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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Sur les rives de Grande-Bretagne
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Dim 31 Déc - 2:39

Elle te délivre sa vérité, et tu l’écoute, patiente, qui te conte ses propres démons, ses propres angoisses, ses propres peurs. Tu la remercie silencieusement de te faire part de tout cela. De ses difficultés à trouver le sommeil, de son refus à sombrer dans le noir, de cette part de cauchemar qui semblait l’habiter. Elle te parle aussi de son besoin constant de mouvement. Ne pas s’enliser pour ne pas s’enliser pour ne pas mourir. Tu comprenais que trop bien son besoin, sa volonté. La survie avant tout. Elle, te raconte qu’elle n’a plus peur de la nuit, qu’elle a fini par s’y habituer, par la dompter peut être. Tu aimerais avoir sa force, son courage, que de réussir à affronter ses peurs les plus sombres, au cœur de la nuit la plus noire.

Tu l’écoutes, sereinement, et tu la regarde qui dresse ses yeux vers le ciel, te parlant d’elles, de celles, qui guident vos pas dans la plus terrible des nuits. Qui guident les bergers les plus aguerris, qui aiguillent habillement les plus rêveurs d’entre nous. Et toi Elly, où te situes-tu ? Et étonnamment, la question de Kohane vient en complément de celle que tu te poses intérieurement. « Pourquoi tu es venue ici ? ». Ta bouche s’assèche alors que ta langue passe sur tes lèvres, comme pour trouver la réponse, comme pour te permettre de la dire, de la sortir, de l’expier.

Ton regard vagabonde sur les étoiles, sur cet horizon infini dont tu ne sais pas grand-chose, à ces lueurs étincelantes qui avaient le don de te fasciner, de te troubler. Finalement, tu décides d’affronter le regard de Kohane, et peut être d’affronter tes peurs. D’oser dire ce qui t’as conduit ici, ce qui te pousse, chaque soir, à jeter un œil vers la lune, vers son absence ou sa présence. Ou vers les astres qui te semblaient comprendre la hauteur de ta désillusion. Finalement, tu oses l’expier, cette phrase pleine de danger, instillant davantage le doute, l’angoisse « J’ai peur de qui je suis Kohane, alors je m’échappe, de temps à autre, pour oublier ». Et une larme silencieuse s’extirpe, roule doucement avant de finir sa course par une chute vertigineuse directement le sol, comme si, doucement, tu prenais conscience de ce que cela signifiait.
Kohane W. Underlinden
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Kohane W. Underlinden, le  Sam 27 Jan - 18:15



Les regards se croisent. Je ne cille pas. Alors que je plonge dans ses pupilles qui se détachent sur le voile de la nuit.
Pourquoi es-tu là ?
Qu’est-ce que tu fuis ?
Les questions si souvent posées auxquelles on a tant de mal à répondre. Peut-être parce qu’il n’y a pas de réponse unique ? C’est un tout. On ne sait jamais parfaitement ce que l’on fuit. On court pour éloigner un ensemble de choses de soi. Et non un monstre unique.
Les démons sont toujours plusieurs. Et prennent diverses formes.
On les expérimente les uns après les autres. Ou tous à la fois. Ca varie. Suivant les personnes et le temporalités.
Autrefois, je croyais qu’il n’existait qu’un seul démon me poursuivant.
Mais, à mesure que j’ai avancé sur mon chemin, j’ai compris qu’il n’était pas seul. Ils étaient nombreux. Formant un bloc obscur.
Longtemps, j’ai couru dans le vide.
Cherchant à fuir ce qui était à l’intérieur de moi.
Maintenant, je crois que j’ai arrêté ces efforts vains. En tout cas, c’est ce que je souhaite. Arrêter. Assumer. C’est ce que je peux faire de mieux. Pour espérer m’en sortir.

Un souffle unanime dans la nuit et la voix voisine vibre un peu sous le ciel étoilé.
Une simple phrase que je ne comprends que trop bien. Quelques mots qui s’agencent pour parler d’une peur si difficile à exprimer à l’autre. C’est se remettre en question, accepter qu’on n’est pas ce qu’on croit -ce qu’on aimerait- être.
La voix retombe, avalée par le silence.
Je sens Elly comme une feuille tremblotante dans le vent, la feuille morte à deux doigts de se détacher de l’arbre mais -elle ne peut pas tomber, comme ça, misérablement, pour rester à jamais inerte au sol.
Elle n’est pas encore morte.
Elle ne fait que trembler dans la nuit étoilée -en même temps que brille soudain la perle sur sa joue, bientôt éclatée au sol.
Dans un geste doux, je viens poser ma main sur la sienne. En silence. Je me contente de la regarder sans rien dire. Pensant à ses mots, à ses peurs.
Moi aussi. J’ai eu peur de moi. J’ai voulu courir et oublier. Avant de me rappeler que, finalement, je ne pouvais m’oublier moi-même. Alors j’ai pris encore plus peur, infernale boucle.
Mes doigts épousent la forme de ses doigts avant de se refermer un peu sur le dessus de sa main. Un contact physique qui se veut rassurant et réconfortant.

-C’est normal.

Murmure.

-Il nous arrive tous d’avoir peur de nous-même.

Mon regard quitte son visage et erre sur l’horizon encore bien noir.
Un temps.
Que puis-je dire ? Pour la rassurer.

-Et puis. On finit par apprendre à se connaître. A connaître ses démons. Ses parts d’ombre et de lumière.

Je ferme les yeux quelques secondes, la main toujours posée sur celle d’Elly. On finit par trouver sa part manquante du miroir, celle qui nous effrayait tant. Une fois qu’on l’a trouvée, qu’on l’a regardée en face, la peur se fait moindre -parce qu’elle n’est pas si différente du reste, finalement.

-Et en dernier, on finit par les accepter, je conclus dans un souffle. Après. On n’a plus peur. En tout cas, moins peur. Mais il faut avoir les épaules assez solides pour assumer.

Assumer ses choix et ses actions.
Assumer la vie qu’on s’est choisie.
C’est ce qu’Alice m’a dit.
Et c’est ce que je compte bien faire.
Peut-être, ainsi, trouverai-je une certaine libération vis-à-vis de moi-même ?
Et mes doigts restent crispés sur la main d’Elly. Le regard attendant que l’horizon s’éclaircisse. Alors que le doux bruit des vagues continuent d’affluer. Sans discontinuer.



Fin du RP
Merci pour tout !
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Jeu 22 Fév - 10:47

Le vent froid, vient frapper le visage de Thomas.
Que vient-il faire ici ?
C'est une question qui semblerait restera sans réponses.
Ses parents sont heureux, pour une fois qu'ils peuvent quitter leur petite ville et leur vie de boulanger.
Mais lui Thomas, ne se sent pas à sa place.


Au loin, au delà de cette étendue vaste d'eau.
Dans les divers continents se trouve-t'il d'autre sorcier ?
Ou alors est-il une exception ? Une erreur de la nature ?


Il passa la matinée à marcher sur la plage avec ses parents qui lui pose diverses questions sur son nouvel univers.
Mais que leur dire .
Je ne suis pas à ma place. Ou encore je suis nul.
Non, ça les blesserait et Thomas ne veut pas en arriver à cette extrémité-là.
C'est normal de douter de lui, ça ne fait pas longtemps qu'il a découvert ses pouvoirs.


-Papa, Maman et si on s'arrêter là pour mangé un peu ? On à qu'à sortir le panier pique nique, non ?

Ses parents le regardent surpris, il jette un oeil aux alentours.
Bien sûr il n'y a personne sur la plage, qui voudrait prendre du temps sur une plage avec un vent d'hiver ?
Mais ils sourient et tendent la nappe qui servira à s'installer dessus afin de manger.


