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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Oxford
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Kohane W. Underlinden
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Re: Oxford
Kohane W. Underlinden, le  Ven 13 Jan - 21:55




Le silence répercute l'Impossible.
Le froid accueille l'Improbable.
La nuit enveloppe l'Indicible.

Seule la lumière d'un affreux jaune clignote
au dessus des êtres immobiles dans la neige.
Il y en a une couchée.
Ils y en a deux debout.
Mais tous sont de cette froideur de statue.
Les membres engourdis par l'impensable.

Et le silence
qui se fait maître
de ce lieux
loin de tout
et pourtant tellement près des autres.

A n'importe quel moment, on pourrait débarquer.
A n'importe quel moment, un cri pourrait sortir de la gorge d'une tierce personne.
Sirènes de flics Moldus, voix, attroupement, voix, chuchotements, voix, pas pressants.
Il pourrait y avoir les uniformes, les ordres criés, les ordres auxquels on n'entend rien. Parce que yeux dans les yeux, regard rivé dans regard.
Savoir, au fond de soi le responsable.
Et la fermer devant ces visages étrangers.
Ces visages qui crieraient, interrogeraient.

Mais

rien.

Rien de tout cela.
Personne ne passe
personne ne hurle.
Nous sommes deux. Nous sommes trois.
L'une est couchée -pour l'éternité.
Nous autres sommes debout -à regarder.



L'infini du temps qui s'allonge.
Et les secondes qu'on entend presque tomber.
Tic
tic
tic
tic

Il n'y a même pas de tac. Les secondes sont boiteuses, amputées par l'Improbable. Incompréhension de la situation. Tandis que tout autour de nous renvoie cet affreux silence.
Le vide en manque de mots.
Le vide qui crie pour recevoir des mots. Ce n'est pas tout le temps le cas. Souvent, il préfère rester vacuité. Pas ce soir. C'est trop lourd.
Alors il crie.
Et rien ne lui répond.

Si ce n'est la flaque qui grossit.
Blanc
Rouge
Rouge
sur
Blanc.

Le dégoût du sang qui se perd dans l'Impossibilité de la scène.
Ca ne peut pas...
Cauchemar ? Affreux, terrible, horrible...
Le coeur qui cogne comme pour prouver qu'il est bien là et qu'il bat, encore, toujours, qu'il bat, que tout est vrai, lui aussi, elle aussi, Leo aussi.
Tout.



La respiration qui a du mal à se faire.
Et le corps immobile tandis que les flocons se déversent.
Douce pluie qui recouvre peu à peu toute surface visible.
Alors que les êtres se tiennent immobiles dans les rue.
Alors que les êtres sont incapables de sortir le moindre son.
Tout est anesthésié. Par le froid. Par l'horreur.

Le regard absent de Leo
qui me renvoie à ma propre absence.
Impression d'être partie, loin.
Et regarder le tout du dessus. Elément extérieur à la scène ; témoin neutre.
Ultime protection contre la violence à laquelle on refuse de croire. Arborer un regard neutre sur les choses, se persuader qu'on n'est pas là, que ça ne nous concerne pas.
Pourtant
une autre part de moi sait bien la vérité.
Se retourner
Affronter
Voilà ce qu'il faudrait faire.

Crier, hurler.
Sentir le corps et le coeur se déchirer.
Réagir.
Face à la femme morte.

Malgré tout, c'est le silence qui prend le pas sur les sentiments qui bouillonnent.
Le cri étouffé au fond de la gorge, avalé par le noir.
Et rester bloqué près d'une vie qui vint de s'envoler.



Comment ça a pu arriver, ça ?
Comment ça a pu exploser ainsi ? Ce soir ?
Comment ça a pu frapper de cette façon ?
Je croyais pourtant que...
Les monstres devaient être rangés.
On devait réussir à les contenir, ensemble.
On devait réussir à leur fermer le clapet,
retenir leurs griffes mortelles.
On devait
On devait

Echec.

On devait
Et on n'a pas.

Alors, maintenant, voilà ce que ça fait.
Lorsque les griffes s'engouffrent dans la faille, arrachent le peu d'âme qu'il reste encore.
Se délectent de cette volonté vaine de leur résister.
Car on ne peut pas, c'est ça ? On ne peut pas, voilà la morale de l'histoire ?
On ne peut que plier face aux démons ? S'incliner face à la folie ? Courber l'échine, courber la tête ?
Accepter.
Terrible mot.
Accepter.
Un mot que je croyais pouvoir virer de mon vocabulaire avec Leo.
Ne pas se soumettre à nos monstres. Ne pas se soumettre à leur volonté.

Maintenant, tout a changé.
Parce que j'ai vu le tournant. Le mur qu'il s'est pris, ses genoux qui ont plié. Et la faille s'ouvrir de toutes part, révélant les plus noires figures.
J'ai vu les ombres s'emparer de lui.
Et je ne peux plus bouger face à elles.
Elles et leur folie destructrice.



Tu as plié.
Tu as plié.
Mais moi, je ne veux pas...
Ne veux pas partir !
Il faudrait fuir. Un risque de contagion, qui sait.
Il faudrait fuir.
Je reste immobile.
Incapable de faire autre chose. Autrement.

Le bruit sourd de la baguette tombée au sol.
Il me semble que tout résonne.
Le son est amplifiée par l'omniprésence du silence.
L'arme qui glisse
les muscles qui se relâchent.
Le silence qui s'apprête à être brisé.
Alors que tout le corps lâche prise.
La stature droite et debout est rompue.
Le tableau tout à l'heure figé se met en action.
Et la poitrine qui s'affaisse, tout le corps qui s'écroule.
Voilà l'axe rompu.
Voilà que lui aussi, touche le sol.

Désormais seule
Dressée dans le neige.
Dressée face à deux âmes à la dérive.
L'une s'est envolée à jamais
L'autre se débat dans l'incompréhension.

- Ko..Kohane... Qu'est-ce qu'il...

La voix, entrecoupée.
Les hoquets à n'en plus finir.
Et mon regard posé sur lui.
Un regard horrifié, attristé, vide et inquisiteur.
Tout se mêle en moi tandis que chez lui aussi, tout paraît s'entrelacer sans fin.
Et ne pas comprendre.
Ou réaliser -trop tard- que les monstres sont là.



Tu n'as pas su les retenir comme tu aurais dû.
Pourquoi as-tu cédé ?
Continueras-tu de te battre après ça ?
Continueras-tu de lutter comme j'ai cru pouvoir lutter à tes côtés ?

Il fait si noir tout autour.
Peut-être sombres-tu déjà...
Loin.

Malgré tout, ce soir, il y a encore cet éclat un peu humain
et la question toute bête
et la question qu'on pose tout le temps
sans jamais avoir de réponse

qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Echo de la voix en moi.
Suivi du silence dans l'esprit.
Et du silence dans la rue.
Les deux corps touchent le sol.
Il faudrait en relever au moins un.



Le rouge ne cesse de grandir, absorbé par le blanc.
Qui boit, boit, boit le liquide.
S'abreuve du fluide vital.
L'âme de la femme paraît s'envoler par fil, au fur et à mesure que son sang colore le sol.
Et la nuit avance, inexorablement.
Toujours personne. Pas de cri. Pas de témoin.
Juste moi.
Qui sait, désormais.
Juste moi.
Et l'affection folle qui combat le démon.

Comment les monstres ont-ils pu me prendre Leo ?
Comment les monstres ont-ils pu me l'arracher ?
Lui que j'ai aimé,
Lui que j'ai attendu,
Lui dont j'ai tellement besoin
En qui j'ai cru pouvoir trouver une épaule sur laquelle me poser
Aux côtés de qui j'ai cru pouvoir combattre mes propres folies
Lui
Lui
Lui
Comment ont-ils pu me l'enlever ainsi ?

Une dernière fois, j'aimerais combattre cette bête.
Une dernière fois, j'aimerais lui faire face.
Malgré le coeur qui tremble, malgré le corps qui craint
des représailles sans précédent
Une dernière fois, j'aimerais essayer de la regarder yeux dans les yeux.
La défier.
Une toute dernière fois.
Avant qu'elle ne le mange entièrement.
Avant qu'elle ne me prenne Leo à jamais.

Une toute dernière fois
J'aimerais surmonter les crocs terribles.

Une toute dernière fois
J'aimerais lui dire que je l'aime.

Une toute dernière fois
Parce que les Ombres sont trop fortes.



