Quelque part sur le Chemin

Chemin de Traverse - Sujet de RP des Passifs

C'est sur ce sujet que les Passifs de l'animation de la trame principale sont invités à poster s'ils souhaitent pouvoir être déphasés. Si vous ne postez pas, votre déphasage ne sera pas pris en compte et vous serez obligatoirement dans la temporalité commune.

Vous avez jusqu'au 15 Mars 2020 pour poster au moins un message dans ce sujet.

Il s'agit d'une après-midi, celle du 02 Mars 2178 pour être exacte, et le soleil brille sur le Chemin de Traverse. Que faites vous là ? Pourquoi étiez-vous sur l'allée marchande du monde sorcier Londonien aujourd'hui ? Votre histoire nous le dira.

Pour rappel, voici la liste des inscrits devant obligatoirement poster pour être déphasés :

Elius Askin
Christopher Branwen
Lara Wind
Xoumi
Henry Lloyd
Sue Glanmor
Nathanaël de Selvini
Benedict Adams
Joe Widdicombe
Riley Callaghan
Alhena Peverell
Angela Adams
Elida Cistero
Galatéa Peverell
Anthony Adams
Kyara Blanchet
Ethan Turner
Kathleen Gold

Si vous n'êtes pas dans la liste, vous pouvez poster mais vous ne pourrez pas être considérés comme déphasés. C'est à vous de voir si votre personnage était présent ou non pendant cette partie importante de l'intrigue principale.

Nous vous rappelons que cette animation est inscrite dans le contexte. Ainsi, tout ce qui arrive à votre personnage et au monde sorcier devra être pris en compte dans vos RPs futurs.

Chamboulement temporel

Animation « L'ère du temps »

Saison 31 - 02 Mars 2178

R

éveil aux aurores, comme tous les jours. Les yeux qui ont dû mal à s’ouvrir, refusant la dure réalité : la nuit était finie et il fallait recommencer une nouvelle journée. Bien qu’elle adorait son travail, le sommeil manquait cruellement à Lara depuis la « révélation » de son don de Métamorphomage. En même temps, il fallait admettre que cela avait eu lieu dans des circonstances particulièrement traumatisantes, expliquant la difficulté de la Caméléon à dormir. A chaque fois qu’elle fermait les yeux, la jeune femme avait ses horribles images en tête, qu’elle balaya d’un secouement de tête ce matin là. Il ne fallait pas traîner : douche, habillage, coiffure, nourrir les animaux, câlins et c’était parti pour une nouvelle journée, Olympia toujours à ses côtés évidemment. A ce soir, Serene Place.

CRAC !

Un transplanage réussi plus tard et voilà la gérante devant la Boutique d’Animaux Magiques. Celle-ci n’ouvrait que dans une heure et demie pour la clientèle mais, avant cela, il fallait nourrir et soigner tout les animaux, que ce soit dans la pièce principale ou dans le service vétérinaire. Soupirant un bon coup, Lara ouvrit la porte de son lieu de travail avant de la refemer aussitôt afin de ne pas être dérangée : c’est parti pour une nouvelle journée.

Ainsi, la matinée s’écoula. Comme à son habitude, la Boutique avait ouvert à 9heures. La vétérinaire magique enchaîna les consultations, les demandes de conseils de la part de clients, les ventes et ainsi de suite, accompagnée de sa fidèle Olympia. Le soleil brillait dans cette journée d’hiver, la rendant magnifique. Petite pause dehors, à contempler le brouhaha du Chemin de Traverse. Quelques passants la saluaient. Bref, une journée normale, comme toutes les autres où rien n’allait différer du quotidien répétitif mais qui comblait la Métamorphomage. Du moins, c’est ce qu’elle croyait…

Généralement, Sue préfère passer ses vacances à Poudlard. C'est ce qu'elle a fait à Noël : elle est restée en tête à tête avec les armures et son frère - et elle n'aurait pas pu rêver mieux. Néanmoins, son oncle célibataire aime retrouver la fratrie Glanmor à d'autres moments que pendant l'été ; il les considère comme ses enfants. Noan a reçu du courrier de sa part qui indiquait son souhait de les revoir et l'a aussitôt partagé avec elle. La préfète n'était pas contre cette idée ; ils devaient bien ça à l'homme qui les avait tirés des ténèbres. De plus, il est toujours agréable de rendre visite à l'oncle Alwyn, il déborde d'idées de sorties et de cadeaux, et les laisse l'accompagner sur le Chemin de Traverse aussi souvent qu'ils veulent.

