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Bureau des Aurors
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Gabin Šprajc
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Sam 28 Juil - 22:14

Et comme le franco-américain devait s’y attendre, ses paroles furent veines. Les deux gamins présents dans le bureau des Aurors firent bloque face à lui. C’était mignon. Et pitoyable. Mais tellement pitoyable. Et enfantin. Tellement enfantin. En voyant la réaction, le blocage des deux enfants, le brun avait l’impression d’être de retour dans sa première année à Poudlard. Quand il avait 11 ans. Puis le vocabulaire de Arty… Le petit gars s’enflammait un peu trop. Il ne fallait pas qu’il oubli sa place ici. Sa façon de prendre de haut le brun, de lui indiquer qu’il était nouveau. L’Auror eu envi de rire. Il avait fait ce métier bien avant lui, alors qu’il portait encore des couches culottes.

Les nerfs de Matt commençaient à se tendre petit à petit vis-à-vis du comportement irrespectueux des deux gamins. Wildsmith et Jenesaispassonnom se prenaient pour les rois du monde apparemment. Quelques mots, quelques insinuations, quelques tapes sur la tête devrait suffire à le ramener à la réalité. Son regard glacial fixant les deux petits être face à lui, l’Auror s’apprêtait à lancer de nouveau quelques piques et une bonne leçon de morale à leur intention. Mais un léger vent souffla dans sa direction. Son expérience des combats lui permit de réagir rapidement ou du moins, de se protéger le visage avec ses bras, tandis que son bureau entier entrait en explosion. Littéralement. Des bouts de papiers, de bois volèrent un peu de partout dans la pièce. Le souffle provoqué par l’explosion fit reculer Matt et sa chaise à roulotte contre le mur opposé.

Le premier reflexe du franco-américain fut d’attraper sa baguette dans la poche arrière de son pantalon mais il réussit à réprimer cette envahit de balancer un sortilège au visage de son enfantin stagiaire du bureau des Aurors. Par la barbe de Merlin, il avait trente balais et non dix. Il n’allait pas rentrer dans le stupide jeu de Arty. Non. Mais parc contre, il ne comptait pas se retenir dans ses paroles. Oh que non. Le petit Auror allait en prendre pour son grade.

Mais avant tout… Matt enleva de sa chemise les quelques morceaux de bois et de papier qui s’étaient accrochés. Il dépoussiéra sa cravate et la resserra. Toujours être respectable. A n’importe quel moment. Même quand des microbes pensaient pouvoir le prendre de haut. Puis son regard glacial se positionna sur le petit Wildsmith qui lui faisait face. Un air de dégout au visage, la voix de l’Auror tonna dans la pièce, dans le bureau des Agents d’élites du Ministère de la Magie.

« Pitoyable. Tu es pitoyable. Et que dire de ton sort… Tes cafés sont bien mieux réussis que tes sortilèges informulés. Le rôle de stagiaire te va à merveille. Laisser quelques secondes pour que le gamin assimile bien ses paroles avant d’enchainer. Une honte. Une honte pour cette unité que tu ne cesses de discréditer avec ton comportement enfantin. Montres toi mature Wildsmith pour une fois. Juste une fois. Et rends-toi compte que tu n’es qu’un boulet pour ton entourage. »

Puis le regard de glace de l’Auror se détourna du bébé Auror pour fixer les prunelles du sorcier lambda présent dans la pièce. Une présence qui n’avait rien à faire ici. Le franco-américain allait devoir toucher deux ou trois mots à la sécurité du Ministère de la Magie qui avait tendance à laisser passer un peu tout le monde dans les murs de l’édifice magique. Après tout, comme un gamin avait pu se faufiler ici ? Ce n’était pas vraiment rassurant. Enfin bon. Le brun avait d’autre chat à fouetter pour le moment. De nouveau, sa voix brisa le silence qui venait de s’installer.

« Et toi gamin, tu n’as rien à faire ici. Tu devrais plutôt retourner sur les bancs de l’école de magie ou vers tes parents pour reprendre un petit cours de politesse et d’éducation. Car apparemment, il y a eu des manquements. »

Il avait été plus tendre avec lui. Après tout, le brun ne connaissait rien du tout de ce gamin qui était venu les importuner. Ne pas s’en prendre à un inconnu. Ne pas faire pleurer les personnes qu’il ne connaissait pas. Mais après tout, si il trainait avec le bébé Auror, il ne faisait aucun doute pour Matt que le amitié devait être des plus explosives.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Dim 29 Juil - 20:08

A peine as-tu répondu que ton pote commence à essayer de vouloir expliquer la vie à son collègue. C'est vrai, vous faites ce que vous voulez. Vous l'avez toujours fait, en minimisant les conséquences à chaque fois, de façon probablement miraculeuse. La chance est de votre côté, vous pouvez vous permettre de donner libre cours à vos pulsions. Il en a toujours été ainsi depuis que vous vous connaissez, bien que tu doives régulièrement empêcher Arty de dépasser les dernières limites qui vous empêchent de plonger pour vos conneries. le truc, c'est que ça fonctionne vachement bien comme ça, et vous n'avez donc aucune raison de vous en priver. Il y aura toujours quelqu'un pour vous sortir d'affaire si vraiment ça tourne mal. Suffit de voir quand Lhow t'avais arrêté, une petite intervention d'Elly, et pouf, t'étais libre.

Sauf que le type te fait ch*er. T'aimes pas son ton condescendant. Comme si vous étiez toujours des gamins. Et tu te doutes que ça ne plait pas davantage à ton pote. D'ailleurs, il appuie ses propos d'un petit bombarda sur le bureau du collègue ennuyeux. Un petit sourire satisfait prend place sur tes lèvres. Voilà qui devrait le calmer pour quelques temps. Et ton sourire s'élargit légèrement lorsqu'Arty avoue que tu lui as manqué. Tu t'en doutais un peu, t'as disparu comme ça, t'avais besoin de pouvoir vraiment te retrouver avec toi-même pour atteindre ton objectif. Au début, tu voulais le faire pour lui. Et au fur et à mesure, t'as compris que c'était aussi pour toi. Un voyage intérieur, une paix enfin possible avec toi-même puisque tu n'as eu d'autre choix que d'accepter enfin qui tu es réellement. Cependant, tu ne peux tout lui dire ou lui montrer ici. Parce que tu as tout fait dans l'illégalité, une fois de plus.

- Pas ici, Arty.

Surtout que le collègue a l'air très ch*ant. T'as pas envie d'avoir le Ministère sur le dos parce que t'es un Animagus non déclaré. Ton don ne regarde que toi. Et Arty, puisqu'il est la raison pour laquelle tu as dû le développer. Tu ne le laisseras plus jamais seul, du moins pas pendant les nuits de pleine lune. Tu pourras être à ses côtés pour rendre la malédiction plus vivable, le protéger de lui et des autres. Mais voilà que l'autre ne semble pas comprendre. Il en rajoute une couche, et il y va fort en plus. T'aimes pas du tout qu'il lui parle comme ça. T'as envie de lui faire ravaler ses paroles à grands renforts de coups dans la gueule. Il le rabaisse, encore et encore. Et sa dernière phrase à son égard semble être le coup final. Non seulement, tu ne peux pas laisser passer ça, mais tu sais pertinemment qu'Arty va péter les plombs.

Regard vers ton pote. Pour qu'il comprenne qu'à partir de maintenant, c'est toi qui prend les choses en main. Qu'il doit se contenter de se contrôler au maximum. Parce qu'il ne peut pas se laisser aller avec sa nouvelle condition. Pas ici. Pas devant lui. Parce que tu n'as aucune confiance en ce type. Tu t'apprêtes à répliquer, mais il ne s'arrête pas en si bon chemin. Ses prochaines paroles sont pour toi. Il t'infantilise, mais tu t'en fous. Tu te contentes de lui sourire d'un air de défi. Il est grand temps de mettre ce type face à ses propos. Et face à ses interlocuteurs. Qu'il comprenne un peu.

- Gamin ? Azaël Peverell. Si le nom vous dit quelque chose, c'normal. La directrice de la justice magique est ma soeur. Je suis sûr qu'elle sera ravie de vous entendre dire que je suis mal éduqué étant donné qu'elle était ma tutrice légale jusqu'à ma majorité.

Sourire toujours plus grand. Alhena ne sera jamais de ton côté, tu risques juste de te faire passer un savon. Mais ça, il ne le sait pas. D'autant plus qu'elle a été ta tutrice environ... Un an. Bref. N'empêche que tu ne mens pas. Mais ton sourire disparaît bien vite tandis que tu t'approches d'Austin, baguette en main, pour le menacer d'une voix sourde.

- Et vous n'avez pas à parler pour l'entourage d'Arty. Sauf si vous voulez vous retrouver dans le même état que votre bureau, bien évidemment. Il est peut être temps de revoir votre mode de pensée. Parce que la spontanéité est davantage une bonne chose lorsqu'il s'agit de s'occuper du bien être de ses citoyens que la fermeture d'esprit et l'intolérance totale. Ce dont vous semblez bien pourvu.

