Grande soirée de Gala

Fatigue extrême. Muscles atrophiés, enfin, pour ceux qui avaient au moins existés à la base. Parce que préparer un Gala, l'air de rien, c'était une épreuve presque digne de figurer dans le tournoi des Trois Sorciers. Et ceux qui disaient que la magie faisaient tout sans ne rien coûter, ils ne devaient pas sortir beaucoup. Cela faisait bien 5 heures que la sorcière courraient dans tous les coins, transformant sa boutique en une grande salle de réception. A quelques minutes de l'ouverture, il était impossible de reconnaître l'établissement. Envolées les étagères et les livres, plumes et balais! Disparues les cabines d'essayage et le coin bijoux! Mis de côté le si beau et si vétuste comptoir en bois qui avait vu passé tant de Gallions!

C'était fou comme le lieu avait l'air tellement plus grand une fois vidé de ses entrailles. Le vide s'était vite rempli d'une multitude de tables rondes surmontées de palmiers en plumes d'autruches (c'était peut-être celles que l'on vendait en magasin... Peut-être) ainsi que d'une grande scène qui ne pouvait qu'attirer l'attention. Celle-ci venait de se remplir d'un petit orchestre de chambre, mené par l'impressionnant Rodolphus Orton, qui semblait plus que prêt à démarrer la soirée. Dans quelques minutes maintenant, les nominés viendraient recevoir leur prix sur cette même scène, grimpant les quelques marches recouvertent d'un tapis rouge à l'allure luxueux (qui ne l'était pourtant pas tant que ça, mais chut). A côté de la scène se trouvait un bar improvisé tenu par la Taverne du Sanglier, qui s'était porté volontaire pour hydrater cette soirée.

Il ne restait plus que... A non, cela venait d'être fait. Des petites notes de musiques en papier volaient maintenant librement dans la salle, allant parfois chatouiller les plumes d'autruches, qui devaient être outrées d'être moquées de la sorte. Cela signifiait que tout était en place! Crystal fit un dernier tour, vérifiant les derniers détails, relissa les pans de sa robe longue mauve foncée et resserra son chignon coiffé-décoiffé. Elle souffla un grand coup, regarda le chef d'orchestre, et, d'un geste entendu, la musique commença a emplir la salle. D'un geste de baguette, la sorcière ouvrit alors la double-porte des Halles et se posta à l'entrée, parée à accueillir les curieux.

HRPG: Vous êtes tous le bienvenu à ce Gala en l'honneur de la remise des prix de la "Foire de la musique"! Que vous ayez participé ou que vous soyez simplement là pour profiter d'une soirée au cœur du Chemin de Traverse, c'est avec un grand plaisir que l'équipe des Halles vous souhaite la bienvenue!

Isolde passa une tête timide à travers l’embrasure de la porte des Halles magiques. Derrière elle, Leanne et sa mère piaffaient d'impatience face à tant d'hésitation de la part de la jeune sorcière qui, d'ordinaire, assumait chacun de ses faits et gestes et n'y allait pas par quatre chemins de traverse. Ce jour-là, il n'en était rien et Isolde peinait à se rappeler comment elle en était arrivée là.
— Nan mais c'est bon, j'ai plus vraiment envie d'y aller… bredouilla-t-elle.
— Nous si ! repartit immédiatement Nora Hawkes en l'invitant à rentrer dans la boutique.

Soucieuse d'aider sa mère et d'encourager noblement sa grande sœur qui ne se décidait pas à pousser complètement la porte, Leanne donna un gentil coup de pied aux fesses de son aînée qui ne manqua pas de la repousser de cet élégant geste de la main qui laissait son majeur pointer vers le haut tandis que son poing crispé restait fermé. La mère des deux enfants fit les gros yeux devant ce signe guère amène et poussa un soupir.

Isolde en voulut à sa mère d'être si peu compréhensive avec elle. Après tout, c'était elle qui avait eu l'idée de faire participer la préadolescente à ce stupide concours alors même qu'elle la savait bien meilleure en sport qu'en composition musicale ! Mrs Hawkes, qui était fascinée par le monde magique depuis l'instant où elle apprit que sa fille aînée était une sorcière, n'avait cessé de glaner des informations sur l'univers sorcier du mieux que son expérience d'avocate moldue pouvait le lui permettre, au point que la Gryffondor en savait très vraisemblablement bien moins que sa mère. Isolde lui eût volontiers confié ses pouvoirs, mais cela ne fonctionnait pas comme cela. Toujours est-il que la mère de l'apprentie sorcière avait mis la main sur un tract promouvant un concours organisé par un magasin qu'elle aimait bien, les Halles magiques. Il s'agissait de présenter une œuvre en lien avec la musique. Ne sachant pas si les personnes comme elles avaient le droit de s'inscrire, auquel cas elle eût elle-même candidaté, elle avait poussé Isolde à présenter quelque chose. Il lui avait fallu insister très lourdement avant de trouver l'argument qui persuada la petite fille rebelle de faire plaisir à sa mère : les résultats seraient annoncés autour d'un gala. Et qui disait gala, disait Graal nourrituresque. Prise par les sentiments, Isolde avait cédé et s'était mise à la tâche.

Ce fut l'exercice le plus difficile qu'elle avait eu à faire jusqu'à présent. Elle avait tout sauf la fibre artistique. Nora lui avait suggéré d'inventer une musique à partir d'une bande originale d'un film relatant l'histoire d'un sorcier. N'ayant rien de mieux à proposer, Isolde partit sur cette idée. Elle fut quelque peu assistée par une amie de sa mère, moldue, qui savait transcrire des partitions sur son ordinateur. La jeune sorcière lui chantait les mélodies et lui décrivait les rythmes qu'elle imaginait dans sa tête, et son amie scribe tapotait sur son clavier, jouait de la souris et faisait écouter à la compositrice en herbe le résultat obtenu. Isolde avait fini par se prendre au jeu et avait envoyé sa participation.

