| Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: Grande-Bretagne | |
| Serpentard (DC) |
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| Re: Campagne anglaise Kathleen Gold, le Ven 7 Déc - 18:38 | |
| Au fur et à mesures de ses paroles, de cette hallucination, Elle te fait écarquiller les yeux déjà brillants d'une fièvre nommée Colère Ébahissement vient se loger une petite place, le temps de l'entracte En comprenant qu'elle le pense sérieusement.
Son air, son hébétude presque innocents Te font perdre toute contenance dans la constance De l'ire que tu pensais pouvoir alimenter tout au long de cette entrevue, Alimenté par le souvenir de sa bévue. Tu ne peux que rester là, à fixer son visage figé de surprise et de difficulté A parler. Tu te doutes que cela ne pouvait pas arriver souvent, et tu es heureuse de la déstabiliser. Tu sais comment avances ce genre de femme, d'individu, comment piquer leur intérêt, le garder quelque temps Tu l'as cernée au moment même où elle t'a congédiée Su les secrets d'une fascination à portée de Baiser.
Repenser à cette nuit avait une saveur douce amère d'agrume Un déferlement d'abondance dans les premiers moments Et l'acidité d'une fin de bouchée.
Avouerais-tu que tu as ressassé cette soirée, les bons moment comme les mauvais Alors qu'elle avait brisé les premières fondations d'une étrange douceur que tu lui aurais cédé Volontiers.
Mais elle avait tout effacé par quelques mots, un ton, un mépris Que tu ne pouvais oublier, pardonner. Elle, qui du haut des cris de cette musique de la nuit Ces notes d'harmonie, a choisi de fausser par une note mal jouée.
Cela change-t-il quoique cela soit, si elle ne comprend pas ? Toujours plus tendre devant un enfant qui ne sait guère où il va Il est plus particulier de se retrouver dans cette situation avec femme dont la couche a été partagé.
Tu ne peux t'empêcher de couvrir tes yeux de tes mains gantées, si finement que tu pourrais sentir le grain de ta peau sous le voile léger, D'exaspération, définitivement Mais aussi un peu d'amusement, D'où le rire étranglé, nerveux, consterné mais teinté d'un reste de subtile frivolité. Cela est risible, vraiment, d'en arriver A cet état de surréel.
-Tu n'as vraiment pas idée.
Tu retires les mains de tes tempes, elles se perdent dans tes cheveux dans le constat dénué de question Tombée des nues à défaut de lui en accorder la vue Tu ne sais vraiment pas comment lui expliquer Pourquoi tu as envie de l'étrangler - Et depuis cette révélation, à pareille mesure de la renverser.
-Tu m'as chassée sans ménagement, détournée, signifiant clairement ce que tu avais utilisé Et quelques jours plus tard, m'invite à une partie fine Sans saisir qu'une fois partie, je ne reviens jamais.
Tu secoues la tête, presque blasée, tu n'en reviens pas De cette journée. Tu te prépares à lui souffler De rentrer chez elle, dans son appartement, ou chez d'autres utilisé.es Et fais quelques pas pour t'éloigner, Avant de te retourner, la pensée subite venant d'arriver.
Un très maigre sourire pur et sans cachet vient enfin se glisser Entre vous.
-Je n'arrive pas à croire que tu sois venue jusqu'ici. |
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| Serpentard |
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| Re: Campagne anglaise Cara De Lanxorre, le Ven 14 Déc - 23:52 | |
| Elle suit le mouvement de tes mains, qui glissent sur ton visage, tes tempes. Est-ce que tu essaies de te rappeler les griefs ainsi reprochés ? Car elle le sait, Cara, qu’elle est blanche comme neige – d’un blanc cassé, dirons-nous plutôt. Et elle tente, elle aussi, de se remémorer la soirée, raviver le souvenir de l'acte qui aurait pu te heurter. Et vraiment, rien ne lui vient. Sensation d’être un exemple de droiture, une vie guidée par une exigence de moralité.
Ta liste, désagréable. A en grincer des dents, au fur et à mesure que tu énumères. Grimace et inconfort, alors que tu ne sembles plus vouloir t’arrêter de déblatérer. Elle se tasse, un peu, sous les coups lyriquement assénés. Et elle sent comme une injustice, à se voir ainsi pointée d’un doigt moralisateur. Car elle n’a pas idée, Cara, que cela peut heurter. A vrai dire, c’est toujours ainsi qu’elle s’était comportée. Prendre et jeter, égoïstement garder jusqu’à se lasser. Et puis revenir, quand cela l’arrangeait, comme elle l’avait fait. Car on lui avait dit, de faire ainsi. Et elle l’avait vu aussi, dans sa manipulatrice famille.
Une main sous le menton, elle t’observe sans te voir, réfléchit. Les sourcils froncés, elle entend à peine l’ultime remarque – désobligeante. Car elle devine ta peine, à peine, prise de conscience superficielle. « Tu aurais voulu rester ? » Elle tâtonne, la pauvre Cara, difficile de mettre le doigt sur tes blâmes. Elle a quelques pistes, qu’elle n’ose formuler à haute voix, par peur de t'offenser, mais aurais-tu aimée être payée ? Est-ce que c’est ton genre, malgré la bâtisse imposante que l’on devine plus loin ? C’est le genre de Cara, en tous cas ; de voir les relations sociales sous le prisme de l’argent. « Dis-moi comment me racheter », ultime pas vers toi, alors qu’à l’intérieur, l’égo bouillonne. Après tout, elle était là ! Alors, comment pouvais-tu lui en vouloir ?
