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Entre cabanes de pêche et coquillages Shae L. Keats, le Sam 18 Nov - 11:16
Autorisation d'Artemis Lhow
Pv Aya Pour toi
Je crois que j'avais comme un besoin viscéral d’être la.
Un rebirth ordinaire en une inspiration saline. Le sel qui colle a mes lèvres -invisible. Seul endroit sur Terre ou l'air ne brule pas.
Le vent qui glisse sur l’épiderme comme la caresse d'autrefois les doigts effiles sous lesquels même la vie se pâmait.
J'aimais le vide de la lande L'absence de bruit Celui des vagues qui caressait l'oreille qui massait le tympan et apaiser les maux.
Lever de lune avant l'implosion diurne. Lune mère et l'image d'une barque qui tangue l'image de soi la chaine brisée qui coule juste en dessous. Gratte le sable et s'y écorche les genoux.
J'avais besoin de la mer. D'une trace d'une caresse d’immensité ou me perdre. Tester l'envie fortuite de m'y perdre.
Le fond de l'air est frais la plage est déserte naissance des mots de l’étranger.
Les vêtements joignent le sol Drapé oublie au lendemain d'une soirée de rire d'oubli de soi de dignité pour des bras long comme une seconde.
Le sable vole, Suivi des gouttes. L'eau est froide. Mordante mais c'est ce que je voulais. La morsure non-complaisante D'un début d'hiver. La sensation de milliers d'aiguilles entre chaque cellule de ma peau.
De mes os.
La peau rougit le corps tremble mais contre toute attente je ris aussi. Je ris de l'oiseau de l'archer albatros naufrage sans rivages les grandes ailes ne m’empêcheraient pas de marcher parce que je n’arrêterais jamais de voler sous l'orage sous la pluie dans l’œil de l'ouragan. Pour tout voir tout sentir tout maudire.
Le froid a raison de toutes mes intentions retour a la berge et les yeux qui se ferment étendu sur le sable regagner le rivage perdre les sens le monde les mots s'enfoncer dans ses lieux pour y rester toujours dans un sommeil sans rêve ignorer la tempête.
Sariel Fawkes
Serpentard
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Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Sariel Fawkes, le Dim 10 Déc - 11:14
Y avait-il ne serait-ce qu'une logique dans cette fuite ?
Y avait-il un message quelque chose à faire perdurer ?
Ou peut-être que c'était du hasard du total hasard se retrouver là comme ça parce que quelque part on en avait envie
échapper à tout sauf à soi échapper à tout et se retrouver là
J'avais oublié la sensation du sable sur mes pieds nus J'avais oublié que je ne sais pas la coupure était profonde sur la plante des pieds j'imaginais la gerbe de sang et en relevant sous mes yeux l'image avait disparue mais pas la sensation
Ce n'était pas un spectacle auquel j'étais habituée C'était plutôt un souvenir un peu las un souvenir qu'on regardait avec bénédiction puis venait le haut-le-coeur le mal de mer l'impression de noyade imminente les deux pieds sur terre
Sable volage ma vie en fuite au travers de mes doigts Est-ce que c'était ça ? Au final Condamnée à y retourner
Il y avait quelqu'un d'autre peut-être que je devais y aller qu'est-ce qu'on me demandait exactement ?
Extension linéaire sur la plage savais-tu à quel point tu étais incroyable sous l'éclat de la Lune sur le sable
Je n'oublierais jamais ce spectacle - La goutte de pluie au milieu du torrent. Je me souviens de toi.
De la plus banale des ruelles au plus profond des océans.
Shae L. Keats
Gryffondor
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Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Shae L. Keats, le Mer 20 Déc - 2:20
l'eau-cean je crois q ce rien de mystique qui élève les sens au divin au dessus des courants des embruns des tempêtes.
je ne suis pas éraflé.e par le chant de la mouette qui ricane au bord du vide les huées ne m'atteignent plus mes ailes ont rétréci je pense pouvoir voler
ça ne durera qu'un instant qu'une seconde -vraiment le temps de revenir au vivant. j'ai pris ma première vraie inspiration depuis la première vague depuis la seconde et toutes les infimes qui m'ont fait couler a penser me noyer avant de me laisser remonter toucher terre une respiration et recommencer.