À présent, elle le regrettait car elle savait qu'elle ne gagnerait pas, novice qu'elle était. Et ne pas gagner, pour la famille Hawkes, cela signifiait perdre. Isolde savait que Nora voyait dans ce concours un moyen de se valoriser elle-même et de se faire une place dans ce monde qui ne lui avait pas été donné à la naissance, ni même à ses onze ans. Quant à Leanne, qui s'était révélée sans pouvoirs également, elle était grandement motivée par le buffet, bien qu'elle tînt aussi à encourager sa sœur à révéler, comme elle le disait, « l'artiste qui sommeillait en elle » – artiste qui avait bien envie de lui asséner un bon coup de manche de balai de quidditch sur sa tignasse crépue chaque fois qu'elle la raillait à se sujet.

Isolde n'avait cependant plus le choix : à présent qu'elles se tenaient toutes trois devant la porte entr'ouverte, il n'était plus question de reculer. La rouge et or n'allait vraisemblablement pas gagner, mais au moins son honneur serait sauf. Elle prit une profonde inspiration et pénétra dans la salle. Elle fut étonnamment émerveillée par la décoration à laquelle l'équipe des Halles magiques avait apporté un soin tout particulier. Elle aimait bien ces plumes et ces tables joliment dressées, donnant à la pièce une atmosphère de cabaret. L'endroit n'était pas encore très animé, mais le nombre de chaises laissait supposer qu'une clientèle nombreuse était attendue. Mrs Hawkes passa devant ses filles et se présenta vers une jeune femme qui semblait faire partie du personnel de l'établissement.
— Bonsoir, l'interpella-t-elle avec une voix haut perchée qui traduisait son excitation à l'idée d'être entourée de magie. Nous avions réservé une table pour trois personnes, au nom de Hawkes. Puis elle ne s'empêcha pas d'arborer un sourire radieux en désignant sa fille aînée. Isolde a participé à votre charmant concours.

Heureusement que l'intéressée était noire de peau, car cela lui permit de dissimuler cette gêne particulière qui fait rosir les joues. Isolde ne sut pas dire pourquoi elle se sentait si confuse. Sans doute était-ce parce que c'était la première fois que sa mère parlait d'elle avec un ton empli d'une immense fierté.

En vérité, à l'Académie, il n’existait que très peu d'occasion de se montrer et de faire des rencontres intéressantes, pour ne pas dire déterminantes pour l'avenir. Où que l'on tournasse la tête, l'on ne voyait que Roture, Gueuterie et Manance. De quoi fuir au loin, de prendre une barque et de se saborder au beau milieu du Lac ! Autant servir de casse-croûte aux Hôtes des Profondeurs...

*Mère, vous y aller un peu fort ! Vous verrez, cela sera plaisant !*

Reniflement dédaigneux.

De dépit, il prit la décision de l'ignorer pour le restant de la soirée. Pourquoi ne pensait-il pas plus souvent à cette option était un mystère. Avant de pénétrer dans l'enceinte des festivités, il réajusta sa tenue. Il tira le bas de sa cote de mailles, resserra son ceinturon et ajusta son étui à baguette de sorte qu'elle ne le dérange pas si jamais il devait esquisser une courbette ou encore quelques pas de danse. Il brossa ses chausses de velours noir, chassant une poussière imaginaire et tira sur ses manches du même tissu. Il avisa qu'elles étaient plus courtes que la dernière fois. Juste Ciel ! Il ne devait point exhiber si honteusement ses poignets. Quelle Impudeur ! Tant pis, il croisera ses mains dans son dos, elles seraient camouflées par sa cape blanche au liseré bleu. Il avait un peu grandit depuis la dernière exhibition. Cela le fit sourire, alors qu'il vérifiait que son bandeau qui ceignait ses brunes bouches.

*Mère, je suis prêt !*

Silence revanchard.

Il entra dans sa salle et pris une pose qui se voulait digne et avantageuse.

*Mère, voyez-vous la buvestte ?*

En réponse à Guéthenoc URSION

Neyla était nerveuse. Elle n'avait pas pour habitude de sortir, mais ses consoeurs de Serdaigle l'avait invitée. Elles n'étaient pas encore arrivées et la jeune fille se retrouvait toute seule, à l'entrée, devant un décors grandiose, mais impressionnant, pour l'élève introvertie qu'elle était. Elle ne s'apprêtait presque jamais comme elle l'avait fait ce soir et elle se mêlait encore moins aux autres de cette façon.

Elle avait simplement voulu faire un effort parce que...parce que la solitude était pesante à la longue et même si ses amies de dortoir étaient gentilles avec elle, elles n'étaient pas à proprement parler ses amies. Elle soupira, un peu tristement, se disant qu'à 16 ans, elle était seule. Elle repensait souvent à la phrase que lui avait dit son père lorsqu'elle s'était ouverte à ce sujet avec lui. Il lui avait dit "c'est une des plus difficiles leçons que la vie nous apprend". Elle se mordit la lèvre en repensant à ça. Est-ce que son père avait vraiment raison ? Est-ce qu'elle se sentirait toujours seule et incomprise ? A l'écart ?

Elle joignit ses mains sur son ventre. Voilà, maintenant elle n'était plus à l'aise du tout. Elle baissa les yeux vers ses pieds, contemplant les escarpins bleus décorés de strass que lui avait offert sa soeur pour son anniversaire.

