Cours 1 - Ouvre ton esprit

Ouvre ton esprit

Saison 30, Hiver

Aujourd'hui marquait le début de ton premier cours en tant que professeur de Sortilèges, et si tu aurais été d'ordinaire plutôt nerveux quant à la perspective d'enseigner à autant d'étudiants, des évènements récents de ta vie personnelle avaient relayé au second plan toutes tes inquiétudes professionnelles. Tu étais là pour communiquer ton savoir, et ferais tout en ton pouvoir pour aider ceux qui désireraient apprendre à tes côtés; pour les autres, ils risquaient de passer un triste cours.

Tout était préparé depuis un bon moment déjà, même si rien de tout cela ne se trouvait dans ta salle de classe, à l'exception du titre du cours "Ouvre ton esprit" qui figurait sur le tableau noir derrière ta personne. Tu avais positionné les bureaux de sorte que chaque étudiant devrait passer à proximité de ta personne avant d'aller trouver une place où s'asseoir, ça te permettrait de jauger plus facilement chacun d'entre eux avant que le cours ne débute officiellement, et d'identifier qui respectait encore les règles de base de politesse.

La pièce, étrangement vide d'accessoires, ne comportait que des bureaux doubles, à l'exception du tien. Elle avait été aménagé ainsi par ta prédécesseure, et tu n'avais pas trouvé utile d'imposer des bureaux simples à tes étudiants. De toute façon, même s'ils ne le savaient pas encore, la partie intéressante du cours ne se déroulerait pas ici, alors la répartition des places assises n'avait que peu d'importance pour ce premier cours.

À ton bureau, plongé dans un de tes nombreux grimoires, tu attendais donc de voir quel élève décrocherait le titre du plus enthousiaste d'entre eux, et franchirait donc le seuil de la salle de classe le plus en avance possible, comme c'était ton habitude il y avait maintenant quelques années de cela. À bien y penser, c'était toujours toi, le premier arriver en classe, encore aujourd'hui. Cette perspective fit naître un sourire d'amusement sur ton visage, le premier de ces derniers jours.

Plan de la salle de classe :

Liste des étudiants attendus :

Veuillez spécifier le numéro du bureau auquel votre personnage s'assit, à la fin de votre post, tout en prenant en considération les bureaux déjà choisis par les autres. Vous avez mon L.A. pour dire qu'Ethan vous salue. Vous avez jusqu'au 6 février inclusivement pour poster votre arrivée

Fañch Guivarch rp numéro 457 :

Fañch était le premier a être arrivé dans la salle, il arborait fièrement son uniforme de la maison serpentard. La salle était plutôt classique, des bureaux a deux places pour les étudiants et comme a son habitude, il jeta son dévolu sur une place dans le fond de la classe, loin des fenêtres (18). Malgré l'absence de nouvelle tentative pour attenter à sa vie le celte restait méfiant et ne voulait prendre aucun risque.

Un bonjour calme adresser au professeur puis le géant s'assit, regardant au tableau la consigne qui y était inscrite : "ouvre ton esprit".

C'est un marrant ce con, je suis pas sur qu'il est vraiment envie de voir ce qu'il y a dans notre esprit.

Mais non soit gentille, ça a l'air d'être un court intéressant.

Mais comment on ouvre un esprit ? Pour une boite on utilise un ouvre boite, donc on utilise peut-être un ouvre esprit ?

Ca s'appelle une hache qu'on insère dans le crane, ça ouvre bien l’esprit.

Tu es horrible.

Aujourd’hui, on a cours de Sortilège. Pour ce cours c’est sûr et certain, il y a besoin de la baguette. Pour celui de potion je n’avais pas été sûre mais il s’était avéré que si, même pour une potion on avait besoin d’une baguette malgré la présence d’ingrédients magiques plus ou moins dangereux ou dégoûtants. Pour le cours de Sortilège, c’est comme en Métamorphose, on a bien sûr besoin de la baguette, c’est évident. La magie est dedans ! Comment réussir les exercices sans ? Donc je l’ai mise dans mon sac pour aller en cours avant de partir le plus tôt possible pour essayer d’être le plus en avance possible. J’aime pas être en retard, et j’aime pas quand il y a trop de monde déjà dans la salle, sinon je ne peux pas choisir correctement où m’installer et puis tout le monde regarde, ou pas mais on s’en fiche car ils sont là, et ce n’est pas très rassurant. N’empêche que ce n’est pas facile, les créateurs de Pouldard aimaient tellement la magie qu’ils ont fait des escaliers magiques, quelle idée sérieusement, et puis l’école est grande et moi petite, donc aller vite et trouver la salle du premier coup c’est compliqué… Heureusement je finis toujours par arriver à la bonne salle, sinon ça serait embêtant.

Sur le pas de la porte, je prends quelque secondes pour observer, bien connaître le lieu : je peux voir le bureau du professeur "au fond", les fenêtres sur le mur d’en face et à gauche les tables sont bien rangées, c’est tout ordonné et j’aime bien. Il y a juste les tables doubles que je n’aime pas, ça signifie qu’il y aura forcément quelqu’un à côté de moi si la salle est remplie, mais c’est souvent comme ça et peut-être qu’un jour je m’y habituerais. Le point positif c’est qu’il il n’y a personne ! Ah si, en m’avançant je remarque un élève déjà installé au fond de la classe là où il y a le mur, il est toujours au fond lui, je l’ai déjà vu. En même temps c’est une bonne idée qu’il a, après tout il est grand, il risquerait de cacher le tableau aux plus petits. Même s’il ne réfléchit peut-être pas ainsi. Un élève c’est pas beaucoup, ça veut dire que je fais partie des premiers et qu’il reste pleins de choix de place. Moi comme d’habitude je m’installe devant pour être sûre de bien voir, et là où il y a les fenêtres (1). Et comme je passe devant le bureau du professeur qui est assis, je lui fais un sourire et lui dis «Bonjour» parce que c’est la politesse, et les professeurs aiment bien la politesse. Mark aussi, alors je fais attention. Et puis les adultes, c’est pas comme les enfants, ça se moque beaucoup moins.

