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Une ville écossaise
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Rikka M. Bennett
Rikka M. Bennett
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Une ville écossaise
Rikka M. Bennett, le  Lun 17 Juil - 19:47

RP unique ~




Posant l'arrière de son crâne contre l'appui-tête de son siège de voiture, Katerina regarda le paysage qui défilait devant ses yeux. Les Highlands écossais étaient tellement différents des États-Unis où elle avait vécu la majeure partie de sa vie. Ici, tout était vert et elle avait arrêté de compter les nombreux lacs, petits ou grands, qu'elle avait vus depuis qu'elle était arrivée, une semaine plus tôt. Suite à un déménagement professionnel, son père ayant eu une offre d'emploi très intéressante en périphérie d'Inverness, la famille Bennett avait élu domicile dans le petit hameau de Kinloch Laggan, à la pointe du Loch Laggan et du Cairngorms National Park, dans une charmante chaumière spacieuse. Bizarrement, la métisse avait pensé que son adaptation sera difficile mais depuis deux jours, elle se plaisait dans ces nouveaux horizons. Elle devrait toutefois s'habituer, ce qui ne serait pas aisé, en particulier dans sa nouvelle école : Poudlard était immense, racontait-on, et les centaines d'élèves qui y étudiaient se connaissaient. Une semaine plus tard, la jeune fille ferait immersion dans le château et se mêlerait à ses nouveaux camarades.

Kat poussa un petit soupir et ferma les yeux. Elle songeait à son enfance, à ses années passées à Ilvermorny et à tout ce qui l'attendait à présent. Elle allait devoir se refaire des amis et certainement se remettre à niveau, les cours n'étant pas tout à fait identiques dans les deux écoles. Néanmoins, si pour le second problème l'adolescente ne se faisait aucun souci, pour le premier... c'était une toute autre histoire. Non qu'elle fût timide ; arriver dans des groupes déjà formés et soudés, pour certains, pouvait s'avérer difficile. Tout reposait sur ses épaules, elle allait devoir se montrer sociable et s'intégrer rapidement si elle ne voulait pas passer les trois prochaines années de scolarité seule. La métisse sourit en s'imaginant ainsi, elle qui n'avait jamais été mise à l'écart. La solitude faisait du bien parfois, mais elle ne souhaitait pas l'avoir pour compagnie de longue durée.

— Tu dors, ma chérie ? fit une voix douce à l'avant de la voiture.

Ellen McKintosh s'était retournée pour parler à sa fille. A sa peau chocolatée, on devinait tout de suite qu'elle avait transmis une bonne part de gènes à la jeune fille. Quant à Allan Bennett, norvégien de souche, on n'aurait bien eu du mal à croire que Katerina était sa fille. Les traits de cette dernière étaient les siens tout crachés, cependant, en particulier la forme des yeux et du nez. En les regardant, la métisse était heureuse que ses parents soient... ses parents. Son père était en train de conduire leur petit Ford en direction d'Inverness, où le Raigmore Hospital les attendait. Depuis l'accident de voiture qui avait mis Kat 6 mois dans le coma, Allan conduisait nerveusement, redoutant de voir du gibier sortir de nulle part comme la première fois.

— Oh, non, j'étais juste en train de penser... fit Katerina en se tortillant pour dérouiller son dos.

Sa mère plissa des yeux d'un air suspect mais ne dit rien et reprit sa position. Ellen était curieuse de connaître les pensées de sa fille mais elle respectait le silence de celle-ci. Si elle avait quelque chose à dire, elle le disait. Kat était reconnaissante à sa mère de ne pas être insistante, quelle que soit la situation. Avec son père, c'était différent car il avait tendance à la scruter quand il savait que quelque chose la tracassait mais il ne demandait rien, attendant simplement que ses yeux fassent le travail. La jeune fille secoua doucement la tête et regarda par la fenêtre.

Ils approchaient d'Inverness. D'après ce que Katerina avait lu à son sujet sur le trajet en avion, cette ville était en quelque sorte la capitale des Highlands. Elle situait à l'embouchure du Ness, cette rivière du même nom que le Loch qui se trouvait à quelques kilomètres à peine. Dans le coin, il y avait également les landes de Culloden, terres d'histoire où une bataille importante pour l'avenir de l'Écosse s'était déroulée des siècles auparavant. L'adolescente n'était pas particulièrement friande d'Histoire, mais elle avait dévoré celle-ci. Il lui tardait d'ailleurs d'aller visiter tous ces lieux célèbres et de dessiner ce qui l'inspirerait. Elle avait déjà réalisé un croquis de la chaumière sous la lumière du soleil couchant. Ces nouveaux endroits semblaient réveiller son talent, qu'elle ne mettait en oeuvre que pas assez souvent, d'après ses parents. Elle avait un don et elle ne l'utilisait pas ! Mais Kat ne dessinait pas à la demande, c'était plus spontané et ça lui venait du cœur.

— Nous arrivons ! s'exclama Allan.

Le Raigmore Hospital tenait toujours debout après plus d'un siècle d'existence, même si plusieurs rénovations et extensions avaient dû être faites durant tout ce temps. Il restait toutefois un aspect ancien au bâtiment, avec sa couleur terre de sable brûlé. Katerina frémit et sentit son estomac se nouer à l'approche et lorsque son père trouva une place de parking. Ellen dut sentir que quelque chose n'allait pas car lorsqu'ils furent tous les trois hors du véhicule, elle prit sa fille par l'épaule et la tint contre elle tandis qu'ils avançaient vers l'entrée. La métisse fit le vide dans son esprit, tentant de ne pas penser à ce qu'elle allait devoir subir durant les prochaines heures. Un batterie de tests et de radiographies de son crâne et de son cerveau.

Elle avait passé 6 mois dans le coma après l'accident de voiture lorsqu'elle avait 8 ans, soit 8 ans plus tôt. La jeune fille avait eu de la chance car ses dégâts auraient pu être pire. Elle s'en sortait avec une jambe cassée, une épaule déboîtée et autres blessures superficielles mais le plus grave restait son traumatisme crânien. Bien qu'elle eût la tête dure, elle avait subi une hémorragie, une lésion cérébrale n'ayant pu être évitée. Plusieurs mois de rééducation avaient été nécessaires à l'enfant avant de se remettre complètement, plus solide qu'elle n'en avait l'air. Hélas, elle devait faire un bilan neurologique tous les 6 mois pour vérifier qu'il n'y avait pas d'évolution à ses problèmes. Il y en avait au moins trois, puisqu'il lui arrivait de faire des crises d'épilepsie, mais rarement, de s'évanouir lorsque la circulation sanguine devenait trop rapide, et de présenter des migraines violentes. Le but étant de contrôler si la lésion ne s'étendait pas et n'organisait pas d'autres problèmes cérébraux.

Katerina grimaça alors qu'ils prenaient place dans la salle d'attente du service de Neurologie. Un nouveau médecin allait s'occuper d'elle, mais il disposait de tout son dossier et la prise en charge était, paraissait-il, optimale. Elle n'avait donc aucune raison de s'en faire, si ? La jeune fille n'aimait pas les visites de contrôle, redoutant une mauvaise nouvelle. Celle-ci ne faisait pas exception. Heureusement que ses parents étaient là et veillaient sur elle, la main de sa mère posée sur la sienne et le bras de son père posé en travers de ses épaules. Ainsi dans un cocon familial et de bienveillance, elle aurait presque pu se détendre si l'atmosphère des lieux n'étaient pas empreints irrémédiablement de cette aura d'hôpital.

— Tout va bien se passer... lui murmura son père en lui embrassant la tempe.

Ellen serra brièvement sa main pour appuyer les propos de son mari. Néanmoins, Kat ne put se détendre et resta crispée durant toute la durée de ses examens. Quatre heures et demi plus tard, elle sentait ses muscles raidis par le stress et un début de migraine pointait le bout de son nez. Habituée, elle n'en fit aucun cas mais ferma tout de même les yeux dans les bras de sa mère tandis qu'ils attendaient les résultats. Le Dr McBurry, un bel écossais d'une quarantaine d'années, le nez droit, des lunettes rondes cachant des yeux bleus, les cheveux roux, avait mis un point d'honneur à ce que le suivi soit complet et rapide pour cette première visite à sa consultation. L'adolescente le trouvait séduisant et aurait pu tomber amoureuse si elle était une de ces filles craquant sur les docteurs. Mais au moins, son neurologue était engageant et rassurant.

— Miss Bennett ? fit une voix masculine après une éternité. Nous pouvons y aller.

Le Dr McBurry venait de faire son apparition dans le couloir, un calepin à la main. Il sourit et attendit que la petite famille Bennett soit devant lui pour les inviter à le suivre dans son cabinet de consultation. Katerina gardait les yeux fixés sur le sol, attendant le verdict. Elle s'installa machinalement sur la chaise métallique rembourrée et braqua son regard inquisiteur sur le médecin qui consultait son écran d'ordinateur dernier cri. Et là... La brune ne s'était pas rendu compte qu'elle retenait son souffle. Elle soupira et tenta de focaliser son attention sur les paroles du beau médecin. Mais étrangement, elle n'en comprit le sens que lorsqu'elle repassa la conversation dans sa tête sur le chemin du retour alors que le soleil déclinait à l'horizon.