Tu plantes ton regard dans le sien sans ciller. Ta voix est glaciale. Il t'a vraiment foutu en rogne à s'en prendre ainsi à ton pote. Jusqu'à maintenant, tu te contiens. Parce que tu sais très bien que si tu lances les hostilités, Arty suivra, et ça risque d'être un sacré bordel en plein coeur du Ministère. Et si ta soeur l'apprend, t'es mort. Mais à la prochaine réflexion du genre, tu ne pourras pas te contenir. Tu le sais. Tu sens déjà la colère en toi qui ne demande qu'à s'exprimer dans un florilège de sortilèges plus agressifs les uns que les autres. Ô oui, t'as bien envie de le voir souffrir, le fameux Austin. Parce que personne ne s'en prend à Arty. Encore moins en ta présence.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Lun 30 Juil - 1:15

Tu regarde les effets que font tes mots. Que tes paroles piquent et frappent. Les deux gamins sont face à Matt, encore leur air hautain au visage. Ils se prennent pour rois. Mais sans trône, sans public, sans couronne. Ils ne sont rien. Ils n’ont rien. Matt ne compte pas se laisser impressionner par deux marmots tous juste sortis du ventre de leur mère. Le brun avait ce regard. Ce regard qui pouvait glacer une personne sur place. La traverser. Et cette lueur méprisante qui illumine le fond de sa pupille. L’Auror ne compte pas les traiter comme son égal. Bien au contraire.

Alors, le dernier à avoir reçu son dû. A avoir reçu les mots glacials de brun en plein visage. Essaye de se montrer en brin courageux. De retrouver un certain honneur. Alors, il clame haut et fort son nom. Peverell. Et il se dandine. Fièrement devant l’Auror. Le gamin pense l’impressionner avec son lien de parenté. Il se sent même obliger d’expliquer, de faire un petit rappel au sorcier franco-américain sur l’arbre hiérarchique du Ministère de la Magie. Et jackpot pour le petit. Il décroche effectivement une réaction auprès de l’Auror. Un rire. Ce type de rire méprisant. Ce rire moqueur suivit d’un rictus froid et insolent. Puis le regard du sorcier fixa les deux petites prunelles face à lui. Il n’avait pas besoin de mot, d’utiliser sa parole pour faire comprendre au gamin Peverell, que de son nom, il n’en avait strictement rien à faire. C’était bien pour sa sœur en revanche, d’avoir réussit à se hisser si haut dans les rangs du Ministère de la Magie. Il aurait même applaudi, si l’envie lui en avait pris. Penser que Matt baissera sa culotte. Certes il était sérieux. Irréprochable. Exécutait les ordres avec brio de sa hiérarchie. Mais jamais. Jamais le brun avait baissé le regard devant ses supérieurs. Surtout quand il se savait dans les clous. Après tout, ce n’était pas lui qui avait déboulé dans le bureau. Ni lui qui avait fait usage d’un sortilège à l’intention d’un Auror. Dégradé du matériel ministériel.

Et puis le brun s’aperçu du mouvement du gamin Peverell. Qui venait de faire glisser sa baguette dans sa main et de réduire la distance entre eux deux. Tu entends mieux sa voix maintenant qu’il est proche. Mais ses paroles et ses mots restent toujours autant creux aux oreilles du sorcier franco-américain. Ses menaces, elles, sont veines. Mais Matt pourrait quand même le féliciter. Pour ce joli monologue. Cette jolie preuve d’amitié envers le bébé Auror. Et pour son courage de fixer son regard. Mai ce n’est pas parce que le jeune garçon avait quelques poils au torse qu’il allait impressionner Matt. Puis, d’un ton cette fois ci insolent, amusé et sec, Matt répondit au gamin qui venait de le menacer ouvertement.

« Sortir votre baguette devant un Auror. Le menacer. Un sourire carnassier glacial se forma sur les lèvres du brun. Faites attention, vous risqueriez de vous brûler les ailes après ce petit élan de courage, étonnant, que vous venez d’avoir. Car les gamins insolents qui utilisent leur nom comme moyen de défense, ne valent rarement grand-chose. Mais je ne vous juge pas Peverell. Après tout, il n’y a rien d’étonnant qu’un enfant se cache dans les jupons de sa sœur au travers de son nom de famille. »

Le sorcier franco-américain, lui, n’avait esquissé aucun geste en direction de sa baguette. Pour quoi faire ? La violence n’était pas l’arme des faibles ? Et les deux petits enfants qui se trouvait dans le bureau des Aurors étaient entrain de le lui démontrer parfaitement. Car apparemment, ils étaient incapables de garder leur sang-froid. Et pour eux, seule la violence physique était nécessaire. Mais la maitrise des mots, de la parole, de l’éloquence était souvent plus efficace qu’un sortilège.
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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Lun 30 Juil - 9:48

LA piqué


Il aurait pu. Enfin j’veux dire, c’est sûrement ce qui se serait passé. Il aurait pu devenir cet adulte souriant, boute-en-train toujours, qui aurait grandi, muri avec l’expérience des années dessinée sur ses traits. Peut-être assagi avec une pointe de pétillance à perpétuité. Il aurait appris à ne pas faire essentiellement ce que lui voulait, s’occuper des choses ennuyantes et sérieuses qui faisaient entièrement partie de sa mission d’Auror. Il se serait déplacé différemment dans les couloirs du Ministère, tête haute évidemment, à serrer les mains de collègues qui ne l’intéressaient pas tellement mais avec qui il se montrerait fort poli, relations professionnels basiques obligent. Les autres lui auraient fait confiance, des missions plus dangereuses et importantes lui auraient été confiées, il se serait fait une réputation solide d’un homme sympathique, avec un côté extravagant certes, mais toujours là pour aider.
Mais mazette que c’eût été fort ennuyant.
Mais il s’était fait mordre. Ou alors ça remontait à quelques jours avant. Le moment précis où il avait décidé d’attaquer De Lanxorre d’un Sectumsempra, le poussant à une retraite dans les bois. D’où la morsure. Décidément, la Vipère n’avait pas idée à quel point elle avait changé sa vie. La malédiction bien installée, elle faisait ressortir le pire de ce que contenait Arty. La douleur, la colère – la rage, - les caprices, les crises, la mauvaise foi, l’agressivité aussi, évidemment. Effectivement, sa personnalité rocambolesque demeurait à pleine puissance, pour le fun. En bref, la malédiction était un véritable trampoline de ses émotions néfastes. Ça fait tout sauter à l’intérieur, constamment, ça pop pop pop, le gamin comme une boîte de pop-corn au micro-onde – cancérigène.

Alors à quoi devait-on s’attendre alors que le Louveteau se trouvait là, debout sur son bureau, comme s’il dominait le monde – pas de si qui tienne ici en réalité, il domine le monde. Alors que les viles paroles de l’Auror sérieux viennent lui frapper la bouille, lancer de cailloux bien désagréable. Il plisse les yeux, entrouvre la bouche, essaie de chercher, mais non, jamais on ne lui avait parlé comme ça. Il serre les poings, beaucoup, fort, à arrêter le sang d’affluer, devenir tout blancs. Il allait lui casser la gueule, rugir, bondir, serrer sa cravate parfaite jusqu’à l’étrangler. Et avec le sourire s’il vous plaît. Ses mots étaient comme une guillotine mal aiguisée, qui n’aurait pas bien fait son travail la première fois, à répétitions, elle devait s’efforcer d’essayer de trancher la tête du gamin. Il déglutit, c’est douloureux. Le coup d’être un boulet pour ceux qui l’entouraient et le protégeait était ultime.
Mais il ne s’arrête pas là, il avait un petit discours pour chacun des garçons. Azaël en prend pour son grade, c’est que l’ennuyeux ne s’arrêtait jamais et ne voyait pas où ça pouvait bien le mener. Arty, lui, voyait déjà le décor final – beaucoup de cendres et de sang, awesome matières de la cape de super-héros qu’il s’était imaginairement constituée. Et tandis que son meilleur copain est attaqué, il sent sa boule de colère – Brunehilde – remonter dans sa gorge serrée, accroitre le rythme cardiaque et sa température corporelle. Le cœur veut sortir ses griffes et lacérer sa gueule de satisfait, là-bas, de l’autre côté de la pièce.