Elle portait une longue robe bleu roi, qui venait effleurer le bout de ses chaussures et qui remontait vers son cou en dentelle à partir de la taille, cachant seulement sa poitrine et se clairsemant sur ses bras. Son dos était dénudé et la dentelle, en forme de rose, semblait s'enrouler autour de son corps comme un serpent. Autour du cou, elle portait le pendentif que lui avait offert sa mère pour son entrée à Poudlard. Il s'agissait d'un saphir en forme de goutte, orné de minuscules diamants. Elle porta la main à son cou, pour vérifier qu'il était bien en place, se donna un peu de courage et décida de pénétrer à l'intérieur de la salle.

Alors qu'elle allait se diriger vers le centre, elle avisa un élève de sa maison, qui semblait très embarrassé pour une raison inconnue et qui semblait être plongé dans ses pensées. Elle fut également surprise de l'accoutrement du garçon, qui était vêtu tel un chevalier des temps anciens. C'était original au moins. Elle sourit et se dirigea vers lui, décidée à engager la conversation avec quelqu'un qui, au moins, avait probablement des affinités proche des siennes. En se rapprochant de lui, elle vit qu'il bombait un peu le torse et elle retint un petit rire amusé. Il semblait regarder de tous les côtés, probablement cherchait-il le coin des rafraîchissement. Lorsqu'elle se trouva près de lui, elle lui tapota doucement l'épaule pour lui indiquer sa présence et parla d'une voix douce :

- Bonjour, tu es de Serdaigle aussi ? Je suis un peu perdue et...je sais que je suis plus âgée que toi, mais je suis toute seule. Puis-je te tenir compagnie quelques instants ? Ah et...la buvette et de ce côté là.

De son pouce, elle indiqua la table derrière elle, couverte de nourriture et gérée par un membre de l'équipe organisationnelle, qui s'occupait de servir des verres contenant Merlin savait quoi.

Avec le L.A d'Azénor Philaester

Nous nous occupons du service des boissons pour cette animation

Ce soir, notre bar a le grand honneur de venir servir des boissons pour tous les invités de la Grande soirée de Gala des Halles Magiques. Nous sommes arrivées en avance avec Azénor pour tout mettre en place, avant que les convives arrivent pour profiter de la soirée. Quand j'entre dans la salle où c'est prévu, ma bouche s'ouvre grand d'admiration. Il y a des tables rondes un peu partout, des palmiers constitués de plumes et une scène qui va sans doute attirer tous les regards. Le tapis rouge pour y accéder fait se bloquer le regard en haut de cette estrade. Et nous, nous sommes juste à côté de tout ça.

J'installe avec une affiche une note présentant nos deux cocktails gratuits pour la soirée : un sans alcool et un avec. Celui alcoolisé est le cocktail créé par notre chère propriétaire, à qui je fais un sourire tout en continuant d'installer. Entre les extraits de rose, le sucre de canne, la liqueur de framboise et le verre en forme de rose, celui qui bois va sans doute se sentir admirablement bien. Mais notre cocktail sans alcool n'est pas en reste puisque c'est sans doute mon préféré : la fleur d'amour. Du jus d'ananas, de mangue et de banane, tout simplement. Avec un non aussi doux que son contenu si vous voulez mon avis.

A côté, j'installe notre carte habituelle pour ceux qui voudraient prendre autre chose. Bien sûr, nous pouvons tout servir, comme si on était directement au Bar. Nous avons fait en sorte que tout se passe pour le mieux à cette soirée pour que ceux qui nous ont embauchés soient satisfaits.

Une fois que nous sommes fin prêts et que les invités commencent à entrer, je lisse rapidement ma robe et souris pour accueillir tous ceux qui voudraient commander un verre, quel qu'il soit.

Que la soirée commence...

Cocktails gratuits et précisions:

CATHARSIS
Le Gala

Douce sensation de mes phalanges caressant les noires, frappant les blanches. La musique est rédemptrice. Elle apaise, soulage de ce qui pèse ; nous soulève. Il y a du bon à jouer, inventer, produire imaginer, s’amuser. C’est une douceur dont j’avais perdu le goût, une couleur dont je ne voyais plus les nuances. Pourtant, j’avais décidé de participer. Pour une fois, je me suis laissé prendre au jeu ou serait-il plus judicieux de dire que le piano s’était joué de moi ?
C’est un concours comme je n’en ai pas vu depuis longtemps. Mais je suis conscient d’avoir toutes mes chances, la chance de gagner un prix, la chance de dorer mon image, que les gens puissent voir que je suis de retour. Qu’ils comprennent que Jake est réellement devenu Jacob ; que j’essaie.

Soirée de Gala l’oblige, je revêtis un smoking bleu nuit, celui qui fait ressortir l’argent de mes yeux, taille ma barbe, aiguise mon regard.Qui a laissé sortir le chien ? D’un sifflement Prométhée s’envole vers moi, je lui saisis la patte et nous nous consumons. Dans un tourbillon de flamme nous voyageons dans la chaos du temps et de l’espace. Nous nous retrouvons ainsi, deux secondes plus tard au coeur du chemin de traverse, fasse à la bâtisse qui fut mienne il y a de ça bien des années. Le dos de ma main caresse affectueusement les plumes d’or et de sang de mon phénix et je m’imagine entendre son chant. Je lui murmure de porter de sa voix, qu’il m’enfle le coeur et me fasse croire que tout cela est temporaire.

Crystal est présente déjà, debout à l’entrée, belle comme à son habitude, sérieuse, soucieuse. Je m’approche, attends de façon courtoise dans la ligne et arrivant à son niveau, finit par lui offrir un sourire blanc avant de commenter ce que je voyais derrière elle.

« Bonsoir Crystal. Félicitation pour l’événement. J’aime beaucoup ce que tu as fait de l’endroit, c’est très joli. Je savais que je pouvais compter sur toi. »

Puis, ne voulant pas la retenir trop longtemps, je finis par la saluer avant d’entrer, lui indiquant que je reviendrai vers elle un peu plus tard. Avant de me diriger vers la table où figure mon nom, je fais un détour au bar, que ces lèvres puissent tremper dans du remontant.

