdaigle à sa table, Ebenezer Lestrange un garçon de son âge et une fille mais Quentin n'osait pas lui demander son identité. Quelques élèves arrivèrent mais Quentin posa surtout son regard sur Rose Lightness, la pauvre, la préfète de Serpentard voulait en quelque sorte ... détruire la potion de Rose, mais finalement la Serpy passa au deuxième rang vers les deux Gryffondors. Quentin serait bien intervenu mais il n'était pas du genre à s'énerver. Rose était finalement seule mais Quentin ne se voyait pas trop quitter cette table ça allait faire trop étrange, et après tout il ne savait pas quels élèves allaient venir à la table de Rose.
Ces derniers temps les Serpentards n'étaient pas les meilleurs amis de Quentin, dans un premier temps, Serpentard a gagné le match de Quidditch face à Poufsouffle et même si Quentin accepte la défaite il n'y croyait pas, et dans un deuxième temps la Préfète de Serpentard préférait emm**der les gens plutôt que de rester calme, là non plus il n'y croyait pas.

Après ça Quentin commença à observer les marmites dans lesquelles étaient réparties plusieurs potions. D'un seul coup une élève de Serdaigle apparut et elle alla s'asseoir à ça table. Quentin était entouré de quatre élèves de Serdaigle, mais après tout, Quentin a toujours apprécié la maison Serdaigle. La Sorcière qui venait d'arriver dis ces paroles à la Serdaigle arrivée plus tôt :

« Salut Ariana ! » avanr d'ajouter :
« Bonjour ! Je suis Célya. » a
Quentin connaissait maintenant le prénom de la jeune fille qui était arrivée avant lui, Arianna, et celle qui vient d'arriver, Célya.

Quentin répondit : "Salut, moi c'est Quentin."

Et Célya lança ces paroles :
« J'adore les travaux de groupe. »
A son tour Quentin dit en souriant: "Moi je préfère travailler seul, mais des fois être en groupe ça donne certains avantages"

Après quelques secondes Quentin posa une question à Célya : "Alors, prêtes pour le cours ?"

Sa tête frappait avec frénésie le mur. Une petite douleur se faisait sentir à l'arrière du crâne. La vue de son corps ne pouvait que faire rire ces élèves sans conscience. Ses yeux fermés montraient tout l'apaisement qu'elle ressentait à cet instant. Ou peut-être ne voulait-elle guère montrer cette petite lueur d’agacement et de colère qui dansait dans ses yeux. Qui pourrait donc faire attention à ces billes anthracites ? Qui même ferait attention à elle ? La réponse qui lui parvint ne put que l'exaspérer. A cet instant, la jeune femme n'était qu'égoïsme pur. Jamais, si la raison l'habitait encore, elle n'aurait pas eu des pensées si péjoratives concernant son environnement et son entourage. Et ô grand jamais elle ne penserait à ces chances d'intégration réduites à néant. Cependant, puisque son esprit semblait parti pour un temps, elle pouvait se permettre d'avoir de telles réflexions.

Réflexions qui furent chassées quand elle se rendit compte de l'empressement qu'avait certains élèves. Sa mémoire, tantôt envolée, revint subitement. Penser était une chose rare qui lui faisait perdre toutes notions du temps. Elle avait un cours de Potions. Une merveilleuse heure passée devant un chaudron, attendant désespérément que la mixture prenne une teinte convenable, approchant la normalité. Elle réussissait certaines potions, mais "les ratés" donnaient, la plupart du temps, un résultat assez ennuyant. Sans compter la déception intérieure de ne pas avoir réussie à ajouter de simples aliments dans une boite ronde en métal et de faire cuire ainsi que mélanger le tout. Dis comme cela, tout semblait si simple. La sorcière soupira avant se lever et de marcher en direction de la salle de classe.

