Alors ça y est ? C’était comme ça que se passait un mariage furtif et pourtant rempli d’émotions différentes ? Je me souvenait du seul mariage auquel j’avais assisté. Un grand jardin décoré, des moldus et sorciers qui se mélangeaient, se parlaient sans toujours se comprendre. Il n’y avait pas de simplicité, ni de modestie, pas d’amour apparent même si je ne doutais pas qu’il était présent. Malgré tout, il n’était rien comparé à ce que j’avais devant mes yeux. Un Arty amoureux, sûr de lui, qui n’hésite pas une seule seconde à dire sa réponse une fois deux fois trois fois... J’étais moi-même étonnée de constater qu’on en était là tous les deux après tout ce que l’on avait vécus depuis notre premier échange. La romantique en moi avait envie de sortir, se montrer. Alors que nos lèvres se séparent tout juste, Gaël en profite pour suivre la procédure avec ses paroles que je n’écoutais que d’une oreille désormais, les yeux fixés dans ceux d’Arty. Cette fois-ci, c’est moi qui prends son visage ente mes mains pour l’embrasser à nous. Marquer une nouvelle fois ce jour qui n’ appartenait qu’à nous. Le vieil homme quitte ensuite la salle, nous autorisant à rester encore un peu pour profiter de la décoration magique qui nous avait fait voyager ailleurs.
J’ignore combien de temps on allait rester là, le temps de nous remettre, le temps de quelques baisers ou peut-être que jamais nous ne sortirions d’ici. Cachés derrière un cerisier, ne jamais vouloir sortir de notre bulle. Je me rends compte à cet instant que des invités étaient simplement une formalité, une tradition pour le partage ou je ne sais quoi. Mais dans mon cas, je ne voulais partager cela qu’avec lui, on aura tout le temps par la suite de faire une fête avec nos amis. Mais pour l’instant, simplement entourer celui que je venais d’épouser de mes bras, rapprocher mon visage du sien tout en fermant les yeux. Alors, je suis officiellement Madame Wildsmith ? Si je l’avais déjà entendu prononcer ces mots, cela faisait bizarre que ce soit désormais officiel et presque fait légalement – ce ne serait pas un vrai mariage Lorarty sans quelques règles ignorées. Je l’embrasse à nouveau, pas tout à fait prête à passer cette porte. On n’a pas d’alliances. Je ris doucement. Un demande en mariage sans bague de fiançailles, un mariage sans alliances. Les joies de la spontanéité, mais cela importait peu. Quoique l’alliance au doigt d’Arty me permettrait d’épargner quelques sorcières aux mains baladeuses.
J’ignore combien de temps on allait rester là, le temps de nous remettre, le temps de quelques baisers ou peut-être que jamais nous ne sortirions d’ici. Cachés derrière un cerisier, ne jamais vouloir sortir de notre bulle. Je me rends compte à cet instant que des invités étaient simplement une formalité, une tradition pour le partage ou je ne sais quoi. Mais dans mon cas, je ne voulais partager cela qu’avec lui, on aura tout le temps par la suite de faire une fête avec nos amis. Mais pour l’instant, simplement entourer celui que je venais d’épouser de mes bras, rapprocher mon visage du sien tout en fermant les yeux. Alors, je suis officiellement Madame Wildsmith ? Si je l’avais déjà entendu prononcer ces mots, cela faisait bizarre que ce soit désormais officiel et presque fait légalement – ce ne serait pas un vrai mariage Lorarty sans quelques règles ignorées. Je l’embrasse à nouveau, pas tout à fait prête à passer cette porte. On n’a pas d’alliances. Je ris doucement. Un demande en mariage sans bague de fiançailles, un mariage sans alliances. Les joies de la spontanéité, mais cela importait peu. Quoique l’alliance au doigt d’Arty me permettrait d’épargner quelques sorcières aux mains baladeuses.