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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne
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Campagne anglaise
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Kohane W. Underlinden
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Re: Campagne anglaise
Kohane W. Underlinden, le  Sam 2 Déc - 15:25



Parfois, je me dis que j'ai essayé de courir.
Pour fuir. M'échapper.
Que j'ai essayé de passer par la fenêtre de ma tour : sauter, se laisser tomber -le vide qui dévore.
Jusqu'à toucher terre puis miracle, je suis en un seul morceau !
Je me dis que j'ai sauté sur mes deux jambes, grandes foulées, fuir les griffes qui voulaient me rattraper.
Parfois, je me dis que j'étais comme ces héroïnes de contes de fées Moldu. Courir à travers la sombre forêt, entre brume et marécages, pour fuir une méchante famille qui voulait ma peau. Je me voyais dans cette course perpétuelle pour la survie et médaille de celle qui a le courage de ne pas baisser les bras pour embrasser pleinement sa Liberté.
Puis
Parfois, aussi, je me réveille.
Et je me rends compte que tout ça, c'est ce que j'aurais aimé faire. Mais que je n'ai pas fait.
Je n'ai su que me taire et accepter. Sans un mot. Sans un souffle.
Quand j'y pense, j'aimerais me frapper. Me demander pourquoi comment comment j'ai pu accepter troquer ainsi ma liberté pourquoi au nom de quoi en quel honneur et quelle raison
Mais la raison m'abandonne, justement
J'ai plus d'arguments
Je ne sais plus
Ca me rend folle.
Savoir que j'ai fait tout ça de mon plein grès.
Que je n'ai même pas essayé de lutter.
Peut-être une forme de honte. D'accepter ainsi ses propres faiblesses. Ses propres failles. Je ne veux pas les montrer. Je ne veux pas que les gens sachent. Les sachent. Ces titubements que je veux garder pour moi -je ne veux pas m'exposer.
Pourtant, aujourd'hui, en compagnie d'Alice, j'éprouve ce besoin de parler. Et qu'importe que cela mette en pleine lumière mes égarements et mes faiblesses.
Est-ce une histoire de confiance ?
Peut-être.
Après tout, elle est ma collègue aux 3B. Même si nous n'avons pas eu de nombreuses occasions de discuter ensemble, il y a quelque chose qui rapproche indubitablement. Les regards et et les mots banals échangés au long de la journée, je suppose. Les indications qui n'ont rien d'extraordinaires -juste savoir qui s'occupe de quoi. Une forme de complicité parce qu'on a même travail.
Je me sens étrangement bien en sa compagnie.
Avec son regard.
Et ses mots.
Qui me font réfléchir -voyager.

Essayer d'être égoïste... elle n'a pas tort. J'ai l'impression de l'être souvent. Pas assez, on dirait. Pas au point de refuser de me sacrifier pour ma famille.
Elle continue de parler et je sens un souffle nouveau venir buter contre mon cœur. Ce souffle de la reconnaissance, de l'appui qu'on sait être là, tout près.
Je pose sur Alice un regard qui dit merci.
J'aime ses mots.
Même si je ne saurais comment les mettre en application.



-J'sais pas comment faire.

Un sourire triste.

-J'ai comme l'impression que c'est trop tard. Courir, fuir, sans me retourner, tout ça, j'aurais dû le faire avant. Bien avant. J'aurais dû le faire avant de dire oui. En fait... je n'aurais jamais dû dire oui, j'aurais dû me taire me contenter de courir.

Pincement des lèvres.
Tout arrive toujours trop tard.
C'en est affligeant.

-T'as jamais essayé de courir derrière le temps ? Pour le rattraper, lui demander de réparer tes erreurs passées...

Un soupir.
C'est assez compliqué, tout ça. Parce que oui, c'est une erreur, tout ça. Et en même temps, peut-être qu'au fond je n'ai pas envie de me l'avouer, mais ça doit pouvoir me conduire à quelque chose d'autre. Il faut savoir faire feu de tout bois. Et se réceptionner sur ses pattes même après une mauvaise chute. Savoir rebondir, se retourner, se relever.
Et, dans le fond, je me dis que ça aurait pu être pire.
Doucement, je pose ma main sur celle de ma collègue et lui souris :

-Tu sais, j'aime bien parler avec toi. Y'a une sorte de... simplicité, je crois. J'apprécie.

Un regard aux nuages.
Un pincement au cœur.
Reprise de la parole.
Pour essayer de poser des mots sur ce qui me trotte dans la tête.

-C'est assez paradoxal, en fait... parce que oui, je perds une part de mon ancienne liberté, enchaînée désormais d'une manière ou d'une autre à ma famille. C'est un peu le scénario catastrophe, tu vois. Mais à l'intérieur de ce scénario catastrophe, je crois que je me retrouve avec plus de liberté que je n'aurais pu imaginer.

Il n'y a pas mieux en la matière que se retrouver liée à quelqu'un épris comme jamais de liberté et d'idéalismes. Quelqu'un avec qui partager une lutte acharnée pour cette même liberté. Quelqu'un qui en comprend le sens et l'importance.

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Re: Campagne anglaise
Alice Grant, le  Mar 2 Jan - 23:35

Depuis quand tu sais aider les gens toi?
Depuis que tu n'as plus de double personnalité?
Depuis qu'elle te hante chaque jour un peu moins
Et que tes rechutes s'espacent?
Et bien félicitations,
Maintenant tu as toutes les clefs pour devenir un super-héros.
Sérieusement Alice
Tu t'es prise pour qui?

Tu te détournes de ses yeux reconnaissants.
T'as du mal avec eux
Ils te font croire pour quelques secondes que tu comptes
Mais t'as pas envie toi tu veux juste disparaître
Te noyer dans la masse ne jamais être aperçue
Encore moins comme quelqu'un de bien
Alors pourquoi tu parles comme si tu savais
Comment vivre sans avoir mal à chaque inspirations
Pourquoi tu donnes des conseils que tu serais même pas foutue de suivre
Pourquoi tu tends ta main qui a faillit tuer?

Je sais pas.
Peut-être bien que j'aie envie de vivre
De réparer les gens cassés
Comme les montres d'un horloger.


Elle soupire et tu hoches la tête.
Ses mots te parlent mais pendant un moment tu ne sais pas quoi répondre.
C'est vrai la liberté t'y connais quoi?
Tu as tellement couru après et maintenant
Tes pensées et ton corps t'appartiennent
Vas où tu veux, vois qui tu veux
Tu contrôles enfin ta vie
Après tellement de temps restée prisonnière
Et pourtant il y a toujours des souvenirs qui se resserrent autour de ton cou
Peu à peu tu les acceptes et il finissent par s'incruster dans ta chaire
A faire partie de toi, acceptés au lieu de te hanter.
Est-ce que c'est ça la liberté?

- Tu crois vraiment que tu peux te contenter d'un
"ça aurait pu être pire" ?
Alors pourquoi t'es là à fixer le ciel comme un oiseau en cage?

Ferme les yeux.
Soupir.
Ouvre-les.
- D'accord, admettons.
Que tu tiennes toute ta vie à accepter. Sans craquer.
Tu te réfugieras dans les rêves. De plus en plus aidés par.
Je sais pas y'a pleins de choses légales ou pas qui ravivent les couleurs artificielles.