Le coeur qui s'écartèle et l'âme qui comprend
Que oui, il n'y aura pas d'autres fois.
Seulement ce soir.
Les images qui vont hanter l'esprit à jamais.
Les sentiments contradictoires qui se battent et s'assassinent.
Leo... je ne veux pas plonger avec toi.
Laisse-moi encore une chance
De garder la tête haute, au-dessus de l'eau.
Laisse-moi partir, loin. Loin de tout ça.
Je ne veux pas me faire bouffer par mes monstres. Je veux encore leur imposer une résistance têtue. Je veux encore croire qu'il y a un avenir sous le soleil. Je veux encore me persuader que les choses s'amélioreront.
Laisse-moi partir. Essayer d'oublier.
Sans jamais pouvoir.
C'est si souvent ça.

Mais avant, il y a les dernières choses à dire.
Je ne peux pas répondre à ta question
je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
Je sais juste
qu'elle est tombée
et que tu n'as pas bougé
et que tu n'as pas cillé
et que te voilà désormais
au sol, toi aussi.



Enfin, mon corps se décide à bouger.
Enfin, il se déverrouille tandis que la gorge reste bloquée par l'angoisse.
Même les larmes, ne sont pas.
Rien.
Seulement rien.
Les ombres, c'est tout.
Le corps qui fait horreur. Et que je ne vois presque plus.

Un pas qui crisse légèrement sur le manteau de neige.
Le rouge qui gagne du terrain -je veux fuir.
Enjamber la marre, ne pas se laisser toucher par elle.
Leo est là, silencieux et sonné.
Sa question résonnant encore dans le lieu désespérément vide.
Pas de mot, parce que les cordes vocales sont coincées. Pas de mot mais ma main se saisit de son vêtement, de son col.

Assassin
Et pourtant
Toujours le même.
Encore un peu.
Parce que tout était trop rapide pour que je réalise.



Saisir un vêtement de meurtrier et lui intimer de se lever.
Un esprit perdu mais des jambes qui se lèvent, se déplient.
Ceci est la dernière chose que je puisse faire pour toi.
Regarder ton monstre en face sans ciller. Sans hurler. Sans pleurer. Sans trembler.
Seulement le regarder.
Et t'offrir une innocence feinte.
T'emmener loin d'ici avant que quelqu'un ne débarque et se saisisse de ton nom comme assassin.
Alors viens.
Ceci est la dernière bribe de mon affection tremblante.

Une dernière fois.

Se saisir de sa main, la bouche muette, avare de mots.
Et l'entraîner en silence.
Je fuis. Lâche.
La femme est morte. Je n'ai rien fait. Je n'ai rien pu faire.
Je ne peux que courir, loin.
Fermer les yeux, essayer d'oublier.

Je tourne dans une ruelle au hasard -désert, ici aussi.
La neige est intact.
Il n'y a pas de rouge. Pas de sang.
Seulement du blanc dans lequel s'impriment nos pas.

Je m'arrête, lâche sa main.
Plante mon regard dans celui de Leo.
L'incompréhension flotte.
Moi non plus, je ne sais pas. Pas vraiment.
Je sais seulement que ce soir, les monstres ont surgi. On frappé.
Ca me suffit.
Savoir seulement ça me suffit. Pour vouloir y échapper.

-Je ne peux rien faire pour toi sinon t'offrir une chance de partir sans rien dire.

La neige tombe.
Doucement.
Le corps, un peu plus loin, doit être en train de se refroidir de plus en plus.

-Je ne peux pas rester avec toi. Je ne veux pas sentir mes propres démons s'agiter. J'ai trop peur.

Je ne veux pas sentir ma propre folie m'envahir.
Elle m'effraie.
Me cloue sur place.
Je veux, encore un peu, profiter de ce répit.

-Emporte donc avec toi toute l'affection et l'amour que j'ai eu à ton égard. Depuis tes premiers mots, tes premières lettres. Nos premiers rires et premiers sourires ensemble.

Cette fois, l'eau s'est dégelée.
Et les larmes vont monter.
Limite de l'oeil.
Un battement de cil et elles tomberont.
Doux sillon salé sur la joue.

-Adieu.



Lui tourner rapidement le dos.
Laisse-moi partir.
Laisse-moi oublier.
Me souvenir simplement
des jours heureux.
Me souvenir simplement
de tes sourires.
Me souvenir simplement
de ton amour.
Me souvenir simplement
de ce passé révolu et sur lequel on ne peut revenir.

Laisse-moi oublier cette nuit.

Bientôt, les sirènes sonneront.
Bientôt les gens parleront.
Bientôt, les pas se presseront.
Et on découvrira le corps.
La nuit promet d'être longue.

(Fin du RP)

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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Mar 21 Fév - 2:32

RP avec Hugh Dey

Il y avait des jours comme ça, où tout semblait aller plutôt bien. Où le soleil était un peu timide, mais se montrer un peu. Quand même. Tout de même. Ce que tu foutais à Oxford, nul ne le sait à part toi. Mais pour les besoins de la narration, on avait besoin que tu sois là. Donc te voilà. En prose. L'allure normal dans la rue centrale, longeant de toute ton âme un peu étourdie les devantures des boutiques. Attardant parfois ton regard le long de certains rayons qui transparaissaient.

Un disquaire
à se demander pourquoi ces antiquités existaient encore
qui pouvaient bien les acheter.
mais pour que la boutique prospère
nuls doutes que cela devait marcher.
Une affiche
Vieillie
tes yeux ne purent que déchiffrer
en lettres abîmées
Bohemian Rhapsody.
Avec assis sur un trône
une couronne sur la tête
un mec
qui en imposait.  


Puis tu reprenais ta marche, oubliant sur le chant ce gars qui en imposait tant. Te souciant guère du peu de passants qui passaient dans les parages, les rayons du soleil t'empêchant de toute façon de distinguer qui que ce soit distinctement. Tu ne vis d'ailleurs pas cette vieille femme chantonnant un air de noël en plein mois d'avril au milieu de la rue et tu la percutas de plein fouet alors qu'elle entamait du bout des lèvres le deuxième couplet que personne ne connait de Vive le vent. T'excusant à peine, tu repris ta balade, contournant désormais les grand pères et les pots de fleurs.

Un libraire,
à se réjouir que ces antiquités existent encore
qu'il y ait encore des gens pour les acheter.
et en vitrine une vieille saga
connu de tous
ayant marqué toute une génération de petits moldus
en leur vendant monts et merveilles
un héros qu'au moins tous connaissaient de nom
tu t'attendris un peu toi aussi
devant l'intégrale de Tchoupi.  


Toujours tout droit, sans discontinuer, un air de pirate en tête, le nez retroussé par les odeurs laissées à la suite d'un chien, et sûrement de caniche de la grand mère bousculée un peu plus haut dans la rue. Tu râlais un instant, baissant les yeux vers l'immondice avec l'idée de l'éviter.

Un ver de terre,
à être dégoûté que ces immondices existent encore
qu'il n'y ait personne pour les tuer.
et son corps tortueux
le long des pavés,
et ta semelle
qui s'en va l'écraser.


Tu t’essuies le pieds le long des pavés, minutieusement, avant de continuer de descendre la rue. Là bas au loin, une ruelle, qui mène à l'université. T'irais bien y faire un tour, il parait que ça ressemble à Poudlard, surtout l'escalier de l'entrée. Et la salle du banquet. Tu seras d'ailleurs surpris de voir que certaines parties des deux châteaux se ressemblent traits pour traits. Les moldus, ces plagieurs. C'est décidé, là-bas en bas, tu tourneras à gauche et tu continueras ton chemin. Rien ne viendra perturber cette journée de tranquillité.


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 13:14, édité 2 fois
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Re: Oxford
Hugh Dey, le  Lun 13 Mar - 16:58

La journée avait plutôt bien commencé. Bien que les découvertes furent surprenantes. J’avais visité une apparemment célèbre université moldue, Oxford, pour mettre au point une théorie. Moi qui pensais que le Secret Magique devait être aboli, j’avais sous les yeux l’exemple que les moldus nous idolâtraient déjà. Car ils avaient en tous points copié leur monument sur notre grande école de magie : Poudlard. En moins bien, évidemment.

Alors, sifflotant tranquillement, tout à la joie d’avoir une preuve à fournir des effets – bénéfiques pour les moldus ! – de cette découverte magique, je sortais de cet endroit, empruntais le petit chemin serpentant pour enfin me retrouver au milieu de la foule non-magique. Au sein de la rue principale.

Pourquoi je ne transplanais pas tout de suite ? Aucune idée. J’avais simplement envie de me promener. De laisser mon regard errer sur les façades des diverses boutiques. Et tout d’abord, c’est au sol que mon regard se portait. Heureusement d’ailleurs. J’avais failli, d’un mouvement du pied, écraser un petit ver de terre égaré. Ecartant ma chaussure, je le laissais en vie, espérant pour lui que mon action lui laisserait de longues années devant lui.

