Ce qu’il fallait surtout retenir de cette future merveilleuse soirée, c’est qu’Arty était beau. Tout simplement, bien plus beau, selon lui évidemment, que PapyBax par exemple. Ainsi, parce qu’il était brillamment habillé, cette soirée ne pouvait être qu’étincelante, une chasse aux trésors bien ficelée qui ferait des heureux – des heureuses en l’occurrence.
Eux, n’avaient qu’à attendre dans la salle principale, préparer les boissons pour les chasseuses-convives. Leur mission principale donc, sustenter les exploratrices des Trois Balais, travail beaucoup plus difficile, surtout lorsque ces aventurières avides de présents voulaient flirter avec le charmant Gérant afin d’avoir plus de facilité à trouver.
Bienheureusement, Arty était de ceux qui ne cédaient pas, ceux qui ne diraient rien, langue liée. Parce que sinon, c’était beaucoup moins drôle. Alors étonnamment oui, il avait envoyé balader son Amoureuse qui avait tenté de le soudoyer. Son beau costume le rendait plus confiant dans sa propre sévérité.

Regarder fourmiller ses âmes dans leur quête avait quelque chose d’extrêmement satisfaisant, et pourtant, il ne put s’empêcher de lancer des cacahuètes déposées sur le comptoir en direction d’Elias, juste pour passer le temps – s’amuser comme il pouvait.
Se retourner brusquement lorsque la voix de la Fiancée fut de retour ooh bravo ! Un porte-clés, elle pouvait faire beaucoup mieux malgré tout. Mais il fallait l’encourager à continuer, faire semblant qu’elle avait entre les doigts une mirobolante trouvaille. Sauf qu’immédiatement, le Malicieux grimace en levant les yeux au plafond.

Disons qu’il savait, qu’il était au courant, qu’il avait entendu parler de l’animosité qu’il pouvait y avoir entre Loredana et Kohane. Excepté qu’il les aimait toutes les deux vraiment beaucoup – pour différentes raisons oui, évidemment. Alors il sautille jusqu’à la Métamorphomage pour l’embrasser, comme ça, pour le plaisir de la détourner de sa provocation, sois sage, qu’il murmure alors à la jeune femme entre ses bras. Et va trouver d’autres choses lààà ! Tu vas peeeerdre vite vite vite ! Un petit coup de pression afin qu’elle laisse la Propriétaire tranquille.
Et sans tarder, le Poufsouffle se dirige vers Kohane, fabuleuse Amie, pour lui murmurer doucement très doucement proche très proche (c’est qu’intérieurement il aimait attiser l’électricité que voulez-vous) sois sage, la même chose qu’à l’Amoureuse, pas très original. Pour moi, oui oui oui ? Bouille adorable nez-à-nez avec celle de la Patronne, tel un chaton qui ne voulait pas qu’on embête sa petite amie.

Un Bon romantique (deux menus 3B + une chambre une nuit offerts) dans la poche d'Arty !

Saison 30
Hiver

Heureux hasard, les choses tournent plutôt bien pour moi. C’est tellement inhabituel que j’ai du mal à le croire. Que la vilaine fée qui se cache dans un coin se montre, maintenant ! Subtile, un peu trop tout de même. On n’entend que ce que qu’on peut entendre. Merci Captain ! Mes pensées font échos dans mon crâne, parce que tout de même je ne peux pas les crier à voix haute...

C’était une semaine sans, une semaine qui glisse sous les doigts, qui défile avec une emprise sur le moral plutôt farouche. Les gens, les paysages, les cours, ils sont tous gris. Sans couleurs et sans rebondissements. Il fallait bien quelque chose pour casser ça ? Merveilleux, mais quoi ? Ah oui, oui, les Trois Balais ils font un truc cool. Une chasse aux trésors puis une soirée, apparemment. Chouette, ça va Rocker Bébé.

Voilà, donc maintenant j’y suis, dans leur bar. Écouter les consignes, baver sur les serveurs, ça me passe vite au-dessus de la tête. Moi j’suis prête à tous les zigouiller. Même si le mec sur le bar me fait rire, je redeviens sérieuse rapidement. Tout de même, on cherche des trucs gratuits ! Faut pas déconner, pour une fille comme moi, qui trime pour passer l’été sous un toit, je vais pas cracher dessus. Faut le retour sur investissement, comme on dit.

Mode compétition : ON. Les chevaux sont lâchés, je ne fais même pas attention à mes concurrents. Ils vont grignoter la poussière. Oui, c’est possible. Mais non, c’est pas très bon. Tant pis pour eux ! Je me faufile et trouve un premier cadeau scotché sous une table. C’est un petit objet, qui me servira à rien. Je le regarde, dubitative. Ce mug fera l’affaire, il sera pour ma brosse à dent. Bon, petite danse de la joie, mais vite faite.

