[Habitation] Manor of Glory

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Voici l'habitation (Très grand manoir) de Luke Peverell et Alhena Peverell.

Il peut poster dès à présent.

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Manor of Glory

Description

Situé à l'est de Godric's Hollow, le célèbre village sorcier, le Manoir Belt est une imposante demeure à l'allure élégante, orientée sud. Sa façade blanche ainsi que ses hautes fenêtres donnent à ce manoir une allure particulièrement raffinée, accentuée par le parc soigné entourant l'habitation. Celui-ci est minutieusement entretenu, vous n'y verrez jamais une seule mauvaise herbe ou branche qui dépasse d'un arbuste.

La porte principale ouvre sur un vaste hall d'entrée, encadré par deux escaliers de marbre, symétriques, recouverts chacun par un moelleux tapis vert d'émeraude. La rambarde, finement sculptée dans du chêne massif, est fréquemment vernie par les elfes. Seule une paire de tableaux orne les murs, ce qui est relativement peu comparé au volume de la pièce. Un simple lustre de cristal est suspendu au plafond, procurant un niveau de luminosité tout à fait satisfaisant. L’atmosphère est plutôt austère, notamment à cause du peu de décorations et des couleurs choisies, mais le tout respire le luxe et démontre l'assurance de son propriétaire.

Au fond de cette première salle se trouvent deux portes, centrées sous les escaliers. La première ouvre sur un vestibule, où sont rangés chaussures et manteaux, tandis que la seconde donne sur un long corridor desservant les nombreuses pièces du rez-de-chaussée. On retrouve ainsi le petit salon, ou salon principal, le grand salon, où se trouve le piano à queue du propriétaire, la salle à manger, la grande salle à manger, mais également une cuisine, une réserve, un cellier, un placard pour l'elfe et un passage dissimulé derrière une boiserie, protégé par de multiples maléfices, menant au sous-sol.

Les deux escaliers qui partent du hall permettent d'accéder à deux étages et un grenier. On trouve au premier étage le salon d'hiver, la salle de réception, la salle billard et de nombreuses chambres, chacune possédant une vaste salle de bain. Au second on retrouve de nouvelles chambres, ayant cependant une hauteur de plafond moins conséquente, ainsi qu'une immense bibliothèque, remplissant presque toute l'aile ouest, et un spacieux bureau. On apprécie ensuite la présence d'un grenier, juste sous les toits, permettant de stocker tout un tas de choses inutiles. Les sous-sols, eux, renferment de nombreux mystères dont seul le propriétaire des lieux a connaissance. A l'arrière de la bâtisse se situe une piscine, encadrée par quelques cyprès nains, où il fait bon de se trouver.

L'ensemble de l'habitation est décorée ainsi que meublée de manière harmonieuse. Les murs sont habillés de boiseries, peintes de couleurs légères, et quelques tableaux sont accrochés par endroit. Les plafonniers sont sertis de joyaux de cristal et si l'on tend sufisamment l'oreille, il est possible d'ouïr une douce musique d'ambiance.

Informations

Protections :
• Maléfice Antitransplanage
• Charme du Cridurut
• Sortilège Repousse-Moldu
• Sortilège de Repousse-Maléfice
• Anticatimini
• Fianto Duri
• Sortilège d'Impassibilité
• Incartable

Animaux :
• Haïsti (Hibou Grand Duc)
• Crevure (Elfe de Maison)
• Jamie (Elfe de Maison d’Alhena)

Occupant :
• Luke Belt Peverell
• Alhena Peverell
• Adrien Eden Peverell
• Vesper Peverell
• Lyra Peverell †
• Regina Peverell

Autorisation et Pv Luke.

Sa baguette lui éclairant le chemin, Samson avançait tranquillement sur un chemin gravillonné. Elle se trouvait devant un immense manoir, ceci dans l'absolu mais encore plus comparé à la mansarde de la jeune fille. Belt l'avait invité pour un diner, la brune s'attendait certainement aux dorures et enluminures mais de là à se retrouver devant un manoir qui pouvait accueillir la population de son village natal. *Effectivement... Là Clarissa t'a touché du lourd.*.
Les bottines noires de l'ancienne verte s'écrasaient sur les petits cailloux, le seul bruit que l'atmosphère faisait entendre. Clarissa portait une jupe blanche descendant largement jusqu'aux deux tiers de ses cuisses. Le reste de ses vêtements était noir, collant, veste de cuir et haut. Elle était presque invisible dan cette nuit pâle.
Clarissa se rapprocha de la grande porte une fois qu'elle eut évité les nombreux arbustes dans lesquelles elle entra maintes fois. Elle tenta de retirer les feuille et poussières prises dans ses collants mais la perfection n'était pas au rendez-vous. Allant chez son ancien collègue elle avait décidé de se faire chique car son niveau était haut mais là elle venait de retomber lourdement. Après avoir repris son souffle, la jeune femme assez stressée frappa à la porte. Ses coups rompirent le jeune silence. L'air était lourd, cette nuit devenait quelque peu effrayante plutôt qu'accueillante. Clarissa espérait que quelqu'un ouvrirait vite.

