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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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A Paris
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Megan K. Hayajân
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Re: A Paris
Megan K. Hayajân, le  Lun 10 Juil - 12:02


Le vin blanc, c'est bon. Pétillant en Italie, légèrement sucré en France. Dans tous les cas, c'est frais sous la langue et tout glisse mieux après ça. Le fait que William m'ait fait venir pour acheter une parure de mariage, par exemple. Parce que même si ces derniers temps je suis perturbée, je ne suis pas complètement stupide. Un bijou aussi symbolique, qu'il soit désireux qu'une femme le conseille... Will allait il ENFIN demander Axelle en mariage ? Non parce que, ça faisait un moment que leur idylle durait, et il était fou amoureux de cette femme de talent ! Pourquoi traîner autant ? Dans tous les cas, même si je n'étais pas sure d'être la reine du bon goût, je pense que ce n'était que la moitié de la raison qui avait entraîné le sinople à demander ma présence ici. Il avait besoin de son amie pour lui confirmer que oui, il prenait la bonne décision. Et oui, c'était la bonne. Ou alors, j'étais totalement dans le faux et il s'agissait du mariage de quelqu'un d'autre.

Je replaçais Aeden dans mes bras, lissant les quelques cheveux bruns sur son crâne. J'avais effectivement entendu parler de l'orfèvre qui travaillait sur Paris. Un gobelin réputé tout autour du globe, fournissant en bijoux de qualité les plus grandes personnalités magiques. Il paraîtrait même que le premier ministre indien se serait fait livrer une couronne entièrement en jade, et que la pièce, superbe, avait été réalisée en une journée et une nuit par l'artisan.  Légende ou talent, nous verrions bien de nous même.

- J'essayerais d'être de bon conseils, alors, mais tu auras intérêt à me raconter en détails sa réaction ! Sauf le côté gravuleux de l'affaire, ça chéri, garde le pour toi.

En attendant, je devais faire face à une autre réalité. Le mensonge. Cacher la vérité à Will était toujours désagréable pour moi, mais dans ce cas, nul autre que Finrod et moi ne devions savoir la vérité. Question de vie ou de mort.

- Mais raconte moi, qu'est-ce que c'est que ça ? Oui, un bébé, je sais. Mais... Heu... Tu m'expliques ? déclara Will.

Je ne pouvais pas lui demander de faire comme si de rien n'était, en sachant qu'il me connaissait depuis de longues années et que la présence d'un bébé dans mes bras n'était pas... commune. Je ne travaillais pas comme baby-sitter, je ne bossais pas dans une école maternelle... et il le savait très bien. Le mensonge était en réalité tellement absorbé, travaillé et misau point avec Finrod qu'il était parfait. C'était comme si le factice avait prit place sur le réel, d'autant plus que j'avais soigneusement modifié mes souvenirs. Même si - et cela serait surprenant - William fouillait dans mes pensées et émotions, il ne sentirait pour unique vérité que ce que je m’apprêtais à lui raconter.

- J'ai quitté Azphel quand j'ai apprit la nouvelle. Il n'aurait jamais voulu de lui... Je veux dire, il est trop ambitieux, trop focalisé sur sa puissance magique... Je ne pouvais pas briser cela et mettre en danger la vie d'un enfant à naître... La dernière fois que l'on s'est vu, mon ami, j'étais tout juste enceinte de deux mois. Will, je te présente donc mon fils.  Il s'appelle Aeden.

Et j'adressais un regard véritablement tendre au petit qui dormait à poings fermés.
Christopher Branwen
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Re: A Paris
Christopher Branwen, le  Lun 7 Aoû - 22:58

LA de Valentina accordé

Vraisemblablement, Valentina avait mal interprétée les paroles de William. L'entendre dire qu'il devrait laisser les détails graveleux de côtés ne trompaient pas et le jeune homme se retint de réagir immédiatement, laissant le temps à l'italienne de s'exprimer. Après tout, elle aussi avait bien des choses à lui dire. La jeune femme lui annonça alors la fin de son couple avec Azphel, elle aurait quitté l'homme en apprenant la naissance à venir de leur enfant. La jolie blonde affirma que lors de leur dernière entrevue, elle était enceinte de deux mois et finit par présenter son fils, Aeden.
Sans savoir pourquoi, Will ne pouvait s'empêcher de trouver que quelque chose clochait dans cette histoire. La fin de son couple avec Azphel, il connaissait peu l'homme mais ne le voyait pas refuser à tout prix la venue d'un enfant, et plus encore le fait qu'elle aurait été enceinte de deux mois lorsqu'ils s'étaient vu. Cela ne collait pas. Deux mois c'était peu et cela pouvait ne pas se remarquer, William en était conscient mais avait des difficultés à le croire.
Pour autant, le jeune homme ne chercherait pas à savoir de quoi il retournait vraiment. Son amie ne souhaitait pas lui en dire plus, c'était son choix et il le respecterait. Le temps viendrait où elle lui dirait la vérité d'elle-même, il en était persuadé.

Prenant une nouvelle gorgée de vin, le serpent estima qu'il était toutefois temps de rétablir une vérité un peu trop erronée à son goût.