Reprend le contact du regard.
Déterminée.
- T'es pas faîte pour cette vie Kohane.
Elle ne tient qu'à toi.
Mais quel que soit le choix, tu dois être prête à l'assumer.
Kohane W. Underlinden
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Re: Campagne anglaise
Kohane W. Underlinden, le  Lun 5 Fév - 14:37



Alice m’écoute. Je ne sais pas si elle comprend. Après tout. Moi-même, je ne suis pas sûre de comprendre. Tout est si compliqué.
Pourtant, à côté d’elle, à délier la parole et laisser couler les mots, ça ne paraît pas si lourd. Elle doit avoir un côté un peu magique, comme ça. Alléger le poids des pensées qui s’emmêlent sans jamais de démêler.
Je ne sais pas trop ce que j’attends d’elle.
Une simple oreille ?
Une donneuse de conseils ?
Une épaule consolatrice ?
Un regard réconfortant ?
Peut-être qu’en fait, je n’attends rien. Je regarde juste ce qu’elle veut -ce qu’elle peut- me donner. Elle m’accorde sa rêverie vers les nuages. Et pour ça, je l’apprécie beaucoup. Parce qu’elle tend vers ces moutons doux un regard semblable au mien. Quand elle lève la tête et les observe.
Comme elle semblait aimer les ailes, les chenilles et les papillons aux 3B.
On doit marcher un peu sur le même fil, face à face.
Voguant sur la même plaque, même planche de surf sur les vagues de la vie.
Elle rentre dans mon cercle comme je rentre dans le sien. Complices. Ca pourrait donner envie de sourire. Trouver quelqu’un comme soi.

Et ma collègue reprend la parole.
Ses mots, sans qu’elle le veuille, deviennent acérés comme jamais et viennent pénétrer directement dans ma chair, dans mon âme.
Parce qu’ils sont vrais. Et justes. Et que moi-même, je ne m’en étais pas rendu compte.
Mes yeux se déplacent vers elle.
Je la regarde, l’air un peu interloquée.
Mais je ne réplique rien. Qu’y a-t-il a répliquer ?
Au fond de moi, je sais qu’elle a raison. Je sais qu’elle dit vrai et juste.
Pourquoi regarderais-je avec autant d’envie les nuages là-haut si j’étais heureuse de ma situation ? Si je l’avais acceptée comme telle, me disant que c’est aussi bien comme ça ?
Elle a raison.
Au fond de moi, j’ai beau dire, je me sens mal.
A qui la faute ? Je ne sais pas, ne sais plus. Ne veux plus réfléchir en ces termes-là.
A mesure qu’Alice parle, je sens ses mots et ses phrases remuer en moi. S’agiter et créer une forme de réaction étrange dans mon for intérieur. Une prise de conscience, peut-être ? Mêlée à une forme de sentiment rassuré : elle dit que je ne suis pas faite pour cette vie alors que toute ma famille semble s’être accordée pour dire l’inverse. Mais je le sais. Tout comme Alice, je sais que je ne suis pas faite pour continuer ainsi. Le futur bien rangé entre un mari, de l’argent, un nom et des gosses ? Non merci.
Je sais que ce n’est pas pour moi, tout ça.
Et Alice, que je ne connais pas plus que cela, le sait. Elle a su lire en moi si facilement. Alors, suis-je la seule à me voiler la face pour ne pas affronter les choix que j’ai moi-même faits ?
Alors que je regarde ma collègue, dans mon œil, s’allume une petite flamme de reconnaissance.

-Tu crois que je fuis ? je demande d’une petite voix.

Instant perdu.
Je me perds dans des sourires et des airs rêveurs pour tromper les autres. Me tromper moi-même. Je cherche à voir le monde en couleur et colorer l’univers des autres pour oublier que derrière, y’a du noir, du blanc, du gris et des larmes.

-Parfois, je suis si perdue. J’ai l’impression que je n’arrive plus. A vivre avec moi-même.

Je me rapproche un peu plus d’Alice et l’étreins soudainement.
Je sens la chaleur de son corps et entends encore ses mots.
Qui sonnent si justes.

-Mais je sais que tu as raison. Et. Promis, je vais faire au mieux. Pour assumer.

Cesser la fuite envers moi-même. Me cacher derrière les airs : ça va bien, ne t’en fais pas.
Assumer ce que je fais, dans ses bons et mauvais côtés.

-Peut-être que la première chose à faire, serait de cesser de fuir ma famille, je reprends, lentement, après un temps de réflexion.

Ainsi, je pourrai assumer pleinement que, oui, je les aime, oui, je leur en veux autant que je m’en veux. Mais ils restent une partie de moi, une partie de mon histoire.
Après avoir assumé cette part de mon choix.
Peut-être que j’arriverai à aller de l’avant ?

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Re: Campagne anglaise
Alice Grant, le  Ven 23 Fév - 15:20

Ton esprit est resté prisonnier trop longtemps pour que tu apprécies
Les gens qui ne saisissent pas leur liberté tant qu'ils le peuvent encore.
Tu as déjà un peu voyagé, et dans chaque pays tu as trouvé des chaines
Des chaines, des maîtres et des esclaves
Des esclaves enchaînés par des maîtres
Et des maîtres esclaves de leurs chaines.
Alors tu as peut-être été froide
Mais son regard te fait comprendre que tu as touché quelque chose.

- Tu crois que je fuis ?
Hochement de tête
Tu sens presque ses doutes lui tordre les doigts
Sa voix, son illusion ne tiennent plus debout.
Le mensonge se brise.
- Parfois, je suis si perdue. J’ai l’impression que je n’arrive plus. A vivre avec moi-même.
Ton visage se fige
Des souvenirs reviennent
Des souvenirs d'une année où tu étais coupée en deux.
Est-ce la même chose qu'elle ressent?
Piégée entre sa famille et sa vie?
Quand toi tu étais piégée entre ton passé et ton esprit?
Son étreinte te surprend mais t'apaise.
- Mais je sais que tu as raison. Et. Promis, je vais faire au mieux. Pour assumer.
Dans le ciel à la place des nuages
Un ange passe.
Tu souris.

- Peut-être que la première chose à faire, serait de cesser de fuir ma famille
Et toi, Alice?
Toi aussi il a deux personnes à qui tu devrais parler.
Un frère et une mère
Qui t'attendent depuis quelques temps.
- Peut-être...
Lentement, tu t'arraches à ses bras et te relèves pour lancer, plus joyeuse:
- Mais ne les laisse pas mettre un si bel oiseau en cage!
Quelques pas, un geste de la main, et tu poursuis ta route vers la ville
Sans te retourner
Il est l'heure de se soucier des survivants.

