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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Ministère de la Magie :: Niveau 2
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Bureau des Aurors
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Adonys Montgomery
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Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Dim 25 Fév - 16:43


Autorisation de Megan K. Hayajân pour l'ouverture
Suite de cette scène
LA de Shae pour les déplacements


Contenu sensible sur l'ensemble du RP


Un haussement d'épaules, un regard vitreux et il acquiesce dans un souffle. Sans plus tarder je pose la main sur son épaule et dans un craquement sonore nous dégageons le chemin de traverse de la vision de son corps à peine dissimulé par ma cape. Au moment où nos pieds frôlent le carrelage du Grand Hall, je me demande si c'était finalement une bonne idée de l'amener ici comme ça ... quelques regards désapprobateurs, des mains qui se portent à la bouche et des sourcils qui se froncent. Petites natures. Son épaule se dérobe et il semblerait qu'il n'avait finalement pas la force de se déplacer là tout de suite.


Je glisse mon bras sous son aisselle et pose sa main sur mon autre épaule pour le soutenir au mieux. Je referme tant bien que mal la cape cachant ses attributs et dévoile rapidement ma plaque aux vigiles qui se ruent sur nous, baguette à la main. L'un d'eux m'interroge d'un mouvement de tête, je lui réponds négativement et il retourne à son poste, nous ouvrant la voie jusqu'aux ascenseurs. Il n'est pas bien épais, mais il pèse son poids le p'tit gars ! Arrive à l’ascenseur, je fais mine d'ignorer les regards et les murmures sur notre chemin jusqu'à ce que les portes ne se referment sur nous.


« Désolé pour ça ... » j'appuie sur le bouton du deuxième étage et la cage prend vie nous menant à destination avant qu'il n'ait eu le temps de percuter ou de se reprendre pour me répondre. J'entremêle à nouveau nos bras et le soutien une nouvelle fois à travers le couloir menant jusqu'aux salles d'interrogatoires. Il grommelle et je me ravise, passant devant les salles d'interrogatoire sans m'y arrêter. Pas la peine d'en remettre une couche, il doit être suffisamment mal en point comme ça... ma main se pose sur la poignée de porte d'un bureau que j'ouvre avant de nous y engouffrer.


Je laisse le pauvre être à proximité d'un fauteuil et fais, d'un coup de baguette, ronfler un feu dans la cheminée avant de me diriger vers la petite armoire histoire de nous préparer un café. Je songe un instant à lui demander ce qu'il préfère, mais il ne faudrait tout de même pas abuser ... s'il n'avait pas semblé si mal en point il serait déjà en cellule alors ... je fait couler l'eau dans deux grandes tasses avant d'y ajouter les granules de café qui viendront colorer la boisson. Je retourne vers lui, lui tendant une tasse, avant de prendre place face à lui.


« Prends le temps de boire ça ... après quoi tu m'expliqueras ... ta soirée. »



Dernière édition par Artemis Lhow le Jeu 16 Aoû - 11:34, édité 2 fois
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Re: Bureau des Aurors
Shae L. Keats, le  Lun 12 Mar - 19:00

Big T/W



J'attends, un mouvement, on va partir, ailleurs, je le sais. Je laisserais les cendres, la bouteille un peu plus loin, les miettes de moi détrempées sur le pavé. Il ne reste que dans le fond de ma poche de quoi me repoudrer le nez une ou deux fois. Pour avoir les pensées plus claires. Pour relancer le corps.

J'prends des poussières d'étoiles, des flocons de neige, et ça m'aide à non-dormir, à non-manger, à me sentir. Alors j'sursaute un peu quand ta main enserre mon bras. J'ai beau avoir ta cape autour de moi, j'ai plus beaucoup de pudeur à protéger tu sais. Y a rien que personne n'ait pas vu, rien qui n'ait pas été souillé, rien qui ne se soit jamais vu approprié par quiconque.
Je ne suis plus à moi
et pourtant j'ai toujours un réflexe
de recul.

J'ai pas vraiment le temps d'y penser que c'est un autre décor qui se matérialise alors que mes boyaux achèvent leur torsion imposée par les faits. Il n'y a plus rien à rendre par le trou de l'estomac, il n'y a que la sensation de mie de pain imbibée d'alcool, cette impression d'une éponge de comptoir mal essorée mais étendue à l'ensemble du corps. Il n'y a que moi, et plus rien d'autre.
Face aux autres regards,
l'agent de fonction qui remplace les muscles de mes jambes.

Je ne sais pas, combien d'angles, de couloirs, de virages. Je ne sais pas par où, ni comment. Ça me tue, mais je suis obligé de me reposer sur l'autre. J'ai pas d'autre choix que de le laisser me guider, faire confiance n'est pas une de mes capacités naturelles, je crois pas avoir réussi à faire suffisamment confiance à quelqu'un pour lui parler en toute sécurité, sans me soucier des conséquences de mes mots avant même de les avoir prononcés. Mais je te suis, parce que je n'ai pas d'autres choix, parce que je ne suis pas en état de courir.
J'ai peur mais j'survivrai
j'ai arrêté il y a longtemps d'être à ça près.
J'crois qu'il y a plus que la mort qui m'effraie vraiment.

La mort est être vu.e. Eveillé.e au détour d'un soir, d'un verre.
Revenir à la vie encore une fois
j'aurais trop peur que ça ne dure pas.

J'suis cynique, j'y pense parfois, j'me dit que les doses de cynisme que je m'impose quotidiennement, les anguilles dans le creux des coudes qui ont recommencé à s'agiter, les poussières de neige dans les bronches. Jusqu'à saigner du nez.
Je respire par filtres interposés.

Les regards sur mes travers, je ne les voix pas tu sais, je sens ton bras qui me soutient, j'ai l'esprit qui a fuit. J'tolère pas tu sais. Les gens pensent que quand on en est à ce stade-là, on ne se soucie plus, on est déconnectés du réel, que plus rien n'effleure. Ils ont raison sur ce point, plus rien n'effleure, tout érafle.
Je vois, je sens,
et ça n'aide pas.

Alors je te laisse me guider, à l'aveugle, je n'ai plus d'autres choix que de le laisser guider. Parce que je ne peux compter que sur l'inconnu, alors je m'en remets à toi.
Fais comme tu veux.

Puis ça s'arrête, on est plus que tous les deux.
Dans un couloir que je connais. J'suis déjà venu.e, un fois. La Peltz, ses mots, ses regards. La pire situation dans laquelle on pouvait me mettre, me pousser, retourner et retourner. Alors je grommelle quelque chose de non intelligible. J'veux pas y retourner, pas maintenant. Ne plus jamais fouler le sol de la salle numéro 4. Y a trop d'ombres là-bas, elles m'étoufferaient dès mon entrée. J'veux pas qu'il me voit craquer, mais il semble omprendre, et quelques mètres plus loin la chaleur d'une cheminée allumée par ses soins me cueille le ventre Un peu, je m’assois lorsqu'il s'affaire et c'est comme si le temps s'était arrêté, comme si les secondes restaient bloquées quelque part entre la gorge et le nez. J'ai du mal à respirer, l'impression d'avoir les bronches pleines de suie. Je reste dans sa cape, ça fait comme un abri, et j'attrape le café qu'il me tend.