Thomas déteste cette sensation.Ils font tout pour lui faire plaisir;
Car il le sait au fond de lui ils veulent qu'ils reprennent la boulangerie familiale.

Mais comment changé le monde si on fait des pâtisseries toutes sa vie ?
Thomas soupir, fait semblant d'aller bien.
Mais trop tracassé, il décide de quitter ses parents afin d'aller s’aérer la tête.
Ses parents semblent tristes, ils semblent déceler une gêne dans l'attitude de leur fils, mais Thomas les quitte tout de même.

Il se rendit sur une falaise qu'il avait repéré de loin;
Afin d'avoir une vis plus importante sur cet étendu vaste.
Quand il arriva il remarqua une jeune femme avec des cheveux châtains, elle semble regarder l'étendue elle aussi.

Thomas s'approcha lentement afin de ne pas troubler la réflexion de la femme.
Restant là calmement, Thomas resta sans rien dire à proximité de la jeune demoiselle pendant une quinzaine de minutes en silence.
Puis soudain, il se mit à réfléchir à voix haute, machinalement.


- Je me demande si la bas, il y à d'autre personnes comme moi.

Ses yeux commencent lentement à s'embuer.
Ne voulant pas être vue de cette façon il se passa rapidement la manche sur les yeux et prit un faux sourire.
Chose qui devient habituelle pour lui.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Kohane W. Underlinden, le  Sam 24 Fév - 22:22



Musique

Infini de l'espace englobé du bruit des vagues venues se briser contre la roche
Inlassablement, elle revient
C'est un cycle
Un fil
Qu'on dénoue sans fin
La vague se forme, se soulève, prend de l'ampleur, gronde et crie, se projette, se cogne et se brise, se retire, blessée peut-être, vivante toujours, reprendre des forces alors que, déjà, la seconde arrive, même schéma -éternité
Et le bruit continue, inexorablement,
Il accompagne chaque seconde, chaque minute de ce monde, parfois entrecoupé d'un cri de mouette, vol plané, un peu de vie animale puis
Plus rien

Il n'y eut plus rien que la mer (V. Hugo)

Cet infini sentiement d'être grand et petit à la fois
Englober l'univers du haut de cette falaise tout en se sentant si minuscule face à cette force de la nature, ces vague magnifiques et meurtrières. Elles donnent l'impression d'échouer chaque fois qu'elles se heurtent à la roche mais là est sa fourberie ; elle vit bien plus longtemps que nous et notre échelle humaine lui est risible. Elle entaille la roche, pas à pas, mais des entailles si fines que de notre point de vie d'êtres finis, nous ne pouvons le voir. Pourtant, l'érosion fait son travail, chaque jour qui passe. Et, sur le long terme, c'est la mer qui a raison de la pierre. Ce sont les vagues, vainqueurs de ce combat de longue haleine.
Et nous, humains, du haut de nos quelques décennies, nous nous croyons protégés derrière nos murailles et nos dunes. Nous croyons que nous vivrons mille ans ainsi, en bord de mer. Puis nous réalisons. Qu'elle aura toujours raison de nous. C'est elle qui nous usera. Non l'inverse.
C'est sans doute pour ça que je la trouve magnifique.
Alors même que je n'apprécie pas plus que cela l'eau.
Mais elle.
Elle est spécial.
Parce qu'elle est belle et chaotique. Parce que son pouvoir de destruction est immense. Elle est fascinante et effrayante. Tout en même temps. Comme la jeune femme de Londres, bel oiseau violent, celle pour qui je pourrais chuter au fin fond de l'Enfer -avec elle.

Campée au bord de la falaise, au-dessus de la mer qui gronde et s'agite, je regarde l'horizon. Il fait frais, il fait gris. Il n'y a personne. En cette saison, rares sont ceux qui viennent sur la plage. Sinon pour marcher. Peu souvent pour se baigner.
J'aime cette tranquillité, cette solitude.
Ce grand air.
Quitter la ville, oppressante, pleine de bruit et de monde.
Ne même pas se réfugier à Thermidor, les Alpes, la montagne.
Non.
J'ai cherché l'odeur marine. Je ne sais pas pourquoi. J'ai voulu sentir ces effluves d'iode plein les narines. M'éloigner quelques heures de la neige alpine, du poêle réconfortant dans un coin du salon. J'ai voulu contempler l'immensité salée d'un horizon bas.
Et là.
Je regarde.
En silence.
Au milieu de la brise et des pierres tranquilles.
Ensemble, nous contemplons. La vie qui se déroule. Au rythme de la marée. Au rythme de la lune. Dans ce doux ballet incessant. Ballottement. Comme sont ballottés les morceaux de bois, de plastique et de verre que la mer tracte et ramène au bord de nos plages.
Le cœur battant, j'inspire, profondément, si profondément, j'inspire pour me prouver que
Oui
Je suis vivante
Et un jour
Je serai forte
Comme la mer
Je serai comme elle
A vous ronger à petit feu, sans même que vous vous en aperceviez
A ronger la Machine qui nous enserre et nous broie sans même qu'elle ne le remarque, croyant avoir le dessus sur moi mais
A la longue
C'est elle qui perdra
Comme le rocher perd face à la mer.



Bruissement de vent, sentiment de présence qui se tait.
Alors je me tais aussi.
Alors je garde silence.
Ne me retourne même pas sur cette arrivée subite tractée par le vent. Il n'y a aucun doute sur le fait que l'autre soit là. Mais il ne veut pas parler. Peut-être cherche-t-il juste à profiter, lui aussi, du spectacle de cette force de la nature. Qu'on croyait domestiquer mais qui, désormais, nous effraie.
Oubliant peu à peu la présence, je reforme ma bulle autour de moi.
Le calme, l'harmonie, la sérénité. Tout se trouve ici. L'air est bon. Le spectacle est beau.
Je ferme les yeux. Quelques secondes.
Plonger dans le noir fait venir images et sons d'autrefois. Ou simples rêves auxquels on s'est toujours accroché.e.
Je vois des formes, quelques tâches de couleurs et de lumière, rêves abolis et ceux, ranimés par la force et la puissance de la marée.
Je reste ainsi, immobile, à me plonger dans les limbes de ma pensées, les tréfonds de l'esprit
Jusqu'à la voix
Qui s'élève
Proche
Et me fait rouvrir les yeux

-Je me demande si là-bas, il y a d'autre personnes comme moi.

Réalité revenue comme un mur en pleine face.
Et la présence étrangère se rappelle aux sens. L'alter. Toujours là. Vient de parler. J'ai entendu. Mais. Je ne regarde toujours pas.
Je me contente d'un silence, dans un premier temps.
Inspiration.
Puis.

-On trouve toujours quelqu'un comme soi, si on cherche et qu'on veut le trouver.

Mon regarde se perd et avale la vague qui arrive.

-Mais cherches-tu à ce point à ressembler aux autres ?

Enfin, ma tête se tourne vers mon interlocuteur. Il est jeune. Très jeune. Trop jeune, peut-être, pour comprendre ce que je veux dire. Il est sans doute encore à l'âge où on cherche la ressemblance et on pleure sur la différence. On cherche le contact, on cherche le groupe, l'insertion et l'acceptation pour ce qu'on a de pareil. Je le sais. Moi aussi, je suis passée par-là. A chercher à tout prix ce qui était idem. Et rejeter le reste. C'est sans doute pour ça qu'Asclépius et moi nous sommes si mal entendus, au début. A se chercher, se trouver trop différents, se disputer.
Puis, en grandissant, on apprend.
A cesser de chercher cette similarité. Accepter la différence, lui sourire, affirmer son individualité. Et, paradoxalement, c'est dans ce processus qu'on découvre des points communs étonnants. Que se créent des liens impensables. Une amitié incongrue.
Il y a si longtemps, lorsque j'étais encore bien jeune et étudiante, si on m'avait dit qu'Asclépius et moi finirions amis, je ne l'aurais pas cru. Nous courions tous deux sur deux vagues totalement différentes.
Puis, en grandissant, nous avons appris à écouter, à tolérer, à accepter. Jusqu'à s'apercevoir que ces vagues pouvaient se croiser et, au beau milieu de la différence, éclater en une étrange similitude.
Mes yeux dévisagent le nouveau venu. Le scrutent. Essaie de savoir, comprendre, lire.