Le sac rejoint le sol, moi la chaise, et je pose baguette, plume et parchemin bien ordonné sur la table. Il faut être prête dès le début pour écrire ! Une fois le plus important fait, je lève la tête, et le regard se pose sur les quelques mots écrits sur le tableau. "Ouvre ton esprit" C’est une formule magique ? Un geste ? Une image ? J’espère bien, j’ai pas trop envie d’ouvrir ma tête pour montrer au professeur mon esprit. Esprit qui est, je crois, le cerveau. Et bon, c’est pas très beau à voir un cerveau… Non non, on n’est pas en sciences ou je-ne-sais-quoi, on est en cours de Sortilège. Ça doit être de la magie. Vivement que le cours commence !

Le son de mes pas résonne dans tout le couloir. Je ne cours pas mais tâche d’aller suffisamment vite pour arriver dans les premiers à la leçon de sortilèges. J’adore cette matière et j’espère sincèrement pouvoir m’asseoir juste en face du professeur. Ça peut te paraître bizarre mais je préfère qu’il puisse observer mes moindres faits et gestes, comme ça il peut voir que je suis motivée. Je compte bien me faire remarquer.

J’arrive à l’entrée de la salle de cours et jette un rapide coup d’œil aux alentours. Je m’aperçois alors que deux élèves sont déjà présents, dont une jeune Serdaigle qui se trouve pile là où je voulais aller. Pas de chance… Tu vas me dire que je pourrais m’installer à côté d’elle vu que les bureaux sont doubles, mais je préfèrerais éviter d’avoir quelqu’un trop proche de moi. Si je dois me faire remarquer, je ne veux pas que ce soit à cause de bavardages intempestifs. Or, tu me connais, si je vais à côté de quelqu’un, je me mettrai à parler avec. Il faut que j’évite ça. Je m’avance donc lentement en direction de l’une des tables vides du premier rang et me rends soudainement compte de la présence du professeur. Comment n’ai-je pas pu le voir avant ? Avec un grand sourire, je lui dis :

- Bonjour monsieur !

Et je pars m’installer à une table qui me semble convenable (3). Une table du premier rang, bien évidemment. Je ne veux pas rater une miette de la leçon d’aujourd’hui. Je sors de mon sac une plume et une feuille de parchemin que je dispose sur mon bureau. En relevant brièvement la tête, j’aperçois une inscription sur le tableau : « Ouvre ton esprit ». Ouvrir son esprit ? Comment ça ? Tu crois qu’il va falloir avoir l’esprit ouvert pour faire le cours ? Peut-être que nous allons parler de certains sujets sensibles et en débattre. Non, ça n’a rien à voir avec un cours de sortilèges, ça. Alors quoi ? On ne va quand même pas s’entraîner à libérer son esprit de sombres pensées, si ? Ou peut-être qu’on va devoir apprendre à lire dans les pensées des autres ? Oulah, j’espère que c’est pas ça ! je n’ai pas envie que qui que ce soit se rende compte de ta présence, l’ami. Je frissonne rien qu’en y songeant.

Je ne dois pas penser à ça, j’aurai tout le cours pour paniquer si jamais il s’agit du vrai sujet d’étude. Il faut que je me change les idées. Voyons voir… Un rapide coup d’œil vers mon sac me rappelle que j’ai amené des feuilles de papier au cas où j’étais trop en avance. Je suis trop en avance puisque nous ne sommes que trois élèves, alors je suppose que je peux récupérer l’une des feuilles. En farfouillant dans mon sac, j’en obtiens deux : l'une marron et l’autre verte. Parfait, je vais faire des origamis en forme de papillons. Ça fait longtemps que je n’en ai pas fait. Je m’attelle donc à la tâche et commence à plier et déplier mes bouts de papier dans tous les sens. Je garde mon ouïe alerte tout en le faisant, juste au cas où.

Une seule lanière sur l'épaule pour maintenir son sac à dos, Gabin traversa les couloirs de l'académie de Poudlard en sifflotant joyeusement. Son emploi du temps de la journée n'avait rien de surchargé, ce qui lui laissait pas mal de temps libre. temps libre qu'il allait devoir utiliser pour réviser ses cours, après tout, il était dans sa dernière année. L'année des A.S.P.I.Cs. Même si l'adolescent faisait en sorte de paraître tout joyeux, au fond de lui, il angoissait. C'était l'examen d'une vie et une fois passé, il allait être expédier dans la vie adulte. Le souhaitait-il vraiment ? Le garçon n'avait absolument aucune idée de quoi faire après sa scolarité. Et ça lui faisait peur. Il sait que ses parents voudraient qu'il suive des cours dans une université car le diplôme de Poudlard était surement suffisant pour une vie de sorcière, mais pour une vie de moldu, ce n'était pas sur. Si Gabin le voulait, ses parents lui avaient aussi proposé, le temps de fair des études supérieurs, de travailler dans le commerce familiale, mais cela ne l'enchanté pas beaucoup. Lui, il voulait voyager, visiter et apprendre. Apprendre sur les siècles passés. L'Histoire avec un grand H. Autant celle des moldus que des sorciers.

Ses pas le menèrent à son cours suivant. Sortilège. Le Serdaigle appréciait cette matière, deuxième dans son classement, juste après l'Histoire de la Magie. Les deux matières étaient, selon ce qu'il pensait, étroitement liées. Les sortilèges rugissaient l'Histoire des sorciers. On en trouvait depuis la nuit des temps dans toutes les civilisations passées. Pensif, Gabin se demanda si justement, il ne pourrait pas après ses études trouver un emploi qui réunirait ces deux matières. Il faudrait qu'il en parle avec sa famille, la direction du château et le corps enseignant, qui pourrons surement l'aiguiller

Gabin s'arrêta quelques instants devant la porte de la salle, afin de remettre un peu d'ordre à sa tenue, son sac à dos cette fois ci bien fixé sur les épaules. Leur professeur en sortilège était nouveau et l'adolescent ne souhaitait pas faire mauvaise impression des le début. Sourire impeccable au lèvre, un coup rapide dans ses cheveux pour les discipliner, l'adolescent passa le bas de la porte de la salle de classe. Le professeur était jeune mais dans ce monde magiques, cela n'avait aucun impact sur les qualités du sorcier. Le Serdaigle capta le regard de son enseignant pour le salut poliment.