~Fin du RP~
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Re: Campagne anglaise
Kohane W. Underlinden, le  Mar 13 Mar - 17:55


   
  Rp avec Aewera

Les nuits sont encore un peu vrac.
Les bonnes nuits continuent d'arriver de manière irrégulières et restent minoritaires.
Néanmoins, elles arrivent. Parfois. Des nuits où le sommeil est profond. Où le corps ne s'agite pas trop. Où les cauchemars s'éloignent, où le noir ne fait plus peur. Les nuits où on se sent en paix. Sans cette incessante envie de bouger ou l'incontrôlable besoin de garder les yeux ouverts.
Avec les années, les choses se sont calmées.
Peut-être aussi que s'éloigner de la rumeur sans fin de la ville en se réfugiant à Thermidor, dans les Alpes autrichiennes, a joué sa part dans cet étrange processus.
Toujours est-il que, dans le silence du chalet, il m'arrive, parfois, de bien dormir.
Se laisser bercer par les bras des muets, se laisser porter sur le dos en forme de vague, telle une nef explorant l'océan.
Il y a aussi le fait de ne pas se savoir seule qui doit jouer.
Savoir la présence pas loin.
La main qu'il est possible de quérir, de serrer, en cas de danger ou d'angoisse. Ca a son côté rassurant. Ca apaise les cœurs et les âmes. Savoir qu'on ne erre pas en solitaire dans un espace bien trop grand pour son petit corps.

Cette nuit, j'ai l'impression d'avoir bien et même beaucoup dormi.
Pourtant, quand je relève la tête de mon oreiller, la chambre me semble bien sombre. Je finis par rouler sur le matelas jusqu'à me retrouver à moitié tombée du lit. Mettre les pieds au sol, se diriger à petits pas vers la porte-fenêtre. Tirer le rideau.
S'étale devant moi un paysage alpin encore plongé dans une pénombre qui s'éclaircit peu à peu. Mince raie à l'horizon. C'est doux. C'est délicat. Comme un léger coup de pinceau donné à ce monde.
Il doit être encore très tôt.
Le soleil n'est même pas levé.
Pourtant, j'ai dormi. Beaucoup.
Frissonnante dans ma chemise de nuit, je m'habille rapidement et, silencieuse, me glisse hors de la chambre, descends l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée où rien ne bouge. Aux fenêtre, que des silhouettes immobiles qui se découpent.
C'est dimanche.
Dimanche, c'est repos. Pas de boulot.
Dimanche, c'est aussi Peter. Le jour où il vient déjeuner. Mais vu l'heure, c'est dans longtemps encore.
Je ne vais pas rester là, seule, à tourner en rond en attendant que les aiguilles du cadran avancent à un rythme désespérément lent.



J'ai besoin de sortir. Partir. Prendre l'air frais. Marcher sur le paysage, quel qu'il soit. Regarder l'aube se lever d'un nouveau point de vue. Dans un nouvel environnement.
Enfilant un manteau en prévision de l'air frais de la saison, je jette un coup d'oeil en hauteur. A l'étage. Où rien ne bouge. En même temps, il est bien tôt. Qu'il dorme ou pas -puisqu'il dort tout aussi peu que moi-, ce n'est sans doute pas encore l'heure pour un Pius sauvage de sortir de sa tanière.
L'envie de bouger plein les jambes, je lui note tout de même sur un bout de papier que je serai revenue pour le déjeuner. Pour Peter. Faut pas manquer le rendez-vous dominical !
Enfiler de confortables chaussures et partir, sans bruit.
Le froid matinal vient se jeter contre le visage et même contre le corps tout entier. Hmpf.
Inspirer
Expirer
Transplaner.

Parce que j'ai envie de partir. J'aime l'air de la montagne. J'aime son calme et sa tranquillité. J'aime ce lieu désert où notre chalet est installé.
Mais j'ai besoin de voir autre chose.
Besoin d'arpenter un nouveau paysage.
Et envie, peut-être aussi, de ne pas me détacher de la Grande-Bretagne, de cette terre où je suis presque née -non, en vérité, je suis née en Allemagne mais ai grandi presque toutes les années de ma vie en Angleterre.
Alors chercher, le petit coin perdu d'un coutryside oublié.
Chercher, les chemins hors des villes, s'écarter d'une route nationale, fuir la lueur de la métropole et préférer se perdre, entre champs et forêts.
Sentir les pas s'enfoncer légèrement dans la terre encore humide de nuit. Alors qu'à l'horizon, le ciel s'éclaircit, touche après touche. Du rose et du blanc, en douce teinte, pour illuminer le ciel.
Un petit bois, des arbres longs et fiers qui absorbent les tous premiers rayons de lueur. Je marche doucement entre eux. Sans bruit. Il ne semble y avoir personne d'autre que moi. Je n'entends que ma propre respiration. Inspirer, expirer, sentir l'odeur humide de la forêt. Le calme de la campagne. Loin, si loin de la rumeur urbaine. Lieu propice à la pensée et à la perdition dans les songes.

Tout à coup, quelque chose m'arrête.
Quelque chose au sol.
Quelque chose de beau.
Et de fragile.
C'est une fleur tombée. Elle ne pousse sans doute pas par ici. Elle est coupée. Elle repose sur un lit de feuilles mortes. Bientôt, elle sera peut-être tout aussi morte.
Mais pour l'heure, elle est comme fraîche.
Avec de délicats pétales d'un jaune pâle presque blanc. Et une feuille qui demeure accrochée à sa tige.
Quelques gouttes de rosées sont venues se déposer sur son être végétal.
Je m'accroupis et la regarde.
Qu'elle est belle !
Elle paraît presque parler. S'adresser au voyageur ou à la voyageuse attentif.ve.

Regarde-moi

Oui, je te regarde.
Et même, je finis par m'asseoir dans la terre humide.
Je m'assois et je la regarde. N'osant encore la toucher. Une conversation muette entre elle et moi. Quelques mots échangés. Quelques regards.
Avant de me décider.
A, doucement, tendrement, la prendre entre mes doigts. J'ai peur qu'en la bougeant je ne fasse tomber ses pétales si frêles. Mais non. Ils tiennent bon. Ils demeurent. Se dressent bientôt dans l'aube alors que je ramène la fleur à la verticale pour l'observer de plus près.

Tu es belle.
Tu es belle

Aewera Drabyssae
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Re: Campagne anglaise
Aewera Drabyssae, le  Mer 14 Mar - 19:26

Une rencontre fleurie

Le sommeil, comme un doux brouillard, quittait son esprit.
Embrumée, désorientée, elle ne savait plus vraiment où elle était.
Sentant, contre sa peau, la douceur de ses draps de satin, elle s'aperçut qu’elle se trouvait Dans son lit. Sa fatigue venait probablement du peu d’heure qu’elle avait dormi.
Derrière les rideaux, brillait encore les dernières lueurs de la lune.
Tendre, douce, aimante
Elle pose sur moi son regard bienveillant
M’entourant d’une auréole argenté
Apaisant mon âme
Adoucissant mon coeur.

Un pied à terre,
son corps se mit à frissonner,
soumise à ses sensations,
elle respirait l’air frais de sa chambre,
écoutant le bois craquer sous ses pieds,
elle traversait la pièce,
sentant l’air frais contre sa peau,
respirant à plein poumons,
se rappelant la douceur du matin,
même après une nuit agitée.

Écoutant le silence alentours,
elle sentit son coeur battre dans sa poitrine,
lui rappelant qu’elle était en vie,
dans cet univers,
passionnant, effrayant, plaisant.

