La salle des objets cachés

Pourquoi ne répondait-il pas à ses questions d'abord? Et en plus de ne pas répondre il rigolait. La brune était déjà de mauvaise humeur, mieux valait ne pas jouer avec ses nerfs, mais lui il le faisait, peut-être pas intentionnellement, mais il le faisait et cela avait le don de l'énerver! S'il croyait qu'elle allait l'aider alors qu'il n'était même pas capable de répondre à une petite interrogation. Surtout qu'elle en avait des tas dans la tête et qu'elle était bien gentille de faire un tour avec lui. Habituellement la Serpentard aurait tout simplement jeté un regard noir et serait parti sans plus chercher à comprendre. Mais là avait-elle vraiment envie de partir? Non, pourquoi partir alors que ça commencer à devenir amusant!

D'autant plus lorsque Liam se rapprocha d'une allure décidée et trop lente à son gout, avec les mains dans ses poches. Finalement c'était un beau spectacle à admirer et elle en était la seule spectatrice, pour son plus grand plaisir. À cet instant elle le trouvait encore plus attirant qu'à l'habitude. Mais que racontait-elle? Elle perdait les pédales!

Arriver à hauteur le Poufsouffle continua malgré tout d'avancer, forçant la sorcière à reculer et à se trouver contre le miroir. Le froid du verre s'empara alors d'elle la faisant frémir et frissonnait. Qu'est-ce qu'il faisait? La réponse paraissait évidente pourtant, il entrait simplement dans son jeu. Cependant, la sinople et argent n'avait pas prévu qu'un simple contact avec lui, lui retourne le cerveaux. Elle releva le visage et vit le regard que lui lançait le jaune et noir, elle se surprit même à se perdre dans ses yeux verts et un sourire taquin prenait forme sur ses lèvres. Puis décidé de prendre le dessus du jeu il posa sa main juste à côté de sa tête et il se rapprocha de son oreille. La Serpentard n'essayait même pas de se dégager, car au fond elle n'en avait pas la moindre envie. Meryl pouvait sentir son souffle chaud se cogner contre sa peau, elle pouvait sentir son odeur tant ils étaient proches en cet instant.

- Alors, prouve-le moi.

Bizarrement son murmure ressemblait plus à une sorte de défis qu'autre chose. Mais miss Smith n'avait rien à lui prouver, ni à lui ni a personne d'ailleurs. D'accord elle avait un peu perdu les pédales sur la situation et devait absolument se reprendre, ce n'était pas dans ses habitudes d'être ainsi. Décidément, ce jour devait être le plus insaisissable depuis un bon bout de temps.

Mais décidant de reprendre le dessus et de s'amuser encore un peu la jeune fille se rapprocha de Liam le regardant droit dans les yeux jusqu'à se retrouver quasiment collé à son torse. Elle se sentait bien contre lui, seule dans cette pièce remplit de breloques en tout genre Un sourire joueur trônait fièrement sur ses lèvres. La brune passa délicatement sa main froide dans la nuque du préfet pour avoir son visage a hauteur du siens. Sur le chemin de son oreille elle n'oublia pas d'effleurer doucement ses lèvres. D'une voix suave elle lui murmura:

- Sache que je n'ai à te prouver. Et puis tu n'as pas répondu à ma question alors, pourquoi t'aiderais-je?

Sourire narquois au bout des lèvres la vert et argent s'éloignait petit a petit du miroir, elle ne manqua pas de lui lançait un regard taquin avant de faire le tour de la salle. Pas qu'elle n'était pas bien vers lui, mais des sentiments incontrôlables prenaient le dessus et cela lui faisait peur alors, elle fuyait lâchement dans un autre coin de la salle. Essayant de remettre ses idées au clair, seulement elles devenaient encore plus flou.

