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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc
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Petite promenade
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Re: Petite promenade
Invité, le  Mar 20 Juin - 12:38

Cette fois-ci, c'est moi qui m'excuse Chloris ! Vraiment désolée...


Les deux filles avançaient doucement en direction de l’infirmerie. Vu les douleurs de l’une et de l’autre, il valait mieux y aller tranquillement. Aria avait encore mal à la tête mais elle s’inquiétait pour sa sauveuse. Cette dernière lui répondit "Oh... Ma tête est souvent un peu douloureuse, rien de grave. J'ai souvent des vertiges mais ça ne vient pas de cette chute. Ni vraiment d'une chute d'ailleurs...J'ai juste les côtes un peu écorchées, il va falloir que je les désinfecte. Et puis le poignet mais j'en ai l'habitude. Mon poignet gauche a toujours eu quelques soucis... Il faudra que je pense à le remettre en place un jour..." Elle lui montra sa main et la fillette ne put que constater qu’elle n’était pas parfaitement symétrique à l’autre.

Apparemment, elle avait déjà fait des cascades ou peut-être sauvé d’autres personnes, qui sait ? Passait-elle son temps à sauver les autres comme Superman ? Elle rigola intérieurement à cette pensée, l'imaginant avec une cape rouge. Mais ce qui attira plus l’attention d’Aria, c’est ce qu’elle lui avait dit au début. Elle était souvent prise de vertiges. Ce n’était pas normal. En avait-elle parlé à quelqu’un ? Avait-elle été à l’infirmerie pour ça ? La jeune Gryffondor garda ces questions pour elle. Même si elle était extrêmement curieuse, elle la connaissait à peine et tout le monde n’avait pas forcément envie de se confier à une inconnue. Du coup, elle préféra changer de sujet et lui avait fait part qu’elle était sortie pour étudier à l’extérieur tout en profitant du beau temps. Elle lui avait alors demandé si elle n’avait pas trop chamboulé ses plans. « Profite » fut la réponse de Chloris. Aria avait senti de la tristesse dans sa voix. Puis calmement, la rouge et or aux cheveux dorés reprit pour enchaîner sur un long monologue :"Tu sais, je n'avais rien de prévu. Je suis juste venu saluer la nature. La regarder et profiter d'elle. La vie n'est pas faite pour moi. Mais la nature, elle, si. C'est beau ici. J'aime le parc pour ses espaces. Ces arbres et ces plantes. A côté d'eux je m'y sens bien. Leur bruissement sont pour moi des murmures. Je les comprends. Je viens souvent les voir. Et un peu comme à mes animaux, je parle avec eux. Je leur raconte les nouvelles qu'ils n'arrivent pas à entendre et je prends soin d'eux. Ce que je veux te dire en te racontant ma folie c'est que profite de la nature qui t'entoure. Ne te tues pas à la tâche. Ne te tues pas aux études et à l'apprentissage. Tisse des liens, vis ta vie. L'étude c'est important pour l'avenir mais il faut savoir profiter du présent. Ce que moi, je n'ai pas su faire. Alors ne révise pas dehors. Profite du dehors et révise quand il fait moche ! Les études m'ont bouffée. Après, c'est aussi grâce à elle que je tiens ce discours. Mais ce n'est pas grâce à elle que je suis plus mature. Dans ma tête, je suis plus vieille. Et les études ne m'ont jamais appris à le devenir. Je me suis construite, entourée d'amis aimants. Et ça, c'est le plus important. Mais je ne suis personne pour te dire comment faire, c'est compris ? C'est en faisant des erreurs que l'on apprend. Je l'ai appris aussi en faisant les mauvais choix. Mais je ne suis personne pour te dictée ta vie. Je viens simplement te donner un conseil. Libre à toi d'en tenir compte. Je ne suis pas là pour te faire la morale. Juste pour te montrer mes erreurs. J'espère que tu m'écouteras. Mais je ne viendrais pas vérifié et je ne te blâmerais pas si tu ne m'écoutes pas. C'est compris ?"

Elle avait écouté attentivement chaque syllabe, chaque mot, chaque phrase qu’elle avait prononcé. Chloris semblait avoir besoin de se confier, besoin de parler, besoin de conseiller. C'est donc tout naturellement qu'Aria préféra ne pas l’interrompre, lui laissant ainsi tout son temps pour parler. Elle décela beaucoup de souffrance en elle. Elle comprit que la vraie douleur qu’elle avait n’était pas physique, mais plutôt une souffrance qui venait de l'intérieur, de son cœur. Elle ressentait la tristesse et les regrets de cette fille. Elle devait profiter de la vie, c’était le conseil qu’elle lui avait donné. Qu’avait-elle pu vivre pour qu’elle soit si malheureuse à son âge ? Est-ce que cela était lié à ses parents ? Ou bien lui avait-on fait du mal ? Aria avait mal pour elle et n’osa pas lui poser plus de questions. Elle ne voulait surtout pas la rendre plus malheureuse qu’elle ne l’était, elle voulait simplement voir les gens heureux. La joie, oui, c’est sur cette émotion qu’il fallait se concentrer. C’est donc en souriant qu’elle lui dit : « oui, je te promets que je vais tout faire pour profiter de la vie. » Elle fit une petit pause et reprit : « Et tu sais, ça ne me dérange pas que tu viennes vérifier par toi-même pour voir si je suis ou non ton conseil ». Et elle était sincère. Au fond d’elle-même, elle espérait pouvoir apporter un peu de joie dans le cœur de la jeune Chloris, un peu de soutien et d’aide. C’était tout Aria ça, vouloir toujours être là pour les autres, se donner à fond pour les rendre heureux ou du moins, réussir à leur décrocher des vrais sourires. Mais elle la connaissait à peine et ne pouvait pas s’immiscer ainsi dans sa vie. Elle n’en avait pas le droit. Elle repensa à la nature que sa sauveuse lui avait dit aimer et reprit : "Tu sais, j’aime bien la nature moi aussi, j’adore me promener dans le parc, près du lac. Que ce soit seule ou accompagnée, avec ou sans livre, j’adore être à l’extérieure. Si parfois tu as envie de te balader et de m’aider à profiter de la vie, on pourra le faire sans problème" Elle fit une petite pause et constata qu’elles étaient déjà dans le château. Elles venaient d'arriver devant l’infirmerie. Aria s'arrêta et reprit : "Et puis… j’ai besoin de quelqu’un pour veiller sur moi au cas où il y aurait une autre tuile qui voudrait m’assommer". La fillette lui adressa un sourire puis rentra pour se faire soigner.

