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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Sur les rives de Grande-Bretagne
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Ven 18 Déc - 23:03

RP avec Malena Kane.

*18h25* songea-t-il avec déception en regardant le cadran de la montre moldue qu'il portait au poignet gauche.

Accoudé au bastingage du ferry qui reliait Yarmouth à Lymington, Tybalt observait le ciel qui s'assombrissait de plus en plus. Bientôt le soleil serait couché, disparu derrière l'horizon jusqu'au lendemain matin. Bientôt également, le bateau quitterait le port de l'île de Wight pour rejoindre la terre ferme.

Cela faisait déjà quelques jours que le jeune homme attendait la venue d'un certain Malena Kane à qui il avait donné rendez-vous via hibou (pour voir la lettre en question, suivez ce lien). Il espérait que ce dernier viendrait, mais il ne pouvait en être sûr : ils ne s'étaient pas vus depuis longtemps maintenant et lui-même n'était même pas capable de se souvenir de ce à quoi il ressemblait. Néanmoins, l'amnésique ne perdait pas espoir et espérait bien que, s'il ne venait pas aujourd'hui, alors il serait là demain.

Enfouissant son nez dans sa vieille écharpe aux couleurs de Gryffondor, il reprit sa contemplation du paysage. L'île de Wight était relativement éloignée de Londres, ce qui permettait un changement d'air radical. Il y avait de magnifiques parcs naturels et voir des écureuils roux plutôt que gris comme ceux qui peuplent St James Park était toujours un plaisir pour les yeux. Ce lieu répondait à toute les attentes de Tybalt : s'éloigner pour faire le point sur son avenir -à défaut de pouvoir faire le point sur sa vie et son passé. Par Merlin ! Il ne savait même plus s'il parlait comme un adolescent paumé ou comme un vieillard nostalgique. Pourtant, à 21 ans, il n'entrait dans aucune de ces deux catégories. De la même manière, il était un peu jeune pour faire sa crise de la quarantaine, non ?

Ce petit séjour de retour à la nature lui avait probablement été bénéfique -même si en ce moment il avait l'impression qu'il lui avait apporté plus de mélancolie que de bonnes choses- mais il allait dans quelques jours devoir rentrer chez ses parents à Londres. Il ne pouvait pas les décevoir plus qu'il ne le faisait déjà, et fuir ainsi ses problèmes n'était clairement pas un comportement digne d'un Gryffondor.

La sirène annonçant le départ du bateau retentit parmi les cris des mouettes et extirpa un soupir des lèvres du jeune homme : le temps des retrouvailles et des réponses viendrait peut-être le lendemain ? Ou encore plus tôt, qui sait...

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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Malena Kane, le  Dim 20 Déc - 14:28



Fond du bateau, dos à la mer. J’ai une cigarette à la bouche et le sol craque sous mes pas. Je marche lentement, comme un animal avançant vers sa proie. Je marche comme un cow-boy sous un porche, pistolet à la main. Il est juste là, en face de moi. Il ne me voit pas, il ne se doute pas que j’approche. Je fume, et je fume encore, je n’arrête pas. La mer a avalé presque une dizaine de mes mégots depuis l’embarcation. J’aspire une nouvelle bouffée de nicotine, le bateau a quitté l’île de Wight depuis quelques secondes à peine.

C’est presque le soir. On chante au-dessus du Ferry. Et au milieu des pleures des goélands et des cris des mouettes, la mer murmure le roulis d’une vague contre la coque du navire de transport. Encore une autre. Et une autre. Ce murmure est accompagné par la musique du bon la brute et le truand qui se joue dans ma tête et rythme mes pas.

Malgré la tension qui demande une concentration extrême, les pensées et les rêves font tanguer le présent. Machine à remonter le temps, souvenirs. Un pas. Encore un pas. Les images du passé s’impose au soleil qui se couche vers l’horizon, derrière moi. Vers l’horizon : là où le silence règne ; là où le vent lui-même ne s’aventure pas. Le vent ne siffle que lorsqu'il rencontre quelque chose. Un obstacle. Il ne siffle jamais sur la mer. L’espace le laisse silencieux. Un pas. C’est ce que Lou m’avait dit après qu’on ait fait l’amour alors qu’on regardait le matin se lever par la lucarne de sa piaule.

Lou, la jolie Lou que j’ai laissé endormi sur le lit dans sa baraque près de la plage. Quand bien même nous n’avons passé qu’une seule nuit ensemble, elle va me manquer. Oui, elle va me manquer. Mais le bateau, lui, continue son chemin et écarte la belle fille d’une nuit de mes pensées. J’approche. Je ne suis qu’à une dizaine de mètres.

Il se tient là, debout, avec son écharpe de gryffondor. Meme de dos, il est beau. Il a toujours été beau. Je souris, la cigarette entre les lèvres, comme Clint. Un pas après l’autre, un autre après un pas. Le moment fatidique arrive. Je sors ma baguette de mon long manteau troué, je la sors délicatement ; un mouvement brusque pourrait attirer son attention.

En attendant, le soleil n’a pas tenu à la tentation de la mer. Il est derrière les vagues, avalé par les chants des sirènes. La nuit est tombée, il n’y a guère que les quelques lumières du bateau pour apporter un semblant de luminosité. La musique monte d’un cran en intensité, j’ai le coeur qui bat plus fort et...

« - le monde se divise en deux catégories, mon ami : ceux qui ont une baguette à la main, et ceux qui ont le dos tourné : toi tu as le dos tourné. », je dis, sérieux et sourire, en appliquant le bout de ma baguette contre son dos.

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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Dim 20 Déc - 19:06

RP avec Malena Kane.

- Le monde se divise en deux catégories, mon ami : ceux qui ont une baguette à la main, et ceux qui ont le dos tourné : toi tu as le dos tourné, dit une voix derrière lui, comme sortie de nul part.

En même temps que ces mots étranges avait été prononcés, Tybalt sentit la pression soudaine d'une baguette magique contre son dos. Aussitôt, son cœur manqua douloureusement un battement et l'adrénaline afflua des ses veines. Tout son organisme lui criait "danger" et ses réflexes prirent le pas sur sa réflexion. C'était toujours comme ça : le jeune homme avait tendance à suivre son instinct, à agir sans prendre le temps d'échafauder une stratégie ou de songer aux conséquences.

C'était encore plus vrai depuis qu'il s'était réveillé amnésique à Ste Mangouste. En effet, depuis ce moment, il avait développé une vague tendance paranoïaque liée au fait qu'il ne sache absolument pas comment il s'était retrouvé dans le coma. Mais manifestement, il n'était pas assez paranoïaque puisqu'il ne surveillait pas ses arrières...

Ainsi, l'ancien Lion se retourna brusquement -sans s'apercevoir qu'un tel mouvement aurait très bien pu lui valoir un sort entre les omoplates- et empoigna son "agresseur" par le col. Utilisant la force de son volte-face, il inversa leurs positions afin que l'inconnu se retrouve bloquer entre Tybalt et le bastingage. Sortant à son tour sa baguette, le jeune homme la pointa vers la gorge de l'homme avant de se rappeler qu'ils étaient dans un lieu fréquenté par des Moldus et de la baisser vers la poitrine de sa cible pour la rendre moins visible. Au passage, il oublia de désarmer son adversaire...

- Qui êtes vous ? le questionna-t-il avec un air menaçant. Qu'est-ce que vous me voulez ?

Se remettant progressivement de ses émotions, l'ancien Gryffondor prit enfin le temps d'observer son interlocuteur.

Le visage pâle qui lui faisait face avait un air familier. En y repensant, le son de sa voix avait éveillé en lui une sensation de déjà vue, comme une ancienne ritournelle autrefois apprise par cœur mais dont les notes avaient ensuite été étouffées par le temps. Le regard de Tybalt allait de ses cheveux à ses yeux, tout en passant par ses lèvres rosées, cherchant à replacer ces éléments dans leur contexte d'origine.

- Kane ?

Il s'agissait presque d'une question rhétorique car à l'instant où il prononça ce nom, il eut l'intime conviction qu'il avait vu juste. Indéniablement, l'homme qui se trouvait en face de lui était beau. Il avait ce petit quelque chose d’envoûtant, d'insaisissable et pourtant de tellement présent ; ce petit quelque chose à la fois terriblement attirant et totalement détestable.