N'ayant pas revu Clarissa depuis plusieurs années, j'avais décidé de l'inviter à dîner ce soir. Nous n'étions pas des amis proches, confidents, ou quelque chose de la sorte, juste d'anciens collègues, mais cela me faisait tout de même plaisir de la revoir. J'espérais simplement qu'il n'y aurait pas de silences gênants durant lesquelles aucun d'entre nous ne saurait quoi dire. Mais je ne m’inquiétais pas trop la dessus, il suffisait souvent d'un petit verre de vin pour trouver un sujet de conversation.

Quelques heures avant le rendez-vous, j'avais demandé à mon elfe de nettoyer la salle à manger principale, que je n'utilisais pas souvent, et de préparer le dîner. Je ne lui avais pas donné de consignes plus précises car je lui faisais confiance. Tant que c'était bon, je n'avais pas de préférences question alimentation. Lorsque la nuit commença à tomber, je décidai d'aller me préparer. J'enfilai un pantalon beige ainsi qu'un léger pull bleu marine, passai un coup de peigne dans mes cheveux blonds, m'aspergeai légèrement d'eau de toilette et le tour était joué. J'étais à peine sorti de la salle de bain que quelqu'un toqua à la porte d'entrée. J'appelai Fluppy afin qu'il aille ouvrir et me dirigeai vers le vestibule afin d'accueillir mon invitée. Il s'agissait forcément de Clarissa, personne ne serait venu à cette heure-ci sans que je ne l'ai invité.

Une fois arrivé dans l'entrée, je saluai poliment la serpentard - puisque c'était bien elle - et lui adressai un léger sourire. Je portai ensuite un rapide regard suspicieux sur ses collants de la jeune femme qui avaient une drôle d'allure puis congédiai mon elfe, qui s’éclipsa après avoir verrouillé la porte.

- Comment vas-tu depuis la dernière fois ? Questionnais-je la vert et argent. Passe-moi ton manteau, je vais aller l'accrocher dans la penderie !

En peu de temps, la porte s'ouvrit devant Clarissa et elle fut accueillie par un elfe de maison. Elle le salua gentiment avec un bonsoir et en relevant sa tête elle aperçut Luke arriver. Il portait une tenue plutôt simple mais qui lui tombait à merveille. Samson sourit à son ancien collègue avant que ce dernier arrête un instant son regard sur ses collants et leur état malheureux. Mais le regard du blond éclipsa rapidement le mal aise de la jeune fille, elle lui donna son manteau et répondit : Bonsoir Luke, ça va bien pour ma part. Bon il fait un peu froid dans le Nord mais c'était très sympa !

La brune fit un pas pour passer la grande et porte et rencontrer l'air chaud du manoir. Du lieu se dégageait une ambiance froide et classe, à l'image de son propriétaire. Ce n'était pas étonnant et ne fut pas du plus déplaisant à Clarissa, habituée aux teintes lugubres. Elle tourna lentement sa tête de gauche à droite, les yeux levés vers le plafond au moins aussi haut que celui de la Grande Salle et enfin posa son regard sur Luke.

Eh ben, je dois dire que tu vis dans un joli manoir. C'est assez... Impressionnant si je puis dire. L'ancienne Serpentard allait ajouter quelques mots mais s'abstint, ce n'était pas la peine d'essayer de dire de belles choses à Luke, ce n'était sûrement pas comme ça qu'elle le réjouirait. Samson trouvait toujours qu'il se dégageait une ambiance depuis lui-même. Bien sûr ce n'était pas un mec classique mais elle trouvait que cela s'étendait à tout autour de lui qui prenait une teinte différente.

Elle sourit.

Désolé pour le retard...

Clarissa me donna rapidement son manteau ainsi que son écharpe. Je les rangeai aussitôt dans l'armoire en bois massif de l'entrée, avant de retourner à ses cotés. Elle me salua à son tour puis m'informa aller bien. Parfait ! Pas que je détestais être avec des gens qui n'allaient pas bien, mais ils passaient souvent leur temps à se plaindre et je préférai largement les personnes qui allaient bien, qui arboraient un sourire éclatant.

La serpentard me complimenta ensuite à propos de mon manoir et je hochai la tête. C'est vrai que cette habitation était particulière en son genre, surtout de par son imposante taille. Il m'avait fallu plusieurs semaines pour me rappeler où se situait chaque pièce et comment s'y rendre. Heureusement, je connaissais à présent parfaitement la batisse et chacun de ses recoins. Il y avait même une porte dérobée qui menait à un sous-sol secret, mais je n'allais pas informer mon invitée de cela. C'était mon petit secret. Enfin... l'un de mes petits secrets.

- Oui, c'est vrai que c'est assez grand. Ça m'a prit un certain temps pour tout meubler. Tu veux faire un petit tour des lieux ?

Sans attendre sa réponse, qui n'aurait sûrement pas été négative, je fis signe à la jeune femme de me suivre, traversai le hall d'entrée, ouvris la porte menant au couloir principal. Je lui montrai sommairement les pièces principales du rez-de-chaussée, puis la bibliothèque, la salle billard, et ainsi de suite. Je ne m'attardais pas sur les détails, ne voyant pas l'utilité de la chose. A vrai dire, je ne voyais pas non plus l'utilité de faire visiter le manoir à Clarissa, mais il s'agissait d'une sorte de coutume lorsque l'on recevait des invités, aussi je m'y conformais.