Fin du RP
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Jeu 29 Juin - 17:50

Étoile enflammée

Pv Mady

Une nuit, la lune brille, les étoiles m'appellent, une étoile m'attend, ou peut-être est-ce l'inverse. Je ne sais pas, je ne sais plus, ce monde tourne à l'envers, je fuis le tic-tac régulier des aiguilles à l'allure folle. Mais que suis-je donc en train de combattre ? Je n'ai plus envie de voir, de savoir, me contentant simplement de survivre perdue dans les bras des poussières humaines. Le mal ronge mon être, j'ai peur, peur de la salir, de m'enflammer alors qu'elle est à mes côtés. Je ne suis plus que violent brasier, ne me retrouvant plus. Crachant douleur, maux, hurlant ce que je suis. Mais qui suis donc ? Cachée derrière un simple nom, goutte devient, larme salée. Torrent, je suis perdue en pleine mer, un radeau aux voiles déchirées. Je ne suis plus ce que j'avais, ce que j'aimais. Le vent emporte mon dernier rire enfantin, lassé de m'entendre crier, pleurer comme un bébé. Poupon fatigué, perdant petit à petit l'envie de se battre pour faire jaillir l'air de ses poumons. Envie disparue, j'ai écrit. Voulu m'excuser, être un non-être plus normal, moins étrange, moins moi même. Un peu plus de traîtresse. Comme une étiquette collée. Contre la douceur d'une peau de bébé. Inconnue, à quoi ce référence t-on ? Un nom ? Un visage ? Et si je voulais plus ? Si cette nuit j'étais autre.

Et je ne voulais pas, me retrouver brisée. Écartelée comme au comble de la souffrance. Perdue dans un torrent, une vagues de larmes irrépressible. Je ? Dis moi qui est tu ? Nul avais, que du mépris. Une enfant, une vipère, dérivant au gré de la brise, le vague à l'âme quand la douleur prend le dessus. Quand la rage ne parviens plus à ce taire. Je n'avais pas prévu, pas voulu. Un besoin si intense de les faire souffrir, tous. Cruelle fille au cœur déchiré, les crocs qui se sont planté, faire goutter petit à petit le sang empoisonner qui me fait tousser. Rouge. Il a la même couleur. Comme celle de la couleur, celle de la souffrance. J'ai mal. Peur. Je veux crier, plus fort, me briser les codes vocales, salir, détruire ce monde innocent. Comme sis je pouvais faire sortir ma propre saleté de ce corps, enveloppe vide. J'avance sans regarder, simple mouvement des pieds qui continuent de bouger. Les dents se dévoilent, le cœur bat plus fort. Stupide envie de sang, liquide rouge entre mes doigts, je veux qu'ils aient mal. Qu'ils souffrent tous les un après les autres. Je suis une femme, une enfant, une fille des démons. Et je n'ai rien à faire ici. Pas ma place en ce monde. Plus depuis que lui s'en est allé. Que je l'ai chassé à coup de pied. Je n'ai plus rien.

Comment me taire ? Pourquoi rester à terre ? Je peux me relever, je peux me battre. Les abattre un par un sans le moindre remord. Pour que comme moi, brisé, sous la ciel de poussière étoilée. Je ne vois plus de beauté, alors que j'avais juré de l'y attendre. De formuler douce poésie et belle parole. Pour la rassurer, la bercer, la serrer contre moi. Mais tant de chose on changer. Alors que mes pauvre yeux ne voient plus que la douleur d'un monde trop injuste. Petit feu qui consume, douce flamme qui me lèche l'âme. Coup de couteau dans la chaire, coup de poignard dans l'esprit. Je ne parviens plus à raisonner. Encore moins à aimer. Depuis qu'il est partit, depuis que son nom ne quitte plus mes lèvres. Comme un vide parce que l'amour est toujours là, que je ne veux qu'une chose, le retrouver. Mais j'ai eu peur, se craindre sois même. Comment lui crier que ce n'est pas ce que je voulais ? Le monde tourne, j'attrape la monotonie du tournis. Le vent contre mes cheveux. Je suis perdue. Genoux qui rejoignent le sol. Perdant mon temps à forcer pour que larme tombe sans résulta. C'est de lui dont j'ai besoin. Mais on m'empêche de le rejoindre, quelqu'un. Une fille. Qu'il me faut éliminer. Douce proie ? Si ce n'était moi... Yeux fous, douleur en travers de la gorge, je me prend la tête entre les mains. Bim, bam, bim, boum. Le cœur qui résonne au tempes, douloureux.
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Sam 1 Juil - 17:45

Ce soir, Cendrillon se rend au bal. Les étoiles se sont toutes allumées dans le ciel, lueurs dorées respectées, chaleur et lumière conjuguées. J'ai rendez-vous avec l'une d'elle, plus qu'une étoile, un soleil, une étoile filante, une comète, une géante rouge. Une qui n'illumine pas que la nuit, qui illumine la vie et le monde, le ciel entier, la voie lactée, une qui chasse loups et démons, peurs et cauchemars. Un éclair, libre et insatiable, qui brille et éclaire puis disparaît en une improvisation étoilée. Zèbre la nuit de mille bougies puis reparaît à chaque orage. Une étoile perdue, à la dérive dans un ciel qui n'est pas le sien. Oui, mon étoile, elle voit plus loin, elle vient d'ailleurs et d'autre part, une étoile égarée, bohémienne et voyageuse, et son horizon est plus lointain... Mais quand la terre vomit le soleil dans son écrin d'azur, mon étoile ne meurt pas. Sans orgueil, elle surpasse le soleil et vole, parcourt la voie lactée qui doit bien mener quelque part, fait un pied de nez à la terre bleue, si prétentieuse et ridicule de là-haut, et s'évade avec les diamants célestes.

Mes pieds courent, volent, parcourent eux aussi la voie lactée pour retrouver la plus belle des étoiles à l'horizon de feu, ma bonne étoile à moi. Un ange couronné d'or et ailé de brume, habillé de lumière, un ange gardien qui veille sur le monde. Mon étoile est au bout du chemin et je surpasse toutes les galaxies pour la retrouver, pour s'enflammer, briller, exploser, étoiler. Cendrillon ne perdra pas sa pantoufle, car aujourd'hui est un jour parfait, le plus rare des jours, où tout se conjugue et s'accorde, s'harmonise et se lie. Un jour où rien ne se perd, tout se transforme et où aucun démon ne surgit au coin de la nuit. Un jour où tout luit. Un jour parfait.

Et puis sa silhouette d'astre noir se dessine à la craie dans la pâteuse obscurité, renfermée, éteinte. Sa lumière s'affole, clignote, s'émince, s'épuise. Sa flamme embrasée, amincie par les larmes qui la submerge, la noie, l'étouffe, l'asphyxie. Les vagues la surpasse, et elle ne lutte même plus. Plus de forces...