Arrivée devant le professeur, elle le salua en un simple "Bonjour". A la vue de la classe, son expression se fit plus sombre. Si cela était possible. Les tables étaient disposées d'une façon qui ne lui plaisait guère, car celle-ci rimait avec "Travaux de groupe", chose qu'elle adorait, avec ironie bien sûr. De plus, beaucoup d'élèves étaient déjà présents. Autant dire que le choix d'une place se réduisit soudainement. Une Pouffy se trouvait être seule. Sans un mot, elle s'installa à ses côtés sans même lui adresser un mot. Par pure curiosité, elle jeta un regard à la potion. Elle chercha alors dans ses connaissances pour trouver le nom de celle-ci, mais rien ne lui vint à l'esprit. C'est donc en silence qu'elle se rassit, retenant de justesse un soupir de lassitude. Les voix n'arrêtaient en rien ce mal de crâne qui revenait comme pour la narguer et l'irriter. Pourquoi avait-elle claqué sa tête contre ce mur qui n'avait rien demander ? Et surtout, pourquoi, à ce moment-même, avait-elle plus de pitié pour ses pierres martyrisées que pour sa tête ?

Les élèves arrivaient au fur et à mesure, et Izsa ne s'était toujours pas installée. Elle vit Lilith entrer et lui adresser un sourire, elle répondit à son amie par un signe de la main, malheureusement celle-ci ne la rejoignit pas et préféra s'installer avec un autre Gryffondor, juste derrière sa table.
Puis, un Serpentard les rejoignit, ne prêta pas attention à Izsa et s'installa juste à côté d'Heather. Sympathique. Izsa prit donc la décision de s'asseoir également, à côté de lui, et commença à sortir ses affaires. Après cela, elle voulu se retourner pour parler avec Lilith, mais celle-ci était déjà en pleine discussion.
Finalement, elle préféra faire connaissance avec ses camarades de table.
Le nouvel arrivant avait un an de moins qu'elle, ça elle en était sûre, elle l'avait déjà croisé dans la Salle Commune. Mais son nom... Quelque chose comme Colin... ou Julian peut-être. Voilà, sa mémoire sélective lui faisait encore défaut.
Faisant mine de rien, elle ouvrit son livre de potion, tout en cherchant désespérément le prénom (le nom de famille, c'est même pas envisageable) de son voisin. Il lui fallu quelques minutes de réflexion avant de trouver.

-Salut, Justin c'est bien ça ? Moi c'est Izsa.

Victoire victoire, je m'en souviens en fait. Elle espérait qu'ils s'entendraient bien, parce que passer un cours entier à côté d'un grizzly asocial serait assez éprouvant. 'Puis s'il est doué en potion ça s'rait pas mal aussi...

En fait, le problème des cachots, c'était qu'il n'y avait pas de fenêtre. Ebenezer en était arrivé à cette conclusion lorsqu'il voulu dessiner, gribouiller plutôt, un oiseau sur son bout de papier. Il aurait préféré avoir un modèle pour s'inspirer, mais tant pis, il ferait sans. Il en était d'ailleurs aux ailes quand il entendit le premier crissement de chaise, signe que quelqu'un venait de s'asseoir à la table. Imperturbable, il continua son dessin sans même relever les yeux. La deuxième personne à arriver était déjà beaucoup plus enquiquinante: elle parlait.

- Salut Ariana ! Bonjour ! Je suis Célya. J'adore les travaux de groupe.

Le brun sortit de sa torpeur créative et dévisagea lentement ses trois condisciples. Il n'avait pas fait attention à la petite serdaigle quand il s'était installé et le poufsouffle, qui était de la même année que lui et qui était arrivé ensuite, n'avait pas dit un mot ce qui était bon signe. Mais Célya... En plus de bavasser, elle avait l'esprit d'équipe... Une véritable horreur. Et le pire, c'était que le blaireau, Quentin vu qu'il venait de se présenter, lui répondait.

- Moi je préfère travailler seul, mais des fois être en groupe ça donne certains avantages.

Après leur avoir jeté un regard noir, le serdaigle ne pu s’empêcher de surenchérir, un brin ironique.

- Moi aussi, j'adore les travaux de groupe.... Mais seulement quand mes partenaires sont muets.

Si avec ça, ils n'avaient pas compris le message... Quoi que apparemment, ça n'avait pas été assez explicite vu que le pouffy ne put retenir sa question ô combien intéressante qui lui brûlait les lèvres.

- Alors, prête pour le cours ?

Il s'était adressé à Célya, il n'était pas complètement fou. Ebenezer le regarda interloqué. Il attendait quoi comme réponse? Qu'elle lui dise qu'elle ne l'était absolument pas et qu'elle quitte la salle en hurlant de terreur? Les jaune et noir posaient de ces questions... L'art et la manière de parler pour ne rien dire, tout simplement désespérant et il n'avait aucun moyen de se sortir de là. Regardant les autres élèves présents, il priait au fond de lui pour que quelqu'un lui vienne à l'aide avant qu'il ne tente d'empoisonner ses camarades. En plus, avec tout ça, il en avait raté son dessin.