Jetant un regard dehors,
elle pu observer les dernières étoiles,
qui s’éteignaient petit à petit,
laissant place au rêve,
de pouvoir les revoir, le lendemain.

Laissant son regard se perdre dans le décor,
elle, seule,
rêvait,
de contrées lointaines,
de contrées brûlantes,
de contrées glaciales.

Sans savoir, ce qu’elle faisait vraiment,
ses pieds, commencèrent à se mouvoir d’une volonté propre,
et, comme un sentiment d’habitude la parcouru.
Son corps, habitué, se dirigeait vers la sortie,et,
chaudement vêtu, elle sortit sous les premiers rayons de l’aube.
Seule au milieu de cette campagne anglaise,
elle se laissait guider, par le vent,
par les oiseaux,par la nature qui lui chantait à l’oreille.
Cette mélodie qu’elle connaissait par coeur,
cette mélodie qui faisait résonner son coeur,
cette mélodie qui réchauffait les coeurs.
Le chant de la liberté.

Court pendant que tu le peux encore,
Vit l’instant,
Honore le moment,
Chante l’espoir,
Vole,
au loin,
tel un ange couronné.

Jouant avec le vent,
courant dans les sentiers,
dévalant les pentes,
dans les nuages,
je me croyais.

Des ailes, dans mon dos, poussaient,
quand, je commençais à croire que j’étais invincible.,
Dansant avec les animaux,
j’écoutais mon coeur résonner avec les murmures des arbres.
J’entendais, au loin, les lamentations des coeurs en peines,
mais, dans mon monde, je m’évadais.
Dans ma réalité, j’étais, la reine couronnée,
la monarque des peuples perdus,
qui, conquiérait,des royaumes entiers en laissant son coeur guider ses pas.
Mais, au coin d’un sentier,
je m’arrêtais, m’asseyant au sol,
le regard tourné vers le ciel,
l’âme cherchant le moindre rayon d’espoir,
les yeux découvrant à nouveaux, toutes ces couleurs.
Douces,paisibles et si pures, elles devenaient,
la couleur de mes mots,
la couleur de mes rêves,
la couleur de mon âme.

Les yeux ne quittant plus le ciel,
j'avançais vers l’horizon,
me régalant du chant des oiseaux,
qui, simple mélodie,
me laissait, imaginer de nouveaux contours au monde,
de nouvelles limites à l’univers, et bien d’autres choses encore.

Quand, soudain, au coin d’un sentier,
à l’ombre des arbres,
je l’entrevis,
cette belle créature,
perdue dans l’admiration, de la nature dans sa forme la plus simple.
Des étoiles dans les yeux,
je lui adressais,
une douce parole.
“Bonjour, jeune étrangère, ne penses-tu pas qu’il est bien triste de songer que la nature parle sans que l’être humain ne l’écoute ?”
Puis, avec un sourire doux,
je lui adressais un de ces regards.
Vous savez, un de ceux qui vous paraît étrange,
mais qui cache en son sein,
une part d’innocence, une part de rêverie.


Dernière édition par Aewera Drabyssae le Sam 11 Aoû - 11:33, édité 1 fois
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Re: Campagne anglaise
Kohane W. Underlinden, le  Mar 27 Mar - 23:28



Belle créature.
Toute en douceur et délicatesse.
Pétales pâles qui s'ouvrent et frémissent au vent. Une petit voix quasi inaudible, quelques mots murmurés pour attirer l'attention du.de la passant.e.
J'aime cette tendresse végétale qui émane d'elle.
Cette caresse qu'elle paraît saisir dans le vent, alors que je la tiens doucement entre mes doigts, sa tige contre ma peau. Tranquille observation. De cet être si petit, si pur, si éphémère.
J'aurais pu passer devant, passer à côté, ne pas la voir.
J'aurais pu, même, lui marcher dessus. L'écraser. Ecourter davantage sa vie déjà si limitée. Nous mourons tous un jour. Mais elle plus vite que d'autres. Comme les papillons. Qui ouvrent leurs ailes pour une nuit, pour une journée. Seulement quelques heures, à vivre le plus intensément possible. De fleur en fleur, de feuille en feuille. Avant de s'éteindre. Dans l'ordre des choses.
J'aime les papillons.
Sans doute pour leur légèreté.
Parce qu'ils paraissent ne pas se prendre la tête.
S'embarrasser de rien.
Ils sont beaucoup plus éphémères que nous mais c'est ça qui rend leur vie si belle. Ils se laissent porter, sur les flots de la vie. Sans se poser de question. Ils vont. Et c'est beau. Parce qu'ils savent apprécier les choses à leur juste valeur -du moins, c'est l'opinion que je me fais d'eux.
Ils savent la fragilité des choses et dansent sur ces fils qui peuvent se rompre à tout instant. Ils sautent, tourbillonnent, vont, viennent, visitant de pétale en pétale.

Cette fleur, c'est comme un papillon.
Elle paraît s'ouvrir au monde comme leurs ailes s'ouvrent au jour ou à la nuit.
Du bout des doigts, j'effleure sa tendre peau. J'aurais presque pu la sentir se contracter et frémir à ce contact. Je souris doucement. Dodeline un peu de la tête.
Autour de moi, ça respire la forêt, le sol meuble, un peu d'humidité dans les coins sombres.
Je me demande quand même comment cette fleur a pu se retrouver là. Qui l'a emmenée ? Qui la transportait jusqu'à ce qu'elle tombe -sans doute par accident ?
Je vois l'image d'une silhouette avec un panier rempli de ses sœurs florales. Toutes les mêmes, coupées au même endroit. Et pouf, une qui donne, qui se perd, restée là sans pouvoir bouger, à appeler doucement sans que personne ne vienne ou ne la voie. Un peu comme le petit caillou d'Emilie Jolie.



Tout à coup, une voix me sort de mes pensées. Une fois me tire de ma douce rêverie, cette bulle flottante, nébuleuse, dans laquelle j'aime m'enfermer la plupart du temps, surtout ce matin, si tôt.
J'aurais pu être agacée, fâchée d'être ainsi sortie de ce petit monde que je commençais à me construire.
Mais j'suis plutôt de bonne humeur.
Parce que j'ai bien dormi. J'ai dormi plus que d'habitude -sans forcément avoir fait une vraie nuit.
Les idées un peu fraîche, les neurones un peu reposés et, surtout, cette fleur entre les doigts, je me sens bien. Prête à accueillir quelqu'un d'autre dans ma bulle.
Je lève les yeux et la vois. La femme qui a parlé.
Je lève les yeux et la regarde. Il n'y a pas de reconnaissance mutuelle. Elle m'a appelée étrangère. Je pourrais la nommer de la même façon. Nous ne sommes rien l'une pour l'autre, rien l'une envers l'autre. Juste. Des inconnues anonymes que la forêt a réunie. Et que la beauté d'une fleur a conduites sur la même piste.
C'est sans doute parce que je suis restée figée là, au sol, qu'elle m'a vue. Et qu'elle m'a interpellée. Et que j'ai levé les yeux sur elle.
La fleur.
A tout fait.