Quelques minutes plus tard, une fois arrivés dans le salon, j'invitais la brune à prendre place sur le canapé ou l'un des fauteuils et appelai mon elfe de maison afin qu'il apporte l'apéritif.

- Alors, qu'est ce que tu deviens depuis le temps ?

C'était un manoir qui correspondait tout à fait au Luke que Clarissa pouvait connaître. Rien de travers, il ne lui avait montré que le nécessaire et encore ! Non vraiment, elle y trouvait une ambiance épurée comme elle les aimait mais c'était Luke tout simplement. Elle n'avait même pas répondu à son invitation, les conventions sociales... Pas la peine surtout pas avec lui.

Une fois tous deux assis, la conversation commença, Luke qui commençait une conversation tout de même ! Samson en découvrait des choses ce soir ! Oh tu sais pas grand chose, la BAMN et je trouve des petites choses à faire mais bon pas des trucs très intéressants. Comme à son habitude, Clarissa était à l'Ouest. Elle n'aurait même pas pu répondre sincèrement ou précisément si elle l'avait voulu. C'était ça la brune Irlandaise, elle commençait à parler et c'était fini. On ne la retrouvait plus jamais.

Elle se servit un vers pour vers passer tout ça. Au lieu d'eau, bien évidemment, elle but une grande gorgée de Vodka, ce n'était pas vraiment sa faute s'il y avait un vers tout près aussi ! (bon si c'était sa faute). Tout cela ne fut pas sans lui arracher le rouge au joues et une moue dégoûtée avant qu'elle repose le verre.

Bon Luke, toi tu fais quoi de tes journées ici ? C'est un peu grand pour un seul homme non ? Hmm au fait je partirai pas trop tard hein, non pas que j'ai un problème avec toi mais je suis occupée demain.

Plus la soirée avançait et plus je trouvais que Clarissa avait changé. En même temps, il faut dire qu'entre l'époque où nous travaillons ensemble à la boutique d'accessoire de magie noire et aujourd'hui, il s'était écoulé plusieurs années. De nombreuses années durant lesquelles nous avions chacun tracé notre propre route de notre coté, en ne se demandant absolument pas ce que devenait l'autre. Et puis par le plus grand des hasards, nos chemins s'étaient à nouveau croisés au dernier endroit où j'aurais un jour imaginé voir la jeune femme. Comme quoi, rien n'était impossible, il suffisait juste de s'en donner les moyens !

Elle répondit de façon très vague lorsque je lui demandais ce qu'elle devenait, mais je ne m'en offusquais pas. Si elle ne voulait pas m'en parler, c'était choix, et je n'allais certainement pas l'y obliger. Cependant, j'étais tout de même curieux de savoir comment une serpentard un peu empotée sur les bords - voire pas que sur les bords - s'était transformée en la personne que j'avais sous les yeux. La sorcière se servit un verre, ne sembla pas tellement apprécier le gout de la boisson vu la tête qu'elle tirait, puis me retourna la question.

- Bon Luke, toi tu fais quoi de tes journées ici ? C'est un peu grand pour un seul homme non ? Hmm au fait je partirai pas trop tard hein, non pas que j'ai un problème avec toi mais je suis occupée demain.

- Je travaille au ministère, en tant qu'auror, donc je ne passe pas tellement de temps ici. Et puis j'ai grandi dans une maison du même genre donc ça ne me parait pas si démesuré, répondis-je à la vert et argent. Et pas de soucis ! Il faut que tu partes vers quelle heure ?

Nous discutâmes encore un moment autour de biscuits apéritifs, bouchées, toasts et verres, puis Clarissa dut partir. Ce n'était pas la soirée du siècle, mais ça nous avait permis de renouer le contact.

Fin du RP

Autorisation pour poster - LA Mutuels avec Luke
PV Plein de gens - Sur invitation

Vae Victis

L'Univers est silencieux. Il se couvre lentement d'un grand manteau blanc. Les flocons se posent avec toute la délicatesse du monde sur la terre mouillée. L'extérieur est un havre de paix. À l'intérieur du Manoir, il y a une odeur apaisante de chocolat qui se dégage, envahissant les narines de la brune. Un frisson parcourt sa colonne vertébrale, on dirait invraisemblablement une étreinte maternelle à travers cette atmosphère.
Doucement, elle remet une mèche de cheveux à sa place. Dans le miroir, elle observe cette étrange jeune femme de vingt six ans. Il y a ce regard émeraude, si fatigué mais aussi tendrement plein d'espoir. C'est étrange à quel point elle se sent vieille, alors que son corps lui hurle l'inverse. Dans le fond, elle sait bien qu'elle n'a pas vécu autant qu'elle pourrait le croire. Cependant, il s'est produit tellement dans sa vie, que parfois elle en doute.