Mon prochain arrêt fut plus longuet. Devant la boutique d’un libraire. A la recherche d’une saga bien connue de tous, d’une nouvelle fuite dans le monde magique et qui avait eu un succès hors du commun chez les moldus. Elle aurait pu être en façade, même un siècle après son écriture et pourtant je ne la trouvais pas.

Un bruit de chute me fit rapidement tourner la tête. Et je pouffais de rire en voyant une vieille dame au sol. Puis reportais mon attention sur l’intégrale de Tchoupi, soupirais, et reprenais la marche. Mains dans la poches, nez en l’air, sifflotant toujours un air improbable, je continuais ma route. Et m’arrêtais devant une affiche sacrément vieillie par le temps. Un homme, portant une couronne, assis sur un trône. Et je ne puis m’empêcher de me voir à sa place. Sur mon trône.

Et je soupirais de nouveau, repartant à l’envers d’un camarade que je n’avais même pas vu. D’un camarade, d’un allié. D’un fidèle. D’un sujet, peut-être, si j’arrivais un jour à grimper sur mon trône.

[Fin du RP]
Shae L. Keats
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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Lun 3 Juil - 2:34

RP avec Umbrin Talar
Déjà-vu
Musique.


01h02
-Quelqu'un pense à toi.

Et pourtant cette nuit là, personne ne le pouvait.
Tu t'étais susoendu. Les bras en l'air, les jambes dans le vide, en dehors du réel. Là où on ne pourrait pas te trouver. Ce soir comme tous les autres, mais ce soir comme les autres,
tu avais déserté.
Pour le calme,
Le repos.
Mais parce que tu sentais que cette nuit portait son lot d'innattendu.
Y avait une odeur, dans le fond de la nuit.
Quelque chose de familier, sans que pourtant tu ne parviennes à retrouver ce que ça pouvait t'évoquer. Parce qu'il n'était pas question de souvenir,
Ni même d'aucun songe embrûmé.

C'était une goutte de miel.
Le long de l'échine colonisée,
Une banale sensation
-De fin d'été.  


La ville s'écartait de l'agitation courante, des rires encore vivants des gens noraux, de ceux qui rient,
qui pleurent, qui aiment, haïssent. De ceux qui n'entendaient rien d'autre une fois la nuit tombée
-que leur respiration apaisée.

Alors que lui, l'infâme, râpe les oreilles, comme un couteau. Envahit le torse et taillade les bronches. Alors que dans le creux-cabane que la nuit offre aux âmes, ne résonne que le silence assourdissant de l'angoisse.
-Le vacarme qui ne fait aucun bruit.

C'était ces heures de la vie que tu préférais. Ces quelques minutes après minuit, où la bienséance est une fois compréhensive. Où tous les chats sont gris. Où tu t'autorises à exister, un peu.

J'aime à croire que je peux déambuler. Esquisser, inventer. Comme je le faisais, comme je l'ai un jour fait.
Qu'un jour ça reviendra vraiment. Comme un refrain qui revient du passé, que l'on commence sans le vouloir à fredonner.
Comme un enfant apprend à marcher.
Un bonbin un peu rosée qui fond sous la langue.

Tu fais battre les pavés humides sous mes semelles, en un ryrhme improvisé. T'aimes instaurer une régularité dans l'absence de bruit des heures où les âmes dorment et les rêves fleurissent. J'aime m'imaginer le coeur de la ville se joindre à toi, s'unir au plic-ploc insignifiant du cuir rapiécé.
Pour créer une symphonie où les fausses notes se changent en sérénade.
Et où les cris se muent en rire.

Y a comme dans l'air du soir une odeur de terre rouillée, de nostalgie sucrée. L'odeur d'une nuit d'oubli innocent alors que les gouttes de pluies se joignent aux ardoises dans une valse improvisée, celle qui derrière tes yeux parvient encore à te faire danser.
Les trois notes pluvieuses d'un carrousel qu'on a plus les moyens de réparer.

et c'est à elle que tu penses,
l'inconnue,
la chimère,
dont le rire sonnait comle la vie,
dont l'odeur de barbapapa
te plongeait en arrière,
-Dans un bonbin de mélancolie.


Sauf que ce soir l'aluminium est trop froissé, t'as pas vraiment réussi à le déballer. La nuit sereine s'est échappée, entre tes doigts. Exactement comme ces fois où, comme un enfant, tu essayais d'attraper le vent. De jouer avec, imaginant qu'il te tenait en équilibre, qu'il ne te laisserait pas trébucher.

Ouis t'as grandi, le corbeau des angoisses s'est posé sur l'épaule désarticulée, et n'a plus cessé de rigoler,
à ailes déployées.

T'as commencmé à admirer la nuit,
Aux premieres lueurs.
Marchombre,
Overdose de laideurs.

Et pourtant il y a un rythme
Proche.
Qui diffère.
Par ces propres notes.

C'est si beau sa façon de resurgir du passé
Par une perception,
Une boîte à son
-dans la fissure d'un mur de plâtre.



01h03.
Il n'est censé y avoir plus que toi.


Dernière édition par Shae L. Keats le Mar 25 Déc - 13:16, édité 2 fois
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Re: Oxford
Daemon Stebbins, le  Sam 19 Aoû - 1:41




Etape dans une vie

Morgan Delaube - Daemon Stebbins
Mon L.A pour Morgan

“ Une moitié de la victoire est dans le choix du champ de bataille, l’autre moitié dans le choix du moment. ”

• ♫♫♫ Thème de Dey








J'avais réussi à sortir ce soir sans attirer l'attention ni de mes camarades de chambre ni d'Elhiya. Je n'aimais pas lui cacher des choses cependant, cette nuit, c'était nécessaire. J'avais prétexté un travail monstre pour justifier le fait de ne pas se voir. Disant que je devais absolument réussir tout seul et que j'avais besoin de concentration pour cela. Ma blonde n'avait pas insisté. Cela devait sûrement aussi l'arrangeait. J'étais persuadé qu'elle en profiterait pour étudier ces maudits grimoires. Comme je ne voulais pas me mettre en rogne en songeant à tout cela, j'évitais de trop me pencher sur la chose. J'avais donc traversé le château par des chemins que je n'empruntais pas d'ordinaire.

Plus tôt, j'avais reçu un hiboux de Morgan. Il avait besoin de me voir sans que personne ne soit au courant. Il m'avait donné rendez-vous au dans un café à Oxford. Il m'avait griffonné l'adresse en dessous. J'avais rencontré l'ancien poufsouffle quelques temps au par avant, un soir où je n'étais pas vraiment bien. Je venais d'apprendre pour le nouveau goût de magie noire de ma verte et argent. J'avais bien remarqué qu'elle n'était pas tout à fait comme d'habitude. Néanmoins, je n'avais pas imaginé que la situation m'avait échappé à ce point. Pourtant, j'avais perçu la distance, la froideur par moment et le petit sourire faux. Malgré tout, j'avais ignoré les signes parce que je ne voulais pas croire que ma blonde avait pu franchir cette frontière surtout à cause du passé de sa famille. Le déclencheur avait été ce qui était arrivé à Lucy. La nouvelle m'avait abasourdi et choqué.

Je n'aimais pas repenser à ce moment où j'avais touché le fond. La seule chose positive dans cette période avait été ma rencontre avec Morgan. Il m'avait écouté, soutenu et conseillé. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Peut-être, avait-il eu pitié d'un jeune sorcier qui buvait du whisky pur feu en les enchaînant sans ce soucier de l'état dans lequel il se mettait dans un bar miteux. Il m'avait juste parlé et pourtant cela m'avait redonné une lueur d'espoir. Ceci m'avait permis de rebondir et d'engager le combat pour ramener ma petite amie sur la voie de la raison et de l'équilibre. Même si pour le moment, le chemin était encore long, ardu et semé d'embûches, j'avais décidé que je ne l'abandonnerais jamais. Je l'aimais trop pour cela. J'en avais eu la certitude depuis le début de notre histoire sans savoir d'où me venait ce sentiment si puissant...