-Ca te fait si peur, la différence ?

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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Lun 26 Fév - 10:42

-Mais cherches-tu à ce point à ressembler aux autres ?

Silence,
Réflexion,
Espace,
Détention.

Ce sont les mots qui m'arrivent à l'esprit,
Ce lieu à la fois puissant, mais aussi silencieux,
Ce grand espace de liberté, mais qui vous enferme en même temps dans la prison de votre esprit, de vos pensées.


Elle m'observe,
Je sens en elle beaucoup de rêves,
Des désillusions aussi,
Des choses qui la tourmentent dans sa vie.

Elle connaît beaucoup de facette de la vie,
Mais ne pas lui en parlait,
Si elle est ici c'est pour oublier,
Je le sais elle a ce petit quelque chose en elle qui vous marque.

Je le sens,
Même si nous venons tout juste de nous rencontrer,
Elle va m'apporter beaucoup,
Et moi, vais-je laisser une empreinte sur elle ?


-Ca te fait si peur, la différence ?

Une nouvelle question,
Vient le temps de la réflexion,
Silence,
Puis soudain vient la réponse.


- Non, je ne cherche pas à ressembler.

Je regarde mes pieds,
Un petit caillou s'y trouve, je me penche le ramasse, fait quelques pas près de la jetée,
Je regarde rapidement et vois un autre caillou, je le ramasse, me retourne vers la jeune femme.


J'ouvre mes mains, laissant les cailloux montrés leurs visages.

- Je n'ai pas peur de la différence, mais simplement peur de ne pas être à la hauteur. Prenons exemple de ses cailloux, ils sont différents en visue, en taille, mais au fond d'eux-mêmes rien ne les différencie. Les mêmes minéraux les constituent.

Je ne sais pas si elle comprend où je veux en venir,
Peut être que je m'exprime mal.

- Mais je me sens incomplet, j'ai eu un bouleversement dans ma vie. Et je ne sais pas si j'arriverais à être à la hauteur. Tels ses cailloux. Je lui montre le plus gros. Qui veut voler plus haut que son congénère, mais qui se sent incapable car il n'est pas aussi fin que son compagnon.

Soudainement je jette les deux cailloux dans les airs, le plus léger monte haut,
Beaucoup trop haut,
Le plus gros lui retombe lourdement dans ma main.
Le plus léger quand à lui retombe un peu plus tard dans mon autre main.


- Je suis incomplet, je n'ai pas les ailes nécessaires.

De nouveau le silence,
Le bruit des vagues qui viennent contre les rochers.

Je m'accroupis déposé lentement les cailloux au sol,
Me redresse et scrute les yeux de la jeune femme.

Ce sont pour moi les reflets de l'âme,
Je le sens, je le vois, mais je n'ose pas,
Son âme est bleu, une jolie aura, mais troublé.

En silence, je l'observe,
Essayant de comprendre.



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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Kohane W. Underlinden, le  Dim 4 Mar - 13:49



Bercés par le bruit des vague contre la roche, les mots de l'autre se déroule comme un tapis au sol. Et il explique son malaise à l'aide de cailloux.
Je le regarde sans rien dire, un peu interdite, je le regarde et me tais. Je me demande quel âge il a, exactement. Et quel est son problème.
Il me paraît bien jeune pour avoir des épaules si courbées.
Trop jeune pour avoir l'enclume des interrogations obsédantes sur le dos. Qu'est-ce qui peut autant le tourmenter ?
Je me demande soudain comment j'étais, moi, à son âge.
Je souriais. Je riais. J'étudiais. J'écumais la bibliothèque de ma petite école de sorcellerie allemande. Et je discutais en toute légèreté avec mes camarades.
Je ne me comparais pas à des cailloux, je ne me sentais pas incomplète, comme l'autre semble l'affirmer.

-Les ailes nécessaires pour quoi ? Etre à la hauteur de quoi ? je demande, pas bien sûre de tout comprendre.

Qui les lui a coupées ? Qui les lui a arrachées ?
Et surtout, pourquoi.
L'éternelle question. Du pourquoi à toutes les lèvres. Bourgeon qui fleurit si facilement dans ce monde ! Mais difficile à trouver est la réponse. Ca reste souvent mystérieux. Flou.
Pourquoi ?
J'en sais rien.
C'est ce qu'on répond souvent.
J'en sais rien.
Comme à la question qui es-tu
On ne sait pas, on ne sait rien. On est tellement de choses pour les autres qu'on ne sait plus ce qu'on est pour soi.
Il est, comme ça, des questions bateau qu'on ne peut s'empêcher de poser alors même que nous savons que nous n'aurons jamais de réelle réponse.

-Tu sais, on a pour habitude de dire que les ailes, ça repousse.

Léger haussement d'épaules. On dit ça. Mais je ne sais pas si c'est vrai. Les miennes, en tout cas, n'ont pas tellement repoussé. Peut-être suis-je condamnée à glisser sur la terre plutôt qu'à m'envoler au-dessus d'elle.
Je suis consciente que l'autre me regarde, me scrute.
Peut-être attend-t-il une autre réponse de ma part. Un autre type de réponse. Un conseil ? Une vérité -si tant est qu'il puisse en exister une- ?
La mer qui souffle encore une fois, taillant et forgeant la falaise, n'apporte nulle réponse à mes questions intérieures. Sinon le léger vent marin qui se lève dans les cheveux, rappelant que je n'ai besoin de personne pour savoir ce que je dois dire à d'autres. Je suis libre. De mes pensées et de mes paroles. Je peux m'en sortir sans assistance.

-Qu'est-ce qu'elles ont, tes ailes ? On te les a coupées ? Arrachées ? Brûlées ?

Un court temps de réflexion
Puis

-Ou alors elles n'ont jamais poussé ?

Si tel est le cas, pas de quoi s'en faire.
Il est jeune. Il a un temps infini devant lui. Une route encore bien longue. Ses ailes auront le temps de se développer à mesure qu'il avancera. Et quand sera venue l'heure, elles le porteront. Jusqu'au bout du monde. Il survolera les vagues en furie. Courra sur le fil de la vie, sautera au milieu du vent et se laissera voguer sur les nuages. Ses ailes le rattraperont à chaque moment d'hésitation et de chute. Elles seront là, comme amies fidèles et loyales.

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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Invité, le  Ven 9 Mar - 18:10

Thomas est à la fois gêné par la première question.
En effet cette quelle aile parle-t-il ?
Il en avait une paire dans le temps, mais elles sont brisées.
Elles se sont fracassé, quand la dernière fois ses rêves sont tombés.

Comment donner sa réponse franchement,
Sans montrer son incapacité,
Oui, il se sent incapable,
Il a des rêves, mais il ne sait pas s'il pourra les réaliser.

- Je souhaite tous vous protéger !


Mais pourquoi a-t-il dit ça ?
Comment va t'elle recevoir la réponse ?
Elle va se dire, qu'il est fou,
Elle va partir se dire qu'elle perd son temps en discutant avec ce jeune.


Les ailes repoussent .
La confiance peut-elle revenir ?
Sera-t-il un jour capable de réaliser son rêve ?
Les doutes, la peur, voilà de nouvelles ailes.


