Une voix que je connais parle. De mon observation du bureau, je lève la tête et contemple avec surprise la jeune femme. Je la connais. C'est la gentille dame de Pré-Au-Lard. Amy Shields ? Oui je crois que c'est comme ça qu'elle s'appelle. Croisée pendant un début de promenade qui s'était terminée contre un mur. Heureusement qu'elle avait été là d'ailleurs ! Sinon je sais pas ce que je serais devenue. Assommée par terre au milieu de tous ces gens. Sous la pluie. Et puis on avait bien parlé. Et à part ce petit accident, malgré la pluie, ç'avait été une belle après-midi.

Avec un sourire rassuré de voir que je ne m'adressais pas à une inconnue, je lui réponds joyeusement.

"Je vais bien merci ! Et vous ?"

La politesse d'abord. Puis après on répond.

"Je voudrai acheter un livre de Actarius Bright, Les Etres de l'Eau, une civilisation encore peu connue si vous l'avez s'il vous plaît !"

Un livre. Ce n'est sûrement pas un achat surprenant pour élève de Serdaigle. La lecture est une activité agréable quand on veut s'échapper de notre monde ou apprendre et découvrir de nouvelles choses. Ou les deux en même temps. Aujourd'hui c'est pour les deux. Un livre dont on peu en avoir besoin en cours. Mais que je veux pour me renseigner. Je connais pas encore grand chose de ce monde des sorciers ! Et puis ce livre peut s'avérer intéressant. Et utile. Je retire en même temps mon sac de mon dos. Si le livre est là, il va falloir que je paye. Et pour payer, il faut l'argent ! Qui est dans le sac.

- Dragomir

Le chocolat à température ambiante cède facilement sous la dent. Heureusement que l'intérieur des Halles est aussi bien chauffé, quelques degrés en moins et j'aurais eu l'air malin à tenter de dé-chapeauter un oeuf. Il aurait fallut que je le grignote à coup d'incisives jusqu'à ce qu'il craque, tel un petit rongeur obstiné. Chocolat au lait, doux sur la langue, j'ai du mal à me retenir d'en prendre une bouchée de plus que nécessaire. Il est un temps pour se goinfrer et ce n'est pas encore maintenant, je le sais, malheureusement...

La sorcière d'exception, les cheveux en bataille comme décrit dans les récits d'avant, fait léviter sa plume avec une telle faciliter. Sur son visage, on sent à peine la concentration dont elle fait preuve, tellement ce geste semble lui être naturel. J'aimerais tellement être aussi décontracté quand j'utilise ma baguette ! Moi, en figurine, on me verrait le front plisser et les mâchoires serrées. Rien de très plaisant à regarder, donc.
Pour le deuxième oeuf surprise, mon sang se glace en une seconde. Le crâne chauve et verdâtre, tout en étant si pâle. La robe noire. La haine et la délectation dans ses gestes. Le sort lancé. D'un coup, je m'en veux d'avoir autant apprécié le morceau que je venais d'avaler, insouciant. Un goût amer remplace celui du sucre et du cacao, je me sens... mal. Et je ne suis pas le seul. Les mots du prince des bijoux ont beau rester professionnels, je vois bien que l'on pense la même chose. Ou presque. Sa main et sa jambe doivent elles aussi être du même avis que nous. Les corps abîmés, de nos jours, sont rarement le fruit d'un quelconque accident de vie. Alors j'imagine l'effet que cette « surprise » doit lui faire, à lui.

Raclement de gorge pour essayer de ne pas parler avec une petite voix serrée. « Oui, elle, elle est bien... ». Je repousse l'ancien Seigneur des Ténèbres sur ma gauche, tandis que j'attire la Hermione Granger vers moi pour la ranger dans mon sac. Regard par en-dessous, un peu gêné et fuyant, à l'adresse du prince ; « Euhm... l'autre en fait... je vais pas la prendre... si ça vous dérange pas... désolé. » Certains diront que c'est malpoli. Après tout, c'est un peu comme un cadeau. Mais là, vraiment, je ne veux pas. Je ne peux pas.

Je me sens alors un peu redevable et, un peu pour m'excuser, je décide que pour la peine je peux bien leur acheter encore un petit quelque chose. Il y avait bien autre chose, que je devais venir chercher aux Halles. C'est juste que j'avais prévu de le récupérer un peu plus tard. Mais ça ne fait rien, je peux changer mes plans, enfin je crois. « Oh euh... J'ai un bon de réduction que j'aimerais utiliser aussi, avant que j'oublie. » Fouillage de poches intensives. « Là, ici ! Pour le Serdrone ! », je déclare en déposant le billet sur le comptoir.