« Prends le temps de boire ça ... après quoi tu m'expliqueras ... ta soirée. »

Y a pas grand chose à expliquer mais soit. Je laisse d'abord le liquide me cueillir les lèvres à presque les bruler, ça me réveille un peu, ça réhauffe de l'intérieur, et si je ne dessaoule pas totalement, les pensées sont plus claires. J'ai rien à raconter qui mérite tant de l'être, une soirée dans mon bar à enchaîner les verres, les abus, les substances, les trois pilules au fond de la poche et la poudre dans le nez. Et puis se perdre soi dans les bras de plusieurs, j'fais pas ça pour le fric, mais y a plus d'honneur à en demander plutôt qu'à admettre qu'on voulait pas être seul.e. J'ai laissé les gamins à leur grand-père depuis deux jours, depuis je sens que je glisse. Puis un élan de désespoir et l'envie de se tuer, de bruler ce qui nous fait.
Et l'homme en face connait la suite, y a trop de passages à laisser dans le vide, à ne pas prononcer, à moins de commencer plus loin, j'en sais rien.
Beaucoup à ne pas dire et trop qui veut sortir, je reste un instant de plus dans mon mutisme.

Alors je montre d'abord, parce que le ministère doit se douter du don qui m'est affublé. Parce que j'ai changé de nom, d'identité, de Leo je suis devenu.e Shae. Alors sous ses yeux je reprends un corps de femme, les traits fins, l'appréciation d'un corps qui me définit mieux que celui qui trainait tout à l'heure. Je ne cache rien, je laisse la cicatrice qui me barre le ventre, je laisse tout m'envelopper, sans non plus dévoiler la marque qui me ronge le poignet.
Parce que celle là est et restera mon dernier secret perdu dans le jardin.
Je bois encore une gorgée.
Et tente d'expliquer sans dire.

J'ai pas d'excuse, pas d'histoire extraordinaire à raconter qui m'aurait mené.e à ce que j'ai fait.
J'ai trop bu, j'ai paniqué.


Ce n'était pas faux en soi. Je brulais, je paniquais, j'avais besoin de m'extraire de ce corps en cigarette qui se consumait sans fin. J'voulais me plonger dans l'eau glacée, qu'on me retire du grill sur lequel je semblais brûler, qu'on tue les voix, les émotions, qu'on me tue moi pour que tout soit reposant. J'aime trop la vie, mais j'crois que ça me tue au final. Trop fragile pour la vie et trop lâche pour en finir, j'étais arrivé.e à un croisement ne me laissant que le choix de néant ou celui de l'absence. Je ne voyais pas d'autres horizon et la décision ne venait pas.
Alors j'en étais arriver à brûler tout ce qui m'avait composé en cette journée de perte de soi,
tout ces vêtements effleurés secrètement au coin des rues par des mains baladeuse. Garder les billets me donnait une autorisation de réussir que je ne voulais pas.
Alors je ne savais plus quoi faire
j'étais perdu.e.
Plus que jamais.

J'avais besoin de faire le vide, de me renouveler.puis dans un demi-sourire comme un demi mensonge, croire qu'on se tuait pour un but alors qu'on se tuait pour la mort. Mentir d'une renaissance pour que les gens comprenne la tentative de non-suicide que pouvait être la vie  Un genre de renaissance vous voyez.
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Mar 13 Mar - 14:17


@Shae


Il prend un lampée de café, sans doute pour se remettre les idées en place, mais tout à coup c'est moi qui semble avoir un peu trop bu. Petit à petit, en l'espace de quelques secondes qui me semblent durer des minutes entières, le corps de l'homme semble s'affiner. Ses traits se font plus doux, plus fins, ses épaules moins carrées et ses hanches plus douces. Mais ce n'est pas la seule chose qui change ... et je reste bouche bée devant le spectacle. Si la nudité d'un homme sans me laisser de marbre m’indifférait totalement, c'est une autre paire manche devant celle d'une femme. Femme qui sans se montrer plus perturbé.e que cela reprend une lampée de café.


« J'ai pas d'excuse, pas d'histoire extraordinaire à raconter qui m'aurait mené.e à ce que j'ai fait. J'ai trop bu, j'ai paniqué. J'avais besoin de faire le vide, de me renouveler. Un genre de renaissance vous voyez. » ça pour voir je vois oui. Sans prononcer le moindre mot, j'approche doucement la main de la cape qui lui couvre le dos et laisse doucement glisser celle-ci sur son corps jusqu'à ce que tout soit pleinement dissimulé. J'échappe un soupir, c'est troublant au possible et je ne m'y attendait pas.


Il n'est pas question là d'attirance particulière ou d'envie qui me prendraient à la vue de son corps, mais d'une gêne bien plus difficile encore à gérer que ces sentiments premiers que sont l'attirance et l'envie. Une gêne de voir sans le vouloir sa nudité la plus complète, comme si elle dévoilait la moindre de ses faiblesses sans prononcer un seul mot. Les dévoiler et me les imposait sans même prendre en compte la réaction que je pourrais avoir. Elle semble n'avoir plus aucune pudeur, plus rien à perdre ... ce qui ajoute au trouble de la situation.


« Il y a des façons moins dangereuses de renaître Shae. J'ignorais que les métamorphomages avaient la faculté de modifier leur apparence à ce point. Tu es la première, ou le premier, que je rencontre. N'y vois pas d'insulte, mais à moins que tu n'ais une préférence, j'adapterai le pronon utilisé en fonction de l'apparence que tu choisis. » j'imagine que c'est un reflet de ton état d'esprit n'est-ce pas ? Une façon de te montrer forte ou faible, de cacher tes blessures ou de les exposer au grand jour. Mais ça ne me regarde pas, alors je garde pour moi mes réflexions.


Je prend à mon tour un grand slurp de café avant de reprendre plus professionnellement. « J'aimerais toutefois que tu me détaille ta soirée, du moment où tu as quitté ton domicile ou ton lieu de travail jusqu'au moment où je t'ai retrouvé nu.e dans la rue. » prend ton temps, laisse couler tes problèmes et focalise toi sur les faits. Raconte moi, décris moi, explique moi, que je puisse revivre avec toi ses moments et me faire idée de la situation dans laquelle tu te trouve ... avant de devoir immanquablement enfoncer le clou.


@Aria


Soutien phase 2


avec Aria Morrison


Une voix se glisse par la porte entrebâillée de mon bureau. Une voix que je reconnais et des bruits de pas qui s'éloignent. Un regard vers ma montre, je suis encore en retard ... J'ai donné rendez-vous à Aria en début d'après-midi et comme d'habitude je n'ai pas eu le temps de faire la moitié de ce que j'avais escompté terminer avant son arrivée. Une fois n'est pas coutume il parait. Je pose ma plume, débarrasse mon bureau des quelques documents qui y traînent et m'assure de n'avoir rien oublié avant d'aller accueillir ma visiteuse.