j'aime quand l'eau dessine les contours d'un corps que je ne sens plus qui ne m'appartient plus.
je l'ai brulé asphyxié noyé pour en sentir les limites les détours sans comprendre qu'il me suffisait juste de les dessiner a la craie sur du goudron vieilli. reprendre sa possession et l’épouser sur l'asphalte pour le sentir de nouveau l'emplir de tous mes mau-ts.
j'ai senti l'orage avant même que t'arrive la mémoire cruelle qui t'avait gravée au fond de mes rétines le jalouse -des champs de mines. l'orage qui calme la pluie quand même le soleil ne sait plus la manger. je t'ai senti arriver et j'ai souri bêtement pourquoi toujours te croiser dans un même élément ?
Aya.
Les yeux clos au bord de l'eau je laissais mon corps s’enivrer de l'air frais des gouttelettes dorées qui parsemaient ma peau. j'avais laissée mon corps s'exprimer.
La goutte au milieu du torrent et l'orage qui balayait la plage. ils ont tué les oiseaux depuis la dernière fois les poètes des nuées ont été retrouvés sur une plage au Pérou le ventre a l'air les pattes brisées.
Tu es la et je me souviens ton rire a la couleur du vent quand ma gorge s’étouffe des feuilles d'automnes. Mais peu importe le pécheur avait mal attache sa barque il n'y a pas de vent la mer est calme la lune est pleine et si on ferme les yeux on peut me voir dessus dépasser l'horizon.
Alors j'ai ouvert les yeux que j'ai posé sur toi une question dans l’âme habitais-tu ton corps ou toi aussi les nuits blanches que ton âme tapissait d'insomnie tu te voyais flotter a tes propres cotés ? l'enveloppe était-elle ton reflet ?
Aya tous les jours de pluie d'orage de grêle de mer ou de soleil infantacide que vois-tu dans le miroir ?
Sariel Fawkes
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Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Sariel Fawkes, le Jeu 11 Jan - 23:09
Nous étions né·es Entre cabanes de pêche et coquillages amassés
Ils prenaient forme sur le sable et passait la vague pour tout emporter
J'ai longtemps pleuré sur mes paumes tout se répandait dans la mer larmes de sel, bile aux lèvres c'était toujours au sommet de moi-même que je m'effondrais pour mieux sombrer dans ces eaux trop calmes
J'ai toujours eu cette image de la mer agitée et jamais celle d'une immensité calme sous une lune qui se contentait de protéger
A aucun moment l'océan ne me semblait familier
Est-ce que ça veut dire que je suis condamnée à y retourner ? Peut-être que je ne suis pas faite pour rester ici et attendre que l'écume n'emporte le reste tout le reste
filaments de vie une obsession juste pour satisfaire un intense sentiment de morbidité
Longtemps j'essayais d'évoquer ce qui remuait en moi je ne savais pas s'il s'agissait d'un intense sentiment de nausée ou simplement d'une chose qui s'agitait qui me forçait à réagir
J'ai plongé dans la mer les yeux fermés lorsque je les ai ouverts lorsque j'ai osé je n'ai rien trouvé
Les draps étaient propres et le reste du monde continuait comme si de rien était
Etais-je longtemps restée sous l'eau ? Si longtemps que dans mes cheveux du corail aurait poussé
Je n'appartenais pas vraiment à ce monde je n'appartenais pas vraiment à ce qu'ils essayaient de dessiner en moi
C'était peut-être pour ça Rien. Est-ce que c'est possible, de ne rien voir ? Comme si rien n'avait jamais été.