« Bonsoir, pourrais-je avoir un Just a little s’il vous plaît ? »

LA Mutuel avec Neyla.

Peste Soit cette ambiance tamisée ! Il n'y voyait goutte et sa génitrice s'obstinait dans un silence appréciable mais qui ne l'aidait guère à trouver le chemin de la Fontaine. Devait-il traverser le Labyrinthe de Tables ? Aurait-il une Chimère à affronter en chemin ? La chiche lumière n'était que trop propice aux mauvaises rencontres et aux malaisantes mœurs... Il reconnaissait volontiers que ce genre de situation en enflammaient plus d'un, à l'instar de Jace, son Mestre ès Libido-Feux d'Artifice, pour ne citer que lui. Une image s'imposa à lui, celle de son smaragdin mentor juché sur une barque au beau milieu du Lac. Il remontait avec une facilité déconcertante un filet de pèche en fil d'argent. Prise dans les rets, une succube se débattait – à moins que ce ne soient des poses lascives – à demi-nue. Une émeraude à son front, la créature poussait de drôles de bruits gutturaux. Il reconnut Theya. Stupéfiant. Dans son esprit en pleine fièvre imaginatoire, il sursauta.

Tout autant que le fit son enveloppe corporelle à l'instant où l'on tapota à son épaule. La vision de Jace Pécheur éclata comme une bulle de savon, lavant dans son esprit l'image de Theya néantement vêtue. Il fit une courte prière à l'entité qui voudrait bien se pencher sur son cas. Pourvu que ce ne soit pas Theya... Il avait constaté que parfois, il suffisait d'avoir une pensée pour qu'elle s'accomplisse, comme un drôle de tour joué par le Destin...

Il se retourna et vit l'une des plus belles créatures qui lui fut donné de voir. Elle n'était pas de celle qui avait élu domicile dans la sauvage Foret Interdite. Quel port ! Quel maintien ! Quelle Grâce ! Il pensa à la centaure rencontrée quelques temps de cela au sein de la-dite Foret, tellement digne elle-aussi de ses épithètes. Il esquissa une de ses courbettes, plein de respect et lui tint ce langage :

- « Ah, Genste Demoiselle ! Souffre d'Apprendre qu'en effet, Je suis en cette Maison ! Et Sache, Ô Azuréenne Amie que c'est Toi qui Me Comblerait quant à êstre en Ta douce Compagnie ».

Il lui tendit le bras alors qu'elle indiquait la direction de la buvette. Que de merveilles ce soir, nul doute qu'il s'agissait d'une Envoyée de la Dame. Elle le guiderait en l'effroyable Quêste des Rafraîchissements. En cette mise, ils se dirigèrent vers le lieu où se tenait déjà un individu. L'Apprenti-Escuyer fronça les sourcils, semblant le reconnaître. Certes, ils n'avaient jamais été présentés mais l'Aiglon avait entendu parler de Lui. Une Légende Vivante, qui se faisait trop rare dans les parages. Il avait entendu moults gloussement féminins retentir à l'évocation de son sourire. D'autres racontaient qu'il ne souriait jamais... Il saisit la main de sa Compagne et pressa le pas. Vite arrivé devant la Tenancière du moment et le sorcier assoiffé, il se retrouva un tantinet sot – pour rester dans le domaine de la Politesse – et se tint coi, tel une plante en pot vêtu d'une côte de mailles.

Vous avez l'air tellement fin, Fils...

*Mèèèère... Museau!*

Et Mère musela.

LA de Crystal pour Velux
LA mutuel avec Dragomir
HRP : vous pouvez dire que Lorelaï prend votre manteau

Éprouvée.

Anxieuse.

Cette soirée était celle de Dragomir. Il y avait mit tout son cœur, suite à son... accident.
Il avait vécu l'accident. Pourtant, c'était comme si elle en subissait les conséquences.
Des cauchemars à répétitions, ces ombres dans le noir. Du feu. Des cris.
Encore et encore.
Les mêmes cris.

Et cette ombre, qui revenait inlassablement. Chaque nuit.
Qui la fixait.
La réveillant en sueur.

Comment pouvait-elle ?... Alors que lui...
Était dans la vie malgré cet.. malgré tout.

Pourquoi ne pouvait-elle pas, elle aussi simplement reprendre sa vie ?
Avancer, comme on dit.

Cette répétition.
C'était elle.
Les événements ne s'arrêtaient pas.
Et si elle continuait... alors ce serait nier.
Les disparitions, les cris étouffés.

Elle ne pouvait nier.
Juste ce soir.
Juste ce soir. Pour lui. Arbore un joli sourire.

Elle enfila deux boucles d'ambre à ses oreilles, retoucha la ligne noir qui soulignait ses iris.
Pour lui, elle le ferait. Et sincèrement. Il méritait une belle soirée.
Ses lèvres se relevèrent en un joli sourire tandis qu'elle repensait au sien.
Il sourirait certainement ce soir lui aussi.
Et rien ne lui ferait plus plaisir que de le voir si bien.
- Velux, je suis prête, on peut y aller.

Lorelaï arriva au bras de l'elfe de boutique dans l'arrière-salle des Halles Magiques.
Du bruit venait de la salle principale, Mrs. Ertz et l'équipe de la Tête de Sanglier étaient certainement en train de tout mettre en place, elle devait se dépêcher.
- Bonsoir Mrs Ertz dit-elle en passant près de sa patronne, je vais m'occuper de vérifier une dernière fois que tout est en ordre, dit-elle avant de se mettre au travail.