C'est d'ailleurs à cet endroit que se trouve Sue le 12 février. Elle s'est levée à l'aube pour se rendre sur l'allée commerçante en compagnie de sa famille. Durant toute la matinée, elle est restée auprès de son oncle et de son comptoir. Un comportement qui colle à son apparence de sage demoiselle ; bien loin de ce à quoi elle se livre habituellement en ces lieux. Mais sa compagnie est l'une des rares qu'elle apprécie, et l'envie lui prend en de rares occasion de témoigner de son affection. Lorsque le soleil se trouve au zénith, elle grignote le sandwich qu'elle s'est confectionné pour l'occasion. Après quoi, elle commence à s'éloigner joyeusement en compagnie de Noan. Tous deux se mettent à longer les vitrines qu'ils contemplent longuement. Ils finissent par s'arrêter devant une exposition de matériel de Quidditch et se lancent dans un vaste débat qui a le don de déchaîner les passions.

Spécialité(s) : - Transplanage

Profitant de cette journée ensoleillée du 12 février, Xoumi expédia rapidement ses affaires pour arpenter les allées de Norwood Park. Tout en marchant, ses pensées se perdirent jusqu'à ce qu'une idée fixe lui vint en tête... La boîte de cookies... La veille, sa bonne amie lui avait préparé une vingtaine de cookies aux pépites de chocolat afin de le réconforter. Depuis novembre jusqu'à aujourd'hui inclusivement, il recherchait son cousin. Peut-être avait-il les réponses à ses nombreuses questions ? Dépité, il essaya de chasser cette dernière pensée. Deux jardini déposèrent leur râteau pour profiter des rayons du soleil sortant d'une glacière deux glaces, ce qui rappela à Xoumi sa faim. Lui aussi voulait une bonne glace ! Regardant autour de lui, il se dirigea derrière un arbitre pour transplaner.

Arrivant sur le Chemin de Traverse, il marcha en direction de la boutique de Glaces Florian Fortarôme. Malgré le fait que le fondateur avait disparu, son savoir-faire avait perduré et transmis aux différenx glaci qui se sont succédé. Il commanda une glace à deux boules saveur cookies, lui rappelant ainsi les gâteaux de sa bonne amie.

Saison 30 - Hiver, 02 Mars 2178
♪ ^♫ ♪
Tu avais finalement décidé de mettre tes plans à exécutions, non seulement concernant ton grimoire magique, mais également sur l'identification des composantes du Nectaigle, cette potion mystère qui permettait à son consommateur d'acquérir l'incroyable vision d'un aigle, une expérience trop belle pour ne pas essayer de reproduire la substance en question. Tu avais préféré faire affaire avec un expert sur le sujet, et tu n'en connaissais que deux : Le professeur de potions, et la propriétaire de chez Barjow et Beurk. Si tu avais une confiance totale en les capacités du premier pour ce qui était des potions figurant déjà dans des manuels, la seconde vous avait fait l'école à tous deux dans un passé pas si lointain, ce qui lui donnait une certaine expérience supplémentaire, et sa réputation dans le monde des potionnistes tendait à valider ton choix d'associé pour cette quête incertaine.

Tu avais donc profité ton après-midi libre pour te rendre sur le chemin de traverse, transplannant depuis l'extérieur de l'enceinte de l'école pour atterrir à proximité du chaudron baveur. Tu ne transplannais jamais directement sur l'allée des embrumes, préférant user de précautions lorsque tu t'aventurais dans cette section du chemin de traverse. De plus, tu ne manquais jamais de t'arrêter devant les halles pour voir les derniers articles de Quidditch qu'ils avaient en vitrine. Il y avait un bon moment que tu ne t'étais pas acheté un nouveau balai, tout simplement parce que tu avais vraiment de quoi répondre à tous tes besoins, et que la production de nouveaux modèles semblait être particulièrement ardue, maintenant que ceux-ci pouvaient atteindre les 400 km/h. Par contre, on ne pouvait jamais avoir trop de cire en réserve, alors peut-être irais-tu faire un petit achat imprévu aujourd'hui?