Attirant et détestable, c'étaient bien là les deux adjectifs les plus appropriés à la situation, en parfais oxymore mais tellement exacts. Comme chaque fois que l'amnésique rencontrait quelqu'un qu'il avait connu par le passé, son instinct lui disait qu'il ne s'agissait pas d'un réel inconnu. Cependant, jusqu'à présent, il avait toujours été réjoui de retrouver des anciennes connaissances. Là, il était plutôt mitigé sur ses sentiments. Bien sûr, il était heureux d'avoir une chance de renouer avec son passé et, malgré la peur qu'il avait tout d'abord éprouvé en étant pris par surprise, il se sentait en sécurité -comme il se sentait étrangement en confiance avec tous ceux dont son subconscient se souvenait sans que son cerveau ne soit capable de s'en rappeler.

Cependant, il avait une furieuse envie de lui mettre son poing dans le nez. Il s'agissait d'une étrange manière de célébrer des retrouvailles... Il était irrationnellement en colère rien qu'en voyant vibrer les prunelles noires de l'ancien Serdaigle. Une chose était certaines, il ne l'appréciait pas vraiment.

Lâchant le col de Kane qu'il tenait toujours, il recula d'un ton en lui lançant un regard noir : il détestait se faire surprendre. Il garda tout de même sa baguette en main, on ne sait jamais.

- On était pas vraiment les meilleurs amis du monde, non ? déclara-t-il comme un constat, même s'il espérait vraiment avoir une réponse pour calmer un peu les questions qui se bousculaient dans sa tête.

Tout son corps était tendu, tel un félin prêt à bondir sur sa proie au moindre mouvement suspect. Malgré lui, il ne pu empêcher un léger sourire de filtrer sur ses lèvres : la situation avait un agréable parfum d’antan.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Malena Kane, le  Jeu 31 Déc - 0:54


Tout à coup, un manège. Les dernières ombres grouillantes sur l’île qu’ils viennent de quitter, la nuit vaste piquée par les premières étoiles, tout ça, ça vole en éclat, en un tourbillon d’images ; des lumières du bateau, un chapeau, une étoile, même des mots défilent devant ses yeux d’une façon brève et supersonique. Et puis, tout redevient normal aussi rapidement qu’un éclair.

Qu’est-ce qui vient de se passer ? Pendant un instant, j’ai cru à un rêve, j’ai cru entrer dans le tunnel qui mène à l’intersection entre le monde réel et le monde rêvé. Et un moment plus tard, que dis-je, un moment, une seconde oui !, la sensation de rêve s’évanouit, et je me retrouve dans la situation d’un rêveur éveillé de son rêve. Qu’est-ce qui vient de se passer ? Un instant, je suis derrière Tybalt, le menaçant de ma baguette, l’instant d’après, je suis…


Contre le bastingage. A la place de Tybalt. Si yel n’a pas encore pleinement pris conscience de ce qui vient de lui arriver - une illusion ? un flash rêve ? un relent de drogue ? une hallucination ? la contre attaque de Tybalt ?, la fraicheur, la dureté du bastingage lo ramène petit à petit pied sur terre, ses pieds, qui contrairement à son esprit, sont ancrés dans la réalité. Et puis, il y a une baguette et son bois contre sa poitrine.

- Qui êtes vous ? on le questionne avec un air menaçant. Qu'est-ce que vous me voulez ? Un moment de silence. Kane ?

Un rictus déforme le sourire qui commençait à naitre aux commissures de ses lèvres quand yel entend son nom de famille : Mal déteste qu’on l’appelle par son nom de famille, même qu’on invoque ce dernier en sa présence. Mal abhorre son nom de famille, autant que ses ancêtres.

À la haine qui semble monter chez le jeune Tybalt, grogne celle de Mal. Ces deux là ne se sont jamais apprécié/es. Pour quelles raisons ? Mal les a oublié depuis longtemps maintenant. Est-ce qu’on se souvient systématiquement du moment où l’on tombe amoureux d’une personne ? Mal a beau chercher dans sa mémoire, rien ne lui vient en tête. Comment en serait-il autrement ? La furieuse colère qui émane du joli Tybalt lo rend toute chose, et accapare toute son attention. Yel vibre d’une puissante magie.

« - On était pas vraiment les meilleurs amis du monde, non ? » dit-il en lâchant le col de M. qui répond par un rire cristallin et sensuel. Oh que oui, nous n'étions pas les meilleur/es ami/es du monde, rigole yel en son for intérieur. Lo jeune serdaigle remet délicatement son col en place, sans quitter des yeux l’animal qui lui fait face. M. se retient de répondre durant quelques instants. Yel ne veut pas briser l’intimité qui se crée. Une intimité qui ne se résume, pour le moment, qu’à quelques centimètres séparant leur deux corps.

Tybalt est toujours aussi beau. Ses cheveux coiffés aimantes les mains de M. qui ne demandent qu’à les ébouriffer, les lèvres du jeune homme aimantes les siennes, et son petit rictus souffle les braises d’une envie terrible : de faire du mal. Lui faire du mal ; à lui, Tybalt comme il en a toujours été, même à l’époque Poudlard.

Le décollement des lèvres de M. font un petit bruit de succion. Enfin, yel prend la parole, de sa voix féline. « - Je proteste que je ne t’ai pas fait injure, et que je t’aime d’une affectiondit-yel provocant/e avant, avec sa main droite, d’attraper  et de serrer les bijoux de famille de Tybalt...et que je t’aime d’une affection dont tu n’as pas idée mon cher, très cher Tybalt. hi. »

Aussitôt, Mal se dégage de Tybalt, amusé/e du petit tour qu’yel vient de lui jouer. « Oh, mon cher Tybalt, je t’ai manqué hein ? » Mal regarde autour d'elle,en dansant sur un pas, puis un autre, son long manteau virevoltant, hum...un bâteau, au-dessus de la mer, au soleil couchant, hum, mon cher Tybalt, que t'arrive-t-il ? Je ne te pensais pas si romantique ? Si émotionnel ? Je t'ai manqué tant que ça ? Sourire niais, et faux, Mal allume une cigarette excité/e par cette douce soirée.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Mar 19 Jan - 16:13

RP avec Malena Kane

Tybalt avait une envie folle d'encastrer Malena dans le pont du bateau... ou de l'embrasser, il n'avait pas encore exactement déterminé ce qu'il préférait. Il ne savait pas non plus ce qui l'avait le plus déstabilisé entre le rictus vibrant qui avait déformé le visage du jeune homme à l'entente de son nom de famille, et le rire sensuel et cristallin qui résonnait désormais dans l'air entre eux deux. L'atmosphère qui les entourait était chargée de nombreux sentiments contradictoires, entre l'amusement provocant de Kane et la fureur sourde et irrationnelle de Tybalt.

Tandis que son ancien "camarade" remettait délicatement en place son col sans le lâcher des yeux, le regard de l'ancien Gryffondor s'attarda longtemps -trop longtemps- sur la peau pâle de ce cou fragile. Totalement absorbé par sa contemplation qui le rendait inconscient du reste du monde, il n'étendit même pas le début de la réponse et ne revint sur terre que lorsqu'il sentit une main se saisir d'une partie un peu trop intime de son anatomie. Il sursauta violemment à ce contact inattendu en laissant échapper un léger cri de surprise qu'il nierait probablement toute sa vie avoir poussé.

- ...et que je t’aime d’une affection dont tu n’as pas idée mon cher, très cher Tybalt. hi.

L'air à la fois provocant et amusé que son interlocuteur arborait lorsqu'il se dégagea provoqua un grand frisson chez Tybalt -qui décida aussitôt que c'était le vent frais qui en était la seule et unique cause.

- Oh, mon cher Tybalt, je t’ai manqué hein ?

Le jeune homme en question eut une furieuse envie de lui faire remarquer que, puisqu'il ne se souvenait même pas de lui quelques temps auparavant, c'était impossible qu'il lui ait manqué. Pourtant, sa réplique acerbe se perdit dans sa gorge face à ses mouvements totalement hypnotisant qui donnait l'impression que Malena dansait un étrange balais avec son manteau qui flottait au grès du vent.

- Hum... un bateau, au-dessus de la mer, au soleil couchant, hum, mon cher Tybalt, que t'arrive-t-il ? Je ne te pensais pas si romantique ? Si émotionnel ? Je t'ai manqué tant que ça ?

A l'instant-même où le rouge monta aux joues de Tybalt à cause de ces sous-entendus, le jeune homme savait que ce détail n'allait malheureusement pas échapper à l'autre. Il fallait vraiment qu'il se calme et qu'il arrête de réagir comme une jeune fille en fleur ou de se mettre dans tout ses états pour si peu. C'était purement ridicule !