Les yeux clos et la le cerveau encore dans les vaps, Face prit soudainement conscience qu'il s'agissait de la troisième fois qu'elle faisait répéter son réveil. Son dos se leva brusquement dans le même temps que ses yeux s'ouvrirent avec difficulté. Elle avait décidé de s'accorder un petit repos puisqu'elle avait une heure de creux cette après-midi là. Sa première pensée fut pour la personne qui avait inventé cette maudite fonction "répéter", puis seulement comme si on avait éclater une bulle dans sa tête pour son cours de potion qui allait commencé... Elle regarda l'écran de son téléphone. Dans 5 minutes !! L'adolescente se jeta au bas du lit puis courut jusqu'aux salle de bains, arrangeant sa coiffure en quelques coups de brosse et se jetant un grand verre d'eau dans la figure pour se donner un air réveillé puis s'essuya le visage. Retournant dans le dortoir elle prit en hâte son sac et son téléphone qu'elle alluma. Plus que 4 minutes... La Poufsouffle descendit l'escalier menant à la salle commune à la vitesse de l'éclair avant de se rappeler qu'elle n'avait pas mis son nécessaire à potion dans sac. Elle remonta quatre à quatre les marches et s'empara des fournitures dont elle avait besoin. Enfin prête elle descendit à nouveau et courut jusqu'aux cachots. Ceci dit, ils étaient à l'opposé de sa position. Arrivée devant la salle où avait lieu le cours de potion, elle jeta un coup d'œil furtif à sa montre oubliant presque de saluer son professeur. 1 minute d'avance, si on peut dire ça !

Bonjour professeur West, lança-t-elle en passant l'encadrement de la porte.

Face lança un regard circulaire et constata avec amertume que quasiment tous les élèves étaient déjà arrivés. En même temps on ne peut pas dire qu'elle était pressée d'aller à son cours au point de pointer 20 minutes avant la sonnerie. La jeune fille discerna une place libre au premier rang à droite. Deux Serpentards... et une Poufsouffle ! Miracle ! Elle s'empressa donc d'aller s'installer à leurs tables et prenant ainsi le dernier tabouret de libre. Un seul chaudron était installé pour quatre élèves. Elle fit vite le calcul dans sa tête, un travail de groupe se présageait. "Génial" pensa-t-elle, puis regardant ses coéquipiers elle les salua d'un discret signe de la main.

Les voix ne cessaient de s'amplifier. Elle s'amusait aussi à en inventer mentalement. Une douleur n'est jamais vraiment entière. Son mal de crâne semblait empirer puisqu'elle dut retenir un petit gémissement de douleur. Maintenant qu'elle y pensait, combien de temps avait-elle frapper sa tête contre ces parois dures ? Un temps infini. Alors que cette douleur s'accentuait, un jeune sorcier décida de l’importuner pour une simple place. Il semblerait selon lui que cette Poufsouffle, invisible à ses yeux, soit une de ses connaissances qu'il apprécie au vue de son sourire. Encore un soupir. Quand pourra-t-elle enfin entendre le silence ? A vrai dire, le bruit n'était guère élevé. Néanmoins, cette migraine accentuait la douleur. D'une moue agacée, elle répondit :

- Cela m'ennuie. Tu m'ennuies pour dire vrai. Je ne vois pas en quoi t'asseoir à côté de ta camarade réussira ta potion. Il y a encore des places libres, alors pense à en occuper une. De plus, pourquoi n'ai-je pas le droit à ce sourire ? C'est très vexant, ajouta-t-elle moqueuse.

Elle plaça correctement son livre. Il était bancal. Elle retourna donc à la contemplation du vide qui l'entourait ainsi que la désagréable douleur que lui procure cette céphalée, en espérant qu'elle ne la gêne pas pendant la préparation de la potion. Bien qu'il soit évident qu'elle n'interférerait en rien. Normalement. Mais vivait-elle dans la normalité ?

