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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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En Espagne...
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Alhena Peverell
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Re: En Espagne...
Alhena Peverell, le  Mar 16 Mai - 0:54

Heart - Sleeping At Last

Et du coeur à ses lèvres, elle devient un casse-tête
Les gouttes d'eau perlent sur la chair
Les effluves d'amour détruisent le monde
Un nouveau souffle se crée, le votre à travers un baiser
__________Ils sont tombés amoureux
______________Et la vie ne peut plus les arrêter




Par un soir tardif d'été,
Où les souvenirs sont tachés de blanc,
Tu as dévêtu mon passé,
Tu m'as murmuré des mots troublants.

You are beautiful
Like I've never seen
Go ahead and laugh
Even if it hurts


Et tu es le roi d'un jeu,
Versant de l'amour orageux,
Ange égaré qui veut rejoindre les étoiles,
Noyé dans le jour sidéral.

Je suis à jamais ton autre,
Un astre qui tend la main à son astronaute,
Loup qui hurle à la lune,
Inconditionnelle passion,
Extraordinaire rêve en suspension,
Naissance, de l'incandescence et de l'espérance.



Le bleu et le gris se mélangent et les lèvres prédatrices s'empoissonnent.
Elle respire, il est sa bouffée d'air
Ils renaissent
Submergés, l'un contre l'autre,
Eux et le monde
Juste,
Eux

Les mains effleurent le corps, le coeur. Paupières fermées, seul le toucher leur donne une vision de l'autre.
Sentir leur souffle sur le grain, les doigts se chercher et le squelette fondre pour que la mer ne les emporte pas
Les lèvres se détachent, les émeraudes se percutent et le silence est maître
La vie court sur le chemin de l'existence, ses pieds piétinent dans le sable chaud
Elle se saisit délicatement du visage, trace une ligne sur la bouche et fait filer ses doigts dans les mèches de cheveux
___________________I don't know why
_____________________________But you make me feel funny

Un front posé contre l'autre, une connexion de l'esprit, deux êtres qui fusionnent
et peut-être un je t'aime qui s'échappe dans le vide
C'est l'union de deux cosmos qui font face à l'univers
Il est tout
Elle est tout

____________Ils sont le complexe même de la Passion

Les lèvres s'accrochèrent de nouveau, elles guident les mouvements, elles les amènent à se rapprocher du bord
Les deux inconscients, Père et Mère du péché originel, l'Adam et l'Eve de l'Aphrodisiaque, s'allongent sur le sol, le sable s'égarant sur les deux entiers ectoplasmes
Les vagues leur servent de draps, elles masquent l'interdit de la tentation
Avec le seul chant des sirènes, l'étoile dépose sa tête sur son torse, elle reste là, calme, elle attend l'Avenir
Celui qui ne dicte pas les règles, celui qui n'impose pas la normalité
Juste le danger et le frisson à l'excès
I want you and I want to realize the impossible with you

La lune sourit, elle couvre leur secret
Pour que demain, la réalité ne soit pas effacée
La chaleur de l'Espagne les berce, elle les accompagne pour les guider là où il faudra le plus de courage
Famille
Ce mot reste encore amer, comme s'il était irréalisable
Des obstacles accumulés le long du chemin, ils errent pour les empêcher de passer
Et parfois, ils préfèrent juste fermer les yeux, comme si les battements cardiaques s'étaient arrêtés
Ils se retournent et le temps les rattrape parce qu'ils sont destinés à l'autre
Quoi que les autres peuvent penser

__________Les sourires s'étirent, elle désigne une lumière dans le ciel
______________________C'est la constellation des gémeaux.
____________________________Juste là, il y a la Gamma Geminorum.
________________________________La Alhena, c'est de là que vient mon prénom.

Parce qu'à deux on est plus fort
Elle ferme les yeux, elle murmure une mélodie, qui rappelle le Big Bang de toutes choses
Les vers d'une famille, d'une meute de Loups
Des patronus inconsciemment similaires avant même que le monde les réunisse
Ses doigts courent sur son épaule musclée
_______Parle moi de toi
_________Tes goûts, tes couleurs, tes envies
___________Est-ce que toi aussi tu aimes les roses ? Elles sont belles, mais si piquantes parfois...

Il sera l'essentiel, avec le privilège de la pensée
Il n'y aura personne pour remplacer l'autre, leurs doigts se chercheront toujours
Collés l'un à l'autre, ils meurent de n'être qu'un rêve flou
Impossible à avouer

Elle ne veut pas les plus noirs secrets,
Elle veut les petites anecdotes qui feront de lui, celle qui le connait le mieux
Elle veut être ce qu'il est pour elle
Et lui, avec un sourire lui donne ses espoirs,
Avec ses baisers, la marie à ses astres
Parce qu'elle est déjà son alter-ego


C'est l'Union d'un Cosmonaute et d'une Étoile
De deux Êtres Célestes
De deux Émeraudes
___Et,
____Ils ne veulent pas que le monde s'arrête de tourner


Ils veulent seulement rester ici jusqu'à l'aube des temps
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Re: En Espagne...
Evan, le  Lun 29 Mai - 11:16







Les brumes s'envolent et s'effacent, se dissipent dans des halos de réponses. De présence. De mains qui se joignent, se cherchent. De lèvres qui se jouent, se toisent. D'espoir vains, d'autres écrits, d'autres secrets.

Le sable est à nos pieds, la mer à nos corps
Et on se guide vers le rivage
Poser nos corps
Sur celui qui est imbibé de la grande saleuse
Les étoiles au-dessus paradent
Avec la lune blafarde
Et elle me parle d'une d'entre elle
Dont viendrait son prénom

Je m'évade à elles
Qui brillent de mystère
Des questions sans réponses
Ou des réponses sans questions

Qu'ont-elles de secret ?
Outre leur géométrie intriguante
Qui font naître les suspicions
Et entrainent des passions ?

Et les mots s'enchainent comme des silences brisés, qui appellent à la découverte, à des esquisses jusque là muettes. Des pensées en interrogations qui sont les murs de mon esprit, je réfléchis, plongé au milieu des silencieuses qui guettent.

Et une voix sonne
Qui repousse les vagues
Adrian
Qui fait fuir les étoiles
Qui nous réclame
Qui nous demande
De retourner les voir
Et nous nous relevons
La lune alors tourne les yeux
Et nous retournons les retrouver.

Alors nous retournions à la maison. Les étoiles disparurent comme l'empreinte sur le sable que la mer s'occupait d'effacer. Répondant à l'appel des enfants. A des voix qui réclamaient, notre présence dans la nuit.

Fin du RP
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Re: En Espagne...
Mangemort 08, le  Mar 31 Oct - 0:08






RP unique


Les ombres te parlent. Hollow bastion. La veille, tu avais eu une réunion. Avec tous tes frères et sœurs d'arme. Une discussion, un plan. Un objectif précis, à réaliser. Trouver une denrée. D'un genre tout particulier. Pour un bal. Un bal spécial. Où danseront les flammes en exutoire de la vie...

Évidemment, tu avais répondu favorablement, et tu te retrouvais, en cette journée, à arpenter les rues d'une ville espagnole à la gueule plutôt morne. Mais une bien particulière, qui réservait des cibles de premier choix pour toi. Tu ne voulais pas tuer des innocents, non, parce que tu lui avais promis. (excepté la Russie ahem...)