Virevoltant dans sa robe aux reflets cuivrés, Lorelaï ne pensait plus à rien, si ce n'est à arranger les menus détails qui feraient de cette soirée la plus inoubliable pour son cavalier.

Où était-il d'ailleurs ?
Elle le verrait en temps voulu.

Doucement, les invités faisaient leur entrée.
Lorelaï reconnu quelques visages familiers de Poudlard, le monde sorcier était définitivement petit.
Elle les salua d'un sourire agréable, prenant leur manteau, les soirées commençaient à se rafraîchir.

Au loin, elle reconnu le jeune homme qui l'avait aidé un soir dans la bibliothèque, et elle se demanda si la professeure de vol viendrait les rejoindre ce soir aussi...

LA mutuel avec Guéthenoc Ursion
LA Jacob G.Kenway

Lorsque le garçon avait ouvert la bouche, Neyla s'était sentie submergée par une fraîcheur et une brillance intellectuelle auxquelles elle n'était absolument pas habituée. Jamais personne ne lui avait parlé de cette façon, avec une prononciation aussi délicate, un phrasé aussi travaillé et des mots aussi élégants que ceux qu'il avait utilisé. Elle rougit instantanément, charmée par cette poésie inattendue et enchanteresse. Elle pensa qu'elle avait définitivement bien fait d'accepter l'invitation des autres Serdaigles. Rencontrer quelqu'un était déjà, en soi, un petit miracle, mais tomber sur une personne pour laquelle le mot "magique" prenait tout son sens, ce n'était pas de la chance, c'était le destin. Il s'était même inclinée devant elle avant de se présenter et elle avait trouvé cela charmant. Neyla était habituée à s'incliner respectueusement de par son attachement à la politesse et surtout à la démonstration visible de ce qu'on ressentait. Elle était une jeune fille qui avait du mal à exprimer ses émotions seulement par les mots, aussi ce genre de manifestations physique la ravissaient elle au plus haut point. Elle n'eut pas le temps de réagir à ses paroles, il avait déjà saisi sa main, la traînant derrière lui vers la buvette. Le plus étonnant peut-être, c'était qu'elle ne ressentait absolument pas leur différence d'âge. Son visage avait toujours des traits enfantins, mais il était aussi grand qu'elle et l'assurance dont il faisait montre en l'emportant avec lui ne correspondait pas aux nombres d'années qu'il avait passé en cette terre et qu'elle présupposaient être peu nombreuses.

Lorsqu'ils atteignirent l'endroit, son cavalier se figea juste devant elle et il fût heureux qu'elle ne l'ai quitté des yeux jusqu'à maintenant, ou elle aurait probablement fini écrasée contre lui, ce qui aurait été autrement plus gênant qu'un simple contact épidermique. Elle senti qu'il était embarrassé, mais pas par elle. Elle avisa un homme qui se trouvait tout près d'eux. C'était, somme toute, quelqu'un de séduisant et qui semblait très à l'aise, mais il avait l'air assez âgé et la jeune fille se méfiait des adultes qu'elle ne connaissait pas. Son nouvel ami étant impressionné par lui, elle déduisit, de fait, qu'il ne devait pas s'agir de n'importe qui. Elle senti dans la main du chevalier une paralysie certaine, qui l'empêchait de parler ou encore de s'exprimer et elle fut de nouveau désarçonnée par ses réactions. Lui qui n'avait pas eu peur de lui dire de si belles choses et de prendre sa main, il était maintenant au bord de la syncope. Elle sourit tendrement. C'était à son tour, désormais, de voler à son secours. Elle passa devant lui, sans lui lâcher la main et aborda l'homme, en se retenant de hurler et fuir en courant. Elle nota un carton d'invitation qu'il tenait dans sa main et put y lire son nom. Au moins, elle ne partait pas sans indications sur cette personne. Elle planta son regard dans celui de son vis-à-vis, déterminée à parler.

- Bonjour, vous êtes bien Monsieur Kenway ? Nous voulions vous saluer mon ami et moi. Je vous laisse un instant le temps de commander et nous pourrons poursuivre une plus ample conversation si vous le permettez. Nous avons beaucoup de...de choses à vous dire.

Neyla se tourna vers la tenancière qui se trouvait devant elle, aussi vite qu'elle avait parlé et brisa le contact visuel qu'elle avait créé. Une goutte gelée de sueur coula dans son dos, mais la main du garçon de Serdaigle, dont elle ignorait encore le nom la rassura et elle se reprit bien vite. Elle pensa que c'était probablement une bonne façon de faire connaissance avec le dénommé "Jacob G.Kenway". Elle jeta un coup d'oeil rapide à la carte des cocktails et décida d'en prendre deux non alcoolisés. Si elle en prenait un avec de l'alcool et qu'il y avait des professeurs dans la salle la connaissant, il en serait fini de sa réputation de bonne élève et surtout, déjà que les autres élèves ne l'appréciait pas forcément, ils se moqueraient probablement d'elle pour avoir tenté de se dévergonder un peu.

- Bonjour madame, dit-elle de sa voix légère et douce, puis-je avoir deux "fleur d'amour" s'il vous plait ?

En attendant que la jeune femme lui donne les verres, elle se tourna quelques secondes vers Jacob Kenway et son mystérieux et charmant inconnu. Elle voulait instaurer une discussion entre eux dès maintenant.

- Je manque à tous mes devoirs, je ne me suis pas présentée: je m'appelle Neyla Solein, je suis en sixième année à Poudlard.

La salle de gala ne tarda pas à accueillir ses invités, tous tirés à quatre épingles. Mrs Hawkes se félicitait d'avoir insisté pour vêtir dignement ses filles. Isolde portait un blazer bordeaux, un simple t-shirt blanc en-dessous et un pantalon noir. Sobre mais efficace. Plus coquette, Leanne s'était parée d'une robe blanche en dentelle ceinte d'un ruban de satin marron.