_Directrice de la Justice Magique

Un vulgaire soupire qui s'échappe. Elle presse ses lèvres l'une contre l'autre, étalant le rouge sombre sur la surface entière. Elle dessine un sourire, dernier détail de son maquillage parfait. Du haut de ses escarpins noirs, elle se retourne pour faire face à la grande pièce. Au centre réside un piano, les enfants courant autour. Elle ajuste sa tenue simple mais élégante, avant de s'avancer vers eux.
Prenant place devant les touches noires et blanches, elle accepte Rosemary à sa droite. Les deux autres bambins, Adrian et Vesper, s'installent confortablement dans les sièges d'à côté. La musique envahit les coeurs pendant quelques minutes. Et alors que ses doigts défilent sur les notes, une présence masculine se fait sentir. Il observe probablement sa nouvelle vie.

_Ministre de la Magie

La mélodie s'égare dans le néant quand elle s'arrête. La brune dépose un simple baiser sur le front de son enfant, avant de se dégager. Elle se tourne vers lui et le contemple. Voilà une petite heure qu'ils sont tous ensemble, essayant de bâtir cette famille improbable avant la réception. Cependant, l'heure tourne et les invités ne vont pas tarder. La plupart des préparatifs sont terminés et ils vont pouvoir descendre.
Elle s'approche en silence de Luke, alors que les rires des enfants les enveloppent. Ses deux mains de porcelaine viennent se poser sur sa cravate, un léger sourire amusé sur le visage. Elle réajuste le vêtement, ses mains s'accrochent aux pans de sa veste noire.

Votre cravate est mal faite, Monsieur le Ministre.

Un petit ton moqueur, comme à son habitude. Alhena ne changera probablement jamais. Pourtant, son regard se fane doucement. Elle se rapproche et dépose son front contre le torse du blond. La peur se propage dans ses veines, elle est un peu perdue. Elle se demande si les mauvais choix allaient mener à mort, la vie paisible de sa progéniture. Étrangement, elle sent deux bras se glisser autour de ses épaules. C'est une chaleur soudaine, lui rappelant qu'elle n'est plus seule dans ce combat. Un murmure traverse ses lèvres, désolée.
Ils s'évaporent sans rien dire, ces êtres de glace. Prenant une grande respiration, elle fait un pas en arrière alors qu'un elfe de maison vient les interrompre. Les invités sont là. Déposant ses longs doigts fins sur la joue de son ami, elle lui indique qu'il peut descendre en premier, qu'ils arriveront dans quelques minutes avec les enfants.

Le regardant prendre ses aises, elle finit par aller vers les trois minuscules terreurs. En vérité, ils sont plus grands que ce qu'elle aurait voulu. Dans deux ans, ils rentreront déjà à Poudlard. Cette idée, lui est terriblement étrange. Se mordant la lèvre inférieure, elle attire leur attention en frappant dans ses mains. Elle décide de leur faire un petit topo pour la soirée, histoire qu'ils soient bien sages. Il était évident pour eux, que les bêtises ne devaient pas être à l'ordre du jour. Donc, accepter les idées farfelues de Tonton Azaël, Marraine Kohane ou toutes autres personnes, n'était pas la bienvenue.

Cela étant dit, elle leur fait signe d'y aller. Elle les suit jusqu'à la salle de réception, légèrement en retrait. Ses émeraudes font le tour de la pièce. Il y a le buffet froid déjà ouvert, accompagné par les premiers cocktails du soir. Le reste allait venir au fur et à mesure. Il n'était pas nécessaire de surcharger les choses.
Façade apaisée, elle étire ses lèvres et s'avance vers les premiers invités.

Il est temps de célébrer un nouvel avenir.

LA Alice

Une fois n'est pas coutume, t'as mis pas mal de temps à te préparer. Parce que vu l'invitation d'Alhena, t'as bien compris que cette soirée était importante pour elle. Et t'as pas du tout envie de tout gâcher. Elle a été prévenue de ton renvoi de Poudlard. Mais tu ne l'as pas vue une seule fois depuis. Et t'as absolument aucune envie de voir à quel point tu dois être une déception pour elle. Si ça se trouve, cette invitation, c'est uniquement parce qu'elle s'est sentie obligée de t'inviter, puisque t'es son frère. Mais ta présence n'est peut être pas réellement la bienvenue. Tu stresses comme c'est pas permis. Elle aurait des raisons de t'en vouloir, t'es loin d'être bon pour son image avec ton comportement.

C'est pour ça que tu fais de ton mieux pour te rendre présentable. T'as presque pris aucune drogue aujourd'hui, uniquement de quoi tenir sans taper une crise de manque. Mais t'es loin d'être défoncé. Et t'as sorti ton plus beau costume. Tu t'es même coiffé. Bref, t'as sorti le grand jeu, et tu t'en es pas trop mal sorti. On pourrait même dire que t'es carrément beau gosse. Un transplanage plus tard, tu retrouves Alice au point de rendez-vous que vous aviez convenu. Bien évidemment, en apprenant que tu pouvais y aller accompagné, ton choix s'est aussitôt porté sur elle. T'es sûr qu'elle saura se tenir. Et t'es fier de l'avoir à ton bras. Parce qu'elle est sans aucun doute la plus belle femme qui existe. Elle ne s'en rend même pas compte. En la voyant, un sourire se dessine sur tes lèvres. Elle t'a manqué plus que tu ne saurais le dire.