Pour faire ce que tu avais à faire. Accomplir ta mission. Avant que minuit ne sonne au bal de Cendrillon. La nuit avait posé son rideau d'étoiles, bien que ces dernières étaient entravées par un banc de nuages obscurs bien décidés à les embêter.

Du coup, tu te mouvais dans ton habit sombre comme une ombre silencieuse. Tu te faufilais dans les derrières de maisons, évitant la route principale éclairée par quelques lumières isolées. Un sortilège d'invisibilité sur toi. Tu savais où tu te rendais.

Sous ton masque d'émeraude, ton sourire s'étire, quand tu vois le périmètre de sécurité qui se dessine au lointain avec autour aucune maison hormis des tours de gardes. Des grands projecteurs éclairent dans tous les coins à la recherche d'une évasion. Il y en aurait bien une ce soir, mais c'est toi qui va l'orchestrée. Et tu seras un fantôme à leurs yeux.

Tu visualises un toit avec un garde près d'une porte. Tu transplanes derrière lui. Un Impero plus tard, et il va gentiment t'ouvrir la porte, et tu t'engouffres dans les murs glacial de la prison. Tu descends un escalier et te retrouves dans un long couloir avec de multiples cellules abritant des moldus à la gueule toutes plus suspectes les unes que les autres.

Tu t'arrêtes entre deux d'entre elles contenant chacune deux prisonniers. Tu balances deux Vitro Convexo, un de chaque côté, t'assurant la discrétion de tes futurs actions. Un Alohomora plus tard, la porte de la première cellule s'ouvre, laissant les deux hommes couchés sur des lits de fortune regarder cela d'un œil étrange.

Tu ne leur donnes pas l'occasion se lever. Le premier est atteint par un éclair de lumière verte, retombant, inerte, sur son lit. Le second se prend un Bulla Aquae et s'étouffe de lui-même dans sa bulle d'eau. Et tu veilles bien à ce qu'il ne puisse pas se débattre longtemps, le regardant se noyer sans l'ombre d'un remord.

Tu sors, déverrouillant la seconde porte ou les deux hommes recouverts de tatouages jouaient à un jeu de cartes. Le premier prit un Diffindo qui lui trancha la gorge, laissant une grosse gerbe de sang gicler sur les murs pendant que l'homme tombait au sol impuissant. Le second pris un Bloclang dans la foulée avant de se faire expulser violemment contre le mur qui répondit en lui brisant la nuque.

Quand celui se déversant de son sang eut rendu l'âme, tu stoppes l'hémorragie, histoire qu'il lui en reste un peu quand même. Tu retournes dans la première cellule et en extirpes les deux corps, les emmenant avec les deux autres. Tu réduis les corps, histoire qu'ils puissent rentrer sagement dans le sac que tu sors de sous ta cape.

Tu galères un peu, mais finalement ils finissent pas entrer. Ils avaient intérêt d'ailleurs. Une fois prêt, sans même regarder les traces de sang que tu laisses derrière toi, tu transplanes loin de là. En attendant l'éclosion...
Lizzie Cojocaru
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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Sam 6 Oct - 9:36

PV Kohane ; ce rp se passe après la morsure

Bennet allait mal. Ses nuits partaient de plus en plus en paillettes. Au lieu de rêver de meurtres à l'effarante banalité, elle était chaque soir harcelée de couleurs si vives qu'elles l'empêchaient de dormir. Qu'elle ignorait si ce qu'elle voyait était réel ou fantasmé. Rêvé ou vécu. Les images enlacées troublaient la jeune femme, qui en venait à déambuler dans les rues sans trop se rappeler de son nom. Peut-être était-ce la trop grande luminosité du monde sorcier qui lui causait ces insomnies ? Qu'importe, je m'en vais vous en narrer une.

Aliénor battait des pains en forme de croupes humaines du lever au coucher du soleil. Sans attache elle ne savait qu’obéir à Marguerite le chef du cirque, habituée aux quolibets des enfants « La sorcière rousse la sorcière rousse ! » criaient-ils, effrayés mais riants. Marguerite était un tyran, menant en esclavage celle qu’il avait recueillie à la naissance. Son obsession était de faire porter à sa victime une belle et longue robe bleue.


Lizzie hurle dans un Londres endormi. Elle ne sait plus où elle est. Elle veut seulement rentrer chez elle, savoir où c'est. Elle ne peut aller chez les enfants ; elle craint trop de les mettre en danger.

Aliénor ne questionnait pas sa vie, elle subissait sans poser de question avec la lassitude des captifs éternels. Elle se contentait de remuer son bouli au rythme des tambours déchaînés, tandis que la foule en délire l’exhortait à accélérer en lui lançant des frites trop cuites. Marguerite l’observait d’un air satisfait en souriant de tous ses crocs et en remuant sa longue queue de haut en bas. Puis, une fois le spectacle terminé, elle se rhabillait prestement puis retournait dans le dortoir jouer à la poupée avec les autres filles de son âge, car malgré ses talents de danseuse de charme, elle n’en demeurait pas une adolescente pure et innocente. La vie au cirque était difficile, et les membres quittaient souvent la compagnie.

La temporalité se floute. Souvent, Bennet ne sait si elle est Aliénor, Marguerite, Sunil ou un autre. Elle ne sait si elle rêve ou si ce qu'elle voit est présent, là, devant elle. Elle ne sait en quelle saison elle se trouve. Il fait à la fois trop froid et trop chaud.

Un jour, un tout petit clown arriva ; il était roux, avait des pieds de la taille de skis et mettait du rouge à lèvres. Il s’appelait Panzanilletiti, surnommé Günther; Aliénor tomba immédiatement sous son charme. Günther apportait un vent de fraîcheur dans le cirque de Marguerite ; il avait le double de l’âge d’Aliénor, mais la moitié de sa taille, et ils s’aimaient d’un amour au carré. Günther aidait la jeune fille à surmonter l’horreur du cirque et de la prostitution. Il était plein de connaissances de l’ancien temps, et soufflait de belles légendes à l’oreille juvénile de sa petite amie.

Günther jonglait avec des torches sur des lits de bombes. C’était un numéro assez chaud… On pouvait même dire que c’était de la bombe ; néanmoins les torches étaient factices, afin de protéger le nain aux rouges pieds. Courant sur les boules juchant le sol à son arrivée, il s’élançait, l’air fier, et de sa petite taille soulevait les huées et tours Eiffel éparses. Dès le premier soir, la rouquine vint le trouver toute chose, ses instruments encore greffés aux mains, le féliciter pour sa performance. L’œil baladeur, il en profita pour monnayer quelque pourboire.


Bennet panique. Elle ne peut pas rester seule. Elle a peur. Il faut qu'elle appelle celle dont le chaos fait miroir au sien ; qu'elle retrouve quelqu'un qui puisse comprendre, un peu. Elle ne peut lui dire pourquoi, cependant. Il faut qu'elle dessine un prétexte. Alors elle se tourne vers une quête débutée il y a bien longtemps — la quête de la Kabbale. Elle l'avait plus ou moins abandonnée trois ans auparavant, quand elle avait perdu la vue, pour se concentrer sur les potions. Mais s'il lui fallait un projet, celui-ci était parfait.

Petit à petit, Günther se rapprocha d’Aliénor, ils partagèrent de nombreux pains aux formes de croupes. Un amour naissait dans les yeux de la jeune fille. Elle ne cessait de baiser de ses lèvres le front de son aîné à l’abri de l’espion préféré du tyran : le mouton en tutu.