Son cœur battait fort dans ses tempes et il ne savait pas si c'était d'excitation ou de colère, sûrement un mélange des deux. Mais, outre l'évidente réponse négative qu'il voulait donner à la dernière question de Malena, il ne pouvait pas s'empêcher d'être heureux de le retrouver, heureux de se mettre en colère pour un rien. Son quotidien était bien trop monotone ces derniers mois, alors l'ancien Serdaigle y apportait justement la touche d'originalité et de vie qu'il lui manquait.

Il regarda du coin de l’œil Malena allumer une cigarette. Un sourire étira lentement ses lèvres.

- Mais bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? lui répondit-il en rentrant dans son jeu. Je me soucis beaucoup de toi et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à toi à chaque seconde ! Il marqua une pause et vint caresser délicatement la joue du fumeur du revers de la main. Attends... en fait non, je ne me souvenais même pas de ton existence, acheva-t-il avec un immense sourire angélique avant de retirer sa main.

Une fois prononcée à voix haute, sa dernière phrase faisait bien plus violente et méchante que lorsqu'il l'avait pensée dans sa tête. Mais la chose était dite et vraie, donc il ferait avec.

Tendant à nouveau les doigts vers le visage de Malena, le jeune homme lui vola sa cigarette avec un sourire espiègle. S'accoudant au bastingage, il vint poser ses lèvres là où, une seconde plus tôt, se trouvaient celles du propriétaire légitime du tabac. Après avoir tirer une légère bouffée, il la tendit vers l'ancien Serdaigle pour lui rendre.

- En attendant, tu es venu me retrouver ici après une simple lettre de ma part... On dirait plutôt que c'est moi qui t'ais cruellement manqué, conclut-il avec un rire moqueur.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Malena Kane, le  Sam 6 Fév - 2:16

Le ballet continuait. Les mouvements sensuels et naturels de Malena trouvaient partenaire dans le bateau qui, lui, continuait de chalouper au grès des vagues. À l’inverse, Tybalt, qui semblait ébranlé par les derniers mots de Malena, peinait à entrer dans la danse, ses deux pieds étant furieusement accrochés au sol.

Et pourtant, à y regarder de plus près, ce que Léna, d’une attention extrême, faisait bien évidemment quoique discrètement en feignant d’être totalement pris-e par son combat contre le vent pour allumer sa cigarette, le beau jeune homme vibrait de sentiments puissants, et surement contradictoire.

Chose que Malena pouvait parfaitement imaginer : c’est ce qu’yel ressentait en ce moment : De la colère, de la violence taquine et libératrice à l’encontre de Tybalt qui se mélangeaient avec une puissante excitation de joie. La seule raison qui l’empêchait d’arborer ce sourire d’abruti heureux qui démangeait ses lèvres, était sa rivalité avec Tybalt : yel se devait de garder un air de défi, un air provocateur.

"- Mais bien sûr, qu'est-ce que tu crois ? Mal arbora un sourire de satisfaction. Je me soucis beaucoup de toi et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à toi à chaque seconde ! La main de Tybalt vint caresser la joue de Léna, et lui provoqua un frisson ; Léna manqua de peu de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette. Attends... en fait non, je ne me souvenais même pas de ton existence."

BIM. Mur en pleine tronche. Ça n''était surement qu'une pique bien placée de la part de Tyblat, rien des plus, mais il fallut néanmoins un temps à Mal pour digérer l’information : non, je ne me souvenais même pas de ton existence. Non.. je. ne. me. souvenais. même. pas. de. ton. existence se répétait Léna. Non je ne me PARDON ? Une cendre longue de quelques centimètres ne tenait plus qu’à un fil au bout de sa cigarette. Il est sérieux ? Mal resta bouche bée. Tybalt devait se délecter d’expression de son visage : la déception ? la colère ? l’incompréhension ? jusqu’à l’effroi d’une telle révélation ? Oh oui il se délectait de son effet. Il avait réussi son coup le bougre.

Quand le jeune gryffond tendit de nouveau sa main vers yel, Léna eut un mouvement de recul instinctif. Yel n’avait pas envie de sentir ne serait-ce qu’une once de contact avec lui. Mais l’intention était tout autre : Tybalt piqua seulement sa cigarette et Mal en fut plus encore déçue. Yel le dévisageait : son sourire angélique contrastait diaboliquement avec mots qu’elles avaient dessinées tantôt.

- En attendant, tu es venu me retrouver ici après une simple lettre de ma part... On dirait plutôt que c'est moi qui t'ais cruellement manqué dit-il dans un grand rire qui fendait son visage.

Ce n’était pas bon. Mal perdait l’avantage. Ce n’était pas bon. Pas bon du tout. Il fallait reprendre le contrôle. Inverser les forces. Mais comment ? Les mots de Tybalt l’avaient percuté-e avec une telle force… plus que ce qu’yel aurait pu imaginer. Le truc c’est qu’il ne lui avait pas manqué ; enfin jusqu’à ce qu’yel reçoive sa lettre ; depuis ce moment, son esprit était envahit par l’image de cet apollon des enfers. Il lui avait embrouillé l’esprit ; il était pire que les nargoles.  

Ça cigarettes de nouveau entre les mains, Mal l’amena machinalement à ses lèvres. Yel tira sur le mégot, à l’endroit même où Tybalt y avait mis les siennes. Des picotements parcoururent tout le corps du jeune Serdaigle. Des paroles enflammées se bousculaient dans sa tête, brûlant de se faire entendre, et Léna les retenait tant bien que mal.

- Ne va pas te faire d’idées mon ange, je rentre de voyage, tu sais. T’es un peu comme ces sortes de jeux vidéos qu’on les Moldus, je ne sais pas si tu vois, un moyen de passer le temps plus vite, mentit Malena d’une voix faussement lasse et surtout provocatrice, avant de se retourner, encore vexé-e d'être tombé-e dans le panneau, pour regarde la mer bouger dans l'obscurité.

Yel soupira. Au fond, yel était ravie de le revoir. Plus que… enfin bref. Le plus inquiétant étant que ce sentiment de vérité venait d’éclore au bout d’un autre sentiment : celui de la tristesse. Cela n’avait duré qu’instant, un tout petit instant, aussi bref qu’un éclair, que le saut d’un poisson hors de l’eau, mais Mal l’avait ressenti-e : de la solitude triste. Et Tybalt venait combler ce manque.

Il faisait de plus en plus maintenant. On n’y voyait pas plus loin que ce qui servait de proue. Il n’y avait guère qu’un petit bateau qui fendait l’obscurité. L’obscurité profonde, épaisse, insaisissable…

- Hé Tybalt, lança gravement et soudainement Mal en faisant de nouveau face à Tybalt, tu plaisantais en disant que tu ne te souvenais pas de moi ? Ça lui était revenu d’un coup. Comme l’image d’un rêve refoulé qui vous rattrape en pleine journée ; comme un vieux souvenir qui s’impose au présent sans prendre la peine de demander l’autorisation.

C'était bien plus qu'une question, qui, aux premiers abords pouvait paraitre naïve, enfantine, puérile.

Soudainement, Yel avait compris pourquoi yel avait été tant touché-e par ce qu'yel croyait être une blague de Tybalt :  je ne me souvenais même pas de ton existence. Il y avait eu dans sa voix un quelque chose...qui la convainquit intiment que peut-être, il ne se souvenait vraiment pas de son existence ; que c'était réel, et vrai  : et ça, c'était tout sauf possible.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Emily Lynch, le  Mar 3 Mai - 16:03

RP avec Amy Shields

Non loin de Londres se trouve un endroit fort sympathique où la nature est encore présente, un endroit si proche de la civilisation et pourtant l’homme semble refuser de prendre possession des lieux. L’endroit n’a cependant rien de particulier, mais sans doute que le désir de conserver une sorte de sanctuaire où la nature est toujours maitre des lieux est très fort. Heureusement que ce genre d’endroit existe, sinon il faudrait parcourir de nombreux kilomètres pour trouver une zone sur laquelle l’homme n’a pas encore mis ses grosses pattes dessus ! C’est à cet endroit précis, le long du cours d’eau qu’Emily avait rendez-vous. Comme toujours la rousse s’y était préparée des heures à l’avance ! Elle s’était évidemment habillée en fonction du temps et aujourd’hui c’était plutôt bon, il ne faisait pas froid, mais il ne faisait pas chaud pour autant, la température était idéale en réalité ! Pas besoin de s’emballer dans vingt écharpes ou de porter le moins de vêtements possible, non pour une fois, c’était quelque chose de simple. Bien évidemment, comme elle l’avait précisé dans son petit post-scriptum, elle essayerait d’apporter quelque chose et quoi de mieux pour accompagner les délicieux biscuits d’Amy qu’une bonne tasse de thé ? Chose qu’elle s’empressa de faire, mettant le liquide chaud dans un thermos. Elle rassembla le tout dans son sac qu’elle avait pour ainsi dire depuis toujours et d’une seule pensée se retrouve non loin du lieu de rendez-vous.