Un salut, un baiser emprunt de tendresse. Tu replaces l'une de ses mèches derrière son oreille tout en l'observant. Elle est tout simplement magnifique et tu ne manques pas de lui faire remarquer. Parce que tu veux absolument qu'elle se rentre dans le crâne qu'elle est parfaite et qu'elle n'a rien de moins que les autres. Tu veux qu'elle ait confiance en elle. Qu'elle se rende compte de ce qu'elle est réellement. Nouveau sourire. T'es content de passer cette soirée avec elle. Nouveau transplanage, non loin de la demeure où se déroule l'événement. L'allée est rapidement traversée, et tu n'as même pas le temps de frapper à la porte du manoir qu'un Elfe vous ouvre la porte et vous invite à entrer, ce que vous faites.

Ton regard balaie l'immense hall avec les escaliers qui vous font face. Mais pas le temps de t'attarder sur la décoration. Alhena se dirige déjà vers vous. Visiblement, vous êtes les premiers arrivés. Il n'y a que les gosses d'Alhena qui sont là, et un type en costard que tu reconnais comme étant le nouveau Ministre. Une légère boule dans la gorge, tu sens le stress monter d'un cran en reportant ton attention sur ta soeur. T'espères réellement ne pas l'avoir trop déçue. Tu te forces tout de même à sourire. Parce que cette soirée est la sienne. Et qu'elle mérite quelques félicitations.

- Salut... J'ai pas encore eu l'occasion de te le dire, alors félicitations pour ton nouveau poste !

Et tu déposes une bise sur ses joues. C'est sans doute la première fois. Mais c'est un grand moment, après tout, non ? Ton sourire se fait légèrement moins gêné lorsque tu lui désignes Alice, à ton bras. C'est sans doute la première fois qu'elle te voit avec une fille. Pourtant, ça fait plusieurs mois que vous êtes ensemble à présent. Il est donc peut être vraiment temps de l'introduire à la famille.

- J'te présente Alice. Enfin, vous devez vous connaître de Poudlard... Bref...

Finalement la gêne est re-là. Pourquoi t'as parlé du château au fait ? Ton regard se baisse aussitôt vers le sol, par réflexe. T'as déjà envie de t'enfuir très loin. Tout vaudra mieux que de voir la déception dans le regard d'Alhena.

contenu sensible

J’ai reçu une lettre.
Juste une grosse blague.
Mais par un semblant de respect, je resterais sérieuse face à Alhena. Non, sérieusement ? C’est quoi son nouveau statut, elle procrastine pas déjà assez ? Elle se trouve d’autres raisons pour nous échapper. Directrice de la Justice Magique. Franchement, c’est bien sûr Alhena qui incarne au mieux la Justice Magique. Mais oui. Mais oui. Mais oui.
On ne dira rien.
Puis sa pseudo-révélation, qui se veut mystérieuse. Après tout ce qui s’est dit à propos du père de ses enfants, je commence limite à me lasser de tout ça. Pas que je m’en fiche complètement mais si c’est pour apprendre dans six mois, qu’en fait, ce n’est pas le vrai père et qu’en réalité c’est un encore un autre homme. On n’est jamais sûre de rien avec elle. Mais c’est ce qui fait son charme, pas vrai ? Enfin charme, charme c’est vite dit hein.

Je venais de terminer de me préparer, j’avais décidé de m’apprêter correctement pour une fois. On fête quand même la nomination de ma « meilleure amie », fallait bien que je paraisse respectueuse. Elle sait très bien ce que je pense de tout ça, je n’ai pas besoin de faire dans la provocation jusqu’au bout. Puis j’avais attendu qu’Enzo se réveille de sa sieste, je préférais éviter de le réveiller. La dernière fois que j’ai commise cette erreur, il me l’avait fait payer pendant plusieurs heures en pleurant dès que je m’éloignais de lui. J’étais restée plus d‘une heure installée sur le canapé en bouquinant puis une bonne vingtaine de minutes plus tard, je pars récupérer une boite métallique pour m’enfiler une ou deux pilules. Je n’ai pas réussi à tenir.

C’est lorsque je commence à préparer les affaires du petit, que ses babillages se font entendre. Je me penche au-dessus de lui en souriant et il me tend ses bras. Je le porte à bout de bras et lui passe les vêtements que je lui ai choisis. Avant de partir, je l’installe dans sa poussette et l’embrasse sur le front. Nous étions partis bien en avance, ce qui nous laissait largement le temps d’arriver à l’heure.

Je venais d’arriver devant le fameux manoir. Je traverse rapidement l’allée et avant de toquer à la porte, je récupère Enzo dans mes bras et alors que je m’apprête à ranger la poussette ; la porte s’ouvre sur un elfe de maison qui nous fait entrer. D’un signe de la main, je lui demande de s’occuper de la poussette. Il peut bien la mettre où il veut tant qu’il est capable de me la rendre lorsque je quitterais le manoir. J’avançais dans le hall pour rejoindre les invités. J’identifiais deux étudiants. Oh et un de mes petits préférés en plus de ça. Je les saluais en souriant. Pis en me tournant vers Alhena, je lui dis en souriant.