Leur complicité ouvrit les yeux, le cœur et les cuisses de Günther qui prit conscience de la véritable nature d’Aliénor. Elle mettait sa longue robe lorsqu’il vint la voir. « Aliénor. Tu es la princesse des temps perdus. Il faut que tu ailles retrouver tes parents, Slip-Pigeon les a transformés en serpents. Ils errent depuis la nuit des temps, attendant ta venue. Il faut fuir Aliénor. Après mon numéro ce soir nous partirons. ». Le mouton au tutu sourit dans l’ombre du rideau, et il s’échappa dans le ciel à l’aide de gaz malodorants pour rapporter ses propos à son maître. Marguerite, d’une voix grave et suave, mordit son animal fétiche, le mouton en tutu qui l’accompagnait partout, et s’écria « Ah mérde sale bâtard ! ».


JUST STAY ALIVE THAT WOULD BE ENOUGH

Le soir venu, cruellement, le loup vengeur changea les torches de plastique en torches réelles. Bien sûr le nain roux, sans âme mais amoureux impatient, tremblait à l’idée de changer enfin le monde avec l’amour mineur de sa vie. Il fit tomber une torche avec sérénité. Mais lorsque la première bombe s’alluma, il comprit. Le chapiteau éclata et Aliénor abasourdie n’eut pas le temps de penser que le mouton tel un boulet de canon en tutu tomba sur elle. Le noir se fit dans son esprit blessé.

Enchainant les vols et transplanages, elle se retrouve enfin en Espagne. Elle ne sait trop pourquoi, mais elle a le sentiment que tous les éléments qu'elle a repéré vont dans cette direction. Comme si le mal en était né. A son arrivée, elle se familiarise avec les lieux et écrit à Kohane, l'invitant à la rejoindre pour une quête merveilleuse...

Du rêve, du rêve contre tous les cauchemars. Des illusions pour faire triompher le monde réel.
Kohane W. Underlinden
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Re: En Espagne...
Kohane W. Underlinden, le  Sam 20 Oct - 20:33


Mon LA accordé pour toute la durée du RP !

Souffle en demi-songe. Se forcer à respirer, se sentir ailleurs. Ramollie. Ensommeillée. L'esprit qui divague dans les rêves, encore un peu réalité.
Le plafond se brouille par intermittence.
Etoile de mer sur le lit, je fixe le petit point noir qui se balade sur ce ciel de bois. Parfois, je le vois bouger. Et je souffle.
Les couleurs m'assaillent alors que les muscles se relâchent, un à un. Doucement, lentement.
J'ai chaud et j'ai froid tout à la fois, peut-être que je suis en train de tomber malade.
J'ai enchaîné les jours, les nuits, les jours, les angoisses, les nuits, les pleurs, les jours, les peur, les nuits, le vide, les jours, l'abandon, les nuits
J'suis tombée sur le matelas.
J'avais ma fiole de philtre de paix, prête du matin.
Maintenant, je me sens mieux.
Il y a moins de questions existentielles. Et d'idées noires.
N'est noir que le point qui, encore, se balade, comme s'il m'invitait à bouger de mon lit mais non, je ne bouge pas, j'en suis incapable, je me sens si lourde, si pesante.

La porte-fenêtre, laissée ouverte, fait entrer l'air frais de la montagne. Je devrais peut-être la fermer, pour ne pas attraper froid. Mais je n'en ai pas la force non plus.
Je veux rester là.
Allongée.
Sur le grand lit.
A regarder le plafond, sans bouger.
Le silence
est affreux.
La solitude
ronge
-un vers qui se taille son cocon dans la pomme, c'est horrible, j'arrive pas à l'attraper, à l'extraire de là à

Battement d'ailes.
Demi-songe, je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est un rêve,
Le hibou qui arrive.
Machinalement, je fais signe, je prends l'enveloppe, il repart, je n'ouvre rien, je plonge rapidement, dans un sommeil étrange, de plomb, dirait-on.
Le point noir au plafond continue de se balader tranquillement.
Et moi, je bascule. Dans un autre monde. Où il fait nuit. Seulement ça. Nuit derrière les paupières. Et rien d'autre.

Le point est toujours là lorsque je rouvre les yeux. Je ne sais combien de tic-tac se sont écoulés depuis. Ma position est toujours la même, en étoilé de mer. Et je suis frigorifiée.
Dépliant lentement mon corps ankylosé, je remarque que, dehors, la nuit est vraiment tombée. Elle enveloppe le chalet dans son manteau de fraîcheur.
Clopin-clopant, je vais fermer la porte-fenêtre. Un regard pour le paysage extérieur, qui se découpe sur le voile sombre.
Le silence.
Encore. Toujours.
Le silence.
L'oeil s'arrête un court instant sur le balcon. Qui mène à l'autre porte-fenêtre, de la pièce d'à-côté. La chambre d'Asclépius qui n'a pas bougé depuis. Les deux rocking-chairs sont, eux aussi, toujours là. Sur le balcon, face aux montagnes. Mais, à l'image du chalet, ils restent vides. Muets.
Je referme la porte-fenêtre d'un geste sec.
Lorsque je me retourne, mon attention se pose à nouveau sur le lit que je viens de quitter et l'enveloppe.
Flash, c'était pas un rêve, y'a vraiment eu un hibou qui est venu ici. Et une enveloppe, en preuve. Que je m'empresse de déchirer.
Pour découvrir les mots.
De Lizzie.
Une invitation.
A aller loin.
A chercher loin.
Quelque chose.

Le voile de la solitude se déchire lorsque j'ouvre la fermeture éclair de mon sac et que j'y fourre quelques affaires.
Ni une, ni deux,
partir.
Je me sens bien plus en forme que tout à l'heure. Toute palpitante.
J'avais besoin de quelqu'un. Envie de quelqu'un. Cesser de tourner, seule, dans cet espace qui a été construit à deux.
Je file.
Y'a quelques indications, dans sa lettre.
Je transplane. Transplane encore. Me perds. Essaie de m'orienter. Je transplane jusqu'à m'en rendre malade. Je dois faire une pause. Mais j'suis pas dans la bonne ville. Bien que je sois en Espagne. Le lieu s'agite sous le ciel nocturne. Bars, restaus. Les gens bougent et me donnent mal à la tête.
Après m'être posée un temps sur un banc au milieu d'une place anonyme, je prends mon courage à deux mains pour repartir.
CRAC. Et encore CRAC.
Je dois plus être très loin. Ca devrait être par là.

-Lizzie ? Lizzie ?

Un mot -un prénom- sur les lèvres, alors que je remonte une rue de magasins fermés.
C'est idiot, l'appeler comme ça. L'est peut-être en train de dormir dans un hôtel quelconque.
Je continue de marcher. Finis par me glisser dans une ruelle déserte. Les habitations ont leurs volets fermés et, à l'abri des regards, je me concentre pour invoquer un patronus. Ca ira peut-être plus vite comme ça.