" Et bien je suis ravi de rencontré le petit Aeden ! Par contre, juste pour revenir sur un truc, la parure c'est pour le mariage de Melody, ma petite soeur. Donc non, pas de détails graveleux, au contraire ! Hein, dans ma tête elle est toujours pure, chaste, innocente et le restera toute sa vie. Même si elle devait être enceinte jusqu'aux yeux de son quatrième enfant, ça n'y changerait rien. "

Will souriait en disant ça, parfaitement conscient du déni dans lequel il s'enfonçait et plus conscient encore de l'absurdité de ce qu'il annonçait. Le jeune homme connaissait la vérité, elle était évidente, mais il fallait simplement comprendre que le simple fait d'imaginer cette vérité lui donnait la nausée. Le déni était donc clairement préférable pour lui.

" Bref, elle se marie dans quelques mois et je me suis donné pour mission de faire en sorte qu'elle soit la plus belle femme sur terre ce jour là. Bon, étant donné qu'elle partage mes gènes, le plus gros du travail est déjà fait ! J'ai pas mon mot à dire sur la robe, et heureusement vu que j'y connais rien, mais j'ai eut le droit de m'occuper de ça. Par contre je ne m'y connait guère plus en bijoux, du coup j'ai besoin d'aide. Alors je propose qu'on termine nos verres et qu'on décolle, je sens que le serveur est prêt à se jeter sur nous d'un instant à l'autre et j'en ai marre de gérer les moldus aujourd'hui. "

Levant son verre, William le vida d'une traite et déposa un peu d'argent sur la table, tout juste assez pour payer les deux verres et déposa une mornille en pourboire. La pièce ne servirait à rien au pauvre moldu bien évidemment mais jamais aucun gouvernement ne pourrait lui reprocher d'avoir tenter de briser le secret magique de cette manière. C'était risible comme manière d'agir mais cela amusait le sorcier qui en avait bien besoin.

Les deux amis se levèrent donc puis se dirigèrent vers la boutique mentionner par William. Celle-ci se trouvait en plein milieu de la rue marchante et ne faisait absolument pas tâche, semblant particulièrement riche. Pourtant il semblait que les moldus passaient devant sans la remarquer, aucun ne s'arrêtant pour regarder la vitrine. Le serpent poussa la porte et laissa entrer Valentina avant de s'avancer  à son tour. De nombreux bijoux étaient présent et même si, à première vue, rien ne semblait les différencier d'ouvrages normaux, ils avaient un petit quelque chose qui les distinguaient tout de même du reste. Il était totalement évident que tous avaient été forgés par des gobelins, le doute n'était absolument pas permis à ce sujet.
Un gobelin s'approcha alors, il était particulièrement âgé, les rides autours des oreilles et les cheveux blanc n'y trompant pas, mais son regard était particulièrement vif et ses geste sûr. Rien qu'à sa démarche, il dégageait une certaine aura de confiance, comme si rien ne pouvait l'ébranler. Dans un sens, il rappelait à William le directeur de Gringotts.


" Madame, Monsieur, bien le bonjour à vous, que puis-je faire pour vous aider ?

- Est-ce que vous pourriez parler en anglais s'il vous plait ? La demoiselle ne parle pas très bien la langue.

- Bien évidemment, je parle plus de 62 langues, je pense que l'on trouvera aisément une langue qui nous conviendra à tous.

- Parfait ! Qu'est-ce que vous avez qui pourrait convenir comme parure pour un mariage ?

- Hmm... Laissez moi deviner, c'est pour offrir et mademoiselle vient pour vous conseiller ? C'est pour une proche,
un membre de la famille je dirais ? Vous êtes trop jeune pour avoir une fille en âge de se marier donc... Une sœur ?
"

William échangea un regard étonné avec Valentina et dressa instinctivement une protection mentale aussi puissante que possible.
Pour un peu, ce vendeur gobelin lui ferait particulièrement peur.


" C'est exact oui... Mais comment...

- J'exerce ce métier depuis plus d'un siècle, je sais reconnaître les différents clients. Si c'était pour votre mariage, vous seriez bien plus proche que vous ne l'êtes et je pense que c'est elle qui aurais pris les devant pour me dire ce qu'elle souhaitait. Vous n'avez pas eut le moindre regard pour l'enfant depuis que vous êtes entré, il n'est vraisemblablement pas de vous. Non, vous n'êtes que des amis,
sans aucun doute proche sinon vous ne lui auriez pas demandé de venir vous conseiller. Quand au reste, ce n'est pas un invité lambda qui sera chargé d'acheter un tel bijou, non c'est quelqu'un de très proche.
"

William ne cacha pas se surprise, le gobelin connaissait en effet bien son métier. Le marchand les amena alors un peu plus loin,
vers une vitrine contenant de nombreux produits et commença à leur exposer...
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Re: A Paris
Megan K. Hayajân, le  Mar 22 Aoû - 15:06

____________________


Nous finîmes notre verre tandis que Will m'expliquait mon erreur : la parure n'était pas pour Axelle mais bien pour Melody, sa petite soeur. Si mes souvenirs étaient bons, le serpent avait toujours été très protecteur avec sa cadette. La voir se marier devait le chambouler un peu, ou du moins lui prouver d'une manière bien douce que le temps avait passé et qu'elle n'était plus du tout une enfant. Même son déni était attachant. Aucun grand frère ne peut concevoir que sa petite soeur aime s'envoyer en l'air, c'est tout naturel. Tout comme une petite soeur n'a aucune envie d'imaginer son aîné en pleine action. Question de raison. Je décidais donc de ne pas en remettre une couche et suivais Will à travers la ville que je ne connaissais que peu en direction de la boutique du gobelin.