Mes pas deviennent ailés et j'accours. Je me jette devant elle, bouclier, rempart contre le tsunami de tristesse qui menace et ma voix surgit seule du néant. NON ! Mes mots s'embourbent de sanglots, eux aussi. Je ne te laisserais pas surmonter les étoiles... Qui es-tu, entité du chaos, pour oser détruire mon étoile et la noyer sous ta mer de larmes ?

Je me tourne vers elle et prend son visage encore éclairé en coupe, aura protectrice autour de ma seule lueur encore existante. Soleil obscur... Qu'est-ce qui te submerge ainsi ? Je le vaincrai... Ses larmes font comme des billes de lumière, illuminées et trompeuses autour de ses joues. Je les sèche d'un geste doux. De quelle galaxie lointaine et meurtrière vienne ces larmes ?
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Mar 4 Juil - 12:48

Libérées, les larmes ont décidées de couler. D’abord une, puis une autre et bientôt un torrent de sel dans mes yeux déchirés. Je me noie dans l'eau de mon regard comme si chaque nouvelle perle transparente devenait violente vague qui tente de me submerger. J'ai peur, mes doigts tremblent et les hauts de cœur secoue mon estomac pourtant presque vide. Trais de mon visage tirés de souffrance, agrippés des mains d'un démon qui tord la douce peau en une grimace de souffrance pure. Onde de mal, onde de noir, je sens la terre contre mes genoux, prisonnière de ce cercle maléfique qui me brise un plus à chaque instant, je vois noir, je vois flou, les nuées de brume qui s'échappent avec paresse des naseaux d'un dragons bien trop grand, bien trop apeurant. Princesse déchue redevenue traîtresse pour une deuxième vie, une vie maudite. Les doux battements de mon cœur comme l'écho d'un rire abandonné à la nuit, comme si je pouvais revenir en arrière dans ce machine qui a temps souffert, mais incapable de remonter les battements qui s’enchaînent, de plus en plus vite, de plus en plus fort, je me laisse entrainée derrière les barreaux d'une cage ensorcelée. Je me laisse oublier, torturer, enchaîner, parce que je n'ai plus le choix, parce que je n'ai pas le droit.

Et puis au loin, comme s’harmonisent les astres, une douce symphonie qui n'a rien d'habituel, la rage doucement se calme et j'ai peur, si peur de la voir revenir après, plus vive, plus forte. Cette nuit je n'aurais pas du sortir, cette nuit les démons sont tapis dans l'ombre et moi je viens me frotter à eux, je les observe, les déshabille, une nuit à coucher avec le diable en parfaite petite démone. Perle de lumière, se profile une nouvelle étoile, mon étoile. Mais ce soir nous ne sommes plus qu’opposition, ce soir la démone à volé le cœur étoilé pour ne laisser que du vide, un infini de douleur noire, un néant de pensées douloureuses et dures, je nage entre deux mondes flous, un pied dans chaque radeau, mais le vent claque, la marée soumet, cœur au bord du gouffre, comme une torture de chaque instant comme si le monde s'écroulait lentement. Et je pourrais n'en avoir rien à faire, devrais peut-être également, pourtant la raison se perd car cette fois ci j'ai bel et bien les pieds sur terre. Accrochée dans les cieux on ne voit pas la souffrance des yeux, homme, humain marchant sur une terre nue, une terre sèche et morte de vie, poussée vers le trou noir d'une seule envie. Douce insouciance, je veux cracher ma haine aux astres, les jolies dorées n'en ont que faire, bien à l’abri dans leur propre univers. Mais aujourd'hui je sens le contact d'une terre végétale, cette nuit l'insoutenable insomnie prend ses droits tant dis que l'âme par à la dérive. Je ne veux plus croire.

Mais l'étincelle comme une étoile filante, se dresse entre les démons et mon être, un instant je sens la pression retomber, j'espère, je n'ai plus qu'une envie, enlever ce fardeaux qui repose sur mes épaules et le jeter dans un trou noir, fuir ce monde qui tourne à l'envers pour rejoindre la voute du ciel. Me détacher des mensonges, d'une ignorance humaine trop banale, trop barbare. Elle crie, se montre, affirme ses pensées, demande, implore un ciel incapable de pardon. Je la regarde les yeux brillants, je la revois avec un regard d'enfant. Mais la réalité me rattrape bien vite. Il n'y a personne ici pour entendre ses supplications. À qui donc sont elles d'ailleurs adressée, à moi, à eux ? Pourquoi agit-elle donc de la sorte ? Contact de ses doigts féeriques contre les joues enfantines, mais qui est-elle donc ? Pourquoi vient elle me prendre comme ça, m'aimer alors que je ne le mérite pourtant pas ? Joues redevenues sèches d'un simple geste avant d'à nouveau d'humidifier. J'ai envie de reculer, m'enfuir un peu plus loin, je ne veux pas qu'elle me voit que son regard se pose sur moi dans cet état.

Je me dégage, un peu vite, un peu mieux. Regard vide, cœur indécis. Que faire, que dire ? Une main se plaque sur mon cœur tendis que ma tête tourne faisant bouger le monde avec elle, je me balance entre eux univers l'un qui ne veux plus de moi, l'autre qui commence à en avoir assez. Et moi aussi j'en ai marre, moi non plus je n'en peux plus. À quoi sert donc cette éternelle lutte ? Pourquoi est-ce que je me retrouve toujours à me battre ? À avoir ce besoin d’abattre ? Je suis sale, je me sens laide, comme elle brille, comme elle est belle. Mes yeux se ferment, mon cœur souffre en silence. Une galaxie de larme... Je reviens des profondeurs de l'amour. Mais on me suit, on ne me laisse pas fuir et j'ai mal... Si mal...
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Lun 24 Juil - 16:22

Un torrent déversé sur ses joues, trop longtemps retenu. Des milliers de petites billes de diamant qui effleurent ses joues avant de tomber, de sombrer, d'inonder, de noyer. L'étoile est sous l'eau, elle halète, tombe, tombe, tombe... Etoile illuminée, céleste et grandiose, n'est plus qu'étoile de mer, ensevelie et morte. Non non non non. Pas morte. Blessée, à bout de force. Pas morte. Impossible. Mais détruite. Elle se détruit elle-même, là, devant mes yeux, elle part, elle s'enfuit, elle s'auto-bannit de sa propre galaxie.
Mais non. Ne t'arrête pas de pleurer. Ces larmes...
Doucement, je prends sa tête et la plonge dans mes cheveux, la berce doucement. Ses cheveux dans mes cheveux, feu et soleil, or et pourpre. Ne t'arrête pas de pleurer, ma bonne étoile, ces larmes sont là depuis trop longtemps, elles te noyaient de l'intérieur, elles t'étouffaient... Là, là... C'est fini...