Lizzie, j'crois j'suis arrivée. Il est tard, tu dors ? Ou t'es comme moi, t'as du mal à dormir ? Enfin bref, j'vois l'église, de là où je suis. Je t'attendrai sous le porche. Pis... même si tu viens au matin, je serai là. Sous le porche, hein. Allez, ciao

Une fois le papillon lumineux envoyé, je trottine jusqu'à ladite église. Fermée, à cette heure-ci. Je m'installe tranquillement au point convenu. Si Lizzie ne vient qu'au matin, je dormirai là. Pour le peu que je dors... surtout qu'en définitive, j'me suis écroulée sur mon lit il n'y a pas si longtemps.
Sac à dos serré contre ma poitrine, je me prépare à attendre.
Je dois avoir l'air d'une sans-abri, comme ça. C'est un peu ce que je suis, ici, actuellement. A attendre que l'aube pointe enfin. Et je regarde les sœurs étoiles. Elles parlent espagnol, celles-ci. Mais n'en sont pas moins sœurs. La famille cosmique, c'est un gigantesque réseau.

Lizzie Cojocaru
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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Dim 21 Oct - 20:02

Combien de temps marcha-t-elle ainsi ? Marchait-elle, ou suivait-elle le duo roux ?
Bennet n'y comprenait rien. Pourquoi ces sens, ces couleurs, ces sons ? C'était à devenir fou ! Ses rêves étaient plus flous d'ordinaire. Là, il y avait de quoi être étourdie. Alors elle continua de déambuler par les rues, une grimace dangereuse emplissant son regard.

Quand elle revint à elle, Lizzie ? Aliénor ? Qui était-elle au fond ? les flammes l’entouraient de toutes parts. Toujours ces flammes. Son pouvoir et sa perdition. Encore engourdie par la chute de l’ovin et accessoirement par la mort prématuré de l’amour de sa vie, elle se réfugia dans la roulotte secrète de Marguerite, dont il interdisait formellement l’accès à quiconque. Elle embrassa du regard l’intérieur de la pièce. Sur les murs étaient entassés des centaines de livres anciens, épais et poussiéreux, qui menaçaient à tout moment de lui tomber dessus et de l’assommer de nouveau. Soudain, elle sentit quelque chose la frôler. Un magnifique papillon venait de se poser sur son épaule. Le prenant sur son doigt, elle lui lança : « Oh, comme tu es magnifique ! »

Le papillon, à sa grande surprise, lui répondit :
- Merci du compliment, wesh, t’es trop bonne aussi. Je suis venu t’aider à retrouver ton royaume, princesse. Je suis l’esprit de la bibliothèque.
- Les livres m’aideront à trouver mon royaume, c’est ça ?
- Oh, non, je les ai tous lus et en fait les livres c’est pénible , ça ne sert à rien. Non, il faut que tu tues Marguerite et que tu partes dans le désert.
Sur ces mots, le papillon se déplia et se transforma en carte. A sa grande surprise, la carte était familière à Aliénor : cela indiquait le lieu où se trouvait un grand méchant, Slip-Pigeon. Elle comprit immédiatement que c’était Slip-Pigeon qui gouvernait tout, que Marguerite était un sous-fifre et qu’Aliénor était bel et bien la princesse.
« Alors t’es là petite bâtarde ? Ton Günter est bien crevé hein ? »

Marguerite était derrière elle. Terrorisée, Aliénor le vit arriver vers elle, les crocs découverts dans une mimique assez laide (avec de la bave partout). Elle prit alors ce qu’elle put trouver : un pain en forme de croupe humaine, tout durci, qui était dans une poche de son tablier. Elle lui lança à la gueule et le pain vint se loger entre les crocs du loup, qui s’étouffa alors dans une écume de bave verdâtre.
Choquée et déçue, Aliénor décida de suivre la carte du papillon et se rua dans la direction du désert désertique où logeait Slip-Pigeon. Elle courut courut courut courut prit le bus le train et courut et courut et fit du galop sur un cheval.

Elle finit par trouver un palais sans toit et Slip-Pigeon qui était posey, dans un divan en velours rouge sans doute acheté à Ikea un dimanche pluvieux. Il était en slip (comme son nom l’indique), avec une tête de pigeon et une haleine de porc. A ses pieds, deux serpents  gigotaient d’un air menaçant. Aliénor était face au MAL avec un grand M, mais aussi un grand A et un grand L (et sans doute un grand E à MÂLE, parce que son slip était bien rempli). Aliénor comprit que c’était Slip-Pigeon qui avait tué ses parents ; il ne l’avait pas vu (les pigeons ont des petits yeux hein), et elle se précipita sur lui. Mais elle n’avait plus de pain durci en forme de croupe dans ses poches. Elle avait l’air bien conne. Elle eut l’air encore plus conne quand les serpents la mordirent.

Elle mourut. Et là Slip-Pigeon la vit et rigola tellement fort qu’il n’entendit pas les serpents hurler. Les serpents étaient en fait les parents d’Aliénor, les anciens Roi et Reine, qui étaient sous la coupe de Slip-Pigeon qui les avaient transformés en serpents. La seule façon de rompre le maléfice était de tuer leur unique fille ; ils se retransformèrent en roi et reine. Ils tuèrent alors Slip-Pigeon qui ne les avait toujours pas vus grâce à une petite pichenette derrière le crâne (il avait un crâne de pigeon pas très solide). Et voilà. Ils n’avaient plus de fille, leur destinée était foutue, du coup ils ont refait un bébé et la vie était nulle mais pas trop, et ils virent juste le mouton en tutu s’échapper dans le ciel par propulsion gazo-rectale.

Le souffle de la brune s'intensifia. Etait-elle ou non chez Morphée ? Pouvait-elle battre les pains en forme de croupe, ou était-ce risquer de n'y trouver que l'inimitié des sinoples ? Au pire, c'était que des écailleux. Et pourquoi le mouton ne revenait-il pas ? Elle était perdue.

Un papillon finit par faire son apparition et délivrer le timbre rassurant de Kohane. Elle était là. Ici. Tout allait pouvoir commencer. D'un hérisson, Lizzie lui répond.
— J'arrive.

Malheureusement, la première église qu'elle visite ne la mène pas jusqu'à la belle… Frustrée, la sorcière use alors de communication par baguette pour converser avec elle. Une fois qu'elle précise le nom de son église, la brune l'y rejoint, le coeur bondissant.

Elle serrait son sac contre sa poitrine quand Lizzie lui sourit.
— C'est bon de te voir, tu réalises pas. Que sais-tu de la Kabbale ?
Kohane W. Underlinden
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Re: En Espagne...
Kohane W. Underlinden, le  Dim 28 Oct - 13:54


Ma bouche laisse échapper de la buée à chaque souffle. C'est en restant immobile, posée sur la pierre froide d'un perron qu'on se rend compte que la température ambiante n'est pas à la hausse. Il gèle même carrément.
Un petit #calda pour réchauffer les vêtements. Et aussi la pierre, tiens, que j'aie l'impression de reposer sur un truc chaud. On ne se fait jamais trop plaisir en matière de température.
Le tête levée vers le ciel, je m'amuse à compter les étoiles.
Elles sont infinies, clignotantes, ravissantes.
Parfois, je me dis qu'elles racontent des histoires à ceux et celles qui savent les écouter.