- Enchanté Monsieur. Gabin Šprajc, élève de septième année à Serdaigle.

Une fois son professeur salué, Gabin se tourna vers la salle de classe. Certains élèves qu'il ne connaissait pas étaient déjà présents. Reprenant son sifflotement enjoué, l'élève reprit sa marche en direction d'une place bien précise tout en sifflotant doucement. Celle au deuxième rang, la plus proche de la fenêtre. Pas le premier rang, il ne voulait pas paraître pour l'intello, ni la dernière, souvent assimilé au cancre. Non. La deuxième rangée était parfaite et la place vers la fenêtre lui permettrait de laisser s'échapper ses pensées quelques fois par delà le vitrage. Gabin s'essaya donc la place n°7, déposant sur la table son livre, sa plume et sa baguette.

Le dos bien droit, ses yeux s'arrêteront enfin sur les quelques mots écrits sur le tableau: "ouvre ton esprit". L'intitulé du cours avait l'air intéressant et l'adolescent se plongea dans ses propres réflexions. Pour lui, il ne faisait aucun doute que l'esprit était étroitement lié aux sortilèges. Un esprit négligé, peu ordonné et torturé, ne permettra pas au sorcier de lancer de bons sortilèges. La concentration était primordiale. Concentration que le jeune Serdaigle ne tarda pas à perdre, ses yeux maintenant tournés vers l'extérieur, vers la nature qui entourait le château, laissant ses pensées vagabonder au delà des murs de l'académie.

Marchant tranquillement en lisant un bouquin sans titre apparemment je rejoignais ma salle de cours, premier cours de Sortilège avec un professeur inconnu des camarades de classe inconnue, j'espérais que ce serait une classe calme. Je prenais mon temps, je n'étais pas beaucoup trop en avance ni en retard, être trop en avance c'est se faire repérer trop vite, idem pour le fait d'être en retard.
Malgré tout il fallait arriver au bon moment pour ne pas avoir de mauvaises places, en plein milieu de la salle ou juste en face du professeur, ni tout derrière, c'est pour ça qu'il fallait laisser arriver d'abord ceux qui voulaient absolument se mettre au premier rang, limite juste en face de l'enseignant, quelle idée! Et si son court était ennuyant? Comment discrètement faire autre chose?

J'arrivais encore un peu trop tôt à mon goût mais puisque je suis là autant entrer et choisir une place correcte. C'est donc d'un pas décidé que je rentre dans la salle, jetant un coup d'oeil rapide à la salle je put voir que déjà certains élèves étaient déjà installés, un vert au fond de la classe, deux bleus assis en face de celui qui allait nous instruire et une jaune tout devant, je fis un signe de tête et murmurais un Bonjour juste assez audible pour tout le monde et aller m'installer à la place numéro 12, la 13 me tentais bien aussi mais c'était toujours dans la ligne de mire de l'instituteur et cela me déplaisait fortement, alors oui la 12 seras parfaite!

M'installant tranquillement je sortis de mon sac deux parchemins que j'installais en plein milieu de ma table, une plume que je plaçai à l'horizontale au-dessus de ma feuille, de l'encre à ma droite et puis juste au-dessus de ma plume ma baguette, bien parfait tout était rangé correctement, chaque chose à sa place, satisfaite je posais mon sac au pied de ma table et regardais à nouveau la salle et fronçais les sourcils en voyant ce qui a été écrit au tableau "Ouvre ton esprit" hum... intéressant, devons-nous le prendre au sens propre ou au sens figuré? Parle-t'il de l'ouverture d'esprit dans le sens où nous devons accepter les défauts et les qualités de chacun? Peut-être est-ce a niveau de la magie laisser l'imagination nous guider sur le pas de l'apprentissage de son cours? Est-il possible qu'il parle d'Occlumencie? Cette idée me fait un légèrement frémir, je refuse que qui que ce soit entre dans ma tête, ce serait une catastrophe! Non non, je préfère ne pas me pencher sur cette hypothèse! Donc voyons.... De quoi veut-il parler? Parfois écrire m'aide à comprendre, ou me perdre un peu plus, alors me voila entrain de l'inscrire sur mon parchemin avec une calligraphie travaillée. Bien... maintenant à quoi cela te fait penser Maë? Cet "énoncé" est un vrai casse-tête! Et j'en suis ravi, finalement le cours à de grandes chances d'être intéressant!

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C'est avec une joie cachée que tu toquas doucement à la lourde de porte de bois qui séparait le couloir de la salle de classe. Aussitôt fait, tu te glissa discrètement dans la salle, salua chaleureusement le professeur, et regarda autour de toi. Peu d'élèves, quelques un que tu reconnus et les salua également. C'est au fond, près des fenêtres, en pleine ligne de mire de M. Turner, que tu vis ta providence. [n°13]. Ni trop près, ni trop loin de sa vision... et un bon éclairage naturel pour ta copie. Tu te dirigea donc vers cette fabuleuse place qui t'ouvrait les ... pieds des chaises, à défaut des bras. Ce cours était l'un de ceux dont tu étais la plus curieuse. Sans compter l'Histoire de la Magie bien sûr. Mais la pratique était autre chose que de la théorie, et généralement, les sortilèges n'étaient pas destinés à faire du mal ou blesser quelqu'un... a moins que l'on apprenait également les maléfices ? Qu'importe. En tant que fille venant du monde non-magique, l'intitulé de la matière te plaisait par dessus tout, et tu espérais secrètement ne pas t'ennuyer. Parce que c'était aussi possible que ce soit super sur le papier, et que l'on se retrouve avec un professeur extraordinairement fatiguant, pénible et lourd.