(Autorisation d'avoir le libre-arbitre de Meryl)

Liam sentait son amie frémir contre la glace, il voyait qu'elle se sentait piéger. Était-ce lui qui lui faisait cet effet? Il n'en doutait pas vraiment, il ressentait quelque chose aussi. Il avait envie de se coller à elle, de sentir qu'ils étaient comme liés. Elle agissait comme un aimant, et lui il ne résistait même pas. Qu'est-ce qu'il lui arrivait? Mais il n'avait même pas envie de se dégager, il aimait la fixer comme cela. Elle avait des yeux incroyablement beaux, c'était limite malsain de les observer de trop près comme il le faisait. Il avait l'impression de ne plus pouvoir en sortir, d'y être attiré jusqu'au plus profond...

Il se ressaisit d'un coup, son coeur commençait à trop prendre le dessus. Il fallait qu'il utilise sa tête aussi. Maintenant qu'il avait repris ses esprit, il observait comment la miss réagissait. Et bizarrement, il la trouva bien embêtée. Elle semblait troublée. Liam commençait à comprendre pourquoi. La Serpentard avait pris l'habitude de contrôler la situation. Cette fois, c'était lui qui avait le pouvoir sur elle. C'était lui qui maîtrisait ce qu'il se passait. Sur les lèvres du Suédois, on pouvait apercevoir un sourire satisfait se dessiner. Il avait réussi à déstabiliser une Smith, il était fier de lui. Mais elle n'avait pas l'air de vouloir se laisser faire.

Aussi, elle commença à se rapprocher du jeune homme et là, ils étaient vraiment collés. Elle s'appuyait contre son torse, et cela ne dérangeait en rien la jeune homme. Au contraire, il sentait son corps qui lui signifiait qu'il aimait ça. Son coeur sembla s'emballer même un moment, mais il essaya de contrôler son organe pour ne pas qu'il trahisse ce qu'il ressentait devant la jeune femme. Sur le visage de la sinople et argent, un sourire triomphant apparaissait. Liam lui rendit ce sourire, il s'amusait à la voir jouer avec lui. Puis, d'un geste qu'il ne comprit pas vraiment d'abord, elle disposa sa main dans la nuque du préfet, et commença à rapprocher son visage du sien. Il crut vraiment qu'elle allait l'embrasser, mais elle fut tout autrement. Elle lui effleura quand même les lèvres, mais sa bouche atterrit devant l'oreille du jaune et noir. Il put entendre le ton aguicheur qu'elle employa, et chacun de mots qu'elle lui murmura:

- Sache que je n'ai rien à te prouver. Et puis tu n'as pas répondu à ma question alors, pourquoi t'aiderais-je?

Voilà ce qu'elle lui avait chuchoté. Comme s'il ne sentait pas assez exciter, elle en rajoutait une couche. Décidément, il fallait s'attendre à tout avec elle. Il ressentit des frissons lui parcourir l'échine, et une sensation de bien être se diffusa dans tout son corps. Et elle se dégagea de son emprisonnement trop facilement. Liam n'arrivait même plus à bouger après ça. C'était extraordinaire le pouvoir que pouvait avoir une femme sur son homologue du sexe opposé. Mais qu'est-ce qu'il racontait?! Il n'allait quand même pas se laisser faire! Il se redressa et remarqua qu'elle commençait à s'éloigner, un sourire taquin affiché sur son visage angélique. C'est vrai, ils n'avaient pas fini leur petit jeu. Et maintenant, le Suédois était prêt à reprendre. Elle commença à courir, pour s'enfuir. Il allait la traquer alors.

Il entendait ses pas. Un petit rire sadique s'échappa de sa bouche et se mit à sa poursuite. Il parcourut une bonne partie de la salle, zigzaguant entre les montagnes d'objets inutiles pour la plupart. La Serpentard se cachait, ce jeu devenait encore plus intéressant comme cela. Puis, il aperçut son ombre derrière une pile d'objets. Il la tenait. Sa respiration se fut plus lente, ses pas se dirigèrent vers l'autre coté d'où elle semblait s'être tourné. Il continua jusqu'à l'apercevoir de dos. Il voyait ses cheveux former un cascade le long de son échine, il observait ses longues jambes. Mais... Mais que faisait-il?!