Pourtant, ses rétines harponnent le regard d’Aza, lui faisant comprendre de ne pas sauter immédiatement tout de suite. Comme quoi, la malédiction avait gardé ce côté discipliné face au Serpentard. S’il avait prononcé un « Arty couché », ça aurait eu le même effet. Il obéit donc, descend de son bureau, fait les cent pas, se contente de fulminer intérieurement. A peine il entend les paroles de son pote, tentative de provocation et d’intimidation, beaucoup plus calme que le Blaireautin, il marquait des points, leur territoire aussi. Tentait de faire comprendre à l’autre que c’était eux qui faisaient la loi. Du coin de l’œil, il remarque qu’il a désormais la baguette braquée, l’autre en joue, ça n’allait pas tarder à fuser.
Lui, là, tournoyant, devait arrêter sa mâchoire de craquer, ses yeux de piquer et ses mains de le démanger. Signes avant coureurs d’une transformation brusquement imprévue. Mais visiblement Austin ne comprenait pas, n’arrivait pas saisir la dangerosité de la situation dans laquelle il se trouvait. C’était ça le problème du surplus de testostérone, ça rendait les hommes stupides, bêtes, et idiots. Tant pis pour lui. Parce qu’il rabaisse de nouveau un Aza qui se trouve à quelques centimètres de lui, il ne s’arrêtera donc jamais. Arty ne parvient plus à reprendre sa respiration, c’est le fléau lunaire qui l’étouffe, il se penche, mains rivées sur ses genoux secoués, tente de le calmer, en vain. Le fléau ressort gagnant, prend le contrôle.

Parce qu’ils ne se feraient pas marcher sur les pieds. Jamais. Certainement pas par un mec imbu de lui-même qui n’autorise pas les pauses pipi. Cette psychorigidité l’exaspérait, et la façon dont il venait de les traiter. Non. Pas moyen d’accepter.
Alors rapidement, il fuse, c’est bestial qu’il s’approche des deux autres, gronde un TA GU*ULE ! Ou j’te jure, j’la fais exploser ! On verra alors si mes sorts sont pas réussis ! Immédiatement, l’image lui traverse l’esprit, il se demande si c’est possible de lancer un Bombarda dans le visage de quelqu’un, et quels étaient ses effets, à tester, sans aucun doute. Il secoue ses boucles folles, ne pas se perdre dans ses pensées, rester focalisé. Odette avait changé de main, ses compétences n'étaient pas momentanément resquises. C'est avec les pupilles devenues soudainement beaucoup plus dilatées – soucoupes volantes, une mâchoire serrée, et une délicatesse loup-garouesque qu’il s’empare du col de l’Auror avant de le plaquer sans aucune difficulté contre le mur qui se trouvait là. Il jouait de ce don que la malédiction lui avait magnanimement donné, cette force qu'il ne maîtrisait pas. J’pense que t’as mal compris Austin. Aza n’essaie pas de se cacher ou de se défendre, non, non, non. On essaie juste de te dire, très gentiment, il resserre l’emprise, désolée pour la cravate chiffonnée, que, peu importe ce qu’il se passe, peu importe ce qu’on fait, peu importe les conséquences, ça nous retombera jamais dessus. Il s’était rapproché, sur la pointe des pieds, quelques millimètres le séparaient de l’adulte. Grande respiration alors que ses canines frétillaient d’impatience à la vue de cette gorge détestée découverte. C’est tout. Alors, tu vas reconstituer ton p’tit bureau, aller en chercher un autre, j’m’en fous, et continuer ton p’tit travail, d’accord ? Mon pote a quelque chose à me montrer.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Lun 30 Juil - 12:17

Alors que ses mots, ses paroles, fusèrent en direction du gamin Peverell pour lui entailler l’esprit, Matt remarqua l’agitation. Cette agitation. Celle du stagiaire. Qui ne cessait de bouger dans tous les sens. Qui ne cessait de tourner en rond. Un coin d’œil de l’Auror garde un intérêt sur lui. Qu’il ne s’impatiente pas trop. Car bientôt. Très vite. Le brun contentait s’en reprendre à lui. Le gamin Peverell n’était qu’un passe-temps en plus. Qu’un dégât involontaire. Il avait joué la mèche. Celle qui avait fait tout débuter. Tout bruler. Sa présence dans ses lieux. C’était l’élément déclencheur de tout ce qui venait de se produire. Et qui allait encore se suivre. Une graduation de la violence sans aucun doute. Violence verbale de la part de l’Auror. Violence physique de la part des deux gamins.

Les yeux de l’Auror quittèrent quelques instants le regard glacial du gamin Peverell. Le bébé Auror semblait suffoquer, les mais sur les jambes, courbé. Il nous faisait quoi là ? Une crise d’angoisse. Si à chaque fois que le petit était touché, il réagissait ainsi, alors Matt avait raison. Il n’avait rien à faire ici. Dans ce bureau. Cet insigne doré sur lui. Le sourire carnassier de sorcier franco-américain ne faisait que s’accroitre devant l’état pitoyable, incontrôlable de son pseudo « collègue ». Il avait envie de hurler. De laisser ses paroles cinglantes abattre une bonne fois pour tout le stagiaire. Lui dire. Lui dire de prendre un travail de secrétaire s’il faisait des crises d’angoisse à chaque problème. Un chaque obstacle. Comme ça, le bébé pourra être sûr d’être au calme. Sans aucun risque.

Mais ses mots ne fusèrent pas. Sa parole ne translata pas ses pensées. Le brun n’en n’eut pas le temps. Car bébé Auror venait de bouger. Rapidement. Trop. Etrangement. Ce n’était pas un champion de cent mètres. Avec un corps si frêle, il n’était pas censé se mouvoir ainsi. Pourtant. La distance entre le gamin et le franco-américain avait été vite réduite. Tellement que l’Auror n’eut le temps de réagir.  Le Arty se glissa entre lui et le gamain Peverell. Stoppant. Interférant dans les menaces. Dans leur échange. Et malpoli comme il est, le stagiaire insulte. Menace à son tour. De si belle parole. Immature. Se laisser importer de la sorte alors même que le principal atout d’un Auror est censé être son sang-froid. Cette qualité de prendre de la distance pour analyser une situation. Ne pas se jeter tête la première. Une qualité absente chez le gamin. Chez les deux gamins.

Et de nouveau. De nouveau cette étrange sensation envahit l’Auror. Car il ne peut réagir. Trop lent. Inhabituelle. Lui qui a l’expérience des combats. Des réflexes naturels pour ce genre de moment. Mais là. Rien ne s’était activé. Enfin. Pas assez vite. Ses yeux n’avaient pu suivre le mouvement. Cette main. Cette main qui attrapa son col. Et cette force. Encore. Inhabituelle. Qui le pousse. Qui provoque la rencontre du dos de l’Auror avec le mur dur et froid du Ministère. Même s’il garde la face, un regard insolent pour le bébé Auror que le tient par la chemise, intérieurement, le sorcier brun est surpris. Surpris qu’un être si frêle puisse avoir une force aussi imposante. Quelque chose cloche. Il le sait, il le sent. Mais ne trouve pas. Et les mots de Arty fusant en sa direction l’empêchent de réfléchir de manière habituelle. Le gênant.

Expliquer à l’Auror que quoi qu’ils fassent, ils ne seront jamais inquiétés. Jamais. Encore une fois, cette théorie. Comme quoi ils étaient les rois de ce monde. C’est mignon. Cette façon dont ils essayent de se convaincre. De se rassurer qu’ils soient intouchables. Surement un complexe. Mais Matt n’était pas psychologue. Et il ne contentait pas le devenir pour eux. Le brun n’aimait pas. Enfin. Il évitait. Se forçait à éviter les problèmes des autres. De tisser le moindre lien amical. On lui demandait de chasser. D’appréhender. De cibler des mages noirs. Pas de se faire ami/ami avec les autres. Pas d’écouter les délires de deux enfants immatures. Et encore moins d’écouter les ordres d’un pitoyable stagiaire. D’un pitoyable bébé.

Alors. Alors même qu’il ressentait un danger grandissant, qu’il l’entendait arriver, le sorcier franco-américain fit taire le tout. Devrait-il se taire ? Jamais. Arty s’était senti pousser des ailes et le brun comptait bien lui montrer qu’il venait de s’approcher trop près du soleil. Le bébé Auror venait de se brûler. La même où son compagnon immature n’avait pas franchi la limite. Oser donner un ordre au brun alors même qu’il était au plus bas de l’échelle alimentaire du Ministère de la Magie. Oser l’empoigner par le col alors même qu’il savait pertinemment que le sorcier franco-américain faisait de son mieux pour toujours apparaître respectable. Froisser sa cravate. Sa cravate préférée. Sa plus belle. Sa plus gouteuse. Fait d’une soie que stagiaire n’avait jamais dû voir, toucher de sa vie.

Le visage de l’Auror se rapproche de celui du gamin qui le tient par le col. Le rapprochement est suffisant pour que la voix du sorcier brun ne soit qu’un chuchotement. Aussi léger que le vent. Aussi sec que le désert. Et aussi dure que le marbre. Et glacial comme l’Antarctique. Quelques mots. Rien de plus. Une insinuation. Un rappel.