Je mettais donc rendu à l'adresse indiquée dans la missive. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été là-bas dans la cité universitaire. Si j'y réfléchissais bien, cela devait remonter au moins à trois ou quatre ans lors des vacances d'été. Un court séjour chez un parent dont je n'avais pas vraiment appréciais la compagnie. Je pénétrais donc dans l'établissement, détaillant le décor qui s'offrait devant moi. Il y avait peu de clients à cette heure. Je me dirigeais vers le comptoir noir du bar et demandait une bièreaubeurre à la jeune femme qui était présente. Je déposais la somme due et m'acheminais vers une table dans le fond de la salle. Je me plaçais de sorte à pouvoir guetter l'arrivée de mon ami. Nous aurions ainsi toute la tranquillité souhaitée ici pour discuter.

Je commençais à avaler ma boisson me demandant quel sujet mérité une telle discrétion. Toutefois, je ne spéculais pas plus que cela car je faisais confiance complètement à cet homme qui m'avait sorti de la tourmente. J'observais machinalement encore les objets sur une étagère en buvant une nouvelle gorgée de mon verre. Je me disais qu'il ne devrait pas trop tardé vu l'heure qu'afficher la veille horloge qui trônait au milieu de la pièce, assez chaleureuse, contre le mur. Il semblait que le temps s'égrenait lentement pour exacerber au maximum ma patience.

Cinq minutes passèrent encore lorsque la porte s'ouvrit faisant teintée la clochette. Je fixais alors l'entrée pour apercevoir la personne qui venait...




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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Ven 13 Oct - 19:46

RP libre ou unique à défaut.


19h19
Tu ne veux plus qu'on pense à  toi.



Y'a des cloches qui sonnent au loin.
Et dans un souffle de buée épaisse
Dans un râle  de l'âme qui se consume
Et qui comprend
Tes yeux s'immobilisent sur tes mais.

Y avait des rumeurs, des choses que tu ne voulais pas croire. Que tu ne voulais pas voir. Un sourire, pour dire. Un faux regard pour faire croire, à  penser que tu t'étais finalement trompé.e toi même. Tout va mieux, et un rire aigre qui te tranche les lèvres.Les mains empoisonnée que tu pourrais te les arracher. sur l'instant. Avec les dents. Pour qu'elles arrêtent de toucher les gens. T'avais rien demandé.  Tu voulais juste pouvoir effleurer les gens et les soigner. Rendre le sourire. Mais t'es pas dupe, ça  fait des mois que tout s'écroule. T'as juste peur que ça recommence. De toucher l'enfant qui vient.
T'es un aimant avec deux pôles négatifs Keats.

Le bois du banc qui te mord la chair. La tête entre les mains, tu fixes le sol. Sans bouger sans oser. Tes images qui reviennent et l'imagination qui fait le reste.T'ailerais juste trouver une pièce, un bouton, pour pouvoir tout couper. Juste une seconde. Sans que le temps ne te rattrape. Sans que la vie des autres ne s'effondrent. Tu pensais bien faire, et pourtant le pressentiment ne te quittait pas. Depuis un quart d'heure déjà. T'as laissé faire. T'as rien dit.
Et l'or a payé.  T'as pas la tête à danser ce soir.
T'as pas la tête à parler.
T'as juste envie que ça s'arrête.
Que les enfants
Cessent de devoir grandir.

You're juste too empty
To realise
Last peace of hope
Burning under the rain.

Et trois gouttes de sueur. Une pour le sien. Une pour ses mains,
Et une troisième imprévue
Pour toutes les âmes perdues.

La pluie inonde le tout. Mais ce soir elle n'a rien de cette nostalgie positive qui d'emploi à chaque fois.
Elle n'a rien d'un amour inconditionnelle
Elle a quelque chose d'acide
Qui ravage tout sur son passage.
Tu devrais pas rester ici.
Tu devrais pas
-arrêtent d'aider.

L'impuissance et l'égoïsme des mots qui refusent de s'adapter.
Le refus de s'ouvrir et de parler.
Et pourtant la boule dans le ventre qui ne te quittera pas.
Et un désir viscérale de tout améliorer.
De rattraper
Les plumes de rire que le vent a envolé.

Le s marques nouvelles sur les poignets. Pour une nouvelle chute libre.
Et le besoin d'expier.


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Kathleen Gold
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Re: Oxford
Kathleen Gold, le  Sam 4 Nov - 23:25

RP avec Leo Keats Gold




Les cris d’enfants dans l’air froid de l’Angleterre mordaient ton visage aussi sûrement que la brise. Ils montaient, dans des sons de plus en plus aigus et insupportables. Ils résonnaient, entre tes deux oreilles, complaintes douloureuses que tu voudrais faire cesser.
Les bâtiments en briques rouges et les passants qui ne regardaient pas devant eux t’avaient manqués. La compagnie reste toujours la même, dans la neige comme sous la pluie. Les gens continuent de regarder le sol, automates qui ne lèvent jamais les yeux. Tu ne le faisais jamais auparavant non plus, tu les méprises tout en les comprenant. Masse grouillante qui te dégoûte et qui t’a terriblement manquée. Jouets à clé qui attendent juste que le mécanisme ne rouille ou
Ne se relance.
Il y avait quelque chose de rassurant dans cette grisaille environnante. Plus de soleil pour frapper, ou de grêle pour abattre. Juste des nuages qui défilaient sans discontinuer, et parfois un rayon de lumière blanche, aveuglante, délirante, perçait le cœur du ciel pour t’atteindre.
Home sweet home.
De la Russie à l’Australie, des épices au parfums, rien n’avait jamais été aussi tendre que la froideur de ces pavillons et la distincte odeur de dédain de ce pays. Tu avais aimé les plages, le sable, jusqu’à ce que le dernier grain ne se glisse sous ta peau jusqu’à t’étouffer. Tu as haïs les plantes et les forêts, jusqu’à ce tu ne puisses plus respirer et que la couleur verte soit tout ce que tu pouvais supporter.

Mais ces trois petites îles perdues hors du continent
Ont une forme qui ressemble à une constellation
Pas vraiment une flèche,
Mais elle a guidé ta croisière.
Cette terre a une odeur de cuisine, de vieux paillasson avec un chaton,
De linges propres,
Et d’une mansarde près de Glasgow.

Tes cheveux ont repoussé,
Ta chair s’est refermée,
Seules les rougeurs d’une peau flétrie restent visibles.
Tes yeux bleus sont fatigués, et un retour commençait à être demandé par
Chaque fibre de ton être
Tout en le rejetant.

Des musiques d’opéra aux rythmes colorés
Du lyrisme à la libération
L’enfer ne fut pas fait de routes pavées, juste de longs couloirs et de cul-de-sac.
L’Angleterre, adoption et non sang,
Pulsations continues qui ne trouvent pas leur place dans ce grand ensemble,
Qui se trouvait déchiré entre une âme désolée, recroquevillée dans entre quatre murs et l’autre six pieds sous terre.
Léger frisson, sang-corde qui t’étranglait et dont tu t’es détachée en faisant couler des rivières entrelacées.
Rouges.
Toujours les mêmes rivières, les mêmes flots que tu as laissé tomber des ponts – coupés
Brisés,
A renouer.
Ne pas penser aux acrobaties de funambules du fil transformé en rambarde de marbre
Juste au dessus de la Seine
Equilibriste détestant son métier, cherchant une échappatoire
Regardant le sol
Sans filet
Et avoir envie de plonger.
Et toujours les mêmes rivières, les mêmes flots que tu as laissé tomber mais que tu a dû faire remonter par des cordes aux nœuds plus solides que coulants.
Des ponts – coupés
Lignes bleuâtres cachant l’autre côté de l’aquarelle, des teintes mort-dorées
Conquête de l’or dans des particules brillantes, peintures-papillons oscillant entre le rêve et la réalité, qui s’achève toujours sur une
Coupure.

Deux cris, distincts, moins stridents que tous les autres et mille fois plus importants retentissent dans les châteaux de bois et de sable, des boucles aux yeux clairs qui cherchent à parler sans le pouvoir.
Ils lèvent la tête et tes yeux ne les regardent pas mais les voient,
Toujours percevoir sans chercher à observer.
Deux petits êtres qui ne ressemblent à rien encore, il faut attendre un peu.
Deux esprits vides qui ne sont pas encore remplis
Des images dont ils vont hériter
Hérédité
Descendance détraquée
Eponger les dettes, théorie, écrits, nature
Qui tisse une ligne entre les fautes des
Paires.
Lourd héritage, de la mère matricide et du père envolé.
Grands-parents meurtris et enterrés.
Innocence pas encore sacrifiée, et regards durs vers un avenir dessiné à la brosse.
Leurs petites têtes-crayon à papier avant de passer au stylo plume.

Leurs écharpes – vertes – commencent à glisser, le bonnet du petit et le manteau de l’autre baillent un peu.
Claquement de langue réprobateur, tu cherches déjà les mouchoirs dans ton sac pour le retour.