Il reprit en main la situation, et se dirigea lentement jusqu'à sa camarade. Des pas feutrés, un souffle régulier et retenu, des gestes manipulés... Et tout d'un coup, il l'attrapa. Elle essaya de se débattre, mais il la tenait fort. Il la maintint contre lui jusqu'à ce qu'elle arrête de bouger. Il approcha alors son visage de l'oreille de la jeune fille et lui chuchota:

- Parce que je suis sûr qu'au fond de toi, tu en as envie.

Puis, il la tourna pour que son visage soit en face de lui. Un sourire était plaqué sur le visage du préfet, mais il fut stopper lorsqu'il vit les yeux de Meryl. Son coeur manqua un battement, et il ressentit encore cette sensation d'aimant. Il se sentait tellement attiré par elle, il avait envie de faire des trucs de fous, rien qu'en observant ses yeux. Et c'est là, qu'il se dit que c'était trop. Qu'il fallait qu'il agisse.

Et d'un geste rapide, beaucoup plus que la plupart de ses mouvements jusqu'à présent, il joignit ses lèvres à celles de Meryl. Il dut fermer les yeux, son regard commençait à se flouter. Mais dans son corps, il ressentait toujours cette explosion. Son coeur battait si vite. Il était sûr que la sinople et argent le sentait, mais il s'en foutait. Elle pouvait avoir le pouvoir sur lui, l'obliger à faire ce qu'elle désirait de lui. Il était tout à elle, elle était tout à lui.

Mais d'un côté, il s'en voulait. C'est pour ça qu'il retira sa bouche. Il ne savait pas si c'était ce que Meryl voulait, il l'avait prise de force. Il la lâcha complètement même, il ne voulait plus qu'elle se sente forcée comme ça. Il vira très vite au rouge, et détourna son regard. Il avait beaucoup aimé ça. Il aurait voulu que ça dure plus longtemps. Mais ce n'était pas à lui de décider de ça tout seul.

Son petit manège avait marché comme sur des roulettes. Son compagnon de jeu semblait... Perturbé? Lui faisait-elle tant d'effet? À cette penser elle eut un sourire narquois collé aux coins des lèvres. Quoi qu'il en sois la brune en avait profité pour s'échapper, même si au fond elle ne désirait qu'une chose. Il fallait tout de même savoir faire durer le plaisir encore un instant. Tout deux savaient très bien comme ce jeu allait se finir. C'était le jeu du " je te suis tu me fuis" et là, en l'occurrence c'était exactement ça. Liam semblait avoir enfin repris ses esprits et lâcha un rire typiquement diabolique avant de se mettre à sa poursuite. À son tour la Serpentard rigola, elle adorait jouer à cache-cache, c'était excitant de ne pas devoir se faire attraper par le vilain méchant. Surtout lorsque le "méchant" figurer être Liam.

Elle courait dans tous les sens sans se prendre un seul objet et sans ne jamais trébucher, pour ce qui était de ça elle était très agile. La jeune Smith slalomait avec aisance et discrétion entre tout le bric à brac de la salle. S'étant enfin trouvé une bonne cachette elle en profita pour reprendre son souffle qui commençait à se faire court. Après tout courir c'était plus pour sa soeur, elle le faisait presque tous les jours. Meryl elle préférait les sports d'extrêmes et de combats. Le genre de sport qui la faisait se sentir vivante plus que jamais.