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Une fois avancée jusque devant ton bureau double - dont il restait un trou au coté droit comme aurait dit Arthur Rimbeau-, tu t'installas , toujours aussi discrètement, sans faire de bruit, et posa tes affaires. Encrier, parchemin et livre, au préalable acheté à Pré-Au-Lard... comme tout le monde en fait. C'était ton premier cours, et il fallait que tu réussisses à maîtriser tout les sujets de ce cours pour ne pas perdre la course à la connaissance par la suite. Parce que oui, comme tu venais d'un monde non-magique, ça n'allait forcément pas être de la tarte pour toi n'est-ce-pas ? Déjà qu'en Histoire de la Magie tu n'avais rien compris à la Légende des Peverell, des Reliques de la Mort et cetera... Si tu n'arrivais plus a suivre, tu pouvais dire au-revoir a ta chance d'être dans ce.. château froid.. trop grand.. terrifiant château dont les murs, les tableaux, les escaliers étaient parfois mouvants, farceurs, bavards... et puis les fantômes qui t'avaient également fait peur. Enfin bref. Ici ça bougeait pas, il n'y avait pas de fantôme, c'était comme une classe normale et il y avait juste un peu de pratique inoffensif de magie, n'est-ce pas ? "Ça va aller ! Et puis, ça à l'air chouette comme cours !".

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Cours Sortilèges
Saison 30 * Hiver

La journée depuis ce matin avait été déjà bien remplie. Allant d'un cours à un autre, je n'avais eu que très peu de temps pour me poser même pas quelques minutes mais j'appréciais cela. Avec ce genre d'emploi du temps plus mon emploi à Ollivanders, je ne voyais pas les journées, semaines passer. C'était bien ainsi, j'aimais cela même si parfois s'accorder une petite pause n'était pas totalement de refus. Préparant mon sac, j'y avais glissé des plumes, quelques parchemins ainsi que ma baguette vu qu'on l'utilisait évidemment dans ce cours.

Je marchais depuis quelques longues minutes lorsque j'arrive enfin franchissant la porte de la salle de sortilèges où le cours devait se dérouler. Comme à l'habitude, les premiers élèves avaient déjà trouvés leur place. J'ai le temps de voir l'inscription au tableau alors que je me décide de m'installer à la place n° 9 derrière une jeune Poufsouffle estimant que je serai bien là. Pas trop près du professeur mais pas trop loin non plus pour pouvoir suivre le cours bref une place idéale pour pouvoir suivre le cours. La politesse reste de mise et me parait normale alors je salue naturellement l'homme assis derrière le bureau semblant plongé dans un pavé mais tout de même attentif à la venue de ses différents élèves.

« Bonjour Monsieur ! »

Prenant place sur ma propre chaise, je dois dire que c'est avec une certaine impatience que j'attends ce cours même si le titre "Ouvre ton esprit" me rend un peu anxieuse. Ça n’allait pas être du jus de citrouille ce cours là mais tant pis. On pouvait s'attendre à tout et je restais tout de même bien curieuse. Quelques têtes me sont connues de près ou de loin lorsque j'ose jeter un regard circulaire tandis que ma baguette rejoignit la table en face de moi attendant elle aussi gentiment que le cours ne débute. Les parchemins ne suivraient sans doute pas longtemps le même chemin si le cours possédait une partie théorique ce qui ne me surprendrait pas mais attendons de voir.

Mon planning sous le nez, je voyais écrit cours de sortilèges. Au moins un truc qui m’intéressait, pas que je fusse le plus doué mais l’intérêt principal d’être à Poudlard était bien de faire de la magie, même si une fois chez moi, je ne pouvais rien montrer et rien expliquer. Du coup, j’avais avalé mon petit déjeuner un peu trop vite, pas envie d’être en retard, j’aplatissais mes derniers épis et me faufilais dans les couloirs. Avec le temps on aurait pu estimer que je connaisse les lieux par cœur, mais toujours pas, je m’étais trompé d’étage deux fois et s’était essoufflé et me pensant en retard que je poussais la porte de ma classe.

« Bonjouuuur ! Désolé pour le retard Mons….. » Bouche entrouverte, et sourire en coin bloqué un instant. « Ethaaaan ! T’es là ? mais t’es prof ? Mais pourquoi ? »

Alors oui j’avais bien lu la liste des nouveau enseignant en début d’année, mais vu que je ne connaissais pas le nom du Serdaigle terrorisé par les botrucs, bah, j’avais pas vraiment tilté. Pour le coup, j’avais traversé la salle de classe sans saluer mes camarades pour me planter devant le bureau du brun, bouille partagée entre amusement, émerveillent et surprise.

« T’as grandi ? » Jaugeant ma hauteur avec ma main de ma tête à sa tête alors qu’il était assis. « En tout cas t’as vieilli! Il s’est passé quoi ? Potion de vieillesse qui a loupé ? C’est dangereux les potions de toute façon ! » Yeux plissés et attention toute particulière à ses traits plus adulte et à sa pilosité faciale. Machinalement la main passait sur mon menton à la recherche d’un début de barbe. Pourquoi moi je n’en avais toujours pas. « Non mais t’es vraiment le prof ? Et les balais lors ? Pourquoi sortilège et ce truc là… ouvrir son esprit… » Coup de menton sur le titre sur le tableau. Ça voulait rien dire, enfin si « Han! on va dissocier un cerveau c’est ca ? Y’a un sortilège pour ca ? » Non ? C’était pas ça l’idée ? Ca aurait pu..

Direction le cours de sortilèges ! Je suis en pleine forme aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ainsi. Et j'ai bien l'intention d'en profiter pour montrer une fois de plus à tout le monde quel être exceptionnel je suis. Lanière de sac sur un pie, je déambule dans les couloirs en marchant sur les mains. Parce que j'aime ça, et que je dois vraiment m'entraîner à pouvoir tenir le plus longtemps possible. En plus, ça me muscle les bras et me permet de devenir encore plus beau qu'avant, si c'est possible. Mes acrobaties sont de plus en plus précises, j'ai hâte que Velina puisse voir tous mes progrès.