— La lésion s'est un peu étendue, comparée aux images de l'année dernière, avait dit le Dr McBurry. Ceci peut être tout à fait normal dû votre jeune âge mais il faudra surveiller vos symptômes. Vous pourriez faire plus de crises d'épilepsie et de malaises. Mais avec votre traitement, tout devrait bien se passer.

Ce qu'elle redoutait s'était produit. Sa lésion s'était agrandie. Pour Kat, cela signifiait être plus malade que ce qu'elle n'était déjà. Si ses crises étaient en effet rares, elles restaient très invalidantes car très sévères. Ses autres malaises la laissaient fatiguée pendant deux jours et ses plus grosses migraines la rendaient complètement inerte des heures et des heures. Elle voulait se montrer solide comme un roc mais comment faire quand une crise pouvait survenir à tout moment, la rendant impuissante ? C'était ça qu'elle ne voulait surtout pas. Son accident et sa revalidation avaient été un combat personnel ; se savoir malade fissurait la carapace qu'elle s'était forgée au cours du temps.

Katerina Bennett était vulnérable.
Elhiya Ellis
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Mer 26 Juil - 19:19


Les pires histoires, sont des histoires de famille
Pv Jace Becker• mon LA Accordé à Jace



-Ho par Merlin, non c’est affreux, ce n’est pas possible !

Des cris et des pleurs envahissaient la petite maison de ville des Ellis en ce samedi matin. La blonde ouvrit péniblement un œil, qu’est-ce qui pouvait justifier un tel vacarme si tôt le matin ? Le fléreur avait enfin bouffé cette stupide chouette ou quoi ? Ensommeillée, se frottant les yeux mollement, Elhiya sortit en pyjamas de sa chambre, maugréant, se jurant que ce serait la dernière fois qu’on la verrai revenir un week-end alors qu’elle pouvait glander tranquillement à Poudlard. Sauf qu’au lieu de fulminer car on l’avait réveillée, la blonde resta muette, piquée au pied des escaliers, sa mère en larme assise par terre, avec un bout de parchemin entre les mains.

Dur de comprendre ce qu’elle racontait entre deux sanglots, mais un terrible nœud lui enserra l’estomac, sa mère allait très mal, et ce n’était pas car un abruti de volatil avait pu se faire choper par un chien. D’ailleurs le volatil en question réclamait en sautillant du Miamhibou en récompense de son boulot bien fait. Un comble. Après, tout se passa très vite, dans un nuage de capes de sorcier, d’écharpes, de paquets de mouchoirs et pleurs, Elhiya se retrouva dehors, vêtue d’une robe de dentelle noire rehaussant une paire de Doc Martens noire et non nouées, sous la pluie, un sac de voyage dans les bras.

Et bien qu’elle avait réussi à récupérer le parchemin chiffonné qui étaient bloquée entre les doigts de sa mère, la blonde ne comprenait pas vraiment ce qui se passait. La missive annonçait le décès regrettable d’un dénommé Horace Becker. Un parfait inconnu à ses yeux. Un oncle ? Sa mère n’avait jamais été bavarde sur sa famille, elle n’avait même jamais expliqué à la petite Elhiya âgée de 5ans, pourquoi elle ne voyait jamais ses autres grands-parents. Secrètement, la blonde avait espéré que le côté de la famille de sa mère trainait des moldus et donc des mariages mixtes. Mais même quand, adolescente, elle avait demandé ce qu’il en était, elle obtenait pour seule réponse un vague grognement évasif.

Toujours était-il, qu’on la trimballait à l’enterrement d’un type qu’elle avait jamais vu de sa vie. C’était super comme week-end y’avait pas à dire ! Et en plus il pleuvait ! Au moins avait-elle eu le temps d’agripper son sac à main avec sa baguette, un bouquin moldu, des barrettes et Myrtille. A peine le temps de dire #umbrellum que son père annonça qu’ils arrivaient au niveau du Portoloin qui les mènerait chez « grand-père ». Un sourcil déconcerté haussé, la blonde n’eut même pas le temps de poser de question qu’on la poussa vers un vieux paquet de lessive éventré.

S’en suivit la sensation désagréable d’être aspirée à trop grande vitesse et revomi plus loin dans de l’herbe humide. Encore une chance qu’elle n’avait pas eu le temps de manger, sans quoi, son déjeuner aurait arrosé les pâquerettes qui lui la regardaient nonchalamment. D’un coup d’œil rapide au nouveau décor tout en époussetant sa robe. De la verdure, beaucoup de verdure, elle était bien loin de Londres et de son effervescence coutumière, ça ressemblait à la rase campagne, à l’Ecosse, une grimace dégoutée ourla ses lèvres. Elle détestait la campagne, mais pas le temps de râler, que son père l’attrapa par le poignet pour qu’elle suive le rythme. Sa mère pleurait toujours, ses yeux emplis de larmes ne voyaient très certainement rien, mais elle savait parfaitement où elle allait : en direction d’un petit attroupement de personne tous de noir vêtus. Nouveau dress-code ! Seule réflexion qui traversa l’esprit de la gamine qui s’approcha doucement pour se fondre avec le groupe en pleur, le nez penché vers un trou contenant un cercueil de bois, couleur acajou. Au milieu de ces larmoiements contenus, confinée dans cette atmosphère lourde et étouffante, Elhiya trouvait que cette magnifique couleur rappelait les yeux piqués d’ambre de Daemon. Niveau compassion, faudrait qu’elle prenne quelque cours quand même. Y’avait un mort là-dedans, et de sa famille en plus, et elle, elle pensait au métisse Gryffondor qui avait réussit à la troubler. Cependant, elle glissa sa main gelée dans celle de sa mère, espérant que cela la réconforterait un peu.

Mais les sanglots étouffés ne se calmaient pas, à chaque mot prononcé par le sorcier qui se tenait debout sur une petite chaire confectionnée à la va-vite, la densité des pleurs s’accentuait. La cérémonie passa très vite. S’en suivit le défilé de personnes inconnus souhaitant toute leur condoléance à sa mère et à un autre type, un peu plus vieux quelle. Elhiya les observait sans rien dire, elle ne savait même pas ce qu’elle faisait là, et on ne lui avait toujours pas dit qui était dans le linceul qu’on commençait à recouvrir de terre.

Des bises, des excuses, des mots attentionnés, on lui en adressa également, bien qu’elle ne sût quoi répondre. Finalement, la foule se dissipa et d’un coup d’œil circulaire à l’étendu d’herbe qui les accueillait Elhiya remarqua qu’un autre couple restait planté non loin d’eux. Sa mère lâcha sa main et alla s’effondrer dans les bras de l’homme aux yeux larmoyants et d’une vielle dame au dos courbé, à l’apparence d’une vielle pomme fripée.

-Ho Haedus, ho mère, pourquoi faut-il qu’on se retrouve que dans de triste circonstance ?

Les larmes roulaient chaudement toujours sur les joues de sa mère, mais elle avait réussi à leur décocher un doux sourire empli d’une immense douceur malgré la douleur qui la terrassait. Sans rien dire, Elhiya regarda son père les rejoindre. Il les salua poliment, s’inclinant respectueusement, mais ne semblait pas réellement concerné par la situation. Au moins, avait-il fait l’effort de venir, c’était déjà ça. Mais ce n’était pas ce qui intriguait le plus Elhiya. Qu’elle se découvre un grand-père sous terre, passait encore. Une grand-mère en vie, pourquoi pas. Mais qu’en fait, la petite mamie aux mains parcheminées agrippe sa mère et l’homme à côté d’elle en disant « mes chers enfants » c’était…. Ahurissant. En fait, elle avait un oncle.

Bouche bée, la blonde regardait la scène qui se déroulait sous ses yeux, totalement hébétée. Quand elle remarqua deux autres personnes en train d’attendre, une femme, à peu près de l’âge de sa mère, et un garçon à peine plus jeune qu’elle. Surement la famille du nommé Haedus se dit la blonde en essayant d’ingurgiter les informations afférant à une famille totalement inconnue. Le reste de sa propre famille. Elle allait détourner les yeux, ne voyant pas quoi leur dire, quand son regard aigue-marine croisa celui du jeune homme. Un regard lapis-lazuli qu’elle avait déjà vu, en cours. En cours de botanique précisément. Son cœur manqua un battement, c’était le gamin qui était assis à côté d’Aria. Jace si sa mémoire était bonne. Pourquoi était-il ici ? Se décollant enfin de son carré d’herbe qu’elle avait adopté depuis le début, la blonde se dirigea vers le brun, lui adressant un regard d’incompréhension total. Sans un sourire, sans un bonjour, elle se planta devant lui, ne le lâchant pas des yeux.


« Qu’est-ce que tu fou ici toi ? »
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Mer 26 Juil - 22:53

LA accordé à Elhiya.