Dans la caverne d'ali baba il n'y avait plus un bruit, ne serait-ce que de pas ou bien même de respiration, mais là, rien. La sinople et argent remarqua qu'elle n'avait pas surveillé Liam, d'ailleurs elle ne le voyait plus.. Ou était-il passé? Etait-il parti d'ici et l'avait laissé là toute seule? À peine avait-elle eu le temps de se questionnais qu'elle se fit entourait par deux gros bras musclés. La brune échappa un cri de surprise et se débâta du mieux qu'elle pouvait, mais le garçon resserra encore plus la pression de ses bras sur elle. Ainsi elle arrêta de se débattre et pu constater qu'elle était tout contre son torse qui paraissait finement musclé. Son souffle chaud qui se cognait contre sa nuque, ses mains douces et fortes qui l'empêchaient de partir, de toute façon elle n'en avait pas envie, se dont elle avait envie c'était de lui. Seulement de lui. Sentant le Poufsouffle se rapprochait de son oreille la brune coupa court à sa respiration et son coeur rata un battement. Ce jeune homme avait malgré elle, le pouvoir de la déstabiliser et cela l'énerver fortement. Au creux de l'oreille il lui murmura

"- Parce que je suis sûr qu'au fond de toi, tu en as envie."

Oh non, son envie était tout autre que de trouver un objet là-dedans. C'était sa faute aussi, pourquoi était-il aussi attirant? Ce garçon qui était une boite à mystère l'intriguait profondément. Mais après tout elle ne savait rien de lui et il ne savait rien d'elle. D'habitude Meryl se fichait de savoir quoi que ce soit sur son jouet, mais là elle ne saurais dire pourquoi c'était différent. Car la Serpentard avait beau être en train de s'amusait avec lui, elle avait l'incessante envie d'en savoir plus à son sujet, d'être avec lui. Décidément il la perturbait plus qu'il ne le devrait.

Et sans prévenir il la retourna et ils se retrouvèrent face à face. La sinople et argent ne fit pas attention à son sourire satisfait, bien trop occuper à se noyer dans ses yeux si profonds. Ils avaient déjà cette habitude de se fixer sans aucune gêne. C'était d'ailleurs le seul qu'elle pouvait observer droit dans les yeux sans avoir à détourner les siens. Mais cette fois-ci elle put y déceler une pointe d'hésitation? Pourquoi hésitait-il? Meryl l'interrogea du regard en arquant un sourcil. Seulement au lieu de répondre Liam fit quelque chose qu'elle ne comprit pas sur le moment, mais qu'elle attendait avec impatience. Il avait plaqué ses lèvres aux siennes et alors, les battements de son coeur furent totalement incontrôlés, des milliers de picotement dans son bas ventre se firent ressentir, comme si des serpents dansaient dans son ventre. C'était bien la première qu'un simple baiser la mettait dans un tel état. Elle ne savait pas pourquoi tout ce qu'elle ressentait était exacerbé avec lui et cela la contrariait. Mais peu importe c'était si bon! Mais les plaisirs violents ont une fin violente, c'était connu. C'est pourquoi le beau blond retira ses lèvres ce qui eue le don de faire redescendre sur terre la Serpentard qui était toute déstabilisée, chose qui ne se voyait pas sur son fin visage.

Alors que le jeu venait à peine de commençait et de devenir intéressant il abandonnait? Quel petit joueur. Dommage pour lui, Meryl en voulait plus et ne comptais pas s'arrêter ainsi, aussi vite. Le préfet paraissait gêner de son acte au point d'en détourner le regard et de rougir, chose rare chez lui. La brune rigola un instant, pas méchamment. Mais sa réaction l'amusait.

" Il faut assumer ce qu'on fait tu sais, sinon ça ne sert à rien de tenter le diable."

Durant son petit discours qui ne valait pas grand-chose elle avait essayé tant bien que mal de capter son regard, mais il ne cessait de détournait le sien. Elle soupira de mécontentement. Par Merlin! Que fallait-il faire pour qu'il comprenne qu'elle avait aimé et qu'elle en voulait encore? Vraime ce garçon, ce qu'il pouvait être obstiné! Cependant, le voir rougir et gêné en partie à cause d'elle, la Serpentard trouvait ça mignon. Oui mignon! De plus en plus bizarre... D'habitude elle trouvait tous ces trucs trop chou répugnant et niais à souhait, alors pourquoi pas avec lui? Alors, d'une main la Smith releva la tête du jaune et noir afin de pouvoir de nouveau l'observais droit dans les yeux. Ainsi peut-être allait-il comprendre. De ce fait la vert et argent le saisi par sa cravate pour l'attirer à elle. Une fois assez près elle se mit sur la pointe des pieds et approcha ses lèvres des siennes et lui chuchota doucement:

" Le jeu ne fait que commencer, pourquoi arrêter?"