La machine s’enclenche de nouveau. Je scrute, farfouille, pousse, secoue, retourne, soulève... bref, j’assure. Hop, j’dégote une autre surprise. Mais celle-là, elle est vraiment cool ! C’est un pu*ain de fût ! Je sais pas encore comment je vais le vider, toute seule, mais certainement pas à Poudlard avec les Serpys. Vite vite, on le met de côté et on poursuit les recherches.

Bon, là j’galère. Deux fois j’aperçois un truc, deux fois ils me filent sous le nez. Tricheurs ! Je leur tire la langue, mais c’est bien joué de leur part. Faudrait pas que ce soit trop facile ! Je commence à tourner en rond, à m’impatienter... Je m’approche d’une veillerie. Un Grammophone je crois... Plutôt cool, en fait. Et là j’en vois un autre qui se précipite.

- Non, non, c’est à moi !

J’le chope devant son nez. Mon précieux... En fait, j’ai même pas regardé c’que c’était. Quelle déception ! Un autre mug ! Malheureusement j’ai pas deux brosses à dent. J’pourrais bien boire dedans, mais c’est plutôt ordinaire comme utilisation. Bon faudra que je refourgue ça à un concurrent. Ou que je négocie. Ouais. Négocier c’est mieux.

Je tourne la tête vers le bar. Ils sont tout excités de nous voir chercher. Ils rigolent sous cape... Mais non, ils n’oseraient pas ! Et pourtant, je crois bien que si. Je m’approche, louvoyante, et une fois adossée au comptoir, je lâche un sympathique mais non moins amusé commentaire.

- Hé beau gosse, tu me donnes ce qu’il y a dans ta poche ?

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Un soir. C'était un soir d'apparence comme les autres. Il faisait déjà nuit, puisque dans cette période, eh beh, le soleil tombait bien vite de son petit nuage. Il y avait des étoiles, belles étoiles, qui se confrontaient avec des planètes toutes aussi jolies dans la galaxie. L'air que tu respirais faisait comme un petit brouillard qui cacha quelques unes de ces muses des voleurs et des fervents insomniaques. L'air frais te remplissait les poumons à nouveau. Encore une inspiration de vie, pour une expiration fantomatique. Tu avais au préalable demandé ton chemin à quelques gens de bonté pour te retrouver devant la lourde porte, l'enseigne désiré, et les fenêtres qui laissait échappé de doux rayons lumineux. C'était comme un soleil intérieur qui demandait qu'à réchauffer les voyageurs. Toi, petiote, ne connaissais pas trop cet endroit. Mais l'animation qui y régnait t'avais particulièrement rendue curieuse. Tu espérais vraiment trouver quelques personnes partageant ton âge. Et si ce n'était pas le cas, l'espoir voulait inviter d'autres de ces adultes à pouvoir converser sincèrement, amicalement, et chaudement avec une silhouette de ton gabarit.




C'était fait. Tu venais d'entrer dans la chaleur de l'énorme pièce qui se présentait à toi. Il n'y avait pas encore grand monde, mais n'est-ce pas mieux ainsi ? En saluant les arrivant, c'était peut-être plus simple que d'arriver lors des conversations déjà naissantes. Tu remarquas plusieurs adultes, des jeunes. Mais également des étudiants de Poudlard. Que tu avais déjà pu voir dans les couloirs où dont l'âge ne laissait aucune place au doute. Timidement, mais les poings serrés de détermination -parce qu'il fallait oser déjà venir là donc.. assumer était aussi important-, tu saluas les deux plus jeunes (Riley & Jennifer). Puis le tour vint aux moins jeunes -ils étaient pas vieux, juste moins jeunes-.

- Boooonsoir !

Toute guillerette que tu étais. La première était magnifique dans sa tenue blanche et noire. Mais la seconde ne pouvait l'envier avec sa robe noire pailletée. Leurs tenues étaient beaucoup plus élaborée que la tienne, plutôt sobre, avec un pantalon noir, un joli haut en marinière et ton béret/casquette bleu marine... que tu pris aussitôt dans les mains par politesse. On aurait pu croire à une véritable petite parisienne si tu avais ramené un pain. Une baguette. De quoi sustenter à la française. Pourtant, tu n'y avais jamais vraiment mis les pieds. En tout cas, ce soir tu espérais vraiment ne pas être écarté à cause de ton âge. Après tout, même Lizzie l'avait trouvé étonnante... Enfin ! Tu es sûre que c'était de manière positive ? Tu verrais bien ce soir...