A peine entrée, j'eu la chance de constater le talent de l'ouvrier. Les bijoux étaient d'avantage des oeuvres que de simples atours. C'était tout simplement sublime, tout était dans la finesse et la parcimonie. Ici, rien n'était de mauvais goût. Le choix allait être plus que complexe. William et le gobelin commencèrent à dialoguer en français. Je comprenais le gros du sujet mais il lui demanda de parler en anglais, ce qui était mieux pour moi. Je saisirais d'avantage les subtilités du dialogue.

Will et moi échangions un regard surpris tandis que le gobelin décryptait nos vies comme s'il lisait dans nos esprits. Il semblait en effet particulièrement bien connaître son boulot : au moins, cela allait faciliter l'achat du bijou.

- [...] Non, vous n'êtes que des amis, sans aucun doute proche sinon vous ne lui auriez pas demandé de venir vous conseiller. Quand au reste, ce n'est pas un invité lambda qui sera chargé d'acheter un tel bijou, non c'est quelqu'un de très proche.

Je faillis éclater de rire. Le gobelin était en effet plus que perspicace : étions nous proches ? Oh, nous n'avions été ensemble que deux ans, c'était presque rien. Je me fendis d'un sourire et offrais à Will des yeux de biche aux cils papillonnants.

- Vous avez raison ! Will est mon meilleur ami pour la vie !

En réalité, j'utilisais l'humour pour cacher à quel point j'étais déstabilisée. Je n'aimais pas qu'on puisse lire ainsi en moi. La vérité était elle si évidente pour quiconque connaissait un peu la psychologie humaine ? Au moins la créature n'avait pas du tout comprit qu'Aeden n'était pas mon fils de sang. Il était presque évident que West ne m'avait pas cru et qu'il faisait semblant par respect pour moi et pour mes secrets. Si de parfaits étrangers parvenaient à saisir mes vérités aussi bien que mes plus vieux amis, le petit et moi étions en danger. Je chassais cependant cette pensée pour me concentrer d'avantage sur l'important aujourd'hui. Trouver une parure pour Mélody.

Will avait tout de même bien fait de préciser qu'il voulait que sa soeur soit la plus belle femme du monde ce jour là. Je pouvais bien lui laisser la vedette vingt quatre heures par affection pour son frère, non ? Le gobelin nous mena donc devant l'étalage. Les parures étaient toutes plus belles que les autres et certaines l'étaient d'avantage.

- Madame a-t-elle déjà une idée ? Je suppose que si Monsieur vous a convié, c'est parce qu'il compte d'avantage sur votre bon goût que sur le sien...
- Vous n'êtes pas loin de la vérité. Will, rappelle moi, ta soeur, elle a tes yeux ? Parce que dans ce cas là, il faudrait favoriser les émeraudes... ou éventuellement la malachite, mais ce n'est pas assez précieux pour ce grand jour. Les diamants c'est classique... pourquoi pas du cristal de roche ?
- Nous avons une superbe parure en cristal de roche... mais si il est en effet vrai que la demoiselle a vos yeux, monsieur, l'émeraude serait plus appropriée...

Comme d'hab, j'ai toujours raison : je préfère ne pas me pavaner mais j'adresse un regard satisfait à Will, juste pour lui montrer qu'il a bien fait de me demander conseils. Je résiste à la tentation de lui demander pourquoi ce n'est pas Axelle qui l'accompagne mais si la belle est fidèle à elle-même, elle doit encore être en vagabondage à l'autre bout du monde. Ne jetons donc pas d'huile sur le feu.

Le Gobelin nous montre donc deux parures, une en effet, en cristal de roche, immaculée et très simple, et la seconde, sertie d'émeraudes, finement encadré d'or blanc.

- Alors Will ? Tu préfères quoi ? et ne me réponds pas qu'elle ne se marie jamais...


Oui le retard de Will est assomant mais merci de nous laisser le sujet s'il vous plait :3


Dernière édition par Megan K. Hayajân le Sam 11 Nov - 12:50, édité 1 fois
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Re: A Paris
Shae L. Keats, le  Sam 11 Nov - 12:00

Rp with Temperence


Dans l'air une odeur d'iode. La même que celle de ce médicament dont on recouvrait les plaies. La même que celle que nous aimions. Une odeur peu commune pour une pluie naturel. Un bruit fracassant le fond des oreilles. A en faire pâlir Shanghai. Je n'avais pas l'habitude
Des grands boulevards.
De n’être qu'un point noir
Dans une foule danse et monochrome.