Des années-brouillard
Enveloppée dans une brume incolore
Flou sans art
Dont les seules œuvres sont encore des brouillons.
Revenir aux sources, pour continuer à peindre.

Pincement au cœur et à l’âme – souvenir de l’artiste qui a quitté son atelier pour continuer à chercher le petit truc, laissant muse et tableaux derrière lui.
Déité vénérée qui n’a pas su rattraper la poupée,
Dans la chute qu’il avait causée.
Restait une chanson et une playlist,
Kathleen sans Cocon.

Sortir du brouillard pour retourner sur les planches éclairés par des lampadaires
Et les étincelles oubliées à coups d’incantations.
La fuite continue, elle avance, elle trouve un point pour poursuivre sa fugue sur des notes graves de tragédie-comédie, si l’actrice se décide à danser sur la nouvelle scène, cherchant le bon éclairage pour son retour sur les planches. Retour tout en cherchant à partir de nouveau.

Les petites têtes approchent, elles sont fatiguées de courir après le lapin blanc et veulent la suite des aventures de l’enfant au tablier et au nœud noir. Ils ont cherché à trouver le terrier dans un bac à sable sale, et ils auront besoin d’un bain pour les éloigner du Pays des Merveilles dans quelques heures. Leurs sourires gelés montrent leurs dents que la souris n’a pas encore attrapé, et ils demanderont à regarder la boîte magique avant de se coucher, à moins que la Belle ne les appelle pour réveiller le reste de leur livre de contes.
Pour la première fois, il faut continuer de jouer et d’attendre, mais il commence à faire sombre et les autres explorateurs rentrent déjà dans leur navires hissant des pavillons-résidence, la main dans celles des vrais capitaines.

Il faut continuer d’attendre le signal.
Une sorte de phare entre l’enfance-armoire et le voilier qui s’éloigne du port.
Et une part de toi qui demande à jeter l’ancre sans vouloir t’enchaîner au ponton.
Tu n’as pas sorti la tête hors de l’eau pour retourner dans les abysses,
Froides
Bleues
Qui engourdissent
Qui glacent
Qui
Soulagent.
Remonter la tête, battre des pieds, sortir ses muscles de l’écume
Et retrouver
Les étoiles.
Tu n’as pas trouvé de port
Tu as juste besoin de retrouver
Ton enclume.

Les deux petites têtes en ont assez de chercher le lapin blanc, qui est de plus en plus en retard.
Il aurait dû être là, peut-être sans veston ni gousset, mais une figure rassurante mais distante.
J’ai peur
Des mots
De toi
De tout

Il était censé être là, près des dragons à ressorts et des balançoires.
Pas de signes.

Tu te lèves enfin du banc.
Fatigue extrême, muscles atrophiés par l’observation distante de tes extensions de chairs qui prennent tes mains gantés, s’accrochant à ton long manteau noir tandis que tu cherches à remettre correctement tes boucles derrière les oreilles.
Tu n’es pas encore rentrée.
Un pied dans le pays, retour de celle qui est partie au loin sans un bruit,
Qui n’a pas envoyé un hibou en trois ans
Pour revenir, une tortue et deux surprises sous le bras,
Retour sinon en grâce du moins en silence,
Plus aussi paumée qu’avant
Mais quand même encore un peu beaucoup.

L’ère de jeu est terminée.
Il est temps de rentrer à la
Maison.
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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Dim 12 Nov - 20:10

Il n'y avait dans l'air rien d'inhabituel. Rien qui ne tranchait avec les trois années précédentes. Rien qui n'aurait pu laisser prévoir quoique ce soit. Une journée ou tu étais la ou tu le devais. Des histoires de paperasses, ou autres, ce n'est pas pas ce qui importe.  Une journée pénible. Beau temps glacial de l'hiver.
Mauvaise journée car il ne pleuvait pas
Et il ne sentait rien.

T'avais toujours cette envie de jouer. De tisser le rouge et le noir pour qu'un ciel flamboie. Pour la nuit rassurante, pour un cocon ou s'effacer, ou s'extirper des regards. Tu aimais cette idée
Que peu importe qui tu croisais, personne ne saurait.
Qui tu étais
Ou tu allais
d’où tu venais.
Y avait des choses dans un passe que tu te plaisais a cacher.
Pour ne pas y retomber.
Pour garder ce rire clair qui lézarde les murs trop secs en été.
Pour rester a la fois cet orage de chaleur et cette averse estivale.
Garder ses sensations
d’écume
au coin des yeux.

Et tu marchais dans le froid. Un bonnet et une écharpe douce, qui te barrait la bouche. Tu aimais te jouer de cette fumée qui s’échappait par ses mailles lorsque tu expirais. De la lave dans la mer. Et toutes les perturbations que cela créait. Tu aimais
-ce qui t'entourait.
Comme si l'autre n'avait jamais existé.
Alors qu'en soi tu l'avais juste absorbé.
Rien ne laissait penser a ce qui allait se produire.

Ce fut d'abord tes yeux qui s’arrêtèrent sur une chevelure familière. Et qui continuèrent leur chemin, comme si il avait et tout a fait normal de la trouver ici. Puis un froncement de sourcil. Presque imperceptible.
Cette impression d'halluciner.
Et revenir fixer. Noter la présence des deux petits dans un coin de la tête.
Sans percuter tout de suite.
Parce qu'il y a ce visage.
Dont tu n'arrives pas a te détourner.
A en oublier qu'elle ne te reconnaitra pas.

Trois ans.

Trois années d'absence, de vide
Ou tu ne l'avais pas cherchée non plus.
Sans assumer quoique ce soit que tu ais pu faire.
Sans chercher a rentrer dans la vie de qui que ce soit.
Trois ans pendant lesquels tu étais tombé·e encore plus bas.
On t'avait tiré·e de la.
Tu avais désormais un bar,
Un post de concierge.
Car celui de directeur était peut-être un peu trop lourd a porter.
Beaucoup de chose en trois ans.
Et ce visage.
Ta santé mentale et les murs que tu t'es construits qui s'effritent.
Pour un simple visage.

Et puis sans réfléchir.
Sans noter les enfants.
Sans penser.
Tu t'approches.
Sans un mot
Une main sur son bras
pour renouer, un contact presque électrique.
un besoin
de s'assurer
de vérifier.
Parce qu'il n'y a que ça qui compte
Dans un souffle de fumée
hesitant·e
Goldy ?
      


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Re: Oxford
Kathleen Gold, le  Dim 12 Nov - 22:39

Une main fine se pose sur toi, des doigts longilignes qui saisissent ton manteau et ton bras.
Elle s'insinue comme une surprise, tu sens le sursaut s’immiscer, s'enfonçant entre tes cotes resserrées par l'angoisse montante. Mouvement de tête trop brusque pour ton cou que tu sens craquer dans un bruit sourd. Yeux qui se posent sur la main, qui la détaillent, du bout des ongles jusqu'au jointure blanches et au poignet-brindille que tu hésites à casser.

Laisser le regard dériver et remonter vers le bras inconnu jusqu'au buste et enfin au visage. Ton esprit cherche déjà un sens, t'envoyant le signal t'indiquant que tu dois reculer, ou frapper, tout en étant figé. Fixation de la figure singulière d'une femme - ? - que tu détailles, essayant d'embraser son visage en un coup d'un seul - œil.

Une façade blanche, peut-être trop pâle à cause de la soirée tombante sans lampadaires. Des cheveux sombres, des lèvres pleines... Visage frappant mais inconnu. Tu sens le danger monter et l'urgence retentir. Tandis que le sang tambourine contre tes tempes, les sons ne s'infiltrent plus sous les boucles pour atterrir au creux de l'oreille. Un grésillement-tambour aux airs d'inquiétude et un quatuor impérieux qui veut intégrer un orgue.

Il fallu quelques clignements
Soirée et nuit
Pour que la bouche qui s'est animée ne parvienne à faire comprendre leur message. Une parole en voix dissonante que tu ne parviens pas à saisir, plume à la volée que tes mains maladroites ne peuvent attraper. Deux syllabes et un mot qui ne veulent pas s'imprimer, et un écho distant, morse impossible à percer, langue étrangère perdue au fils des années.

Réveille toi

Goldy


Courant électrique de son bras au tien
Retard d'une bombe qui attendait la détonation pour commencer à chanter
Sa mélodie-explosion.

Un souvenir en méli-mélo d'enfance adolescence
D'un surnom-affection retenu avec une émotions caressante de mémoire à conserver.
Prononcé avec un timbre de voix étrange
Qui pousse à regarder plus loin
Dans un abysse de pupilles
Dont la couleur peut-être étrangère
Ne changera jamais tout à fait.