Isolde balaya la pièce du regard. Elle fut surprise de retrouver quelques têtes connues, notamment Guéthenoc. Fidèle à lui-même, il s'était habillé en chevalier et avait l'air d'un comédien tout droit sorti d'une reconstitution historique d'une quelconque bataille. Il semblait accompagné, aussi ne souhaita-t-elle pas le rejoindre. Un homme à l'air sérieux et à la barbe soigneusement taillée se pavanait dans un élégant smoking bleu sombre. Isolde était certaine qu'il était de ces personnes sous le charme desquelles tout le monde tombait – pas la petite sorcière, évidemment, qui n'avait cure de tels individus, ou plutôt des gens en général. Il avait glissé quelques mots à l'adresse de la femme que sa mère avait saluée en arrivant, puis était allé commander une boisson.

La jeune sorcière, mal à l'aise dans cet environnement où tout s'annonçait guindé, trompa son embarras en proposant d'aller chercher des boissons. Elle s'approcha du bar et avisa une charmante jeune femme vêtue d'une robe bicolore – noire en haut, blanc cassé en bas. Elle consulta rapidement la carte, s'arrêta sur les deux boissons gratuites proposées par la maison spécialement pour cette occasion. Isolde se racla la gorge pour attirer l'attention de la serveuse.
— Bonsoir, dit-elle en levant les yeux de la carte. Je prendrai deux « Fleur d'amour » et un « Just a Little » s'il vous plaît.

Elle pointa du doigt sa mère pour signifier que le cocktail avec alcool ne lui était pas destiné. Tandis que la jeune femme préparait les breuvages, l'aînée Hawkes se décida finalement à parler à Guéthenoc, pourtant en pleine discussion avec son amie et le smokingeux. Elle n'était pas prête à assumer le comportement exubérant de sa mère qui ferait tout pour attirer l'attention sur elle et montrer aux autres qu'elle n'était peut-être pas une sorcière, mais qu'elle avait réussi.
— Je manque à tous mes devoirs, je ne me suis pas présentée : je m'appelle Neyla Solein, je suis en sixième année à Poudlard.
— Hey, Guéthenoc, intervint Isolde qui étendit ses salutations à ladite Neyla ainsi qu'au pingouin-schtroumpf par un bref hochement de tête.

Que c'est agréable de voir toutes ces personnes bien habillée pour cette soirée de Gala. Entre les costumes de ces messieurs et des robes plus belles les unes que les autres qui habillent les femmes, je me sens presque en tenue classique. Mais bon, cette ambiance me plaît beaucoup alors au lieu de me plaindre, j'admire tout simplement.

Et déjà, notre premier client se présente. Il porte un magnifique smoking bleu nuit qui lui donne un air très élégant.

- Bonsoir, pourrais-je avoir un Just a little s’il vous plaît ?

Je m’attelle à la préparation du cocktail après lui avoir rendu son salut accompagné d'un sourire et d'un Bien sûr, Monsieur. Quelques secondes plus tard, je lui tend le verre en forme de rose d'où une douce odeur sucrée s'élève.

- Et voici ! Passez une bonne soirée !

D'autres évoluent plus loin, commençant à découvrir les lieux ou bien à discuter entre eux. J'ai hâte de voir ce qui va se passer sur la scène. Bon, je devrai servir en même temps mais je suppose que tous les yeux seront tournés vers les lauréas et non vers nous une fois que ce moment arrivera, non ?

- Bonjour madame, puis-je avoir deux "fleur d'amour" s'il vous plait ?

Oh, une nouvelle commande ! Je dois avouer que le madame venant d'une personne qui semble avoir le même âge que moi m'étonnes mais bon, pourquoi pas après tout ! C'est plus une marque de politesse qu'autre chose je pense. Et puis, elle commande mon cocktail favori alors je peux tout lui pardonner... Après avoir acquiescé, je pars donc les préparer puis reviens peu de temps après, un verre dans chaque main, verres que je pose juste devant elle.

- Très bon choix de cocktails, vous allez voir ils sont délicieux. Voici et bonne soirée !

La salle est de plus en plus rempli et cela me réjouit de voir toutes ces personnes. C'est si agréable d'avoir l'occasion de servir pour cet événement ! Je suis sûre que je n'y serai jamais allé si ce n'était pas un de mes devoirs de stagiaire à la Tête de Sanglier. Un raclement de gorge me sort de ma rêverie et je me dirige alors immédiatement vers la source du son qui se trouve être une jeune fille venant juste de regarder notre carte.

— Bonsoir. Je prendrai deux « Fleur d'amour » et un « Just a Little » s'il vous plaît.

Bon, elle n'a pas prit de cocktails payants, tant pis ! Mais en même temps, à mon avis le cocktail sans alcool que nous présentons ce soir gratuitement est sans doute notre meilleur et notre cocktail alcoolisé n'est pas en reste non plus. Ce sont des cocktails tout en élégance, comme cette soirée. C'est très adapté je trouve.

Elle me pointe du doigt une femme plus âgée lui ressemblant, montrant sans doute que le cocktail alcoolisé ne lui est pas personnellement destiné. Je fais un signe de tête et un sourire pour indiquer que j'ai bien compris la commande et repars presque en virevoltant - je le fais intérieurement en tout cas - préparer tout ça.

Quelques instants après, je reviens d'abord avec les deux cocktails sans alcool puis avec celui alcoolisé et avec un grand sourire serein, je les pose devant celle qui me les a commandé.

- Voici ! Nous espérons que vous les apprécierez !