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| Serpentard (DC) |
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| Re: Campagne anglaise Kathleen Gold, le Sam 15 Déc - 0:23 | |
| Tu l'observes réfléchir, c'est une vision un peu particulière, que de voir l'amante d'un soir se distraire de la sorte, essayer de donner un sens à tes paroles ainsi lâchées. Tu ne regrettes pas, elle les avait mérité, mais l'attendrissement continue en voyant qu'elle tombe des nues. Elle ne comprend vraiment pas, apparemment Et tu te demandes s'il était possible de la sauver, de lui expliquer Pendant un instant envisager d'être celle qui pourrait lui révéler Comme cela peut fonctionner, comment elle peut faire rester Comment pouvoir l'envisager.
Mais tu te ravises, tu as cessé il y a bien longtemps de t'attarder, de vouloir l'impossible et changer ce qui était L'ordre naturel des choses, avec des personnes comme elle, déjà perdues, déjà trop éloignées. Tu en es déçue, Cela te surprend, mais aurais-tu été aussi blessée, Si l'attachement ne s'était pas déjà un peu fait ?
Une question qui mérite d'être posée.
Aurais-tu voulu passer la journée en plus de ta nuit à ses côtés ? Oui, certainement, c'est tout le point de cette conversation, ce qu'elle ne semble pas pouvoir cerner Tu aurais voulu commencer Quoiqu'il aurait pu se passer, quoi que c'était Ce commencement, vacillant même à peine existant. L'interrogation s'était évanouit avec son congé Et ne plus avoir voulu y repenser depuis.
Tu te demandes alors ce qui aurait pu se produire, si elle avait été autre, instruite Si elle t'avait laissée t'égarer, discuter et même recommencer au matin. Tu sais que ce genre de femme ne te laissera pas, entrée seulement à ses portes mais pas à celles de son monde. Mais il y a quelque chose dans sa tentative, cette envie de te garder.
Tu n'es rien, tu te doutes, mais l'espoir infime de voir Une once d'innocence dans son ignorance, te fait douter.
Et cette demande, qui te semble sincère, bienvenue, Te laisse intriguée
« Dis-moi comment me racheter »
Y penser, intensément, se demander ce qu'il en était, ce qui pouvait arriver si tu la laissais essayer Tu veux voir jusqu'où elle peut aller, jusqu'où tu peux la mener, la changer Te donner. Regard vers le manoir Envisager quelques secondes la possibilité... Puis se raviser, même si tu le voulais Risque trop grand, nécessité de protéger tes enfants, Pour une envie soudaine, quoique certaine.
Ne pas répondre à sa première question, et se diriger vers le portail. Se retourner une fraction d'instant, et lancer :
Le Chaudron Baveur, la semaine prochaine, vingt-heures.
Rendez-vous délivré, en espérant qu'elle saura en tirer Profit cette fois. Tu ne lui donnes pas le mode d'emploi, tu as déjà fait le premier pas C'est à elle de comprendre et d'apprendre comment te gagner.
Tu refermes cependant la grille, disparaît Espérant que cela sera leçon suffisante Pour qu'elle perçoive ce que tu voulais dire Ce qu'elle avait fait Quand on veut en effet rester. |
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| Serdaigle |
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| Re: Campagne anglaise Elida Cestero, le Mar 2 Avr - 18:41 | |
| Pas de réponse depuis un moment rp avec Lydie Nouël Le week-end. Une sortie. Hors des bâtiments de l'école. Hors du parc. Hors des endroits dont j'ai l'habitude. Tout en restant dans mon élément. Une forêt, c'est bien. Parfait même. Mais je connais pas bien mon pays. Honteux n'est-ce pas ? Je n'aime pas quand c'est trop grand, trop vaste. Trop plein de personnes inconnues. Mais j'aime la nature. Et ça, c'est merveilleux. Un tour rapide au dortoir dans mes livres pour trouver une forêt. Un manteau, mon sac à dos de d'habitude et c'est partit pour une forêt non loin de l'école. Une chose inconnue. Une chose curieuse. À nouveau cette envie de découvrir qui arrive et me remplit. Une envie curieuse et parfois totalement incompréhensible. Après tout... Une forêt est une forêt, non ? Mais comme me dit souvent mon cerveau, chaque chose nouvelle est différente, chaque chose que l'on connaît est différente chaque jour également. Donc au final, tout est nouveau. Je suis arrivée. Perdue dans ma réflexion, perdue dans mes pensées. C'est presque un miracle que je sois arrivée au bon endroit d'ailleurs. Et vivante de surcroît. Je m'enfonce dans la forêt. Jolis arbres plantés, bien grands. Le printemps revient, ça se voit. Des bourgeons, des feuilles sur les arbres, le bruit léger d'une petite rivière qui coule. Des bruits de pas d'animaux. Un lièvre qui court ? Un renard qui se promène ? C'est un bruit plus appuyé. Répété à plusieurs fois. Un troupeau. C'est un troupeau d'animaux, et il faut que je les vois. Le bruit se répète. Des sabots sur le sol. Des animaux qui font de petits pas, comme les chevaux quand ils mangent. Marche. Doucement, presque sans toucher le sol. Marche et cherche. Observe. Regarde. Là, entre les arbres, il y a une petite clairière. Et un petit troupeau non pas de chevaux mais de cerfs mangent l'herbe du sol. Des grands et des petits. Des mâles et des femelles, certainement. Adorables bêtes paisibles et insouciantes. Calmes qui font leur vie. Si elles savaient... Je m'installe confortablement sur le tronc d'un arbre effondré pour les observer. Graver ce spectacle en moi. Et peut-être les dessiner à mon retour à l'école. Mais d'abord, avoir l'image. En soi. La graver, l'enfermer pour ne pas qu'elle s'en aille. |
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