HRPG : Lolly peut confirmer que j'ai bien acheter ce bon de réduction avec mes diadèmes. Comme c'est un sous-forum Serdy je peux pas t'envoyer le lien vu que tu pourras pas l'ouvrir... ^^"

Réponse à Jackson Emerenziana

C'était ma toute première journée aux Halles Magiques en tant que stagiaire. Je n'arrivais toujours pas a y croire. J'avais été engagé il y a à peine une petite semaine et j'avais été plus que ravi de recevoir la décision finale de Mademoiselle Peony par un des hiboux de la boutique. Magnus, la chouette effraie la moins affectueuse que j'avais vu de ma vie, m'avait déposé cette enveloppe toute particulière et s'en était allée presque aussitôt. Je me rappelais avoir ouvert la lettre, un sourire noué au coin des lèvres.

Je lissai distraitement le col de mon col-roulé bleu de Prusse et continuai d'arpenter les étagères de ma boutique favorite. Perdu dans mes pensées et un torchon humide à la main, je dépoussiérais les moindres recoins afin que la boutique garde son attrait. Pour l'instant, les Halles étaient calmes, ce qui m'avait permis de travailler efficacement depuis le début de la journée. J'en était maintenant à la partie dédiée à l'habillement, replaçant les costumes sur les cintres et m'assurant que tout était bien en place, lorsque la porte d'entrée se fit entendre. Mon cœur produit un battement qui, j'aurais pu jurer, fut surement audible depuis l'entrée de la boutique. Mon premier client! J'étais un amoureux du travail bien fait, un adepte de l'efficacité et, cette fois-ci, j'avais peur de mal faire. J'avais une bonne connaissance des rayons papeterie et librairie, mais les autres services me posaient légèrement problème. Ce n'était pas qu'ils étaient inintéressants, au contraire, mais je n'avais tout simplement pas les connaissances poussées que d'autres pouvaient avoir. Je me dirigeai à grands pas vers le comptoir afin de poser mon torchon et me préparer à accueil le client.

- Bonjour.

J'illuminai mon visage d'un petit sourire accueillant.

- Puis-je vous aider?

Réponse à Jackson Emerenziana

~LA de Jackson~

Lorsque le jeune homme se mit à m'exposer sa demande, je fis glisser un carnet à anneaux devant moi afin de prendre des notes. J'avais distraitement attrapé mon crayon a papier qui traînait sur le comptoir. J'en apportai le bout au coin de mes lèvres, écoutant la demande un peu particulière du client. Je ne pu que constater que ses yeux me transperçaient; évaluateurs. Un costume. C'est ce qu'il voulait; mais pas n'importe lequel! Il souhaitait un costume discret pouvant préserver l'anonymat. Dans mon cerveau tourbillonnaient des images d'assassins ou de tueurs à gage, mais je n'en fis rien puisqu'il m'avoua que le tout était de sorte à faire peur à ses neveux.  Bien préparé, mon premier acheteur sorti de sa poche une image du costume souhaité. Nous n'avions évidemment pas ce type d'accoutrements dans nos stocks. Des complets chics, des uniformes, des tenues de sorcier et des vêtements de tous les jours, ça, nous avions. Cependant, des costumes plus que mystérieux, nous n'en avions pas.

- Puis-je? demandais-je en tendant la main vers la petite photo que l'homme me montrait. Il me tendit la photo.

Saisissant délicatement la photo de mes longs doigts de pianistes, je l'étudiai brièvement avant de la joindre à mes notes sur le carnet.

- Très bien, monsieur. Avez-vous des prérequis quant aux tissus?

Je ressassais les détails que pouvait vouloir connaître quelqu'un qui devait confectionner un costume de toute pièce. Je ne voyais pas trop ... outre le tissus et les détails spécifiques, je ne voyais vraiment pas. Je relu ma feuille de notes "Couleurs sombres, capuche assez creuse"; j'ajoutai aussi de mon propre chef "pas de fantaisies, discret". Je pris la décision de lui demander quand même s'il souhaitait autre chose, question de tirer tout le jus que je pouvais avoir.

- Souhaitez-vous autre chose de particulier pour ce costume?

Réponse à Jackson  Emerenziana

~LA de Jackson~

Je vis le regard penseur de l'homme qui me faisait face, accoudé au comptoir. Lui avais-je posé trop de questions? Une colle que je lui avais posé ... Je pris en note mentalement les nouveaux éléments que vint m'apporter le client, mais, avant même que je ne puisse transcrire mes pensées sur le papier velouté du bloc note, le dit client me saisi mon crayon des mains.

Avais-je bien entendu? Il comptait escalader?! Je me donnai une claque mentale: ressaisis-toi Cal'!

Je regardai distraitement, mes yeux encore ronds du vol à la tire que je venais de subir, l'acheteur tirer un petit agenda de sa poche intérieure. Il me regardai, comme statufié, en souriant et attendant visiblement une réponse. Mon cerveau rattrapant la conversation, je m'entendis dire :

- Eh bien ... un délai de deux semaines devrait être suffisant. Évidemment, nous vous préviendrons de son arrivée en boutique pour que vous puissiez essayer le tout dans le confort de nos cabines d'essayage.