Je la regarde, vois ses yeux qui paraissent briller d'un éclat qui, soudain, me plaît.
C'est comme si des étoiles d'innocence et de rêverie étaient venues s'incruster dans ses pupilles. Reflétant une lueur de l'aube toute particulière.
Je reste un instant immobile, à la contempler entre lumière du soleil tout juste sorti de l'horizon et ombre des arbres qui se balancent sur la tête du monde.
Puis, sans un mot, d'un geste lent, je tends vers elle le bras et la main tenant la fleur.
Juste un regard.
Qui dit

Vois

Et qui dit

Approche

Et qui ajoute

Prends-la

En espérant qu'elle saura être délicate. Qu'elle saura ne pas la blesser. Ni l'abîmer. Ce serait tellement dommage. Cette si belle fleur. Ce si beau cadeau de la nature.
Un sourire de ma part. Lunaire. Alors que c'est le jour qui point.
Un sourire d'ailleurs, de rêveuse, petite trouvaille tendue devant.
Prends-la, elle est belle

Aewera Drabyssae
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rp aewera
Aewera Drabyssae, le  Mer 25 Avr - 23:48

J’étais, au sol,
Ce que le vent était pour,
Les cieux,
Un courant passager qui,
De ses doigts de fées,
Caresse le bleu de l’azur,
La beauté du moment.

Je ne suis qu’un être fragile,
Qui chante les louanges des arbres,
Observe le vol des oiseaux,
Tend les bras pour toucher les étoiles,
Puisque je rêve.

Cette belle créature,
Étrangère dans ce paysage,
Accompagné de sa jumelle,
Plus fragile, plus délicate,
Me regardait de ses yeux emplis d’espoir,
D’innocence et de tranquillité.
Elle était en paix avec le vent,
En harmonie avec l’herbe,
En symbiose avec la nature.
Elle aurait pu en faire partie,
Si elle n’avait pas, au fond d’elle,
Cette lueur d’amour si douce,
Qui la faisait vivre,
Qui la faisait être.

Une jeune femme,
Voulant observer la fragilité de la nature,
Pour combler la sienne,
Un rayon de soleil,
Permettant à la splendide fleur entre ses doigts,
De redresser la tête et,
De briller de mille feux.

La jeune fille, dans les nuages,
Me regardait en contrebas,
Perdue dans les nuages.
La splendeur de l’aube,
Nous offrait des splendides couleurs,
Nous auréolant,
D’une douce atmosphère mystique,
Ajoutant du charme,
À ce paysage parfait.

Les arbres, lourds de rosée,
Nous offre une eau scintillante,
Des perles transparentes,
S’écrasant contre ma peau,
Pour me rappeler la sensibilité de la nature,
Pour me montrer,
Le regard amical qu’ils portent sur moi.

La tendre femme,
Me tend la créature fragile,
Avec ce regard,
Si passionné,
Comme si elle me tendait,
Un morceau de son âme,
Un fragment de son corps,
Une partie d’elle même,
Qu’elle ne voulait pas que je brise.

Parfois les mots sont inutiles.
Surtout quand les yeux peuvent parler à leur place.
Je m’assis sur le sol,
Prenant la délicate fleur,
Dans la paume de la main.
Puis d’un regard,
Je lui dis ceci:
Ai confiance, je ne briserait pas la beauté pure que tu viens de l’offrir.

Baissant à nouveau le regard,
Je la vis, si paisible, entre les doigts,
Comme si elle cherchait le sommeil,
Ce doux cadeau de la nature,
Qui de sa corolle,
Me montrait le temps.
Celui qui court pour que vous l’attraper,
Et qui s’arrête quand vous respirez.
Vous savez ce temps, qui semble parfois vous échapper.
Celui là même qui joue avec vos nerfs et qui sourit quand vous l’oubliez.
Pour vivre.

Quand on oublie les secondes et les minutes,
On peux respirer, se concentrer sur l’instant.
Ce qui passe vraiment trop vite c’est le moment où vous apprenez,
À rêver,
À vous évader,
À vous envoler.

Sa douce tige,
D’un vert chlorophyllien, me rappelle,
L’herbe douce dans laquelle je m'allongeais enfant.
Celle là même où je passais des heures à jouer,
La tête dans les étoiles,
L’esprit à mille lieux d’ici.

Cette fragilité me fait sourire,
C’est comme un rappel,
La vie est trop courte pour ne pas la vivre à plein temps,
Pour oublier qui l’on est,
Pour douter de tout,
Et ne pas vivre maintenant.

Je regarde à nouveau l’etrangère,
Lui montrant que la fleur vivait,
Encore.
Puis avec un sourire enfantin,
J’essayais de percer les secrets de son âme,
Mais qui es tu ?
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Re: Campagne anglaise
Kohane W. Underlinden, le  Lun 28 Mai - 18:35


   

   

Aube à travers les arbres. Vie minuscule entre les doigts. De ce souffle fragile qu'on a peur de brusquer et d'éteindre. Ma main tendue en offrande. Faire confiance à l'inconnue ; elle saura faire ce qui doit être fait. Pour que vive cette douce créature tout le temps dont elle aura besoin.
Et la demoiselle me rassure. D'une voix qui rompt le silence et déchire me voile dans lequel s'enveloppent les muets.
Une voix, des paroles qui cherchent à mettre en confiance. Je la regarde, assise désormais à même hauteur que moi. Je regarde ses doigts délicats se saisir avec tendresse de la fleur offerte.

Sourire passager sur mon visage. Je l'observe avec curiosité. Elle, la demoiselle qui baisse les yeux sur la belle créature entre ses doigts. Qui semble l'apprécier. Peut-être caresse-t-elle autant que moi ses formes et ses couleurs au simple moyen de ses pupilles ?
Sentiment attendri au fond du cœur. Douceur en bouche. C'est fou ce qu'une fleur peut apporter de paix. Jusque là, je n'y avais jamais réfléchi. Elles ont un pouvoir de calmer les âmes et agiter les cœurs. Poser les choses. Donner un souffle nouveau.
Ne dit-on pas que les végétaux apportent de l'oxygène ? En voyant cette minuscule fleur, plus que jamais, je me dis que c'est vrai. Les endroits tristes et froids et gluants de peur et de larmes manquent sans doute de ce charme. Celui des pétales colorés et de ce sourire discret au milieu d'un feuillage.
Je me dis subitement qu'il faudrait des fleurs à Thermidor. Pour apporter une touche de couleur-bonheur à ce lieu familial-familier.

La question lancée dans les airs me sort de mes pensées. Le regard quitte la fleur et les songes pour venir sur la présence humaine face à moi. Laquelle affiche un doux sourire enfantin alors qu'une, banale en apparence, a traversé ses lèvres.
Elle me rappelle subitement l'inconnue de Londres qui m'avait demandé la même chose. T'est qui ?
Je n'ai pas su lui répondre, ce jour d'il y a très longtemps. J'ai seulement su lui dire que j'étais celle qui la traînerait en enfer derrière moi.
Et aujourd'hui. Face à cette fleur et aux doigts délicats de la jeune femme. Qui suis-je ?

Pendant un instant, je me contente de la regarder. Me demandant à mon tour qui elle est. Pourquoi ses pas l'ont menée jusqu'ici. Jusqu'à cette fleur à la mine douce et légère. L'aube naissante donne au monde des couleurs si particulières et sans doute que dans une autre situation, à une autre heure du jour, elle ne m'apparaîtrait pas de la même façon.