Alors j'avais marche un peu. Sans vraiment faire attention a ou j'allais. J’étais parti.e d'un parc agréable du nord-est. A l'aveuglette, pour finir dans un cimetière gigantesque. J'aimais bien ces lieux. Il y avait un calme ou vivants et morts restaient silencieux
Respectaient l'autre.
Un banc non loin d'une tombe de marbre gigantesque. Dont les lettres d'argent abimées laissaient encore lire Christine L. La nuit tombait doucement, et l'heure de la fermeture viendrait. Les passants commençaient déjà a se presser, le mouchoir hypocrite toujours au coin de l’œil. Mais je restais la, sur le banc. Sans ne plus rien dire, ne plus rien dire, ne plus rien faire. Il y avait une ambiance dans les cimetières que nous aimions beaucoup. C’était un endroit gris, ou il n'y avait personne. Le seul endroit ou il n'y avait vraiment personne. Pas de deuxième foule.
Juste
le silence
et le vent de la fin de l'automne dans les feuilles.

Nous aimions Paris pour tout ce qu'elle était. Pour tous ses gens pressés que nous nous plaisions a observer. Pour ses quais de Seine ou la mélancolie croise l'euphorie des nuits froides. J'aimais paris pour sa vie nocturne. Pour sa diversité.
J'aimais Paris pour sa faculté a me faire respirer.
Et j'avais cette nuit l'envie folle de m'y oublier.
D'y jouer.        


Dernière édition par Shae L. Keats le Lun 24 Déc - 11:18, édité 3 fois
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Re: A Paris
Temperence Black, le  Dim 12 Nov - 20:52


Plonger dans l'oubli

With Sheo


Capitale fantastique.
Ville romantique.
Paris dans son éternité.
Elle marchait dans les rue. Ses pas claquaient sur les dalles et la nuit tombait sans plus de cérémonie, laissant tout juste à la ville le temps d’allumer ses lumières et de faire scintiller les réverbères pour donner l’impression que de jour comme de nuit la ville n’était que lumière et brillance.

Temperence regardait un peu partout, son regard balayant les rues de droite à gauche et de gauche à droite. La capitale, elle y avait mis les pieds plus d’une fois mais à chaque fois, lorsque le soleil cachait ses rayons pour que la ville prenne son habit de nuit, elle se retrouvait comme une enfant, comme une gamine le jour de Noël. Il en fallait peu à la brunette au cœur de pierre. Quelques lumières puis elle partait pour le monde des rêves. Elle était étrange mais au final tous les gens étaient étranges si on prenait le temps de les observer.

Elle soupira. Un petit nuage blanc se forma sur lorsque son souffle rencontra l’air frais de novembre. Il ne fallut que quelques secondes pour que cette réaction chimique s’estompe pour faire faire comme si elle n’avait jamais existé mais c’était dans l’éphémère que la beauté puisait son inspiration. Peu importe l’objet que l’on prenait, la beauté prenait toujours ancrage dans ces instants à la durée déterminée que ce soit dans un flocon de neige qui fondait en deux secondes ou dans les pétales d’une fleur qui fanait en quelques jours après son éclosion.

Prise dans ses pensées, la brunette se laissa aller et entra dans une petite boutique. L’odeur à l’intérieur était exquise et n’était pas sans rappeler le printemps artificiel qui se jouait sous les serres botaniques tandis que l’hivers s’emparait doucement de l’Europe. L’envie de dépenser son argent dans des choses inutiles, elle acheta une rose. Une seule et unique rose à la blancheur bien trop parfaite pour être naturelle. Tant pis, même si la blancheur et l’odeur étaient factices, la brunette au teint de porcelaine tenait entre ses doigts une fleur trop parfaite pour exister dans un jardin véritable mais c’était pour cela qu’elle la voulait cette fleur à l’identité génétique manipulée par des chimistes et des botanistes recherchant la perfection en réinventant l’essence même de la nature.

Errance ultime.
Fleur à la main.
Tête ailleurs.
Son enveloppe charnelle était là, à Paris mais elle, son âme, était ailleurs. C’était souvent le cas. Elle était là sans être là, une présence corporelle tandis que son esprit s’était évadé dans cet ailleurs, dans un monde d’inconnu pour affronter les monstres vivants entre l’Ailleurs et le monde du Rien. C’était une bien drôle d’histoire improbable mais elle préférait savoir son esprit en train de lutter contre un monstre imaginaire plutôt que perdu dans les limbes de l’oubli car si s’enfoncer dans les abysses de l’absence était une chose peu difficile à réaliser, en sortir en était une autre puis si on en sortait, est-ce qu’on en sortait réellement ? Est-ce que ce n’était pas plutôt une simple permission de sortie avec une promesse de retour non discutable ?

Tandis que son esprit combattait le monstre innommable du monde de rien, ses pieds la conduisaient dans l’endroit où elle trouverait sûrement ses réponses. Dans un endroit où les corps ne vivaient plus, un lieu où les esprits s’étaient envolés pour un autre monde.