C’était donc avec Amy et ses délicieux biscuits que la rousse avait « rencard », les deux filles s’étaient vues pour la dernière fois sur les docks de la capitale par une journée fortement brumeuse, d’ailleurs leur rencontre avait été un peu cocasse, puisqu’elles étaient littéralement tombées l’une sur l’autre. Il semblait donc tout à fait logique qu’elles se revoient, mais cette fois ma manière un peu plus classique et non par le fait du hasard, surtout qu’Emily s’était toujours demandé ce qu’elle pouvait bien faire là, mais bref, assez de pensées diverses et revenons à nos moutons. Emily était en train de marcher tranquillement, elle devait-être à environ deux-cents mètres du lieu de rendez-vous et comme elle semblait être dans les temps, elle en profita pour marcher tranquillement, inutile de se presser après tout, l’endroit était vraiment merveilleux, Amy avait décidément fait le bon choix ! Et justement en parlant d’elle, alors qu’Emily n’était plus très loin du point de rendez-vous, il lui sembla entendre des bruits de pas lui indiquant que quelqu’un devait être tout proche d’elle.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Amy Shields, le  Jeu 5 Mai - 21:23

Vite, terminer les biscuits. Amy s'abaissa, et regarda à travers la vitre du four ses petits gâteaux gonfler. Allez, allez, alleeeez ! Si ça continuait elle allait être en retard, et pas question de faire attendre Emily, la Poufsouffle rousse rencontrée sur les Docks. La brunette se trouvait chez ses parents. C'était là qu'elle passait le plus clair de son temps depuis qu'elle avait quitté Poudlard. C'était l'endroit presque parfait. Chambre gratuite, nourriture gratuite, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, ou presque. C'était sans compter sur ses deux parents qui avaient énormément de mal à se faire au fait qu'elle était à présent adulte et qu'elle n'était plus protégée par les murs d'enceinte de Poudlard. En même temps, est-ce que l'école était si sécurisée que ça, rien était moins sûr. Selon Amy, les Mangemorts ou partisans de mangemorts pouvaient venir et aller comme bon leurs semblait sans que personne ne remarque rien. Elle exagérait peut-être un peu, mais à peine. Remarque, ce que ses parents lui disaient la faisait doucement rire. Ils n'arrêtaient pas de lui dire que si elle habitait toute seule ou quand elle était au Chaudron Baveur, il y avait toujours plus de risque de se faire attaquer par des gens mal intentionnés. Si ils savaient. Etant la cible numéro une du ministère et des Mangemorts, elle ne pouvait que se faire attaquer. Aucun endroit était à proprement parler " sécurisé ".


Bip, Bip, Bip ! Ah enfin ! Amy s'accroupi, sortit le plateau du four à l'aide d'un #Lévicorpus qu'elle posa sur la table. Avec des gestes rapides, elle mit tous les biscuits dans un petit sac qu'elle ferma avant de le transporter jusqu'à la porte. Là, elle mit vite fait ses bottines noires ainsi qu'une simple veste en cuir avant de se tourner vers la pièce et de crier un " J'y vais ! " On put entendre sa mère qui lui demandait où sauf que la brunette referma la porte sans même répondre. Amy adorait ses parents, contrairement à ce que pouvaient penser certaines personnes mais leurs côtés protecteur l'étouffait quelque peu, elle ne pouvait donc pas s'empêcher de les ignorer pour éviter de devoir expliquer et détailler chacuns de ses déplacements. Une fois dehors, la jeune femme vérifia que sa baguette de Cèdre était bien sans sa ceinture faite exprès pour avant de s'éloigner du domicile familial. Pour pouvoir transplaner, il fallait qu'elle soit à une certaine distance de la maison pour ne pas subir le sortilège anti-transplanage. Un fois à plus de 100 mètres de là, Il y eut un CRAC, puis plus rien.



Plouf ! Plouf ? M*rde ! Amy baissa les yeux et vit qu'elle avait les pieds dans l'eau jusqu'aux chevilles. Mais quelle imbécile ! Ca c'est quand on avait trop peur que les biscuits se ratatinent lors du transplanage. D'ailleurs ils n'avaient rien eux ? Un rapide coup d'oeil lui apprit que le casse-croûte était en bon état. Non sans difficulté, la brunette réussi à s'extirper de l'eau. Une fois qu'elle eut enlever ses chaussures et ses chaussettes, la jeune femme leva la tête et put admirer les arbres en fleurs et l'herbe verte. L'odeur que dégageait la nature procura un sentiment de relaxation à Amy. La nature devait être un des seuls endroit où elle se sentait vraiment bien. Alors qu'elle avançait en direction de l'endroit où elle avait donné rendez vous à Emily, la Phénix se rendit compte que cette dernière était juste devant elle. Trop occupée à écouter le chant des oiseaux et à regarder le ciel bleu, la jaune et noire ne l'avait pas vue. Quelle tête en l'air parfois. Au pas de course, la petite brune rejoignit son amie en lui disant d'une voix enjouée une fois arrivée à sa hauteur : 


- Coucou toi ! Tu vas bien ?


Enorme sourire sur les lèvres d'Amy qui était on ne peut plus heureuse de retrouver Emily. Sans même attendre une réponse de la part de sa partenaire, la jeune femme se tourna vers la rivière et s'arrêta, ses bottines toujours en main pour demander.


- Ca te dit de t'asseoir ici ? Je pense qu'on sera mieux au soleil qu'à l'ombre, autant en profiter. Sauf si tu as peur d'attraper un coup de soleil.


Petit clin d'oeil vers la rouqine. Le beau temps, des retrouvailles, la nature, ce mélange rendait Amy extrèmement de bonne humeur.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Emily Lynch, le  Dim 8 Mai - 4:13

C’était toujours agréable de marcher paisiblement en pleine nature, doucement sans se soucier du temps qui passe, ne pas penser ce qu’il pourrait se passer dans l’heure qui vient, ne pas penser à demain. Bien qu’elle n’ait rien contre la vie en ville, Emily avait toujours préféré vivre à la campagne, loin du stress des gens pressés. Dans cet endroit, elle se sentait libre, le temps n’avait plus aucune importance et elle arrivait à se sentir bien, se sentir heureuse sans rien de plus. Pas besoin d’artifice, seul la nature suffisait à faire en sorte de mettre les parts d’ombre à la lumière. Tout cela lui faisait énormément de bien, elle aurait voulu rester des heures là-bas à marcher sans croiser personne, elle avait même durant un instant oublié pourquoi elle était ici, ce qu’elle faisait là, mais un bruit, non une voix la ramena à la réalité.

- Coucou toi ! Tu vas bien ?

Amy était là, face à elle et lui souriait ! Elle affichait un grand sourire, elle rayonnait et cela était fort plaisant à voir. Emily ne l’avait encore jamais vu aussi souriante, pourtant ce n’était pas la première fois qu’elles se voyaient, mais leurs précédentes rencontres n’étaient pas vraiment propices aux sourires. Quoi qu’il en soit, voir sourire Amy ainsi provoque inévitablement la même réaction du côté d’Emily et lui adressa un grand sourire elle aussi. C’était même d’ailleurs systématique chez la rousse, à chaque fois qu’elle voyait quelqu’un qu’elle aimait, un sourire s’affichait automatiquement sur son visage. En même temps comment ne pouvait-elle pas sourire aux personnes qui participaient à son bonheur, leur montrer par un sourire qu’ils la rendaient heureuse était sans aucun doute la moindre des choses. Emily n’eut guère le temps de dire quoi que ce soit qu’Amy enchaina directement.

- Ca te dit de t'asseoir ici ? Je pense qu'on sera mieux au soleil qu'à l'ombre, autant en profiter. Sauf si tu as peur d'attraper un coup de soleil.