Une fois ces clients servis, je repars à ma contemplation des alentours et des gens bien habillés. Oui, décidément, j'aime beaucoup ce genre d'ambiance...

Commandes:

LA de Crys pour Velux (cette phrase n’a aucun sens( (poire au caramel)

Ca y est, c'était le grand jour, the day, el dio, das... bref Dragomir se préparait à cet évènement depuis si longtemps maintenant. Ses genou tremblaient et il en avait les mains moites, enfin... LA main moite.
Crystal avait ouvert la porte au public, l’orchestre jouait dans un coin, il avait réussi à convaincre son papy de venir tenir son orchestre symphonique ! Le plus tout jeune Rodolphus Igniatus Alderick Orton à la barbe darwinesque menait son orchestre d’un pas bondissant.

Pour ce gala tout en couleur, le français avait opté pour un costume queue de pie baroque en satin bleu avec un haut de forme assortit à sa canne.

Le public était complet ? Pas encore ? Tant pis il fallait y aller ! D’un geste de la main Dragomir demanda à son grand père de changer de morceau. Instantanément le thème du Chateau dans le ciel de Joe Hisaishi retentit.

Dragomir claudiqua derrière le rideau ou il était caché et apparut au sommet des marches. Petit sonorus. Projecteurs dans la figure pour faire étinceler ses boutons d’argent fait main.

« Bonsoir à tous et à toutes ! Bonsoir mesdames, bonsoirs mesdemoiselles, bonsoir messieurs ! Bienvenue au grand gala des Halles Magiques visant à récompenser le grand talent musical de l’année !
Je vous rappelle que nos chers participants ont envoyés une création artistique sur le thème de la musique. Nous avons eu des chansons écrites par eux-mêmes, des bannières ou encore des thèmes musicaux. Mais vous n’êtes bien sur pas là pour parler du passé ! Alors sans plus attendre voici les prix !

Velux, l’elfe des halles, tira sur une cordelette qui dévoila derrière Dragomir un monceau impressionnant d’objets divers.

Le troisième prix recevra un disque vinyl au choix et un couple de farfadet apprivoisé ! Le second un bon pour un kit musique composé de trois vinyl de son choix et un crane de dragon, un boutefeu chinois !

Dragomir désigna l’énorme crane derrière lui. Il en avait fallu du temps pour le monter sans encombre à la moldue au sommet de l'estrade.

Et enfin le premier prix recevra un magnifique gramophone portatif et l’ancien balai dédicacé de la grande poursuiteuse Ginny Weasley. Un modèle éclair de feu 1, modèle unique réservé à la collection, ne pas utiliser bien sur !
Je remarque que la salle se remplit encore ! En attendant l’arrivée de tout nos candidats, n’hésitez pas à consommer les délicieuses boissons de la tête de sanglier ou à admirer nos petit gramophone portatif, l’invention de la saison !

Dragomir enleva sa prothèse de main et la remplaça par une baguette d’orchestre.

Encore merci à tous d’être venu aussi nombreux, et que la fête commence !

Clac un vol de colombe et le lustre qui s'allume.
Hophophop, Dragomir descendit de l’estrade et alla voir son grand père.

Vous vous en sortez ? Il y a longtemps que vous n’avez plus mené d’orchestre.

-Haha ! Tu veux rire ? Je ne me suis pas autant amusé depuis mon gala de Vienne avec ta grand-mère en cantatrice ! HECTOR ! Bon sang vous n’êtes plus dans le ton ! Tiens Dragomir, remplace moi un instant je vais boire un verre. »

Non sans mal Dragomir repris la cadence endiablée de l’orchestre. Les musiciens avaient tous atteint un âge vénérable puisqu’il s’agissait du premier orchestre de Rodolphus Orton, cependant ils réussirent tant bien que mal à suivre les mouvements brouillons du garçon. Malgré un ou deux canards, le concert continua sans problème. Dragomir remarqua sa Lolly dans sa robe resplendissante et lui lança un clin d’œil avant de recommencer ses amples mouvements de baguette. Cette soirée c'était un peu aussi pour l'élue de son cœur, son diamant des indes.

HRP:

LA de Peter

L'air était plutôt doux, c'était agréable d'avoir enfin moins chaud. La couple n'eu cependant pas vraiment le temps pour en profiter. Un malentendu sur les horaires, avait suffit à les mettre en retard. Enfin Rachel surtout, c'était à cause d'elle tout ça. Elle jugeait néanmoins que le plus important était d'être présente et de faire honneur à ceux qui avaient organisé la soirée. D'abord pour soutenir les collègues de la Halles, mais surtout parce qu'elle y avait participé à ce concours. Un jour il allait falloir que quelqu'un lui explique pourquoi elle se donnait la peine de participer à tous les concours de talents proposés dans le monde sorcier. Ce n'était pas comme si elle était réellement talentueuse pour l'art, la danse ou quoi que ce soit d'autre.

Mais ils étaient là, dans leurs tenues de soirée ! Tout en paillettes et en élégance et quand on voyait la boutique transformée c'était une bonne chose. Main dans la main ils s'excusèrent pour leur léger retard avant d'aller trouver leur place tandis que le présentateur expliquait le déroulement de la soirée. Rachel lui adressa d'ailleurs un signe de la main et un sourire en guise d'excuse. A supposé qu'il l'ai vu arriver, ça c'était moins sûr.

- La tête de dragon irait bien dans la chambre non ?

Remontant très légèrement sa robe pour mieux s'asseoir, la sorcière laissa son compagnon la chouchouter tandis qu'elle riait de sa mauvaise blague. Aucune tête au monde n'irait dans le manoir McKinnon, à moins de changer une pièce en salle de collection peut-être, mais avec juste une tête de dragon ce serait assez triste.

- Cet air me rappelle quelque chose...