Elle avançait à contre-sens. Les gens partaient tandis qu’elle, elle entrait. Elle ne faisait rien comme tout le monde. Les aiguilles de sa montre mécanique tournaient à l’envers, elle entrait alors que l’endroit allait fermer ses portes, elle vivait de nuit alors que c’était durant le jour qu’une personne dite normale évoluait.

Une piqûre suffit et le sang coula sur la rose blanche, teintant sa pureté mensongère du sang de la sorcière. L’épine avait été oubliée sur la tige alors elle venait de venger la mort de ses sœurs en faisant couler le sang de la brunette. Du sang contre de la sève modifiée. Un échange plutôt juste sauf que la rose allait mourir avant la fin de la semaine si elle n’était pas déjà morte tandis que Temperence, elle, allait embrasser la sainte mort dans plusieurs années sauf si cette dernière désirait faire de la brune une rose des enfers en la cueillant alors qu’elle n’était encore qu’une rose à peine éclose.

Le sang allait sur la fleur tandis que la fleur termina sa course au pied d’une stèle blanche aux lettres effacées par le temps. La brunette la regarda avant de s’asseoir à même le sol pour se perdre dans ses pensées. Ici, en ces lieux, elle ne serait sûrement pas bousculée et les gardiens de l’endroit ne passaient peut-être pas devant chaque allée alors peut-être aurait-elle de la chance et resterait-elle assise ici entre les tombes et les étoiles montrant doucement le bout de leur nez.
Shae L. Keats
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Re: A Paris
Shae L. Keats, le  Jeu 4 Jan - 1:37

je joue au couteau aux corbeau au piaf mort sur le dos au milieu des cimetières en passant entre les tombes sonnant comme le vide des horloges et des urnes funéraires qui s'entassent dans l'oublie des gens et des ancêtres dont les photos n'ornent plus aucun mur de maisons froides a défaut d’intelligence des descendants.

je frôle les feuilles du bout des semelles
un gout métallique sur la langue
une goutte de sang sur la langue.
j'ai rien a faire ici, j'ai perdu personne en france
personne ici
et pourtant il y a ce besoin de voir paris
j'ai commence ici pour fuir la folie
lieu de prédilection pour lire sur un banc.
s’égarer
s'asseoir au bord
d'un trottoir.

solitude.
des jours noirs.

il y a une ombre égarée au fond d'une allée
celles des ombres menaçantes témoins d'un temps ancien
alors j'avance
j'approche
je pose les yeux
et m’asseoir sans rien dire.

Je comprends pas trop pourquoi je suis la. j'suis perdu.e, mais elle doit l’être aussi. doit pas y avoir grand monde la nuit dans un cimetière.  je ne sais pas
des ivrognes
et des ombres
laquelle des deux tu es ?

t'es forcement perdue.
quels cauchemars te pourchassent
la nuit les yeux fermes
qui te pousse ici ?
Je t'ai deja vue
deux trois fois au château
il y a longtemps
quelques jours
mais le temps n'est plus linéaire.
les jours sont les mêmes
et s’emmêlent

Pourquoi Paris ? 
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Re: A Paris
Temperence Black, le  Ven 12 Jan - 23:49

Une pensée.
Une âme.
Des questions.
Il fallait parfois retourner aux sources pour répondre aux questions portant sur sa propre existence. Respirer l’air qu’on respirait à sa naissance, voir les paysages de l’enfance, entendre la langue maternelle. Cela faisait un bien de retrouver ses sources, de revoir le lieu qu’on avait abandonné, qu’on nous avait obligé à quitter alors qu’on ne le désirait pas. C’était ce que la brunette avait vécu. Elle avait été arrachée de sa terre natale pour évoluer, pour sortir de la folie qui avait rongé son corps, son cœur durant des années. Ses parents lui avaient obligé ce renouveau qu’elle avait accepté à contre cœur et qu’elle supportait maintenant avec joie.

La jeune fille sourit. Le trou qu’avait laissé la rose sur sa main piquait mais cela en était presque agréable. Elle n’avait jamais joué à ce genre de jeu, à se blesser pour le plaisir de voir son sang couler mais elle restait une personne légèrement étrange, aimant cette sensation de courbature après le sport, appréciant la brûlure du soleil sur sa peau légèrement translucide. Elle n’avait pas avoir mal, elle appréciait juste le fait de pouvoir ressentir les choses. La chaleur du soleil. Le froid hivernal. La douceur d’une caresse. L’eau glisser sur sa peau nue. Chaque sensation était un délice, un instant de bien-être.

Un femme.
Une homme.
L’osmose.
Cette personne s’approchait. La brunette l’avait remarqué tout comme elle semblait avoir remarqué Temperence. Le visage encore dans l’ombre, elle n’avait aucune idée de l’identité de la personne mais que pourrait-elle lui faire de méchant ? La brunette avait sa baguette en poche, si la personne posait ses mains sur le corps fin, elle se verrait expulser contre une tombe alors à quoi bon craindre le grand quand le petit pouvait se montrer plus fort dans un domaine.