- Mes ailes repoussent noire actuellement. Ce sont les ailes de la honte, la peur, l'incapacité qui arrivent. Je le sens.


Mais pourquoi se confie-t-il autant à cette jeune demoiselle ?
Elle a au fond de lui des tourments,
Et ça Thomas le ressent.
Mais elle est là droite. Elle contemplait l'étendue d'eau calme et puissant.


Thomas la visualise avec des ailes,
De grandes ailes magnifiquement blanches,
Un Ange, voilà à quoi elle le fait pensé.


- Mes ailes ont poussé, mais je pense que c'est moi-même qui me les suis arraché. Par tous les doutes, mes peurs, mes pensées sombre. J'aimerais pouvoir déployer mes anciennes ailes !

Inconsciemment Thomas étend les bras.
Il sent derrière lui comme une présence bien connue,
Cette présence semble combattre ses ailes actuelles,
Et tout ça grâce à la personne en face de lui.


Oui cette jeune demoiselle,
Et un ange.
Mais lui, il se doit de ne plus être un incapable.
Il se doit d'être fort pour protéger ce monde.
Cet ange venu au bon moment.


- Je te protégerais. Je deviendrais un grand sorcier pour cela.

Malheurs que vient-il de dire ?
Un sorcier ?
Mais elle va le penser encore plus fou.
Il ne veut pas qu'elle pense ceci de lui.
Il doit se rattraper, lui donner une explication sur le sens de cette phrase.
Mais il ne veut pas lui mentir.
Non, il veut que la confiance continue de couler entre eux.
Deux inconnus s'étant rencontré par hasard.
Deux personnes guidées par le destin.
Thomas guette inquiet la réaction de sa nouvelle amie.




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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Kohane W. Underlinden, le  Mar 27 Mar - 23:27



Un sourire amusé vient se ficher doucement sur mes lèvres en entendant la première réponse du garçon. En temps, je m'interroge sur ce tous et ce vous. Qui donc est désigné de la sorte ? Est-ce un tous universel ? De bien grandes prétentions, ce garçon. Il a de l'ambition. De grands mots. De grands rêves. Comme on peut en avoir à cet âge-là. Quand on voit les portes si belles, si désirables, si à portée de main, immenses, on s'imagine qu'elles conduisent à des chemins royaux qu'on fantasme avant même de les avoir vus -le principe du fantasme. Puis, en grandissant, tout devient plus petit. Les choses se rétrécissent. Murs, meubles. Portes. L'espace qui nous paraissait si vaste est soudainement trop étroit pour notre grand corps. Et nos rêves sans limites d'enfance et d'adolescence se retrouvent mis à mal. On se rend compte de notre petitesse. Ca en fait presque peur.
Je regarde le jeune ado presque avec envie.
Parce que l'innocence lisse ses traits.
Et que ses rêves sont grands. Même si peut-être trop grands et trop lourds à porter réellement. Ils sont tout de même ce qui anime l'âme. Ce qui la remue et la faire s'accroître de jour en jour, prendre de l'ampleur et de la place.

Il continue, parlant de ses ailes. Le noir d'aujourd'hui, les regrets d'autrefois.
Je crois me reconnaître, me retrouver en lui.
Moi aussi, je suis passée par cette phase. Même si, peut-être, ce ne sont pas pour les mêmes raisons. Moi aussi, j'ai eu du mal à me regarder en face. Un peu de honte, un peu d'angoisse, beaucoup de déni, et vouloir fuir ce que l'on est, refuser les ombres alors qu'elles étaient là.
Comme ça, j'ai couru à en perdre la tête, couru pour échapper sauf que ce que je cherchais à mettre à distance était moi-même -bien vain combat.
Moi aussi, j'ai pleuré regrettant le passé, les sourires francs d'avant et le soleil d'autrefois. Je me suis noyée dans les souvenirs et images de cette enfance effacée, de cette adolescence abolie. J'ai refusé de grandir -sans doute que je continue de le refuser- pour rester dans ce passé nostalgique. Ca ne m'a pas avancé à grand-chose, à dire vrai. J'ai plus fait du surplace voire reculé qu'avancé.
Et un jour. J'ai compris. Ou plutôt, j'ai accepté. Qu'il y avait un présent et qu'il fallait faire avec.
Faire de ses démons ses armes.
Faire de sa flamme sa protection.
Faire de son amour enfoui sa règle de vie.
Faire de ses idées ses combats.
Et ne plus craindre qui l'on est.
Dompter les ombres pour pouvoir vivre avec elle. Les amadouer, les flatter, les domestiquer. Se montrer plus forte, plus rageuse, plus déterminée, plus entêtée. Leur montrer un non-abandon constant, véritable tête de mule et s'accrocher, encore et encore, non au passé mais au présent. Accepter que l'avant n'est plus, ne sera plus. Et savoir valoriser le présent.
En écoutant ce garçon, je me dis soudainement que lui aussi, aurait besoin de savoir ça. De comprendre ça. Mais quel âge a-t-il ? A quel âge moi l'ai-je compris ? Je ne suis, d'ailleurs, pas tout à fait sûre de tout saisir encore aujourd'hui. Je tâtonne, je cherche, je trébuche, je me fais mal, parfois. Heureusement, je ne suis pas complètement seule. Les piliers de vie sont là pour me rattraper, comme une main tendue dans le noir, phare, repère. Les piliers de vie, ces gens si importants dans ma propre construction, ces amis indéfectibles sur lesquels je sais pouvoir compter, en qui je peux avoir confiance -mon frère astral, par exemple, ou bien Asclépius.

-Faut pas regretter le passé, je commence doucement. Pas comme ça. Tu te fais plus de mal que de bien. C'est long et difficile. Mais. Faut s'accepter. Comme on est. Et tu verras, quelles que soient tes nouvelles ailes, tu sauras en faire ce que toi -index pointé vers son front- tu veux en faire.

Un sourire tranquille. Une confiance. En ce petit bout d'ado.
Je ne le connais pas, il ne me connaît pas.
Il est jeune.
Mais je sais, il saura se dépatouiller de tout ça, quelle que soit la chose qui l'anime.
Bras tendu, comme cherchant un envol au-dessus de la mer, le voilà qui balance sa dernière phrase, phrase emplie de détermination, une affirmation qui ne pose pas de question, pas de place pour le doute.
Et je ris.
Cette fois, ce n'est pas un simple sourire.
C'est un rire.
Léger.
Qui s'envole avec le vent qui vient s'emmêler dans les cheveux et fouetter les rochers au même rythme que la mer.
Un rire, non pas moqueur. Mais amusé. Sincère. Un rire qui n'est pas sorti depuis longtemps, j'ai l'impression.
Un sorcier.
Ainsi, ce petit bout d'homme aimerait être un sorcier. Ou se prend pour un sorcier. Ou peut-être l'est-il réellement ? Plus rien ne m'étonne, après vingt et des poussières d'années de vie. Plusieurs fois, il m'est arrivé de tomber sur des sorcier.ère.s au moment où je m'y attendais le moins. Je suis aussi tombée sur des Moldu.e.s qui se voulaient sorciers, sorcières ou bien magicien.ne.s et qui jouaient et si on était.
Quelle que soit l'option choisie dans ce cas là, réel être doté de pouvoirs ou simple enfant qui joue, sa phrase continue de m'amuser dans cet attendrissement propre aux rêves candides et beaux à la fois.

-Ah, mais petit bonhomme, tu en as, des ambitions, toi. Mais je n'ai nul besoin de protection, je te remercie.

Une pause.
Je repousse d'un geste les cheveux que le vent vient me planquer au visage. Ramener les mèches emmêlées derrière les oreilles. Un regard toujours gentiment amusé, un poil attendri sur la silhouette adolescente en plein spleen face à la mer.