« N’oubliez pas Wildsmith. Cela ne fait aucun doute que vous êtes ici que grâce à votre nom. Vous ne méritez pas cette place qui est votre. Le sourire carnassier de l’Auro s’agrandit, au fur et à mesure que les mots touchent. P.I.T.O.Y.A.B.L.E. Honteux. Ces mots ne sont que votre reflet. Gardez les bien en tête. Ancrés les dans votre cerveau quasi inexistant. Car vous salissez votre nom rien qu’en le portant. »

Matt avait accentué un mot bien précis. Ce mot qui avait fait mouche quelques minutes plus tôt. Puis il avait joué sur la corde la famille. Il ne savait pas encore le lien entre l’ancienne cheffe du bureau des Aurors et le stagiaire, mais leur nom, semblable, ne faisait aucun doute qu’un certain lien de parenté existait entre eux. Et il était dommage de voir le gamin souiller les efforts faites par la jeune femme pour leur bureau. L’Auror se doutait que ses paroles aller toucher le gamin au plus profond d lui. Le rendre fou. Pour qu’il passe à l’acte. Pour que le sorcier brun ait ensuite suffisamment de preuves, de geste, pour le faire tomber de son piédestal. Mais ne connaître la peur. Ne plus la reconnaitre quand plus rien n’entourait un homme. C’était accepter un jeu dangereux.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Lun 30 Juil - 13:34

Il t'agace ce type. Vraiment beaucoup. Tu te vois bien lui envoyer ton poing dans la tronche plusieurs fois d'affilée. Et de tester quelques sortilèges bien douloureux sur lui. T'entraîner à lancer des Doloris, peut être ? Tu pourrais ensuite montrer à 08 à quel point tu as progressé depuis la première fois où tu l'as utilisé. Comme si tu te planquais dans les jupons de ta soeur. C'est tout juste si tu le vois ces derniers temps. A dire vrai, elle te manque sans doute un peu. Mais elle serait loin d'être ravie de te voir débarquer dans de telles circonstances. Il te rabaisse encore un peu. Tu ne vaux pas grand chose, tu le sais. Mais tes sorts, eux, sont loin d'être faibles. C'est d'ailleurs même ton domaine de prédilection, les sortilèges. Ceux qui attaquent, de préférence. Qui font mal.

Mais c'est Arty qui prend la relève. Arty qui ne tient plus, qui ne peut plus se contenir, et qui commence à craquer sérieusement. Il le chope par le col, rapidement, et en utilisant clairement sa force surhumaine. Tout ça ne sent pas bon du tout. Faut que tu parviennes à le calmer avant que les choses ne dégénèrent. Parce qu'il ne peut ni se transformer devant son collègue, si manquer de le buter sans s'attirer de gros problèmes avec le Ministère. Et ça, il en est hors de question. C'est sans doute la seule chose qui te permet de conserver le peu de sang froid qu'il te reste. Il explique les choses de façon plutôt posée à Austin. Mais tu vois bien, qu'il est à deux doigts d'exploser totalement.

Surtout qu'Austin n'a pas l'air du genre à avoir sa langue dans sa poche. Depuis le début de l'altercation, il n'a même pas fait un signe pour se saisir de sa baguette. Il utilise les mots comme arme, et sa lame est des plus affûtée. Il touche là où ça fait mal et il le sait. Il en jour. Et il ne semble pas le moins du monde impressionné par la petite démonstration de force d'Arty. Ou alors, il le cache bien. Tout ça n'est pas bon. Pas bon du tout. Surtout que tu le vois approcher ses lèvres de l'oreille d'Arty. T'entends pas ce qu'il lui dit, mais tu n'en as pas besoin. Tu as pu voir à quel point il avait la langue acérée. Et Arty ne peut clairement pas en supporter davantage. Tu vois Odette dans sa main, et tu décides d'agir.

Aussitôt, tu informules un #Expelliarmus afin de récupérer la baguette de ton pote. Et tu n'attends pas que l'effet de surprise se dissipe pour enchaîner aussitôt avec un #Repulso puissant qui a le mérite de le faire lâcher son collègue pour se retrouver contre le mur à son tour. Tu cours aussitôt vers lui, posant une main ferme sur son torse. Tu sais très bien qu'il pourrait parfaitement te dégager. Mais tu comptes sur lui pour se contrôler, étant donné que c'est maintenant toi qui lui fait face. Faut que tu le ramènes à la raison.

- Calme-toi Arty. Lui fais pas ce plaisir. Viens, on s'tire.

Regard ferme. Tu ne le quittes pas des yeux. Qu'il te dise qu'il accepte. Faut que vous partiez d'ici, qu'il aille exploser ailleurs. Là où tu pourras le gérer et où personne ne risque de vous voir. Faut pas qu'il déconne. Pas qu'il reste là. Lui comme toi, vous risquez trop gros. Vous pourrez vous occuper d'Austin plus tard. Elaborer un plan dont il ne pourra pas se défaire. Vous pouvez le pousser à bout une autre fois. Ou plutôt, le mener à sa perte. Parce que la guerre est belle et bien déclarée. Ta main libre lui tend alors Odette. S'il la prend, c'est qu'il accepte de partir avec toi sans faire d'histoire. Sans s'occuper davantage d'Austin. Pour le moment.
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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Lun 30 Juil - 17:32

Sa poitrine continue de se soulever de manière saccadée, sans s’arrêter, c’est à peine s’il distingue les traits de l’Auror ennuyeux, là, juste devant ses yeux. Non, il est trop occupé à s’imaginer en train de taper violemment sa tête contre le mur, répandre le sang, claquer, claquer, claquer jusqu’à ce qu’il se taise finalement. Parce que les mots qu’il venait de chuchoter avait encore fait monter d’un cran la colère, non, il n’était pas là que grâce à son nom de famille, mais il ne peut pas se justifier, il fulmine trop, ses idées s’emportent, se bousculent et ça lui donne un mal de crâne assourdissant. Ses oreilles sifflent. Et l’autre qui continuait de l’insulter, sans peur, avec un sang-froid qui faisait tout doucement transformer les ongles du gamin en griffes. Une envie de meurtre. Simple, efficace, dans ce bureau, personne n’en saurait rien. Mais Odette s’échappant de sa main lui fait détourner les yeux, ils voltigent, distraits une petite seconde, avant qu’il ne se retrouve plaqué à son tour contre le mur. Il ne comprend pas tellement ce qui lui arrive, puis la main rassurante d’Azaël se pose contre lui, il lui demande de se calmer. Le gamin secoue rapidement la tête, les mains, avant de se frotter les yeux. Enlever toute trace du surgissement de la malédiction. Le pote avait raison. Il devait se calmer, j’vais l’tuer j’vais l’tuer j’vais l’tuer j’vais l’tuer. Alors que ses mots mesquins s’étaient accrochés à ses tympans vexés. Ça lui pesait trop sur la poitrine, besoin d’exorciser, rapidement, il se dégage de la main d’Aza pour se retourner vivement, d’un coup son poing part dans le mur alors que le mouvement est accompagné d’un RHAAAAAA rageur. Y avait-il une fissure désormais ?

Il faudrait qu’il apprenne, à ne pas tant s’énerver, à se protéger des mots blessants des gens mauvais comme ce collègue psychorigide. Son front se colle sur la froideur du mur qu’il avait pris pour victime plutôt que la sale gueule d’Austin. Respirer profondément, sentir le fléau s’enfouir progressivement sous l’estomac, où il pourrait sommeiller un peu. Il savait pertinemment, n’était pas si bête, ce qu’il perdrait s’il continuait. Mais une idée ne quitte pas ses cheveux belliqueux, il s’en sortira pas comme ça. Une promesse qu'il se fait à lui-même. Il l’aurait un jour, il l’aurait. Il ferait de sa vie, ici, un véritable enfer. Le Blaireautin devrait se montrer assidu, consciencieux mais il mettrait tout en place pour ne pas laisser une seconde de répit à son nouvel ennemi. Pas après tout ce qu’il lui avait dit. Il se retourne alors doucement pour s’emparer d’Odette, la remettre calmement derrière son oreille. Et sans un regard vers l’adulte à la cravate chiffonnée il dit, azy, j’te suis. Parce qu’en plus l’autre avait pourri les retrouvailles avec son meilleur copain qu’il n’avait pas vu depuis trois mois. Vraiment, ce gars n’avait aucune limite. Mon dieu qu’il le détestait. Ça continuait de pétiller, de buller, éruption momentanément arrêtée. Mais il devait se focaliser sur la surprise, sur ce que devait lui montrer Aza. C’était ça l’important, pas ce vaurien sans intérêt.