Elle lui mordit légèrement la lèvre inférieure puis le regarda droit dans les yeux avec en prime un fin sourire en coin. Ses yeux gris verts, son petit nez, ses lèvres si douce et agréable... Oh et puis mince! Elle plaça ses mains froides dans la nuque chaude du blond, la différence de chaleur entre les deux créer un incroyable contraste. Dans une pulsion qui faisait de nouveau son apparition la brune enroula ses longues jambes autour de la taille de Liam le déstabilisant peut-être, mais elle s'en fichait. Il n'y avait plus aucune distance entre eux, seul l'écart entre leurs lèvres rester, mais plus pour longtemps. Elle l'embrassa fougueusement en passant sa main dans ses cheveux blonds et lisses. Elle aimait tellement l'embrasser, être tout contre lui, le sentir près d'elle. À chaque baiser, chaque touché c'était une bombe nucléaire en elle, un feux d'artifice violent, mais bizarrement agréable. Le désir prenait le dessus sur son esprit de contrôle et puis de toute façon lui aussi en avait envie non? Sinon il serait parti lorsqu'il en avait encore l'occasion. Elle était si captivée par lui, par cet être enrôlait de milles et uns mystères.

Qu'est-ce qu'il faisait chaud ici! En tous cas, c'est ce que ressentait Liam. Il commençait à transpirer. Il sentait beaucoup de choses passées en lui. Tout comme... Plein de fourmi qui couraient dans ses veines. Une batterie avait remplacé son coeur, jouant de plus en plus vite. Et qui s'était subitement arrêtée lorsqu'il l'avait embrassé. Son cerveau se résumait maintenant à un brouillon. Plus rien n'avait eu de sens lorsque leurs lèvres s'étaient jointes. Et ce n'était pourtant qu'un simple baiser.... Qui n'avait pas duré assez longtemps en plus. Pourquoi s'était-il dégagé déjà?

Ah oui... Il s'était senti "gêné". Comme d'habitude. Et il le sentait toujours, il en était même venu à rougir. Cela ne lui était pas arrivé depuis... Ses deux premières années? Où sa timidité était à son maximum. Il montrait sa faiblesse à la Serpentard, il était ridicule. S'il avait eut la possibilité de partir, il l'aurait fait, et en courant même. Un sac sur ta tête aurait même suffit pour cacher ses couleurs. Et pour ne surtout pas arranger les choses, un petit rire de la brune se fit entendre.

Liam continuait à détourner les yeux, tournant la tête, ne sachant pas où fixer son regard. Il opta pour ses chaussures. Il sentait encore les lèvres de la belle Verte sur les siennes, un goût qui ne voulait pas partir. Meryl prit la parole:

- Il faut assumer ce qu'on fait tu sais, sinon ça ne sert à rien de tenter le diable.

Un sourire en coin apparut sur la bouche du Suédois, mais il ne comprit pas totalement sa phrase. Il préférait se concentrer sur ses chaussures, elles avaient quelque chose... D'inintéressant, mais au moins il évitait de montrer ses émotions à la jeune fille qui se tenait en face de lui, se demandant probablement pourquoi il lui avait sauté comme ça dessus. Il était lâche d'éviter son regard comme ça, mais il avait peur d'y voir le rejet. Ce n'était en tous cas pas l'envie qui lui manquait. Il voulait admirer ses yeux semblables aux siens, son visage fin... Il débloquait. Il fallait qu'il se remette.