-Donc tu veux devenir un grand sorcier pour protéger les gens ?

Shae L. Keats
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Shae L. Keats, le  Mar 26 Juin - 0:41

Pv Steb'
musique



Les matinées-creuses
grises sur lesquels
la nuit étirent encore ses griffes de chat
et lacèrent les landes désespérement
-vides.


Il y a dans l'air quelque chose de brutal, un tango presque animal, des fausses notes, les tempes qui battent la cadences des trois pas qui s'enfoncent dans le sable
-dense
Danse comme si rien ne t'attraper, danse, danse Shae, danse comme si t'étais pas sur le point de crever, y a plus rien pour te rattraper ici, pas un oiseau, pas de chimères pour entendre les cris silencieux qui s'arrachent par tes yeux, ton nez, ta bouche, les vagues de biles noires qui sortent partout où elles le peuvent et l’étouffement des quatre pas qu'il te reste à faire avant l'écrasement des genoux qui se fendent sur le sable à trop racler le bitume les nuits sans lunes. La commissure des lèvres fendues par l'absence d'idées claires, parce qu'il y a dans ces nuits un oublie affreux qui l'on rêve à être.

Alors tombe Shae.
Tombe encore.
Puis creuse aussi,
Brise toi les ongles dans le sable
creuse comme si ta vie en dépendait.


C'est la même plage tu sais, la même que celle où les plaies se sont fendues, caressées par le sel, le sang et la bile noire répandu sur cette plage, te privant de toute échappatoire. Le lieu en lui même est pire que l'autre, et tu en rirais presque, alors que la bile s'écrase au sol. L'ironie du traumatisme c'est qu'il traumatise autant que l'instant où il renaît, ressort des tréfonds de la mémoire. Alors t'es venu.e l'enterrer, t'enterrer avec. T'es venu.e finir le cycle, boucler tout ce qu'il devait l'être. Nulle volonté ici d'abandonner tes gosses.
Non.
juste abandonner qui tu étais.

Le sable avale,
engloutit
régurgite
en espérant
ne plus être là
lorsque cela se produira
encore et
-toujours


Alors tu creuses, tu vires, tu grattes, tu écartes, tu veux un creux aussi grand que celui que t'as en toi, juste en bas du ventre. Un creux aussi grand que le vide, l'absence, la peur et surtout l’anesthésie qui brûle tes veines à chaque heure de la nuit. Tu griffes, encore, encore, et ce n'est qu'épuisée que tu t'arrêtes.

Kept
my
treasure
with
my
bones.


T'es revenu.e sans prévoir, sans savoir, t'es revenu.e sans penser, aux conséquences, à ce qui arriverait. T'es revenu.e parce qu'il n'y avait plus d'autre possibilité. S'achever ou se relever, mais dans les deux cas, l'acte devrait se dérouler ici. Alors t'es venu.e enterrer tes trésors d'enfance, d'avant, avec ce qui reste de tes os. Laisser tout ce qui te faisait au même endroit, sans vraiment te soucier de qui te retrouvera lorsque ton enveloppe vide se sera tirée d'ici. Au fond, on déterre des cadavres tous les jours. T'aimes imaginer tes souvenirs exposés dans un musée.
Un avion en plastique qui s'écrase sans personne à bord au fin fond de ta fosse. Sur lequel viennent s'écraser ces lunettes d'aviation qui te tombaient sur le nez lorsque t'étais minot, et ton éternel style à encre invisible, mâché à plus de la moitié. Il n'y a rien de plus, mais c'est déjà beaucoup, et t'as les genoux qui se râpent et se cognent sur le sable, qui se rongent à coup d'acide et s'ouvrent sous les assauts du temps. Un trou dans le sable aussi profond que celui que t'as dans le bide devant l'immensité impossible.
Alors, poignée de sable après poignée de sable, t'enterres tout ce qui te fais au même endroit, cette croix invisible sur la carte du rien, celle qui ne mène à aucun trésor si les souvenirs associés ne sont pas étiquetés.


Bâteau-tangue
bateau-mer
j'viens déposer les armes
J'viens me rendre à l'amère.
toujours le goût de sel
sur le fil du rasoir.

j'ai les genoux-fracassent qui s'écorchent sur le sol, la bile invisible de nouveau au bord des lèvres. J'ai grandi, j'ai plus le droit de me sentir comme ça. Mais je suis venue m'enterrer moi. La même plage, habitée des souvenirs, des douleurs et des torsions de l'âme accompagnée des tripes. J'suis venu.e rendre à la mer ce qui me fait, ce qui me fait, ce qu'il m'a fait.  J'ai trois mèches de cheveux, une des miennes, deux des gosses qui doivent encore dormir à l'heure qui l'est. Et c'est un peu tout ce que j'ai pu garder.
J'y ajoute un bout de papier
mon nom
et quelques dates clefs.
Il parait qu'il ne reste plus rien, tout a brûlé, les meubles n'ont plus à être sauver. Il ne reste que les cendres, le vide et la poussière de tout, d'une vie,  aussi courte ait elle pu être, six, sept ou huit ans avant que l'escalier ne se tordre et que le gouffre sans fin ne s'ouvre sous chacune des marche sans qu'on parvienne à les éviter. Je ne suis rien de plus que le vide béant, l'acide, la douleur.

J'étais la mer, l'océan,
la force immuable des flammes.
Je suis la flaque d'essence
qu'on enflamme sous la pluie
pour l'observer brûler.


Puis je ne sais pas, il y a dans l'eau la tiédeur d'une vie, la force des éléments, la sensation d'exulter, de sentir, alors l'envie de s'y laisser emporter séduit, parfois. Le besoin de disparaître, d'y danser, de s'y laisser couler, et pourtant pas aujourd'hui, non, pas pmaintenant, plus maintenant. Ce matin, l'infantacide ne gagne pas, les embruns qui rafraichissent alors que les genoux fendus se relève face aux flots, et que dans l'eau jusqu'au cheville je me laisse aller à une valse improvisée, trois quatre notes, un rien, les mouvement sont désarticuler, le corps tangue, rébuche mais ne ploie pas
Alors dans la motinée silencieuse, le rire déchire la gorge.
déchire les côtes, déchire la voix
mais s'échappe, s'extirpe de là
le rire de l'ange, le rire qui sent la pluie
celui qui arrache l'intérieur,
un sourire
-et qui fait vivre l'intérieur
qui brûle, porte
et ranime
encore
encore
et encore.

-la valse des corps embués.-  


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 12:40, édité 1 fois
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Esteban R. Lefebvre, le  Mer 27 Juin - 17:19

Musique

L’auto-persuasion de l’infiniment absurde amenuise ses capacités mentales. Là où les images psychédéliques corrompent ses actions. L’esprit et le corps perpétuellement maltraités. Le manque. Toujours. Son (in)existence en tant que vide du rien et du tout courbe l'échine.
Tendances, pulsions, objets de désir inavouables
Désir illimité, accablant, symbolique, abrutissant
Plaie béante sur la peau
Mais elle est invisible
Création du simple psycho-
somatique


Silwen a su combler le vide. A chacun de ces instants : retour à la source, origine du naturellement bon. Lui, l’homme incomplet avait trouvé sa moitié-s. Marqueur(s) du singulet pluralisme.

Première addiction : Lha-mi.
Un lien indéfectible entre eux. Il l’avait aimée.
Mais séparation brutale entre deux âmes dont le temps était compté
-Mort de son désir. Rêve anéanti. Futur déconstruit.
Certitude d’être un parmi d'autres, semblable à un grain de sable
Il aurait pu manger la Lune pour elle. Il n’a juste… pas eu le temps et peut-être l’aptitude mystique de le faire.
Alors, Silwen avait ployé sous le choc de la confusion et du non-sens.