Doucement elle part, la rage, mais se mue en une créature pire encore. La peur. Je la sens, froide et dure, juste là. Si la colère est braise, la peur est glace et c'est bien pire... Elle est ombre givrée, glacée par ces démons maudits insatiables et éternels, ces démons que je scrute dans la nuit sans jamais les voir vraiment, mais je les sens, ils sont tout près, ils sont là, ils rôdent, ils attendent le bon moment pour surgir. Je la serre plus fort encore, mon astre noir, pour qu'elle sache, pour qu'elle voie que nous sommes deux et que nous ne sommes qu'une. Car l'autre fois elle m'a illuminé et protégé, c'est à mon tour cette nuit de dompter les loups et de la défendre contre les ombres, trous noirs cosmiques, aspirateurs à âmes et à lumière, à espoir et à étoiles... Non, non, tu n'es pas seule, nous sommes deux, nous sommes pareilles, je vais te défendre... Tu n'es pas seule, c'est promis...

Mais je sens que c'est ce qu'elle croit, elle se croit seule, abandonnée et déchue, dans un désert sans fin de peur et de glace, obscure et noire, et elle a froid... Mais non, c'est faux. Je suis là et elle irradie de chaleur et de lumière. Cette nuit je la protégerais envers et contre tous les prédateurs du cauchemar. Crois-moi. Crois. Crois.

Et puis c'est la détente. Braise et glace se retirent soudainement et ce n'est plus que mon étoile qui est là. Pure et chaude, lumineuse, lumineuse, lumineuse. Mais je le vois, ce poids d'ombre, qui lui pèse, qui l'écrase, là, sur ses épaules. Alors de mes mains je l'arrache, ce fardeau immatériel, je tente, je tente, je vais y arriver... Maudit poids obscur, tu vas t'ôter de là...

Fuyons, fuyons, ma douce étoile, partons tout là-haut dans la voie lactée, laissons-nous emporter, loin, loin, loin de tout ça... Évadons-nous ensemble, retrouvons nos consœurs étoilées et ce monde. Notre monde. Celui du ciel et des astres obscurs où vraiment tous les mensonges sont chassées et bannis, tous les loups aussi. Les yeux brillants et enflammés de mon étoile sont fixés sur moi. Stupéfaits ? Incompréhensifs ? Reconnaissants ?
Et puis je la perçois. La tornade qui nous emporte et nous aspire. La réalité. Dure et sans saveur. Elle est là et elle nous happe. Je m'accroche plus fort à mon astre noir, pour la garder avec moi, qu'elle ne parte pas, ne me quitte pas, pour qu'on reste ensemble.
Ses larmes submergent encore ses joues mouillées. N'aie pas honte, mon étoile, n'aie pas honte...

Elle se dégage un peu, à contre-cœur, je la laisse faire. Pas trop loin, mon étoile, pas trop loin... Je sens, je sais qu'elle doute, qu'elle hésite, dis, dis-moi, dis-moi... Lâche ce fardeau, lâche tout, dis...
Les yeux clos, comme si elle ne voulait plus voir ce monde trop mauvais pour ses rêves elle dit tout dans un soupir. Une galaxie de larmes... Je reviens des profondeurs de l'amour. Mais on me suit, on ne me laisse pas fuir et j'ai mal... Si mal...

Doucement je la regarde, elle et ses yeux fermés. Est-ce mon regard te brûle ? N'aie pas honte, non, je te comprends, je t'aime tu es mon étoile... Et l'amour, je le connais... Etoile, l'amour n'est qu'une rose de pierre... Il faut l'escalader, grimper sur toutes ses lancinantes épines et celle-ci, tu ne l'avais pas vue... Mais pense aux pétales de la fin... A la beauté et à la douceur... Je connais aussi cette rose, sache-le... Tu n'es pas seule, astre obscur, tu n'es pas seule... Qui est la personne qui t'attends en haut ? Quelle était donc cette épine ?

Une épine de la rose vénéneuse se plante doucement dans mon cœur meurtri. Une pensée pour celui qui est en haut de ma rose, un prince, un ange fugitif qui s'est enfui la dernière fois...
Et puis je regarde mon soleil noir et je l'attire doucement vers moi, je la berce à nouveau. Tu vas guérir, ça va cicatriser... Tu vas y arriver... C'est promis...
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Ven 11 Aoû - 21:06

Musique...

Jolie étoile je ne suis pas assez forte et perdue dans ce trou noir je laisse encore les larmes s’échapper, tu ne mérites pas, je sais, mais je ne suis plus que vide, tristesse une colère sans nom, tu sais depuis qu'il partie, je ne suis plus rien
une simple poussière et je vis de noir, le fil oublié d'une autre histoire
me voilà marionnette de ma douleur qui gonflent encore et encore comme une bulle prête à exploser
ombre et lumière ne font plus qu'un nuage gris il cache mes idées, bloque mes pensées
mur de pierre, je me suis encore heurté et voilà que tu me tends une main

toi,
tu veux m'aider à coup de paroles rassurante
mais j'ai déjà tout entendu, de cette petite voix dans ma tête
qui me rabaisse, me sauve et me torture encore
elle à cousu mes paupière avec du fil pour que je ne vois plus
pantin de chiffon me voici plongée dans le mensonge
et prisonnière de sa voix mesquine, il faudrait
que je me cherche, que j'arrête ce massacre, mais je ne pense plus être capable
et toi qui semble vouloir recoller les morceaux

ta voix me berce, j'ai envie d'y croire, tu sais
mais l'épine empoisonnée est plantée si profondément dans mon cœur
comment faire marcher arrière ? courir après ce que j'ai perdu ?
ce garçon a qui j'ai fait tant de mal alors que mon cœur battait
que j'avais retrouvé un peu d'innocence, un peu de vie
je ne voulais pas que cela s'arrête, j'étais si heureuse et pourtant...