Shae L. Keats
Gryffondor
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Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Shae L. Keats, le Lun 12 Fév - 5:01
t/w
je tremble. l'eau s'est éloignée, le silence assourdissant aussi. je tremble écrasée dans l'absence de tout ce qui effraie-réveille-palpite-agite.
il n'y a que le poids de l'angoisse les semelles de plombs. il n'y a plus raison et sentiments, ils sont partis avec l'envie.
je suis un corps vide monté en ligne de failles dont les écrous tanguent et rouillent sous les saisons immergée. je ne sais plus m'en occuper. ni d'eux, ni de quoique ce soit, j'ai perdu tout ce qui me faisait exister.
j'erre. entre montagne et mer. lieu de vie, d'espoir d'antan, je pouvais desserer les dents personne ne m'avait attrapée encore blessée et désormais même les rares lieux de vie ont achevé de se ternir. je redoute les autres jusque dans mon lit quand vient le soir, que quelqu'un passe. j'ai peur d'essayer j'ai peur de recommencer.
j'ai le rire cassé en mille éclat de verre qui ont ouverts ma peau quand j'suis tombée à genoux. j'ai martelé le pavé, donné un sens, un rythme espéré que le cœur palpite mais il n'y a trou béant dans lequel les sanglots n'ont que pu faire écho.
j'ai peur du vide de l'absence du rien y a rien qui me terrorise autant que l'absence de sentiment j'i peur de jamais revenir de ces pensées horribles sans aucune logique pourquoi c'est toujours tout ou rien pourquoi les rares moments où je ne suis plus déchirée c'est pour ressentir du vide je suis épuisée des chutes des tentatives et de recommencer toujours j'ai plus de peau sur les poignets j'veux juste réussir à arrêter mais j'ai jamais su comment on pouvait se donner le droit de ne pas échouer.
alors j'ai pleuré des pastels, doucement tandis que l'eau des embruns délavait mon visage.
j'ai pleuré de la poudre de craie dans laquelle je me suis étouffée j'pensais pas pouvoir ressentir autant et aussi peu en même temps.
Je frôle l'agonie pour réveiller toujours une envie de vivre qui ne dure jamais longtemps. j'dessine moi même mes contours à la flamme d'un briquet sur le fil d'un rasoir j'cartographie des plaies invisibles qui ne se verront jamais.
j'vois un canyon de la gorge à l'entre-cuisse qui me déchire en deux et me disloque.
je sais pas comment font les autres pour tenir coupé.es en deux j'les vois mais moi j'y arrive pas je recommence sans cesse refrain connu d'une vie passée à tenter de se non-suicider.
j'ai envie de nager pour que le monde m'oublie j'ai envie qu'on arrête de se soucier
laissez-moi crever promis cette fois je m'autoriserai à ne pas échouer.
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Castielle Colt, le Lun 10 Sep - 16:13
~ En route vers de nouvelles aventures ~ ~ avec Cendra ~
C'est. La. Galère.
Enfin pas littéralement, heureusement. Parce que si on devait donner la possibilité à Castielle de "motiver" à coups de fouet des centaines de galériens pour qu'ils rament plus vite je ne donne pas cher de leur peau ! Non vraiment, mieux vaut éviter, heureusement qu'on est au 22e siècle et que ce genre de navire n'existe plus. La sueur au front, les dents serrées et les sourcils froncés, la jaune fille s'active sur le pont. Un tout petit pont mais un pont quand même ! Qui aurait cru qu'on faisait des goélettes miniatures de nos jours ? Ou alors c'était Castielle qui se faisait de fausses idées quant à ce à quoi devait ressembler le bateau à la base ? Va savoir, sans doute un peu des deux, mais on s'égare en interrogations inutiles. Revenons-en à ce que la petite sorcière est en train de faire.
Se préparer à l'aventure, voilà ce qu'elle fait ! Son sac rempli est déposé au pied d'un des deux mâts et ses doigts s'acharnent sur le noeud d'une corde particulièrement retors. Au bout de quelques minutes l'agacement est tel qu'un juron s'envole dans les airs tandis que la corde retenant le bâtiment au quai retombe sur le parquet. Furieusement Cassie vient déloger son smartphone de sa poche : quand on bloque il n'y a qu'une solution, Ultranet. En une seconde la recherche est formulée et la réponse est donnée. Suivant les instructions de la voix de l'IA Castielle parvient enfin à défaire le satané noeud. "YES !" Victoire !