J'ouvre la porte armé d'un grand sourire et aperçois effectivement Elly qui s'en retourne à son propre bureau pendant que la jeune rouge et or attends patiemment devant mon bureau. « Bonjour Aria ! Entre je t'en prie, ne reste pas devant la porte. Tu as fais bonne route jusque ici ? » Si comme je le pense elle s'est vue accompagnée de ma collègue jusqu'à mon bureau, elle n'a pas dû être ennuyée plus que ça pour entrer au cœur du ministère. « Je te sert quelque chose ? Café, thé, jus de citrouille ? »




Dernière édition par Artemis Lhow le Jeu 19 Avr - 18:24, édité 1 fois
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Re: Bureau des Aurors
Shae L. Keats, le  Mer 21 Mar - 5:09

Je vois ta main s'approcher et c'est comme une chaise élétrique, les tripes qui cirent de fuir, de courir. C'est stupide je sais, je suis nu.e, là, devant toi, le corps à l'agonie et exposé à lavue de tous, je devrais plus être à ça près, je sais. Et pourtant c'est le cas, j'ai trop peur des mains, lorsque je suis à la merci de l'être. J'ai ma tête malade qui imagine toutes sortes de possibilités. Du simple service à mes cris qu'une fois encore personne n'entendrait, parce que je ne sais pas si tu sais, mais les gens ils entendent pas les appels à l'aide. Alors je suis naïf.ve, mais je préfère penser qu'il y a aussi un peu de ça qui t'as poussé à t'arrêter dans cette ruelle. Tu fais glisser la cape et je me dis que, quand bien même ce serait purement professionnel, il y avait longtemps que personne n'avait eut d'intention. Je me mets à nu, et tu me dissimules. Ca ne blesse pas, je peux comprendre
voir quelqu'un d'assez désespéré pour oublier toute pudeur a quelque chose d'horrible.
C'est triste à dire mais l'autre fait peur à ce point.

« Il y a des façons moins dangereuses de renaître Shae. J'ignorais que les métamorphomages avaient la faculté de modifier leur apparence à ce point. Tu es la première, ou le premier, que je rencontre. N'y vois pas d'insulte, mais à moins que tu n'ais une préférence, j'adapterai le pronon utilisé en fonction de l'apparence que tu choisis. » 

Je crois qu'il faudrait avoir encore quelque chose à vouloir préserver pour pouvoir se vexer. Ce n'est pas une question d'ego, mais je crois que je me suis rendu.e secondaire au point d'oublier comment agir lorsque c'est de moi qu'il est question. Je ne sais pas ce que je deviendrai demain, ou le jour d'après, mais ce soir, pendant une seconde, j'ai eu l'envie de tout arrêter. J'ai l'impression que ça m'arrive de plus en plus souvent. Ce n'est pas que j'aime pas la vie, bien au contraire, je l'aime trop et je crois ça me tue. Je ne sais pas si tu pourrais comprendre, je ne te connais pas
t'es à l'opposé de mes idées
tu représentes tout ce pour quoi je me bats.
Mais ce soir je mets ça de côté, parce que il n'y a que toi et moi
et que ce soir même les idées sonnent creux.

« J'aimerais toutefois que tu me détaille ta soirée, du moment où tu as quitté ton domicile ou ton lieu de travail jusqu'au moment où je t'ai retrouvé nu.e dans la rue. » 

La question qui vient, immanquable, tout comme la marteau s'approche irrémédiablement du clou. Parce que les actes ont des conséquences, ils en ont toujours eu. Et j'ai tendance à l'oublier parfois. Alors je garde mes mains autour de la boisson chaude, j'aimerais en voir s'élever de la fumée. Comme lorsque l'eau tombe dans un feu. Parce que je ne suis qu'une flaque gelée d'essence entourée d'allumettes qu'il te faudra enflammer. Mais s'il te plait, laisse-moi encore une seconde, une minute, j'ai besoin d'accepter qu'on m'entende, alors les mots sortent
et pour la première fois depuis des mois
ils sont presque tous vrais.

J'suis parti.e bosser aux Trois Balais hier. J'ai offert des verres, j'ai bu avec. J'avais besoin de relâcher, parce que les émotions des gens m'agressent. Alors j'ai bu, trop, je suis parti.e avec quelqu'un, pour une nuit, encore une.

Nouvelle pause nouvelle gorgée, passer sous silence les échanges de billets et enchaîner.

J'me sentais mal, sal.e, alors je suis sortie, j'ai marché, sans trop de but, je ne me souviens pas vraiment. La suite vous la connaissait.
J'crois que le désespoir me pousse à trop d'extrémités. Que j'ai besoin de me brûler au danger pour me sentir exister.
Parce que ça me fait peur tu vois, les nuits où je ne sens plus rien à force de me briser les nerfs à longueur de journée.
J'ai peur de ne plus être, de finir dans le néant
que les gens ne me voient pas
alors c'était extrême
mais j'me suis exposé.e.
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Mer 28 Mar - 12:04


@Shae


Elle frissonne, grelote et semble se résigner à me voir l'approcher. Son corps nu dissimulé par le tissu ne laisse à présent plus ses parties charnelles à la vue. Homme ou femme, je ne sais pas vraiment comment l'aborder, elle ne semble pas en faire une priorité et puis est-ce réellement important ? Le genre n'est pas, au fond, ce qui nous défini le plus précisément. Seuls nos actes comptent, nos histoires racontent ce que nous sommes vraiment, au delà des cases à cocher et des genres définis. Alors si il ou elle semble vouloir être femme en ce moment précis alors c'est ainsi que je m'adresserais à elle. J'attends calmement qu'elle fixe ses pensées et ne m'explique sa soirée. Inutile de la brusquer, elle semble suffisamment secouer pour le moment et je ne pas sûr que ça m'apporte grand chose.


Lorsqu'elle prend la parole, c'est de façon très sobre et sans aucune fioriture qu'elle me donne le déroulement de sa soirée. Un passage aux Trois Balais, des verres offerts et partagés, une empathie surdéveloppé et une nuitée partagée. Elle s'offre une pause le temps d'avaler une gorgée de café avant de reprendre son récit. Se brûler au danger pour se sentir exister. Se brûler au danger au risque de ne plus exister. Se brûler au danger au risque de changer ce que l'on est. Une fois encore, c'est un besoin primaire qu'elle aurait pu contenter autrement que par le feu et les flammes. Un besoin de reconnaissance qui pourrait venir de l'enfance, mais est-ce bien de mon ressort que de jouer les psychologue avec elle ?


Aurais-je agis de la même manière s'il avait s'agit d'une autre personne ? Mon poste voudrait que je me contente de l'enfermer et de rédiger le dossier correspondant à l'infraction, mais ce n'est pas l'idée que je me fait de la justice. Certains diront qu'elle est à deux vitesses, moi je dis qu'il faut savoir prendre en compte tous les paramètres d'une situation pour adapter son discours et agir en fonction de l'être et non textes. Alors je prends le temps de réfléchir, plongeant mon regard dans celui de Shae, sans chercher à m'introduire dans son esprit non, elle a suffisamment morflé ce soir pour que je ne vienne violer ce qui n'a pas été encore souillé. Pas de raisons d'aller creuser son esprit alors qu'elle semble se livrer sans détour, lui infliger une brûlure de plus serait vide de sens.