S’apprêter donc à quitter la pièce, en quelques secondes, il était redevenu cet Arty enthousiaste, avait remis correctement sa veste de queues de paon et avait refermé le bouton. S’imaginant déjà recevoir un cadeau merveilleux, tout souriant : tu vas m’offrir la Witchboard hein oui ? Pour te faire pardonner ? Le naturel était donc vite revenu, lunatique impulsif – et c’est que cette idée n’était pas tombée loin d’une narratrice qui a cruellement envie d’appeler cette planche magique Géraldine. Mais avant de franchir la porte, il ne peut s’empêcher, une petite pique, avoir le dernier mot, c’était plus fort que lui. Il balaie la pièce du regard et d'un geste méprisant de la main. Tu m’nettoies tout ce bazar avant qu’j’revienne Austin. Tu s’ras gentil ! Absolument prêt à remettre sa couronne imaginaire qui n'appartenait qu'à lui.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Mar 31 Juil - 14:00

Les mots cinglants de l’Auror firent mouche. Une nouvelle. Une novelle fois pour briser le petit Auror qui osait froisser sa cravate. Le tenir par le col. Le brun le sentait. Le stagiaire du bureau était au bord du craquement. Quelques mots de plus suffiraient sûrement à le pousser à bout. A commettre l’irréparable. La but du sorcier franco-américain depuis le début. Le faire craquer pour ensuite l’immobiliser. Une bonne fois pour toute. Pour lui montrer la différence entre eux. La différence des mots contre la violence. Frapper ne servait à rien. Mais des mots. Eux. Ils pouvaient faire bien plus de dégâts.

Mais apparemment, l’un des deux gamins semblaient plus intelligent que l’autre. Le petit Peverell réagit vite. Y’a peut être des choses à en tirer finalement. Mais ce n’est pas Matt qui était visé par le sortilège du gamin. Non. C’est son ami. Son pote. Son confrère. Matt réprime un rire. Hilarant. Voilà qu’ils allaient de battre en eux maintenant. C’était un sketch. Où était la caméra cachée ? Jamais. Jamais il n’aurait pu se douter de la tournure des événements. Lui qui habituellement n’avait pas le rire facile. Mais alors pas du tout. Il était sur le point de s’esclaffer.

Son regard glacial suivit la courbe faite pas la baguette magique du stagiaire du bureau des Aurors. Une teinte amusée au fond de ses pupilles, il fixe le bout de bois voler dans les airs. Ça vole plutôt bien. Pour finir par atterrir dans la main de du gamin Peverell. Qui ne comptait pas en rester là. Un deuxième sortilège. A l’intention de Matt ? Toujours pas. Car une nouvelle fois, c’est le bébé Auror qui se le prend de plein fouet. Un sort suffisamment puissant. Qui le repousse. Qui le fait lâcher prise. La cravate de du brun lui retombe mollement dessus tandis que ses yeux fixent la silhouette de Arty rentrer lourdement en contact avec le mur. Tout comme lui quelques minutes avant.

Le gamin Peverell réduisit rapidement la distance entre lui et son ami. Une main sur le torse du stagiaire, il essaya de le maintenir contre le mur. Pour le contrôler. Matt ne ratait aucun moment de cet échange, la teinte amusée de ses pupilles ayant prise maintenant le pas sur la froideur de ses yeux. Il se délectait. Il adorait tout ce qui venait de se passer. Puis le sorcier brun entend son collègue rouspéter. Fort. Clairement. Le menacer. Dévoiler au grand jour cette envie qui semblait lui obscure l’esprit. Cette fois, le sorcier ne pût le retenir. Retenir ce sourire. Ce sourire qui se dessina, amusé, hilare, sur son visage. Les menaces du gamin n’étaient que des mots. Jamais. Jamais il n’oserait passer à l’acte. L’Auror en était sûr. Pour ça, fallait avoir du courage.

Et finalement, les deux gamins décident d’arrêter leur cinéma. De se donner un spectacle. Car pour sûr, le public n’était pas amusé. Et comme ci de rien n’était, ils se décident. Se décident à reprendre marche vers la sortie. Venaient-ils d’oublier ce qu’il venait de se passe ? Partir comme ci de rien était. En plus d’être immature, il semblait que les deux gamins aient de sérieux problème de mémoire. Et une petite idée germa dans l’esprit de l’Auror. Un truc pas violent. Juste ch*ant. Pour eux. Mais la voix de Arty, son ironique, amusé, s’éleva dans les airs. Coupant le franco-américain en pleine réflexion. Un nouveau pique. Qu’il pense amusant. Qu’il pense. Le bébé Auror se prend toujours et encore pour un roi. Mais pensait-il vraiment pouvoir donner des ordres ? Alors même que son seul exploit ici, était d’avoir réussit à faire un café à peu près potable ?

Le sourire amusé de l’Auror se transforme. Carnassier. A l’écoute des paroles de Arty, son idée n’en ressortait que meilleur. Les deux gamins n’étaient pas les seuls à savoir jouer de la baguette. Enfin. De l’outil magique des sorciers. Car assurément, à eux deux, ils maitrisaient assez bien l’autre référence. Alors que les deux gamins reprenaient leur route, l’un heureux comme un paon de sa petite pique. Ridicule pique au passage. La baguette de l’Auror expérimenté glissa et ses doigts se refermèrent autour. Pour un sortilège de ce niveau, nul besoin de le formuler. C’était inutile.

Deux beaux Locomotor Mortis s’échappèrent de la baguette du brun pour frapper, ensorceler les jambes des deux gamins qui lui tournaient le deux. Et sans plus attendre, ils ne purent plus faire le moindre mouvement avec leurs jambes. Une poignée de secondes pour leur laisser le temps de prendre conscience de la situation, puis l’Auror s’exclama, amusé.

« Vous pouvez ramper les gamins, ça sera toujours moins pitoyable que votre petite action d’amourette quelques secondes plutôt. Puis un ultime pique. Gratuit. Cinglant. Vous faites bien de partir finalement. Fuir semble être la seule chose que vous sachiez faire correctement. Vous faites pareils quand papa et maman vous donnent la fessée ? Ou vous chialez d’agonie en les suppliants d’arrêter ? Peut-être qu’ils auraient du vous en donner en peu plus pour vous éduquer correctement. »

Quelques mots. Pour leur rappeler leurs âges. La différence entre eux. La carte des parents jouées. Pour le rappeler qu’ils n’étaient rien. Même pas capable de se débrouiller seul. Avaient-ils au moins des parents ? Une question que ne se posa pas le sorcier. Après tout, il voulait juste les voir rampez devant lui. Comme les êtres misérables qu’ils étaient.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Mar 31 Juil - 20:42

Arty semble comprendre la situation. Il prend sur lui, tant bien que mal. Tu peux pas franchement lui en demander plus. Toi aussi, t'as comme des envies de meurtres envers Austin. Mais en plein Ministère, assassiner un Auror, c'est pas franchement recommandé. Alors tu le laisses taper contre le mur pour extérioriser un peu sa rage. T'es le premier à t'en prendre aux murs, t'as rien à dire. Sauf que toi, tu les fissures pas, c'est juste ton poing qui prend quand c'est comme ça. Comme quoi, une force surhumaine, c'est un peu badass quand même. Mais tu hoches légèrement la tête en te dirigeant vers la sortie. C'est clair, il ne s'en sortira pas comme ça. Vous allez lui faire regretter ses paroles, et il ne pourra s'en prendre qu'à lui-même. Après tout, vous l'avez prévenu.

Tu lèves les yeux au ciel en entendant Arty rebondir directement sur la surprise que tu dois lui faire. Non mais, un witchboard, il y a cru lui. Sourire moqueur.

- Dans tes rêves, le jour où j'achète un Witchboard c'pour moi.

Tu te retiens d'ajouter que t'as rien du tout à te faire pardonner. Parce que pour une fois, t'es plutôt fier de la décision que t'as prise. Tu l'as pas fait pour rien. Un genre de sacrifice pour le bien commun on va dire. Disons que ça aide à se dire que tu peux vraiment devenir qui tu veux. Quelqu'un de plus fort, prêt à tout pour ceux qui comptent, et qui se donne les moyens de les protéger quoi qu'il arrive. Et pour une fois, t'as atteint un objectif que tu t'étais fixé. T'es quand même vachement fier de toi. Du chemin parcouru. Même si tu te demandes clairement comment tu vas annoncer à Arty que t'as pris goût à la méditation. Il risque de tirer une drôle de tronche. Mais à force d'apprendre à te connaître, t'as fini par mieux te comprendre. Un peu. Disons que t'es plus en accord avec toi-même à présent, même si y'a toujours un peu trop de blocages.

Evidemment, Arty ne peut pas s'empêcher d'avoir le dernier mot en quittant la pièce. Mais il aurait mieux fait de la fermer. Parce qu'Austin n'a visiblement pas très envie d'en rester là, et tu te retrouves soudainement incapable d'avancer plus loin. Tes jambes ne répondent plus. Ta main se serre sur ta baguette tandis que tu prends une profonde inspiration en tournant la tête vers Austin. T'essaies de rester calme. Mais tu commences à sérieusement douter de ta capacité à tenir plus longtemps face à une telle tête de con. Ses mots finissent de lever les dernières barrières qu'il te restait. Tu faisais des efforts pour Arty, pour qu'il soit à l'abri, que sa condition ne soit pas découverte.