Il manque...
d'une voix cassée, déchirée d'une douleur sourde
les yeux grands ouverts et pourtant fermé
étrange paradoxe me voilà de nouveau contre son cœur
et j'ai peur du moindre geste, du moindre mouvement
ne sachant pas trop quoi faire
bien dans ses bras, perdue contre la petite
alors je la serre comme pour oublier
la serre dans un souvenir, je ne sais plus
n'ai jamais vraiment su

tu es là, petite étoile
j'ai l'impression de ne pas te voir...
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Mer 30 Aoû - 17:55

Elle est collée à moi mais je la sens si lointaine
Je le sais
Je le sens
Elle n'est pas érigé
Ailleurs, si loin
Avec lui

Je sais que mes paroles sont sourdes
Les étreintes absentes
Elle n'est plus là
Emmurée dans une tour d'acier où elle s'est elle-même enfermée
Dédale qu'elle a érigé pierre par pierre
Une cage faite d'ombres et de ténèbres
Qu'elle a construit pour oublier
Pour se protéger
Mais dans cette prison elle se retrouve seule
Seule face à son reflet
Et la douleur
La douleur

Elle se voit avec lui
Elle se souvient
Ressasse
Souffre
Se rétracte
Elle meurt
Là, face à moi, et ce n'est pas la première fois
Elle est morte mille fois depuis qu'elles'est déchirée
Qu'elle s'est déchue de son propre palais
Exil masochiste
Fugue et paradoxe
Elle est dans ses bras mais ce n'est qu'un mirage
Écran de fumée
Illusion
Alors elle meurt et renaît
Tombe encore
Meurt
Et recommence
Torture infernale et sans fin

Elle ne me voit plus
Elle est seule
Avec elle même et ce souvenir illusoire
Qui n'est plus que poison dans son coeur
Il manque...
La voix se brise
En fait elle n'est plus qu'une vague
Qui éternellement se brise et se heurte contre les rochers sans âge
Qui saigne son écume et ses larmes
Et replonge dans les abîmes...

tu es là petite étoile
J'ai l'impression de ne pas te voir...


Je sais...
Je sais, mon soleil noir...
Les larmes forment un bijou rutilant sur ma peau rachetée
Dans la noblesse et l'élégance de la douleur
La douleur d'assister à une énième mort

Mon astre obscur, ne t'enferme pas... Evade-toi de cette cage que tu t'es construite, de cette illusion, tu n'es pas seule, tu m'entends !? Dis-moi que tu m'entends !

Cri dans la mer déchaînée
Cri au silence décharné
Cri vain et désespoir
Cri du loup dans l'indifférence
Cri à la géante rouge
L'étoile qui mourra bientôt
NON !

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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Ven 8 Sep - 15:00

Princesse, princesse au sommet d'une tour prisonnière de cet amour maudit, folie, que fais tu de moi ?
lâche j'ai fuis comme une enfant apeurée dans les bois, d'abord les larmes en longs sanglots et le goût de sel posé sur la langue qui rend les lèvres amers de baisers volés à la diablesse au cœur un peu moins noir que le mien, simplement gris qu'importe
mon cœur est une rose et je sens petit à petit les pétales qui se détachent délicatement
c'est une mort comme un coup de poignard qui s’enfonce de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe
et puis une renaissance encore plus difficile à supporter que la vie qui a précéder, la bouche emplie d'une saveur métallique, un liquide rouge dont j'ai peur de connaître la source, je saigne petite étoile, le pourpre fuit mes lèvres et délicatement mon teint devient lingue alors que le souffle s'enfuit __je ne sais plus courir, comment tu prendre par la main ? simplement incapable, je rampe, regard cet état que l'abandon m'a imposé, je n'ai plus de but, plus de lutte alors que son visage ne cesse de réapparaitre dans mes pensées

prise au piège alors que mes yeux sont incapable de la voir, simplement ses mains qui me soutiennent alors que tout s'effondre, son corps conter le mien dont je parviens encore à écouter les battements de cœur
tu vis, je te sens respirer alors que je me noie dans cette douleur si forte
je voudrais cacher mes les masques ont exploser, je ne sais que faire, que dire, j'ai peur, si peur...

tu es là, je le suis et nous sommes
perdues au milieu de l'océan sur ce radeau
ma mer déchaînée nous emprisonne toutes deux
et j'ai cette criante de chaque instant
de sombre encore et encore
les profondeurs veulent mon âme
après m'avoir déchirer le cœur

tourbillon et l'abîme si noir, je ne vois que du noir
la raison s’éteint délicatement
bien qu'elle ne fut jamais que nuance
ne sachant trop que faire et perdue
avec toi je sais que je ne peux couler
tant que tu me tiens dans tes bras
la mer se doit de reculer

mais pour combien de temps encore ?

je t'entends, je te sens
petit étoile tu as...
pause, doutes le parfum de l'espoir
et la douleur qui prend à la gorge alors que d'une voix étranglée
ne me lâche pas...
Madilyn Nebulo
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Sam 16 Sep - 23:09

Elle s'est piquée à une épine de rose
Macabre conte de fées
Malédiction antique
Quel prince charmant la réveillera ?
A moins que ce soit la douce lueur d'une étoile au matin de sa vie
La caresse chaude de sa magie sur la peau et le coeur
Point de suture sur l'esprit maintes fois rougi
Par le sang et les larmes
Bandage sur la blessure tant de fois rouverte
De la souffrance et de l'oubli

Son corps tremble de froid en l'absence de son soleil
De sa flamme
Elle a vécu au chaud pendant un certain temps
Et puis la voilà seule dans la glace
Petit point gris dans la blancheur de mort de la banquise
Vagabonde errant seule à la recherche de la vie
Sauf que cette banquise c'est son coeur
Elle y est perdue
En son absence

Elle meurt peu à peu
Meurt mille fois
Souffrance sans fin ni repos
Il hante son esprit sans relâche
En esprit malfaisant, serpent, harpie mythique
Qui attaque sans cesse, vengeresse des fautes passées
Mais quelles fautes ?
Avoir laissé son cœur se faire prendre ?


Cœur d'or
Cœur de pierre
Cœur d'artichaut

Mais pu***n qu'est-ce que ça veut dire à la fin ?
Tout ça pour se faire attraper dans les mailles du filet
Sables mouvants de l'horreur
Tu coules, tu éttoufes
Tu te débats et tu t'englues encore plus
F**s-toi, f**s-toi dans la m**de
Vas-y
Aime

Je la vois
Elle coule
La boue gluante s'infiltre partout
Sa peau
Ses cheveux
Sa bouche
Ses yeux
Sale, elle n'a plus de forces

Est-ce qu'elle a compris
Qu'il ne fallait plus bouger ?


Ses yeux sont tout mouillés
Tiens, les miens aussi
Elle remonte à la surface peu à peu
En silence
Des étoiles dans les yeux
Un peu ternes et pâles
Noyées dans la brume
Floues
Mais tant pis
Elle est là
Elle me voit
Elle a trouvé la clef
Elle s'est délivrée
Évadée


je t'entends, je te sens
petit étoile tu as...


Oui, mon étoile, mon soleil
Qu'ai-je donc qui t'attire autant ?
Qu'est-ce que j'ai de si spécial pour que quelqu'un d'aussi lumineux que toi
Puisse trouver quelconque lueur en moi ?


le parfum de l'espoir

Sourire amer
Souvenir dans l'air
C'était ce qu'il me disait aussi
Avant...
Oh mais tais-toi un peu Madilyn

ne me lâche pas...