La silhouette approchait et les traits se dessinaient. Elle connaissait ce visage, elle connaissait cette personne. Pas personnellement, certes, mais ce n’était pas un inconnu complet. Elle dégageât sa main de sur sa baguette, elle n’avait rien à craindre, il n’allait pas la tuer quoique…

Temperence laissa l’homme-femme, le femme-homme, prendre place. C’était une personne étrange. Un jour c’était un homme et le lendemain une femme, il y avait les deux genres en cette personne, elle incarnait l’osmose. L’Osmose semblait rêveuse ce soir, elle semblait ailleurs, perdu entre le iel et la terre.

Des mots.
Une question.
Incompréhension.
Laquelle des deux elle était ? Elle ne savait pas qui elle était, elle n’avait pas les deux dont l’Osmose parlait alors elle était aucun. La réponse était juste et fausse à la fois, elle avait un sens tout en étant hors-sujet. « Je suis Aucun et toi Osmose ? Tu es laquelle des deux ? » Comme toujours la voix était douce. Le ton était bas, comme s’il respectait le lieu qu’elle violait en y restant sans raison particulière.

Le silence était là quand la seconde question fit son apparition. « Paris parce que Paris. C’est la capitale française, c’est le lieu de vie de la belle de fer et vous Osmose, pourquoi le cimetière ? »
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Re: A Paris
Shae L. Keats, le  Jeu 25 Jan - 13:01

Paris pour certains c'est le bruit de l'accordéon.
Pour moi c'est juste l'odeur des cons. Ceux qui se baladent sur l'avenue ils mentent. C'est pas le cœur qu'ils ouvrent à l'inconnu. C'est les jambes. C'est la tête. C'est le bide. J'ai jamais vu de gens autant desespérés qu'à Paris.
On a dû se donner rendez-vous
sauf qu'on s'est perdu
et j'suis là maintenant, entre deux tombes
parce que les morts font moins peur que les vivants.

Y a juste cette fille, mais elle gêne pas, elle a pas l'air bien vive, d'esprit j'sais pas, mais pour être là à cette heure là, c'est que y a un truc qui va pas. Elle aussi elle a fini par brûler le tapis-ville qui servait à ses voitures, contre la bienséance, les exigeances. J'veux plus de normes. J'veux pas jouer aux voitures, moi je veux jouer au chat dans les branches et dans les gens. J'veux faire la feuille morte qui crie au fond du bois, j'veux pas rester là à attendre la mort, j'laisse ça aux autres.Moi j'me secoue par l'autre, je m'oblige à les garder en vie j'm'en fais une obligation, et je finis le bras tordu, la joue contre la vitre, comme un morceau de viande jeté dans un brasier.

Parce qu'ici les gens écoutent.

Puis j'fais comme si j'arrachais ma gorge avec mes mains, comme si je la jetais par terre

Là dehors, si t'es pas mort on te voit pas
.

Alors j'me relève de la stèle et je mets un coup de pied dedans avant d'ouvrir mon sac, et de jeter un peu de tabac sur la tombe. Au cas où. Parce qu'ils doivent se faire chier là bas. Parce que je préfère le donner à eux. Alors je jette du tabac et verse un peu d'alcool
chantonnant kept my treasure with my bones.
J'honore les morts à ma façon
j'irai cracher sur vos tombes.
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Re: A Paris
Temperence Black, le  Jeu 8 Fév - 23:19

Le soleil effacé.
La lune s’élevant.
Le noir tombant.
Il y avait tout et il n’y avait rien. C’était une sorte de contraste perturbant, deux âmes en vie encerclées par les âmes des défunts qui devaient reposés là depuis assez longtemps pour qu’il n’y ai plus que de la poussière dans leur tombe renfermant l’odeur putride des chaires en décompositions. Osmose et Temperence ne devaient pas être bien dans leur tête pour traîner ainsi dans ce lieu mais c’était peut-être là une partie du charme des rencontres qui se faisaient partout et nulle part à la fois.

L’Osmose se mit à parler et à bouger. L’Osmose parlait, elle prononçait ces mots qui, pour une personne sans mal, n’auraient été que grossièretés mais aux yeux de la brunette ils sonnaient quelques peu réalité. L’homme-femme n’avait pas tort. C’était dans la mort qu’on se faisait remarquer et l’histoire avait toujours été ainsi pour certain et surtout pour les peintres. Rares étaient les peintres connus de leur vivant, c’était une fois mort que les œuvres se voyaient révélées au grand jour mais c’était là la triste loi de la vie qui se plaisait à faire tourner les choses dans un sens qui ne correspondait pas toujours à celui qu’on désirait.