Il était une fois, un hippopotame
Bah quoi, c'est chouette, les hippos.
Qui, la nuit venue, au lieu de se rendre sur la berge pour chercher de la nourriture, comme tous les autres hippopotames, préférait s'allonger dans l'herbe et garder le regard fixé là-haut. Les étoiles aimaient sa présence et son regard. Elles le nourrissaient de leur aura. Mais ça, personne ne le comprenait. C'était quelque chose à ressentir, non à expliquer. Aussi les autres hippopotames du troupeau commencèrent à s'inquiéter de voir leur compagnon cesser de s'alimenter pour entamer ses longues et muettes discussions avec les astres. La société hippopotamesque commença à s'agiter, à parler, à murmurer. Quel était cet être qui ne se mettait pas dans les rangs ? Qui préférait s'allonger et s'imprégner de la beauté du ciel plutôt que de manger, comme tout le monde, à la même heure que tout le monde ? Les murmures se transformèrent peu à peu en reproches. Il était dit qu'à continuer ainsi, il deviendrait un marginal, à côté de la plaque, toujours en décalé par rapport au rythme des autres. Et ça, personne n'en voulait. La pyramide devait rester stable, ses pierres ne devaient pas bouger et toutes avancer au même rythme. Que l'une d'elle puisse se faire la malle inquiétait au plus haut point la plupart des hippopotames. Aussi, deux solutions s'offraient à eux : forcer le récalcitrant à revenir dans le droit chemin. Ou dégager la mauvaise pierre immédiatement, tout en prenant les devant pour éviter que la pyramide ne s'écroule. Plutôt qu'attendre qu'elle s'effrite et s'effondre sans prévenir.
De son côté, le petit hippopotame ne se doutait de rien et continuait comme son cœur lui disait de continuer, faisant fi des commentaires de ses proches.
Pourtant, arriva un moment où la société hippopotamesque était tellement en ébullition que les étoiles tentèrent de l'avertir. Elles ne voulaient pas laisser leur ami chuter sans rien faire pour l'en empêcher.


Tout à coup, au milieu de ce monde d'étoiles et d'hippopotames surgit un hérisson.
Merlin.
Qui c'est, lui ? Le meilleur pote de mon hippopo, qui, comme les étoiles, va tenter de l'aider comme il le peut ?
Oh
Non
C'est un hérisson qui parle ! Un mot. Une voix familière.
Lizzie.

Ce rappel à la réalité du moment me fait quitter les sœurs étoiles pour scruter la nuit autour de moi. Elle arrive. Elle a dit qu'elle arrivait.
Alors je l'attends.
Sens à l'affût.
Rien ne bouge. Pour l'heure. Tout demeure immanquablement tranquille.
Jusqu'à ce que ma baguette ressente une onde extérieure, venue entrer en communication avec elle. J'entends la voix de Lizzie, à nouveau, qui me demande où je suis. Je lui précise ce que je vois et le nom de l'église que je lis sur un petit panneau, à l'entrée.
Elle arrive.
Je le sens.
Elle est là.
Bientôt.
Bientôt.
Là !

Son ombre surgit, je me redresse, tends le cou, elle est là, près, elle arrive.
Mes bras serrent un peu plus mon sac, comme un doudou.
Et je souris quand elle est à portée.
Ca me fait du bien de la voir. De l'entendre aussi, beaucoup. Je suis moins seule, subitement. Moins seule dans cette ville inconnue. Moins seule tout court. Dans cette solitude qui pèse chaque jour sur les épaules, comme un fardeau trop grand pour mon frêle profil d'idéaliste. J'suis jamais prête à me confronter au réel de la réalité réelle.
Lizzie va droit au but, un mot qui ne m'est pas complètement inconnu.
Je fronce les sourcils, très concentrée sur la question.
Je mouline, je cherche, remonte le fil des souvenirs. Jusqu'à trouver pourquoi ce nom ne m'est pas étranger. Même si, je dois l'avouer, j'en sais pas grand-chose.

-J'crois c'est un anneau qui avait un lien avec ça qu'on est allés chercher un jour, je commence lentement. Peter, Rachel, Asclépius et moi, je précise, comme si ça pouvait avoir de l'importance. Il paraît qu'il permet de chanter juste, quelque chose comme ça.

Je me tais.
Fixe Lizzie sans me relever.

-Mais je t'avoue, je n'ai pas trop cherché à savoir ce que c'était exactement. Me rappelle seulement qu'on a failli mourir ce jour-là.


Un souffle, qui expire de la buée.
Le souvenir du Grapcorn furieux qui nous est tombé dessus. On a tous cru qu'on allait y passer ce jour-là. En même temps, quelle équipe de bras cassés, aussi. Y'avait Rachel qui tentait vaguement de se planquer derrière tout le monde, Pius qui paniquait comme pas possible, moi qui essayais de le calmer et Peter qui s'est laissé à la peur lui aussi et a visé n'importe comment avec son sort ! J'vous jure.
Si Lizzie a une quête de la sorte à me proposer, j'espère qu'elle aura pensé à une équipe un peu moins chancelante que la nôtre.
Mais je lui fais confiance. C'est Lizzie, quoi. En matière de survie, elle doit en avoir en réserve.

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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Lun 5 Nov - 23:03

Kohane me parle de sa connaissance de la Kabbale ; l'entrée en matière est très pratique, puisqu'elle n'en est pas à sa première quête. Apparemment, elle s'y était frottée par l'intermédiaire de Peter, Rachel et Asclépius.
— Heureusement que tu n'y as pas laissé ta peau…

Je veux dire : c'est un curieux mélange, je n'aurais pas parié dessus. Et à raison, apparemment, puisqu'elle avoue avoir failli mourir ce jour-là. Enfin, elle dit qu'ils ont failli mourir, mais je ne me soucie que d'elle alors ça raccourcit un peu.
— Vous avez trouvé l'anneau, au moins ?


Fermant l'oeil, j'essaie d'imaginer leur quête. Est-ce que je risque de l'entrainer dans une situation semblable ? Et si je mettais sa vie en danger ? Non, non, il s'agit de l'artefact de l'artiste. Les pièges seront dans les détails, dans les énigmes cachées, pas dans les attaques physiques. Elle s'en sortira.

On s'en sortira. 

Prenant une goulée d'air, je me prépare à lui raconter la suite. Car elle n'est pas simple, l'aventure qui nous attend, d'autant que l'art moldu diffère grandement du nôtre, et que l'artiste en question semble avoir pioché dans les deux cultures pour minimiser les chances d'être retrouvé.

— Les parchemins, tous plus énigmatiques les uns que les autres, s’accordent à dire que l’Artisan est un farceur... J’ai aussi appris qu’il est une forme d’art en particulier dont la Kabbale s’est éprise ; la fiction interactive. J’imagine que tu ne connais pas non plus ?

Au fil de mes recherches auprès de la Guilde, j’avais découvert bien des choses ; mais alors quand j’avais lu le mot visual novel, j’avais bugué quelques minutes. Et on avait rien dans nos archives, le truc qui arrive jamais.

Dubitative, j’ai demandé des informations à ce sujet à la Bibliothèque de Londres, mais rien n’en ressortait... Cela n’avait de sens. Une histoire qui interagit ? Un artisan, ça fabrique, ça forme, oui, cela raconte des histoires, sans doute, à sa manière... mais sous quelle texture ? En quel volume, sous quel relief ? Aucun de ces bibliothécaires à la noix ne savait me répondre.

Dépitée, je finis par faire le tour des médiathèques moldues. Ici, les informations foisonnaient plus encore, et via des outils que je peinais à comprendre, on pouvait accéder à des centaines de milliers d’informations en une fraction de seconde. On peut pas mettre un de ces engins dans la bibliothèque de Londres, un de ces quatre ? Non mais c’est vrai, rentrer tous les livres dans un même objet, c’est très conceptuel et si on est guidé par une gentille bibliothécaire beaucoup plus patiente que le premier sur lequel j’étais tombée, c’est même assez fascinant.