Hm, que voulait-elle dire par là ? Était-ce une blague par rapport à la rousseur d’Emily ? Le clin d’œil qui suivi les paroles d’Amy confirmait bien qu’il s’agissait là d’une petite boutade, enfin, à moins qu’Emily n’ai plus la capacité d’interpréter ce genre de chose, il semblait évident qu’elle plaisantait. Mais hors cette blague, il y avait quelque chose d’autre qui perturbait quelque peu la rousse, Amy était pieds nus et marchait sur le chemin les pieds directement au contact de la terre. Oh cela ne posait aucun problème en soit à Emily, elle aussi avait l’habitude d’être souvent pieds nus, mais elle se demandait pourquoi la sorcière aux cheveux noirs, tenait ses chaussures en main. Si elle voulait marcher sans chaussures, pour les tenait-elle en main ? Elle devait avoir réponse à cette énigme, oui, cela avait atteint un certain niveau de priorité, mais avant cela elle devait se défendre face à la pique lancée quelques secondes plutôt.

- Oh mais ne t’en fais pas, j’ai beau être rousse, je ne fonds pas encore au soleil dit-elle en répondant au clin d’œil d’Amy puis continua. Moi ça va et toi ?

Emily commença donc à s’installer à l’endroit désigné par Amy qui avait encore une fois vu juste. Le lieu en soit était des plus agréables, mais cet endroit précis semblait être parfait pour passer un bon moment entre filles. Une fois débarrassée de ses affaires, Emily porta à nouveau son attention sur les pieds d’Amy.

- Dis-moi, pourquoi ne porte tu pas tes chaussures ? Je sais, ma question est stupide, mais je dois t’avouer que cela me perturbe !
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Amy Shields, le  Lun 9 Mai - 18:11

Emily ne prenait pas mal sa mini blague sur la couleur de ses cheveux. Tant mieux, parce qu'en même temps, Amy trouvait cette couleur vraiment magnifique. Si elle avait pu, elle aurait eut les cheveux roux aussi ! Seulement, pas sûre que ça lui aurait bien été. La jeune femme essaya de se visualiser avec les cheveux de cette somptueuse couleur. Mouais, non en fait. Comme dit, ça n'allait pas lui aller du tout, le roux n'était pas sa couleur. Le noir restait le mieux. Ca faisait ressortir ses yeux bleus. Attendez, mais qui était elle pour se faire des compliments à elle-même ? Non, non ! Elle restait une jeune femme banale comparée à certaine ! Il fallait qu'elle réponde à son amie avant que son esprit ne reparte dans tout les sens.


- Oui oui ça va ! Un peu trop chaud mais je ne vais pas me plaindre.


De toute façon on était jamais contents. Une fois il faisait trop chaud, une fois trop froid. On pouvait même se plaindre parce qu'il faisait tiède ! Non ? Bon ok, quand même pas à ce point. L'animagus commença à poser ses affaires par terre dont le sac remplis de biscuits. Elle mit ses chaussures juste à côté d'elle lorsqu'Emily lui posa une question plus que pertinente étant donné qu'elle ne s'était pas expliquée. Amy eut envie de lui jouer un tour en lui disant une bêtise bidon, mais après réflexion, il lui sembla plus judicieux et même plus gentil de rester correct envers son amie et de lui répondre honnêtement quitte à avoir l'air bête. Le ridicule ne tuait pas. Loin de là ! Sinon, depuis longtemps elle serait déjà morte !


- Soucis de transplanage. Voilà ce qui arrive quand on se préoccupe de si les biscuits vont se casser pendant le trajet. J'ai atterri les pieds dans l'eau. Remarque dans mon malheur, je suis rafraîchie et c'est plutôt agréable d'être à pied nu dans l'herbe.


Très bizarrement dit mais, c'était vraiment ça, sentir l'herbe tiède se glisser entre les orteils pour caresser légèrement la peau. Amy était vraiment amoureuse de cette nature, ça en devenait surprenant. Un papillon passait, elle s'extasiait. Mais le mieux, c'était quand même lorsqu'elle était sous sa forme d'animagus. Ses sens étant décuplés, elle entendait la moindre petite brise caresser les feuilles des arbres, elle sentait la moindre odeur de fleur, enfin bref, c'était vraiment le pied sous forme animale. Le petit Fennec qu'elle incarnait lui rendait bien toutes ces années passées à étudier pour cet examen enfin passé. Non, elle ne regrettait rien. Bon, il était temps d'engager la conversation !


- Alors Miss, quoi de neuf depuis la dernière fois toi ?


En attendant la réponse, la brunette sortit le plat de biscuits qu'elle posa sur l'herbe pour qu'elles deux puissent se servir. Elle en prit d'ailleurs un et en croqua un bout. Par chance, ils étaient réussis. Vraiment bon. Il faut dire, les recettes de grand-mère, ça marchait à tous les coups !
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Emily Lynch, le  Dim 15 Mai - 2:07

Observant les pieds nus d’Amy, la rousse se demandait bien ce qu’elle avait pu faire pour en arriver au point de devoir retirer ses chaussures. En regardant justement les dites chaussures, Emily ne trouva rien de particulier qui pourrait expliquer tout cela, à part peut-être le fait qu’elles soient complètement trempées. Mais avec la magie, un petit sort peut faire l’affaire pour sécher tout cela au plus vite. Il devait y avoir une explication logique, mais quoi ? Tout ça pouvait paraitre peu important pour n’importe qui, mais ce petit détail perturbait Emily qui était comme bloquée. Elle n’avait qu’à de rares occasions décollé son regard des pieds d’Amy pour regarder autour d’elle… Pourvu que l’explication de son amie suffise à ne pas la rendre complètement dingue.

- Soucis de transplanage. Voilà ce qui arrive quand on se préoccupe de si les biscuits vont se casser pendant le trajet. J'ai atterri les pieds dans l'eau. Remarque dans mon malheur, je suis rafraîchie et c'est plutôt agréable d'être à pied nu dans l'herbe.

Soucis de transplanage ! C’était donc ça, Amy avait décidé d’aller faire trempette en avance, la tricheuse ! Emily s’était retenue jusqu’à présent car il fallait l’avouer que le climat actuel donnait fort envie d’aller tremper les pieds dans le cours d’eau qui passait par-là. Mais plus sérieusement, cela faisait beaucoup rire Emily, qui elle aussi avait déjà vécu ce genre de choses. Il était si facile de louper son transplanage et il suffit parfois d’un mètre à côté de sa destination pour se mettre dans une situation parfois embarrassante.

- Oh ! Oui, je comprends parfaitement, si tu savais le nombre de fois que ça m’est arrivé. Je pense que tu y auras droit encore de nombreuses fois. Dit-elle tout rigolant doucement. Ceci dit, ce n’est pas du tout une mauvaise idée.

Sans dire un mot de plus, Emily se baissa et défit les lacets de ses chaussures, puis les retiras et les envoya trainer avec ses autres affaires. Faisant bouger ses orteils, elle les observa durant quelques secondes avant de relever la tête et de sourire à Amy. De quoi avaient-elles l’air, pieds nus en plein milieu de la nature ? Qu’elles soient complètement ridicules ou non, en tout cas, ça ne déplaisait pas à Emily.

- Et bien voilà, comme ça nous sommes à armes égales.

Ca avait l’air complètement stupide, mais cela donnait un certain sentiment de liberté qui n’était pas déplaisant. Comme quoi il en fallait peu pour se sentir bien, déjà que le lieu en soit suffisait amplement à faire cet effet, ajoutez à tout cela les pieds nus, c’était fort sympathique. Mais assez parlé de pieds, on y reviendra plus tard si vous avez envie, car pour le moment la discussion continuait.

- Alors Miss, quoi de neuf depuis la dernière fois toi ?

- Oh et bien, à part le Quidditch, je ne fais pas grand-chose, je passe mon temps à essayer de comprendre tout un tas de choses, mais ce n’est pas toujours évident. Elle s’arrêta et fixa la boite de biscuits qu’avait apportés Amy. Oh oui, avant que je n’oublie ! Se précipitant dans son sac, la rousse sortit le thermos contenant le thé qu’elle avait préparé ainsi que deux tasses et en proposa à son amie. Mais plus récemment, je me suis lancée dans l’art ! Je me suis découvert un talent de dessinatrice hors du commun, je te montrerais un jour… Et toi ? Quoi d’neuf ?

Parlant de son talent de dessinatrice, Emily faisait évidemment référence à cette fameuse nuit durant laquelle elle avait déambulé dans les rues de Londres à la recherche d’affiches pour leur faire subir un mauvais sort !
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Amy Shields, le  Ven 20 Mai - 19:39

Amy aimait Emily. Beaucoup même. Pas dans le sens amoureux du terme mais sa manière de réagir et son caractère étaient juste trop mignons. La brunette regarda sa camarade enlever ses chaussures après avoir réagit à son transplanage raté en disant que ça lui était arrivé aussi. BIM, point commun. Enfin, ça n'en faisait qu'un seul sur tous les autres qu'elle avait pu remarquer au cours de leurs deux rencontres. Les deux jeunes femmes se retrouvaient donc là, à pieds nus dans l'herbe, sous le soleil qui laissait échapper une chaleur très douce pour la saison. C'était presque parfait. Une bouchée de sablé sucré. Ah elle les avait vraiment réussi ceux là ! Non elle ne se lançait pas des fleurs, ce n'était pas du tout son style. Juste, elle essayait de se rappeler le comment elle les avait fait pour pouvoir les refaire une autre fois. 