Quelques jours auparavant, j'ai reçu une lettre de mon père durant le déjeuner à Poudlard. Me demandant de revenir à la maison ce week-end. Mais pourtant aucune explication concrète, souvent je revenais à la maison que pendant les vacances. Et c'est le samedi matin que j'ai compris ce qui se passait. Mon grand-père Horace Becker est décédé... Tristesse me diriez-vous. Sauf que je ne le connaissais pas, je n'ai jamais eu d'explication expliquant le pourquoi du comment. Mais toute la famille du côté de mon père m'est totalement inconnue, et voilà qu'aujourd'hui c'est l'enterrement du grand papy Becker...

Et comme la tradition le veut, s'habiller de noire... Je regarde le temps par la fenêtre.
Il pleut, triste temps. On dirait un cliché pour un enterrement.
Je m'habille donc de façon assez sobre avec une veste.

Mon père qui déteste le retard et qui préfère venir à l'avance a donc décidé de nous réveiller assez tôt pour qu'ont l'ont soit les premiers arrivaient. Il est triste, je n'ai jamais vu mon père comme ça, lui qui est souvent souriant quand je le vois.
Je crois que ça va faire bien des années que je n'ai pas vu ma mère câliner mon père.

Une chance qu'il travaille au département des transports magiques, le ministère à installer un portoloins à quelques mètres de chez nous, un morceau de journal. Super...

À peine eut le temps de pencher ma main faire le dit journal, que mon père m'attrapa le poignet.

-Je sais que... je n'ai jamais parler de ma famille... Mais aujourd'hui tu vas rencontrer ta grand-mère ainsi que... probablement ta tante. Enfin... Allons-y.

Donc j'ai une tante et une grand-mère que je ne connais pas.
Les rencontrez le jour d'un enterrement . Eh bien dis donc... Super ambiance...

Juste après avoir posé ma main sur le parchemin, que la sensation très désagréable commence. Secouer dans tous les sens... J'espère qu'on ne va pas atterrir dans de la boue...
Le sol. Une fois le trajet terminé... Je me retiens pour éviter de vomir sur les fleurs devant mon nez.
Ensuite direction chez la grand-mère.

Une fois au cimetière, beaucoup de monde, beaucoup trop  même.
Il avait des relations le vieux.
Durant la cérémonie, j'ai préféré rester avec mon père. Du coup, tous les gentils mots et compassions j'en recevais également. Aucune idée de quoi dire mise à part « merci ».
Une fois  l'inhumation faite, on pouvait aisément reconnaître les vrais amis de la famille aux hypocrites. Il ne restait plus grand monde.

Mon père ainsi que ma grand-mère étaient ensemble, moi j'étais un peu plus à l'écart avec ma mère.

-Ho Haedus, ho mère, pourquoi faut-il qu’on se retrouve que dans de triste circonstance ?

Je tourne la tête en direction de la femme qui vient d'appeler mon père.
Elle a un air qui me dit vaguement quelque chose bizarrement, mais j'arrive pas à me rappeler d'où....
Alors que je regardais mon père, ma grand-mère et a priori ma tante. Une fille que je ne pensais pas du tout voir ici, viens littéralement se planter devant moi en me fixant dans les yeux.

-Qu'est-ce que tu fou ici toi ?

Bouche-bée littéralement.
Ma mère décida donc de poser une main sur mon épaule.

-Je vais rejoindre ton père dire bonjour à ton oncle et à ta tante. Je vais vous laisser bavarder.

En attendant que ma mère s'éloigne je regarde la blonde en face de moi.

-Toi qu'est-ce que tu fais ici ? Ce sont tes parents ?

En donnant un léger coup de tête en direction de la femme qui était en train de faire la bise à ma mère.
Elle acquiesça d'un "oui".

-Mon nom de famille c'est Becker. Du coup c'est notre grand-père qui vient d'être enterré... Drôle façon de découvrir que nous sommes cousin.
Elhiya Ellis
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Jeu 27 Juil - 9:16

D’une simple étreinte sur l’épaule du brun, et l’adulte qui l’accompagnait –sa mère ?- prit congés de lui, laissant les deux adolescents en tête à tête. Jace semblait également surpris de voir Elhiya ici, vu qu’il la regardait avec des yeux semblables à des soucoupes. Peut-être un peu moins, car dans une logique implacable, il lui avait demandé si le couple autour de la petite dame fripée était ses parents. Bah oui, forcément, sinon qu’est-ce qu’elle fichait ici ? Les enterrements c’était glauque, et ce n’était pas car la décoration de la salle commune de Serpentard arborait des cranes décoratifs que la blonde trouvait ca transcendant comme atmosphère. Même si elle était vêtue de noire, elle n’avait pas encore virée gothique ou émo. C’était un truc de non-mage ça en plus.

Son regard glissa sur sa mère, toujours en proie à de lourds sanglots que son père tachait de contenir d’une tapette affectueuse sur l’épaule. L’image lui arracha une faible moue désapprobatrice, niveau démonstration d’affection, y’avait de sacré effort à faire dans cette famille quand même… cependant, la blonde acquiesça à la question de Jace, d’un petit « oui » faiblement prononcé alors que les deux femmes se faisaient la bise.

En fait Elhiya ne savait pas ce qui la choquait le plus, la mort d’un grand-père inconnu, voir sa mère en pleur, se découvrir une famille cachée, ou réaliser que le garçon à qui la petite Aria faisait des yeux doux n’était d’autre qu’un cousin germain dont on lui avait caché l’existence. Jace, quant à lui, ne semblait pas vraiment troublé, Elhiya lui adressa un sourire en coin en lâchant un petit rire amer.


« Ouai c’est sûr, et le pire, c’est que ça fait des années que j’étais persuadés que mes parents cachaient une partie de la famille sans savoir pourquoi. Tu le connaissais l’vieux ? » La blodne marqua un bref instant de silence, les mots n’étaient pas les bons, elle se rattrapa un tant soit peu. « Enfin… Ton… Non... Notre grand-père. Tu étais proche de lui ? On ne m’avait jamais parlé de lui avant aujourd’hui. »

Sous ses longs cils dorés, son regard s’attarda sur le petit monticule de terre fraiche. Elle aurait dû être triste, mais elle n’y arrivait pas. La personne là-dessous n’était qu’un parfait inconnu, pas un aïeul qui lui aurait raconté des histoires stupides de grands sorciers héroïque lors de la grande guerre, pas un papy au regard malicieux qui aurait récupéré en douce les portions de citrouilles farcies loupés de sa mère, rien, juste un nom qui ne lui disait rien. Elle soupira, désabusée, si ça se trouvait ce vieux monsieur aurait été un grand-père amusant, quand, une idée germa dans l’esprit de la blonde. Si ses parents avait coupé les ponts avec le coté Becker il ne pouvait pas y avoir 35 explications différentes. D’un regard pétillant, Elhiya reporta son attention sur son tout nouveau cousin, occultant rapidement un bref souvenir qui lui martelait l’esprit quand elle croisa ses yeux lapis-lazulis. Elle avait quand même dit à la petite Rouge qu’elle le trouvait mignon avec ses jolis yeux clairs. Ça craignait quand même. Même si elle s’était arrêtée à une simple observation physique, c’était quand même son cousin, ça aurait pu être franchement malsain comme situation. .

« Vous avez des moldus dans votre famille ? Des sang-mélés ? Ou quoi que ce soit qui aurait pu pousser nos parents à ne plus se parler ? J’vois pas ce qui les poussaient à s’ignorer pour Samhain par exemple, surtout que c’est quelques jours avant mon anniversaire »

Que ce soit Samhain, le solstice d’hiver, Imbloc ou même lughnasadh Elhiya n’avait jamais vu personne fêter les anciennes croyances sorcières en dehors de sa grand-mère et son arrière-grand-mère du côté de son père. Certes les pratiques avaient certainement dû être oubliées depuis des siècles par les sorciers et sorcières actuels, cependant Halloween était devenue une tradition mixte. Il aurait été logique de voir Jace avec elle, quand ils étaient plus petits pour se bâfrer de gâteaux à la carotte et de jus de citrouille. Mais non, cette matinée pluvieuse était définitivement la première fois qu’elle le voyait en tant que membre à part entière de sa famille. Ça faisait franchement bizarre.

Nouveau regard rapide aux parents qui parlaient entre eux, quand les deux mères se retournèrent en direction des deux rejetons, leur faisant signe de les rejoindre. Visiblement, ils allaient enfin à voir droit à des semblant d’explication, à moins que chez les Becker ça fonctionnait comme chez les Ellis : grandes effusions de cris et vociférations quand on abordait un sujet sensible. D’un signe de tête vers les adultes, Elhiya soupira, ça ne l’enchantait pas des masses d’aller se mêler à une ambiance morose et emplie de regrets.


« J’crois qu’on ferait mieux d’les rejoindre non ? »
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Jeu 27 Juil - 11:20

J'étais assez calme comme à mon habitude, en revanche Elhiya ne savait pas trop comment réagir, une moue désapprobatrice, un sourire en coin accompagné d'un petit rire amer avant de me posait quelques questions.

Je vois, à elle aussi on lui cache des choses, c'est louche. Pendant le laps de silence qui m'était accordé je décide de lui répondre tout en regardant nos parents discuter ensemble.