Clarissa ne semblait pas vouloir chercher des noises, mais le fait qu'elle aie dessiné des gousses d'ails avait agacé Rose. C'est avec soulagement qu'elle l'a vit quitter la table pour se diriger vers une autre, en lançant au passage, une phrase que Rose ne comprit pas. D'autres élèves arrivèrent en masse et se placèrent avec des connaissances à eux et elle vit avec horreur qu'une autre Serpentard avait pris la place qui se trouvait à ses côtés. Elle ne chercha pas à sympathiser avec elle, elle ne lui adressa même pas un bonjour, même par pure politesse. Pendant que celle-ci retombait sur son tabouret, Rose vit Dorian passait le pas de la porte et adressait un bonjour au professeur, celui-ci la remarqua directement et il ne semblait pas hésité à venir vers elle. Une joie intense et inexplicable l'a saisi de pleins fouets, Dorian semblait ressentir la même chose, car celui-ci lui offrit un sourire à tomber par terre, un sourire que Rose n'oubliera jamais. Mais avant ça, il avait demandé avec courtoisie si la Serpentard à ses côtés pouvait se décaler pour qu'il puisse s'installer à côté de Rose. Pendant que Dorian et Rose attendaient la réponse de la Serpentard, une Poufsouffle vint prendre place à la même table, Rose savait son nom, Face Lightwood.

- Cela m'ennuie. Tu m'ennuies pour dire vrai. Je ne vois pas en quoi t'asseoir à côté de ta camarade réussira ta potion. Il y a encore des places libres, alors pense à en occuper une. De plus, pourquoi n'ai-je pas le droit à ce sourire ? C'est très vexant.

Rose avait envie de lui tirer les cheveux, de les tordres dans tous les sens et de les couper. Mais elle se retint, elle allait sans doute avoir de gros ennuie si elle le faisait. " P'tite emmerdeuse, il a gentiment demandé si tu pouvais te pousser et toi, tu commences à faire chier ton monde ! " Elle avait envie d'exploser, de crier, de la frapper, mais elle ne le fit pas. Généralement, elle n'aurait pas réagi comme ça, mais là, c'était Dorian Jones quoi ! Le Dorian Jones de ses rêves, l'amour de sa vie ! Et elle voulait le défendre. Rose passa sa main dans ses cheveux blonds, qui ô miracle n'était pas encore colorés. Elle reposa son regard sur Dorian et elle ouvrit les yeux en grand en voyant sa baguette, allait-il lui faire du mal ?

- "Je ne vois pas pourquoi toi, tu en profiterais. Et ta condescendance mal placée étant donné qu'elle n'impressionne personne, tu peux la garder."

Elle fut soulagée de le voir les contourner, mais elle lâcha un petit cri en sentant son tabouret bouger et elle s'y agrippa à l'aide de ses deux mains. Puis elle relâcha tout quand il l'embrassa sur la joue, deux secondes plus tard Rose rougissait.

- "Alors ma jolie, comment vas-tu ?"

' Ma jolie ? ' Elle crut fondre en l'entendant et en plus de ses joues rouges, un énorme sourire venait prendre place sur son visage.

- " Eh bien, depuis que tu es là ça va mieux ! Et toi, comment tu vas ? " Dit-elle, doucement, en se retenant de rajouter un surnom à la fin de sa phrase.

Elle était calme. Pourquoi ne le sera-t-elle pas ? A cet instant, elle se rendit compte de l'immaturité de certains élèves. Parce que oui, cet être stupide qui lui avait adressé la parole, venait de décaler sa chaise pour l'éloigner de son ex-voisine de table. En plus de cela, elle dut assister à cet élan d'affection. C'en était désolant. Il avait voulu jouer la carte de l'amusement personnel pour quoi ? Pour se tenir assis à côté de sa chose et lui faire les yeux doux. Parfois, c'était à se demander si les priorités du cours étaient de travailler. Elle concevait que le début de cette heure laissait un temps pour saluer les connaissances, mais pour ça.

Elle se leva pour arriver devant leur table et prit ses propres affaires. L'élève n'avait même pas eu la bonté de lui rendre ses affaires, elle pouvait presque être déçue. Alors qu'elle allait partir, elle décida de répliquer à sa remarque :

« Je me fiche de cette chose qui s'appelle sourire, crois-tu que cela soit réconfortant quand on sait que son détenteur n'est autre qu'un crétin puéril ? »

Calmement, elle revint s'asseoir et attendit patiemment l'entrée du professeur.