Tu faisais des efforts pour Alhena aussi, pour ne pas ternir son image. Mais là, c'est terminé. Austin va trop loin. Beaucoup trop loin. Il met une nouvelle fois les parents sur le tapis. Parle de fessées dont vous avez manqué pour être mieux éduqués. Et là, ton sang ne fait qu'un tour dans tes veines. Tu revois ton père te tabasser à mains nues. Ou avec sa baguette. Ou sa ceinture. Ou n'importe quel autre objet qu'il lui passait sous la main. Les punitions incompréhensibles, alors même que tu te contentais de tout faire pour qu'il soit fier de toi, pour une fois. T'étais persuadé de le mériter à l'époque. Mais maintenant, tout est différent. Tu sais qu'il faisait ça simplement par dégoût. Parce que tu n'étais pas son sang. Et parce qu'il avait ce besoin de prouver sa puissance et sa supériorité, même face à un gosse incapable de se défendre.

Austin ne sait pas tout ça. Arty non plus d'ailleurs. T'en parles pas. Jamais. Mais c'est peut être un peu évident. Quand on voit toutes les cicatrices sur ton corps. Quand on voit à quel point le moindre contact physique te rebute, te fout sur la défensive. Quand on voit à quel point t'as besoin qu'on soit fier de toi, qu'on te voit, qu'on te reconnaisse à ta juste valeur. Quand on te connaît un minimum quoi. Mais Austin n'est rien d'autre qu'un parfait inconnu, persuadé d'avoir raison. Persuadé d'être le plus fort, le plus intelligent. Il adore vous rabaisser. Suffit de voir son sourire alors même qu'il avait un balai dans le cul jusqu'à présent. Mais tu vas le faire déchanter bien rapidement.

Un #Finite Incantatem plus tard, tes jambes refonctionnent parfaitement. Demi-tour. Tu te diriges vers Austin, à pas lents. Tu ne le quittes pas du regard. T'as juste cette haine au fond des yeux. Cette rage. Cette volonté de détruire, de faire mal. De lui faire payer son affront. Peu importent les conséquences. Ta baguette se pointe sur lui. Et tu envoies un sortilège. Un seul. Qui contient toute ta colère. Ta voix gronde, sourde.

- Acidileus !

Un jet d'acide sort de ta baguette. Puissant. Peut être même incontrôlé. Mais en tous cas, il se dirige vers ta cible. T'as hâte de voir son sourire une fois qu'il sera défiguré.
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Mer 1 Aoû - 1:04


Intervention dans le cadre du règlement portant sur la sécurité des lieux magiques, zone sous surveillance continue


Le ministère de la magie regorge de bruits tous plus invraisemblables les uns que les autres, mais il en est un que tu n'as pas l'habitude d'entendre. Plus encore dans ton espace de travail. Une explosion vient de retentir à travers le département de la justice magique et l'origine en est étrangement proche. Un sourcil froncé, tu portes ton regard vers la porte alors qu'aucun cri ne semble s'élever. Tu n'as pourtant pas rêvé, tu as bien entendu une explosion, alors tu te lève et traverse ton bureau pour inspecter les bureaux alentours.

La source de cette explosion devient vite évidente lorsque tu perçois la voix d'un de tes homme s'élever d'un bureau proche du tiens. C'est le bureau que Matt partage avec ... bon d'accord, pas besoin d'aller plus loin, tu as cerné le problème. Tu sorts ta baguette et arrive sur les lieux du crime au moment ou un jeune homme qui est loin de d'être inconnu lance un sortilège vers ton collègue. Mutante clypeus !  Un bouclier sphérique se place devant toi et englobe par la même occasion l'attaquant. Un jet d'acide est propulsé du bout de bois, mais au passage du bouclier, c'est de l'eau que reçoit ton collègue.

Levant la protection, tu places ta baguette sur la nuque du jeune homme tout en balayant la scène du regard. C'est pitoyable, absolument pathétique. Arty est au sol, le bureau de Matt est en feu et si ton ouïe est bonne les propos de ses derniers étaient pour le moins ... déplacés. Tu ne lui en tiendra pas rigueur cependant, quelques années auparavant, ce même duo de gamin t'avait donné des envies de meurtres à de nombreuses reprises. Mais aujourd'hui c'est toi qui dirige le bureau, tu ne peux pas te permettre ce genre d'écart. Wildsmith, Austin, dans mon bureau immédiatement.

Ton regard passe de l'un à l'autre sans l'ombre d'un mouvement de sourcils. L'ordre est donné, il est froid et direct, sans appel.  Tu observes un instant de plus les deux membres du bureau avant de reporter ton attention sur le seul civil de la zone. Tu dégages ta baguette de sa nuque avant de la replacer dans la poche intérieure de ta veste. Range ta baguette Azaël, ce genre de coup de sang ne t'apportera rien et si tu t'ennuies je crois savoir que vous avez des mannequins d’entraînement au heurtoir. Ça change des feux d'artifices, non ? Tu ne devrais pas être ici, tu devrais savoir que ta présence n'est pas pour rendre service à Arty. Tu connais les lieux il me semble aussi tu ne m'en voudra pas si je ne te fais pas raccompagner.

Tu es d'un calme exemplaire, aucune trace d’animosité et tu n'as fait que mentionner des faits : parfait. Tu te retourne vers la porte afin de regagner le couloir lorsque ... A moins que tu ne sois venu ici pour déposer une plainte ? L'éventualité ne t’était pas apparu, mais si ça se trouve, ce n'est pas pour Arty qu'il est ici, mais à titre personnel ou professionnel !

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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Mer 1 Aoû - 12:46

Pourtant il la méritait cette planche, à n’en rien comprendre. De toute façon, si Aza l’achetait, il la lui piquerait, c’était sûr et certain. Son pote voudrait forcément qu’il l’essaie, lui qui tenait le partage comme une valeur si importante. Oui, oui. Tellement dans ses pensées qu’il n’entend pas l’énième provocation de son ennuyeux collègue. Ou alors ils pouvaient l’acheter ensemble, faire une garde alternée, c’était possible, ce serait leur premier achat commun, le genre de truc qui pose problème lorsque les couples se séparent. Mais eux, c’était pour la vie. C’est ce qu’il se dit en secouant la tête fièrement alors qu’ils s’apprêtent à quitter le bureau. C’est aussi pour cette raison que l’information ne parvient pas tout de suite jusqu’à ses neurones qui s’imaginaient déjà sur ce witchboard. Alors évidemment, il tombe à la renverse, ne réalisant pas tout de suite que ses jambes ne fonctionnaient pas normalement, toutes collées, toutes serrées. Mais ? Alors que son nez frôle dangereusement le sol du bureau. Il aurait pu se le casser d’ailleurs. Un regard vers le ciel, il réalise qu’Azaël, lui, n’était pas tombé, intelligent comme il était, il s’était déjà libéré et. Non ! Alors il rampe le gamin, il rampe, jamais il ne lui serait venu à l’idée de saisir Odette, mettre fin au sortilège et sauter pour empêcher son pote de commettre l’irréparable. Y’en avait pas un pour rattraper l’autre, vraiment.

Mais ça se bouscule. Quelqu’un vient de pénétrer dans la pièce pour protéger Austin. Dommage. Il aurait bien voulu le voir avec sa nouvelle tête acidifiée, ça lui irait comme un gant. Arty lève la tête, reconnaît Artemis avant d’émettre un soupir de soulagement. Un copain. En plus, pour une fois, il n’avait pas été pris dans une situation où il était tort. Évidemment, puisqu’il était triste victime dans cette histoire, ainsi étendu par terre. Il n’avait fait aucune bêtise. Pour la dignité, on repassera plus tard.
Ce n’est que lorsque son chef le convoque qu’il pense à se remettre debout, Odette quitte l’arrière de son oreille pour chuchoter un #Finite Incatatem. Assis, il observe ses jambes se décoller et si ses pieds avaient retrouvé leur mobilité. Parfait. C’est en se relevant et en grimaçant qu’il parvient in extremis à faire baisser le bras d’Azaël, encore belliqueux et en colère pour une raison qu’il ne saisit pas. Il fait passer ce geste discrètement, attirant l’attention sur sa bouille articulant des gnagnagna devant le discours moralisateur de Lhow. Et dire qu’il mettait à la porte Azaël. C’était le pompon ! Non mais il allait partir chef ! Justement ! C’est l’autre là ! Regard dégoûté vers la gueule mouillée, il l’a empêché en lui bloquant les jambes. Moi j’dis, faudrait savoir hein. Il s’approche d’Artemis, tout doucement, comme pour lui dire un secret. Il est pas net Austin chef, il est pas net net. Avant de se reculer, enfin, quoi que maintenant il peut porter plainte oui, Austin l’a attaqué sans raison m’sieur, Aza n’a fait que se défendre. C’est que le jeune Louveteau était un témoin consciencieux qui avait tout vu, il pouvait témoigner tout à fait objectivement, il acquiesce à ses propres pensées avant de se tourner le plus prudemment possible et de tirer la langue à l’autre bougre.