Essuyant d'un coup de manche les perles coulant de son front, notre apprentie louve de mer remonte fièrement ses lunettes sur son nez. Un sourire satisfait sur le visage elle ne peut s'empêcher de se dire qu'on vit à une époque formidable et que la vie est tout de même nettement plus facile grâce à la technologie. Avec ce smartphone en compagnon de route elle ne risque pas de se perdre, si besoin il lui fournira aussi toutes les informations et indications nécessaires au bon déroulement de sa balade. Non vraiment le gars qui lui a loué le navire pour la journée s'inquiétait pour rien, elle est parfaitement capable de diriger un bateau à elle toute seule. Et un vrai ! Un comme cette goélette ! Pas celui qu'il avait voulu lui refourguer là tout petit et motorisé du style jet-ski mais en plus grand. Pfff comme si elle comptait monter sur un jouet pareil !
Bon allez, étape suivante : les voiles ! "C'est parti !"
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Cendra Sundrop, le Sam 22 Sep - 17:33
Avec Castielle LA mutuel
En train de rêver.
Encore.
À croire qu'elle fait que ça.
Faut dire qu'elle en a, des choses en tête, la Cendra ! Plein de trucs auxquels réfléchir. C'est bien pour ça qu'elle aime se promener sur la plage. Sur la plage ou ailleurs. Mais la nature en général, c'est un parfait endroit pour méditer tranquillement.
Et puis, on y fait parfois des rencontres inopinées. Comme celle-là par exemple.
Une fille qui s'énerve sur le pont d'un bateau. Un joli bateau par ailleurs. Cendra se rapproche, curieuse. La fille jure à tout va, d'une voix qui n'est pas tout à fait inconnue à la jeune sorcière. Un sac plein à craquer est posé au pied d'un mat. Le bateau en a deux et la fille semble seule. À contre-jour, Cendra ne peut voir que sa silhouette agitée. Cependant, un mouvement vif de sa part permet à Cendra de distinguer des cheveux d'un violet éclatant.
- Ah, ouiii...
Bien sûr. Cheveux violets. Comment elle s'appelle, déjà ? C'est une Poufsouffle aussi. Cendra sourit pour elle-même et s'approche.
- Hey ! Salut ! crie-t-elle pour couvrir le bruit du vent.
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Castielle Colt, le Dim 30 Sep - 11:01
Le premier carré de toile cède gentiment sous les gestes de la jeune fille mais le vent lui a décidé qu'il ne lui faciliterait pas la tâche. À peine le temps de se réjouir de sa dextérité qu'une bourrasque à l'humour douteux lui envoie la voile en plein dans le museau ! Le SPLAF sonore qui s’essuie est digne d'un comic book et en d'autres circonstances ça aurait beaucoup amusé notre Castielle. Sauf que la blague est toujours moins drôle quand on en est le sujet principal et la couleur violacée de ses joues et de ses lunettes témoignent du manque cruel d'auto-dérision de notre héroïne. Elle aurait pu commencer à insulter copieusement tout ce qui se trouvait aux alentours pour se défouler mais une voix extérieure la coupa dans son élan.
De là où elle était impossible de voir la personne à qui appartenait la voix mais pour le moment c'était le cadet de ses soucis. Pendant un court instant son estomac se serra à l'idée que c'était le loueur de bateaux qui l'envoyait. Est-ce que ce lourdaud s'est enfin rendu compte qu'elle l'avait entourloupé et qu'elle se préparait à prendre la mer dans ce bateau-ci et pas celui qu'il lui avait accordé ? En même temps l'autre était naze, personne ne pourrait la blâmer de l'avoir évincé de ses plans. Décidée à ne pas se défaire de la goélette, Castielle s'avançait déjà avec l'idée en tête de mettre un pain dans la tête de l'émissaire du loueur. Une fois assommée elle ne lui poserait plus de problème, du moins le temps de mettre les voiles (littéralement).
Un faux sourire accroché à ses lèvres Castielle se décale sur le pont pour finalement apercevoir une petite rouquine dont le visage ne lui était pas inconnu. Elles s'étaient déjà affrontées au Quidditch amateur, Cassie ne risquait pas d'oublier cette journée. Changement radical de situation mais pas le temps de réfléchir. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Pourquoi elle l'avait suivi ? Est-ce qu'elle l'avait suivi ? Elle travaille pour le loueur ? Est-ce que ce ne serait pas un peu risqué de l'assommer elle en sachant qu'un retour à l'école est inévitable ? Plein de questions auxquelles il aurait été avisé de trouver une réponse avant de prendre une décision. Oups.