« C’est triste mais je pense que tu as raison… Il n’y a que mort que les gens ont le temps de tendre l’oreille et encore… Qui nous dit qu’ils sont là et pas plutôt en train de faire la fête au paradis ? A se soûler et à fumer jusqu’à ce que leur âme se consume totalement ? De toutes manières ils n’ont plus rien à craindre de la douleur eux… Leurs nerfs sont sous terre… »

La brunette venait de parler, mêlant anglais et accent français. L’Osmose l’inspirait un peu à papillonner ainsi en déposant sur les stèles tabac et alcool. La bouteille d’alcool se vidait sur la tombe, aspergeant la terre et le tabac. S’il n’avait pas été si sec, peut-être aurait-il eu la capacité de pousser mais l’alcool devait avoir tué la moindre chance qu’un tel miracle ne se produise. Tant pis. Ce ne serait pas maintenant qu’un pied de feuille à tabac se développerait sur une tombe sous les yeux des moldus croyants. La brunette aimerait bien voir ça. Voir une vieille femme s’offusquer de reconnaître un pied de chanvre pousser sur une tombe. Il y aurait alors plusieurs questions à poser. Qui ? Pourquoi ? Comment ?

Qui avait fait pousser ça par ici ?
Pourquoi avoir fait ça ?
Comment la vieille savait à quoi ressemblait un pied de chanvre ?


Ce n’était pas le genre de plante à apparaître dans la bible à moins que la bible ne soit là que pour servir de support pour rouler tranquillement ce tabac normalement interdit.

La brunette sourit et se leva de son banc, elle ne voulait pas rester là, pas rester toute la nuit assise devant une tombe. Les morts ne sortiraient pas de terre pour venir lui parler et écouter ses doutes alors pourquoi rester ? Etre écoutée était une chose mais obtenir des réponses en était une toute autre.

Debout, les pieds bien dans le sol, elle regarda ce qu’il se passait un peu autours d’elle. Mis à part rien, il n’y avait pas grands choses à faire alors elle allait partir et s’effacer dans la nature à moins qu’Osmose n’ai une idée de chose à faire dans la ville de lumière.

« Osmose ? Une promenade de santé dans les rues sombres de la capitale vous tente ? »
Shae L. Keats
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Re: A Paris
Shae L. Keats, le  Sam 24 Fév - 14:51

Y a de la olère ce soir, qui tape contre tes veines
de la colère sourde
acide
comme une aiguille
comme de la bile,
ça brûle la peau
les os,
ça détruit tout sur son passage.

Alors d'un coup de pieds je vire les fleurs
sur une tombe
je vire les pleurs,
les souvenirs
et je crache,
je pisse
sur l'inconnu.e
juste pour exfiltrer une rage quelconque
j'en avais marre de la faire terre,
j'voulais gueuler à la terre entière
que je les haïssais.

Alors je n'écoutais aucun de tes mots, je me contentais de tout saccager, parce que j'avais besoin de ça pour respirer, de tout briser, les souvenirs des gens qui ne mèneront à rien.  Qui briseront mes reins.
Je voulais tout brûler que tout s'arrête enfin, les mots couteaux, les mots dans le dos
je voulais juste
dormir
pour ne plus me réveiller.
alors
après un regard pour toi
je disparus, dans un crac.


Fin du rp
je t'avais dit, rq nul mais necessaire.
Ciarán A. Merrow
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Re: A Paris
Ciarán A. Merrow, le  Sam 10 Mar - 12:17


Chronicles of a semi-human magical being.
Or just a magical humanoïd.


On n'oublie jamais la première personne qui nous brise le coeur.
Pas parce que la douleur a été si forte qu'elle laisse en nous une trace indélébile, une souffrance inébranlable.
Ni parce que notre orgueil a pris une gifle là où ça fait le plus mal.

On n'oublie jamais la première personne qui nous brise le coeur, parce qu'on se dit qu'on ne laissera plus jamais personne recommencer.

C'est mathématique. Presque stratégique. Quand on a déjà tout donné à quelqu'un, chaque sourire, chaque pensée, chaque moment, et que cette personne décide de les piétiner, on devient plus réticent par la suite. Plus méfiant. On garde pour soi ce qu'il y a de meilleur en nous. On se protège. Et sans vraiment le vouloir, on arrête de croire.

Cliché. N'est-ce-pas?
Normal. Je suis tout ce qu'il y a de plus cliché.
Une belle femme que l'amour a roué de coups, que les sentiments ont abusé.
Et qui, aujourd'hui, se fiche bien de ce que peuvent ressentir les autres, tant que mes propres envies sont satisfaites.
Un cliché, je vous l'ai dit.

Un cliché qui ne peut pas s'empêcher de penser. Un monstre, oui, mais seulement à moitié.
Pourquoi les gens font-ils souffrir? Pourquoi celui que j'avais choisi parmi tous les autres était-il le pire d'entre eux? Pourquoi m'a-t-il détruite alors que j'étais prête à construire un véritable empire autour de lui?

Je ne sais pas.
Voilà.
C'est tout ce que je sais répondre désormais.
Je ne sais pas.

Et pourquoi est-ce qu'il a décidé de m'enlever le seul composant qui me rendait vivante?
Je ne sais pas.
Pourtant, le coeur qui battait dans ma poitrine était bien le seul organe qui faisait de moi une créature mi-humaine, mi-monstre.
Et lui, il l'a arraché de ses propres mains. Sans me demander mon avis. Il s'est dit : "elle, je vais lui enlever tout ce qu'elle a".
Envie, plaisir, lassitude.
Et basta.