Enfin. Tout ça pour découvrir, donc, que ces romans visuels sont quelque chose d’assez incongru ; ils ne se font pas sur du papier mais sur des supports moldus. Une même image reste quelque temps, le fond change derrière, ou alors l’expression du personnage auquel on parle. Oui, on parle ! Bon, on ne parle pas très librement, mais on peut choisir l’une des options textuelles. Genre on a le choix entre l’envoyer dans les fleurs ou le suivre dans une quête douteuse, par exemple. Ah, ça, c’est un exemple qui me parle...

Oh et les sons ! Il y avait, dans les premières versions, les voix des personnages ; mais cela dépendait beaucoup du pays de diffusion. Quand c’était limité à un public japonais, c’était assez simple, mais lorsqu’il a fallu s’accorder pour traduire les voix de chaque scénario possible dans toutes les langues désirées par l’audience... Les frais auraient été trop grands.

Les développeurs — elle m’explique que ce sont ceux qui rendent possible l’oeuvre, ou le jeu selon le point de vue, qui a été conçu, avec plein de commandes et tout et tout — les développeurs donc ont préféré choisir des musiques de fond, parfois faites spécialement pour l’occasion, et les utiliser pour définir l’ambiance, rendre la complexité du thème. Je lui ai demandé un exemple, quelques heures de concret, et je crois que j’ai passé trois heures l’oeil rivé à cet écran.

— En fait, je me suis renseignée, c’est un truc moldu. En gros c’est un livre avec des textes, des images, des sons, et la possibilité pour le lecteur de changer l’histoire ! Un sacré concept… Et donc ici, dans cette ville, il y a une sorte de maison-musée où on peut venir et en découvrir quelques uns. Dont celui qui a le plus marqué la dernière génération de la Kabbale : Beauty and the Beast.


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Re: En Espagne...
Kohane W. Underlinden, le  Lun 26 Nov - 18:42


LA piqué

Pensive, remontant le fil des souvenirs, je finis par hocher doucement la tête : oui, je crois bien que Peter a trouvé son anneau, à la fin. J'avoue, les dernières minutes -heures ?- de la quête sont un peu floues dans mon esprit. Savoir si l'anneau était vraiment dans ce tombeau ou pas était le cadet de mes soucis. Toute égoïste que je suis -mais je suis sûre que n'importe qui le serait dans la même situation que moi- j'étais uniquement concentrée sur mon bras sanguinolent et brûlé au trente millième degré -au moins, sans exagération aucune- avec l'horrible sensation que j'allais crever là, de suite, maintenant, et pas à cause de l'horrible Grapcorn menaçant mais à cause d'un Peter maladroit et son fouet enflammé qui a pris la mauvaise trajectoire.
Bref.
Je n'ai pas vu grand-chose de la fin de la quête. Un peu assommée par tout ça. Et par les potions encore non identifiées qu'Asclépius m'avait fait boire.
N'empêche, puisqu'on n'est pas repartis en expédition, c'est que, oui, l'anneau a dû être trouvé.

Me détachant de ces souvenirs pour le moins tumultueux -avec la légère pique de tristesse comme chaque fois que je me rappelle qu'avant, Asclépius était là- je me concentre sur celle qui m'intéresse ce soir : Lizzie Bennet. Laquelle développe le pourquoi du comment. Les découvertes, les parchemins mystérieux le... quoi ?
Je fronce les sourcils, complètement perdue, quand je l'entends prononcer le nom de fiction interactive. Késako ?
Secouer vigoureusement la tête. Nope, je ne vois absolument pas ce que c'est, ce truc.
Et quand elle explique ce que c'est, j'en reste bouche bée. Bah dis donc, les Moldus... ils font des trucs sacrément trop cool ! Encore mieux, même, que les Sorciers ! J'aime leurs inventions. Ca en jette tellement. Le jour où on aura des parchemins interactifs, nous...

-Oh, d'accord, je finis par prononcer, dans un souffle, encore toute retournée d'apprendre ce qu'est une fiction interactive.

Je lève le nez vers le ciel. Encore très noir. Bien que l'horizon commence à s'éclaircir un peu. Bientôt, le jour sera là. Les rues grouilleront de monde. Les gens qui partent au boulot. Ceux qui en reviennent. Les gosses qui vont à l'école. Le train-train quotidien, quoi.

-Je pense pas qu'un musée soit ouvert à cette heure-là. On trouve un endroit où se mettre au chaud en attendant ?

Et je me lève. On finit par nous éloigner de l'église.
Après de la déambulation sans but à regarder les rideaux de fer des commerces, les volets fermés et les fenêtres sans lumière, nous repérons une sorte de bar snack ouvert toute la nuit jusqu'à 6h du matin. Commander un chocolat chaud bien chaud, s'éloigner des saoulards à moitié endormis qui ne semblent même plus être capables d'aligner deux mots et se tasser dans un coin.
Je lève les yeux sur l'horloge murale. 5h30. Le jeune type qui tient le snack bâille. Il a l'air d'avoir hâte de repartir chez lui.
Passant mes deux mains autour de la tasse chaude, je demande à Lizzie :

-C'est quoi, en fait, le truc qu'on cherche ? Et euh... les machins interactifs, c'est censé nous mener jusqu'à la fin de la quête ? Y'a des monstres sur le chemin ?

Ca, c'est un point crucial, hyper important à savoir ! Parce que, la dernière fois, je savais pas que le trésor de Peter était gardé ! Moi, je pensais juste qu'on allait passer une chouette soirée dans le désert, puis qu'on marcherait, qu'on transpirerait des litres et des litres de sueur, qu'on arriverait à l'endroit indiqué par la carte puis, ciao bye bye, maintenant qu'on a l'anneau, on repart ! Et en fait, non. Rien n'est jamais facile, dans la vie.
Alors cette fois, si Lizzie a des infos à ce sujet, je veux bien les avoir. Histoire d'être prête psychologiquement.

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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Mer 5 Déc - 19:12

Le risque, quand on parle avec des pro-Mangemorts, c’est de tomber sur des sorciers de la vieille école, incapable de reconnaître le mérite propre à leurs inventions. Evidemment, Kohane ne rentrait pas du tout dans cette catégorie. Elle était au contraire toute intriguée par cette histoire de fiction interactive, de la même façon que je l’avais été en la rencontrant. Oh, j’étais si émue de savoir qu’un être aussi singulièrement complexe et sensible qu’elle pouvait exister !

Kohane est beaucoup plus terre à terre que moi ; elle tient compte des contraintes horaires rendant difficile l’accès à l’Antre du conte moldu. Eh, petit costume ténébreux, arrivée par le système d’aération, on crochète des serrures... Est-ce que je peux imaginer de poursuivre cette quête sans le prétexte du cambriolage ? Il y a longtemps que je n’ai rien dérobé, d’ailleurs. Si je remonte bien, je crois même que la dernière fois est antérieure au moment où Kohane a volé le coeur de mes préoccupations...

Le sourire aux lèvres, j’admets :
— Si t’étais pas là, j’aurais peut-être tenté de visiter le musée par infraction. Mais t’as raison, attendre quelques heures est plus prudent et permet de peaufiner notre plan d’attaque...