Emily sortit deux tasses ainsi qu'un thermos avant de lui proposer un peu de thé. Mais qu'elle merveilleuse idée ! Les sablés et le thé pouvait faire un mélange vraiment pas mal en fait ! Tandis que le rouquine lui expliquait un peu ce qu'elle faisait pour l'instant, Amy prit le thermos contenant le breuvage chaud et en versa dans les deux tasse, supposant que son amie en voulait aussi. En même temps, si elle n'en voulait pas, elle n'aurait pas sortit deux tasses mais seulement une non ? Plutôt logique en fait. 


Un mot fit relever la tête d'Amy lorsque celui-ci franchit les lèvres de sa camarade. De l'art ? Elle s'intéressait à l'art ? Voilà bien une branche qui n'avait jamais, au grand jamais, été le fort de la jeune femme. Tout ce qui était dessins, peinture, sculpture et autre, c'était mort. Enfin, le seul animal qu'elle réussissait à dessiner était le Phénix. Bah, à force d'en faire c'était clair qu'on devenait très vite professionnel ! D'autant plus que l'animal inspirait grandement la brunette. 


- De l'art ? Oh oui, j'espère que tu me montreras ! Au fait, merveilleuse idée ton thermos de thé, ça ira très bien avec les biscuits je pense.


Petite pause pour passer sa tasse à Emily et pour lui proposer un des sablés posés sur l'assiette. A y regarder de plus près, la jeune fille en avait peut-être fait un peu trop. Mais bon, ses parents seraient contents d'en avoir un ou deux. Le sucre et eux, que d'amour !


- Pour ma part, j'ai plein de chose qui ont changées dans ma vie ! Tu dois le savoir mais je suis devenue gérante du Chaudron Baveur. Je suis super contente parce que j'y ai passé énormément de temps depuis que j'ai été embauchée et c'est un peu ma deuxième maison. C'est mon chouchou.


Un peu mal exprimé mais c'était ça. Elle espérait sincèrement que la rouquine comprenait ce qu'elle voulait dire. Sinon ça serait un peu triste, ne pas savoir s'exprimer, quelque chose de bien dommage !


- Puis.. comme tu le sais je suis devenue gardienne de l'équipe de Quidditch et..


Un petit sourire se peint sur les lèvres de la brunette. Elle voulait surprendre son amie. Lui expliquer autrement que par des mots ce qu'elle était devenue. Normalement, avec l'habitude, ça devait se passer assez vite. La jeune femme ferma les yeux et se concentra. Une petit Fennec apparut dans son esprit. Toujours le même, roux et beige, avec ses grands yeux, ses grandes oreilles, sa longue queue et son museau allongé. Amy s'imagina être comme lui, autant physiquement qu'intellectuellement. Plusieurs secondes passèrent tandis que la Poufsouffle s'efforçait de refaire pas à pas sa transformation. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle était presque au niveau du sol. Le fennec s'assit dans l'herbe, enroulant sa queue autour de ses pattes. Amy pencha la tête sur le côté en signe d'amusement, très fière de montrer sa forme à son amie. 


N'empêche, elle n'était pas encore habituée au fait que ses sens étaient décuplés. La brise qui lui paraissait pourtant si légère lorsqu'elle était humaine, sifflait dans ses grandes oreilles qui, à chaque stimulis extérieur, s'aplatissaient ou se tournaient vers la source du bruit. Ca ne faisait pas mal, mais c'était beaucoup plus intense. Tout comme son odorat, l'odeur alléchante des biscuits et du thé était beaucoup plus présent que sous forme humaine. Le petit renard roux baissa quelques instants sa tête pour regarder la petite marque plus claire en forme de collier autour de son poitrail. Oui, son signe distinctif était toujours là. En même temps, elle ne réussirait pas à s'en débarrasser si facilement, c'était encré en elle. Le fennec releva la tête et regarda son amie de ses grands yeux, la tête encore un peu penchée sur le côté en signe d'amusement.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Emily Lynch, le  Lun 23 Mai - 3:40

- De l'art ? Oh oui, j'espère que tu me montreras ! Au fait, merveilleuse idée ton thermos de thé, ça ira très bien avec les biscuits je pense.

Emily sourit, si seulement Amy savait ce qu’elle voulait dire lorsqu’elle parlait d’art elle risquerait d’être un peu surprise, quoi que, connaissant Amy, elle était aussi du genre à parcourir les rues de la capitale dans le but d’aller faire des gribouillis sur des affiches de propagande. Ce qu’il fallait tout de même retenir dans cette histoire c’était que la Phénix était prête à admirer les œuvres qu’avaient réalisées Emily, seulement, elle était face à un problème de taille ! Comment pouvait-elle lui montrer ce qu’elle avait fait sur des affiches qui trainaient dans les rues ? La rouquine était même incapable de dire si elles étaient encore là et dans quel état ?! Tout cela semblait être fort compliqué, c’est pourquoi elle n’en ajouta pas plus et se contenta de prendre la tasse qu’Amy venait de lui servir et en profita aussi pour prendre un de ses délicieux biscuit !

- Tes biscuits sont vraiment délicieux ! Je crois que je vais te piquer la recette.

La rousse regardait son amie amusée, mais après tout ce n’était que la vérité ! Les biscuits made in Amy étaient un vrai délice, comment ne pas résister à l’envie de lui piquer la recette pour en faire chez elle… Ou mieux, pourquoi ne pas les faire en ensemble ! C’était une bonne idée, il faudra qu’elle pense à lui faire la proposition quand le moment sera venu puisque maintenant, elle était en train d’écouter avec attention les dernières nouvelles. Gérante du Chaudron Baveur, c’était vraiment chouette, elle qui y travaillait depuis longtemps d’abord comme stagiaire, Emily était vraiment heureuse pour Amy, au moins la vie ne semblait pas encore lui jouer de mauvais tours.

- Puis.. comme tu le sais je suis devenue gardienne de l'équipe de Quidditch et..

- Et quoi ?

L’impatience, l’envie de savoir ce qu’elle était sur le point de lui dire envahissait Emily ! Qui avait-il de si important pour qu’elle fasse durer le suspense ! Amy savait comment faire monter la curiosité d’Emily, si elle ne fait pas attention, ce genre de choses risque de la perdre un jour. Mais aujourd’hui il n’allait rien se passer de grave et la rousse laissa pleinement exprimer sa curiosité. Elle était à la limite de sautiller sur place tel une enfant dans le but de faire en sorte que son amie crache le morceau au plus vite. C’était presque comme un matin de Noël, impatiente d’ouvrir les cadeaux ! Vas-y Amy, dis-nous tout.

Et là surprise ! Au lieu d’avoir des mots pour révéler le secret, c’est la magie qui fit effet ! Un petit fennec tout mignon était maintenant à la place d’Amy ! Oh mais non, Amy n’était pas disparue, loin de là, elle était devenue le fennec ! Si ça ce n’était pas une surprise, Emily était à la fois fière et attendrie par ce que son amie venait de lui révéler. Fière parce qu’elle était heureuse qu’Amy ait réussi à maitriser l’animagie, c’était vraiment merveilleux. Mais elle était aussi attendrie parce qu’il fallait le reconnaitre, Amy était vachement mignonne sous sa forme animale ! Déjà qu’en tant que sorcière elle était sexy, elle l’était tout autant en tant que fennec. Tête penchée en signe d’amusement, Emily en fit de même et pencha la tête tout en plongeant son regard dans celui d’Amy.

- Et ben dis donc ! Je dois t’avouer que je suis complètement bluffée ! T’es vraiment trop mignonne !

La rouquine s’approcha doucement du fennec et s’assit juste à côté, un peu hésitante, elle ne savait pas trop ce qu’elle ne pouvait et pouvait faire, car à première vue il s’agissait bien d’un fennec, mais en réalité, c’était son amie qui était sous cette forme. Mais malgré l’hésitation Emily entoura délicatement Amy de ses bras puis la serra doucement contre elle afin de lui faire un petit câlin.