-Non, je ne le connaissais pas... Je suis comme toi sur ce coup-là. J'ai découvert ce matin que j'avais un grand-père décédé, une grand-mère et une tante. Et une cousine il y a moins de cinq minutes.

Je m'arrête de parler et, Elhiya reporte ses yeux pétillant sur moi pleine de question. Et décide donc de la regarder dans les yeux également.

Quelle étrange famille que sont les « Becker » Je ne tourne pas autour du pot pour lui répondre avant qu'elle n'enchaîne.

-Autant de questions qui vont rester sans réponses pendant quelque temps. Je me doutais que je devais avoir des tantes, oncles, cousins et cousines qui m'étaient totalement inconnues... Mais la... Je dois t'avouer que je n'en ai aucune idée.

Nous tournons la tête en direction de nos mères qui faisaient signe pour les rejoindre, réponses ? Espérons.
Je n'aime pas particulièrement les secrets, et découvrir que ma cousine est à Poudlard dans la même maison que moi après cinq ans de scolarité. Pas super.

Sans vraiment s'en rendre compte nous soupirons en même temps.

Léger sourire en coin sur mon visage.

-Si nous ne venons pas, ce sont eux qui vont venir nous chercher de toute manière.

Avant de les rejoindre je fais signe à Elhiya d'attendre quelques secondes.

-Ne parle pas d'Aria à ma mère par contre... Elle risque de criser quand elle va découvrir que c'est une né-moldu... Ma mère et sa manie du sang pur c'est un truc de dingue... Enfin, je me doute que tu ne le feras pas, mais je voulais te donner des raisons supplémentaires de ne pas le faire.

Nous partons donc tous les deux en direction de nos mères respectives.
Élément que je n'avais pas prévu encore.
Ma tante m'enlace de ses bras, d'un énorme câlin. Et me font deux baisers sur les joues.
D'un corps des plus « normal », je suis passé à un corps tendu au maximum. Je ne suis pas fan du contact physique...

-Voilà donc mon neveu. C'est fou comme tu ressemble à ton père quand il était plus jeune.

Je ne puis m'empêcher de sortir un rire gêner, étant mal à l'aise mon tique recommence et je me passe la main dans les cheveux...
Et voilà que ma mère s'y met également et me décoiffe...

-Pas trop non plus quand même.

Je tourne la tête en direction d'Elhiya avec un soupir et un visage exaspéré.
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Jeu 27 Juil - 17:09

Bon, visiblement, Becker ou Ellis, ça fonctionnait de la même façon. Ni Jace, ni elle n’avait eu vent de l’existence de leurs grands-parents ainsi que de leurs oncles et tantes. C’était franchement bizarre comme histoire quand même. Une moue boudeuse se dessine sur les lèvres de la blonde alors qu’elle jetzit un regard perdu vers leurs parents. Qu’avait-il pu bien se passer pour que chacun de leur côté, ils décident de couper les ponts ? Surtout qu’à les regarder comme ça, à distance, sa mère toujours en larme en train de parler avec la mère de Jace, rien ne les différenciait d’une famille classique. Même son père, habituellement si froid et si distant semblait essayer de converser avec le paternel de Jace. C’était à ni rien comprendre. Elhiya hocha d’un signe de tête affirmatif, il valait mieux y aller de toute façon, vu le temps de chien qui s’abattait sur le village écossais, elle n’était pas contre un chocolat chaud.

Forçant un sourire poli, tentant de se sentir concernée par le décès de ce grand-père inconnu, Elhiya inspira profondément, il était temps d’essayer d’être un peu bonne comédienne et aller présenter ses condoléances à cette grand-mère à l’allure de vielle pomme fripée. Mais les paroles de son cousin la figea un instant. D’un regard dubitatif, elle finit par adresser au brun un sourire en coin en soupirant.


« T’inquiètes, on me sert la même soupe à la maison tu sais. J’en parlerai pas, c’est de toute façon pas le bon moment. Mais… je ne t’avais pas dit que je la connaissais. Ça colle bien entre vous que tu veuilles taire le sujet ? »

Coup d’œil espiègle à Jace, s’il lui intimait de surveiller ses propos auprès de ses parents, c’était bien qu’il comptait revoir la petite Gryffondor par la  suite.  C’était mignon qu’il en vienne à s’inquiéter de ce que pouvait en penser sa famille. Tout le contraire d’elle, qui, si elle avait pu, aurait ramené un né-moldu chez elle pour le présenter comme son futur fiancé par simple  esprit de contradiction. Sauf que le seul garçon avec ces origines de sang qu’elle connaissait était un gentil Poufsouffle à qui elle ne pouvait pas demander de jouer la comédie. Mais là, ils étaient à des funérailles, et titiller les parents sur leur archaïque vision concernant les origines de sang n’était pas vraiment judicieux.

Les deux adolescents se dirigèrent chacun vers leurs mères, Elhiya, moqueuse, regarde Jace disparaitre dans le rideau de cheveux couleur or de sa mère alors qu’il se faisait étreindre. Le brun s’était raidit, comme soudainement gêné par tant de proximité avec une adulte, arrachant à Elhiya un pouffement de rire alors que son oncle et sa tante lui faisaient la bise. De son coté, la blonde n’était pas à plaindre, à part un « qu’est-ce que tu as grandi » de la part de son oncle et sa tante  elle n’avait pas été noyée dans une paire de bras trop affectueuses. Sa mère le lâcha enfin, à croire que le brun était soudainement devenu un enfant perdu qu’elle retrouvait subitement. Petite pointe de possessivité mal placée, Jace étai son cousin. Faudrait qu’elle se le répète encore un paquet de fois pour qu’elle arrive à l’accepter. Quoi qu’en fait, vu sa réflexion, Mme Ellis voyait plutôt la réincarnation de son frère en lui. Pourquoi pas. Elhiya jeta un coup d’œil à son oncle. Brun les yeux bleus, effectivement pas mal de similitudes entre les deux males Becker présents. Mais pas de quoi s’extasier non plus.

D’un sourire goguenard, Elhiya regardait le brun, visiblement passablement exaspéré, elle ne put s’empêcher de se moquer un peu de lui.


« Trop de succès  que veux-tu, même ma mère ne peut pas te résister visiblement ! »

C’était facile, mais à le voir ainsi bloqué entre les deux femmes alors qu’il était déjà limite plus grand qu’elle, la blonde ne pouvait pas s’en empécher. Elle l’aurait bien laissé là, coincé entre les mains de sa mère, pour elle lui pince les joues comme elle avait l’habitude de le faire à ses copines, mais, sachant parfaitement qu’il aurait du mal à s’en dépêtrer, elle lui adressa un signe de tête.

« Viens, on va dire bonjour à grand-mère ensemble, elle a commencé à partir.. »

Peut être que mamy Becker n’aimait pas les grandes embrassades, peut-être qu’elle avait oublié sa baguette pour utiliser le sortilège du parapluie. Toujours était-il que la petite dame ratatinée était partie en avant, à son rythme très lent, laissant sa descendance derrière elle. Quelques foulées avaient suffi aux deux adolescents pour la rejoindre. Mais une fois à son niveau, la blonde ne voyait pas trop quoi dire. Le sens des conventions ce n’était pas trop son truc. Elle jeta un regard à Jace, voir s’il voulait prendre la parole en premier, l’invitant à se lancer d’un coup de coude. Mais comme il tardait un peu, elle finit par marmonner doucement.

« Euh.. Bonjour grand-mère, on est désolé pour grand-père, mais on est content de te connaitre. Lui c’est Jace et moi c’est Elhiya »

Pas terrible comme entrée en matière, mais après tout, ils ne la connaissaient pas, alors autant se présenter un minimum. La petite dame continuait à marcher, lentement, en direction d’une vielle bâtisse en pierre, quand, après un moment de silence, sa voix chevrotante s’éleva.

-Je sais qui vous êtes les enfants, je savais bien qu’un jour ou l’autre vous passeriez me rendre visite. Tenez entrez, c’est ici.

Elhiya esquissa un sourire en coin à sa grand-mère. Elle savait qui ils étaient, c’était pas mal ça aussi, pourquoi eux ignoraient son existence jusqu’à aujourd’hui ? Coup d’œil rapide à Jace, juste pour vérifier s’il trouvait également ça étrange. En quoi étaient-ils censés venir ici un jour ou l’autre tous les deux ? Surtout que si le « ici » désignait la maison qui donnait l’impression de pouvoir tomber à la prochaine bourrasque de vent, Elhiya doutait qu’elle aurait un jour eu l’idée de venir dans le coin d’elle-même. La maison faisait limite peur, et si Jace ne s’avérait pas être son cousin, elle se serait très certainement agrippée à son bras, pas vraiment rassurée. Elle se mit à son niveau –et remarqua uniquement maintenant qu’il était plus grand qu’elle- pour lui faire part de ses doutes en un chuchotement

« Ca va nous tomber dessus si jamais on claque une porte… »
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Jeu 27 Juil - 19:41

Nous regardions tous deux nos parents respectifs, quel étrange spectacle qui se déroule sous nos yeux.
Après lui avoir parler brièvement d'Aria, elle me répondit :

-"T’inquiètes, on me sert la même soupe à la maison tu sais. J’en parlerai pas, c’est de toute façon pas le bon moment. Mais… je ne t’avais pas dit que je la connaissais. Ça colle bien entre vous que tu veuilles taire le sujet ?  
-Je n'ai pas envie de tout gâcher avant même d'avoir commencé... "

Mon regard se perdit quelques instants dans les méandres de mon esprit.