Rachel tenta de réfléchir, mais cela ne dura que quelques secondes. Après quoi elle haussa les épaules et souria niaisement, une main sur la jambe de Peter, l'autre qui s'agitait dans les airs au rythme de la musique.

LA mutuel avec Dragomir pour tout le RP.

Il était là.
Élégant dans son costume vingt cinq pièces bleu.
Illuminant la salle de sa présence.
Elle avait tant à apprendre de lui.
Comment se relever après la bataille.
Comment profiter de la vie malgré les coups qu'elle s'évertuer à nous donner.
Comment sentir la rose malgré les épines.

Et Dragomir ouvrit le bal.
Lorelaï s'arrêta, toujours debout et se délecta de son charmant accent français.
Son doigt jouant sur ses lèvres, une idée germa dans son esprit qu'elle se promit de lui rapporter plus tard. Peut-être en coulisse, entre deux baisers...

Reprenant l'orchestre mené par son grand-père afin de le délester quelques instant, la jeune femme écouta les notes qu'il dirigeait sans trop de difficulté apparente.
Monsieur Orton Père s'était éloigné pour se servir un rafraîchissement, Lorelaï le rejoignit au bar.
- Bonsoir Monsieur Orton, je suis ravie de vous rencontrer, dit-elle. Je m'appelle Lorelaï Peony, je travaille aux Halles avec votre talentueux petit-fils.
- Miss Lorelaï ! répondit le vieil homme, enchanté ! Dragomir en a de la chance d'avoir une perle comme vous dans sa vie, il n'a cure de parler de vous à chaque repas de famille!
- Oh... heu... c'est... ah bon ? Eh bien, c'est vrai qu'il est très important dans ma vie aussi, dit Lorelaï en rougissant jusqu'à la racine des cheveux. C'est-à-dire que j'ai énormément à apprendre de lui... Il a traversé tant de choses avec tant de courage. Sincèrement... Il m'épate.
- Ce garçon a subit beaucoup trop de choses pour son age, il lui faut se poser et vivre librement sans se poser de question, je ne crois pas me tromper en disant que la musique lui fait du bien.

Lorelaï regarda Dragomir qui semblait dans son élément.
- Oui, la musique adoucit les âmes... Elle m'a également beaucoup aidée ces derniers mois. J'ai souvent l'impression que Dragomir et moi sommes au diapason, c'est étrange. On a même pas besoin de beaucoup parler.
Monsieur Orton acquiesça aux paroles de la blonde qui poursuivit, changeant de sujet.
- En tout cas je suis heureuse de voir que vous vous entendez bien tous les deux. Mon grand-père est malheureusement décédé d'un cancer il y a maintenant tout juste un an... et il me manque terriblement. J'ai toujours eu l'impression que c'était la personne qui me comprenait le mieux sur Terre... J'aimerais tant qu'il soit là, il aurait adoré une soirée comme celle-ci, il aurait adoré savoir que je travaille aux Halles aussi. C'était sa boutique préférée du Chemin de Traverse, comme elle regorge d'objets magiques !.. Ah oui, j'oublie de préciser que mon grand-père était moldu en fait, expliqua-t-elle en souriant.

SORRY POUR LE RETARD, QUELQUES PROBLÈMES TECHNIQUES IRL...

Les doigts pianotent une dernière fois de leur intime légèreté sur le rebord des chaussures noires. Des lacets emmêlés, quand on y perd l'attention. Un regard, dans ce miroir hautain - le visage d'un jeune pantin émacié par l'insomnie et la décadence. Les yeux écartelés par le manque de vitamines contaminées. Un collier. Une bague. D'étincelantes joyeusetés sinistres : des ornements artificiels pour des gens artificiels allant dans une salle artificielle de cérémonie artificielle. L'habit est délicat, lui. La droiture accentuée par les rayures assez sévères. Deux lignes parallèles, pour une envie de scientifique paranoïaque, de la cheville au cou. L'habit noir corbeau. Une ceinture noire et la peau blanche et les cheveux comme la neige. — La tenue.

Main de maître égarée
sur l'épaule du petit être,
complices de leur temps partagé -

éclair
images disparates
un tableau de Kandinsky aux mille couleurs
la palette du musicien qui s'agite sur sa guitare morne
tourments de feu
tourments de mère

qui voit son fils se perdre une énième fois
dans les filets du diable mondain

[...]

éclair jaillissant pour la deuxième fois
les corps aventureux devant les Halles.

- Je vous attendrai à la sortie, Monsieur. Grodoudou avait toujours pris une place importante dans le cœur et la vie de Lïnwe, sans doute parce qu'il était, en partie, dépendant à il-le. Sans doute parce qu'à un moment de son existence, son elfe de maison lui était plus fidèle et plus indispensable qu'une mère, un père. Sans doute parce qu'il avait été jalousement délesté par ses parents, probablement pas volontairement - mais la conséquence directe est bien là. Aujourd'hui, il se balade seul dans les rues de la ville, et accompagné de son plus beau sourire uniquement, il franchit le seuil des Halles Magiques pour cette cérémonie officielle de la musique.

Quand on parlait de musique — ou d'art en général — il y avait toujours à dire, à faire valoir... à prononcer, colorer, composer. Penser, réfléchir, imaginer, critiquer. Bonsoir. - simple et efficace, la tête inclinée pour saluer l'hôte de la soirée. Avant de se diriger vers le bar... Quelle évidence ! Une seule personne attirait son attention dans la salle, son ancienne très chère amie. Elle était là à servir des cocktails, un peu comme lui... une ironie certaine. S'accouder au comptoir est une invitation à la contemplation. Bonsoir... Harmony. — ça rimait avec cérémonie et mélodie. Depuis le temps, la consonance en devenait de plus en plus exotique, étrangère, atypique.