Il est souvent dit que le choc, c'est percuter un mur, une simple expression
Choc
Il est murmuré qu'il s'agit d'une douche froide
Dont les gouttes perlées tomberaient dans le dos dans un souffle glace-feu.
Choc
Un joli mot qui ne veut rien dire

Le choc prend au tripes, il fixe une date et une heure dans l'air qui arrête de s'alourdir ou de s'alléger, le choc remplit les yeux de grandeur quand les cils percutent les paupières, quand les lèvres cessent de bouger dans une fissure juste assez large pour expirer une buée de fausses notes tentant de rattraper le train ayant déraillé.
Il est juste un nouvel imprévu dans un plan bien huilé.

Tu t'étais imaginée qu'il serait là, dans cette aura de cuir et d'hésitation, assurance-enfant perdu. Mais rien ne fait sens, tout se mélange et tu ne comprends pas ce qui arrive.
Des milliers de début de phrase roulent sur ta langue mais rien ne fond plus vite entre les dents que l'indécision
Et la glace se fait déjà brûlure amère dans un tourbillon d'urgence pressant pour trouver le bon bout de la planche sur laquelle il faudra sauter.
Visage de femme aux yeux d'inconnu aux allures de déjà-vu.

Keats ?
-Leo ?

Que se passe-t-il ici ?!
Comment ?
Corps allongé et formes redessinées, mystère insoluble dans une brèche de magie déréglée.
Des petites mains qui se resserrent contre tes jambes
Devant un éventuel bout de famille retrouvée
Les souvenirs des baisers au sosie que tu as laissé pantin sur le plancher
D'un chêne et d'un saule
D'une chambre d'hôpital et d'une pelouse dans le jardin à l'ombre de la Maison
Aux rues pavées devant une plaque dorée aux inscriptions PSY-chédéliques
Des lèvres ébréchées après des verres-agrémentés et de formules endolories
Commencées dans un salon de thé.

-Je suis là
Tu m'as manquée ?...

Si tu étais sûre
Je crois que je t'aurai étranglé de mes étreintes.
Shae L. Keats
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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Mar 14 Nov - 16:01

Iel ne comprend pas tout de suite.
D’où tu sors.
D’où tu viens.
Cette façon que tu as de revenir du passe en soufflant sur la poussière des années.
De fendre la foule.
De lui renvoyer ce visage en pleine tête.
Sans te soucier
de savoir
si l'autre était pret·e  ale recevoir.
Savais-tu seulement ou en était sa vie ?
ce qu'ol en avait fait.


Je ne retire pas mon bras. Sonné·e. l’incompréhension glissant sur les lèvres rosées alors que les yeux glissent lentement vers les petites mains qui s'agitent vers la sœur un peu plus bas. Quatre mains pour deux bambins. les sourcils qui se froncent dans un incompréhension marquée et maladroite. Un lien qui ne se fait pas lorsque les yeux reviennent vers toi. Sans aucune interrogation.Le choc et l'attente dans une priorité. L’incapacité des lèvres a se muer. L’incapacité a parler debloquee par ta voix.

Leo ?

Et ces quelques secondes pour se souvenir de qui il s'agit. De qui j'ai un jour été. Une grimace étrange en un rictus, pour le nom maudit, proscrit, chassé. Le nom méprisé. Dont tu ne peux rien savoir.

Je suis là.

Et pourtant il y a une part de moi qui n'y croit pas. Encore un coup de l'esprit malade, encore une de ces hallucinations. Encore un de ces monstres qui dansaient sur mes yeux le soir du doloris. Une part de moi qui te croyait morte. Mais ma main sur ton bras. Et la certitude que tu es bien la. Quand le sang noirci des Gold est au final bien réuni.
Dechance d'une dynastie dont j'ai abdique. Un besoin de prendre la fuite loin de toute responsabilité, mais il sera bien temps d'en parler plus tard.
Tu es la.

c'est moi.

Le nom n'est pas le bon mais je reste moi-même. Et pourtant les murs tanguent, la peur de la vague déferlante de mémoire. La peur de se souvenir du noir.
Trois ans
et beaucoup trop d'histoire.  
regard pour les enfants
pour la femme que tu es devenue
qu'es-ce que...

   


  
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Re: Oxford
Kathleen Gold, le  Mer 15 Nov - 19:22

Les connections se font, les liens se forment et les idées se remplissent peu à peu de révélations encore chancelantes après des années d'expérience sur le fil. Des regards qui se croisent et s'éloignent, qui vont de hauts en bas comme les étrangers nés au fil des années. Des récits qui ne méritent peut-être pas de chansons, mais l'épique n'a jamais eu de véritable voix. Les bourrasques dans les balançoires et les toboggans vides appellent les enfants qui restent, et tu te demandent si vous pouvez encore entendre les murmures des aventures que tous gamins formulent en glissant entre les cordes d'un mur d'escalade.

Tu ne sais pas pour toi, tu essaies de deviner pour l'autre. La taille et les yeux, les vêtements et les vœux
Qu'il doit posséder à présent sont des énigmes dont tu n'as pas trouvé l'énoncé. Les pièces manquantes sont trop nombreuses alors que son visage prend des airs de puzzle. Tu ne sais pas ce qui a vendu la mèche, les pupilles n'ont plus rien de doré, le rêve d'une âme dans le miroir ne prend plus sur les désabusés que vous êtes devenus. Ni la voix, ni même le sourire en dents de scie qu'il étire ne parlent à tes souvenirs pourtant ravivés par le prénom qui a été prononcé. C'est lui seul qui a tout réveillé, allumé une brindille de conscience et de reconnaissance. Tu suis le trace sombre et brûlée d'une piste carbonisée, mais pourtant bien présente.

Ses lèvres-femme aux accents inconnus s'entrouvrent au final dans une affirmation qui fait trembler l'intérieur. Un soulagement dans un corps-avertissement des changements à détailler et à apprendre. Confirmation hésitante qui pourtant fait du bien à l'écolière que tu as abandonnée en chemin. Tu as grandi, mais ta tête bien-mal faite est restée figée dans les mêmes traits bleus-blonds, exacte même personne, quoique quelques coins d'yeux semblent plus réfléchis après neuf mois à se poser pour cesser de naviguer. Lui - elle ? - en revanche n'est plus du tout le.a même, ancre du radeau perdue pour revenir transformée. Ta tête tambourine de théories, les chirurgies de vos errances ne suffisant pas à expliquer des changements aussi flagrants.
Modification-enchantements laissant sous-entendre la sorcellerie
Le sang de Salem encore battant
Qui reste le même après tout ce temps, infamie-ligament qui reste le seul à ne pas être parti en poussière.

Une main sur le bras qui ne laisse pas de place à plus de contact
Autorisation perdue depuis longtemps, et les regrets se mêlent à l'amer réconfort.
Une envie de bras qui n'a pas été comblée depuis une nuit-agonie, famille déchirée qui ne permet plus les excès.
Éventualité de pouvoir y prétendre
Pour l'instant condamnée
Selon toi.
Les affections perdues retrouvées le temps d'une après-midi soirée, où les années de restreinte ont portées leurs fruits,
Attendre un peu, patience acquise
Et aussi conscience que le poète n'est pas le seul à sûrement avoir besoin
De temps.

Une interrogation qui se forme en buée-filigrane alors que les yeux divaguent. Longues explications qui devront être données, reproches seront adressés en temps voulus, et les liens peut-être recousus de fil plus ou moins fins. Pour l'heure, l'incertitude continue de monter, mais les retrouvailles pudiques sont encore à poursuivre.
Tu hésites à plaisanter, mais aucun bon mot ne te vient, juste un sérieux un peu hors de propos que tu ne peux faire taire, alors que tu sais que ce moment sera d'une manière ou d'une autre écrites en grandes lettres alors que tu commences à rédiger le prénom capital devant tes yeux.

Des explications paragraphes sans espaces menacent de sortir, voyages et blessures, naissance mort et renaissance, lettresnonécrites et fugueauxnotesgraves, besoinde
revenir
Alors tu serres dents et mains et te concentre sur la nouvelle la plus importante au lieu de parler du reste.

-Je suis revenue il y a quelques jours seulement.
Je te présente ton neveu et ta nièce.


Tête blonde et tête encore cendrée qui changera sûrement avec l'âge qui se lèvent, visages différents et mains indissociables qui ne pipent mots, sachant déjà que la présentation pompeuse et lourde sera un peu différente des habituelles pirouettes, les indices-explications se cachant au milieu d'inutiles solennités ronflantes, tellement ridicules mais vestiges du prestige.