Néanmoins je ne peux m'empêcher d''exprimer ma pensée, d'analyser pour mieux comprendre ...« Tu vis seule ? Tu n'as pas de famille ou d'amis autours de toi ? » Alors oui clairement je sort de mon rôle, je rejette la fonction l'espace de quelques minutes, de quelques heures, le temps de te comprendre avant de ne te blesser plus que tu ne l'es déjà. Cependant, « tu n'es pas obligée de répondre à mes questions, elles n'ont pas de liens directs avec ce qui t'amène ici, mais j'aimerai te comprendre du mieux que je le peux avant de décider quoi faire. » Alors à toi de voir, si tu préfères une justice blanche et un Auror qui applique sans réfléchir, ou prolonger un peu la discuter, au risque de te dénuder un peu plus...

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Re: Bureau des Aurors
Shae L. Keats, le  Mer 25 Avr - 16:54

TW bcp de choses


J'ai un corps incandescent, qu'on gratte de l'intérieur avec des ongles, un corps qui ne sert plus à grand chose, et pourtant relie à l'autre. Je comprends pas vraiment ce que tu fais là, pourquoi t'écoute et tu parles. Normalement y a un clou que tu dois enfoncer dans une plaie à vif, alors à quoi tu joues, ça te fait triper la détresse des gens ? J'en sais rien. Mais je crois que ça me fait du bien d'être écouté.e.
Alors peu importe si c'est malsain ou non
ce soir j'veux juste parler.

J'sais pas trop pourquoi t'es là à prendre soin de moi, on se connait pas, on est rien l'un pour l'autre. J'crois pas avoir vu ton visage ailleurs que dans des réunions officielles, et ça m'allait très bien comme ça. alors je me ferme, je me brusque, je disparais.
Parce que j'ai l'hypocrisie qui colle mes pas
et j'ai l'illusion de la voir dans ta peau.
je la vois trop.

Je ne sens pas mon corps tu sais, j'ai ce besoin de sentir mes contour, dans l'eau-le feu-la glace, un métal chauffé à la flamme d'une bougie avant de s’apposer sur la chair. J'ai besoin de seringue das mes veines pour que la déréalisation ait une raison d'être et que la non-sensation ne soit pas quelque chose de naturel. Je crois que c'est une forme de déni, une forme de rien, une forme de désespoir. Je crois que ma gorge hurlait tout à l'heure en silence aux gens de s'arrêter. J'ai mes cuisses qui me brûlent, de l'acide qui vit à l'endroit où il ne devrait y avoir que de la tendresse.
Je ne comprends pas ce besoin violent de m'autodétruire.
c'est peut-être une manière lâche d'en finir
-à petit feu.

La question assèche péniblement la bouche, une pointe amère. la réponse qui aurait dû fuser aurait d'ordinaire été un non. Mais les mots bloquent, il y a une forme de mensonge et de refus de voir qu'on a pris un malin plaisir à éloigner tout le monde et qu'on étouffe de solitude sans penser un instant à revenir vers l'autre.
Alors je m'enlise dans une mélasse noire qui m'empêche de voir les échappatoires. Qui s'accroche à moi.
La pègue.

Mais j'ai pas le temps de formuler tout ça que tu attaques de nouveau, j'ai l'impression que tu soulèves un par un les lambeaux de peau qu'il me reste pour regarder dessous et creuser. Et en même temps je ne t'en empêche pas, j'ai plus la force de protéger quoique ce soit. Si je dois parler une fois autant que ce soit ici.

j'ai deux enfants -révélation inattendue n'est-ce pas ? On se demande comment je pourrai être un bon repère pour un gamin quand on me retrouve nu.e dans une ruelle en train d'enflammer mes affaires. j'fais ce que je peux pour eux. c'est pas toujours évident. mais je les aime. je crois que j'ai fini par m'y faire. et c'était vrai. Le stade de se vendre soi même corps et âme que t'avais de nouveau passé ce soir, c'était pour eux avant tout. Parce que tu leur souhaitais le meilleur départ possible. Ils avaient eut la malchance de me tomber dessus et devrait composer avec. alors j'voulais leur donner les meilleures chances possibles. Revenait en mémoire la question de l'entourage. Mais toujours qu'en surface, alors la réponse se fait évidente. je suis seul.e sinon.
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Dim 29 Avr - 13:42


Contre toute attente, alors que rien ne l'y obligeait, elle me dévoile un peu plus d'elle même, un peu plus de sa vie à travers ses paroles. Deux enfants, pas de compagnon, la vie semble ne pas t'avoir épargné. Je joint les mains devant mon visage, me laissant le temps de réfléchir à la situation, aux faits, à tes propos et à ce qui doit être fait maintenant. Si j'applique les texte tu passes la nuit en cellule de dégrisement et avec une bourse allégée par l’amende. Mais l'argent ne semble pas couler à flot chez toi et j'ai bien peut qu'agir de la sorte ne fasse que renforcer le besoin que tu peux avoir de te vendre, parce que oui, je ne suis pas totalement idiot. T'exhiber nu.e en pleine rue après avoir passé un moment avec un.e autre. Ce besoin de te réapproprier ton propre corps. Et ces enfants que tu aimes, mais que tu élèves du mieux que tu le peux... Ces enfants d'ailleurs, que faire par rapport à eux ? Signaler la situation aux instances, te laisser une chance de les élever à ta guise, avec tes imperfections et tes faux pas ? Rien ne peux remplacer l'amour d'un parent, mais si celui-ci devait les détruire, que dois-je faire ?


Le silence s'installe et s'éternise tandis que mes réflexions se multiplient, supprimant les options une à une afin de garder celle qui conviendra le mieux. De garder celle qui saura, sans pour autant passer sur les faits, te garder sur le droit chemin sans pour autant t'enfoncer. Tu vas recevoir prochainement un rappel à la loi pour exhibition ... tu n'auras aucune sanction financière et j'espère, pour tes enfants, que tu ne sera plus amené.e à fréquenter ce bureau. Le ton est officiel, bien plus neutre qu’auparavant, mais là c'est le fonctionnaire qui parle. Je ne sais pas si c'est là la meilleure des solutions qui puisse être apporté à la situation, mais c'est la seule que j'ai à te proposer. Je vais te raccompagner jusqu'à chez toi, mais avant cela écoute mes mots. Tu en feras ce que veux, tu les laisseras au pas de la porte ou les emporteras avec toi si tu le veux, mais écoute attentivement. Le ton s'est radouci, les mots vont être violent, mais l'électrochoc voulu. Aimer un enfant, vouloir son bonheur et son bien-être ne suffit pas. Les enfants ressentent les émotions de leurs parents, ils composent avec. Alors avant d'agir comme tu l'as fait ce soir, demande toi comment réagit ton enfant s'il te voyait dans cette situation...

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Re: Bureau des Aurors
Shae L. Keats, le  Mer 20 Juin - 10:06

Il y a quelque chose de réconfortant dans le désespoir absolu qui me pousse à parler. Ca faisait longtemps que j'avais aps délier la langue, en toute simplicité. Sans tout dire mais en dire assez, laisser les gens entrer, comprendre, toucher. J'ai toujours peur qu'ils fuient. Parce qu'il n'y a rien à gratter derrière un mal-être apparent.
Il faut apprendre à dire pour ne pas exploser. Inconvénients sont les maux situés là où les mots ne peuvent aller. Alors les ongles grattent toujours les quatre mêmes lettres sur les tables de jeux à boire que l'on trouve dans les bars, celles où la dignité s'abandonne. Signe d'une hérédité tabou, honnie et involontaire.
Et toujours cette même terreur de l'imitation. Alors faire de l'éducation de mes gamins une phobie prioritaire.