-Je suis la fille de l'aube et, pour toi, je suis  celle qui t'a offert cette fleur. Pour les autres, je suis quelque chose d'à chaque fois différent.

Tour à tour radis, sœur astrale, alliée, pirate, espionne violette à paillettes, fille de feu, amie traîtresse, perchée, folle, différente...

-Et je ne sais toujours pas qui je suis pour moi.


Maigre silence. Perdu dans la vaste nature forestière.

-Tu le sais, toi ? Qui tu es pour toi-même ?

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Re: Campagne anglaise
Aewera Drabyssae, le  Mer 8 Aoû - 18:44

(Vraiment déso de ce retard <3)

Elle ne pouvait pas lâcher cette fleur du regard,
Comme si elle l'ensorcellait,
Ce doux objet magique qui pourrait attendrir le coeur le plus hargneux.
Sur sa tige dressée,
La magicienne vibre d’une puissance inattendue
Cette fille des bois, invisible aux yeux de la plupart des gens,
Était à nos yeux,
L’être le plus important de ces bois.,
N’importe quel insecte de ces lieux,
Serait ébloui par sa grandeur et sa beauté.
Son parfum envoûtant m’avait attiré en cet endroit,
Son audace et sa grâce m’avait fait rencontrer une autre fleur,
Plus humaine mais tout aussi douce,
Qui brillait de mille feux sous les premières lueurs du jour.
-Je suis la fille de l'aube et, pour toi, je suis  celle qui t'a offert cette fleur. Pour les autres, je suis quelque chose d'à chaque fois différent. me répondit-elle.
C’est avec la délicatesse de l’air que cette voix atteignit mes oreilles,
Son sourire d’ange et son regard vif lui donnait un air innocent.
Je ne su que répondre à ces mots rêveur et attendit la suite...
-Et je ne sais toujours pas qui je suis pour moi. ajouta-t-elle
Et c’est à ces mots que j’eu une idée de réponse,
ne pouvant quitter la fleur des yeux je lui dis,
“L’aube a su créer en toi la beauté et cette fleur n’est que l’illustration de sa magie, elle est telle l’ébauche parfaite d’une créature divine. A mes yeux tu n’es pas que celle qui m’a offert cette fleur, tu es une rêveuse….”
Je ne pu pas effacer le sourire sur mes lèvres,
Car elle m’éblouissait et me rappelait de rêver.
“-Tu le sais, toi ? Qui tu es pour toi-même ?” m’avait-elle questionné
La question résonna dans mon esprit un long moment,
Le vent glissait dans mon esprit,
Le soleil réchauffait mon coeur et la fleur me donnait envie de me perdre dans mon imagination car rêver est une force à mes yeux.
“Je ne sais pas si on sait vraiment un jour qui nous sommes mais je pense être une rêveuse un peu marginale et souvent dans la lune.”
Je releva un peu les yeux,
Fixant les siens,
Pour imprimer son regard dans mon esprit,
A jamais.
Esteban R. Lefebvre
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Re: Campagne anglaise
Esteban R. Lefebvre, le  Dim 30 Sep - 15:17

Pv unique

La recherche de l'absurde avait inhibé ses facultés mentales ; emplissant son esprit d'images engendrées par sa quête de l'absolu. Alors il était parti. Encore. Sans rien dire, sans réfléchir aux conséquences de sa brusque décision sur ses proches.

Il a un brusque sursaut puis un rire cristallin s'élève dans la ruelle étroite, austère, hostile dans laquelle il a passé la nuit. Cette faucheuse lubie... Humpf, pas moyen d'adhérer aux normes. Il est stupide de penser que l'homme a toujours vécu dans ce confort illusoire. Tap. Tap. La tête haute, sa Majesté marche de son allure étrange, irritable, semblant se détourner chaque fois un peu plus des chemins sans embûches et droits. Seul un pagne couvre le corps indécent de l'esthète ; torse nu, pieds nus, il se sent libre. Même s'il  préfère dévoiler la totalité de son corps parfait. Mais ILS appellent cela de l'exhibitionnisme. Hum. Hum.

Maintenant il est de retour.
Devant la maison de son jumeau située dans la campagne anglaise.

Coucou c'est moi !
Que...

Le visage du Roi s'illumine d'un sourire rayonnant, ses yeux bichromes pétillent de malice et c'est avec des gestes spasmodiques presque mécaniques qu'il se penche vers son jumeau dons l'optique de le serrer fortement dans ses bras. Cependant, sa progression est brutalement interrompue par un coup de poing qui le fait vaciller.

Mais euh ! Pourquoi est-ce que tu m'as frappé ?! Ça fait un mal de chien !
LA FERME !!!

S'ensuit un claquement sonore de la porte devant laquelle se tient Esteban. D'ailleurs, il se demande si son jumeau s'adressait à lui... Penaud, mais non moins débordant d'énergie -et toujours aussi euphorique-, le jeune homme tend son bras et appui de nouveau sur la sonnette. À peine a-t-il le temps de se reculer que la maudite porte s'ouvre à nouveau. Devant l'entrée se tient Gabriel ; une barre de fer a remplacé le torchon qu'il avait auparavant dans sa main droite.

Euh... Gab', que comptes-tu faire avec... ça ?! S'étonne d'une voix incertaine Esteban. Confus, il l'est réellement et il n'est pas sûr d'apprécier la réponse de son frère.

Je vais de frapper avec jusqu'à briser chaque petit os de ton corps.

Les yeux de sa Majesté s’écarquillent brusquement. Les propos tenus -vraiment morbides- par son frère ne le surprennent pas. Question d'habitude ! C'est son ton calme presque docte qui l'effraie. Des frissons désagréables remontent sa colonne vertébrale.

Attend ! Crie-t-il tout en faisant un mouvement de recul lorsque Gabriel lève son arme mortelle dans sa direction. - Je... Je... euh je suis désolé ! 'Fin... non pas trop, mais... je sais que je n'ai rien dit avant de partir pendant six mois. Mais tu es le plus à même de comprendre que parfois je dois faire des choses absurdes, incompréhensibles. J'ai besoin de vivre ainsi ! D'être unique, différent de tous ces gens pathétiques cotonnés à leur vie minable ! Il marque une courte pause, rouge écrevisse, le souffle court. - On en a déjà parlé Gabriel. Tu ne peux pas me le reprocher.

À présent, toute l'attention du jeune homme aux yeux vairons est portée sur son frère qui est dorénavant figé dans sa tentative de meurtre. Pendant de longues secondes, Esteban passe sous l'inspection de ses yeux ambrés perçants. Après quoi, il lâche :

Dis-moi quelque chose que je ne sais pas.
Euh... Ah ! Je me suis marié ! Enfin !

Aussitôt Esteban saute dans les bras de son jumeau. Il est impatient de retrouver sa chaleur rassurante et heureux de lui annoncer cette bonne nouvelle. Oui, durant son... hum... comment dire... pèlerinage, il s'est marié à l'être le plus incroyable, merveilleux, attentionné, fidèle, aimant, sublime etc. au monde : Lui-même ! N'est-ce pas incroyable de se lier à soi-même pour l'éternité ?