Un sourire timide revint se coller à mon visage et, m'accoudant aussi au comptoir, je posai mes mains l'une sur l'autre; j'essayais d'avoir l'air confiant. J'étais perturbé, mais c'était mon tout premier client après tout!

[Pour le.a courageux.se vendeur.se qui voudra bien s'occuper de moi... Attention je vais probablement acheter pleiiiin de trucs]


Il était grand temps pour moi d’avancer. Enfin je voulais dire pour moi. Symboliquement quoi. Je parlais pas de mettre un pied devant l’autre, ça je savais déjà le faire. Juste que… Bon je pouvais pas le nier, les transformations physiques se faisaient de se plus en plus fréquentes. C’était mon retour en Grande-Bretagne ça. Le fait d’avoir trouvé un job qui me convenait permettait de garantir une certaine stabilité, mais depuis que j’avais discuté avec Joker c’était… C’était juste elle. Elle était là, tout le temps, en-dessous, comme en attente de quelque chose. Elle voulait sortir quoi. Et moi aujourd’hui, maintenant, j’allais faire un grand pas pour qu’elle sorte.

C’était dans cette optique que je poussais la porte des Halles Magiques. En entrant, de nombreux souvenirs issus de temps anciens m’assaillirent. C’était là que j’avais acheté mon balai, à l’époque où je voulais me mettre au Quidditch. Gardien que j’étais. Et j’avais tout acheté, les protections comprises, parce que je savais que j’étais nul. Et puis… Et puis y avait cette fois là aussi, avant. La première fois où j’avais mis les pieds dans la boutique et où je l’avais vue. Cette blonde qui tout de suite m’avait tapé dans l’œil. Et que j’avais revu sur un banc ensuite.

C’est parce que je me rappelais tout ça que moi, Hugh Dey, je me retrouvais sur le seuil de la boutique avec un sourire de benêt, pendant bien deux minutes, sans bouger. Comme un gland quoi. Et comme je m’en rendais compte, je lançais un « Bonjour » extrêmement étrange, parce qu’il était à retardement, avant de me diriger vers les différents rayons de ce magasin. Ce qui m’intéressait aujourd’hui c’était les vêtements. Alors je farfouillais. Femmes. Hommes. Tout m’intéressait, mais rien ne m’intéressait, parce que je ne trouvais pas ce qui me convenait réellement. Alors je me résignais à aller vers le comptoir, les yeux baissés vers mes chaussures parce que j’assumais pas encore trop ce que je voulais demander. C’est pour ça que je parlais dans ma barbe en regardant mes chaussures « Vous auriez des vêtements élastiques s’y’ous plait ? » avant de relever les yeux. J’avais même pas vérifié si y avait quelqu’un avant de parler, et de toute façon c’était pas dit très fort. Je pouvais encore me barrer en courant…

Réponse à Jackson  Emerenziana

~LA de Jackson~

Refermant son agenda d'un geste vif et mettant l'emphase sur le fait que cette rencontre touchait à sa fin, le client se pencha vers moi. Un sourire carnassier au lèvres, jouant clairement de son physique appréciable, il déposa mon crayon à papier dans le creux au-dessus de mon oreille bousculant quelques mèches de mes cheveux cuivrés.

Je l'entendis vaguement me remercier et me signaler qu'il attendrait le hibou de la boutique afin de revenir faire les essayages, me lançant au passage son nom.

Jackson Emerenziana ... quel drôle de personnage! Je restai sans mots alors que M. Emerenziana lissait son costume, se préparant à affronter la météo peu clémente de de la journée. Toujours avec ce sourire énigmatique aux lèvres, il se dirigea vers la sortie. La dernière vision que j'eu de Jackson fût une moue de déception face à la pluie et le claquement caractéristique d'un parapluie.

Réponse à Hugh Dey

Suite au départ de mon premier client, j'avais repris mon torchon, continuant le ménage à travers la boutique. J'en était maintenant aux cabines d'essayage qui avaient besoin d'un coup de chiffon au niveau des miroirs et, ce, au plus tôt! Je nettoyai donc le miroir plein pied qui se trouvait dans la première cabine, commençant par le haut et m'accroupissant pour terminer tout en bas.

"Bonjour"

Je me relevai d'un coup, me cognant rudement le coude contre le fauteuil qui trônait dans la cabine. Je poussai un grognement et, tout en me frottant le coude, je sorti la tête de la cabine pour voir qui venait d'entrer. Un nouveau client se tenait, tête baissée, devant le comptoir et moi, lunatique que j'était, j'étais toujours figé dans la cabine à me frotter l'os du coude. N'ayant pas entendu la demande de l'homme, je me dirigeai vers lui, la guenille que je tenais dans les mains quelques instants auparavant sur mon épaule gauche.