"PARFAIT !" Elle n'avait pas vraiment eu l'intention de crier à la base mais va savoir pourquoi l'émotion avait pris le dessus sur le reste. "Viens ici et attache ça là-bas !" Le vent faisant encore des manières, elles ne seraient pas trop de deux pour en venir à bout. Castielle était maintenant la Capitaine de ce navire, avec un matelot intérim à ses ordres. Intérim parce qu'une fois les voiles en place elle compte bien la faire redescendre sur la terre ferme, pas question de se la trimbaler sur l'eau. "Faut qu'on le fasse en même temps sinon on va galérer avec le vent, ALLEZ GO ! "
Son ton était sans équivoque mais si ça ne fonctionnait pas elle était prête à la tirer sur le pont par la force s'il le faut. On ne désobéit pas à un ordre direct, c'est la règle la plus élémentaire qui soit, sur terre comme en mer.
HRP : j'ai changé la couleur de mes dialogues comme ça on s'embrouille pas à écrire toutes les deux en jaune Pouffy xD
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Cendra Sundrop, le Mar 16 Oct - 19:46
La fille réagit très vite.
Très, très vite.
Cendra n'a pas le temps d'attendre une réponse que déjà elle crie :
PARFAIT ! Viens ici et attache ça là-bas !
Prise au dépourvu, et maintenant complètement en phase avec la réalité, Cendra bondit sur le pont et attrape la corde que lui tend sa congénère. Elle court le long du bastingage et s'arrête devant le point indiqué.
Ici ?
Pas d'autre réponse qu'un énergique "Faut qu'on le fasse en même temps sinon on va galérer avec le vent". Cendra hoche la tête et lance :
Reçu !
La Jaune prend visiblement le commandement ce qui ne choque pas Cendra plus que ça.
ALLEZ GO !
Cendra réalise qu'elle n'a pas eu de confirmation quant au lieu où attacher sa corde. Elle n'a que le temps de douter. Une seconde. Puis elle tire de toute ses forces.
La voile se déplie, se hisse, Cendra s'efforce d'attacher la corde, se pince les doigts, étouffe un juron, force encore plus, réussit à faire un tour, noue le bout de la corde de son mieux, réalise que ça ne tiendra pas, défait le noeud, rassemble toutes ses maigres connaissances en matière de marine, réalise un noeud de marin avec beaucoup de peine, et recule d'un pas pour admirer son oeuvre.
Je crois que ça ira...
Puis elle jette un coup d'oeil en direction de sa compatriote.
J'en déduis que tu acceptes l'aide que je n'ai pas eu le temps de te proposer ?
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Castielle Colt, le Sam 3 Nov - 10:37
Miracle, la voile tient le coup ! Si elle avait eu le temps d'être méprisante Castielle aurait sûrement soufflé une fois sa partie réussie pour aller râler sur le travaille de la rousse, s'attendant à un entrelacement d'amateure du style simple avec seulement double nœud. Mais non, en réalité l'oeuvre de l'une égalait bien celle de l'autre (faut dire que notre petite sorcière débute, malgré ce qu'elle ne se gênera pas de dire à son matelot intérim)
Son " J'en déduis que tu acceptes l'aide que je n'ai pas eu le temps de te proposer ? " se mêle avec son " Pas mal ! " Ce qui les fait sourire toutes les deux. Dans une telle ambiance Castielle serait bien tentée de la laisser naviguer avec elle mais une boule dans son ventre se matérialise rien qu'à cette pensée. Non, elle doit être seule. Seule face à la mer. C'est comme ça que ça marche. C'est comme ça que c'est censé se passer !
Pincement des lèvres et reniflement songeur. De quoi a-t-elle besoin maintenant ? Elle est détaché du ponton, les voiles sont tirées, ses applications pour le voyage en mer sont prêtes,... What else, cap' ? C'est le vide dans sa tête. Elle ne trouve rien à faire de plus. Alors pourquoi cette sensation d'oubli comme quand tu sors de chez toi confiant mais une fois dans le métro le doute t'assaille ? Le cerveau humain est tellement frustrant ! Sans réfléchir (ça devient une habitude) elle dit la première chose qui lui passe par la tête, histoire de garder un peu de crédit aux yeux de sa camarade de classe. " Vérifie que personne ne vient pendant que je manœuvre ! "
Deux sorcières sont sur un bateau. On dirait le début d'une blague. C'est maintenant qu'on va rigoler !