Je ne fais que resserrer mon étreinte
Te remonter à la surface
Accroche-toi
Relève-toi

Jamais

J'essaie de ne plus y penser
A lui
Mais une petite aiguille me perce le cœur de part en part
Parle-lui
J'hésite
Je hoquète
Je m'y risque

Tu sais, mon étoile...
Moi aussi je me suis piqué à la rose
A un prince éphémère
Trop libre pour mon cœur obscur
Parfois encore il vient me visiter par rêve
C'était cela...
Il était un rêve...
Juste un songe à lui tout seul...


Une larme de cristal dévale sur ma peau satinée
Et en y regardant bien
Dans le reflet rond de la bulle salée
On peut voir un songe passager
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Ven 22 Sep - 7:29

Dans la nuit, la folie
et ce songe qui émane des deux âmes démunies
perdue entre une déchirure
comme assise de chaque côté du gouffre
elles pleurent ~

les larmes coulent, l'enfant a peur
il fait si noir comment retrouver le bonheur ?
les monstre guette, à nouveau elle tremble
perdue dans les bras de l'autre fillette
de sa voix douce, sa voix si douce...

je sens sa force dans sa faiblesse
les conséquences de ses mots
auxquels elle ne semble déjà plus croire
et pourtant là comme une étoile cette nuit
parce que je l'ai appelé, parce qu'elle à compris

ce soir les étoiles brillent et mon cœur bat
ce soir je meurs et je renais cent fois


une mélodie qui nous entoure, j'oublie tout
puissant les forces qu'il me manque dans ses mots
ses maux
elle est lumière, je suis ombre
étoile noire d'un paradis infernale
le monde autour n'est qu'illusion
alors que l'éphémère règne en maître

suspendue au tic-tac de l'horloge
la vie qui défile comme les aiguille avancent
je cherche un point d'ancrage pour prendre mon envol
mais me retrouve incapable de quitter le sol

serres moi, serres moi encore, si fort, si près
la peur du vide à nos pieds, mais je te tiens
tout devrait bien aller
jusqu'à ce que messire destin ne s'enmêle

à son tour je la sens qui chute
du mieux que je peux je la retiens
balancement incertain
sa poitrine qui se soulève doucement
contre mon cœur aux battements irréguliers

une larme coule, je la recueille du bout des doigts
chasser de son visage les traces de déchirure
je ne veux pas qu'elle souffre, qu'elle se perde
raconte moi
c'est une invitation, promesse à la discussion
je suis là simple rappel
je ne t'abandonnerais pas

et sous le croissant de lune qui sourit
je l'emporte d'une main qui ne tremble plus
à se perdre pour compter les étoiles
une course dans l'infini qui se présente à nous
regarde petite étoile, vois donc cet univers

fuyons les démons, ne soyons donc plus des pions
vivons cet instant pour se sentir respirer
pour vivre simplement plus longtemps
nous serons invincibles, nous seront vivantes
et cette haine à jamais chassée de nos regards déchirés
je veux être avec toi
comme pour une première fois

soyons étoile filantes
pour rependre poudre argentée sous nos pieds enfantins
je t'aime jolie dorée, alors que je devrais te détester
mais nos cœurs battant d'un même douleur
m'offre l’apaisement bien plus que la rancœur

cette nuit, nous sommes...
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Mer 25 Oct - 18:04

Les souvenirs valsent cette nuit
Autour des deux enfants
S’activent, déchainés
Deux princes fantômes qui n’ont rendus que des lambeaux de cœurs
Après les avoir lacérés
Devant leurs yeux fixes, ils dansent, spectraux et décharnés
Réminiscences amers d’un temps qui semblait si rose
Et qui n’était que d’un amer rance et faux

Qui sont les vrais monstres, en vérité ?
Sont-ils ces deux fantômes d’amours errantes ?
Ces loups de cauchemars tapis dans l’attente d’une faille ?
Ou ces enfants aux airs tristes mais aux cœurs si noirs ?

Deux étoiles si pâles
Aimantées, aimantées l’une vers l’autre
Irrémédiablement liées
Inévitablement blessées
S’accrochant à leurs dernières lumières
Solidaires dans l’obscurité de l’ombre qui guette
Et des cris lugubres
Qui déchirent leurs mémoires de regrets passionnés

Et telle Sisyphe l’astre d’or effectue sans fin sa punition impossible
Meurs, revis et meurs encore
Phénix d’ombre, suffocant

Seules dans ce désert de monstres sifflants
Elles survivent à deux
Ployant, tombant et trépassant encore
Souffrant, piquées à l’épine d’une même rose
Elles s’agrippent, mais la mer tourne, vite, trop vite et l’horizon dérive
Le soleil chavire et le monde n’existe plus qu’en une perpétuelle rotation infernale
Évolution insupportable
Douleur

Sables mouvants nous enlisent
Ancrées dans la terre alors que nous pourrions nous envoler si loin
Dans un paradis stellaire où tout ne bougerait plus
Où les étoiles restent figées en statues moulées de lumière
Où les spectres sont prohibés et les loups bannis
Notre Éden céleste, mon étoile
Mais nous sommes tellement
Prisonnières

On se tient, enfonçant nos ongles et nos âmes dans nos chairs
Avant d’être happées et attrapées
Emmenées
Enlevées
À nous-mêmes
A la vie
Mais pas à eux
Eux qui hantent nos vies
Et qui tuent nos lueurs

Et quand c’est moi qui ploie
C’est elle qui me retient
Quand je me sens aspirée par cet immense attrape-étoiles qui n’attend que nous
Oh, toi, mon seul phare dans lamer aux vagues de néant

Toi qui cueille mes larmes de sel comme tu le ferais avec une fleur
Qui me répare et me recouds
raconte-moi
Ta voix me prend et me caresse
je suis là
Et heureusement
Sinon...
...
Oh et puis
Why not

Il...
Il était un ange, un prince blessé par ce triste sire de Vie
Comme moi, tu le sais
D’abord nous avons fait pleurer nos plumes de larmes d’encre
C’était si beau
Nous avions créé notre paradis, tu sais

Une goutte dévale ma joue sèche, traîtresse salée
Et puis...
Un jour il est venu
Et m’a dit qu’il ne voulait pas...
Être la terre pour ma plante
La raison pour ma vie
Qu’il ne pouvait pas être tout cela pour moi
Que...
Que je n’étais qu’une simple plume, de toute façon
Tout... tout s’est fissuré à ce moment
Le monde s’est scindé en deux
Ce qui était à lui
Et ce qui était à moi
Mais...
Il n’y a plus que toi pour moi...