Je ne sais pas ce que tu dois penser, toi, me trouver nu.e au beau milieu de la rue, apprendre que j'ai des gosses, je sais de quoi ça à l'air. Mais j'ai envie de te dire que les parents maltraitants ne sont pas toujours les plus évidents, que les instances peuvent les fréquenter sans fin et ne s'apercevoir de rien. J'ai l'ai d'un.e p.mère instable, incapable de tenir ma famille. Et pourtant, ce n'est pas gosses qui en souffre.
Je ne suis plus ma priorité. Dommage Collatéral mais nécessaire.
Alors fais ce que tu as à faire. Mais je n'arrêterai pas de lutter pour continuer à les élever.
Jamais.

J'sais pas si tu peux comprendre ça, ça vient avec les gosses, le mental est pas meilleur qu'avant, on vit pas mieux la vie. Mais y a une beauté dans la vie qu'on ne soupçonnait plus, une raison de lutter. Et quand je les vois, j'ai soudain l'impression qu'il y a tellement de beauté dans le monde que j'pourrais en crever, que je ne peux pas le supporter. C'est comme si mon cœur allait exploser. Alors j'te vois penser, et j'attends sans trop respirer le couperet qui ne va pas tarder à s'abattre. C'est ma vie qui se joue entre tes mains. Les raisons de ma survie. Les conséquences pour moi ne sont pas grave, je peux composer avec.
Survivre aux autres me semblent impossible.

« Tu vas recevoir prochainement un rappel à la loi pour exhibition ... tu n'auras aucune sanction financière et j'espère, pour tes enfants, que tu ne sera plus amené.e à fréquenter ce bureau.  »

Le soupir est fin, doux et perceptible, Mais c'est un réel poids qui quitte ma poitrine. J'aime pas la gratitude, mais ce serait mentir de dire qu'en cet instant elle ne m'a pas envahi.e. Alors je me tends, un peu, quand tu reprends la parole. Parce que j'ai peur d'un clou que je n'aurais pas vu venir. J'ai peur d'un oubli, d'une frayeur.
Et pourtant, je sens qu'il y a une volonté d'aide. Bien que tes conseils martèlent. M'enfonce un clou autre que celui attendu
droit dans l'âme.
Parce qu'il est toujours compliqué d'entendre que l'on peur être toxique, même si l'information n'est pas nouvelle.
Alors je me lève, doucement, parce qu'il est bientôt temps de rentrer, parce que la situation se fait trop intimiste. Que l'âme est touchée, le reste de fierté aussi.  Tu as raison -tu en as trop vu pour que j'essaie d'instaurer la distance d'un vouvoiement, fais pas ton macron, j'suis suffisamment diplomé.e pour une révolution.Je ne suis pas stupide.  Comme une vérité, bien que le foi en cette affirmaion semble s'être fait la malle. Je les éloigne quand je sens le terrain glisser. Faute de compagnon pour m'aider, j'ai un père qui essaie d'être présent. J'ai surtout peur que tu ais raison. De les bousiller involontairement parce que je n'arrive pas à me relever.
J'ai pas envie de les casser, ils sont bien trop fragiles.  
Ramène moi à la maison, que cette nuit de cauchemar s'arrête enfin.   
Adonys Montgomery
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Sam 23 Juin - 23:35


Elle acquiesce sans broncher, tente de se justifier et me rassure sur ses intentions vis-à-vis de ses enfants. Pour une raison qui m'échappe, j'ai envie de la croire, envie de croire en sa bonne foi et en l'amour qu'elle porte à ses gamins. La loi voudrait qu'il y ait une enquête pour s'assurer que les petits ne risquent rien, mais le cœur me dit que je détruirait une famille en agissant de la sorte. Alors je me relève doucement, sans un mot, et ouvre la porte de mon bureau.

Où veux-tu que je te dépose, chemin de traverse ? Tes gamins risqueraient d'être surpris s'ils voyaient un agent du ministère te raccompagner...

Et puis, si j'ai bien compris, elle ne réside pas bien loin du chemin de traverse si ce n'est pas sur le chemin de traverse. Pas question de la laisser repartir seule de toute façon, bien qu'elle semble calmer une rechute n'est pas à exclure. Auprès de ses enfants je suis sûr qu'elle saura contenir ses ... angoisses ? Peurs ? Démons ?



CRAC

Fin du RP
Merci à toi !
:kiss:

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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Dim 22 Juil - 16:41

PV Arty et Matt
Autorisation pour poster


T'as tout juste pris le temps de rentrer à la Cabane pour une bonne douche. Mais tu tiens plus en place. Tu ne peux pas garder ça pour toi plus longtemps. Pas maintenant que t'as enfin réussi. Que tous tes efforts ont porté leurs fruits. Pour la première fois depuis très longtemps, t'as l'impression que tes efforts ont été récompensés. Que t'es vraiment capable d'accomplir quelque chose par toi-même, bien que tu aies indéniablement reçu de l'aide. Tout ça, c'est grâce à toi. Tu décides donc d'aller voir directement Arty sur son lieu de travail et de le tirer de là pour lui annoncer. Ou mieux, lui montrer. Parce qu'à présent, vous pourrez passer les pleines lunes ensemble. Tu pourras être à ses côtés pour le surveiller et le protéger. Tout en étant sauf toi-même.

T'enfiles donc les premiers vêtements que tu trouves avant de transplaner non loin du Ministère. Tu te paumes à moitié dans les couloirs de l'établissement avant de trouver le chemin du bureau des Aurors. C'est que tu n'y mets pas les pieds très souvent, c'est pas franchement un endroit pour toi. Mais aujourd'hui, les choses sont différentes. Tu frappes à la porte du bureau, et entre aussitôt, surexcité. T'es bien content de voir qu'Arty soit vraiment dans la pièce, s'il avait été en plein tour de garde, t'aurais jamais pu patienter aussi longtemps. Un immense sourire aux lèvres, tu viens te planter devant lui. Tu ne l'as pas vu depuis longtemps. Trop longtemps.

- Arty ! Faut que j'te montre un truc, ramène toi, c'est super important !

Vu l'expression de ton visage, il doit bien se douter que ce n'est pas pour déposer une plainte, mais bien pour lui soumettre l'idée d'un énième coup à faire ensemble. Quoi que, cette fois-ci, c'est encore mieux. Largement mieux. Tu n'as même pas un regard pour l'autre homme présent dans le bureau, sûrement un collègue de ton pote. Pourtant, t'as dû déjà le croiser quelque part, mais tu ne cherches absolument pas à le remettre. Seul la réaction de ton pote compte, et s'il réfléchit trop, tu risques simplement de le forcer à te suivre.

- Allez, grouille-toi, ta paperasse sera encore là à ton retour, au pire il s'en occupera lui !