Il aperçoit ainsi le bureau en cendres, il le pointe du doigt, comme s’il s’agissait d’un détail malencontreux. Oui, alors ça par contre, c’est Odette, j’sais pas, elle a eu comme un problème technique. Il pouffe de rire. C’était bien son genre, de rejeter la faute sur les autres, toujours est-il que la baguette prendrait forcément sa défense, se sacrifierait pour lui. Puis il se contente de rester là, ses yeux allant d’Aza, à surveiller, à Artemis, à convaincre qu’il n’avait rien fait, puis à Austin, que décidément, il n’aimait pas beaucoup.
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Re: Bureau des Aurors
Gabin Šprajc, le  Ven 3 Aoû - 23:09


L’Auror regarda les deux gamins dont les jambes venaient de se bloquer, un fin et discret sourire aux lèvres. Ses yeux suivirent la chute du bébé Auror et il du réprimer un rictus ainsi qu’une envie soudaine d’éclater de rire. Le stagiaire venait de s’éclater tête la première sur le sol. Mais un mouvement du gamin Peverell attira le regard du sorcier franco-américain. Il venait de se débloquer les jambes. Son regard, lui, ne laissait transparaître un seul sentiment. La rage. Une rage dirigée vers l’Auror. Une rage provoquée par les paroles cinglantes qu’il avait laissé le vent emporter jusqu’à leurs oreilles. Des dernières paroles qui touchèrent le Peverell.

Et n’était-ce pas le but de l’Auror depuis le début ? Les pousser à commettre l’irréparable. A l’attaquer. Sauvagement. Les prendre à leur propre jeu. Avoir des preuves contre eux. Contre Wildmsith. Pour pouvoir en finir avec lui. Pour pouvoir enlever l’épine qu’il était dans le pied de leur bureau. Et si par la même occasion, son ami pouvait tomber, cela n’importait peu au brun. On ne lui demandait pas d’avoir des sentiments. Il était la pour travailler. Chasser. Chasser des mages noirs. Éviter de nouvelles victimes. Pas comme le stagiaire. Qui n’était la que pour passer le temps.

Alors, le sorcier, agent d’élit du Ministère de la Magie, regarda le trait d’acide s’envoler vers lui. Briser la distance qui le séparait du gamin. Son rictus toujours aux lèvres, il attendait. Il comptait attendre le dernier moment pour déclencher le charme du bouclier. Attendre. Attendre que des gouttes le touchent. Suffisantes pour le blesser mais pas mortellement. Pour ensuite les détruire. Tous les deux. Dans un cadre légal. Dans celui de la légitime défense.

Mais un trouble fête arriva. Enfin. Le magnifique. Leur superbe Chef. Mister Lhow. Sortant de son bureau, dont il ne semblait n’avoir pas entendu le début du conflit, il formula un sortilège. Sortilège efficace. Car l’acide se transforma en eau. Aspergeant le nouveau Auror. Le mouillant. Laissant sa chemise se coller contre sa peau. Contre sa fine musculature. Laissant entrevoir quelques tablettes de chocolats aux bons endroits. Mais tout ceci ne fut pas la principale occupation de l’Auror. Non. Sa cravate était trempée. Et cravate trempée voulait dire poubelle. Surtout qu’elle avait été froissée par le stagiaire.

La voix autoritaire du chef du bureau des Aurors s’éleva, son regard de marbre fixant tour à tour les deux Aurors présents dans la pièce. Un ordre. Un ton qui ne laissait nullement le doute à une potentielle interrogation. D’un geste serein, le brun serra sa cravate avant de faire perler quelques gouttes d’eau qui chutèrent au sol. Une main dans les cheveux, il se recoiffa d’un geste vif. Il s’appretait à suivre son chef quand le bébé Auror se précipita vers Mister pour Lhow. Et toujours aussi mature, il essaya d’expliquer la situation et les raisons du grabuge en faisant endosser le rôle à Matt. En clamant haut et fort que le gamin Peverell comptait porter plainte contre lui. Invoquant une légitime défense inexistante. Le brun hocha des épaules. Mister Lhow était assez intelligent pour ne pas écouter les misérables plaintes du stagiaire. Mais l’Auror décida tout de même de recadrer la situation et de rappeler que c’était bel et bien lui qui avait les cartes du jeu en main.

« Intrusion dans un bureau interdit aux civils. Violences à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique. Dégradations volontaires d’un bien public. Menace de mort répété à l’encontre d’un dépositaire de l’autorité publique. Et bien sûr, tentative d’homicide sur un dépositaire de l’autorité publique. Les yeux de l’Auror fixèrent le gamin prétentieux du bureau des Aurors. Mais nous parlerons de toutes ces plaintes que je peux formuler à votre encontre, à tous les deux, dans le bureau Monsieur Lhow. »

Son ton avait été sec. Glacial. Les deux gamains n’avaient aucun pouvoir sur lui. Il suffirait qu’il laisse les hautes instances de la juridiction magique de fouiller dans ses souvenirs pour apporter toutes les preuves suffisantes. Les deux gamins allaient y passer. Car pour le franco-américain, il ne faisait aucun doute. Il irait déposer plainte contre les deux gamins. Pour tous les infractions qu’ils avaient commis. Et ce, juste après que leur Chef se soit entretenu avec eux.

Alors, d’un pas décidé il dépasse les deux gamins sans leur accorder le moindre regard et pénétra dans le bureau de son supérieur hiérarchique, patientant débout, le dos droit.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Sam 4 Aoû - 11:18

T'as hâte de voir sa sale tronche défigurée et cramée par l'acide. Hâte de le voir perdre son sourire et de voir sa cravate se dissoudre. Sauf que rien de tout cela n'arrive. Quelqu'un intervient, et ton acide se retrouve changé en eau, pour simplement arroser ce type que tu aurais préféré voir à l'agonie. Tu sens la rage monter d'un cran encore en toi. T'as envie de te retourner pour voir qui est cet empêcheur de tourner en rond, et lui montrer que t'es pas du tout d'accord pour qu'il intervienne. Mais t'en as pas le temps parce qu'un bout de bois se fait sentir contre ta nuque. Et aussi énervé sois-tu, c'est une menace que tu ne peux ignorer.

D'autant plus lorsque la voix de son propriétaire se fait entendre. Tu ne bouges plus d'un millimètre. T'es clairement dans la m*rde. Tu viens d'attaquer un membre du bureau des Aurors, et Lhow t'a chopé en flag. Lui qui ne rêvait que de te voir en taule lors de votre dernière entrevue, t'es pas bien sûr qu'il prenne ta défense. T'as vraiment la poisse quand tu t'y mets. Mais pourtant, il semble calme. Il ne semble même pas nourrir quelque ressentiment que ce soit envers toi. Et il se contente de te demander de partir. Comme ça, sans passer par la case interrogatoire ou prison. T'es yeux s'écarquillent d'incompréhension. T'as raté un épisode ou quoi ?

En sentant la baguette du chef des Aurors se détacher de ta nuque, la tienne se relève aussitôt. C'est que t'as toujours cette profonde envie de t'en prendre à Austin. Mais c'est à présent au tour d'Arty d'intervenir. Tu lâches un discret soupir tandis qu'il expose les choses, à sa façon. Enfin, il est carrément honnête en fait. C'est vrai que ce n'est pas toi qui a attaqué en premier après tout. Donc tu es dans ton droit. Enfin... Sûrement, les lois, tu t'es jamais vraiment penché dessus. Tu t'éloignes un peu d'Austin. Tu cherches le regard de Lhow, comme pour le remercier de ne pas t'en tenir rigueur malgré vos antécédents. Et t'essaies d'ignorer Austin au maximum.

T'es même prêt à te barrer sans faire de vagues. Comme Lhow l'a demandé. Comme tu était prêt à le faire avant qu'Austin ne décide d'user de sa baguette sur vous. Mais une fois de plus, l'Auror prend la parole. Et il a le don de t'agacer dès le premier mot qu'il lâche. Le voilà qui se sent obligé de faire la liste de vos infractions. Il en a jamais marre de réagir comme un robot dénué de tout sentiment ce type ? Y'a que la loi et les règles qui comptent à ses yeux ou quoi ? T'as envie de lui refaire le portrait à mains nues. Mais tu prends sur toi. Ta baguette retourne dans ta poche, tu ne voudrais pas l'attaquer de nouveau sans même réfléchir auparavant.

Cependant, son air suffisant et sûr de lui te débecte. La façon dont il vous a traité aussi. Il n'avait aucun droit de réagir ainsi. Tu croises les bras sur ton torse, avec ton air de gamin buté. Celui que tu avais déjà adopté face à Lhow quelques années plus tôt. D'un autre côté... Tu détestes l'injustice. Surtout dirigée envers toi. Alors si y'a bien un moment pour bouder, c'est quand un représentant de la loi décrète qu'il a raison quoi qu'il arrive et que t'es pas d'accord.