-Voici Aloyisia Ophelia Drizella
et
Isaac Trevor Robert
Gold.


Attente sur la pointe des pieds d'une réaction impassible ou explosion, et maladresse manifeste, rien n'est bien sorti, rien n'a été bien fait, mais il fallait commencer à tourner en rond quelque part, par un trait imparfait.
Shae L. Keats
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Re: Oxford
Shae L. Keats, le  Dim 31 Déc - 18:18

Regard envers et sur le vide, la tache dans le champs de vision sur laquelle personne ne s'attarde. La rampe ou les ongles crissent. Les mains glissent comme les mots sans s'accrocher.
Je ne comprends pas
et je t'en veux de revenir comme ça, de sortir de nulle part.
Sans une lettre.

J'ai fait ma vie sans toi. J'suis tombé.e encore plus bas. J'ai marche, j'me suis relevé.e, j'retombe.. J'ai fait tout ca sans toi. Faille bizarre,tordue, de traviole, j'ai pas besoin de tout ça. J'ai trop de chose. Beaucoup trop de chose dans un coin de la tete
j'avais pas envie de repenser a tout ça
de replonger la dedans. Et te voir revenir comme ça, sans rien dire
ça réveille de la colère.
de la peur
de l'angoisse.
Et
le fil
tangue plus fort
sous les pieds.


Alors j'parle des gains. J'suis pas stupide, j'ai bien compris que c’était les tiens. ais je parle d'eux, parce que je veux pas parler de moi. Je veux pas parler de toi, je suis pas en état d'entendre tout ça. J'tiens le cap d'un bateau trop ivre pour se laisser diriger. J'ai des marques de trous au creux des coudes que je veux pas se laisser reproduire.
J'veux pas retomber si bas
je lutte
et t’écouter, te conforter
serait exposer les points trop faibles
pour être négligeables.
Alors je parle des gosses,
je dévie le sujet
j'en ai un aussi tu sais
mais je n'en dirai rien
parce que
je veux pas de questions
sur les circonstances.
Sur la mère
C'est une part de moi que tu ne connaitras jamais. J'touche distraitement mon ventre. Souvenir d'une limite a ne plus dépasser.Il s'est passée trop de choses pour que je fasse comme si rien n'avait change.
J'ai 26 ans.
Bientôt 27.
et y a plus rien qui peut me toucher.

Je suis revenue il y a quelques jours seulement.
Je te présente ton neveu et ta nièce.


J'ai le cœur qui se serre en corde de nœuds a penser a ces enfants que je n'aurais pas su voir, a la genetique bancale de cette famille qui visiblement ne cesse de se perpétuer. J'tends a espérer que les bons gènes a espérer
Note pour trop tard
Enzo n'aura pas de gènes pour avancer.
Et pourtant j'ferai ce qu'il faut
l'exil d'un faux-pere pour préserver faussement l'enfant.
Alors j'regarde les deux petits. Et je souries, un peu gênée. Parce que je les connais pas, j'les ai pas vus venir. Je m'accroupis et j'les regarde dans les yeux.
Les noms rappellent la fosse avec un mode de vie qui ne sera jamais bien.
J'ai fait le deuil
du fils parfait
je ne serai ni fils
ni héritier.
Je suis Shae et je ne compte que sur moi.

J'ai un fils.

Pour couper court aux interrogations
aux mots.
j'veux pas dire
l’échec d'une vie.

Il y a de la gène dans l'air, du vent
du froid.


j'suis mal a l'aise
j'ai pas envie
de partir
pas sans vous.
j'veux comprendre.

V'nez chez moi
il faut parler
je crois.





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Re: Oxford
Kathleen Gold, le  Mar 2 Jan - 21:58

Un neveu qui te pousse de nulle part, nouvelle branche qui se rajoute à un arbre vacillant, aux racines déterrées au fur et à mesure que les mensonges se lèvent.
Une autre surprise, un nouveau venu dans une famille dysfonctionnelle,
Brisée sauf en son noyau dont les parasites n'ont pas encore tout bouffé,
Pommes qui continuent de tomber plus ou moins loin de l'arbre
Et celles qui ont commencé à pourrir il y a bien longtemps
Jonchant le sol comme les cadavres
Que vous avez glissé sous terre ou dans les placards
Desquels il a fallut sortir à votre tour.
Pas assez de place entre les morts-vivants,
Il fallait de la place pour respirer de nouveau.

Autre révélation qu'il faudra digérer dans un coin de l'estomac et du cerveau,
Entre les métamorphoses.

Regardez-vous,
Les dernières personnes à devoir procréer
Droit qui devrait être enlevé à ceux qui ne sauront pas s'occuper
De ce qu'ils se sont donnés.
Tu espères qu'il - elle - a changé, tout comme toi
Pour rendre cet enfant heureux
Et pour qu'il ne pense pas qu'il aurait mieux valu le noyer
Comme les chiots aux yeux humides
Comme toi.

Tu n'as pu que constater l'évident, les cheveux et les traits altérés de celui qui fut ton pilier il était une fois
Le temps des contes est terminé, tu as tout laissé derrière toi
Prince Charmant et cheminée pour se protéger du noir
Oscillant entre la princesse en détresse et la mauvaise personne de l'histoire
Tu as toujours été un élément perturbateur, lançant les péripéties sur lesquelles tu te ramasses, trébuchant sur tes propres obstacles posés des années auparavant pour qu'ils te reviennent dans la tête-boomerang.
Tu as passé trop de temps à vouloir faire voler un cerf qui ne prenait pas le vent dans la bonne direction
Laissant les ficelles et les bois se briser
Tu l'as regardé fuir sans chercher à le rattraper
Trop occupée dans le sable-boue pour te tirer de la crevasse
Et quand tu as émergé
Il ne restait plus que des morceaux toujours enlisés dans cette marée noire faite de tes pensées
On aurait déjà pu y poser une pierre avec les dates et la photo vieillie qu'on a mit du temps à choisir
Entre les clichés sans sourire
Et ceux qui collent à la peau.

Il faut parler pour dire quoi,
Tu parles toujours mieux quand personne n'est là pour écouter
Les murs ont porté tes silences et le bruit des lames sur la peau
Des cris sourds que même l'oreiller ne pouvait percevoir,
Et des couleurs en peau aussi criardes que du vernis
Le même qui a jonché le parquet quand tu y es tombée.

Peut-être aurait dû parler
Peut-être aurait dû te relever plus tôt en t'appuyant sur ses mots et ses bouts de sang que tu lui as légué
Mais tu as préféré t'enfoncer avant de remonter.

Il est trop tard à présent, mais tu veux bien essayer
Voir où tu vas, peut-être délier
Les mots, la gorge nouée
En explications délirantes, délirées
Juste voir et s'expliquer, aviser de ce qui sera raconté ou non.

Merci.

Deux mains prises et un verrouillage des yeux avant de les détourner,
Une gêne à dissiper en emboîtant le pas.


Fin du RP
Daemon Stebbins
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Re: Oxford
Daemon Stebbins, le  Sam 24 Fév - 19:20





En couple enfin...

Loredana Sparks
  Daemon Stebbins

“La passion est la source des moments les plus rares : la joie de l'amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Sans passion nous serions véritablement morts. ” ♫♫♫


Loredana et moi avions atterri dans une rue adjacente de la ville d'Oxford, côté sorcier. C'était un endroit animé grâce à la vie étudiante et culturelle qui était omniprésente ici. J'avais profité de quelques fêtes ici. J'avais eu aussi quelques conquêtes cependant je n'allais pas aller m'en vanter devant ma brune. Nul besoin d’exhumer plus que cela les squelettes du placard. Il y en avait déjà suffisamment à Poudlard qui se baladait dans les couloirs à mon goût.

- Nous sommes à Oxford. Ma famille a un appartement ici. Je me suis dit que cela te conviendrait peut-être mieux. C'est loin de l'école. Ainsi nous serions que nous ici.

J'avais attrapé la main de ma petite amie, mot faisant à nouveau parti de mon champ sémantique, et je l'avais entrainé à travers les rues de la cité universitaire. Je connaissais par cœur ce coin. J'évitais la foule des gens afin de guider ma déesse vers le lieu dont nous avions besoin. Nous arrivions donc devant le petit bâtiment assez moderne et surtout qui permettait d'être isoler.

- Nous y sommes. Je dois juste récupérer la clé qui permet d'ouvrir l'endroit.  