J'entre ainsi dans la salle de classe, faisant un arrêt obligatoire au bureau. Il y a déjà un élève qui parle au prof, mais je m'en fiche royalement. Mes pieds retrouvant le sol et ma tête les airs, je sens que le sang m'est monté à la tête durant mon périple sur les mains. Je récupère mon sac à mes pieds, et souris au professeur tandis que j'ai la tête qui tourne intérieurement. Je ne dois pas le montrer, je dois faire comme si tout allait parfaitement bien. Alors je me présente.

- Bonjour Monsieur, je suis Arthur Adams, pour vous servir ! Très bel intitulé de cours !

Et je file m'asseoir. Parce que j'ai la tête qui tourne trop, et que je n'ai pas envie qu'il me demande pourquoi j'aime l'intitulé d'un cours que j'ai été incapable de lire tellement ma vision est floue actuellement. J'ai juste vu quelques traces blanches au tableau, et j'ai toujours su m'attirer les grâces des professeurs, alors j'ai bien l'intention de continuer. Je m'installe à côté d'un élève de ma maison que je ne connais pas car il est plus âgé (Gabin), en place 8. Je lui tends la main en souriant.

- Salut, je suis Newt Adams, ravi de faire ta connaissance. Tu sais marcher sur les mains ?

C'est une entrée en matière comme une autre. Il est grand temps que je reprenne mes esprits et ma couleur normale, sinon le cours va vite me paraître long.

Aujourd'hui c'est cours de Sortilèges. Tu as beau bien aimé cette matière, l'idée de devoir t'assoir derrière un bureau à côté d'une personne que tu ne connais potentiellement pas pour écouter un prof parler ne t'enchante guère. Pourtant, tu n'as pas le choix et tu le sais. Alors tu traînes la patte jusqu'à la salle de cours à l'heure dite, ni en retard ni en avance, avec un air froid sur ton visage finalement assez habituel.

Quand tu pousses la porte, tu vois que de nombreuses tables sont déjà prises. Tu jures intérieurement, n'ayant aucune envie de te retrouver à côté de quelqu'un et espérant silencieusement qu'une personne soit malade et que tu te retrouves seule à ta table. Car heureusement, il en reste quelques unes qui n'ont pas du tout été conquises et mieux : l'une d'elles est au fond.

Après être donc passée devant le professeur qui vous attend à un endroit stratégique, et lui avoir lancé un Bonjour un peu nonchalant et sans aucune émotion, tu te diriges donc vers cette fameuse place et après avoir posé tes affaires à côté de toi, tu poses ta tête sur tes bras, presque allongée sur la table, en attendant que le cours commence - et finisse - afin que tu puisses aller faire autre chose.

Tu ne te fais pas d'illusions, même si vous êtes supposés "Ouvrir votre esprit" tel que c'est noté sur le tableau, tu risques fortement de t'ennuyer pendant ce cours, et ton esprit s'ouvrira peut être, mais certainement pas aux autres. Tu préfères de loin être seule et ça ne risque pas de changer, même si certains réussissent à passer la barrière que tu as placé autour de ton coeur. Elhëna par exemple...

Sasha s'est positionné sur la place n°15 (place n°16 réservée à Sue si possible)

Saison 30
Hiver

Oui. Ça y est. Enfin un cours de sortilèges. Il y a longtemps que j'attends ce moment en fait. A peine les yeux ouverts que je saute dans mes vêtements. Il n'est pas question d'arriver en cours avec du retard. Non seulement ça serait malvenu et malpoli, mais en plus de ça, je suis toujours ponctuel. Il n'y a donc pas de raison que cela change maintenant. En sortant de ma salle commune, je constate qu'il fait bien plus froid que ce que j'avais imaginé. Après avoir passé un bon petit moment dans la Grande Salle pour un petit déjeuner, il est temps que je me mette en route pour le cours. Je déambule dans les couloirs avec une certaine euphorie. Je me demande de quoi nous allons parler aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, j'espère que le sujet sera passionnant. Bon, après tout, en sortilèges, tous les sujets le sont à mon sens. Mais uniquement parce que j'adore cette matière. Et j'espère qu'il n'y aura personne pour gâcher le cours, comme ce fût le cas en Astronomie. Je crois que si je croise le chemin de ce Serdaigle, je risque de m'emporter un peu. Mais je dois aussi retenir le fait que je ne suis plus Préfet et il est donc préférable que je garde mon calme si nous nous croisons.

J'arrive enfin devant la salle de classe et ouvre la porte. Je constate que pas mal de monde est déjà... présent. Et oui, il est là. Benedict Adams. Pff, quelle déception pour moi. Mais il ne va pas me gâcher ma bonne humeur, pas aujourd'hui. J'ai décidé de mettre mes problèmes de côtés, à savoir Jackson et lui. Je m'avance vers le bureau et... Ethan Turner. Je l'ai rencontré lors d'un bal de Noël. Je ne savais pas qu'il était professeur. Jackson et lui se connaisse bien d'ailleurs. Je m'avance vers lui :

- Bonjour professeur, dis-je avec un large sourire et un certain enthousiasme, je ne savais pas que tu étais... que vous étiez professeur ici. En tout cas, j'ai hâte de commencer le cours !

Je lui adresse un grand sourire avant de lire "Ouvre ton Esprit" sur le tableau noir. Légilimencie ? Peut-être. Peut-être pas. Je me retourne vers mes camarades et voit que Jennifer Wilson est aussi présente. Je m'approche d'elle et prend donc place (place 10).

- Salut toi, ça va ?

Un sourire permanent était dessiné sur mes lèvres.

Saison 30
Hiver

Enfin un cours que tu attendais. Enfin ce que tu penses être le cours le plus intéressant pour toi depuis les quatre années passées ici. Les sortilèges. Plus précisément sur un cours qui te parle. Ouvre ton esprit. Bien que tu émets quelque doutes. Tu y penses fortement. Tu sais pertinemment et tu l'espères au fond de toi. Du moins c'est de cette vision quand tu es rentré dans la salle de classe. Ta bonne humeur étais là. Présente avec ce sourire. Difficile de le cacher. Mais tu y penses. Beaucoup. Tu espères réellement que tu te trompes pas. Au pire, tu sais que tu vas quand même passer un bon moment. N'est-ce pas ?