Deuxième addiction : Eux.
Les autres. Ombres de l’instant T., de la découverte et de la conscience d’autrui.
Les autres aussi précieux pour Silwen que l’est Esteban.
Mais jamais, pour eux, il ne volera jusqu'à la lune.
Homme hypocrite, Homme cruel, Homme sot
La perception du monde nuancé s'avère difficile. Exception faite pour Silwen lorsqu'il est l'unique être à bord du navire.
Homme sincère, Homme clément, Homme pensant
Paradoxe : flux de ses sentiments immuables et éphémères.

Troisième addiction : L’Ange.
Impossible de clore un chapitre inexistant
-Néanmoins, capacité de dresser un félin par la simple force de l’acte inattendu, du propos indirectement compréhensible.
Lui, l’être imprévisible avait cru en cette renaissance de la certitude du Phénix.
À travers un étranger tourmenté, il a appris à jouer autrement. Silwen a également su qu’il n’était pas seulement "il", au sourire estampillé d’une personne stone, amorphe. "Il" sans nom n’était pas qu’une étiquette.

Le jour, entretenir un rôle toléré par les mœurs. Facette théâtrale de l’homme insouciant, inconscient, ingénu, rêveur, maladroit.
Personnage alternatif à son Lui véritable.
La nuit, adopter le rôle dérangeant. Facette authentique de l’homme félin, solitaire, marginalisé, sarcastique, indécent
Complexité du Moi instable.
-En réalité : Silwen est toujours là, car il est Esteban lorsque l'esprit se greffe à l'Incorporelle

Souvent, marcher dans la nuit claire, le Monde Sorcier endormi, le Monde Moldu éveillé dans son sommeil d'Aurore.
Souvent, s'asseoir au bord des falaises, du précipice et incarner pour un temps l'artiste contemplateur.
Souvent, se perdre dans le ciel, étendue multipolaire, multiforme, polymorphisme de la Lune
-Élément symbolique du Tout et Toujours pour Silwen.

Il aime quitter les sentiers battus, découvrir de nouveaux horizons, suivre pour une durée indéterminée l'étendue d'un champ quelconque où se meurt l'esprit. Ses pieds rencontrent le sable de silice, sa peau nue laisse le vent se délecter d’un contact immatériel entre eux. Pendant que son regard d'obsidienne suit les mouvements désarticulés de L’Ange. Coïncidence ou non, le voilà, lui Le Chat encore dissimulé, fasciné par l’aspiration primitive de ce corps qui plus tôt refermait ce qui s'apparentait à une autre Boîte de Pandore. Soudain un rire. S’ensuit une chanson peuplée du même son de gorge qui résonne étrangement à ses oreilles. Réminiscences : -Tu ris comme un ange. Lui avait-il dit.

Le corps de Sil’ vibre anormalement. Désir viscéral d'aspirer ce rire périodique. Alors, vivement, rentrer dans l’eau, tenir fermement ce corps disloqué face à lui, union des lèvres homologues et pousser un soupir d’extase quand enfin il peut absorber ce qu’il ne parvient pas à reproduire. Volonté que chaque cellule de son organisme ne soit plus naïve. Accentuer l'échange épicurien au-delà de l'acceptable -mœurs, morale, encore et encore-. Excitation inhabituelle, soumission mentale. Mouvoir ses lèvres, mouvements archaïques et fondamentaux.  
-Obtenir plus et beaucoup plus vite.
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Shae L. Keats, le  Jeu 28 Juin - 1:50

tw

Les articulations sont rouillées par la pluie
-l'humidité les a rendu vieillies
l'immobilité craquelées
et il n'y a que leur craquement
qui résonne dans le néant


Le crissement des os translucides dans l'absurdité totale du vide omniprésent, l'oppression incertaine et soudaine du silence, de l'absence d'être vivant dans les collines environnantes. Tu danses toujours, sourire de faux-ssaire. Et toujours derrière le raclement des prunelles, cette même désarticulation volontaire.
le sable amer collé sur les lèvres asséchées par le sel. Seules les fientes de mouettes colorent encore la plage d'un immaculé blanc, un blanc absent, omniprésent, dont le dépourvu de colère semble s'immiscer par tout les pores et se glisser dans la gorge jusqu'à cet étouffement trop connu. Les bronches éclatées sous la pression du rien, du vent de l'eau qui semblent tant éloignés lorsque iels te frôlent.
Il n'y a que l'écho de ton vide qui se répercute sous ton crâne en une résonance insupportable.
Le corps a retrouvé sa vocation d'enveloppe mouvante au fil des heures, l'automatisme prend le relais, comme un pilote non-désiré qui forcerait les membres à ne pas s'ankyloser sous le poids et le charbon ardent de l'immobilité.

L'absence calorique comme seul corrosif accepté par les deux partis, et seulement alors la possibilité de ne plus rien maîtriser du corps. Le corps est perçu comme un barrage entre l'intérieur surfait et l'extérieur grouillant et illuminé. Rempart contre l'inconnu dérangeant, agressif, mal pensant. La ovlonté de croire en l'a possibilité d'une amélioration a déteint au lavage, ne laissant que les nuances de gris tout envahir. Alors seulement les yeux se perdent entre deux tours eiffel, deux nuances d'acier et de perçoivent plus de l'horizon qu'une cage annihilée dont l'air peine à effleurer le moindre recoin de l'occiput.

Corps à corpses avec
soi-même
notion abstraite
de bourreau ou d'allié


Crois-tu seulement que l'on puisse être coincé.e dans une relation toxique avec son être ? Haïr le charnel comme le bénir d'être présent. Parce qu'il est soixante pourcents d'eau qui nous relie aux autres. Tu n'en sais rien Shae. tu ne sais jamais rien. Mais la question effleure bêtement les derniers recoins de conscience encore éveillés.

dessins taciturnes
craies rouges sur les poignets
tracés des marelles pour enfants
interprétées pour les plus grands.


Toujours le même aspect corrosif de l'entre-cuisse, l'envie d'arracher tout ce qui fait ce qu'on est, nager, encore, l'idée des enfant ne suffit plus, alors tu trébuches, encore un peu plus loin, toujours un peu plus loin, centimètres par centimètres sans arrêter ta dans macabre. Rejoindre le large en mini-pas et espérer que l'on croira encore une fois à un accident, un fou, un acte malveillant. Mais pas à l'oubli de soi-même, non. Il ne faut pas que les fantômes restants se pensent omniprésents. Le droit d'entamer leur festins dans les crânes des enfants. Une disparition accidentelle semble un rien, un tout plus qu'idéal.
Alors trois gloussements
et l'impossibilité d'avancer un pas de plus.

l'éphémère de ta propre existence dans la vie des autres
sans jamais avoir envisagés que
les visages du passé
pouvaient resurgir
tu t'es toujours envisagé.e comme donner périssable.


Et voilà l'ombre qui surgit de nulle part, comme si rien, comme si personne ne s'était trouver sur son trajet. parce qu'il n'y a pas de volonté, le ballet est interrompu, balayé aussitôt par les vagues alors que l'eau gicle sous les jambes de l'autre. L'autre, cette autre incompréhensible, qui semble ne jaillir de nulle part, sortir des eaux, de l'écume. Un enfant de la mer. Alors l'envie de lui voler ce qu'il est, une seconde avant l'impact.

sono i pezzi delle osse
che si degradano
sotto l'olmo e sua ombre
nel questo momento
le seconde morte
prima dell'impatto.