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Cendra Sundrop, le Sam 24 Nov - 16:48
La fille semble hésiter quant à la suite des événements. Cendra fronce les sourcils, elle se sent un peu mal d'un coup. Elle a l'impression désagréable de ne pas être la bienvenue ici. Mais cette impression est vite balayée par la curieuse consigne de la capitaine :
Vérifie que personne ne vient pendant que je manœuvre !
Que personne ne vient ? Comment ça, que personne ne vient ? Elle hésite, un peu intimidée par cette formulation qui lui donne l'impression d'être en train de faire quelque chose d'illégal. Un doute s'insinue dans son esprit. Il vient d'où ce bateau ?
Le bateau en question est déjà en mouvement, donc il est de toute façon trop tard pour reculer. L'hésitation n'a pas sa place en mer. Cendra jette un oeil à la côte qui s'éloigne déjà.
Et remarque une petite silhouette qui court dans leur direction.
Euh, dis Cap', c'est qui lui ? Parce qu'il a pas l'air content...
Elle commence à vraiment se poser des questions sur la légitimité de la jeune fille à avoir cette embarcation.
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Castielle Colt, le Lun 26 Nov - 14:19
Castielle s'attendait à plus de résistance de la part de l'embarcation. Mais finalement la goélette ses pliée à ses ordres comme un chien à son maître. C'en était presque trop facile ! Heureusement la mer est là pour redonner un peu de challenge à ce voyage : l'océan n'a pas de maître, il n'en a jamais eu et n'en aura jamais. Et il ne perd pas une seconde pour le rappeler à cette apprentie marin qui ose s'aventurer hors des zones de sécurité des côtes.
Le vent se lève et les vagues grossissent. Comme elles ne sont pas encore au début de la haute mer, les filles se mangent de plein fouet les rouleaux qui claquent contre la coque. Castielle tire fort sur le gouvernail tout en pianotant sur les écrans de contrôle : ils faut qu'elle pivote pour trancher le courant de face et non plus être une cible de biais. Sous la force de l'eau le bateau tangue violemment dans tous les sens. Puis vient la question/avertissement de Cendra ; le loueur de bateau est donc moins idiot qu'il n'en avait l'air. Dommage. Mais surtout : trop tard pour lui, haha ! " C'est rien ça, t'inquiète ! " Les dents serrées, c'est pas le moment pour les explications. La sorcière se dirait bien que la raison pour laquelle le type n'a pas l'air content est qu'elle lui a piqué un bateau (tout en ayant payé l'autre, donc ça va, c'est pas non plus une voleuse-voleuse quoi). Mais maintenant que la goélette est dans la bonne direction, la louve de mer de niveau 1 voit bien la couleur du ciel à l'horizon. Et les nuages, qui bougent, assez vite. Aux yeux de n'importe qui c'était rien du tout : le ciel est dégagé, qu'est-ce qui pourrait arriver ? Puis c'est normal un peu de vent, en mer, pas vrai ? Sauf qu'il y a cette pointe de gris, tout la bas, pour celui (ou celle) qui regarde bien.
Demi-tour ? Qui ça ? Castielle ? Jamais !
Juron lancé contre l'écran qu'elle avait sous les yeux avant de revenir sur le pont pour donner ses ordres. " J'espère t'as pas le mal de mer ! ". Le matelot intérim s'est transformé en matelot à contrat indéterminé, c'est ballot. Pour la balade en solitaire aussi, c'est rappé. Mais vu ce qui approche elles ne seront pas trop de deux ! Le bateau fend les flots en tressautant régulièrement, elles ont passé les vagues, maintenant ce ne sont plus que des roulis. Pour le moment... " Tiens, mets ça " Un bon kawé jaune canari lancé à son intention. Si elle en avait eu le temps elle lui aurait dit qu'elles allaient faire un petit tour tout en mettant cap plein sud, vers le port, mais le vent se lève et fait claquer les voiles.