Tu ne tiens pas en place deux secondes. Habituellement, c'est davantage la façon de faire d'Arty que la tienne. Mais après ces trois mois passés loin des gens, t'as comme ce besoin de partage. Et là, c'est toi qui risque de faire un caprice si tout ne se déroule pas exactement comme tu l'as désiré.
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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Mar 24 Juil - 12:31

Allez. Encore quelques secondes et il pourrait battre son record. Sans prêter attention à son sérieux collègue qui, sans aucun doute, ne voulait pas participer au jeu. Le gamin essaie, garder l’équilibre, se concentrer, tendre les muscles pour être le plus léger possible. C’est que c’est difficile de se balancer sur un pied de chaise et de demeurer, comme ça, de longues secondes. Il aurait pu aussi s’intéresser à la paperasse qui s’accumulait sur son bureau, mais les autres devaient le savoir, maintenant, ça n’était pas son problème, rien à fiche. Lui était fait pour le terrain, pour l’action et le danger, pour les coups de baguette qui partent dans tous les sens et l’adrénaline qui déferle. L’autre là, le Austin, s’en occuperait bien, sûrement quoi. Si ça devait vraiment être fait.
Mais brusquement il retombe sur ses quatre pieds alors que la porte du bureau s’ouvre presque à la volée. Les yeux d’Arty s’écarquillent, il ne s’attendait pas à ça, à voir Aza, et surtout, voir la joie du Serpentard se déverser dans le bureau ennuyeux. Immédiatement, le Louveteau ajuste sa belle veste avant de se caler contre le dossier de sa chaise, les bras croisés, mine boudeuse. Son meilleur copain a l’air ravi d’un truc, il le sent, lui aussi, sa curiosité commence à poindre le bout de son nez dans son petit cœur agité. Mais il ne pouvait pas oublier, comme ça, d’un claquement de doigt, qu’Azaël n’avait donné de nouvelles depuis des mois.

Non. Qu’il lâche brusquement, presque décidé, mais d’une voix un peu tremblante quand même. Qu'est-ce qui rendait Aza comme ça ? Mais il devait se faire entendre. Lui dire que ce n’était pas normal qu’il ne devait pas faire ça. Même ses queues de paon agrémentant son vêtement n’étaient pas contentes, elles accompagnent alors le gamin qui se lève, prêtes à faire la remontrance. Tu disparais là comme ça ! Tu m’abandonnes et tu reviens comme une fleur ? il veut des excuses, des vraies, il ne changerait pas d’avis. Ses rétines observent alors son pote qu’il était prêt à déclarer disparu il y a quelques semaines, il n’avait pas l’air trop mal, pas de blessures visibles, comme avant. Si ce n’est cette euphorie qui ne lui était absolument pas commune et qui habitait désormais ses traits. T’étais où ? d’une voix la plus sérieuse possible, parce qu’il devait comprendre que pendant ces trois mois il avait été pratiquement tout seul, qu’il avait du subir ses violentes transformations sans son meilleur copain, sans compter les manifestations brutales et incontrôlables de la malédiction alors qu’il était sous forme humaine, et qu’il aurait terriblement eu besoin de lui. Alors il attend, et les explications avaient plutôt intérêt à être excellentes.
Evidemment ses doigts s'agitent sous la démangeaison, avides de savoir, et la langue qui veut s’embrouiller pour lui demander, montre montre montre montre c’est quoi c’est quoi c’est quoi. Un gamin boudeur, rancunier à qui on voulait offrir un cadeau. Difficile de maîtriser ses emportements joyeux. Mais il respire doucement, contrôle presque les battements enthousiastes de son cœur. C’est qu’il devait aussi s’empêcher de prendre Aza dans ses bras, derrière l’inquiétude qui l’avait habité ces derniers temps, il ne pouvait pas nier qu’il était ravi de le revoir.

Un bref regard vers son collègue au travail, finalement, rapidement, il allait craquer. Tsss, allez, montre ! Ici ! Il s’en fiche lui ! Non pas qu’il ne serve à rien, mais il se taira, sûrement, entre collègues, on se serre les coudes, ou quelque chose comme ça.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Jeu 26 Juil - 21:24

A travers la fenêtre du bureau des Aurors, depuis son box de travail, Matt voyait les rayons du soleil inonder les rues londoniennes. Enfin, il s’imaginait tout cela car le temps que laissait entrevoir les fenêtres du Ministère de la Magie était magiquement géré par des employés. Encore des dépenses inutiles selon le brun mais après tout, il n’était pas Ministre. Et ne comptait jamais le devenir. Trop de responsabilités pour lui. Non. Son emploi actuel, qu’il venait de retrouver, lui convenait très bien. Et il était très agréable de se retrouver ici une nouvelle fois. Même si le personnel était réduit depuis son départ car seul quatre box de travail étaient utilisés.

Levant la tête de sa paperasse, l’Auror se permit un petit regard en direction des box qu’occupaient habituellement ses collègues. Le grand patron ne semblait pas être présent. Tout comme la seule femme de leur groupe. Bizarre… Un homme. Une femme. Qui disparaissent tous les deux. Au même moment. Collègues de travail. Seulement ? Le brun secoua la tête de droite à gauche. Non. Il ne devait pas commencer à regarder les faits et gestes de ses collègues. C’était malpoli et inutile. Après tout, chacun faisait bien ce qu’il lui plaisait de sa vie privée.

Les yeux verts bleutés de l’Austin se posèrent alors sur son seul collègue présent dans le bureau avec lui. Enfin. Si on pouvait utiliser le terme « collègue » avec l’étrange et insupportable petite chose qui semblait faire un stage dans le bureau des Aurors depuis plusieurs années. Ce dernier, comme à son habitude, faisait encore une de ses idioties bien à lui. Ce genre de chose qui avait le don de faire exaspérer Matt sur l’état actuel de l’élite du Ministère de la Magie. Il jeta un dernier regard à Arty, assis en équilibre sur un seul pied de sa chaise. Le brun aurait aimé lancer une remarque désobligeante, froide, à l’intention du gamin. Mais il savait pertinemment que ce n’était pas son rôle. Le chef Artemis était là pour ça, ce n’était pas son rôle à lui. Surtout qu’il venait tout juste de revenir dans les rangs du Ministère.

Matt retourna donc à sa paperasse, espérant se concentrer suffisamment sur son propre boulot plutôt qu’à l’insupportable gamin. Et alors qu’il pensait pouvoir se remettre tranquillement à son travail, la porte du bureau des Aurors s’ouvrit, laissant échapper son grincement habituel. Etait-ce Artemis qui revenait ? Shela ? Les deux ensembles ? Nullement. La tête et le corps qui dépassèrent de l’encadrement de la porte lui était complétement inconnu. Un nouvel arrivant ? Stagiaire peut-être, car il ne paraissait pas très vieux.