Et il y a l'explosion à laquelle rien ne pouvait préparé, l'aspiration des mots, des rires, juste le brûlure intense de l'imprévu. L'acide qui dégouline les parois et l'envie de ne rien stopper pour sentir encore le sensible. Pour avoir encore une notion du palpable qui palpite alors jusqu'au transport. Les doigts qui s 'engourdissent.
juste les flots et la reconnaissance inexplicable de l'autre. Parce que l’entre-vision de la démarche et l'approche.
Parce qu'il n'y avait qu'un seul chat qui évoquait les temps des interminables courses sur les toits.
Alors la perdition de l'entre-seconde sur la pendule ralentie au fond du couloir de la grand-mère. L'abandon de la valse pour s'attarder sur une autre. Parce qu'il y a urgence au réveil des sens, urgence au tout et l'incompréhension de le-les savoir ici. Mais la possibilité d'une liberté sans faille pour les instants à venir.
Alors reculer une seconde
parce qu'il y a ce besoin de vérifier, de regarder pour en saisir le sens qui n’apparaît pas au premier regard.
Et demander presque implorant.e lequel. En espérant qu'il reste toujours une poussière du chat noir au fin fond des paupières.
 
Esteban R. Lefebvre
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Esteban R. Lefebvre, le  Ven 29 Juin - 0:18

Musique

Corps animé, pétrifié, agité, immobilisé
Méduse, ensorceleuse, tueuse
Eau trouble, vagues à hauteur d'Homme qui croissent sans cesse
Évoluant continuellement au sommet de l’altitude inatteignable
Vague à l'âme, spleen de l'instant présent mêlé à un acte inconsidéré


Désir surnuméraire d'un feu incandescent et inextinguible
Aspiration brutale d'un être qui souhaite épancher sa soif
Volonté que l'esprit se soustrait à son tombeau altérable
Mais que l'Homme méprisant sous couvert de l'immortalité dénature sans égard
-Desideratum d'un élément inconséquent, ductile, dénué d'une perception empirique

Vibration de l’enveloppe charnelle là où l’esprit s'élève ; dissociation du matériel et de l'immatériel
Le corps, ressent, acuité étonnante de ses mains sur celui efflanqué, de ses lèvres-tourbillons, de son regard fixe
-Les sens au fondement d'une perception naturelle, immédiate et spontanée
L'esprit, aspire, flux essentiel d'un artefact précieux et esthétiquement idolâtré
-Les facultés mentales au fondement d'une intelligence artificielle, désuète, superflue

Non.
Impossible.
D'absorber l'abysse.
Le vide déploie à nouveau ses ailes
Encre de chine
Colère quand la source d'eau pure se tarie


Silwen abaisse lentement ses paupières, besoin intense que le voile noir du plaisir inassouvi persiste encore un peu. La vue en moins, il entend d'autant plus les clapotis désordonnés et indénombrables de l'eau, sent davantage le sel de mer, bientôt l'étreinte du vent le fait agréablement frissonner. L'influence de la Nature sur un être libre engendre son épanouissement là où la Terre est une prison décadente.

Entrave à la liberté indispensable et absolue
Briser toutes les chaines-silex
-cage ostensible des illusions pernicieuses

Brusquement, son regard d’obsidienne se porte sur l'étendue du ciel, limite entre son esprit cartésien et son insubordination indécente. Laisser le corps tanguer légèrement de gauche à droite, tendre une main douce à l'alizé sempiternelle. Lentement, baisser ses yeux sur L'Ange, sourire mystérieux de la séduction lascive. Posture nonchalante, un instant scruter l'expression antagoniste et en apparence atonique. Geste incontrôlable. Pulsion. Retrouver à nouveau cette sensation euphorisante d'être le ça manifeste quand la rencontre se renouvelle encore.

Interdiction.
De.
Reculer.

Finalement, c'est Sil' qui interrompt l'échange épicurien. Toujours ce sourire ironique sur son visage, mais cette fois, il laisse présager un changement invariable quand la métamorphose-chrysalide survient. La chevelure bleu foncé laisse place à des cheveux plus courts blonds vénitiens et l'iris noir est effacé par deux yeux bichromes -bleu pâle et mordoré-. Mais toujours, à travers ce physique somme toute habituel à Poudlard, la lueur nacrée du Chat est omniprésente. Langage muet. Affirmer par transparence que le physique ne dissimule jamais l'authentique félin. Domination en cet instant de Sil' sur la structure psychologique d'Esteban-le-faux.

Tu m'énerves.
Lèvres rehaussées étrangement, attitude dépravée du corps libéré
Oui, tu m'énerves parce que tu réfléchis trop
Tu deviens peu à peu un obstacle à l'explosion de la Lune
Ne sois pas une menace pour moi
-Sinon...
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Shae L. Keats, le  Mar 3 Juil - 0:06

there


L'interrogation pour seul lien avec le sol malléable qui s'effrite encore sous les orteils rouillés, de la pointe de l'être au extrêmes de l'esprit. Il n'y a que l'unique vibration d'une certitude que l'on veut tout de même vérifier par peur de se tromper, car il y a au fond quelque chose de trop immuable pour être véritable. Et pourtant les prunelles hurlent que si, et au fond peu importe.

L'absence de chair et de sang n'a jamais été un frein aux chimères inavouables des bords de mer.
Car tu peux sûrement lui offrir ta peaux
celle qui reste sous les ongles dans les nuits-ouragan
lorsque les cris résonnent contre les murs
effritant le crépi poussiéreux
cimetière des os.

Tu racles, la gorge, les yeux, le crâne, tu racles tout du regard pour tout conserver, parce qu'il y a toujours la notion d'éphémère lorsque le chat des toits opalins t'honore de sa présence. La sourire flaqué au creux des joues et l'attente d'un mot.  
Tu m'énerves.


Nouvelle salve de rire, parce qu'au fond tu t’énerves toi même à stopper les rires sous la lune, les soirs de vents, de tempête propice à l’expansion des atomes. Il est des soirs toutes les trente-six planète où se produit un Big-bang seulement visible derrière les yeux des âmes déchues. L'explosion silencieuse, camouflée en des centaines de rires, peut-être pas aux mêmes instant mais dans les jours à venir, les années propices aux changements se produisent une fois tous les cents mois dans une vie comme la tienne.
Alors par peur de louper le coche on laisse aller au milieu de ce rire au goût de sel.
On éclabousse d'écume le chat
sans se soucier une seconde que dans les mœurs communes il puisse avoir peur de l'eau.


Puis cette fois, tu mènes, t'attires à toi, et toujours ce goût de sel, d'écume et un autre que tu ne comprends pas, parce que y a le besoin de goûter un peu plus à la liberté de l'autre change-peau. Multitudes de visages. La beauté d'être une infinité.
Alors faire durer un peu,
l'explosion des couleurs des possibilités
des identités.

Renaissance d'un messi qui tient plus de l'eau que du divins, l'impression de se mêler aux éléments. Et l'envie resurgissant de nulle part, celle de jouer comme on le faisait avant. Se demander dans un coin de l'esprit si l'autre a conservé le ballon ou non, mais peu importe au fond parce qu'on recule encore et pour retrouver l'ancien, l'autre soi.
L'insouciance d'avant les gosses,
Les vêtements rejoignent à nouveau le sol.
L'eau, les vagues et l’écume les emporteront au loin.
T'as envie de courir, de danser et de rire, comme un oiseau,
à s'en décrocher la bouche.
T'as envie d'exulter, de tout vivre.
alors énerve-moi
qu'il te fasse vibrer, exploser en milles poussières.
Le bonheur aussi exutoire que la colère.

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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Esteban R. Lefebvre, le  Dim 8 Juil - 22:29

Musique

La sensibilité humaine des éléments naturels
Mitoyenne de ce qu'il ressent avec ses pieds enfoncés dans le sable-écume
Psychotique et idéologique face à l'idéal du modèle suprême


Mais l'être, juste là, debout, instable sans doute moralement n'a rien à voir avec son idéal. Est-il insensible à la douleur et à la souffrance des autres ? Certainement. S'il y a bien une chose qu'il déteste, c'est l'empathie ou la sensibilité qu'ils disent. Ceux-là même qui décideront sans aucune considération pour qu'on l'enferme dans une prison mentale et qu'on l'abrutisse. Non, il se fiche bien de ce qu'il peut ressentir. Il ricane involontairement, comme une réaction imitatrice, pourtant aux antipodes du rire salvateur de l'homme.