La mer a ça d'étonnant qu'elle peut changer d'humeur en un clin d'oeil, ah...
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Cendra Sundrop, le Mer 5 Déc - 10:51
La fille ne répond pas vraiment à la question de Cendra.
C'est rien ça, t'inquiète !
C'est pas une réponse ça !
Mais le bateau tangue et la manœuvre est délicate, alors autant laisser la Capitaine se concentrer. Surtout que, d'un coup, la météo semble beaucoup moins clémente. Des nuages à l'horizon qui ne lui disent rien qui vaille.
Elle jette un dernier regard sur le bonhomme qui semble maintenant désespéré, et se tourne vers la mer et l'aventure qui les attend.
J'espère que t'as pas le mal de mer !
La déclaration de la capitaine lui fait comprendre qu'elles sont deux à s'inquiéter de la couleur du ciel. Cendra ne répond pas, les dents serrées et le regard fixe. Déterminée.
Tiens, mets ça.
Elle attrape le kawé que lui lance sa coéquipière et l'enfile d'un geste fluide. Elles vont avoir besoin de ça parce que le mauvais temps semble se confirmer. Puis elle se tourne vers la fille :
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Castielle Colt, le Dim 30 Déc - 14:19
Que la personne qui a inventé le sortilège Impervius soit bénie, parce que sans ça Castielle aurait du mal à voir quoi que ce soit. Heureusement la magie aide beaucoup et encore une fois prouve qu'elle a beau ne pas être indispensable, c'est tout de même sympa de l'avoir avec soi dans sa boite à outils métaphoriques. Bref. La pluie leur tombe dessus à grosses gouttes. Amusant de voir que derrière elle le soleil brille encore, qu'au-dessus de leur tête ça devient déjà plus sombre et que droit devant, plein sud, c'est un tableau tout en noir et gris. Pas le choix, il faut traverser la tempête coûte que coûte ! Ou alors... ou alors...
Qu'est-ce que je dois faire ?
Bonne question ça ! Qu'est-ce qu'on fait mon général ? Y a pas de général, juste une capitaine ! On fera avec c'est pas grave ! Les rouleaux de l'océan gonflent à vu d’œil. Bientôt ils seront aussi fastidieux à gravir que des collines. Et avec un peu de malchance, ils se métamorphoseront en montagnes, si on leur en laisse le temps et si on est toujours dans les parages pour les voir. Quand une mission est trop dangereuse, il faut un plan B. Quel est le plan B de Castielle ? Elle est justement en train d'y réfléchir à toute vitesse. Dans sa tête des centaines de rouages tournent à plein régime, fumant et grinçant comme une machine à l'ancienne.
" Là-bas, les deux caissons, rentre les vite ! " Signes rapides pointant les objectifs et la cabine où ils doivent se trouver à l'abris et surtout au sec. Si l'équipement passe par-dessus bord elle sera obligée d'aller les repêcher et vu les machins, une fois imbibés d'eau, ce sera la galère à remonter. Dans le pire des cas elle devra lancer un Accio et se faire pincer par les services d'usage de la magie pour les mineurs, et ça ce serait vraiment nul. Vivement ses 17 ans ! Sans attendre sa comparse, Castielle se rue dans ladite cabine pour aller en fouiller un grand tiroir de sous le tableau de bord. Le GPS a toujours leur trace, les instruments météorologiques confirme que c'est la m*rde (merci les gars pour votre aide précieuse, qu'est-ce qu'on ferait sans vous !), sur l'écran tactile la louve de mer catégorie junior encode ses directives. Pour les prochaines minutes elles seront en pilotage automatique. Espérons que ça tienne d'ici là.