Avant ça, ton arrivée en cours c'est faite tranquillement. Pas de précipitations. Tu ne fais même pas partis des premiers arrivés. Peu t'importes. Du moment que tu ne loupes en aucun cas ce cours. Que tu sois présent. ça serait dommage de s'en priver. De rater ce que tu préfère par dessus tout. Et puis, tu es là pour ça. Alors tu regardes autour de toi. Tu ne sais pas avec qui t’asseoir. Tu as beau tourner ta tête, regarder qui s'y trouve. Tu te poses encore la question. Quitte à même rester devant la porte en te grattant la tête. Fais un choix. N'importe lequel.

Tu t'amuses à regarder les places qui restes. Tu décides de tirer au sort. De toute façon, tu connais pas vraiment grand monde à part ceux que tu as croisés ou même été cruel avec eux. Un petit moment de caractère. C'est en voyant Maëlann qui te trouves ça drôle. Et si le hasard l'emmenait encore près de cette pauvre Serdaigle qui n'a rien demandé. Nouveau sourire en coin. Puis tu fermes les yeux. Tirant un chiffre. N'importe lequel. Ne penses pas que tu te retrouves avec un inconnu. C'est rien et c'est amusant au passage.

Tu tires le 2. Vraiment. Tu sais pas comment ni pourquoi mais c'est ce chiffre qui est sortit. Alors tu traverse la salle en regardant la Serdaigle. Avant de te focaliser vers une autre Serdaigle qui se tenait à la place n°1. Passant près du bureau, tu dis un "bonjour" au professeur sans faire attention qu'un élève s'y tenait en face de lui. Et s'installa près d'une nouvelle élève apparemment. Ne pas la brusquer. Ne pas l'ennuyer. Ne pas lui montrer ton envie de jouer. Et puis, tu ne l'a pas fais exprès. Alors, tu ne l'embêteras pas. Pas si le cours ne le permets pas. Ce ne serait pas drôle, ni amusant.

- J'espère que je ne te gêne pas en m'installant ici.

Pense à ton esprit. Ouvre ton esprit.

Pas l'temps de niaiser, c'est l'heure du cours dont Nathanaël parle sans arrêt. "Moi je moi je" qu'il disait, soit disant qu'il était super doués en sortilège. Tu t'en fichais éperdument, c'est pas cette matière qui était la plus intéressante pour la suite de ton cursus scolaire ... C'est bien dommage que ce soit un cours obligatoire jusqu'au passage des ASPICs cela dit.

Cravate à peine au tour du cou, sans même t'être donné la peine de te coiffer, tu te rends jusqu'à la salle de cours. Et c'est le drame, la bandoulière de ton sac vient de rendre l'âme, comme si c'était le moment le plus opportun. Il fallait faire un tour à Pré-au-Lard pour en acheter un nouveau maintenant ... Portant difficilement tes livres et ce qu'il reste de ton sac grâce à tes bras, tu es surpris de voir la porte de la salle de classe fermée.

Su-per. Pas le temps de réfléchir, tu as peur d'être en retard. Tes jambes se fléchissent pour que ton visage se retrouve face à la clanche. Tu la regardes quelques instants avant de te résoudre au pire. Va falloir se brosser les dents en sortant de ce cours. Tu salives, pour rendre l'acte plus rapide, et attrappe la poignée de ta bouche, tentant difficilement de l'abaisser au maximum pour te permettre de rentrer. A force d'essayer, tu finis par y arriver ! Te fichant éperdument de la dose de salive laissée sur la porte - et cette dernière qui restait ouverte car rappelons le, tu portes tes livres - tu regardes la classe.

Quelques étudiants sont présents mais il reste des places libres, preuve que tout le monde n'est pas arrivé. Benedict est déjà là, c'est le type qui est monté sur l'estrade en Astronomie pour sa tirade. Il a aussi raconté à tout le monde le conte des frères Peverell en histoire de la magie, c'était cool. Tu t'installes derrière lui, espérant qu'il allait faire quelque chose d'exceptionnel aujourd'hui aussi.

Ouvre ton esprit

Le premier étudiant arrivé t'avait légèrement déconcerté. En fait, si tu n'aurais pas préalablement observé son portrait dans ton trombinoscope, tu aurais juré que le vert et argent s'étaient trompés de salle de classe. L'individu en question devait faire la même taille que toi, en plus de posséder une pilosité visiblement hors normes pour son âge, tu aurais juré un membre du corps enseignant. Sans grande surprise, l'individu qui semblait assez reclus sur lui-même, mais pas assez pour éviter de te saluer, était allé rejoindre le fond de la classe, le plus loin possible de ton propre bureau. Tu lui renvoies poliment sa salutation, lui souhaitant la bienvenue sans vraiment t'y attarder. Tu n'allais pas lui en vouloir, ou le forcer à faire la conversation; l'adolescence était quelque chose que tous ne vivaient pas nécessairement bien, et parfois se perdre dans son monde était le seul salut possible des jeunes. N'empêche, tu te serais attendu à voir un Serdaigle ouvrir le bal, vu le nombre d'inscrits qui étaient de ta maison. La donne changea par contre bien vite, lorsqu'une jeune fille entra à la suite du serpent géant, une petite aiglonne qui semblait particulièrement adorable.

La petite demoiselle va s'installer juste devant toi, te gratifiant d'un sourire contagieux, avant de te saluer et de commencer à s'installer à son bureau. Tu lui renvoies sa salutation, souriant à ton tour d'une expression niaise, qui fut bien vite gâchée par le courant de tes pensées Tu espérais que les plus jeunes de la classe ne trouvent pas trop traumatisante la portion pratique de ton cours. Tu n'étais pas particulièrement doué avec les enfants, et ne connaissais que très peu leurs limites, mais le souvenir des cours Madame de Lanxorre te redonna vite confiance en tes propres talents d'enseignants, et ta capacité à mettre sur pied un cours agréable pour tous, et surtout qui ne mettait pas la vie d'autrui en danger.