À l'approche de la vitrine de la boutique, tu avais remarqué une tête châtaine que tu connaissais bien. La demoiselle était en effet ton ancienne co-capitaine de Quidditch, et figurait désormais parmi les étudiants à qui tu enseignais les Sortilèges. Elle était accompagnée par quelqu'un avec qui elle semblait engagée dans un débat passionné sur le Quidditch. Tu avais donc préféré ne pas les interrompre et simplement la saluer d'un signe de tête et d'un large sourire qui tenait plus de l'esclaffement silencieux. Après tout, tu connaissais assez bien le tempérament de la demoiselle, et tu ne donnais pas cher des arguments de son compagnon.

« La Faille »

Saison 31
02 Mars 2178

Le labyrinthe des rues de Londres s’étendait sous mes yeux, un dédale qui ne l’était d’ailleurs plus vraiment pour moi, pour l’avoir emprunté des centaines de fois. Éviter les ruelles sentant l’urine, tirer parti des moindres goodies gratuits proposés par des start-up, utiliser les meilleurs raccourcis... Tout ça, c’était du gâteau, un tel jeu d’enfant que je pourrais passer d’un point à un autre de la capitale sans me faire remarquer, les yeux fermés, et même toute nue si je le voulais.

Heureusement pour le public du jour, mon exploration serait moins libertine, voire même tout à fait sérieuse. Je devais me rendre au Chemin de Traverse, et plus particulièrement dans l’Allée des Embrumes. J’avais déjà pu constater, par le passé, qu’une boutique peu convenable pour des sorciers de bonnes consciences, s’y établissait depuis longtemps. Endroit parfait pour mettre la main sur un objet magique que j’avais déjà repéré quelques semaines plus tôt : un fuseau tissemagie.

Une fois le portail des sorciers dépassé, une toute autre ambiance m’emplit les mirettes. Une bonne dose de magie et d’émerveillement... Rien à faire, la sensation était la même qu’au premier jour. Elle embaumait le coeur et remontait immédiatement le moral. J’y croisai d’ailleurs quelques visages connus, une Serdaigle et mon professeur de Sortilège, que je m’empressai d’ailleurs de fuir immédiatement. Ça faisait toujours bizarre de voir des profs en dehors de Poudlard. Comme s’ils ne pouvaient pas exister ailleurs que dans le château de Poudlard. Mais non, non, ils ont une vie comme tout le monde !. Je relève intérieurement des yeux vers le ciel. Ce que je peux être nombriliste, parfois.

Je ralentis quelque peu le pas, pas sûre de vouloir quitter si vite l’atmosphère du Chemin de traverse. Je finis par m’arrêter devant une vitrine, celle de Fleury et Bott. Lire s’était s’instruire, et je n’avais plus aucune lecture en cours, ma table de chevet se faisait extrêmement vide ces temps-ci. Il fallait donc que j’y remédie au plus vite !

Clac, clac, clac. Ce n'était non pas le bruit de la pluie sur une fenêtre, première parce que cela faisait ploc, ploc, ploc et secondement car il faisait un beau soleil malgré le fait qu'on était en Février. Le bruit ne provenait pas non plus d'un coupe ongles ou d'une paire de ciseaux, il venait des chaussures de Kyara et cette dernière pestait sur l'état des pavés. Bientôt le clac, clac, clac serait un crac, crac, aie. Grommelant donc entre ses dents, elle se demanda pourquoi elle avait mis le pied dehors. Pour revoir l'inconnu de la Boutique d'Animaux Magiques ? Cela aurait été stupide et improbable de le revoir. Une rencontre de moins d'une minutes avec moins de cinquante mots échangés c'était totalement insignifiant. Avait-elle donc tant faim que ça ?