Alors que j'étais noyé sous les câlins de ma tante et la possessivité de ma mère, Elhiya me lança une petite pique.
Je ne pouvais que lui répondre :

-Ça cousine, -avec un clin d'oeil- C'est le charme des Becker. Je suis persuadé que tu en as hérité également.

Malgré les quelques mots que j'ai pu lui dire, je suis toujours bloqué entre ma tante et ma mère...

« Viens, on va dire bonjour à grand-mère ensemble, elle a commencé à partir.. »

Ho loué soit merlin !

-Il ne faut pas me le dire deux fois !

Grâce à son intervention, j'ai pu me libérer de l'emprise familiale, et ainsi suivre Elhiya pour aller dire bonjour à mamy Becker.
Le temps que j'arrive et que je réfléchisse à quoi dire Elhiya me devança.

-"Euh.. Bonjour grand-mère, on est désolé pour grand-père, mais on est content de te connaitre. Lui c’est Jace et moi c’est Elhiya
-Je sais qui vous êtes les enfants, je savais bien qu’un jour ou l’autre vous passeriez me rendre visite. Tenez entrez, c’est ici.  "

Donc le savoir se fait dans un seul sens ici... Elle sait qui nous sommes et nous on sait juste que c'est notre grand-mère. Comment régir en sachant cela ?
Elhiya jeta un léger coup d’œil en ma direction.
On se comprend d'un simple regard, la mamy sait qui nous sommes, et savait que nous allions lui rendre visite un jour ou l'autre.
Tellement de questions.
La jeune blonde se mit à mon niveau, je le comprends. Une bâtisse délabrée, une mamy ultra mystérieuse... On dirait le cliché d'un film d'épouvante moldu.
La jeune blonde me chuchota donc ces doutes.

Je la comprends totalement.
J'abaisse légèrement la tête pour lui chuchoter en retour.

-Je suis totalement d'accord. Mais elle ne peut pas vivre dans un taudis pareil . Ça doit être un charme d'illusion pour éloigner les moldus ce n'est pas possible...

J'essayais de la convaincre mais avant tout de me convaincre moi-même.

Et par chance, une fois à l'intérieur. La maison ressemblait à une maison des plus jolies. Pas de trou, pas de fuite, pas de porte qui claquent ou autre chose qui sont censées faire peur.

-Dites-nous grand-mère... Hum... Comment cela ce fait-il que vous nous connaissiez ? Alors qu'ont nous à cacher ce côté de la famille... Je veux dire....

Je reste silencieux quelques secondes....

-Je veux dire... -regardant sa cousine- Hier encore nous étions camarade à l'école et aujourd'hui nous sommes cousins germains... Je... Non. -je pose de nouveau mon regard sur ma grand-mère- Nous, voudrions des explications.


Je regarde ma grand-mère dans les yeux en attendant sa réponse.
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Ven 28 Juil - 7:24

Le coup d’œil à Jace l’avait rassurée, elle n’était pas la seule à trouver ça plus que louche que personne ne leur ait jamais parlé de la seconde branche familiale, et encore plus que la petite dame toute voutée attendait leur venue. C’était franchement bizarre d’attendre patiemment l’arrivée de ses petits-enfants à un enterrement, au lieu de les convier pour les vacances scolaires. Certes mamy Becker vivait dans le trou perdu de l’Ecosse, où deux gosses ne pouvaient pas faire grand-chose à part courir après des moutons, mais Elhiya, aurait forcément trouvé ça plus intéressant de passer du temps avec son jeune cousin plutôt que défier constamment son père avec les moldus. Et puis surtout ça aurait pu éviter que les deux adolescents se regardent en chien de faïence pendant quelques secondes sous la pluie en se demandant mutuellement ce que chacun faisait là.

Mais bon c’était fait, ils n’avaient pas grand-chose à dire au déroulement de la situation visiblement, en fait, personne ne s’était jamais dit que les deux étudiants pourraient avoir envie de trouver cette comédie totalement risible. Comme cette baraque, comment elle tenait ? elle semblait si vielle, qu’elle pouvait sortir d’un livre de conte pour enfants, abritant en son sein une affreuse sorcière prête à les dévorer. Nouveau regard à Jace. Il était plus grand qu’elle, plus costaud, quitte à se faire bouffer, autant que ce soit lui le premier. Non, mais, qu’est-ce que son cerveau lui faisait penser là ? C’était n’importe quoi, cette vielle dame fripée n’était que leur grand-mère, elle n’allait pas les jeter tous les deux dans un chaudron ? Ça ne se faisait pas entre sorciers, si ? machinalement, la blonde avait tout de même agrippé du bout des doigts la manche de veste de son cousin. Pas super rassurée.

Une fois à l’intérieure, un soupir de soulagement lui échappa. Une maison normale, qui sentait le feu de cheminée et les herbes en train de sécher au-dessus. Des flammes dansaient dans l’âtre, dégageant une douce chaleur agréable. Elhiya lâcha Jace, hochant d’un signe de tête affirmatif, il avait raison, un charme d’illusion, pour que personne ne vienne trainer devant la vielle bâtisse, logique. S’approchant du feu pour se réchauffer un peu, Elhiya glissa un regard réprobateur à son cousin. Il manquait franchement de tact, bon, elle aussi, mais face à une mamy qui semblait au bout du rouleau et qui venait de mettre en terre son époux, un minimum de douceur aurait été la bienvenue.

Cependant, le cousin allait droit au but, demandant directement d’où elle les connaissait, expliquant qu’on les avait laissés dans l’ignorance la plus complète, et qu’ils voulaient tous les deux des explications. D’un sourire en coin, et d’un signe de tête, Elhiya le remercia. Elle se voyait mal harceler la petite dame à la voix chevrotante de questions. Mais mamy, elle, elle ne semblait pas bien perturbée, elle adressa un doux sourire à son petit fils, tapota le bras d’Elhiya avec tendresse quand elle passa devant elle et se dirigea derrière l’angle de la cheminée. Sans un mot, elle donna un coup de baguette sur une brique semblable à toute les autres pour que cette dernière se décale sur le côté, laissant un trou béant à sa place.

Rien de surprenant après tout, le système d’entrée au chemin de Traverse était assez semblable. La vielle dame enfonça ses mains parcheminées dans le renfoncement et extirpa un grimoire poussiéreux à la couverture de cuir vert élimée ornée d’un arbre aux grandes et longues ramures qui accueillaient d’épaisses nuées de feuilles d’un vert tendre. Regard circonspect à Jace. C’était quoi ce truc ? Plus un bruit, hors mis le crépitement du feu de bois. Elhiya observait alternativement mémé Becker et son cousin, dubitative.

La vielle dame, posa l’ouvrage sur la grande table de la cuisine, sourit, souffla dessus pour faire partir le gros de la poussière et posa son regard terni mais étonnement pétillant sur les deux adolescents, lentement, successivement.


-Il est à vous maintenant les enfants…

Elle marqua une pause, se dirigea vers les flammes vigoureuses, avança ses mains tremblantes devant, soupira doucement avant de reprendre, les yeux perdus sur la danse hypnotisant du feu.

-C’est à la jeune génération de corriger nos erreurs d’anciens. A mon âge, je ne peux plus rien faire, et vos parents sont bien trop obstinés pour accepter que nous avions eu tort de leur inculquer certaines valeurs... »

Nouveau soupire de la vielle dame qui se détourna rapidement de sa contemplation de l’âtre de la cheminée pour changer subitement de sujet

-Je vous fait du chocolat chaud mes petits ? Vous semblez totalement gelés.

Elhiya accepta d’un signe de tête, bien qu’elle avait une dizaine de questions qui lui trottaient en tête. Ses yeux glissèrent de Jace au grimoire, ce machin était pour eux ? ce n’était pas banal ça aussi. genre c'était un recueil de sortilège oublié qu'ils se passaient de génération en génération? D’un signe de tête, la blonde intima à son cousin de venir voir avec elle ce qu’il en était. Elle se piqua devant le grimoire. Il semblait dater de plusieurs siècles, pas besoin de l'ouvrir pour repérer les pages jaunies et noircies. Le cuir avait pris un sacré coup, mais les reliures tenaient bon, du bout d’un doigt, elle caressa la couverture en relief, et haussa un sourcil, le livre semblait vibrer a son contact. D’un léger coup de coude à Jace et mouvement de menton vers le grimoire, Elhiya chuchota doucement

« Touche le, c’est bizarre… »

A moins qu’elle était en train de devenir folle, l’ouvrage répondait à chaque fois qu’elle l’effleurait. C’était… bizarre et captivant. Elle regardait la main de Jace s’avancer sur le cuir, sans voir que leur grand-mère les regardait avec un sourire espiègle.