Après tout, il vaut mieux avoir pour seule adversaire l’interprétation du bidule moldu, plutôt que la sécurité des lieux en eux-mêmes. Quel assagissement !
Je la suis loin de l’église, et on prend place dans un snack dont les généreuses effluves chocolatées calment mes velléités d’aventure.

— Trop de questions à la fois, le temps que je te réponde nos chocolats seront froids !

D’un oeil malicieux, je précise cependant.
— En fait, on dit que le Tiphéreth est un chandelier en argent, et que lorsqu'un sorcier y fait brûler une chandelle parfumée, son inspiration redouble. L'effet s'estompe une fois la chandelle entièrement brûlée et ne peut être utilisé que le lendemain. J’ai aussi lu que l'utilisation prolongée de cet item entraine un certain risque de dépendance vis à vis du chandelier. Assez fascinant, non ?


Je souffle contre la vapeur de mon chocolat, déjà moins brûlante. Qu’avait-elle demandé, aussi ? Oui, le reste de la quête...
— Ceci dit, il est difficile d’estimer quels seront nos obstacles avant de nous trouver vraiment face à eux. Mais puisqu’il aurait été utilisé et dissimulé par l'artiste de la Kabbale, je m’attends plus à une suite d’énigmes culturelles qu’à des créatures vraiment dangereuses. C’est... c’est rare que tu utilises un terme aussi catégorique que monstres, d’ailleurs.


Petit temps, parce que je ne voulais pas la brusquer non plus. Mais que j’étais toute troublée par ce langage qui ne lui ressemblait pas ; comme si d’un coup lui venait une forme de défiance vis à vis du vivant et du chaos. Mais qui suis-je pour la juger à ce sujet ? Sans oublier que j’ai peut-être juste mal compris ce qu’elle voulait dire...
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Re: En Espagne...
Kohane W. Underlinden, le  Sam 12 Jan - 12:04


LA piqué

Visiter le musée par effraction. L'idée est tentante mais je n'ai pas tellement envie de lancer mes forces dans une potentielle bataille avec la police Moldue. On a mieux à faire que finir au poste, quand même.
Enfin, la question ne se pose pas tellement puisque Lizzie a dit être d'accord pour attendre quelques heures. Et nous voilà. Face à face autour de boissons chaudes.
Regard malicieux renvoyé, lorsqu'elle fait remarquer que je pose trop de questions à la fois. Boire une gorgée de chocolat, déguster. Pas le meilleur que j'aie bu goûter. En même temps, on est dans un snack, ici. Un truc rapidos qui ne se revendique pas haute gastronomie. C'est sûr que ça n'a rien à voir avec nos chocolats de chez nous, les 3B. Ou ceux qu'avait l'habitude de faire Asclépius, dans des mugs chaussures.

Je redouble d'attention lorsque Lizzie reprend la parole. Je visualise, au fil de ses mots, le chandelier. Avec une chandelle parfumée... disons... citrouille. Ca existe, les chandelle citrouille ? Dans ma tête, oui. Bref. Et on est inspiré ! Enfin, c'est ce que raconte Lizzie de cet intrigant objet. Un truc pour artiste, en somme.
Je hoche la tête, muette : oui, hyper fascinant, comme truc.
J'ai vraiment envie de savoir si ça fonctionne vraiment, à quoi il ressemble en réalité -et s'il existe des chandelles citrouille.
Après avoir refroidi quelque peu sa boisson d'un petit coup de souffle, elle reprend sur la deuxième partie de mes interrogations. Les obstacles. Je ne peux m'empêcher de pousser un petit soupir lorsqu'elle évoque des énigmes culturelles. Ouuuuf. Au moins, elles, elles ne devraient pas trop nous molester physiquement parlant. Bon, aucune de nous n'est Serdy -oui, les énigmes, c'est leur truc- n'empêche, on devrait tout de même y arriver, avec nos deux cerveaux !

-C’est... c’est rare que tu utilises un terme aussi catégorique que monstres, d’ailleurs.

Je prends un court temps pour réfléchir sur cette dernière phrase. Monstre, c'est vraiment le mot que je voulais employer ? C'est vrai que c'est assez catégorique, comme terme. Puis le Grapcorne de la dernière fois, en soi, il n'était pas fondamentalement méchant. Il protégeait juste ce pour quoi il a été mis là. Ou alors il était de mauvais poil parce qu'on l'a réveillé.
Moui...
Enfin
Il était hyper flippant aussi. J'ai plus d'une fois cru qu'on allait y passer. Et bon, les pulsions de mort, elles ne sont pas toujours au rendez-vous. Un combat contre un Grapcorne, c'pas la même chose qu'un combat contre Lizzie, disons.

-C'est parce que la dernière fois on a été attaqués par une bestiole magique, je commence doucement, après une mini gorgée de boisson bien chaude. Un Grapcorne. En d'autres situations, je l'aurais pas appelé monstre. 'Fin, il vit sa vie, je vis la mienne et puis voilà. Sauf que là, il tenté de nous embrocher tous les quatre, Peter, Rachel, Asclépius et moi. On a pas mal eu peur et on voulait pas tellement crever, ce jour-là.

Je hausse doucement les épaules, l'air de dire : après, j'sais pas, c'est un mot qui est sorti tout seul, comme ça.
Puis je me penche un peu au-dessus de la table avant d'ajouter à voix basse, comme pour une confidence :

-Après, faut avouer, on était un peu une équipe de bras cassés. Mais avec toi, ça s'ra mieux !

Je me cale de nouveau contre le dossier de ma chaise, déguste une autre gorgée de chocolat. Regarde l'heure sur la pendule murale. Encore quelques heures à combler.

-Et du coup, notre première destination, c'est ce musée, je commente à mi-voix, réfléchissant à la suite de la journée.

(Petite ellipse)

Les premières, à faire le pied de grue, devant ledit musée. La femme qui vient ouvrir nous regarde d'un œil un peu sceptique. Nous nous engouffrons dans le bâtiment, sans trop lui demander son avis.
C'est plein plein de livres so technologiques. Y'a, pour chaque œuvre, une petit panneau explicatif concernant l'auteur, l'histoire racontée, le contexte, parfois même des bouts de témoignages d'auteurs ou de lecteurs.
C'est Beauty and the Beast, que nous devons trouver. Regardant à droite, à gauche, les intitulés des salles et les panneaux au mur, je cherche la bonne œuvre. J'appelle doucement :

-Eh oh, où es-tu ?

Genre, le livre écran va me répondre.
Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ?
Et, enfin, je vois un petit panneau fixé au mur présentant les différentes œuvres présentes dans la salle. Parmi elle, apparemment, celle qu'on cherche. En tout cas, ça a le même nom.
Je prends Lizzie par le bras, lui désigne du doigt le petit écriteau et entre, avec elle, dans ladite salle. A la rencontre de notre destin.

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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Dim 13 Jan - 20:41

Autorisation des admins pour les dés
Tw pensées suicidaires

Elle précise pourquoi elle a dit monstre. Je comprends. Je hoche la tête. En même temps je comprends pas. Mourir lors d'une quête mythique, entouré d'amis, chargé par une créature magique, n'est-ce pas une jolie mort ? Enfin, personnellement une petite autolyse me suffirait, mais la solitude c'est un peu triste quand même. Quand le temps passe, je me rends compte qu'un suicide collectif ça me ferait du bien. La certitude que je ne vais pas louper le futur de ceux que j'aime, qu'on part ensemble.