S'arrêtant songeuse, elle baissa son regard vers son ventre, se mordilla la lèvre et regarda l'heure avant d’ hausser les épaules. Il était toujours l'heure de manger un pitit quelque chose ! S'installant sur la terrasse d'un tout petit café qui avait une carte assez réduite, la professeure de Soins Aux Créatures Magiques se commanda une part de fraisier. Ouais c'était pas la saison et alors ? Attendant son met, elle tira de son sac un livre sobrement intitulé : "Une asperge, un ours et moi : ou comment je me suis retrouvé à Sainte Mangouste avec une branche dans l'oreille".

La sorcière se colla à un mur pour observer la rue sans se faire bousculer. Les rayons du soleil semblait réchauffer les cœurs et inciter même les plus tourmentés à sourire et à rire. Etrange phénomène. Presque aussi étrange que de la trouver ici aujourd'hui, plutôt que dans un parc ou un endroit calme.

Galatéa s'élança à nouveau dans la rue, flânant de boutique en boutique jusqu'à trouver une vitrine qui l'intéressait plus que les autres et de s'y arrêter. Voir autant de beaux objets lui donna soudainement envie de dépenser ses gallions. Si elle déménageait, il lui faudrait de nouvelles affaires. De la vaisselle supplémentaire, un canapé, quelques décorations.

Elle s'arracha à sa contemplation pour rejoindre une autre vitrine. Depuis quelques jours, elle songeait à déménager. Un appartement ou une petite maison, elle n'était pas compliquée. Sur Londres ? Non, trop de ville. La campagne ? Peut-être. Pré-au-Lard lui manquait. La brune se rendait aussi compte, maintenant qu'elle n'y était plus, que le petit village offrait bien des avantages.

Ne restait plus qu'à chercher. Ne restait plus qu'à économiser, car le prix dans l'immobilier semblait avoir fait un bon depuis son dernier achat. Ou était-ce sa mémoire qui lui jouait des tours ? En tout cas, s'il y avait bien un lien dans lequel elle ne se voyait pas vivre c'était le Chemin de Traverse.

LA Mutuel avec Ben

C'était étouffant pour une journée de repos, mais elle était venue faire une virée avec Angela, sa filleule, et le frère de celle-ci Benedict. Dès que la rousse avait entendu que Vélina l'avait traînée ici, il n'y avait eu aucune négociation et elle s'était retrouvée ici à nouveau. La brune soupira alors que la rousse s'extasiait devant une vitrine. Peverell ne voyait pas trop ce qu'il y avait d’intéressant mais bon, il fallait faire plaisir à la nouvelle génération.

Alhena lève la tête pour regarder le ciel bleu. C'est étrange un jour si beau en février quand on vit en Angleterre. C'est un sourire sur le visage d'un enfant, cela réchauffe on ne sait pas trop quoi dans le cœur. Certes le monde qui l'entoure l'épuise et elle voudrait du calme, mais sortir avec un temps pareil ne peut que faire plaisir.

Une main s'accroche à son bras et elle sent quelque chose de chaud tout près d'elle. Sa filleule la regarde avec de grands yeux et un sourire aux lèvres. Passer du temps avec la brune, c'était presque comme un cadeau pour la rousse. Peut-être que l'aînée du groupe se sentait un peu coupable du coup. En détournant la tête elle aperçoit alors le visage familier de sa sœur au loin. Elle n'avait clairement pas envie qu'une ambiance lourde vienne estomper ce petit moment léger. Elle regarde alors les deux adolescents :

On va s’asseoir quelque part ? Je vous offre une boisson ou un truc à manger, comme vous voulez.

Un petit sourire. Personne ne refuse ce genre de proposition.

Quoi de mieux que de passer du temps sur le Chemin de Traverse avec ma soeur et sa marraine ? Enfin, il manque quand même Velina pour compléter ce beau tableau, et je préférerais grandement aller faire les boutiques moldues pour trouver de nouveaux vêtements colorés pour sublimer ma perfection. Les robes de sorciers sont bien trop... Banales à mon goût. Certaines sortent un peu de l'ordinaire, mais on a vite fait le tour. Alors je me contente de ce qui m'est donné.