-Vas-y mon garçon, ce journal ne se dévoile qu’à ceux de la famille. A notre sang pur..
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Ven 28 Juil - 18:24

Alors qu'on pénétré à l'intérieur de la bâtisse je sentis une paire de doigts se cramponner à la manche de ma veste, je tourne la tête et je vois les doigts d'Elhiya. Pas rassurée du tout, machinalement je viens tapoter sa main de ma main pour me faire comprendre que si y a un problème je serais la.
Elle est de ma famille désormais après tout.

Une fois à l'intérieur je l'entendis soupirer de soulagement, je pus m'empêcher de la regarder avec un sourire amusé. Elle lâcha donc ma manche, et alla s'installer près du feu de cheminer pendant que je posait les questions à notre grand-mère. Elhiya ne put s'empêcher de me lancer un regard réprobateur et je haussai les épaules en réponse. Certes je manquer de tact, mais j'avais le mérite d'aller directement droit au but. Mais elle me remercia juste après voyant que j'avais posé les bonnes questions.

En voyant le gros livre que sorti la mamy du mur, je me levai et décide de la suivre accompagné d'Elhi jusqu'à la cuisine.

-Il est à vous maintenant les enfants...

À nous ? Ce bouquin ? À quoi il sert. Je regarde Elhiya quelques instants et je peux lire dans ses yeux qu'elle a autant de questions que moi.
Puis, la mamy continua son récit.

-C'est à la jeune génération de corriger nos erreurs d'anciens. À mon âge, je ne peux plus rien faire, et vos parents sont bien trop obstinés pour accepter que nous avions eu tort de leur inculquer certaines valeurs...

Elle soupir et nous propose un chocolat chaud.

-Volontiers merci.

Dis-je en regardant le grimoire.
Elhiya se piqua devant, le regarda attentivement, elle caressa la couverture du bout de ses doigts arqua un sourcil et retira ses doigts du livre.
Et sans attendre elle me donne un léger coup de coude suivi d'un mouvement de menton, en me chuchotant de le toucher.

J'allais placer ma main contre le grimoire quand la grand-mère Becker parla à voix haute qui lui fit froid dans le dos.

-Vas-y mon garçon, ce journal ne se dévoule qu'à ceux de la famille. A notre sang-pur...

Je posai ma main à côté du livre avec un soupir. Et leva les yeux vers sa grand-mère qui était en train de faire un grand sourire.
Gênant.

Je posai quelques instants mes yeux sur ma cousine. Puis sur le livre.
Et posa ma main complète sur le livre, sensation étrange.
Le livre était immobile sur la table, mais c'est comme-ci qu'une fois en contact avec ma main il se réveillait.
Je ne puis cacher mon visage plein de surprise et de question qui se rajoute encore a ma liste.
Je regardai ma cousine aussi surprise que moi.
Et je pris le livre délicatement pour l'ouvrir lentement pour éviter de l’abîmer encore plus.

"Registre de la famille Becker. Mariage, décès, actes et méfaits

L'écriture était légèrement penchée d'une encre noire qui, malgré les siècles passé. Était encore lisible.

Je levai les yeux vers notre grand-mère. Pendant qu'Elhiya observait l'écriture.

-Je connaissais les registres des familles. Mais « actes et méfaits » Qu'est-ce que cela signifie ?

Ma voix trahissez mon manque de réponse.
Après avoir posé cette énième question, je posai les yeux sur Elhiya pour voir si elle était aussi perdu que moi ou non.
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Ven 28 Juil - 19:25

Cette sensation était étrange, le livre était comme….. Vivant. Il avait réagi à l’effleurement de doigt d’Elhiya, et répondait tout autant au contact de son cousin. Le grimoire qui semblait à première vue hermétiquement fermé s’ouvrit sans aucune difficulté dans les mains de Jace. Coup d’œil intrigué à son cousin, quel type de livre nécessitait une telle protection ? Quel secret renfermait-il pour ne pas être à la vue de tous ? Un entête, aux lettres vieillis s’offrait à eux. D’un œil circonspect, la blonde pencha le nez à côté de l’épaule de son cousin pour voir ce qu’il y’avait d’écrit. Elle grimaca. Un recueil d’état civil coté Becker, auquel l’annotation « actes & méfaits » avait été rajouté de la même écriture ancienne. Ce n’était franchement pas commun.

Jace semblait tout aussi déconcerté qu’elle. Et, au lieu de feuilleter le vieux grimoire, il questionna directement leur vielle grand-mère. Manque de tact à nouveau le petit Jace. Mais elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elhiya quant à elle aurait nettement préféré tourner les pages du grimoire, afin de trouver d’éventuelle réponse. Surtout que vu la rapidité de leur aïeule à converser, ils allaient devoir passer la semaine entière ici s’ils voulaient lui tirer les vers du nez ! Mais elle posa les yeux sur la vieille dame, se tenant à ses lèvres, espérant une réponse, un indice, quelque chose qui pouvait les aiguiller


-Ho, vous avez tous deux très bien compris ce que cela signifiait. Une famille ne reste pas de sang-pur sans quelques sacrifices….

Elle avait marqué une pause afin de leur servir leur tasses de boissons chaudes, et posa sur eux un très doux sourire empli de regret. Puis, en un soupire, la petite dame retourna à ses herbes séchées, les étalant sur la table pour le regrouper en petits paquet. Avec une extrême douceur, la vielle sorcière, concéda à leur dévoiler le reste de ses pensées.

-Comme dans beaucoup de famille où la lignée se veut importante, les anciens ont fait pas mal de chose pour que rien ne soit jamais souillé. Même toi ma petite Elhiya, du côté de ton père c’est la même chose. Le sang ça se mélange vite, et il faut le mériter pour qu’il reste pur..

Plusieurs des mots utilisés par sa grand-mère ne plaisait pas à la jeune fille. « Souillé » « pur » « sacrifice », tous mis à la suite ne pouvait rien présager de bon. Et quand la blonde tourna les pages du grimoire que son cousin gardait en main, un haut le cœur la saisi rapidement. Des noms, des prénoms, des dates des naissances, rien d’étrange pour un registre, mais certains patronymes n’avaient rien à voir avec la famille Becker. C’était des noms bien différents, aucune date de naissance n’étaient précisées, mais une date de décès avec à coté le nom d’un sortilège ou d’une potion inconnue. Une jolie petite fiole était dessinée pour les personnes qui avait eu droit à une mort par empoisonnement, alors qu’un éclair avec le nom du jeteur de sort était annoté pour les autres. C’était un livre de trophée macabre rien de plus !

Elhiya posa les yeux sur Jace, puis sur sa grand-mère. Elle n’avait rien dit jusqu’à présent, et même si elle avait envie de crier son indignation, quelque chose la perturbait encore plus. Elle jeta un nouveau coup d’œil a l’ouvrage supposé être leur héritage à tous les deux, et posa sur son ancêtre un regard froid, dénué de moindre compassion.


« Et qu’attends tu de nous ? Qu’on présente nos condoléances à ses familles brisées au nom de quoi ? des remords que tu peux avoir ? Avant aujourd’hui on ignorait même ton existence, c’est un peu osé de nous demander de laver le nom des Becker, en plus ce n’est même pas mon nom ! »

-Non, je ne vous demande pas ça, je vous demande d’apprendre de nos erreurs, d’apprendre de ce qu’il y’a là-dedans. De voir au delà des noms…


Au-delà des noms ? C’était quand même assez beaucoup leur demander pour le coup. Elhiya ne voyait pas à quoi ce grimoire des atrocités pouvait bien leur servir…
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Sam 29 Juil - 0:37

Après les quelques mots de la grand-mère au lieu de commencer à tourner les pages. Je relevai la tête vers elle.
Sacrifices ?
Après avoir lu "actes", je m'attendais bien à quelque chose mais certainement pas à cela.

Elle nous servit nos boissons chaudes, j'attrape ma tasse et je laisse mes mains dessus.
Et retourna à ses herbes avant de continuer son histoire.
Ligné importante, souillé, sang pur.C'est quelques mots a très vite éclairé ma lanterne.
Donc, la famille de mon père était pro sang pure également.

Alors que j'avais toujours le grimoire en main, Elhiya tourna la page.
Rictus de dégoût mélangé à de la surprise et de colère.
Je la regarde. Je lui demande en chuchotant « ça va ? »
Mais avant qu'elle ne me réponde, je tourne la tête à nouveau sur le grimoire.
Je comprends instantanément.
Des noms, des dates, des symboles.

Je pose le livre sur la table.
Et je baisse la tête pour digérer ce que je viens de lire... et de toucher.
Je sentis qu'Elhiya me regardait avant de tourner son regard sur notre grand-mère.

Elle s'énerva, je peut la comprendre...

Mais la grand-mère dit une phrase qui, en temps normal, m'aurait fait sortir de mes gonds.
Elle veut que l'on apprenne de leurs erreurs ?
De voir au-delà des noms...
Une sorte d'énigme..

