Au restaurant

Une Soirée Étoilée
Feat Beauden C. Murray
LA Mutuel

J'écoute attentivement Beauden, il me donne des précisions sur les étoiles, disant que ce ne sont pas les étoiles mais les constellations qui représentent les signes du Zodiaque. Je continue de manger tout en gardant un œil sur Lejeune Poufsouffle, alors ce sont les Grecs qui ont "inventer" le système des constellations, j'aurais parié sur les Romains ou même les Egyptiens, mais se sont les Grecs. En plus de la Petite et Grande Ourse il y a aussi La Croix du Sud, qui est d'ailleurs sur le drapeau de son pays, la Nouvelle-Zélande. Alors que je finie de manger ma viande, qui est par ailleurs très délicieuse, surtout avec la sauce caramel. Beauden me demande si j'ai une constellation que je préfère. Je pose mon couteau et réfléchit, je ne connais pas beaucoup de constellation, il y a celle du Sagittaire et du Scorpion ainsi que le Dragon, mais je n'ai pas de préférence.

J'aime bien Sagittaire, Scorpion et Dragon. Mais je n'arrive pas à les reconnaître à chaque fois.

Je prend un bout de pain pour finir ma sauce et pousse mon assiette pour avoir de la place, je pose mes coudes sur la table, croise mes mains et pose ma tête dessus, je lâche un sourire charmeur, encore un et oui, mais j'ai l'impression que Beauden aime bien, j'étend mes jambes sous la table de façon à presque toucher les siennes, je ne quitte pas son regard tout en gardant mon sourire. J'ai repris confiance en moi, je tremble moins et je suis détendu, ce qui est super bien.

Ce qui me fascine dans les étoiles, c'est que selon où nous sommes nous ne voyons pas les mêmes choses.

Beauden écouta Aidan citer les constellations, certaines parfois grandes dans le ciel, il l’écouta et se souvint des difficultés rencontrées pour retenir les noms, les repérer dans le ciel quand il était un jeune enfant, que son professeur était son grand-père et qu’il passait des moments avec son frère au jeu « devine la constellation à laquelle je pense » quand il vivait encore dans son pays natal qu’était la Nouvelle-Zélande.

Il continuait en même temps de manger, terminant progressivement sa salade puis ses pommes de terres. C’était toujours aussi savoureux et bon.
L’ancien Poufsouffle voyait bien qu’Aidan le charmait avec son regard, avec son sourire, avec lui-même tout simplemen, parce que c’était un toutt, et il aurait bien aimé résister, juste pour plaire d’avantage, pour que ce ne soit pas trop facile. Mais non le gamin du Sud se laissait charmer et l’américain qui sous la table lui touchait le pied avec le sien.

Mais là, un peu gêné, le jeune astronome décala son pied pour éviter le contact, réflexe? Mais continua de parler comme si de rien n’était.

-Les étoiles c’est magique, bien plus que des bouts de bois, des baguettes. Et c’est en ça qu’elles sont merveilleuses.

Le garçon n’a peut-être pas envie de parler plus des étoiles et n’avait qu’une hâte. Savourer leur silence dehors. Et Aidan.
Il termine son plat. Met son assiette de côté et le serveur vient les prendre, tout en demandant si tout se passait bien. Pour Beauden Cassian, rien ne pouvait mieux se passer, il était avec Aidan, un homme qui essayait de le charmer et l’astronome n’y était pas insensible.

Une comparaison entre les étoiles et les baguettes et le repas était enfin finis, le serveur vint nous débarrasser en nous demandant si tout se passer bien. Je leur remercie d'un hochement de tête et répond que je ne prendrais aucun dessert, je n'ai qu'une envie, sortir à l'air libre et observer le ciel étoilée. Je me lève, lâche un sourire à Beauden et suis le serveur pour aller payer, soit 2 Menus donc 30 Livres, ce qui ne me revient pas cher. Mais le prix ne me gêne pas quand je dîne avec des personnes que j'aime. Je retourne rapidement vers Beauden après avoir pris mon ticket.

Tu-veux un dessert ? On peut prendre une glace ou quoi que se soit.

Je m'assois de nouveau pour ne pas rester debout seul comme un débile. Je prend un verre d'eau pour me rafraichir même si la température de la pièce est tempérée.

RP avec Elias
LA mutels accordés

L'après-midi est bien avancé lorsque nous ressortons de l'hôpital. Un joli soleil nous cueille dans la rue et nous marchons. Côte à côte. En silence.
Je vois, sous nos pieds, le macadam qui défile. Puis, parfois, y'a d'autres pieds qui nous croisent. Ou nous dépassent. Le Londres Moldu s'agite, comme chaque jour.
Je marche, Elias suit.
Ou Elias marche, je suis.
Je ne sais pas trop dans quel sens ça fonctionne, aujourd'hui. Toujours est-il qu'on garde le même rythme et, plus encore, nous marchons ensemble !

-Dis, t'as pas faim ? je demande subitement, sortant de mes pensées. Moi j'suis a-ffa-mée !