Ses yeux fixant le nouvel arrivant, Matt regarda ce dernier se déplacer vers son « collègue », qui cessa alors son stupide amusement. Le dialogue qui s’en suivit, entre les deux garçons, laissa le brun de marbre, scotché sur sa chaise. Par la barbe de Merlin, il venait d’assister à une querelle d’amoureux ? Dans le bureau des Aurors ? Sérieusement ? Il fit un effort monstre pour ne pas laisser échapper ce long grognement d’énervement qui voulait sortir au plus profond de lui. Puis pour qui ce prenait le nouveau merdeux ? Il pensait sérieusement que le franco-américain allai se taper toute la paperasse de son « collègue », gentiment et sans rien dire ? Il pouvait toujours rêver. De toute manière, Arty allait surement le renvoyer, ils ne finissaient que tous les deux dans encore deux heures et demie. Il était impensable. Impensable oui. Que le gamin quitte son poste alors même qu’il n’est ici que comme stagiaire. Voyons, il devait faire bonne impression s’il espérait épouser la carrière d’Auror une fois qu’il aura l’âge nécessaire.

Mais bien sûr, irresponsable jusqu’au bout des doigts, Arty jeta un regard vers Matt avant de prendre sa décision. Et c’était bien sûr la mauvaise. Mais pour qui se prenait-il ? Auror n’était pas un passe-temps bordel de mer*e.

« Deux heures et demie Wildsmith. La voix froide et autoritaire du franco-américain claqua dans l’air comme un rappel à l’ordre. C’est ce qu’il vous reste avant de pouvoir espérer quitter votre poste. Ou démissionnez, si vous souhaitez partir plus tôt. »

Un regard froid, glacial, se posa alors sur le nouvel arrivant qui venait de perturber le travail des Aurors. Enfin, du seul Auror présent dans la pièce. Car Arty ne travaillait absolument pas avant son arrivée. Ses yeux détaillèrent rapidement l’adolescent, le passent au peigne fin. Rien de bien impressionnant.

« Quant à vous jeune homme, je suis dans l’obligation de vous demander de quitter ce bureau immédiatement. Des dossiers classifiés se trouvent dans la pièce, bien trop secret pour de simple civil. Une salle d’attente se trouve dans le hall du Ministère de la Magie, attendez donc votre petit copain la bas. »

Matt espérait bien que les deux gamin aient comprit ses ordres. Il avait encore beaucoup de travail à faire, de la paperasse à traiter rapidement. Et c’était de même pour le jeune Wildsmith. Qui portait un nom de famille pas inconnu au nouvel Auror.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Ven 27 Juil - 18:26

Léger bug. Tu comprends pas trop pourquoi Arty boude comme ça. Il devrait être content au contraire, tu reviens, et avec une surprise en plus, qu'est ce qu'il lui faut pour arrêter de faire l'enfant pourri gâté ? Et le voilà qui te sert une scène digne d'un mauvais roman. Il est sérieux là ? Comme si t'avais disparu juste pour le fun quoi. Enfin, c'est un peu super fun. Mais de base, c'est quand même pour lui. Alors si lui boude, toi, tu perds ton sourire et ton enthousiasme. T'es pas venu pour te faire engueuler, encore moins pour te justifier devant lui. Tu fais encore ce que tu veux. Ton regard se fait un peu plus noir lorsqu'il te dit de faire la démonstration ici.

Comme si t'allais t'amuser à te transformer en Animagus en plein Ministère alors même que tu n'as pas l'intention d'être recensé comme tel ? C'est quelque chose qui n'appartient qu'à toi, et à ceux avec qui tu décides de le partager. Alors cet Auror à l'air peu aimable assis dans le bureau, il peut toujours se brosser. Et voilà qu'il rappelle à Arty qu'il ne doit pas quitter son poste avant l'heure s'il ne veut pas se faire virer. Tu hausses un sourcil. C'est plus l'autre imbécile de Lhow qui dirige ces branquignoles ? Enfin bon, au pire, Alhena doit bien pouvoir passer outre tous ces trucs là pour que ton pote reste Auror. Elle pue un peu sa menace.

Enfin, il ne sait pas à qui il s'adresse, c'est sûr. Déjà, vu le ton employé face à Arty, il risque d'avoir un super caprice à gérer. Mais en plus, avec ce qu'il ajoute à ton attention par la suite... Ton poing se serre légèrement mais tu continues de l'ignorer royalement afin de répondre à ton pote.

- Non, j'te montre pas ici. Si t'as pas envie de voir, c'ton problème.

T'as perdu ta bonne humeur. Et l'envie de faire une surprise à ton pote. Tu ne réponds absolument pas à ses questions totalement volontairement, afin qu'il comprenne qu'il va devoir te suivre si vraiment il veut découvrir ce que t'as à lui montrer. Ce n'est sûrement pas toi qui vas lui courir après. Déjà, t'es venu jusqu'ici pour le prévenir, t'as fait ta part du boulot. Sauf que, bougon comme tu es, tu ne peux pas ignorer l'autre Auror plus longtemps. Faut bien que tu lui répondes. Que tu le provoques. Qu'il comprenne que ce n'est absolument pas lui qui décide ici.

- J'm'en contrecarre de vos dossiers. Et Arty n'est pas mon genre. J'reste là tant qu'il part pas. Et j'vous demande pas votre avis.

Bras croisés, regard de défi et sourire provocateur. Quand t'es énervé, ce que tu préfères, c'est énerver les autres. Et ce type va en avoir la preuve directement. Petit regard en coin à Arty. Pour lui dire de pas hésiter à participer pour en rajouter une couche. Quoi que, vu qu'il te boude, il va peut être se la fermer comme un bon toutou mouton.
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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Sam 28 Juil - 0:09

Les queues de paon se retournèrent brusquement, l’œil bleu écarquillé comme jamais. Avait-il osé ? Artemis ne l’avait pas prévenu, là, vu comment il se tenait à son bureau, avec son ton sérieux et moralisateur. Il ne savait pas. Les mots d’Austin avait fait trembler la nuque du gamin et son cœur se tendit. A peine il se rendit compte que son pote avait retrouvé son air grincheux habituel – c’est que ça lui faisait plus plaisir que quand il était heureux, parce que ça, c’était trop bizarre. Parce que son collègue venait de le menacer, en quelque sorte, s’il osait quitter la pièce alors que la journée n’était pas terminée, il pouvait dire adieu à son métier. Ça lui rappelait une certaine De Lanxorre, et pour tout vous dire, ça n'illuminait pas, dans ses méninges névrosées, les plus beaux souvenirs. Puis, franchement, en plus d’être plus paramilitaire que Shela, cet Austin était bête, et si Arty voulait faire pipi ? Il eût été obligé de sortir, non ? Sans oublier le pompon : sa vaine tentative pour virer Aza du bureau. Son meilleur copain ? De son bureau à lui aussi ? Pour qui se prenait-il ? Lhow lui avait-il donné un rôle plus conséquent qu’à lui ? Non, il n’aurait jamais loupé une telle information. Le Louveteau regarde alors Azaël d’un regard interrogatif, quoi qu’il avait déjà une partie de la réponse. L’autre ne partirait pas. Il ne manquerait plus que ça, tiens, se faire moucher par un vieux ennuyeux, jamais. Il attrape au passage le regard que venait de lui lancer le Serpentard, pas de doute, la provocation venait de commencer. Comme quoi, même trois mois n’avaient pas effacé leur complicité, et plus question de bouder désormais.