Fourra une montre connectée et une lampe torche dans les mains de la rousse, Castielle lui donne ses attributions : " Ok, vas falloir que tu descendes, au premier sous-pont tu verras des caisses et des filets, tu t'en occupes pas, vérifies juste que les gros trucs soient bien attachés pour pas qu'ils se cassent la gueule quand le bateau tangue ! " et accessoirement qu'ils ne te tombent pas dessus, évidemment " Je vais tenter une manoeuvre mais faut que je sache si la coque va tenir, alors tu marches jusqu'à la pointe avant du bateau, la proue, et tu me dis si ça craque trop ok ? " Levant son poignet droit jusqu'à son menton, Castielle appuie sur un bouton de coté d'une montre semblable à celle qu'elle a donné à Cendra. Sa voix résonnant par écho à celle qui s'échappe de la montre jumelle, " On reste en communication avec ça, allez go go go ! "
Descendre était facile, rabattre les voile seule sera une autre histoire. Mais c'est au capitaine de prendre les risques, pas au matelot ! En si peu de temps qu'il ne leur a fallut pour se parler, la goélette a déjà passé la ligne de départ de la tempête. Les collines d'eau ne sont pas encore là mais on sent déjà la coque se soulever et s'abattre sur l'eau plus que de raison. Difficile d'avancer correctement dans ces conditions ! Castielle crache de l'eau et tousse, le pont assailli par l'eau de la mer et du ciel la fait glisser mais elle parvient tout de même à atteindre les cordages. Ironie de devoir défaire à la hâte les noeuds de quelques minutes plus tôt ! Mais si on les laisse comme ça les voiles vont craquer sous le vent ! L'ordinateur de bord à ordre de faire descendre mécaniquement les voiles à partir du moment où les censeurs de vent dépassent un seuil critique. Si d'ici là les noeuds ne sont pas défaits, permettant à la machine d'exécuter son programme, les mats seront bloqués et à la moindre grosse vague c'est le chavirement assuré pour tout le monde.
Est-ce que l'autre sait nager ? Elle aurait du demander avant, ça, tiens...
Invité
Invité
Re: Entre cabanes de pêche et coquillages Invité, le Mar 19 Fév - 20:16
Escouade bras cassés Azaël Peverell, Enzo M. Aiken, Castielle Colt
Déjà qu’elle n’aimait pas l’idée de capturer des créatures pour les enfermer dans un zoo, elle aimait encore moins que les dites-créatures puissent être blessées. D’autant plus que, pour rappel, la narratrice à choisi de ne pas intégrer cette animation au sein de l’histoire de son personnage – pas très cohérent vu le passif de la jeune femme. Donc ils avaient réussi. Sans trop savoir comment. La malchance semblait avoir trop souri à la jeune licorne : attrapés par des idiots et blessée dans la foulée. Franchement, elle avait une mauvaise étoile.
Toujours est-il que l’escouade qu’ils formaient ainsi avait décidé de repartir à la chasse à la créature. Le challenge tout ça. Et pas n’importe quelle créature. Un kelpy. Créature aussi belle que monstrueuse. Des faibles connaissances qu’en avait la brune, il s’agissait d’une bête que les moldus évoquaient comme le « monstre du Loch Ness ». Sauf qu’en fait, si les moldus savaient qu’il y en avait dans pas mal de loch … cela ne fait nul doute qu’ils n’y tremperaient plus leurs pieds.
C’est Castielle qui avait lancé cette idée des eaux. La gamine semblait éprouver un certain plaisir à naviguer sur les eaux troubles du Clyde. Étonnamment, c’était la première fois qu’Elly la voyait aussi précautionneuse mais elle se garderait bien de faire tous commentaires. Après tout, il fallait garderce genre de propos pour soit, parfois. La brune avait rappelé à tous les membres de la petite escouade de bras cassé que NON, il ne fallait pas blesser les créatures, sans quoi c’est elle qui ferait des petits sushis avec leurs cadavres. Non, c’est une blague.
En tout cas, ils avaient réussi à rejoindre le loch Lomond. Les compétences de navigatrice de la jeune fille n’étaient donc plus à prouver. Les eaux étaient calmes. Ils n’avaient pas beaucoup voyagé, mais le mal des transports étaient relativement présent pour la brune, qui regardait à droite à gauche si elle voyait quelque chose. Quelques précautions anti-moldues avaient été mises en place, au cas où.
1. Les jumelles empruntées à Castielle fonctionne : un remou là, il y a quelque chose 2. La nausée pousse la brune à se pencher par-dessus bord, et dans les reflets troubles elle aperçoit quelque chose. 3. Rien que la brume matinale. 4. Rien qu'un joli vomito par-dessus bord.
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