Tu fus arraché à tes souvenirs par le bruit d'une étudiante de poufsouffle venant d'entrer dans la pièce, une demoiselle à l'aura particulièrement énergique. Elle semble te remarquer tardivement, puis t'adresse un large sourire en te saluant, salutation que tu lui renvoies très chaleureusement. Ça fait toujours plaisir de voir des étudiants qui sont motivés à apprendre et qui sont passionnés de Sortilèges. Sans surprise, la blairelle s'assoie, elle aussi, au premier rang de la classe, créant un contraste assez comique avec le géant vert, qui se retrouve ainsi séparé du reste des étudiants par un fossé de bureaux inoccupés.

Alors que tu te replonges dans ta lecture, des froissements de cartons venant du bureau de la dernière arrivée, Alice selon ton trombinoscope, attirent ton attention. Cette dernière s'était mise à l'origami, confectionnant de jolis papillons de papier, récoltant une approbation visuelle de ta part. Arrivée tôt en classe, visiblement plus qu'enjouée à l'idée la leçon, et débordante de créativité, le choixpeau aurait-il laissé glisser une serdaigle dans l'âme chez les Jaunes et Noir? Ça n'aurait pas été une première, ni particulièrement surprenant d'un objet aux enchantements datant de plus de mille cent ans. Tu garderais très certainement un oeil sur cette jeune femme qui semblait pleine de promesses.

Quittant les papillons marron et vert des yeux, tu les posas sur un nouvel élève des bleus, qui venait juste de pousser la porte de ta classe. Il semblait plus vieux que la moyenne, si on excluait la montagne de virilité qui se faisait silencieuse au fond de la classe. Les cheveux parfaitement coiffés, le sourire plus que poli aux lèvres, celui-là n'aurait probablement pas eut besoin de ses habits bleus et bronzes pour que tu reconnaisses sa maison. Sa courte présentation venait d'autant plus confirmer tes pensées, lui qui se faisait d'une politesse exagérée, il te rappelait un peu ta propre personne, alors que tu étais un peu plus jeune que lui. Tu lui souhaitais intérieurement que tout ceci ne soit qu'une façade, car désirer lécher les bottes des enseignants ne pouvait clairement pas lui apporter les faveurs de ses coéquipiers s'il était ainsi même en dehors des heures de classe. Tu ne manquas pas de lui répondre que tu étais également enchanté, le saluant également d'un hochement de tête.

Le garçon que tu soupçonnais être en septième année alla rejoindre une place aux côtés des fenêtres alors qu'une nouvelle étudiante faisait son apparition dans la salle. Une Serdaigle, une autre. Un étranger aurait vite fait de penser qu'il s'était trompé de pièce et avait débarqué dans la salle commune de ta maison d'adoption. Cette dernière demoiselle, plus jeune, se contenta de saluer la classe d'une manière qui semblait trahir une bonne dose de timidité. Tu lui souhaitas chaleureusement la bienvenue, essayant de la mettre un peu plus à l'aise qu'elle ne pouvait l'être, avant qu'elle n'aille rejoindre une place non loin du Serpentard. Jusqu'à présent, aucun fan des flèches en vue, ce qui n'était pas plus mal que ça. Tu redoutais le moment où un étudiant te reconnaîtrait et tenterait de faire tourner le cours autour du Quidditch, t'obligeant à trancher entre le fait de décevoir un fan, ou de faillir à ton rôle d'enseignant.

Il ne fallut pas bien longtemps pour qu'un nouveau bruit te tire de tes réflexions, quelqu'un avait cogné à la porte avant d'y entrer. Réaction typique des premières années qui ne se sentaient pas encore à l'aise au château, c'était assez mignon quand on y pensait; tu avais passé par là aussi, alors tu comprenais. Accompagné d'un large sourire tu lui souhaitais la bienvenue, t'assurant toujours de te montrer des plus accueillants avec les plus jeunes, pour les aider à se mettre en confiance. Il n'y avait rien de plus difficile que d'essayer de performer lorsqu'on doutait constamment de ses capacités, ou qu'on osait point demander le coup de main dont on avait tant besoin. La demoiselle se dirigea au fond de la classe après t'avoir rendu ta salutation d'une chaleureuse façon, s'installant à un des bureaux donnant accès aux fenêtres. Une première année qui allait s'installer tout au fond, c'était... intéressant, même si un peu préoccupant.

Mais tes préoccupations n'eurent que très peu de temps pour s'enraciner qu'une nouvelle étudiante de ta maison entrait en scène, une aigle. Elle se dirigea bien rapidement au centre de la classe pour en faire son nid, une place de choix pour être certain de ne rien manquer, autant côté étudiant que côté enseignant. Sa salutation tout de même enthousiasmée te valait une réponse équivalente, ainsi qu'une brève observation de la demoiselle aux cheveux dorés, qui regardait elle-même autour de soi différentes têtes présentes. Visiblement, peu d'étudiants semblaient déjà se connaître, ce qui était bien dommage, mais allait forcément changer d'ici la fin du cours. Tu n'étais pas un grand fan des cas à la Azarty, mais jusqu'ici tu semblais avoir affaire à tout un groupe d'antisociaux, préférant laisser le soin aux derniers arrivant de choisir avec qui ils allaient faire équipe. Il fallait avouer que tu n'étais guère mieux qu'eux à leur âge, alors ton jugement s'amoindrit bien rapidement.

Une nouvelle ouverture de la porte te signala qu'un nouvel étudiant venait d'arriver, et cette fois-ci, il s'agissait de quelqu'un que tu connaissais bel et bien, et lui enseigner allait probablement s'avérer des plus comiques considérant votre expérience passée. C'était Gabriel, tu avais reconnu tout de suite lorsque tu avais reçu ton trombinoscope, mais tu t'étais longuement demandé si lui te reconnaîtrait, et tu avais eu ta réponse très rapidement. À peine le premier coup d'oeil passé sur ta personne, la salutation chaleureuse et enjouée du blaireau se transformait en un court instant de confusion visible, suivi d'une période de questions qui te fit quelque peu pouffer de rire. Adressant un large sourire légèrement coupable à celui qui se trouvait désormais à ton bureau, tu entrepris d'essayer de satisfaire son éternelle curiosité.