Je ne sais pas.
Et je ne sais pas non plus pourquoi il n'a pas su se satisfaire d'un "je ne t'aime plus" quand il est parti avec mon coeur. Je ne comprends pas pourquoi il s'est embarrassé des plus gros mensonges qui aient jamais existés.
À tel point qu'aujourd'hui je me retrouve même incapable de faire confiance au seul être qui puisse en être pourtant digne.
Moi.
À tel point que je me demande comment je fais pour mettre un pied devant l'autre. Je vois bien les autres marcher parfaitement droit quand moi je divague complètement. Je me surprends à réfléchir chaque inspiration que je prends, en essayant de me rappeler tant bien que mal...
Au fait, c'était quand, la dernière fois que j'avais pas eu mal en respirant?

Non, définitivement, je ne comprends pas pourquoi il ne s'est pas contenté d'un "je ne t'aime plus". Il aurait pu. Ça aurait certainement fait moins mal.

Mais le pire reste encore à venir. Car il y a tout un tas de choses qu'on ne peut plus faire sans coeur.
On ne peut plus aimer.
On ne peut plus s'aimer.
On ne peut plus être aimé.

Je me contente de soutenir les regards de ces gens que je croise dans la rue, quand bien même mes pupilles sont vides. Un sourire suffit à leur faire croire que je suis une proie facile, qu'ils peuvent m'approcher, que je ne me méfierai pas. Certains m'ont déjà demandé : "alors, t'es un coeur à prendre?"

Mais quel coeur? De quoi est-ce que tu me parles? Est-ce que tu es vraiment assez bête pour croire qu'un sourire veut dire que tout va bien? Que ça y est, j'ai oublié celui qui m'a menti pendant toutes ces années? Que je suis prête à laisser un autre homme entamer un nouveau processus de destruction? Tu crois que c'est un plaisir pour moi de dire non à ton sourire qui me fend le coeur, à tes mots doux comme du coton, à ton corps qui semble un appel à l'indécence? Tu penses sincèrement que je n'aimerais pas me laisser aller entre tes bras qui ne demandent que ça?

Tu crois que j'ai choisi d'être comme ça?
Que les sentiments se contrôlent?
Je ne peux pas être un coeur à prendre s'il n'y a plus de coeur à l'intérieur de ma cage thoracique.
Bouffon, va.

Pardon.

Contrairement à ce que prétendait Jean-Paul Sartre, l'enfer, ce n'est pas les autres.
L'enfer, c'est moi.
Et je ne demande que ça:
J'aimerais bien qu'on m'en sauve.

— Fin du RP unique —
Temperence Black
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Re: A Paris
Temperence Black, le  Sam 14 Avr - 21:40

C'est court mais c'est une fin que
j'avais oublié de poster.
Merci pour ce RP Sheo.
Au plaisir de se recroiser un jour


D’un coup de vent l’Osmose avait pris la fuite. Pourquoi ? Temperence ne le savait pas mais l’Osmose était comme la fumé, une chose instable qu’on ne pouvait capturer. Elle eut juste un sourire après sa disparition et elle choisit de sortir du cimetière de la même manière qu’elle y était entrée, par la porte.

La nuit était là, la lune brillait dans le ciel et elle trainait dans les rue de Paris, le regard vagabondant entre les rues et le vide. Ses pieds la guidaient à l’aveugle, traçant un chemin inconnu que sûrement plus d’une personne avait dû prendre que ce soit par pure flânerie ou pour rejoindre le domicile, le travail, un amant… C’était bon de se laisser ainsi aller à l’instinct, de ne pas marcher en quête d’une chose précise, d’un but définit.

Elle déambulait sans raison, se laissant voguer au rythme des gens et des regards qu’on lui lançait. Le vent soufflait doucement dans les branches des arbres qui perdaient leurs dernières feuilles pour devenir nus, complètement nus. Elle avait envie de rire et de partir loin au-dessus de ce monde, elle voulait lâcher prise pour ne pas laisser ses démons la dévorer à petit feu comme cela semblait s’être passé pour l’Osmose dépassé•e par les événements.

Elle avançait. Ses pas la traînant sur un pont sur lequel elle avait déjà posé les pieds alors qu’elle était enfant. Elle se souvenait encore de la main chaude de son frère dans la sienne, du regard de leurs parents, de l’air faisant voler ses cheveux dans son dos. Il était bien loin ce jour, il était un souvenir passé et froissé, un souvenir méritant d’être vécu une nouvelle fois sauf que maintenant, elle était seule. Il n’y avait ni frère ni parents pour l’accompagner en ce jour et la lune brillait dans le ciel Sali par la pollution.

Elle sourit. Elle avait envie de se perdre, de danser, de chanter, de se laisser aller tout simplement. Elle se sentait légère, elle se sentait plume entre fumé de pipe et poubelles éventrées au coin des rues. Elle choisit de se laisser couler dans une ligne de métro. Elle avait du mal à le prendre seule et certainement elle allait se perdre une nouvelle, se retrouver partout sauf là où elle voulait aller mais c’était comme ça, on ne choisissait pas toujours et parfois l’errance pouvait amener à des choses beaucoup mieux que l’on ne le pensait.

~Fin du RP~

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