Bonjour! Toutes mes excuses j'étais distrait ... que puis-je faire pour vous?

J'espérais qu'il ne porte pas trop attention à ma chevelure ébouriffée, quelques mèches tellement rebelles qu'elles incarnaient de petites cornes démoniaques juste au-dessus de mon front. Le rouge au joue, je lui offrit, à lui aussi, mon sourire le plus invitant.

Réponse à Jackson  Emerenziana

~LA de Jackson~

Accoudé au comptoir, j'avais les yeux rivés sur un des livres de géographie de la boutique. En effet, l'avantage de travailler dans un endroit comme celui-ci, c'est que je pouvais me permettre, lorsque les clients se faisaient rare, de bouquiner par-ci par-là. Le Guide du Voyageur Magique d'Henry Harrington c'était révélé assez intéressant et je considérais même son achat. En vue de la sélection de livres de botanique, je me suis même laissé à penser que je pourrais écrire mon propre livre un jour!

Cependant, je fût rapidement interrompu dans ma besogne par le son caractéristique de la porte qui s'ouvre. Un client que je connaissais maintenant bien pénétra la boutique avec son éternel sourire énigmatique. Celui-ci existait-il par moquerie, par habitude ou par souci de cacher d'autres émotions? Je n'aurai pas le temps de le savoir, puisque Jackson Emerenziana s'approchait du comptoir et que je me rappelai soudainement sa commande passée il y a maintenant deux longues semaines. Je délaissai mon livre ouvert sur un coin du plan de travail.

- Bonjour M. Emerenziana! J'ai votre costume juste ici.

Avant même qu'il n'ai pu prononcer un mot, je pris le cintre enrobé d'une housse noire qui était posé sur le comptoir un peu en retrait. J'étais étrangement nerveux et, je ne savais pas pourquoi, j'éprouvais le besoin de parler avant que lui ne parle. Sinon, je sentais que mon sentiment de malaise n'allait faire qu'augmenter. J'emportai donc le costume et sa housse, toujours fermée, dans la première cabine afin de laisser le client s'installer.

- Je vous laisse donc être le premier à poser les yeux dessus. Puis-je vous proposer un thé?

Posté en retrait de la cabine, je fourrai rapidement mes mains tremblantes derrière mon dos. Gardant une posture décontractée et en contrôle. J'espérais qu'il ne se sente pas brusqué.

Pour Calum Buchanan

BAM. C’est à peu près le bruit que ça avait fait. Je tournais la tête, seulement comme je croisais un visage et que j’avais pas envie de paraître totalement impoli, je la rebaissais aussitôt. Ni vu ni connu, j’avais rien vu. Ou alors je lui faisais croire que j’avais rien vu. Voilà. Comme ça, à bon entendeur, il allait être gentil avec moi. Parce que j’avais des choses pas anodines à lui demander.

- Bonjour! Toutes mes excuses j'étais distrait ... que puis-je faire pour vous?
- Alors eum en fait… voilà c’est là que c’était compliqué. Parce qu’il fallait que j’explique ma situation. Complètement. Je levais les yeux vers lui. Il avait l’air sympa. Un peu négligé parce qu’il avait les cheveux en bataille mais en vrai je pouvais rien lui reprocher à ce niveau là. Parce que moi j’étais pas beaucoup mieux. Pis son sourire m’encourageait à continuer. Voilà. Ch’uis métamorphomage. Et en ce moment ça change pas mal dans mon corps m’voyez. Et du coup je me retrouve vite coincé dans mes fringues. Du coup j’aurais aimé savoir si vous vendiez des vêtements spéciaux qui… bah qui changent de taille en même temps que moi. Genre j’aimerais bien que ça colle à ma peau tout le temps, mais pas que ça me serre. je souriais d’un air un peu débile et gêné et j’ajoutais J’suis pas bien sûr d’être très clair là…. Non clairement je pensais pas l’être. Mais bon il allait falloir faire avec, il allait bien me demander des précisions.

Je glissais négligemment une main dans ma poche, parce que j’étais soulagé d’avoir pu formuler ma demande. Ma main se referma sur un petit parchemin sur lequel étaient inscrits les mots Kit poète en devenir - Encre éternelle. J’ouvrais de grands yeux. Bordel j’avais oublié ça aussi. Pour une amie nan enfin pas une amie, la stagiaire de la boutique mais bon j’allais pas non plus lui raconter toute ma vie Je vais aussi vous prendre un Kit poète en devenir et de l’encre éternelle s’il vous plaît. Voilà. Comme ça j’oublierai pas et je pourrais me concentrer sur mes fringues.