- Je suis fière de toi Amy !
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Galatéa Peverell, le  Sam 20 Aoû - 23:46

RP avec Kohane Werner

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Des kilomètres et des kilomètres de falaises escarpées. Une herbe verte, une eau bleue. Un vent léger, mais persistant et une plage de sable vide de toute trace humaine. C’était ça le plus beau. Pas d’Hommes, pas de monstres. Juste le calme et le silence. La vie loin de tout.

C’était ce dont Rachel avait cruellement besoin en ce moment et Kohane aussi peut-être. C’était ce qui manquait dans ses journées noires et dans ses nuits blanches. C’était ce qui manquait à son cœur pour guérir : de la paix. Parce qu’elle se sentait doucement glisser, tomber là où il ne fallait pas. Non pas la noirceur mais l’abandon. Chaque jour qui passait, chaque nouvelle épreuve qu’elle devait franchir la faisait ralentir le rythme. Et elle se perdait en chemin. Plusieurs bout d’elle-même avait déjà disparu, Rachel espérait juste que ce n’était pas définitif et qu’elle pouvait encore se retrouver. Elle venait de perdre ce qui la rattachait aux moldus, elle n’avait pas envie de perdre aussi la sorcière.

Alors son choix avait été vite fait, ce n’était pas les deux heures de vol sur son balai qui allait l’arrêter. Elle avait déjà fait pire et au moins comme ça William ne pourra pas lui reprocher de ne pas être assez endurante. Bon d’accord il ne l’avait jamais fait, mais mieux valait prévenir que guérir. Adage moldu.

Kohane et elle se retrouvèrent donc sur les falaises et avant même de se laisser le temps d’admirer, Rachel commença à déballer les affaires. Tout avait été réparti dans un sac qu’elle portait. Un simple sac à dos sur lequel elle avait lancé deux sorts, un pour l’agrandir sans modifier son aspect et l’autre pour le rendre plus léger. C’était les deux seuls sorts qu’elle utiliserait durant son séjour ici.

Comme toujours, la tante d’abord. Rachel chargea donc Kohane de la monter, espérant secrètement qu’en tant que sang-pur c’était la première fois qu’elle montait une tente à main nu et qu’elle aurait le loisir de se moquer d’elle en la regardant faire. Mais elle n’allait pas rester sans rien faire non plus, elle se chargerait de son côté d’un coupe-vent au couleur de Poudlard, jaune, rouge, bleu et vert. Un hasard. Les moldus aimaient bien ce genre de mélange… Et quand bien même elle n’en était pas à son premier camping, le coupe-vent était plus difficile à monter qu’il n’y paraissait, principalement parce qu’il devait avoir été conçu pour se monter à deux. Kohane aurait donc de quoi se moquer aussi. D’abord parce que les piquets ne tenait pas debout sans les deux ficelles et que Rachel avait les bras trop petit pour planter les sardines et les tenir en même temps. Ensuite parce que les piquets avaient la salle tendance à se déboîter une fois enfilé dans les plis prévu à cet effet. Enfin parce que le sol n’était pas aussi malléable que Rachel l’avait espérer. Les sardines se plantaient donc relativement bien par moment, mais très difficilement par d’autre. Mais ça Kohane aussi allait devoir composer avec.

Et une fois que tout était monté, que les chaises, la table et le réchaud était installé, que les lits étaient fait, les sorcières pouvaient enfin se poser et admirer la vu. Et compte tenu du temps, elle pouvait même aller se baigner si elles le désiraient… Si elles le désiraient ? Mais Rachel le désirait toujours ! Alors avec ou sans Kohane, elle finirait dans la mer.
Kohane W. Underlinden
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Kohane W. Underlinden, le  Dim 21 Aoû - 16:42

Mais prends quand même la tente ! On ne sait jamais !
Maman, Rachel a dit du camping à la Moldu. Pas à la sorcière.
Prends la quand même ! Si jamais ça ne te convient pas, les tentes Moldues, tu auras toujours cette roue de secours.
Maman, laisse. Ne t'en fais pas, ça ira très bien. Et si jamais ça ne va pas, je rentre plus tôt, d'accord ?
Mais...
Laisse Ariana, laisse la donc faire ses expériences. Elle est grande.


Merci Papa.

Maman a essayé, par tous les moyens possibles et inimaginables de me refiler sa tente sorcière.
Elle a peur, que je n'aime pas le camping à la Moldue.
Que je n'aie pas mon confort.
Que j'attrape froid.
Que j'aie mal au dos, à la tête, au ventre, au coeur, au foie, à la rate, aux reins, aux jambes, aux dents bref partout.
Elle s'inquiète. Bien trop.
J'adore Maman. Mais elle peut être envahissante. Très envahissante.
Et cette foutue tente qu'elle a tenté de me glisser subtilement dans mes affaires...! Heureusement que je l'ai remarquée !
Alors je dis : merci Papa. Il sait calmer ses angoisses et prendre mon parti.

C'est donc sans sa fabuleuse tente sorcière que je suis partie. Parce que oui, sa tente est quand même fabuleuse. Elle est plutôt grande sans trop l'être, avec deux lits, un coin cuisine, bien isolée et tout ce qui faut pour se sentir chez soi tout en étant dehors.
Sauf que Rachel l'a bien dit dans sa lettre : camping Moldu !
Surtout, ça m'arrange qu'elle ait précisé ça. Sinon, je me serais sentie obligée d'embarquer la tente dans mes affaires. Or, même si elle est fabuleuse, je ne veux plus la voir. Dormir dedans avec Rachel ne m'aurait pas aidé... parce que ça me rappelle trop ce temps lointain où nous l'avons utilisée, Leo et moi. Ce foutu camping en forêt pour une première rencontre... des souvenirs qui restent à jamais gravés dans la mémoire. Les rires, les crises de nerfs, la peur de rester coincés à jamais dans cette foutue clairière perdue au milieu de je-ne-sais-où. Temps d'innocence, jeunesse insouciante.

Le balais, c'est un vieux qui était à ma cousine. Faudrait que je pense un jour à en acheter un à moi. Mais pour le nombre de fois que je l'utilise... pas sûr que ce soit super utile.
Sac sur le dos, je décolle. Le vent fouette mes joues, l'air frais empli mes poumons.
J'ai l'impression d'enfin respirer. C'est dans ces moments qu'on se rend compte qu'avant, on était toujours en apnée. Toujours stressée.

Je m'envole.
Un long trajet m'attend, si je ne me perds pas en cours de route. Quoique je me débrouille plutôt pas mal finalement. Avec une carte et quelques indications, je devrais y arriver !

Rachel m'a bien expliqué le coin qu'elle a repéré.
Tandis que je survole ce qui doit certainement composer les environs de notre camping, je me dis que c'est magnifique.
Seulement ça.
Magnifique.

Paisible.
Calme.
Pas de traces de vie hormis la végétation.
L'eau, qui afflue, se retire, revient.
Cadre idyllique. Rêve. Yeux grands ouverts. Et ça tombe bien. Parce que rêver les yeux fermés, je ne peux plus. Alors mieux vaut rêver les yeux ouverts. C'est encore plus beau.

Je rejoins Rachel qui est déjà arrivée au point de rendez-vous.
Quelle joie de la revoir ! Se voir en dehors du château, en dehors des cours, en dehors d'un cadre oppressant. Se retrouver sur ce lieu plein de magie sans être sorcier.
Peut-être allons-nous réellement pouvoir chasser nos cauchemars à grands coups de paysage calme. Peut-être allons nous vraiment pouvoir passer une nuit, deux nuits de vrais sommeil sans drogue, sans philtre, sans rien.
Les monstres de la nuit ne viendraient quand même pas perturber la beauté du lieu !

La vert-et-argent déballe ses affaires. C'est elle qui s'est chargée d'amener la tente. Elle tourne son attention vers moi. Quoi ? La monter ? Moi ? Tu rigoles !
Ouais, je crois que c'est son but. Rigoler.
Je me retrouve comme une idiote avec une toile démontée à laquelle il me faudra donner forme.
Ok... je ne sais pas y faire et je suis là, plantée devant les sacs tandis que je sens que Rachel s'active.
A cet instant précis, une image s'impose à moi.
J'ai envie de rire.
Et pleurer.
Rire avant tout.
Pleurer après.