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Tenue Lilith':

La chasse fut bonne, les concurrentes ne s’étaient ni tiré les cheveux ni griffées ni mordues, ce qui était une excellente admirable chose. Pourtant, la bonne humeur d’Arty s’était rapidement essoufflée, par la taquinerie de Papybax qui avait osé lui tirer la bretelle, par une Kohane méchante envers son Amoureuse, et pire encore, de l’attitude d’autant plus provocatrice de Loredana.
Alors il avait soupiré grogné en préparant la boisson de la Gryffondor, qu’elle avait demandé sans même un s’il te plaît, un DarkSide puisque cela semblait être l’humeur de la Métamorphomage. Avant que ses oreilles ne sifflent bruyamment devant la dernière provocation de la Fiancée. Sérieusement ?! La main soudainement moite fait presque filer le verre préparé par terre. Sérieusement ?! Elle venait vraiment de s’adresser à son adorable Patronne et amie pour lui avouer qu’ils avaient forniqué sur le comptoir ? Arty fait la moue rageur, et claque le verre contre le comptoir. Le temps de mettre en attente une autre Demoiselle (Riley) venue pour lui chiper un des derniers billets, caché précieusement dans sa poche arrière, il lève l’index, je reviens. Les baskets rancunières se précipitent vers une Loredana en discussion avec Madame sa Meilleure Amie, tiens, lui balancer entre les doigts sa boisson gratuite. Pas cool ce que tu viens de faire Lore ! Il repart en marche arrière, la main s’agitant d’un geste symbolisant gare à toi, pas cool du tout ! Est-ce qu’interieurement il comprenait ? Absolument, l’agressivité qui faisait qu’on sortait de ses gonds, il connaissait. Mais la mauvaise foi était une de ses plus belles qualités.

Souffler fortement pour se remettre dans une ambiance guillerette de soirée chaleureuse aux Trois Balais, il imite alors l’Adolescente accoudée au comptoir qui réclamait son dû - l’était-ce vraiment d’ailleurs ? Et même s’il avait passé l’âge de flirter avec des Poudlariennes, il ne peut s’empêcher de revêtir son plus joli sourire charmant en lançant un : qu’est-ce que tu me donnes en échange ? Il aurait pu accompagner cette sournoise question d’un clin d’œil s’il avait su bien les faire.
Le fait que sa petite amie soit présente à quelques mètres ne changeait rien, cette dernière n’avait pas été gentille. J’te sers quelque chose ?

Saison 30
Hiver

L’air se tiédit, les lampes tranchent sur l’obscurité grandissante de la nuit. Je plonge mes iris émeraudes sur les invités présents dans le bar, m’attardant sur leur visages et leurs attitudes. Des bandes bleues marinent captent mes opales, ce sont celles d’une jeune fille, ravissante avec son béret entre les mains. Elle est si jeune. Et toute seule ? Je me reconnais dans son audace, dans son courage pour venir ici et s’imposer à tous ces adultes. Je suis contente que Miss Underlinden lui ait offert un cadeau, elle qui n’avait pu mettre la main sur quoi que ce soit.

En parlant de ma professeure, je la vois en étrange posture avec une jeune femme que je ne connais pas. D’où je suis, je n’entends rien, mais je devine que la discussion n’est pas des plus amicales... Peut-être devraient-elles remettre ces heurts à plus tard, pour ne rien gâcher à cette soirée ? Quoi qu’il en soit, le serveur qui détenait mon dernier lot s’était éclipsé vers elles, non sans une promesse de retour. Tant mieux ! J’y tenais à mon bon, non mais oh. Il ne semble d’ailleurs pas ravi de cette situation, même s’il tente de dissimuler sa colère sous des sourires charmeurs. « Qu’est-ce que tu me donnes en échange ? », ose-t-il. La surprise, plus que la gêne, colorent mes joues. Je me rattrape vite, car je sais que sous cette insinuation, il n’y a qu’une volonté de m’adoucir. Pour quoi, au juste ? Vendre ? Me déstabiliser ?

« Mmmh, en échange d’un... » Je laisse flotter deux ou trois secondes ma phrase, réfléchissant à toute vitesse à ma réponse. « D’un verre ? Je t’offre quelque chose à boire. Et moi je prendrai un Euphoriasis, s’il te plait. » Je ne suis pas originale, je le sais bien, mais une chose est sûre, ce barman saura me divertir. Et puis, j’ai simplement envie de discuter. J’imagine sans mal que ce bar regorge d’histoires plus invraisemblables les unes que les autres. Mon coude se pose ensuite sur le comptoir et mes doigts, doucement, commencent à bouger. J’adresse en même temps une moue amusée au serveur et l’observe préparer ma boisson.