Les mots s’entrechoquent, se frappent, incohérents et maladroits
Plus de sens, plus de passion
En noeud géant, sec et mauvais
Mais tu es là
Vanille Fleury
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Lun 30 Oct - 12:15

Les deux enfants aux cœurs qui lentement sombrent se tiennent, soutienne, tout à tour la balance penche et les âmes noircies de cicatrices tombent au fond de l'abîme et puis leurs mains aux frêles doigts se tentent pour saisir un poignet et donner l'autre
perdue sur un manège infernal qui ne semble plus vouloir les laisser repartir et sans cesse un nouveau départ, nous tournons en rond dans un rythme fou, j'ai l'impression de ne plus voir le bout du tunnel à tourner ainsi sans but pour voir l'histoire encore et encore ce répéter. Châtiment éternel, la roue tourne encore et encore alors que perdue dans la noirceur des enfer, je n'ai plus que ses mains pour me guider, elle n'a plus que les miennes pour avancer__ mais que faire ? Que dire que les douze coups de minuit ont sonnés ? Je n'ai pas l'aiguille pour réparer ta robe en lambeau, pas la magie de te rendre le sourire accroché à tes lèvres, pas la force de te porter sur mon dos quand ton carrosse merveilleux redevient citrouille mais je peux te tendre une main, je peux te prêter mes doigts et te tirer vers la lumière, faire demi tour ou allez de l'avant, je peux être et comprendre car en moi j'ai la douleur et cette compréhension qui me consume comme une flamme brûlante

au-delà de la peur, au-delà des mots - il existe un monde un peu plus loin
un endroit ou peut-être tout sera bien tout sera mieux un endroit que l'on atteint en montant sur l'espoir
il faut se laisser porter, oser être bercé et peut-être que nous pourrons voir un autre matin se lever
sur cette vielle planète qui lentement s’enfonce dans le vide et l'absence
__ nous sommes encore humaines, perdues, lacérées
mais plus seules ~

tes paroles coulent contre mes tympans comme des cascades de douleur que je remonte en bravant le courant pour trouver la source de ton mal, celle ci bien plus vite que l'on aurait pu le croire vient s'écrire en lettres dorées devant mes yeux amour
ton cœur à la dérive dans la parallèle du mien, j'apprends ton malheur sans savoir que celui qui l'a causée n'est autre que l'enfant perdu que je ma bouche nomme parfois Lombrère, insouciance, mes yeux la regardent et puis l'aime - je grave - ses mots, son visage, sa voix dans ses pensées que je ne peux plus oublier, jamais

parce que je comprend, parce que je sais
moi aussi j'ai senti, moi aussi j'ai pleuré
et nous voilà prisonnière de nos tourments
mais ensemble et rien n'est perdu
pas tant qu'on rêve encore

mes yeux se ferment, s'ouvrent, je fais un pas en arrière
ses doigts encore dans les miens puis la tirer loin de ses démons
viens on rentre se mettre à l’abri loin d'elles
loin des douleurs jetées ici à la nuit
je vais m'occuper de toi, c'est promis, je vais être
un souffle, un regret une envie, sans déni
c'est une promesse aux étoiles, à une petite étoile.
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Re: Petite promenade
Madilyn Nebulo, le  Ven 3 Nov - 22:27

Le coeur plongé dans les abysses noires d'encre
Qui engloutissent toujours plus, toujours plus
Je sens ta présence, mon ange gardien, ma bonne étoile
Je sens tes doigts qui sont plus pâles que la lune
Plus fins que la brume
Reste avec moi, lueur d'été dans la neige, le givre me fige
Je ne suis plus que statue de glace, réchauffe-moi de ta flamme rougeoyante
Aide-moi
Aime-moi
Soit le reflet contraire, paradoxe de cet ange qui m'a déchu de son paradis
Alors que c'est moi qui l'ai créé...
Oh, j'ai volé et voltigé au-dessus des nuages
Tu sais, le ciel est si pur, là-haut
Et maintenant je suis sous terre, et la chaleur m'étouffe
Je regrette les bouffées du vent céleste
Il s'appelait Lïnwe
Il était blond comme les anges
Beau comme un prince
Ses yeux avait la couleur des étoiles
Et il me promettait la lune


et je le mérite à présent, ce havre d'espoir, non ?
j'ai souffert de la douleur des enfers
ai-je droit
à une part de paradis ?
si oui, je t'emmènerai mon étoile
car ta place est là-haut, et pas si bas
tu es comme une rose parmi ces orties
l'étoile parmi les poussières
j'espère, tu sais, j'y crois, en nous deux
si je pars en voyage, ce sera nous deux, lueurs sur l'océan
bravant les mers, notre odyssée partagée
dans mon ciel obscur, il n'y en a qu'une, étoile, le sais-tu ?
tu es la seule à présent
et je suis seule
sans toi...

et tes doigts m’agrippent et m'extirpent du dédale d'ombres maudites
tu me tires vers la lumière, minuscule point, là-bas, au bout du tunnel
c'est ferme mais nécessaire
je reprends mes esprits peu à peu
reprends le contrôle
la brume devant mes yeux s'estompe
et la nuit reprend ses droits
mais tu es là
viens on rentre se mettre à l'abri loin d'elles
oui emmène-moi loin
je vais m'occuper de toi, c'est promis, je vais être
hésitation ?

mes pupilles noires cherchent les tiennes
tu sais, je crois que je ne t'ai jamais dit
merci
je prends ta main

et on s'envole

à l'abri

ensemble
toutes les deux

à la dérive
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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Sam 11 Nov - 20:39

Douceur alors que ses mains rencontre les miennes, un frisson sans retenue quand mes yeux fixés dans les siens tentent de lui offrir la dernière flamme d’espoir qu'il me reste, ensemble cette nuit pour venir agrandir le feu__ nous serons à défaut de pouvoir arrêter le char infernal, nous battrons pour nous sentir vibrer d'une nouvelle énergie, je suis, tu es, nous serons à jamais et le cœur lourds les larmes si proches comme prêtent à exploser en cascades brûlante sur le visage aux joues enfantines creusées de douleur
la maison appelle comme une évidence tendis que je me dirige dans sa direction, le cœur battant un peu fragilement et cette peur intense de voir ses doigts se décoller des miens, je souris un peu tristement pour prouver que je suis là que nous allons nous en sortir même si c'est peut-être un mensonge je n'ai plus que pour solution d'y croire encore et encore jusqu'à ce que mort ou vie s'ensuive, espérant quitter à tout prix cet entre deux maléfiques qui nous à figé dans le temps

c'est de toi que j'avais besoin dans l'encre du soir
nos cœurs brûlants éperdus de deux fantômes princes d'un royaume de larmes
tu m'as donné cette main et nos espoir ont fusionnés d'un seul être
__ non jamais ne m'abandonne

arrivée dans la chaleur du foyer mon regard retrouve le ciel
un baiser gelé contre son front avant de reculer d'un pas d'une caresse sur la joue
bientôt un retour souffle le murmure c'est une promesse
et légère je m'envole plus loin de mes ailes déchirés, un battement de coeur
le visage se tourne un regard en arrière et un je t'aime muet.