D’un bond, le gamin vient s’asseoir en tailleur sur son propre bureau, écrabouillant indifféremment tous les papiers qui s’y trouvaient. Sans considération pour Matt, il lui balance. Tu l'as entendu, il bouge pas. Le vouvoiement, pourquoi faire ? En réalité, s’il prend cette position, c’est pour se calmer, détendre les muscles du dos, parce qu’il le sait, il pourrait à chaque seconde défilant se ruer sur son collègue de colère parce qu’il venait de lui parler comme un enfant malpropre. Quelques respirations avant qu’un sourire viennent insolemment ponctuer son visage contracté, maîtriser la fureur intérieure. Et c’est d’un ton absolument condescendant qu’il prend la peine de répondre à son collègue. En fait t’as pas compris Austin, j’fais c’que j’veux. Mon meilleur copain là, c’pareil. Lhow est pas là, alors fais pas ch*er. Même si le chef avait été là en réalité, ça n’aurait absolument rien changé. Au contraire, il lui aurait accordé une pause pour ne surtout pas se retrouver dans la même pièce que le duo infernal. Mais bon, l’adulte n’était pas au courant de tout ça. Mais j’t’en veux pas ! T’es nouveau. Il appuie sur le dernier mot, c’est important. Peu lui importait son âge. Maaaaaais tu vois… il fait semblant d’hésiter alors que discrètement il s’empare d’Odette cachée dans ses boucles. J’vais t’apprendre, j’suis comme ça moi, j’aime pas laisser les autres dans l’ignorance. Surtout lorsqu’ils ignorent qui était Azarty et ce dont ils étaient capables. Une question d’égo, histoire de remettre les pendules à l’heure.

Et c’est sans crier gare qu’il se lève en même temps que sa baguette pointée sur le bureau du collègue. En une seconde c’est son fameux et célèbre #Bombarda informulé qui vient faire exploser le bureau auquel il était attablé. BOUHIA ! qu’il s’exclame. Ça devrait faire l’affaire, lui donner davantage de connaissances à propos des deux garçons avec qui il se trouvait. Heureux, il tourne la tête vers son colocataire, tout tranquillement après le bruit de l'explosion, il lui murmure doucement tu m’as manqué tu sais, oui, parfait moment pour une déclaration d’amour - pas étonnant que l'autre ait cru que c'était son petit ami. A la manière d'un couple de braqueurs qui se déclare sa flamme dans l'instant le plus fatidique de leur crime. Puis avec toute cette histoire, il en allait oublier l'essentiel. Bon c'est quoi qu'tu dois m'montrer ? Parce que ça n'était pas un vieil ennuyeux qui allait gâcher leurs retrouvailles, surtout qu'il pouvait dire que ce que l'autre avait à lui annoncer était d'une importance capitale. Azaël ne se déplaçait jamais au Ministère qu'en cas de nécessité absolue, et visiblement, il n'était pas venu lui apporter sa briquette de jus de citrouille pour le goûter.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Sam 28 Juil - 22:14

Et comme le franco-américain devait s’y attendre, ses paroles furent veines. Les deux gamins présents dans le bureau des Aurors firent bloque face à lui. C’était mignon. Et pitoyable. Mais tellement pitoyable. Et enfantin. Tellement enfantin. En voyant la réaction, le blocage des deux enfants, le brun avait l’impression d’être de retour dans sa première année à Poudlard. Quand il avait 11 ans. Puis le vocabulaire de Arty… Le petit gars s’enflammait un peu trop. Il ne fallait pas qu’il oubli sa place ici. Sa façon de prendre de haut le brun, de lui indiquer qu’il était nouveau. L’Auror eu envi de rire. Il avait fait ce métier bien avant lui, alors qu’il portait encore des couches culottes.

Les nerfs de Matt commençaient à se tendre petit à petit vis-à-vis du comportement irrespectueux des deux gamins. Wildsmith et Jenesaispassonnom se prenaient pour les rois du monde apparemment. Quelques mots, quelques insinuations, quelques tapes sur la tête devrait suffire à le ramener à la réalité. Son regard glacial fixant les deux petits être face à lui, l’Auror s’apprêtait à lancer de nouveau quelques piques et une bonne leçon de morale à leur intention. Mais un léger vent souffla dans sa direction. Son expérience des combats lui permit de réagir rapidement ou du moins, de se protéger le visage avec ses bras, tandis que son bureau entier entrait en explosion. Littéralement. Des bouts de papiers, de bois volèrent un peu de partout dans la pièce. Le souffle provoqué par l’explosion fit reculer Matt et sa chaise à roulotte contre le mur opposé.

Le premier reflexe du franco-américain fut d’attraper sa baguette dans la poche arrière de son pantalon mais il réussit à réprimer cette envahit de balancer un sortilège au visage de son enfantin stagiaire du bureau des Aurors. Par la barbe de Merlin, il avait trente balais et non dix. Il n’allait pas rentrer dans le stupide jeu de Arty. Non. Mais parc contre, il ne comptait pas se retenir dans ses paroles. Oh que non. Le petit Auror allait en prendre pour son grade.

Mais avant tout… Matt enleva de sa chemise les quelques morceaux de bois et de papier qui s’étaient accrochés. Il dépoussiéra sa cravate et la resserra. Toujours être respectable. A n’importe quel moment. Même quand des microbes pensaient pouvoir le prendre de haut. Puis son regard glacial se positionna sur le petit Wildsmith qui lui faisait face. Un air de dégout au visage, la voix de l’Auror tonna dans la pièce, dans le bureau des Agents d’élites du Ministère de la Magie.

« Pitoyable. Tu es pitoyable. Et que dire de ton sort… Tes cafés sont bien mieux réussis que tes sortilèges informulés. Le rôle de stagiaire te va à merveille. Laisser quelques secondes pour que le gamin assimile bien ses paroles avant d’enchainer. Une honte. Une honte pour cette unité que tu ne cesses de discréditer avec ton comportement enfantin. Montres toi mature Wildsmith pour une fois. Juste une fois. Et rends-toi compte que tu n’es qu’un boulet pour ton entourage. »

Puis le regard de glace de l’Auror se détourna du bébé Auror pour fixer les prunelles du sorcier lambda présent dans la pièce. Une présence qui n’avait rien à faire ici. Le franco-américain allait devoir toucher deux ou trois mots à la sécurité du Ministère de la Magie qui avait tendance à laisser passer un peu tout le monde dans les murs de l’édifice magique. Après tout, comme un gamin avait pu se faufiler ici ? Ce n’était pas vraiment rassurant. Enfin bon. Le brun avait d’autre chat à fouetter pour le moment. De nouveau, sa voix brisa le silence qui venait de s’installer.

« Et toi gamin, tu n’as rien à faire ici. Tu devrais plutôt retourner sur les bancs de l’école de magie ou vers tes parents pour reprendre un petit cours de politesse et d’éducation. Car apparemment, il y a eu des manquements. »

Il avait été plus tendre avec lui. Après tout, le brun ne connaissait rien du tout de ce gamin qui était venu les importuner. Ne pas s’en prendre à un inconnu. Ne pas faire pleurer les personnes qu’il ne connaissait pas. Mais après tout, si il trainait avec le bébé Auror, il ne faisait aucun doute pour Matt que le amitié devait être des plus explosives.
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