Une jeune femme approche soudain. La même que j’avais repéré quelques minutes plus tôt. Elle l’embrasse. Rectification : elle marque son territoire. Elle aurait eu raison, - son mec est loin d’être horrible à regarder -, si j’étais de celle qui mouillait leur culotte pour un doux regard et quelques attentions. J’avais longtemps été bernée, bercée par des illusions d’intérêt, alors c’est pas demain la veille que je tomberai aussi facilement dans le panneau. Même si mon choix de boisson indiquait tout le contraire... « Ta copine... c’est bien ta copine ? », je demande pour vérifier, « ...elle est très belle. », je lui dis, songeuse. Je regarde cette femme s’éloigner, captivée par ses mouvements d’adulte. J’ai hâte de l’être d’ailleurs, adulte, et d’enfin pouvoir me débarasser de cette étiquette d’adolescente, tout juste digne de considération.

Un verre, c’était une réponse bien plus que suffisante, et qui avait au moins le mérite de ne pas le mettre dans une situation embarrassante de laquelle il n’aurait su se dépatouiller. Et puis, faire payer les clientes, c’était son métier. Il sourit largement avant de repasser derrière le comptoir, littéralement, escalader tabouret et bar pour reprendre sa place initiale, celle qu’il adorait et lui donnait une importance célèbre. Un Euphoriasis pour Mademoiselle ! Il en préparerait deux, ne pas boire d’alcool pendant le service, une habitude jamais prise, mais qui avait un petit quelque chose d’intéressant, tout de même, juste pour essayer. Mais le sobre cocktail avait cette fabuleuse qualité de faire danser les boucles d’une agréable joyeuseté. Et parce qu’il avait des oreilles toujours filantes indiscrètes et curieuses, le Wildsmith prête une attention toute particulière à une conversation qui prenait place non loin de lui, Loredana qui, avec tout l’étonnement que cela représentait : s’excusait. Les tympans frétillent presque de joie, il sait que de tels propos devaient écorcher les papilles têtues de la Gryffondor. Un effort qu’elle faisait pour lui de s’écraser ainsi devant Kohane. Ça le fait sourire discrètement, un simple lever du coin des lèvres.

Pourtant, concentrée, la main ne voit pas débarquer la bouche intrusive de l’Amoureuse qui s’insinue sur son épiderme. Le sourire s’agrandit – comme quoi, il n’était pas toujours boudeur et rancunier. Excuses acceptées ! Il s’en pincerait même les lèvres de ne pouvoir l’embrasser davantage. Mais le décor, le lieu, les gens, la Patronne : il devait bien se tenir.
Il dépose gaiement la boisson orangée devant l’Adolescente, avant de siroter son propre verre, délicieux puisqu'offert. La réflexion de la Poudlarienne le fait observer songeusement la Fiancée légèrement éloignée. Oui, oui elle est belle, très belle. Une voix contemplative qui ne cherchait pas à se faire silencieuse, Loredana l'entendrait sûrement. Et parce que le compliment avait été surprenant venant de la jeune inconnue, surtout préciser : et très prise aussi. Il appuie les mots, comme un avertissement. L’impulsivité ne pétillait plus autant qu’avant dans les boucles, mais il sait qu’il ne supporterait pas qu’on déshabille sa Fiancée du regard – question de principe. Tout comme son cœur incroyablement épris sait qu’il a une chance infinie d’avoir la Métamorphomage à ses côtés. Il se dit brièvement qu’il n’aurait pas du s’emporter quelques minutes plus tôt, qu’en la regardant comme ça, il réalise que le côté têtu sauvage épineux de l'Amoureuse le faisait pétiller. Comme une irrésistible envie de repasser sur le comptoir pour la rejoindre, l’enlacer, s’en aller rapidement inaugurer un autre endroit des Trois Balais pour des ébats spontanés - au hasard, les toilettes. Mais non, il fallait qu’ils cessent cette manie de s’isoler en soirée bondée.

Alors, il secoue vivement les bouclettes déçues de s’être ainsi emballées. J’lui ai demandé de m’épouser ! Elle a dit oui ! Parce qu’il ne pouvait s’empêcher de raconter sa vie à n’importe qui, bavard, une grande valeur pour un serveur. Et toi, Mademoiselle ? Comment vont les amours ? Comment va Poudlard d’ailleurs ? Une curiosité qu’il ne savait pas étouffer, il s’était fait jeter de l’école comme un malpropre – l’avait cherché, certes, mais la sempiternelle mauvaise foi vous savez – et pourtant, il s’intéressait toujours toujours au château. Au fait ! il tend la main au dessus des cocktails, oui oui oui faire connaissance pour détourner son envie subite d’emmener la Fiancée ailleurs, Arty Wildsmith. La sociabilité, c’est toujours très important pour la célébrité.