A dire vrai, je trouve qu'Alhena manque un peu de... fun. A chaque fois que je la vois, elle a l'air si froide que j'en viens à me demander si elle est réellement vivante de l'intérieur. Heureusement que mon sourire illumine les jours pour deux, sinon ce serait drôlement triste. Sautillant aux côtés d'Angela, je ne peux m'empêcher quelques gestes grandiloquents pour accompagner notre conversation de mon habituel enthousiasme débordant. Il faut absolument que je sois vu, et mon magnifique costume orange ne suffit pas pour ça.

Mais tandis que je m'apprête à grimper sur le dossier d'un banc en un bond maîtrisé, je suis coupé dans mon élan par la voix d'Alhena qui propose de nous poser quelque part pour boire ou manger quelque chose. Adolescence oblige, je suis en pleine croissance, et j'estime ne jamais avoir assez à manger. Aussi ma réponse ne se fait pas attendre.

- Oh oui, avec plaisir ! Je prendrais une glace au caramel, avec de la chantilly, et du coulis au chocolat...

Rien que d'y penser mes yeux brillent d'excitation et d'envie. A table les amis !

ft Ben & Alhena

Vous voyez le problème de mon frère c'est son éternel égo. Je l'aime hein, rassurez-vous, c'est rare que j'aime quelqu'un alors il faut le souligner. Sauf que voilà, sa manie de constamment se montrer en grimpant sur tout ce qui bouge et/ou est dur, comme un banc bien entendu, à tendance à m'exaspérer. En fait, tout m'exaspère, jusqu'à la couleur du soleil. La vie est un long spectacle, mais je n'applaudis jamais. En même temps, pourquoi voulez-vous que j'applaudisse ? Il n'y a rien à applaudir si ce n'est... moi ? Ou mon frère,. Ma sœur aussi ça passe. Moins, mais ça passe.

Un bruit de chewing-gum s'échappe de mes lèvres alors que je m'accroche au bras de ma marraine. Vous croyez que si je souris elle m'offrira un truc ? En général, quand je souris, les gens m'offrent des choses. Pas que ça m'impressionne, mais j'aime bien avoir des trucs gratuits. Dépenser de l'argent, Papa me l'a appris, c'est une mauvaise chose. Et il faut toujours écouter Papa. C'est lui qui a les bons conseils pour que la vie soit plus facile. Parce que c'est l'essentiel d'avoir une vie facile non ? Pourquoi s'embêter quand on peut directement avoir ce qu'on veut ? Je ne comprendrais jamais ce concept.

Haan... Et moi je peux avoir une gaufre ? Avec des fraises et des bananes sur le côté !

Quoi ? Vous n'aimez pas les fruits ? Les fruits c'est important vous savez. Il faut en manger tous les jours, comme les légumes. Souvenez-vous de ce conseil si vous voulez être aussi incroyable que moi. Parce que voyez-vous, j'ai toujours raison. On ne m'appelle pas Perfection pour rien. Comment ça personne ne m'appelle Perfection ? Pfff... Vous rêvez, vous êtes juste jaloux. Ne vous inquiétez pas cependant, je crois en vous. Un jour vous serez digne d'un Adams.

Février inonde de lumière blanche le berceau sorcier. Ses rayons neufs chatouillent nos narines téméraires et j'éternue trois fois au creux de mon coude avant de vérifier ma trogne dans une devanture poussiéreuse. Bientôt les commerçants abuseront de sortilèges pour nettoyer les vilaines traces dévoilées par le beau temps. En attendant, un index avisé recoiffe mes sourcils ravageurs et enlève le mascara qui pourrait rembrunir ces pommettes si parfaites. Beaucoup d'autres mages semblent avoir eu la même idée que moi aujourd'hui ; la foule arpente le pavé, se mêlant au reflet de mon visage souriant. Seulement ça m'étonnerait qu'ils soient tous venus en quête d'inspiration pour leur prochaine tenue de spectacle.