Je ne peux nier le fait que j'ai l'estomac dans les talons. D'un commun accord avec mon Mokeur préféré, nous décidons de nous arrêter manger ensemble quelque part. Après tout, des retrouvailles, ça se fête, non ?
Evidemment, nous connaissant l'un et l'autre, immédiatement, nous nous mettons en quête d'un lieu où manger des sushis. Depuis qu'Elias m'a fait découvrir ces petits plats japonais, je dois dire que j'en suis aussi devenue adepte. Bien que ça ne soit pas mon pain quotidien. Déjà, c'est compliqué à faire. En plus, jusque là, c'était plutôt Pius qui cuisinait ; j'suis pas certaine qu'il avait des connaissances en la matière. Le Mokeur aurait peut-être pu lui enseigner. Mais... bah ça s'est pas fait. Et c'est pas grave.
Ne sachant absolument pas où aller, nous continuons de déambuler.
Des restaurants qui font coucou de leur enseigne. Mais pas l'ombre d'un sushi. Gargouillement de l'estomac qui crie famine. Han. Bon. On va employer les grands moyens !
J'arrête une p'tite vieille sur le chemin, pour lui demander si elle n'aurait pas une bonne adresse. Elle me répond simplement qu'elle a horreur du poisson crû. Bah comme ça, je crois que c'est clair... Je repère un groupe de jeunes stationnés à un arrêt de bus et me précipite vers eux ; peut-être qu'eux, ils aiment le poisson crû.
Quand je reviens vers Elias, j'ai une adresse pas là. Où nous nous empressons de filer.
La rue descend un peu et je cours sur le trottoir.

-Prem's ! je m'exclame en freinant pile devant la porte du restaurant.

Nous entrons sans demander notre reste. Après s'être assurés que le service était toujours disponible, nous prenons place à une table dans un coin. A cette heure-ci, il n'y a plus beaucoup de monde. L'ambiance est plutôt calme, avec des musiques asiatiques en fond sonore.

-Oh lala, ça va faire du bien de manger !

Je bave déjà en imaginant les belles assiettes de poisson crû arriver. Et les sauces. Et porter le tout à la bouche, croquer dedans... Oh, Merlin !

♥

C'est un Elias bien plus serein qui quitta l'hôpital Sainte Mangouste aux côtés de sa chère Mokeuse. Il cligna plusieurs fois des yeux sous le soleil avant de vigoureusement frotter ses mains contre ses bras. L'air de l'hiver faisait peu à peu son apparition, et il n'était pas bien commode. Le silence est confortable, et les deux amis battent le pavé au travers du dédale londonien. Le regard d'Elias se perd sur le paysage urbain sans jamais s'accrocher, ses pensées grouillantes l'accaparant lourdement. Sa mémoire pourrait lui revenir, et cette seule nouvelle lui faisait chaud au coeur. Quand bien même, il lui faudrait donner de sa personne pour accomplir des miracles et retrouver sa vigueur d'antan. Pour redevenir le sorcier qu'il était. Dis, t'as pas faim ? Moi j'suis a-ffa-mée !

La voix de Kohane le replongea dans la réalité, et il sentit au même instant son estomac grommeler avec énergie. Ça oui ! Ils n'eurent aucun mal à se mettre d'accord sur le menu, qui leur vint complètement instinctivement. Il était l'heure de la quête aux sushis ! Quête qui leur prit plus de temps qu'ils n'auraient cru. La Mokeuse pleine de ressources finit par harponner une passante pour la questionner - malheureusement il s'avéra rapidement qu'elle ne partageait en rien leur amour du sushi. Il ne fallu cependant qu'une poignées de minutes à la Kohane pour trouver d'autres fans inconditionnels et dénicher une adresse. Elias frappa dans ses mains avec enthousiasme et suivit la jeune femme tout sourire. Sur les derniers mètres, elle se mit à courir comme une enfant, et il la poursuivit avidement. Prem's ! Belle endurance ! fut obligé de remarquer Elias, essoufflé, qui avait un bon pas de retard sur elle.

Ils s'installèrent sans plus attendre, pressés de déguster leurs rouleaux sacrés avec appétit. Elias avait l'eau à la bouche rien qu'à voir les images imprimées sur le menu. Sushis time ! Il passa un doigt le long des écritures et s'arrêta sur une immense assiette garnies de multiples Sashimis, Maki et Sushis. Tadaaaaa ! Un grand plat pour deux et on pioche ? Et pis s'ils avaient encore faim, y avait l'embarras du choix pour une suite affriolante et fort appétissante. Il prit commande auprès de la serveuse, et croisa les bras sur la table, ses doigts jouant avec les baguettes disposées pour eux. Dis moi, c'est qui Asclépius Underlinden ?

Il avait une chance sur deux d'avoir écorché le nom qu'avait évoqué la Mokeuse à Sainte Mangouste et espérait que ce ne soit pas le cas. C'était de la plus haute importance. Ce nom revêtait de l'importance. Il l'avait vu dans le regard de Kohane, dans la supplique de sa voix. Kohane avait été là pour lui lorsqu'il en avait eu désespérément besoin, et il allait de son devoir d'en faire de même pour elle. Cet Underlinden faisait écho quelque part dans la trame rompue de ses souvenirs, et il était à présent relié à la Mokeuse. Il avait besoin de plus d'éléments. Et aussi de chasser l'ombre de tristesse qui s'était abattue sur son amie lors qu'elle parlait de cet énergumène.