Je pose ma main sur l'avant-bras d'Elhiya pour essayer de la calmer un minimum, et je lui chuchote.

-Attends... Je crois que ce n'est pas tout.

Je pose mon index sur les différents noms de famille des personnes présumés assassinés.
Je regarde les noms, je lis un par un.
Me concentrant.
Sous les yeux de ma grand-mère avec des yeux pleins de regrets. Et les yeux de sa cousine qui se demande « Qu'est-ce qu'il fabrique ? »

En étant sûr de moi.
Je relève la tête vers ma grand-mère serrant le poing.
Je prends une grande inspiration pour éviter de m'énerver comme ma cousine un peu plus tôt.

-Ce sont des moldus et des cracmol n'est-ce pas ?

Je baisse la tête en sentant ma rage grimper en flèche.

-Nos ancêtres... -dis-je avec un rictus de dégoût- On assassinait des pauvres gens, pourquoi ? Parce qu'il n'était pas sang pur ? Ou sans pouvoir magique ?

En desserrant le poing, je passe me frotte le visage et me passe la main dans les cheveux.
Puis je lâche l'avant-bras d'Elhiya avant qu'elle ne s'énerve réellement.
Et je regarde notre grand-mère.

-"Apprendre de nos erreurs, et d’apprendre ce qu'il y a là-dedans" dites-vous...

Un petit rire ironique sorti de ma bouche sans vraiment me contrôler.
Et je pose mon regard sûr Elhiya pleine de rage.

-Je pensais que seule mon côté. Jugson était comme cela... Je me suis clairement trompé...

Soupir de nouveau pour expulser ma rage qui continu de monter.

-Je comprends désormais pourquoi mon père -je regarde Elhiya- et ma tante ont décidé de couper les liens avec vous... Et...Je préfère me taire...

Et je décide de m'asseoir sur l'une des chaises près de la table avant de m'énerver pour de bon, tout en me tenant la tête entre mes mains.
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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Sam 29 Juil - 8:34

Jace s’était inquiété de savoir comment elle allait lorsqu’elle tournait les pages du vieux grimoire de cuir vert. Elle avait entendu sa question mais la capacité à lui répondre l’avait complètement abandonnée. Les quels mots qui raisonnaient en elle n’étaient que colère, incompréhension et dégout. Les paroles de leur grand-mère étaient loin de pouvoir l’apaiser, c’était pire. Elle voulait qu’ils apprennent de leurs erreurs à eux, qu’ils s’en trouvent grandit, qu’ils voient plus loin que les noms. Mais tout ce qu’Elhiya voyait c’était une succession de familles à qui leurs aïeuls avaient arraché des êtres aimés. Un nouveau haut le cœur l’envahit, les odeurs doucereuses du chocolat chaud et des herbes médicinales se mêlant désagrément dans ses narines. Elle avait envie de vomir. Son cousin avait dû le remarquer, à moins que ce ne fut plutôt sa prise de parole qui l’avait surpris, mais il avait posé sur son avant-bras une main en signe de réconfort. Bienveillant.

Mais ca ne suffisait pas, il avait lui aussi remarquer un détail qui avait échappé à la blonde. Très certainement car elle ne faisait aucune distinction entre les sorciers et les êtres humains dépourvus de pouvoir magique. Mais les soupçons de Jace étaient cohérents maintenant qu’il pointait du doigt la liste de nom. Elle n’avait pas compris sa manœuvre au premier abord, se demandant ce qu’il faisait. La blonde haussa un sourcil, dubitative. Il y’avait bien des rumeurs qui circulaient à l’école, des tracts distribués par l’Ordre du Phoenix, mais elle ne s’était jamais senti concernée. Pour elle, ce n’était que des faits mal rapporté, détournée de sorte à faire peur à la population. Mais, son cousin avait raison, depuis des temps reculés, certains sorciers n’avaient aucun remord à « nettoyer »   le monde de ceux qu’ils jugeaient inutiles. Nouveau relent amer de dégout. On les avait certes collés chez Serpentard, mais ça ne signifiait pas nécessairement qu’ils étaient, tous deux dans l’ombre d’anciens assassins.

Pourtant, la petite dame à l’aspect de pomme fripée ne démenti pas, au contraire, elle posa sur le jeune homme un regard terni alors qu’elle séparait des branches de datura de l’amarante. Les fleurs rosâtres avaient commencé à sécher, prêtes à dévoiler leurs vertus et leurs poisons pour la conception de diverses potions et remèdes que la blonde connaissait. Tradition familiale ça aussi visiblement. Une nouvelle grimace d’écœurement. Becker et Ellis n’avaient pas mal de point communs visiblement... C’est à ce moment que la blonde cru comprendre ce que leur aïeule avait voulu dire… « voir au-delà des noms » Ce n’était pas des noms dans le registre qu’elle parlait, ces pauvres malheureux n’étaient plus là de toute manière. Non ce n’était pas eux que les mystères de la vielle dame concernait. C’était d’eux, eux, d’un point de vu le global. Eux, ceux qui avaient jugé bon de ne pas « souiller » leur sang si précieux.

Jace avait lâché son bras, et fixait durement leur grand-mère. Il se laissait consumer par sa colère. C’était compréhensible, mais inutile. Son début de relation avec la petite Rouge née-moldu devait très certainement jouer sur sa réaction. A moins qu’il ne fût toujours impulsif lui aussi. Elle le comprenait parfaitement, elle aurait voulu cracher tout son mépris sur cette pauvre vielle dame voutée, elle aussi, relâcher le poids qui étreignait son cœur et ses poumons, abandonner cette douleur qui comprimait son estomac, mais ce n’était pas la bonne façon, pas maintenant, pas sur cette personne…

Le regard glacé de son cousin capta finalement le sien, partagé entre répulsion et exécration pour leur famille, alors qu’il finit par abdiquer et s’assoir sur une chaise en signe de reddition, la tête perdue entre ses mains.


« Jace… »

Elhiya l’avait regardée, impuissante se laisser porter par le flux mouvementé de la colère et de la haine. Elle ne voyait pas quoi faire, il avait raison, mais à ses yeux il y’avait bien pire. Cette allusion des noms… Ces croyances que portaient fièrement les sang-purs… Les meurtres n’étaient que la partie visible de l’iceberg… Elle soupira doucement, couvrant d’un regard affectueux ce nouveau cousin plus jeune qu’il qui se laissait envahir par un trop plein de ressentiment et rejoint sa grand-mère pour mettre de côté le millepertuis qui se mêlait à l’officinalis. Elle fixa son attention sur les plantes, c’était plus simple, détachant un petit pompon jaune, elle reprit la suite de son cousin, mais sur un ton bien plus calme. Mais les trémolos de sa voix trahissaient son appréhension. Elle voulait tellement avoir mal interprété les paroles de la vielle dame.

« Tu as dit au-delà des noms. Ce sont nos noms à nous, et non les leurs c’est bien ça ? Les victimes des méfaits ne sont pas que des parfaits inconnus c’est bien ca ? Si nos parents n’avaient plus de contact, c’était pour un choix qui avait été fait en interne, non ? »

les Ellis étaient bien trop orgueilleux pour couper les ponts avec une familles qui pouvait prouver que eux aussi détestait les moldus. De plus Elhiya avait questionné des centaines de fois sa mère quand à un éventuel oncle ou tante, et son regard s’était toujours assombri, comme si le poids de la douleur l’empêchait de parler. Elle déglutit avec difficulté et reposa les yeux sur Jace un instant avant de refixer son attention sur le millepertuis. Elle voulait avoir tord. Au prix d’un effort incommensurable, Elhiya continua

« Tu nous attendais et tu veux qu’on corrige vos erreurs… nous ne sommes donc pas les deux seuls petits enfants existant c’est ca ? enfin, nous sommes peut-être les seuls encore en vie si j’ai bien compris.. »

Par Merlin, ce que la blonde priait pour être totalement à côté de la plaque ? Finalement, découvrir que la famille du côté de sa mère protégeait des assassins étaient une idée bien plus douce que découvrir un éventuel infanticide pour une raison stupide. Elle soupira lourdement, triturant les plantes ne voulant rien voir de plus. Or la vielle dame posa sur eux un sourire attendrit et douloureux, entre ouvrit la bouche et se ravisa avant de plonger ses yeux bleus dans l’âtre de la cheminée, marmonant quelque chose d'inaudible
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Sam 29 Juil - 19:11

Je sentais les yeux chaleureux d'Elhiya posé sur moi. Elle agit plus comme une sœur qu'une cousine. Mais je suis pareil.
J'étais en colère, je n'arrivais plus à réfléchir et penser correctement.
Il faut que je me calme.
Je prends de grande inspiration.

Pendant que Elhi parler avec notre grand-mère, je tournais les pages. À la recherche d'un indice un petit quelques choses qui ferait la différence dans se livre morbide.
Je ne comprends pas... Pourquoi tenir un tel grimoire, un trophée macabre. Un journal de chasse.
Je remarque certaines annotations de sortilège utilisé.
Les sortilèges impardonnables...
Ils n'y allaient pas de mainmorte....