Inconsciemment, il pousse des petits cris aigus ; submergé par un trop plein d'amour. Après un tintement métallique mêlé à un bruit mat, Esteban peut enfin apprécier le contact des bras de son jumeau sur lui. Finalement, voilà la consécration de son idéologie absurde : le bonheur de retrouver ceux qu'il aime après une longue absence afin d'apprécier et de chérir chaque instant.

Mais Esteban se garde bien de lui dire qu'il a d'autres projets en tête...


--Fin--
Lydie Nouël
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Re: Campagne anglaise
Lydie Nouël, le  Dim 18 Nov - 14:06

RP unique

Raide
dans les bras de la génitrice, qu'elle n'a pas vue depuis des mois, des années?
Indifférente à sa bienveillance.
C'est ce qu'elle pense, mais pourquoi serait-elle là, sinon?

La femme, épuisée, s'affaire à satisfaire son invité. Invitée? La situation était-elle réellement temporaire? Ou bien avait-elle retrouvé son statut de résidente? Non, ce n'était pas sa maison. Elle n'en avait pas, de toute façon.
Home

L'hystérie augmente avec le rythme du fouet qui bat l’œuf. La mère affiche un sourire carnassier à sa protégée. Elle est seule, maintenant. Elle s'agite à travers les pièces, tandis que la fille l'observe, immobile, dans sa danse folle de retrouvaille.

La soirée passe sans qu'il n'y ait d'échange. Hystérie enthousiaste laisse bientôt la place à une tristesse durable, irrémédiable. La fille préfère ce genre de compagnie.
Un silence entendu s'installe, c'est tout ce qu'elle comprend, dorénavant.



Au lendemain, sur le palier, un étranger. Il se présente à elle, pas à la mère, qui lui semble déjà connue. Calmement et distinctement, mais ne peut se faire entendre.
Lasse, la née-moldue observe l'homme s'installer, en face de son refuge, dans un coin du canapé.

Un raclement de gorge.
Comme si ça pouvait changer quoi que ce soit!

L’œil noisette s’agrandit soudain, réponse progressive au stimulus qui lui parvint de ses tympans.
Est-ce un air? Un chant?
Elle en saisit des bribes! elle comprend!


aphasie


L'intérêt ravivé, elle se redresse.

C'état sa première séance, elle aurait le droit à une visite par jour, pendant des mois, la seule animation des ses journées, qui finit par porter doucement ses fruits.
Cara De Lanxorre
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Re: Campagne anglaise
Cara De Lanxorre, le  Dim 18 Nov - 18:26

PV Kath
Première rencontre


    Le froid avait enveloppé la Grande-Bretagne dans un écrin glacé. Il semblait désormais impossible de ne pas être fouetté par le vent du début d'hiver, insensible à vos grimaces contrariées. Inlassable, il laissait son empreinte sur les parcelles de votre peau découverte, comme une morsure. Il fallait donc une très bonne raison pour vouloir affronter la nature contrariée. Et une bonne raison, Cara en avait une.

    Il lui avait fallu peu de temps, pour retrouver ta trace. De votre rencontre, il ne lui restait pourtant plus qu'une silhouette aux contours flous, et un nom craché, éclaboussé du ressentiment que tu avais laissé éclater – mépris. Elle en était restée figée, Cara, les yeux écarquillés d’une surprise qui s’était étirée, bien après que la porte ait claqué sur ton départ irrité. Tu avais cet air froid, cette allure aristocratique, mais elle ne s’était pas imaginée que tu puisses appartenir à l’une des grandes familles de Sang-Pur anglaises. Ainsi, vous aviez bien plus en commun que ce que cette rencontre le laissait supposer. Bien plus de choses à partager qu’une nuit hachurée.

    Pour autant, le remord n’était guère venu habiter de Lanxorre. Peu familière de ce genre de sentiment, elle avait simplement espéré te croiser dans le bar qui vous avait vu vous rapprocher. Mais tu n’étais pas apparue. Tu n’avais pas non plus répondu à l'invitation qu’elle t’avait envoyée. Elle était pourtant alléchante, cette invitation. Peu de femmes avaient l’honneur de participer à ses petites soirées, bunga bunga moins hétérocentrées. Pourtant, telle une collectionneuse passionnée, elle s’était acharnée. Elle te voulait en pièce maitresse, était prête à des concessions inédites – comme aller sonner chez toi, un soir glacé de novembre.

    Même la lourde cape en fourrure n’était qu’un faible rempart face au vent qui s’était levé. Elle avait un peu tangué, quand elle avait transplané près du manoir qu’on lui avait indiqué comme le tien – c’est que ta famille était connue dans le pays, et vos biens indécents, encore davantage. Et puis elle s’était avancée, les talons s’enfonçant dans la terre meuble, gorgée de la pluie anglaise. Il lui avait fallu quelques temps, pour longer les hauts murs d’un domaine qui semblait s’étendre loin, sur les hectares hérités. Et puis, elle s’était plantée devant le portail fermé, et, confiante dans le fait que son incroyable présence ne saurait être ignorée, avait attendu que tu viennes te réjouir de cette rencontre inopinée.

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Re: Campagne anglaise
Kathleen Gold, le  Dim 18 Nov - 22:06

RP avec Cara de Lanxorre



Un signal retentit alors que tu lis à la fenêtre de ta chambre.
Un visiteur, à ce qu'il semblerait, ce qui est
Très inhabituel.
Vous êtes des ermites parmi les mondains
C'était ta mère qui aimait
Réceptions et soirées.
Vous préférez largement le calme tranquille de ce qui ne bouge jamais.

Tu pourrais envoyer un elfe, mais tu as envie de te dégourdir les jambes
Et tu ne seras visible qu'une fois le portail franchi
Protections le disent elles-mêmes.
Tu cherches un manteau de brocard, noir
Et or
Quitte à recevoir,
Autant arborer le blason.
Tu ajustes hermine et parures
Et n'oublie pas ta baguette dans le creux de ta main
Manche.

Tu sors dans le froid mordant,
Et un rapide sortilège résout tes ennuis
Alors que tu parcours les longues minutes qui séparent
Le parc et le manoir.
Qu'ils attendent,
Si c'est important ils resteront.

Tu approches de la grille
Portail ouvragé
Et geste du poignet pour en ouvrir les portes.
Tu n'as pas peur, aucun moldu
N'aurait vu l'entrée
Sans être accompagné.

Tu distingues vaguement une forme en avançant
Et il te faut une seconde pour réaliser...

Elle ?!

Tu finis de traverser la lisière entre le domaine et la terre profane
Et la dévisages
Dans la lumière froide et blanche de l'hiver-jour
Les mystères des soirées n'ont plus leur place.
Tu avais mis de côté ce souvenir
Une vague image
Un mirage
Déjà à moitié oublié.
Car après tout, tu as mieux à faire de ton temps
Plus de force que le jeune sang
A acquit en coulant.

Tu ne t'étais pas morfondue sur ton orgueil blessé
Mais tout te revient à présent.
Et cela ne te plaît pas.

Tu es
P*tain
- Comme elle -
De
Livide.