« Bon alors, t’es passée sous le bureau de qui pour avoir le poste ? »

En d’autre terme, je venais de la féliciter pour son nouveau poste. Mais je ne savais pas faire les choses dans les normes. Ce n’est pas réellement dans ma nature, hein. Je parcourais le reste de la salle des yeux, il y avait les trois gamins de la brune et un homme, que je supposais être le ministre. Je ne suivais pas vraiment les actualités, j’en avais strictement rien à faire. Si je n’avais pas reçu la missive d’Alhena, je n’aurais pas été au courant de tous les changements avant un petit moment.

LA de Peter.
Et vice-verça

Cela restait extrêmement étrange, même avec le temps. Ester se faisait peu à peu à l'idée d'être une Peverell, l'adage "on ne choisi pas sa famille" n'avait jamais eu autant de sens à ses yeux. Pourtant c'était d'avantage l'absence de souvenir que les préjugés qu'elle pouvait encore avoir ou non à leur sujet qui mettait un frein à leur relation. Ça et aussi la fierté de la jeune femme qui, en plus d'être certaine ne plus avoir besoin de personne portant l'adjectif "famille" sur le front, peinait à reconnaître ses tords. Pourtant dans l'histoire elle en avait, elle le savait.

La brune descendit du bus magique, celui-ci étant bien moins féerique que celui qui peuplait un dessin animé de son enfance. C'était également loin d'être le carrosse de Cendrillon, néanmoins le problème avec le transplanage c'était qu'on ne pouvait aller que là où on connaissait. Alors oui, elle et Peter avaient eu droit à quelques regards louches de la part du conducteur et des rares passager, mais figurez-vous qu'une robe ce n'était pas ce qu'il y avait de plus pratique non plus pour voler sur un balai. En bref, elle avait fait comme elle avait put et elle n'était pas mécontente d'avoir un réconfort auprès d'elle.

Peter... portait plusieurs casquettes ce soir. Celui d'un ami proche d'abord, l'un des rares envers qui Rachel avait une confiance aveugle. Un agent double ensuite, car deux paires deux étaient plus efficaces qu'une. Enfin, un "pare-gêne" car les soirées mondaines (ou juste officielles) mettait toujours la sorcière dans une gêne monstrueuse. Elle était plus sandwich à la montagne que brunch à la ville. Les étiquettes étaient un concepts flou à ses yeux. Était-elle seulement assez bien habillée?

En somme, Rachel avait l'impression de revenir à son adolescence. Une époque où elle n'était jamais assez bien, ni puissante ni belle ni intelligente. Trop grosse, trop sorcière, trop moldu. Tout et rien à la fois. Et alors que le manoir apparaissant enfin, lui donnant plus encore l'impression de n'être rien et de n'avoir rien réussi dans la vie, Ester attrapa le bras de Peter.

- Quand faut y aller... dit-elle avec une grimace amusée.

La sorcière présenta son carton d'invitation n'ayant pas osé se présenter d'elle-même. Pasca ou Peverell ? Le mystère resta entier puisque l'elfe de maison se contenta de s'incliner respectueusement pour les laisser passer. Après quoi il se proposa de les décharger de leurs manteaux, ce que la serpentard accepta avec une petite révérence polie avant d'entrée réellement et de découvrir la salle de réception.

- Bonsoir !

Des salutations générales qu'elle agrémenta de quelques sourires toujours un peu gêné. Mais elle connaissait presque tout le monde et ça... c'était effrayant. Il fallait vraiment qu'elle fasse un tri dans ses contacts. M'enfin, au moins elle n'aurait peut-être pas besoin de faire semblant de savoir bien se tenir en société. Elle traversa donc la salle pour saluer en premier les hôtes de la soirée. Alhena d'abords, parce qu'elle la connaissait (si, si, j'vous jure !), puis Belt, puis les autres.

- Encore félicitation pour vos nominations. Je parle au nom du peuple sorcier : vous foirez pas !

Riez. Pitié riez.
Puis Rachel pose ses yeux sur les enfants, les saluts avec un sourire persuadée qu'avant la fin de la soirée elle aura essayé de se joindre à eux dans leurs jeux pour éviter les adultes. Azaël était bien sûr là également et au fond elle était extrêmement déçu de ne pas pouvoir le prendre dans ses bras. Le contact fraternel lui manquait, mais elle était rassurée de le voir aussi beau et surtout en aussi bonne compagnie. Car Alice, elle ne se priva pas de la prendre dans ses bras (enfin de lui faire une bise chaleureuse quoi). Entre elle et Arty il ne pouvait que bien tourner non ? Mieux qu'elle et Malicia en tout cas, car il y avait encore beaucoup de non dit dans leur relation. Ce soir serait peut-être l'occasion de reparler plus sérieusement ?