Fin du RP pour moi, merci beaucoup beaucoup, à vite j'espère ♥
Azénor Philaester
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Re: Petite promenade
Azénor Philaester, le  Sam 30 Déc - 12:35

pv ft. Ellana




Rattraper le temps perdu, prévenir du temps qui reste. S’efforcer de se souvenir. Elle avait du mal la belle à comprendre ce qui se passait dans sa tête. Depuis toute petite déjà. Elle subissait plus que vivait, souvent. Elle se prenait parfois à rêver de ce qu’aurait pu devenir un simple moment. Elle dédiait quelques fois ses mots à un morceau de parchemin et puis elle offrait rarement des dessins puisés de son âme. Elle avait le fond d’un ange. Une étoile parmi les étoiles, gardienne de l’astre qui fait briller la nuit. Elle chantait la pluie et criait le vent, elle adorait ça.


Un gros pull en laine grise trop grand, des cheveux détachés qui tombent jusqu’au ventre. J’ai oublié le chignon bas serré, le rouge vif des lèvres et le strict de mes traits. Ce soir je me promène à fleur de peau. Je pourrais espérer que personne me vois ainsi mais qui se venterait d’avoir vu Miss Philaester habillée décontracté. Je crois que certains élèves l’ont oublié mais je suis comme toute le monde, une jeune adulte qui vis sa vie comme le fil l’a tissé.

Quelques fois le gris s’éclaircit pour aucune raison. Simplement une étoile ou une petite princesse qui passait par là a fait son tour de magie. Guérit-on de tout ce qu’on nous laisse. Quand je pense à tout ce que j’ai pu aimer. En un souffle en un déclic on s’en sort pas vrai. Parcourir des murs en faisant glisser le bout de son doigt sur la poussière. Marcher sans destination lever les yeux vers le ciel et les fermer pour apprécier. S’en remettre à la toute puissance. Douter de ce que l’on a définit comme acquis. Préférer l’envie à la raison.
Et regretter bien sûr.

J’aurais aimé être quelqu’un de spécial. Changer la vision du monde et sauver de la noyade. Pouvoir me regarder dans le miroir et être fière des mes actions plus encore que de mes convictions. Pourquoi y’a toujours ce vide. Peu importe l’action et son résultat, vouloir davantage.  Alors je me retrouve à attendre son retour dans un lit froid, à me détester le temps d’une après-midi, et avoir peur du noir, a prier pour que ça s’arrête. Et puis la vie reprend son court, comme si de rien était.
Te souviens-tu des gestes de parfum, des ombres vénitiennes qui tranche le cœur. Cette manière de marcher cette façon d’exister. Tomber en pâmoison devant une figure qui s’endort seule le soir, des larmes sèches coulant d’yeux déjà endormis. Un sourire qui ment trop tiré pour être heureux.

La mine tout à fait apaisée, ni heureuse ni triste, simplement plutôt vidée d’idées, j’avance à tâtons jonchant l’herbe recouverte d’une couche épaisse de neige discrète. Les pas craquent encore, et j’écris mon chemin inédit, le marque au sol pour quiconque voudrait venir me tenir compagnie. Même si je doute que quelqu’un s’aventure ici en pleine nuit. Pourquoi pas, je le fais bien moi. Je l’ai fais jadis, je le referai, un moyen comme un autre de respirer la légèreté.



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Re: Petite promenade
Vanille Fleury, le  Mar 2 Jan - 16:54

C'était étrange comme on pouvait garder le souvenir et trouver une importance particulière aux lieux. Sans vraiment savoir pourquoi je revenais toujours aux mêmes endroits et je pouvais raconter mille histoire de cette nuit où j'avais voulu trancher le fil de ma vie en me jetant dans le lac. Le jour où entre mes bras j'avais serré une autre enfant en larme. Cette fois où la bleue m'avait pris la main pour me montrer les étoiles. Et toujours que ce soit dans la douleurs ou la douceur il restait un souvenir, des images, un besoin de revenir comme pour effectuer son propre pèlerinage intérieur et espérer peu être une compréhension, un nouveau dénouement. J'ignorais en fin de compte un peu pourquoi je me retrouvais à chaque fois dehors alors que la nui était tombée. Non ce n'était pas raisonnable il fallait penser au cours du lendemain, des révisions qui bientôt pointeraient le bout de leurs nez sans qu'on ne les ai vues venir.

Pourtant je sentais bien que j'allais finir par me faire dépasser, qu'importe la motivation mes murailles n'était jamais assez fortes. Alors dans la nuit, enivrée de silence je venais me perdre en me demandant pourquoi moi je n'étais pas capable de respirer comme tout le monde, quel était ce blocage dans ma tête, cette ouverture dans mon cœur qui laissait filer les sentiments bien trop vite à mon gout. Est-ce qu'on jour je finirais vide et sèche de m'être trop laisser prendre au jeu ? J'avais besoin d'une présence à mes côtés pour fermer les yeux. Les draps m'étouffaient alors je devais sortir par peur que les cauchemars ne m'étranglent.

C'était courir dans la nuit pour vider mon souffle,
arpenter le château dans l'espoir de bras pour m'enlacer
c'était peut-être un bref résumé de la vie qui m'attendait plus loin
j'avais peu d'espoir.

Un rayon de lune révèle une autre présence, je vois sa silhouette se découper dans l'air nocturne et je souris. Elle que l'on a vue des centaines de fois dans tant de magazines, de journaux officiels. Des interviews interminables que j'ai lu en tentant de retrouvé ma reine dans les mots qu'elle prononçait. Pourtant j'avais l'impression d'avoir affaire à une étrangère autant que sur les photos ou souriantes et sévère à la fois il me semblait voir dans ses yeux une petite lueur qui l'avouait un peu perdue. Peut-être n’était-ce que dans ma tête. Mais sous ce rayon de lune loin des appareils comme le seul projecteur tout à fait digne d'elle, je retrouve son visage royale, ses trais paisibles et harmonieux. Je la redécouvre elle même comme j'avais peur de ne plus jamais la revoir.

Accélérant le pas je la rejoins puis m'arrête. Hésitant alors le cœur battant j'ai un instant peur de m'être trompée, et si ce n'était pas elle, si la nuit m'avait trompée ? Mais assez proche, le doute n'est plus permis, mes lèvres s'entrouvrent pour attirer son attention. Mais que dire ? Que faire ? Alors les paroles les plus idiotes de l'univers s'échappent de ma bouche. Je t'ai vue dans le journal.
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