Comment
Ose-t-elle ?
Comment a-t-elle pensé
Que venir jusqu'ici
Etait une bonne idée.

Sa lettre, nouvelle insulte,
Déclaration de duel qui ne se finira pas en réconciliation
Sur l'oreiller
Une femme qui se voue un culte, et toi en autel
De l'émotion qu'elle ne ressent pas.
Tu avais parcouru ses mots sans pouvoir
Y croire
Une telle audace
Qui n'est rien d'autre que de l'inconscience.

Ses paroles avaient fini au feu, comme les langues qu'elle t'avait lancé
Encrée sur ta chair et ta fierté
Et tu avais refusé
D'y repenser.

La voilà cependant, toute feu toute flamme
Fleur de novembre qui veut arracher tes pétales
Attendant une marguerite
Et reçue par une rose
Surmontant les ronces.
Un baiser
Ne sera d'aucun éveil.

Si j'avais souhaité me remémorer des souvenirs désagréables, j'aurai dépensé mon argent dans un meilleur investissement - une pensine.
Qu'est
Ce
Que
Tu
Fais
Chez
moi.


Ce n'était pas une question, le ton
Le laisse deviner
Tes longues boucles blondes
Menaçant de flocons
De tornade.
Colère froide
Qui ne cesse d'éclater sous la surface.
Joyaux et tissus fins
Et pourtant, vous savez que la soie
Est le seul blanc qui va
A vos reins.

Du moins, si elle avait été
Par le passé  
Décente

Insolente.
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Re: Campagne anglaise
Cara De Lanxorre, le  Jeu 6 Déc - 23:36


    Avant même que tu ne parles, elle le devine. Et pourtant, elle n’est pas ce qu’on pourrait appeler perspicace, Cara. Il lui faut du temps, des signes, avant de comprendre, que son auguste présence n’est pas la bienvenue. Mais là, tu as la couleur des statues de marbre. Et tu l’es aussi – de marbre. Bloc de sentiments compressés, les uns sur les autres, tassés là avec le temps. Tes lèvres pincées et tes sourcils froncés ne laissent cependant aucun doute sur la nature de ces sentiments ; de l'amertume surement, peut-être un peu de haine, naissante, poussant sur le terreau de ta rancune.

    Tes lèves se fendent pour laisser passer l’avalanche des mots glacés, choisis pour blesser. A défaut, ils froissent. Ils froissent l’orgueil de la Directrice, certaine d’être une compagnie de choix, le jour comme la nuit. Ils froissent l’égo déjà mis à mal par la lettre sans réponse. Est-ce que tu te rends compte compte, Kathleen, de la volonté de Cara pour venir ainsi sonner chez toi ? De l’honneur qu’elle te fait, à se présenter ainsi, par ce temps peu engageant ? Alors, évidemment, que ses lèvres s’entrouvrent dans une moue scandalisée. Que ses yeux te fixent, sans vraiment comprendre d’où vient la rancoeur, et pourquoi elle en est ainsi la cible. Elle est comme frappée par la foudre, clouée sur place par le poids de la déception. Ainsi, elle n’était pas attendue. Ainsi, tu ne t’étais pas languie d’elle.

    « Tu n’as pas répondu à ma lettre » difficilement articulé. Constat, car elle est incapable de plus, tant elle est sidérée par la tournure inattendue de ces retrouvailles. « J’ai l’habitude qu’on me réponde » Qu’elle ajoute, tout de même, souligner ta conduite condamnable. Les bras se croisent dans une ultime tentative de se donner une contenance – garder la face. Car tu n’es pas grand chose, pour elle. A peine un nom sur un tableau de chasse déjà trop imposant. Mais parce que tu résistes, tu te teintes d’une aura particulière – d'une saveur à laquelle elle veut de nouveau gouter. Alors, évidemment, qu’elle va essayer, de te reconquérir. Uniquement parce que tu résistes. « J’ai quelque chose à me reprocher, pour être aussi mal accueillie ? »

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Re: Campagne anglaise
Kathleen Gold, le  Ven 7 Déc - 18:38

Au fur et à mesures de ses paroles, de cette hallucination,
Elle te fait écarquiller les yeux déjà brillants d'une fièvre nommée Colère
Ébahissement vient se loger une petite place, le temps de l'entracte
En comprenant qu'elle le pense sérieusement.

Son air, son hébétude presque innocents
Te font perdre toute contenance dans la constance
De l'ire que tu pensais pouvoir alimenter tout au long de cette entrevue,
Alimenté par le souvenir de sa bévue. Tu ne peux que rester là, à fixer son visage figé de surprise et de difficulté
A parler. Tu te doutes que cela ne pouvait pas arriver souvent, et tu es heureuse de la déstabiliser.
Tu sais comment avances ce genre de femme, d'individu, comment piquer leur intérêt, le garder quelque temps
Tu l'as cernée au moment même où elle t'a congédiée
Su les secrets d'une fascination à portée de
Baiser.

Repenser à cette nuit avait une saveur douce amère d'agrume
Un déferlement d'abondance dans les premiers moments
Et l'acidité d'une fin de bouchée.

Avouerais-tu que tu as ressassé cette soirée, les bons moment comme les mauvais
Alors qu'elle avait brisé les premières fondations d'une étrange douceur que tu lui aurais cédé
Volontiers.

Mais elle avait tout effacé par quelques mots, un ton, un mépris
Que tu ne pouvais oublier, pardonner.
Elle, qui du haut des cris de cette musique de la nuit
Ces notes d'harmonie, a choisi de fausser par une note mal jouée.

Cela change-t-il quoique cela soit, si elle ne comprend pas ?
Toujours plus tendre devant un enfant qui ne sait guère où il va
Il est plus particulier de se retrouver dans cette situation avec femme dont la couche a été partagé.

Tu ne peux t'empêcher de couvrir tes yeux de tes mains gantées, si finement que tu pourrais sentir le grain de ta peau sous le voile léger,
D'exaspération, définitivement
Mais aussi un peu d'amusement,
D'où le rire étranglé, nerveux, consterné mais teinté d'un reste de subtile frivolité.
Cela est risible, vraiment, d'en arriver
A cet état de surréel.

-Tu n'as vraiment pas idée.

Tu retires les mains de tes tempes, elles se perdent dans tes cheveux dans le constat dénué de question
Tombée des nues à défaut de lui en accorder la vue
Tu ne sais vraiment pas comment lui expliquer
Pourquoi tu as envie de l'étrangler
- Et depuis cette révélation, à pareille mesure de la renverser.

-Tu m'as chassée sans ménagement, détournée, signifiant clairement ce que tu avais utilisé
Et quelques jours plus tard, m'invite à une partie fine
Sans saisir qu'une fois partie, je ne reviens jamais.


Tu secoues la tête, presque blasée, tu n'en reviens pas
De cette journée.
Tu te prépares à lui souffler
De rentrer chez elle, dans son appartement, ou chez d'autres utilisé.es
Et fais quelques pas pour t'éloigner,
Avant de te retourner, la pensée subite venant d'arriver.

Un très maigre sourire pur et sans cachet vient enfin se glisser
Entre vous.

-Je n'arrive pas à croire que tu sois venue jusqu'ici.
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