Et les indices que je cherchais. Juste là.
Je pose à nouveau ma main sur le grimoire.
Je remarque des noms voire des familles entières barrer de plusieurs traits.
À certaine branche j'arrive tout de même à lire des noms.

Becker...
Les anciens ont tué des propres membres de la famille.
Et arrive le passage qui de base m'aurait légèrement réconforté mais qui provoqua l'effet inverse.
Mon père, ma mère et moi inscrit dans le livre.
Juste à côté mon oncle, ma tante et Elhiya.
Et encore à côté... trois noms barraient.

Avant que je ne puisse parler, mamy marmonna quelques choses que ni moi et ni Elhiya ne puisse entendre.

Je tourne le livre en direction de ma grand-mère et d'Elhiya.

-C'est bien ce que je pense ?

Je soupir.

-Que leurs est-il arriver ? Et pas de secret... s'il vous plaît...

Beaucoup de mal à sortir la formule de politesse a la fin de ma phrase.
De base je n'aurais pas agi comme ça, mais en découvrant ce qui arrive aux personnes qui côtoie des né-moldus au sein de la famille, je ne puis m'en empêcher.
Je pose mes yeux sur ma cousine qui commence à lire les quelques lignes ou son nom est noté également. Je préfère attendre sa réaction avant de dire autre chose.
Elhiya Ellis
Elhiya Ellis
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Ste-Mangouste
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Médicomagie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Animagus (Furet)


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Re: Une ville écossaise
Elhiya Ellis, le  Dim 30 Juil - 10:18

Impossible d’entendre ce que la vielle dame avait marmonné dans sa barbe, les yeux rivés dans la dance insatiable du feu de bois, alors que sa petite fille n’arrivait à quitter des yeux le dos vouté qu’elle leur présentait pour seule réponse. Colère, incompréhension, dégout, tant de sentiments que la blonde aurait préféré ne pas voir associés à une dame aussi âgée, et pourtant… Comment pardonner des agissements archaïques ? comment trouver normal que la bêtise existe encore à leur époque ? Comment passer l’éponge sur des vies brisées, sur des êtres arrachés à leurs familles sans aucune raison ? Comment fermer les yeux sur un tableau de chasse conservé pendant des siècles fièrement ? Comment arriver juste à accepter que voir au-delà des noms pouvait éventuellement signifier que certains de leurs grands oncles avaient dû subir les mêmes châtiments ? Comment ?...

La voix de Jace s’éleva soudainement dans la pièce, zébrant le calme qui s’y était instauré tacitement. Brisée, hésitante, pleine de douleur ou de fureur. Il avait tourné le livre de cuir vert dans leur direction, posant de nouvelles questions. Elhiya leva les yeux sur lui, pas besoin de le connaitre depuis longtemps pour voir que quelque chose n’allait pas. Son regard lapis-lazuli était terni, habité par une lueur étrange qu’elle ne lui avait encore jamais vu, il pointait du doigts 3 cases, en fin de pages, remplies à l’encre noire, d’une écriture légère et droite. C’était récent à en juger par la noirceur couchée sur le parchemin. C’était des noms, encore, avec des dates de naissance, le nom de Jace y apparaissait, au-dessus, ce devait être ses parents. Tout en haut celui de son père Haedus Becker, dans la case à coté à la même hauteur, celui de sa mère à elle, Ylana Becker-Ellis, et sur l’autre case qui les jouxtait, un prénom illisible raturé à la va-vite, laissant uniquement le nom de famille lisible : un autre Becker. Les deux lignes du dessous avaient subi le même sort, comme si on avait voulu qu’ils n’apparaissent plus dans ce registre familial. Aucun petit logo à côté de ces taches d’encre, pas d’éclair, pas de mini potion, rien du tout, ça pouvait dire tout et n’importe quoi non ? Pourtant une douceur lancinante parcouru son estomac, une mauvaise impression, non une peur viscérale de comprendre que trop bien ce qu’il en était vraiment… Incapable de prononcer un mot de plus, la blonde releva le nez sur son cousin, pétrifiée. Elle ne voulait pas entendre ce que la dame toute fripée avait à dire, il n’était plus question de personnes qui aurait dû décéder des années auparavant là, mais clairement d’un oncle, d’une tante et de leur enfant de leur tranche d’âge qui avait été tout bonnement supprimé du grimoire… et surement d’ailleurs...

Elle aurait voulu pouvoir dire à son cousin qu’il était inutile de chercher plus de réponse, mais grand-mère Becker avait soupiré, et, remuant doucement les braises dans l’âtre de la cheminée, et haussé une épaule résignée.


-Que veux-tu qu’il leur soit arrivé mon petit ? Des sacrifices nécessaires ont eu lieu à toute époque. Je ne sois pas si étonnée, toi non plus ma chérie, nul besoin de me jeter ce regard réprobateur... Je peux le sentir sur moi. La famille de ton père a déjà eu recourt aux même procédé. Nos deux familles se connaissent depuis fort longtemps, et partage depuis toujours les mêmes… « intérêt »

Elhiya était restée bouche bée, regardant alternativement la silhouette ratatinée que découpait le feu de bois et Jace qui paraissait se décomposer de plus en plus rapidement. Elle le savait, elle l’avait toujours su ! Ses soupçons n’étaient pas que simples chimères, elle n’avait pas une imagination débordante comme lui disait son père, elle savait bien que ce n’était pas naturel du tout d’être de sang-pur depuis des siècles, un relent de dégout l’envahit à nouveau brusquement, elle dû porter la main à la bouche pour ne pas vomir et inspirer profondeur pour tâcher de garder un minimum de contenance. Mais elle il n’y arrivait pas, elle avait envie de pleurer, de crier, de balancer le grimoire au feu, d’oublier ces lourds secrets, et surtout de n’avoir jamais mis les pieds ici. On lui avait peut-être permis de rencontrer un cousin, dans la même école et sous le même blason qu’elle, mais tout ce qu’on lui proposait d’autre était tellement sombre, tellement noir, un frisson lui parcouru l’échine du dos…. Elle n’en voulait pas de cet héritage.

Pourtant, ses yeux n’arrivaient pas à se décoller des 3 noms barrés sans aucune concession, et les paroles de sa grand-mère raisonnaient violement dans sa tête, en boucle… Servir les intérêts de la famille... Son père avait utilisé les mêmes termes quand elle lui avait demandé s’il n’avait pas un frère ou une sœur, car elle trouvait étonnant que tout le monde chez les Ellis se contentait d’avoir un seul et unique enfant… Les intérêts... Encore et toujours ces mêmes mots... c’était totalement stupide... ses mains s’étaient enserrées sur les fleurs jaunes qu’elle détachait juste avant, les écrasant inconsciemment, retenant le déferlement de colère qui commençait à l’assaillir.


« Et c’était dans l’intérêt commun de nous cacher notre existence à l’un comme à l’autre ? dans l’intérêt commun qu’on supprime tout ce qui pourrait s’avérer être une gêne ? dans ce même intérêt commun qu’on nous parle de tout ça que maintenant ? »

Le millepertuis avait fini en poussière entre ses doigts alors qu’elle faisait un effort incommensurable pour ne pas foudroyer sa grand-mère du regard. Elle voulait partir d’ici, se pelotonner dans sa chambre verte et argent, faire taire chaque mot qui sortait encore de la bouche de sa grand-mère, se découvrant une haine à la violence insoupçonnée pour ces fameuses lignées pures de sorcier. Elle aurait bien jeté directement un Avada sur la pauvre grand-mère en lui précisant que c’était pour « le bien » de leur lignée. Après tout, elle leur avait demandé de réparer leurs erreurs non ? Les laisser en vie en était une non ?
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Re: Une ville écossaise
Invité, le  Dim 30 Juil - 19:18

Ma cousine posa des yeux sur moi, les mêmes que moi.
Colère, dégoût, surprise....
Je pensais que mémé n'allait rien dire du tout, nous laissant Elhi et moi digérer ce que nous venons de découvrir.
Mais non...

Je lève les yeux vers la grand-mère, un regard outré.
"Nos deux familles se connaissent depuis fort longtemps".
Comment ça ? est-ce que ? Non... Non ce n'est pas possible...
Je ne préfère pas imaginer.

Au moment où je tournai mes yeux décomposés en direction de ma cousine, elle posa également ses yeux sur moi.
Lorsque je la vis porter une main à sa bouche. Je ne put m'empêcher de me lever en toute hâte, et m'approcher d'elle voir si elle aller bien.
Comment se sentir bien lorsqu'on découvre que les Ellis et les Becker se connaissent depuis plusieurs générations.

Puis elle parla. Demandant si s'était dans l'intérêt commun de nous cacher à l'autre. Ainsi que les mise au silence des gênes et de nous parler de cela que maintenant.
En même temps qu'elle parlait je regarder notre grand-mère, colère.

Je plaçai une main sur l'épaule d'Elhina, me pencha pour fermer le livre.
Baisse la tête et lui murmure

-Viens... On s'en va...

Je pris le grimoire avec moi. Le lire ? peut-être.
Une fois rentré chez moi ou l'école ? J'en doute.
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