Si mes yeux clairs furètent l'intérieur de chaque échoppe, c'est qu'il ne faut négliger aucune source d'idée. La moindre plume, un bout de tissu, du verre brisé - n'importe quoi peut devenir sujet à divagation au cœur de mon imaginaire explosif. Il ne s'agit pas que de couleur ou matière, mais bien d'une impression laissée à l'esprit. Marquer vos cerveaux du fer brûlant de mon talent se travaille à la barre et devant le miroir. Étirant une épaule courbaturée, ma grimace se dépose sur ce bouquet de fleurs abandonné en vitrine et dont certains pétales forment un amas racorni - presque froufrouté. Aussitôt l'image de les associer à la rudesse d'un grillage m'apparaît, suivie d'encore quelques visions composant un tableau alléchant derrière mon front. Ainsi une piste vient de s'offrir à moi qu'il va falloir approfondir maintenant. D'un pas décidé, je remonte le Chemin de Traverse en récitant à haute voix. Danser avec des fleurs ? Danser sur des fleurs.

Accord des MDJ-Gestionnaires et des MDJ pour poster.
Rp pour le déphasage temporel - Passif.

Quelle soirée. Une pluie d'alcool. Une averse de nourriture. Un soupçon de drogue. Quelle soirée. Gabin avait passé la nuit dans la Londres, passant de boîte de nuit en boîte de nuit jusqu'au premier chant des coqs. Il enflammé le dancefloor, attirant des regards autant froid que chaleureux. De la convoitise et de la haine. Une habitude pour lui. Il avait fait des rencontres des plus attirantes. Trop. A force de tourner à droite et à gauche, il avait fini par s'attirer les foudres d'autres hommes, plus âgés et sans patience devant la fougue de sa jeunesse. Alors, le brun avait aussi attiré quelques phalanges contre son visage. Ce dernier fait avait clôturé sa soirée de la pire des façon, mais malgré cela, il resta positif. Ce fut une bonne soirée dans l'ensemble.

Fatigué. Epuisé. Gabin marchait pieds nus dans les rues londoniennes. Ces chaussures avaient disparu et il avait été incapable de les retrouver. Veste sur l'épaule, chemise blanche à moitié ouverte, le jeune homme se dirigeait vers le chemin de traverse et il ne tard pas à retrouver la célèbre rue magique anglaise. Comme d'habitude, des sorciers et des sorcières ne cessaient d'arpenter les pavés du chemin, jonglant entre shopping, pause et travail.

Etouffait un bâillement, le bleu et bronze s'arrêta pour s'asseoir sur un banc, afin de se reposer quelques instants. Se permettant une pause cigarette, les prunelles du brun suivirent le va et vient des personnes présentes, laissant son esprit vagabonder. Plusieurs minutes passèrent ainsi. Lui, zombifié par sa soirée. Eux, vigoureux et déterminés. Et ce perpétuel va et vient ne tarda pas à le bercer, ses paupières de plus en plus lourdes. Il ne devait pas s'endormir. Pas ici. Pas avant d'être retourné au château. Son absence allait être remarquée, il le savait pertinemment. Pourtant, bientôt, sa clope à demie consumée s'écrasa au sol tandis que son menton chuta contre son torse. Gabin dormait assit, une odeur d'alcool et de cigarette froide entourant sa silhouette.

Poste autorisé par les MDJ-G et les MJ.
Rp passif de déphasage temporelle.

Le printemps commençait à pointer le bon de son nez. Mi février, mais déjà un grand soleil dont les rayons réchauffaient le visage et les mains d'une jeune élève de Poudlard. Quelques sorciers et sorcières se baladaient sur le chemin de Traverse, certains en petits groupes d'autres seuls. C'était le cas d'Awanne, une journée durant laquelle, elle voulait être seul. Non pas qu'elle soit triste ou autre, simplement un besoin de s'isoler. Une café dans un main, une cigarette dans l'autre... Le parfait cliché français. Sans compter sa tenue,une chemise blanche, un pantalon de tailleur vert et un trench de la même couleur. Une sobriété exemplaire.