Désormais, la Lune argentée observe
De son affection maternelle, elle englobe
-La condamnation de l'âme qui cherche l'absolution
L'oubli des fautes, des responsabilités, des maux palpitants
-La primauté de la spontanéité sur la mémoire des souvenirs refoulés
Pluie de mer sur son corps, ironie du sort, le Chat-de-minuit nage au milieu de l'étendue océane
Chaque jour, à chaque pleine lune, car celle-ci est toujours ronde, mais ne laisse entrevoir qu'une facette superficielle à l'Homme

Encore.
Une.
Fois.
Capturer l'instant présent, tendre la main pour toucher à nouveau l’alizé, laisser faire l'autre en gardant les yeux fixement ouverts. Puis, se repaître des ruines du rire qu'il ne parviendra jamais à reproduire tandis qu'il peut apprécier aisément le langage corporel de l'être dévoilé.

alors énerve-moi
Mouvements des muscles faciaux. Expression inhabituelle sur le visage de Silwen. Rire métallique, pas du tout naturel, dérangé et qui clôt un débat intérieur au fond de l'esprit perturbé. La lueur qui danse à présent dans ses yeux vairons est impitoyable. Si quelqu'un venait à les interrompre, il le tuerai sans hésiter, car rien et absolument personne ne doit briser le barrage instauré entre le Chat/l'Ange et le Monde.

Attente, marquer un temps d'arrêt
Soudain, serrer fortement les doigts homologues
-Volonté de briser le silence par les marques rouges que sa poigne laissera sur la peau-stigmate
Soudain, pousser le corps opposé dans l'eau, suivre le mouvement, alors que la sensualité dépravée imprègne ses sens
Gestes maîtrisés tandis qu'à une bonne distance du sable, il sort sa tête de l'eau, réitère l'apnée des dizaines de fois

Sa respiration est saccadée quand il pose un pied à terre. Il ignore où ils se trouvent exactement. Sont-ils loin de la Boîte de Pandore ? Réflexion superflue. Il se laisse tomber sur l'herbe, la tête en appui sur ses mains. Ses yeux se ferment lentement. Sa voix traînante s'élève doucement.

I.e.l a dit "énerve-moi.

Faut-il partir ?

Fin du RP
-------------
Bon, le RP se clôt très mal, mais j'ne vais pas RP tout seul, ce serait bête.
Bref. Le sujet est libre.
Galatéa Peverell
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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Galatéa Peverell, le  Mer 19 Sep - 20:24

RP avec Lizzie amour
LA

Malgré le vent, elle n'était pas mécontente de n'avoir pris qu'un kimono à motif floral à mettre par dessus son débardeur. Rachel avait étrangement chaud si on considérait que la température était plutôt agréable, voire fraîche. De quoi lui donner envie de nager et bien sûr, cette envie n'était aucunement accentuée par le fait que la sorcière avait la mer dans son champ de vision depuis presque vingt minutes. Elle était en tout cas curieuse de ce qu'elle allait découvrir. Miss Bennet était pour le moins énigmatique, pourtant elle semblait aussi de ceux qui aiment la vie. Dans le bon sens. Le sport, l'art, les voyages, les enfants... Qu'elles se retrouvent ici et non dans un bureau en était d'ailleurs la preuve !

Ester posa un pied à terre après avoir sauté de son balai. l'impatience sans doute, puisqu'elle n'était jamais vraiment capable d'attendre que le balai ralentisse vraiment. Puis, ne voyant personne arriver -une femme et ses enfants cela devait se voir normalement-, Rachel se posa au bord de la falaise. Pied dans le vide face à la mer, elle se pencha pour mieux observer les vagues se briser contre la parois. Qu'est-ce qu'elle aimerait pouvoir en percer tous les secrets. Les recherchent qui avaient été faites par d'autres étaient... particulièrement frustrantes. On y est allé, on a prit une pierre et voilà, on sait tout ce qu'on a à savoir ! Juste... Non !

Des moldus en plus, même pas des sorciers avec un regard plus ouvert à la magie. Fallait avouer qu'ils étaient les seules à avoir les moyens, mais l'espace devait offrir plus de possibilité. Rachel en tout cas n'était pas en mesure de se payer un sous-marin. Le voler peut-être ? Et elle n'était pas non plus en mesure de se rendre dans les abysses ou dans l'hadale sans aide. C'était aussi pour ça que cette rencontre avec Miss Bennet semblait si prometteuse. Avec sa bulle de transport, elle venait peut-être de trouver LA solution qui lui manquait !
Lizzie Cojocaru
Lizzie Cojocaru
Personnel de Poudlard
Personnel de Poudlard
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Manumagie (Niveau 1)
Loup-garou


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Re: Sur les rives de Grande-Bretagne
Lizzie Cojocaru, le  Mar 9 Oct - 19:50

PV Rachel :kiss:

Aujourd'hui est un jour sous le signe de la collaboration ; de l'alliance de deux femmes. Car j'ai décidé de m'entourer de plus de femmes. Après tout, j'ai grandi autour de soeurs nombreuses ; plus jeune, j'ai pu fuir leur compagnie. Mais aujourd'hui, aujourd'hui je veux m'entourer de femmes tous les jours et à toute heure.

J'veux voir des femmes trans, des femmes douces, des femmes puissantes, des femmes noires, des femmes drôles, des femmes grosses, des femmes rousses, des femmes butchs, des chercheuses, des femmes âgées, des femmes avec des problèmes d'addiction, des femmes déscolarisées, des femmes qui sont nées avec une cuiller d'argent dans la bouche, des femmes qui ont peur de rien, des femmes qui n'avaient pas de père, des femmes pétries d'insécurité, des femmes qui ne seront jamais mères, des femmes dévastées par un trauma, des femmes avec des pulsions de vie, de création, des envies de tatouage et d'évasion.

J'veux qu'on se mette dans une ronde plus forte que tout ce qu'il existe dans ce monde, qu'on se serre les coudes et qu'on fasse tout basculer. Et je crois qu'avec Rachel, c'est ce qui risque bien d'arriver.

On a échangé quelques lettres, au cours desquelles nos projets se sont affirmés. La découverte des mystères aquatiques ; des engins magiques à améliorer… Dotée d'un balai familial des Halles, j'embarque mes jeunes jumeaux dans l'aventure. Faut pas rêver, j'vais pas exclure mon bébé mâle tout ça parce qu'il n'a pas une apparence suffisamment féminine, hein !

A notre arrivée, Braeden pousse de grands cris de joie. Il faut dire que la vue est particulièrement superbe… Squirtle, plus prudent, se tient fermement à moi, semblant effrayé par la hauteur. Faut dire que pour le vol, vaut mieux ne pas avoir le vertige… Je ralentis et amorce la décente, reconnaissant la silhouette de la propriétaire de Waddiwasi.

— Bonjour belle Rachel !

Je ne me risque pas à un signe de la main, ceci dit. Même si c'est un mouvement assez banal, j'ai les deux enfants sur le balai, on prend zéro risque. Ce n'est qu'une fois qu'on pose pied à terre que je viens la saluer plus avant.
— Je te présente Braeden et Squirtle. Ah, et j'ai la bulle dont on avait parlé ! Attends, je te sors ça…
Fouillant mon sac à extension indétectable, j'en sors enfin l'engin. Jolies promesses que celles d'aujourd'hui.
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