Je vous promets, on fera ça sans douleur. Ce sera sans doute même agréable. On dit que les potions sont utiles pour alléger les souffrances ; je peux vous offrir un délire liquide, vous promettre de quoi abréger tout de go vos souffrances. Êtes-vous sûrs de ne vouloir suivre cette voie avec moi ? Même toi, Kohane ? Je croyais que toi et moi, c'était à la vie, à la mort. Qu'on chuterait ensemble. Mais vous ne vouliez pas crever, ce jour-là, et je sens qu'une part de toi n'y est toujours pas prête.

Personnellement, mourir avec toi, au cours de la quête pour cet artefact, ce serait un honneur. Une façon de boucler la boucle aux côtés de la seule femme que je sois sûre d'avoir aimé. Je souris face à sa confidence. Elle le confirme ; elle compte sur moi pour la garder en sécurité. Et elle a raison ; nous ne sommes plus le chat et la souris. Nous avons franchi ce cap, et il faut que je tienne la distance.

— Merci,
glissais-je avec douceur.

(Ellipse)

L'amertume me ronge le coeur à mesure qu'on parcourt le musée. Je m'en veux d'avoir pensé tout ce que j'ai pensé tout à l'heure. N'était-ce que la fatigue ? Ou avais-je vraiment pu espérer que cette femme que j'aime désire elle aussi la mort ? Il était plus simple que la mer nous ronge le coeur ensemble, mais en même temps, elle méritait mieux que ça. Je devrais être moins égoïste. J'aurais aimé que mon affection pour elle me l'apprenne.

Parcourant le musée, on demande notre direction à une guide. J'aimerais ne pas lui dire que même ici, la seule sortie est sous terre.

1. Réussite : On trouve le tableau interactif et le comprend !

2. Indice : On trouve le tableau mais quelle énigme…
3. Indice : On trouve le tableau mais quelle énigme…

4. Rien trouvé : On cherche, on cherche.
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Re: En Espagne...
Maître de jeu, le  Dim 13 Jan - 20:41

Le membre 'Lizzie Bennet' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Re: En Espagne...
Kohane W. Underlinden, le  Lun 14 Jan - 13:35


Nous voilà, en face à face avec l'oeuvre. Cette nouvelle technologie Moldue, qui permet de présenter l'art sous de nouvelles formes. Pas moins intéressantes, je dois l'avouer.
Panneau tableau interactif, pour l'instant encore inerte.
Mon attention glisse, discrète, vers Lizzie. J'essaie de décrypter ses traits, voir ce qu'elle en comprend. A-t-elle une clé que je n'ai pas ? C'est elle, qui a réuni les infos sur l'objet qu'on cherche. Elle en sait sans doute plus que moi.
Mais pour l'instant, elle n'en montre rien. Nous sommes face au tableau interactif, un peu interdites. Que sommes-nous censées faire, à présent ? Comment ça fonctionne, ce truc, d'abord ?
Je suppose qu'il faut toucher des trucs... enfin, je m'y connais pas tellement en la matière. J'apprends, petit à petit.
Mon regard se dirige à nouveau sur Lizzie. Je l'observe, muette. C'est angoissant, se retrouver face à ce qu'on ne comprend pas. En même temps, c'est excitant, les énigmes. Les jeux de piste qui retournent le cerveau, agitent les neurones dans tous les sens à en donner mal à la tête. Puis, on est ensemble. C'est ensemble, que nous affrontons ces barrières de mystères à résoudre. Une autre expérience qu'on partage. Après, ça fera des souvenirs communs. Et ça sera chouette. Quand on sera vieilles, en regardant les pigeons voler, on se rappellera et la fois où on est allées dans un musée, en Espagne!. Enfin... si on devient vieilles. P't'être qu'on quittera la Terre avant d'avoir pu dire chocogrenouille -oui, c'est long, comme mot. Après tout, vivre, c'est mourir.

Je commence à me perdre en réflexions métaphysiques sur la mort, la vie, le but de tout ça et le temps qui passe, creuse les cœurs et les rides. Secouant vivement la tête, je me force à sortir de mes pensées pour me recentrer sur notre but du jour : ce panneau interactif.
Alors... voyons-voir... doit falloir activer un truc pour qu'il se mette en route. Enfin... je pense... Non ?


1 : Indice : Et pouf, on appuie sur le bon bouton, le tableau s'agite, s'allume, les sons commencent, les images s'animent... mais on ne comprend toujours pas où ça mène.
2 : Echec : Comment ça marche, ce truc-là ?!
3 : Réussite : Oh, ça s'allume et, éclair de génie, on comprend pourquoi on est là !
4 : Indice : Et pouf, on appuie sur le bon bouton, le tableau s'agite, s'allume, les sons commencent, les images s'animent... mais on ne comprend toujours pas où ça mène.

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Re: En Espagne...
Maître de jeu, le  Lun 14 Jan - 13:35

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Re: En Espagne...
Lizzie Cojocaru, le  Ven 18 Jan - 14:22

Je m'arrête devant le tableau interactif, interdite. C'est une chose de savoir que ça existe, une autre d'en rencontrer un. Quelle curieuse création ! Quel beau croisement de nos capacités sensorielles ! Et en même temps, quel total mystère. Quand j'étais à la bibliothèque, on m'avait guidée sur le fonctionnement de leurs supports numériques mais ici je me sens pas trop de demander conseil à un agent de sécurité. Ils risqueraient de penser qu'on est trop défoncées pour manipuler une oeuvre d'une telle valeur.

C'est Kohane qui la première rompt le silence. Non par des mots mais plutôt par des sons qui s'échappent de l'écran plat. Un texte s'affiche, débutant par un classique "Il était une fois", et les bruitages adaptés à la vie provinciale française prennent le relai. J'approche, curieuse. L'introduction prend fin, et on peut à présent nommer notre personnage. Comme je sais pas trop quoi mettre, et qu'elle obsède un peu mes pensées, j'écris "Kozzie". Un avatar se précise et rencontre Belle. Elle semble être le personnage principal ; une chanson entrainante s'élève.

Plusieurs options apparaissent. Faire trébucher Belle ; l'interpeler chaleureusement ; chanter avec elle ; la regarder sans mot dire. J'interroge ma partenaire du jour.
— Euh, tu as une préférence ? Je me rappelle pas qu'un document de la Kabbale ait parlé donné d'indice là-dessus… Le début de l'intrigue est peut-être pas déterminant pour accéder à l'information.


On se concerte, débat, et finit finalement par…
1. Echec : Quelle idée de laisser Belle s'échapper ! Kozzie erre dans le village, mais pour l'instant, rien.


2. Indice : Quand Kozzie l'interpelle, Belle se retourne. Elles engagent un début de discussion et Kohane tique quand elle parle de son père, inventeur… Notre artefact n'est-il pas précisément lié au processus de création ?

3. Indice : C'est pas très gentil de faire trébucher une femme. Mais bon, l'intrigue se poursuit. Difficile de savoir comment ça a changé l'histoire originale, cependant Kozzie est vite attrapée par des gardes. Elle se réveille dans une cellule, et face à elle un chandelier se met à parler…


4. Réussite : Apparemment, il fallait chanter avec elle. Car les paroles répondent parfaitement à une partie des textes que j'avais exploré… J'ai trouvé la solution !
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