La jeune femme commençait à serpenter dans les rues sans réel objectif, elle regardait des vitrines, vaguement les passants, avant de manquer renverser sa boisson. Visiblement, boire et marcher n'étaient pas deux activités compatibles pour la demoiselle. Elle s'assit alors sur le premier banc qu'elle aperçu. Posée à quelques mètres de l'Occamy Doré, elle continua de se droguer à l'aide de nicotine et de caféine avant de regarder aux alentours. Lorsqu'elle remarqua l'établissement, quelques pensées à son sujet lui vinrent.

L'Occamy Doré, l'Occamy, L'OD, tant de noms pour un seul endroit. Un endroit qui proposent autant de services différents qu'il n'a de nom. L'ambiance est magnifique, sans parler de leur brasserie à la française qui ramène un peu Awanne à la maison. Cette maison qui lui manquait parfois, son calme et sa beauté, ses jardins, sa forêt. Toutes ces choses qui ont bercées son enfance. La voilà maintenant dans un autre pays, entourée d'autres gens et avec d'autres préoccupations. A cette idée, la jeune blondinette jeta sa cigarette, bu une gorgée de café et ce releva. Elle reprit alors sa déambulation dans les rues.

Aden Pearson - Membre de la brigade de la poilce magique

Comme à mon habitude depuis quelques temps maintenant, je erre dans les rues longeant le Chemin de Traverse. Je suis de patrouille, attendant qu'il se passe quelque chose. Malheureusement pour moi, mes journées sont plutôt mornes. Mon secteur étant une zone avec essentiellement des habitations de riches, elles étaient toutes protégées par des sortilèges ou même des milices privées pour certaines. Ma seule occupation est donc de saluer les vieilles qui se baladent et sortent leurs petits chiens ou de remettre sur leur chemin les touristes égarés. Rien de bien palpitant quoi.

Mais aujourd'hui quelque chose a changé, ça a commencé par une première explosion. Pas trop violente, j'en ai donc conclu que c'était encore un test de magie d'un excentrique. Une deuxième, beaucoup plus violente a retenti peu après, suivie d'un bruit sourd de quelque chose qui s'effondre. C'était à quelques blocs de maisons de là, il allait me falloir un peu de temps pour y arriver. J'espère que ce sera à temps.

Une dizaine de minutes plus tard, après m'être perdu puis après avoir repris un peu ma respiration, j'arrive enfin sur les lieux, tout essoufflé. Je ne suis plus tout jeune et l'embonpoint m'empêche d'être aussi réactif que dans mes premières années. Mais l'essentiel est que je suis là. J'arrive devant une maison dont la façade est effondrée, sûrement le bruit que j'ai entendu plus tôt. Je sors ma baguette et m'approche, à l’affût du moindre mouvement. Je ne perds pas de temps et envoie un patronus au bureau pour les prévenir d'envoyer du renfort.

Une nouvelle déflagration, différente celle-ci. En plus de souffler une partie de la maison, c'est une impulsion magique que je ressens au plus profond de moi. Quelque chose de très étrange et de nouveau pour moi. Mon dos commence à me faire mal et j'ai du mal à rester debout. Je regarde mes mains et je me rends compte qu'elles commencent à se parer de rides jusque là absentes.

Mon corps continue de vieillir beaucoup trop vite, mes jambes lâchent. Je sens mon coeur qui s'emballe je m'effondre sur les pavés, rattrapé par l'âge. Soudain, plus rien.

HRPG : Comme vous l'avez compris, la faille temporelle vient d'être déclenchée. Vous n'êtes pas "obligé" de réagir étant donné que votre personnage était "Passif", vous n'aurez qu'à considérer que vous étiez suffisamment près pour être touchés.

La brigade de la police magique a été avertie et débarquera sur les lieux rapidement (pas avant le lundi 18 Mai 2020 pour vous laisser le temps de réagir). Vous ne subissez pas les mêmes effets que ce pauvre Aden, c'était juste pour le dramatisme de la scène. A partir de maintenant, votre personnage est "Déphasé" et subit donc des désagréments avec son corps et le temps mais pas au point d'Aden. Cela se passe comme décrit ici.