Leo se débattant avec la tente.
Leo se mettant en tête de la monter façon Moldue.
Histoire de dire : j'vais y arriver, tu vas voir.
Leo et ce premier soir de camping dans un lieu tout aussi calme que celui-ci. Mais pas avec la même atmosphère. Ici, ça respire la paix, la tranquillité. L'apaisement le plus total. Dans la forêt, avec Leo, c'était un lieu chargé d'une histoire (soi-disant une sorcière hantant les lieux), c'était un camping chargé d'excitation (celle de se rencontrer enfin), de joie et d'insouciance. Ici, nous sommes là non pas pour sauter au plafond, courir dans tous les sens. Mais pour retrouver la paix, retrouver des bribes d'insouciance envolée.
Plus rien n'est pareil.
Et pourtant, c'est son image qui s'impose à moi tandis que je fixe la tente démontée que Rachel m'a laissée.

Le rire s'est étouffé dans la gorge.
Et les larmes veulent monter.
Car les souvenirs d'autrefois me font toujours le même effet.
Les souvenirs des jours meilleurs, dans sourires d'antan et des rires effacés.
Je ferme les yeux, très fort, pour chasser cette image. Pour chasser l'écho de nos vieux rires sous la tente. Pour chasser cette complicité qu'on a pu avoir tous les deux. Complicité qui n'est plus. A été remplacée par une trahison que je ne pardonnerai jamais.

Je rouvre les yeux et porte mon regard vers Rachel.
Elle-même se débat avec un coupe-vent très coloré. Qui porte, d'ailleurs, les émaux de chacune des maisons de Poudlard. Tiens, c'est drôle, ça. Avec un sourire en coin, je me demande si elle a fait exprès.
-Ecoute, je lui dis d'un ton posé. Je n'ai jamais monté de tente de ma vie. Je ne sais pas comment monter ce truc ! Et mieux vaut pas que j'y touche sinon on aura un truc qui ne ressemblera à rien.
J'émets un rire gêné.
-Par contre, je sais lancer un #erigo qui marche très bien pour monter des tentes !
Je lui adresse un large sourire pour chasser les larmes qui ont failli monter et les souvenirs nostalgiques. Sans lui demander son avis je sors ma baguette et la tente est montée en un clin d'oeil.
-Promis, c'est le seul sort que j'utilise de tout notre séjour ! je m'empresse d'ajouter.
Je n'ai pas envie de me retrouver à batailler à monter ce truc façon Moldue. Je n'ai pas envie d'avoir encore cette image de Leo en tête. J'ai envie de l'oublier. C'est pour ça que je suis ici.
Tout chasser.
Tout faire s'envoler.
Loin de moi.
Loin de mon esprit.

Une fois que tout est installé (façon Moldu, évidemment !) nous nous retrouvons à contempler le décor dans lequel nous avons planté notre théâtre.
Théâtre d'une vie ou plutôt de deux vies. Qui se sont croisées par hasard, se sont appréciées. Se sont soutenues l'une l'autre pour ne pas tomber trop bas, pour ne pas se briser le cou dans la chute mortelle, amortir la descente, la dégringolade. Et ici, ce n'est qu'une scène, qu'un acte parmi tous les autres de la pièce qui s'y joue.
Le dramaturge a sélectionné un décor paradisiaque pour contraster avec les brumes constantes des autres scènes. Celles qui ont précédé. Celles qui suivront.
Alors nous goûtons pleinement à ce lieu qui ne sera, plus tard, qu'un souvenir parmi les autres.

-Tu as choisi un super coin.
Je prononce cette phrase sans regarder Rachel, les yeux perdus dans le vide. Dans le vague. De la mer.
-C'est tellement beau et calme ici. On dirait que rien ne pourrait arriver. Tout est loin, tu ne trouves pas ? J'ai l'impression que tout ce qu'on a vécu n'était en fait qu'un très long cauchemar et qu'ici, c'est la réalité.
Pause. Avant de reprendre, d'un ton amer :
-Alors qu'en fait, c'est le contraire. Eux sont une très longue réalité. Et ici, ce n'est qu'un fugace et éphémère agréable rêve.
Lèvres pincées. J'essaie d'être positive. Mais je n'y arrive pas.
Mon coeur est encore trop ouvert. Trop saignant.
Et je suppose que Rachel doit être pareil. Ca fait trop mal, tout ça. Alors parfois, parler, l'exprimer à voix haute, ça soulage.
Galatéa Peverell
Galatéa Peverell
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Galatéa Peverell, le  Dim 21 Aoû - 18:43

Rachel eu une petite moue boudeuse quand Kohane sortie sa baguette, mais un petit sourire le remplaça vite, puisqu’elle promettait de ne plus l’utiliser. N’empêche si elle avait su, Rachel aurait choisi de monter la tente. Deux minutes, top chrono et ça aurait été fait, alors que le coupe vent lui donnait du fil à retordre, mais elle avait commencé façon moldu alors elle finirait de cette manière. Peu importe qu’il tombait pour deux deuxième fois. Question de fierté ! D’autant qu’elle n’était généralement pas peut fière de pouvoir affirmer qu’elle s’en sortait sans magie contrairement à beaucoup de sorcier. Rachel aimait le fait d’être capable de se débrouiller. D’autant que finalement elle ne s’en sortait pas trop mal avec sa bâche aux couleurs de son école. Il protégeait tout de même un peu et Rachel savait qu’il serait plus qu’utile au moment d’utiliser le réchaud.

- Tu as choisi un super coin. C'est tellement beau et calme ici. On dirait que rien ne pourrait arriver. Tout est loin, tu ne trouves pas ? J'ai l'impression que tout ce qu'on a vécu n'était en fait qu'un très long cauchemar et qu'ici, c'est la réalité.

Rachel tourna la tête vers son amie, les sourcils froncés. C’était vrai ce qu’elle disait et ça faisait du bien de l’entendre comme sa devait faire du bien de le dire, mais à cet instant ça ne faisait que rappeler à la moldue ce que toutes les deux avaient perdu récemment. Le dire à voix haute ne faisait que le confirmer, le rendre plus réelle et plus… présent ? Ou bien est-ce elle qui c’était déjà trop mentis à elle-même ? Elle qui avait trop pris l’habitude de fermer les yeux ?

- Alors qu'en fait, c'est le contraire. Eux sont une très longue réalité. Et ici, ce n'est qu'un fugace et éphémère agréable rêve.

- J’suis pas d’accord, lança doucement Rachel avec un petit sourire. C’est tout aussi réel. Toi et moi c’est la réalité. On a juste besoin d’apprendre à vivre autrement.


Vivre avec ce que l’on a et ce que la vie nous donne. Parce qu’elles étaient encore jeune et qu’elles avaient encore tout à apprendre, même la souffrance. Parce que ça n’allait certainement s’arrêter là. Alors depuis quelques jours Rachel avait laissé la fleur mourir pour laisser le serpent sortir, il était temps de passer à l’offensive. Il était grand temps de reprendre les choses en mains. Mais pas en s’apitoyant. Pas en pleurant notre vie passer comme elle l’avait déjà trop fait.

- Tu sais quoi, au camping il y a deux règles. La première c’est de toujours avoir la classe.

Preuve à l’appuie Rachel désigna non sans lâcher un rire moqueur sa propre tenue : un short blanc, un débardeur bleu clair à rayures horizontales « I ♥ Boy » dont le cœur était brisé suite au passage d’une flèche, son gilet blanc et rouge couvert de trous (des trous fait exprès), son headband rouge mit de traviole, ses sandale rouge, rose et violette qu’elle avait mit par-dessus une paire de chaussette jaune en pilou-pilou. La classe je vous dis !

- La deuxième c’est qu’il faut tout le temps sourire ! Je ne déconne pas, tu vas dans un camping moldu t’as l’impression d’aller sur une autre planète tellement que les gens sont serviables. Bref ! On va donc faire un truc toi et moi si tu veux bien.

Rachel se pencha pour récupérer son téléphone et voir l’heure. C’était presque étrange de le sortir devant une sorcière sans avoir peur, mais c’était Kohane après tout.

- Il est… 14h42. Je nous laisse jusqu’à… 15h30 pour nous dire tout ce qui ne va pas dans notre vie. Tout ce qu’on voudrait oublier et en profiter pour lancer une pierre derrière nous à chaque fois.

Technique moldu. Parait que ça aide, alors pourquoi pas ?

- Dès 15h30 on oublie tout et on passe à autre chose le temps de notre séjour ici. D’accord ?

Rachel n’avait pas envie d’être défaitiste, étrangement. Elle avait cependant bien conscience qu’en gardant tout ni elle ni Kohane allait réussir à passer à autre chose. Ainsi la serpentard pourrait surtout parler de sa famille sans que cela traine en longueur et sans que cela vienne empiéter sur leurs vacances. De toute manière elle était douée pour enterrer les choses et les oublier, passer outre et faire comme si de rien n’était.
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