Ce soir, tu es invitée d'invité. Et ça ne risque pas exactement de se passer comme au festival de la poire... il va falloir surveiller ses mains, ses yeux, sa tenue, sa langue et surtout sa tête. Même si tu n'apprécies pas trop ce genre de choses, ça a l'air important pour Azaël. Et donc, ça l'est pour toi aussi. Cette pensée suffit à te motiver. Il s'agit de sa famille, sa sœur plus précisément. Pour fêter son nouveau poste de... Directrice de la Justice Magique. Rien que ça. Tu n'imaginais pas la famille de l'ex-serpentard aussi... wahou. Tout ce que tu souhaites, c'est que ça se passe bien. En fait ta mère avait un regard fier lorsque tu as quitté le petit appartement, pour te rendre à une soirée avec tout le gratin. Et ça t'a fait un peu peur.

Par la fourrure du Lapin Blanc. Tu avais oublié à quel point il est craquant en tenue de soirée. C'est étrange de pouvoir se comporter normalement à chaque rougissement, sans faire passer ça pour de la colère en grommelant une insulte infondée. Maintenant, tu peux te contenter de l'embrasser en lui soufflant qu'il est beau gosse. Pour ne pas dire à quel point il t'a manquée. Quand il te regarde tu te sens vivante. En un compliment et quelques gestes rassurants, il chasse toutes les appréhensions que tu as pour la soirée. A son bras, tu es invincible.

Un transplanage et quelques pas plus tard, vous vous trouvez devant un imposant manoir. Vraiment rien à voir avec la poire, donc. Un Elfe de maison vous fait entrer dans le hall. Non, dans un élégant hall, avec deux escaliers de marbre. L'ambiance a l'air calculée pour être parfaite, de l'odeur alléchante qui flotte aux décors symétriques. Dans tout ce raffinement se tiennent trois enfants et un homme dégageant une aura aristocratiques: le nouveau Ministre de la Magie, sans aucun doute. Peu habituée à tout ça, tu avales ta salive. Une femme élégante aux mêmes cheveux noirs que ceux d'Azaël s'approche de vous. Il lui fait la bise en la félicitant, tu ne le sens pas très à l'aise. Mais ça devrait se détendre au fur et à mesure de la conversation.

- J'te présente Alice. Enfin, vous devez vous connaître de Poudlard... Bref...
Mais bien sûr! Miss Peverell! Ça te revient, maintenant. Un cours que tu avais rejoint au beau milieu, une place s'était libérée. Professeur de Po... non, d'Histoire de la Magie. Ton partenaire baisse les yeux. C'est vrai qu'il ne doit pas avoir envie d'attirer l'attention sur l'école... tu presses son bras et enchaînes avec un sourire:
- Oui, je me souviens... félicitations pour votre poste au Ministère, madame.
On risque de lui dire ça au moins autant de fois qu'il y aura de sorciers, mais bon. Une femme en bleu avec un petit garçon dans les bras fait son apparition dans le hall. Tu réponds à ses salutations, quand deux nouveaux invités entrèrent: Rachel au bras de Peter. Tu es contente de voir des alliés dans le coin. Un coin qui transpire la politique. Tu les salues chaleureusement, tout en te demandant si... ils sortent ensemble? Ce serait trop mignon. Demander directement sans être sûre, ça risquait d'installer une gêne...
- Comment vous allez, tout les deux?

(LA partagé avec Jade)

Une lettre — heureuse. Alhena se portait bien, trouvait des réponses professionnelles et personnelles. C’était bien. J’aimais savoir que son monde tournait correctement, car l’air de rien, je tenais à elle. On avait des expériences assez particulières l’une avec l’autre, baguette au poing comme le coeur en main, alors je ne pouvais feindre d’être totalement indifférente à son état.

Quand même, elle, Directrice de la Justice Magique. Il y avait quelque chose d’assez ironique et satisfaisant dans cette pensée ; le Ministère risquait de suivre des modifications majeures. Et cela n’était pas pour me déplaire : je me fiais à ses idées, à ses instincts. Tout était bien, vraiment.

Pour l’occasion, j’avais donc décidé de reprendre contact avec une vieille amie, Jade Wilder. Le temps et le sort nous avaient éloignées, mais depuis son passage à Barjow & Beurk, il m’était intolérable d’imaginer ne pas reprendre contact avec elle. On s’était retrouvées à la boutique d’ailleurs, avant que de transplaner vers le manoir où la célébration allait se dérouler, en petit comité.

Un rouge carmin saignait mes reins, ça et là tâché de marques plus sombres. Sur mon nez, une paire de lunettes de soleil, dissimulant la greffe que Ebenezer avait récemment réalisé. Avant d’être sûre que ça marche durablement, autant en profiter pour voir ce qu’ils pensaient que j’ignorais. Le langage corporel que je n’avais pu voir depuis des mois. Années ? Je ne sais plus.

On arriva donc toutes les deux ; pour une fois, j’avais le sourire aux lèvres et des cadeaux réduits plein le sac. A peine entrée cependant, une phrase eut le don de me le retirer. Malicia en était responsable, et je ne pus m’empêcher de squatter la conversation.
— Oh, c’est bon à la fin. Faut qu’on arrête de se faire ça, surtout entre meufs. Un frisson secoua mes bras.