-Content de te revoir en d'autres circonstances Gabriel. Pourquoi je suis prof, ça faudra demander à la directrice, ou simplement juger de par toi-même, avais-tu di, lui envoyant une petite grimace amusée.

La comparaison visuelle de votre différence de taille que l'adolescent tentait avec sa main t'avait d'autant plus amusé. Tu n'avais jamais été particulièrement petit, mais il était vrai que tu avais pris quelques centimètres depuis votre aventure dans la forêt bordant le lac de l'école, alors que lui n'avait visiblement pas vraiment changé. Les théories farfelues de celui qui n'était clairement pas natif du monde sorcier avaient toujours quelque chose d'hilarant, et pour le coup, tu étais vraiment heureux qu'il soit présent dans ton cours, tout particulièrement au beau milieu de ce nid d'aigle, il était comme un vent frais qui venait détendre l'atmosphère, juste ce dont tu avais besoin pour ce premier cours.

-T'inquiète pas, je sais encore fabriquer une potion de vieillissement, mais pas toi on dirait. Nouveau clin d'oeil lancé à son endroit.

La séance de questions retourna finalement sur ton status de professeur, et pourquoi tu n'étais pas enseignant de vol? Une question qui méritait d'être posé pour quelqu'un te connaissant, c'était, après-tout, la seule partie de toi que Gabriel avait connu, celle-là et ton amour pour les créatures de la forêt.

-Loin de moi l'idée de voler la place de Lizzie, c'est une enseignante brillante et passionnée, et puis, les sortilèges et moi, on est déjà beaucoup plus amis qu'avec les Botrucs. Regard amusé à son endroit; le blaireau s'était toujours tut au sujet de votre aventure violant le règlement scolaire, et tu l'avais toujours grandement respecté pour ça. Aujourd'hui, ça ne faisait heureusement plus aucune importance, même si tu ne souhaitais pas particulièrement poser comme mauvais exemple pour tes élèves.

-Pour l'intitulé du cours, faudra attendre encore un peu que le cours commence, mais ça ne devrait plus trop tarder. Je peux te promettre par contre qu'on ne va pas dissocier un cerveau. Léger hochement de gauche à droite de ta part, le visage toujours amusé devant cette nouvelle hypothèse farfelue. Est-ce que c'était vraiment le genre de choses qu'on enseignait à l'école des moldus? Il faudrait que tu te renseignes à ce sujet, leur système d'enseignement était vraiment tordu si tel étais le cas. Je crois que t'aurais plus de chance en médicomagie pour ça, et encore ils sont plus du genre à t'apprendre à le réparer.

De nombreux étudiants étaient arrivés en classe pendant votre petite discussion. Tu n'avais pas pu t'empêcher de remarquer un jeune homme qui... marchait sur les mains. Un phénomène qui avait forcément attiré ton regard l'instant de quelques secondes, mais le jeune bleu et bronze avait finalement été apte à démêler ciel et terre, alors tu n'en avais fais aucun cas. L'étudiant en question t'avait salué d'une façon qui te rappelait celui qui s'était glissé du côté des fenêtres, en faisant un peu trop de lèche, mais de manière bien plus enjouée cette fois. Tu retournais rapidement à ta discussion avec Gabriel après avoir glissé une salutation rapide au nouvel arrivant sifflotant, te jurant de garder l'aigle à l'oeil, étant encore incertain de sa qualité d'élève turbulent qui semblait vouloir jurer avec sa première salutation. Bizarrement, il te rappelait Elius, le préfet de Serpentard qui t'avait fait de la drague il y avait un certain temps.

Une verte et argent avait suivie, nonchalante au point où tu ne l'avais pratiquement pas remarqué avant que celle-ci ne te salue de manière totalement machinale. Tu lui avais simplement répondu d'un faible hochement de tête, toujours pris par ta discussion avec le jaune et noir, discussion qui avait rapidement été interrompue par la présence du dernier blaireau manquant du cours. En effet, le jeune homme au visage un peu plus vieux que Gabriel t'avait salué de façon un peu trop familière pour que cela passe inaperçu dans tes oreilles. Étant en pleine discussion, tu n'avais pas vraiment posé la question à l'étudiant, mais tu te demandais vraiment d'où tu le connaissais. Son visage te disait quelque chose, mais pas vraiment son nom, et tu n'arrivais pas à le replacer, peut-être était-ce un fan des flèches avec qui tu avais pris un verre, un soir? Enfin, pour l'instant, ce n'était pas très important, même si la curiosité allait bien finir par avoir raison de toi. Tu te contentas pour le moment de lui répondre un simple "Ravi de ton enthousiasme", sincère et ponctué d'un sourire.

Tu n'es ensuite tiré de ta discussion que très brièvement par l'arrivée du premier gryffondor, qui te salue brièvement avant de prendre place juste devant toi. Tu lui rends sa salutation de courtoisie, avant d'entrevoir le second et dernier étudiant des rouges et or franchir le seuil de la porte, l'air particulièrement encombré. Tu restes surpris de voir le peu d'étudiants qui ont recours à la magie pour transporter leur matériel de cours, et note quelque part dans ton esprit que pareil sujet de cours pourrait être utile pour une prochaine fois. Rendre ça intéressant serait une autre paire de manches par contre, mais tu aimais bien de tels défis. Le jeune lion ne te salua pas, alors tu ne lui prêtas pas plus attention.

Le temps tournait, et un bref coup d'oeil à la salle te révéla qu'il manquait toujours quelques élèves. Tu décidas de leur faire confiance et te replongeas dans ton échange avec le jaune et noir, il n'y avait que très peu de choses que tu pouvais faire pour eux de toute façon.