- On peut en parler ici. Parce que moi aussi j'peux porter plainte. Z'aviez pas à m'attaquer. Faut pas vous étonner si j'réplique derrière. Porter un badge ne vous place pas au dessus de la loi. J'ai tout à fait le droit de me défendre lorsqu'on m'attaque.

Voilà les positions sur lesquelles tu as l'intention de camper pour cette fois. Et puis, t'as raison et Austin a tort, et c'est tout. Regard discret vers Lhow. Juste pour t'assurer qu'il ne nourrit vraiment plus aucune rancoeur à ton égard. C'est bizarre cette histoire non ?
Adonys Montgomery
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Re: Bureau des Aurors
Adonys Montgomery, le  Mer 8 Aoû - 20:27


Tu n'est pas surpris de constater que le premier à prendre la parole est le jeune officier en formation, il expose les faits bien à sa manière comme d'habitude et si tu prenais pour argent comptant ses dires c'est plus qu'un blâme qui attendait l'agent Austin. Seulement voilà, le jeune Wildsmith tu le pratique depuis un sacré bout de temps maintenant et tu as appris à faire le tris dans ses propos. Alors tu lui offres un sourire avant de répondre innocemment à sa dernière réplique d'une voix faussement étonnée. Odette, vraiment ? Moi qui pensais que les bureaux du ministère étaient équipés d'un système de combustion spontanée, me voilà rassuré. Tu régleras ce détails plus tard, voilà que Matt prend la parole.

Évidement, c'était prévisible ... supporter le gamin lorsqu'il est seul n'est pas une tâche facile. Mais le supporter lorsqu'il est sous les yeux de Azaël, ça en devient presque un test de résistance psychologique. Avant que tu n'aies pu répondre quoi que ce soit, il est sorti du bureau pour rejoindre le tiens. Parfait, au moins l'un des deux badgé avait de la jugeote. Le jeune Peverell prends la parole à son tour et, bien entendu, il ne semble pas tout à fait disposé à coopérer. Cependant une chose te surprends, il plonge son regard dans le tiens l'espace d'une seconde et tu peux y lire de la gratitude, un remerciement. Tu hausses un sourcil et écoute avec attention les propos qu'il tiens avant de répondre d'une voix toujours aussi calme et distincte.

Tu as effectivement le droit de répliquer lorsque tu es cible d'une attaque Azael, mais tu as aussi le devoir de coopérer pleinement avec les agent du Bureau et tu te doit de respecter leurs injonctions. Le problème, c'est que s'il dépose une plainte, le seul qui risque d'avoir des soucis ici ... c'est Arty. Tu ne doute pas une seconde que Matt ait ordonné aux garnements de sortir du bureau et que c'est ce qui a provoqué la frustration du gamin. Frustration qui s'exprime généralement par une explosion. Sacrée Odette ... Si tu souhaites effectivement déposer plainte, je t'invite à attendre dans le couloir devant mon bureau, je te recevrait juste après m'être expliqué avec mes hommes.

Tu plonges tes yeux dans les siens en espérant qu'il comprenne que ce n'est pas à son avantage de déposer une plainte. Puis tu te tourne vers le jeune en formation pour lui rappeler l'ordre donné. Agent Wildsmith il me semble vous avoir ordonné de vous rendre immédiatement dans mon bureau, si je dois me répéter à nouveau ne vous attendez à aucune clémence de ma part. Il me semble en avoir fait assez et vous avoir protégé plus que de raison jusqu'à aujourd'hui, non ? Tu tournes les talons et sort du bureau en attendant devant le seuil que le jeune auror se décide à te suivre tout en espérant que Azaël tienne sa langue...

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Re: Bureau des Aurors
Artemis Wildsmith, le  Mar 14 Aoû - 13:05

Bon effectivement, faire porter le chapeau à Odette n’avait fonctionné qu’à demi. C’est qu’Artemis ne le connaissait que trop bien, et les explosions étant sa marque de fabrique au petit, il n’était pas difficile de faire le lien qu’il avait mis en cendres le bureau d’Austin parce qu’il l’avait cherché. Il soupire alors que son collègue ennuyeux lui sort tous les interdits qu’ils viennent de braver, lui en l’occurrence. Ce n’était pas avec ses beaux mots empruntés à la justice qu’il allait prendre le dessus. Arty lui balance une grimace alors qu’il quitte leur bureau pour se rendre dans celui d’Artemis. Brave bête bien obéissante. Il ne pouvait rien lui faire, c’était sa parole contre la sienne, et peut-être bien que oui, le bureau s’était mis à brûler tout seul, ça arrive ce genre de choses. Quant à la cravate froissée, un haussement d’épaules, elle avait du se remettre de ses émotions. Il hoche la tête alors qu’Aza parle de porter plainte contre l’Adulte, appuyant ses paroles à coups de mèches de cheveux approbatrices. Mais alors que son chef reprend la parole, il n’est plus si sûr que ce soit une excellente idée. Peut-être qu’il préférerait tout de même enterrait l’histoire sous une dalle du sol et qu’on en parle plus jamais, en attendant la prochaine fois. Une plainte ce n’était pas rien, et Austin se ferait un plaisir de mêler Arty à tout ça, parlant de sa soi-disant agressivité – mauvaise foi.

Il se réveille brusquement lorsque son nom traverse les lèvres du chef. Oui oui oui. Qu’il murmure alors que ses jambes se remettent en route pour suivre le chef et rejoindre son collègue détesté. C’est qu’Artemis avait raison, il ne cessait de le couvrir depuis qu’il avait rejoint les Aurors, mais ce qu’il ne savait pas, c’est que ce n’était certainement pas prêt de s’arrêter là. Les bêtises continueraient, les conflits, les explosions, la délinquance. C’est pour ça que le gamin obéissait au chef Lhow. S’assurer d’un allié pour toujours, c’est important. Enfin, il mêlait l’utile à l’agréable, c’est qu’il ne détestait pas le chef, loin de là, il avait quelque chose d’attendrissant qu’Arty n’expliquait pas. Etre toujours dans le bien, dans le courage et dans la protection, c’était tout à son honneur. C’est ça. Artemis était un homme honorable qui aurait pu, si le Blaireautin avait choisi cette voie là, être un excellent modèle pour lui. Il fait un petit coucou de la main à son meilleur copain avant de franchir la porte.
Il n’avait toujours pas vu sa surprise, ce truc absolument trop génial qu’Aza devait lui montrer, qui ne pouvait pas attendre et qui devait être caché. Tout ça à cause de l’autre, là avec sa posture condescendante toute coincée, qui se trouvait maintenant à côté de lui. Arty n’attend pas, et contrairement à son collègue, il s’assoit de façon insolemment avachie sur une chaise qui se trouvait là. J’te jure chef, c’est presque pas de ma faute. Le presque étant le mot essentiel de cette prise de parole préventive, lui qui mettait un point d'honneur à assumer ses conneries.

Il ne jette pas un seul regard au Austin debout. Mais il rumine, s’il se retrouve dans de beaux draps à cause de lui, il lui ferait la peau. D’ailleurs, même si Artemis décidait de laisser couler, de ne rien faire si ce n’est de les rouspéter. C’était terminé, pas de retour en arrière, Arty était déterminé à le haïr pour toujours pour tout le restant de sa vie. Il élaborerait un plan machiavéliquement explosif pour lui faire sauter le cerveau. A ajouter à la liste des gens qu’il souhaitait voir disparaître. Ils étaient deux dorénavant, De Lanxorre & lui.
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Re: Bureau des Aurors
Azaël Peverell, le  Jeu 16 Aoû - 9:49

Lhow t'explique vite fait comment les choses sont censées se passer. T'as presque envie de mimer un "gnagnagna" quand il te rappelle que tu dois coopérer avec les forces de l'ordre. Mais tu prends sur toi, te contentes de te renfrogner un peu plus. Tout ce qu'Austin voulait, c'était que tu quittes le bureau. Et dès l'instant où t'as voulu le faire, il t'a attaqué. Tu ne doutes pas une seule seconde d'être dans ton droit. Tandis que le chef des Aurors répète à Arty de l'attendre dans son bureau, tu prends ta décision. Tel un enfant de cinq ans qu'on vient priver d'un jouet et qui se retrouve juste avec ce profond sentiment d'injustice, parce qu'il est bien sûr que ce n'est pas mérité.

- J'vous attends alors. J'veux porter plainte.

Et sur ces mots, t'emboîtes le pas à Arty. Tandis que ton pote part rejoindre Austin dans le bureau de Lhow, tu t'appuies contre le mur, visage fermé, bras toujours croisés sur la poitrine. En plus, avec un peu de chance, tu vas pouvoir entendre ce qu'il se dit à l'intérieur. T'as bien envie d'entendre Austin se faire pourrir. Parce que ça ne fait aucun doute, c'est lui qui est en tort dans cette affaire. Toi, tu voulais juste montrer un truc à ton pote et l'autre a décidé de faire de l'excès de zèle. On aura tout vu.

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