Respirer, lentement. Je savais que c'était une blague, surtout venant d'elle. Mais l'humour perpétue des préjugés, et la langue est plus forte qu'on le pense. On peut pas en rester au "un homme public, c'est un politicien, une femme publique, c'est une p*te". Faut qu'on avance. Vraiment.
— J’doute qu’Alhena ait eu besoin de ça. Pis même si ça avait été le cas, le problème viendrait plus de la personne qui file des jobs en échange d’un peu de chair, que de la meuf qui profite des failles du système.

Bon, j’suis pas venue pour faire le chien de garde non plus.
— Fin bref. Tu sens bon quand même, fis-je en lui reniflant un peu le cou. Wah. What. C'est sorti tout seul. Respire ailleurs, Lizzie.

Luke se tenait en retrait dans son salon, adossé à un pan de mur. Il observait la vie se mouvoir. Les enfants, ses enfants, couraient, riaient. La demeure, d'ordinaire si vide et austère, était pleine de joie et de tendresse. En cet instant, tout paraissait si léger. Le sorcier aurait presque pu se croire dans un autre espace temps tellement cela sortait de ses habitudes. Il se contentait d'écouter le chant du piano, sans songer à l'avenir. Les doigts habiles de son amie couraient sur le clavier zébré, emplissant la pièce d'une douce musique. C'était comme si le Manoir avait pris vie. Il respirait enfin. Le blond ne parvenait pas à dire si cette sensation lui plaisait ou le dérangeait. Tout était si irréel.

Alhena ne tarda pas à remarquer la présence du Serpentard et alla à sa rencontre, prétextant une cravate mal mise. Le jeune ministre de la magie, d'ordinaire peu enclin à recevoir de l'aide, se laissa faire et se contenta d'un simple merci. Inutile d'instaurer un froid avant une réception aussi importante que celle qui allait se tenir incessamment sous peu. La jeune femme déposa ensuite sa tête contre son torse, le prenant de court. Les événements devaient la perturber, car elle ne se montrait pas aussi tactile habituellement. Luke prit rapidement une décision et l'enveloppa dans ce qui se voulait être une étreinte protectrice. Tout se passerait bien, il en était persuadé.

Les deux jeunes gens se séparèrent rapidement, les invités étant en approche, et l'aîné se dirigea vers le Hall. Il marqua une courte pause devant un miroir situé en haut de la première volée de marches, le temps de vérifier une dernière fois sa tenue. Son ensemble trois pièces noir était impeccablement ajusté. Le mouchoir bleu turquoise ressortait de sa poche ni trop, ni trop peu. La cravate assortie tombait parfaitement le long des boutons de sa chemise blanche. Ses chaussures étaient parfaitement cirées et les boucles, de tailles égales, retombaient doucement et symétriquement de chaque coté de ses pieds. Tout était et devait être absolument parfait. Il devait se montrer à la hauteur de ses nouvelles fonctions.

Le Serpentard parvint en bas des marches au moment même où Crevure ouvrait la porte d'entrée, dévoilant un couple d'adolescents. Si l'un était inconnu au bataillon, ce n'était pas le cas du second. Bien que peu reconnaissable à cause de sa tenue, Luke finit par se rendre compte que leurs chemin s'étaient déjà croisés dans un cimetière, il y a un certain temps. Il réalisa alors avec stupeur qu'il s'agissait du frère de sa collègue et espéra de tout son cœur que le garçon ne joindrait jamais les deux bouts. La porte s'ouvrit à nouveau, chassant quelques minutes ses préoccupations, laissant entrer tour à tour une mère quelque peu impolie, un nouveau couple peu à l'aise et enfin Lizzie Bennet, son ancienne employée et nouvelle propriétaire de Barjow & Beurk, accompagnée d'une blonde.

Le sorcier resta quelques instants en retrait, le temps d'analyser les premiers convives. Aucun ne semblait habitué aux grandes réceptions, cela changeait de ses habituels dîners. Il espérait que Kyara et William arriveraient bientôt, la moyenne d'âge était trop faible et le nombre d'inconnus trop élevé à son goût.

Rejoignant Alhena, le maître des lieux se para de son plus beau sourire, souhaita la bienvenue aux invités et lâcha un léger rire poli suite à la remarque d'une des sorcières (Rachel).

- N'ayez crainte, nous ferons de notre mieux !

Il reporta ensuite son attention sur les autres convives et prit la parole d'une voix claire.

- Ne restons pas dans le hall, suivez moi.

Le nouveau ministre de la magie tourna les talons et les mena dans la salle de réception, parée pour l'occasion d'un somptueux buffet. De petites tables entourées de fauteuils traînaient ci et là, en périphérie de la pièce, laissant un vaste espace dégagé au centre pour les éventuelles danses, plus tard dans la soirée. Un elfe de maison, paré pour l'occasion, patientait à coté des cocktails et champagnes. Il était chargé de resservir les sorciers afin que ceux-ci n'aient pas à faire des allers retours dans la pièce toute la soirée. Les autres s’affairaient en cuisine pour préparer la suite.