Je récupérais donc l'objet magique car oui il ne s'agissait pas d'une vraie clé moldue qui permettait de rentrer à l'intérieur. Il était sécurisé anti-transplanage, exigence de mon père afin d'avoir un coin tranquille. La porte s'ouvrit.

- Entre, fais comme chez toi.

Nous étions dans le salon tandis que je me dirais vers la cuisine pour avoir ce qu'il y avait à boire et à manger.

- Visiblement, il n'y a pas grand chose. Tu veux qu'on commande une pizza ?

Avais-je lancé de l'autre pièce. Oui c'était le genre de nourriture rapide à récupérer ici surtout quand on avait une toute autre idée en tête. J'étais donc retourné vers la gryffondore en ajoutant alors que je la capturais dans mes bras.

- Ou alors on peut se préoccuper d'un autre genre de nourriture en premier.

Je l'embrassais sans attendre voulant profiter de cette proximité où personne ne viendrait nous déranger. Je savourais l'échange entre nos lèvres. La faim était là prête à se jeter sur elle afin d'assouvir ses désirs qui ne cessait de me hanter à chaque fois que je touchais la moindre parcelle de son corps. Je me décollais et laissais mes doigts exploraient la chair de son dos en-dessous de son tee-shirt.

- Alors de quoi as-tu envie ?

Mes doigts continuaient leur danse savante tandis que j'attendais sa réponse...


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Loredana Wildsmith
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Re: Oxford
Loredana Wildsmith, le  Sam 24 Fév - 22:12


Il avait réagi selon les désirs de la jeune femme et tout deux avait quitté le village de Pré-au-Lard, emportés dans un tourbillon qui les amènerait à l'endroit que Daemon avait choisi. Elle ne connaissait pas cette ville, mais l'environnement lui avait laissé penser qu'ils se trouvaient toujours en Angleterre. Tant mieux, ils avaient déjà sécher les cours toute l'après-midi, elle ne voulait pas qu'ils fuient et loupent les cours le lendemain également. Daemon était quand même préfet, il se devait de montrer l'exemple un minimum. Et faire le mur en laissant sans collègue s'occuper seul des élèves n'était pas vraiment la meilleure attitude à adopter. enfin, elle n'était pas encore prête à retrouver la salle commune des Gryffondor. Elle voulait rester avec Daemon, ils avaient besoin de passer un peu de temps ensemble. Ils ne se voyaient pas assez à l'école, selon elle.
Maintenant que leur relation était officielle, elle ignorait ce que ça allait changer. Peut-être qu'elle parviendrait à l'amadouer un peu afin qu'il la laisse sortir la nuit... Non, elle n'en était pas là. Ce serait lui faire prendre des risques et elle ne voulait pas qu'il perde son poste par sa faute. Il lui restait encore un an à Poudlard après tout.

L'endroit où il l'avait amené était animé, ce qui lui plaisait assez. Il l'informa qu'ils se trouvaient dans la ville d'Oxford, lieu où ses parents possédaient un appartement. Ils allaient pouvoir être tranquille, à l’abri des regards. Elle n'en demanderait pas plus aujourd'hui, pas après cette après-midi qui avait été éprouvante pour elle comme pour lui. Ils s'arrêtèrent devant un bâtiment assez moderne qui était tout à fait à son goût. Il fallait qu'il cherche la clé pour pouvoir y entrer.
L'appartement était super avec un salon immense et moderne aux couleurs blanches et grises. Daemon l'avait laissé seule quelques instants afin de se rendre dans la cuisine. Loredana était morte de faim. A cause de sa lettre, elle n'avait pas pu avaler son repas le midi et toute cette pression qui s'était relâchée d'un coup lui avait redonné l'appétit et son ventre gargouillait bruyamment. Lorsqu'il lui proposa de commander un pizza, sa réponse était sans appel.

- Oui oui oui oui !!! Même deux ou trois, j'ai tellement faim !! lui avait-elle dit sans penser une seule seconde à sa ligne.

Il était revenu vers elle et l'avait pris de ses bras. Elle le regardait dans les yeux en souriant. Ça faisait du bien de le revoir heureux, après l'avoir vu furax et jaloux après elle. Elle préférait le voir comme ça, elle aimait le voir le sourire aux lèvres comme c'était le cas à cet instant. Évidemment, Daemon ne semblait pas avoir envie de pizza pour le moment, mais plutôt d'elle, ce qui n'était pas vraiment étonnant. Il l'avait embrassé, un baiser auquel elle avait répondu avec tendresse. Laissant son corps se réchauffer au contact du sien. Elle ne savait pas si elle devait céder ou bien lui tenir tête et commander les pizzas avant toute chose.
Cependant, il se trouvait qu'il avait réussi à réveiller le désir qui sommeillait en elle.

- Ok, tu veux donc le dessert avant le plat principal à ce que je vois.

Elle l'embrassa à son tour, un baiser qui se voulait être passionné, comme si elle avait besoin de lui montrer son amour à travers ce baiser. Elle pouvait enfin se lâcher et arrêter de culpabiliser pour être tomber amoureuse de lui sans rien avoir demander. Elle pouvait désormais ne penser qu'à eux-deux et à personne d'autres, puisque plus rien d'autre ne comptait à cet instant-même.

- Je te laisse me guider vers la chambre, tu ne m'as même pas fait visiter.

C'est vrai ça. Ce n'était pas très élégant d'inviter une belle femme chez soi et de ne pas lui faire visiter en entrant. Évidemment,
elle s'en fichait complètement, mais elle aimait bien jouer à ce genre de jeu avec lui.

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Re: Oxford
Daemon Stebbins, le  Dim 25 Fév - 21:37





En couple enfin...

Loredana Sparks
  Daemon Stebbins

“La passion est la source des moments les plus rares : la joie de l'amour, la lucidité de la haine, la jouissance de la douleur. Sans passion nous serions véritablement morts. ” ♫♫♫


Loredana avait répondu à mes avances et cela m'enchantait comme toujours.

- Très bien, déesse. Je vais te faire les honneurs. Mais d'abord laisse- moi appeler pour commander ce que tu veux. J'espère que tu aimes tout.

Je m'emparais du prospectus du Pizza Hut, c'était le truc le plus prêt de l'appartement. Je composais le numéro et attendais qu'on me réponde.

- Allo, bonsoir. je voudrais commander de quoi manger s'il vous plaît.
- oui deux Giga Menus.  En entrée, 2 Salade Chèvre Chaud, 2 Rostï pomme de terre. Avec ensuite comme pizza une nordique, une campagnarde et une Texane Tomato pour le premier. Puis pour le second une Hawaïenne Chicken, une Samouraï et une Chèvre Miel. En boisson, deux bouteilles de Coca.
- Voilà oui. Oui.
- En dessert, 1 pot de Häagen Dazs Vanilla Caramel Brownie de 500ml. Un autre de Häagen Dazs Chocolat Fondant. Vous rajoutez aussi 2 donuts et 2 paquets de Minis brownies.
- D'accord. Au nom de Stebbins.
- Oui l'adresse habituel. Dans un quart d'heure. Parfait. Vous n'aurez qu'à sonner. Oui c'est la bonne carte. A tout à l'heure.


Je raccrochais le combiné et j'allais rejoindre Lo.

- Voilà déesse, j'ai commandé pour un régiment. Mais je n'ai pas non plus un petit appétit.

Bien sûr, je faisais aussi à l'allusion également à mon appétit sexuel également.

-  Le livreur sera là dans un bon quart d'heure. Donc on a le temps de visiter le reste de la maison.

Je m'étais mis au milieu du salon et commençais la présentation :

- Donc comme tu l'auras deviné ici, c'est le salon. L'appart ici a plutôt tendance à être moderne. Mes parents le loue à de étudiants parfois. Mais là c'est pas le cas.

Puis en prenant sa taille pour continuer, je m'avançais vers la cuisine.

- Ici, comme tu peux le constater une cuisine fonctionnelle toujours dans le même style. Qui nous conduit à la salle à manger simple et efficace.

Je l'entrainais donc vers le hall qui menait au couloir.

- Ici, une foule de placards qui permet de ranger une multitude de fringues et d'affaires. A ta droite c'est la salle d'eau qui mène a une petite terrasse qui et bien isolée avec une petite table pour le petit déjeuner. Et j'ai gardé la meilleure pièce pour la fin. La chambre. Qui ne dépareille pas du reste du logement.

A ce moment, je la poussais vers le mur alors que mon corps se collait au sien.

- Alors mademoiselle est-elle satisfaite ? Le tour du propriétaire t'a plue ?

Je me baissais afin de l'embrasser et savourer le goût de ses lèvres...


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