Après un petit moment de silence, il allait relever la tête, mais se fit les doigts de la Serpentard qui s'en occupèrent. Il appréhendait le face à face, mais dès qu'il vit son minois, il n put s'empêcher de sourire malgré tout. Il passa une main dans ses cheveux, histoire de garder un peu de fierté. Mais il n'eut pas le temps de bouger plus que ça, puisqu'elle attrapa sa cravate. Elle le tira jusqu'à elle, elle voulait avoir le dessus. Il allait lui laisser pour cette fois. Ils étaient plutôt proche encore cette fois, il la regardait de toute sa hauteur. Elle lui chuchota, en approchant ses lèvres des siennes:

- Le jeu ne fait que commencer, pourquoi arrêter?

Ah, c'était donc comme ça qu'elle le prenait? Elle ne lui en voulait pas? Elle n'en avait pas l'air en tous cas. Il avait culpabilisé pour rien. Rien d'étonnant quoi. Elle commença à lui mordre la lèvre inférieur, un geste qui eut tout de suite l'effet d'un plaisir se transformant en désir. Et puis d'un coup, elle plaça ses mains froides sur sa nuque bouillante. Le choc fut immédiat, des frissons parcoururent tout le corps du préfet. Celui-ci se demandait si c'était à cause de la température des mains de Meryl, ou juste son toucher sur sa peau. Il préféra mettre cette question de côté, et plaça lui ses mains au niveau des reins de la sorcière. Tous deux savaient pertinemment où cela allait les mener, et ça ne semblait pas les déranger plus que ça. C'était comme une évidence.

Mais bien sûr, ils n'allaient pas faire dans ce qu'on pouvait qualifier de normal. Quelque chose de trop niais, trop gnan-gnan, trop futile. Il fallait du piquant, ce fut Smith qui en ajouta la première. Ils étaient tout proches, bassin contre bassin. Ce qui arriva, arriva, et les lèvres de la jeune femme dévorèrent celles du blond. C'était un baiser fougueux, passionné, quelque chose de pur et dur, qui donnait du plaisir. C'était parfait.

Il se donnait dans ce baiser comme s'il allait vivre ses derniers instants. Il voulait profiter le plus possible de ce moment, il ne savait pas jusqu'à quand il allait durer. Il décida de prendre la jeune femme. Il agrippa ses jambes et la souleva pour pouvoir la porter correctement. Avec sa corpulence, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit lourde, ce qui fut le cas. Il continuait de l'embrasser, s'arrêtant brièvement pour respirer quand même, toujours avec le même désir mais tout en bougeant. Il la plaqua contre un mur toujours en l'air, ses lèvres comme accrochées aux siennes. C'était chaud, il sentait les battements irréguliers de son coeur. Elle aussi devait sentir les siens.

Se remémorant ses paroles, Liam décida de jouer. Jouer à fond, assumer ses actes jusqu'au bout. Donc, d'une main qu'il extirpa, il commença à caresser sa cuisse. Doucement, tout en gardant sa bouche contre la sienne. Ses doigts effleuraient lentement le collant de la jeune fille, remontant de plus en plus. Il continuait de la coller contre une pile d'objets, au risque que tout tombe. Il arrivait à ses fesses à présent, le désir était presque à son comble.

Attention contenu pouvant choquer certaines personnes.

Liam Riu ♥ Meryl Smith

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Frisson, passion, désir, plaisir. Voilà tous les sentiments qui se mêlaient en elle. Mais qu'est-ce que c'était bon. Rien de ce qu'elle faisait n'était prémédité, tout n'était qu'impulsivité. Enfin Liam semblait avoir compris le message. Il était dorénavant plus audacieux et attirant que jamais. Il participait à son petit jeu et se faisait même entreprenant, ce qui surprenait Meryl puisque depuis le début il se laissait plutôt faire par la Serpentard, mais au plus grand plaisir de celle-ci il prenait les devants. Ça n'était pas trop tôt depuis le temps qu'elle essayait de lui faire comprendre. Il avait un gros problème de timidité qu'elle ne comprenait puisqu'il était plutôt très apprécié de beaucoup si ça n'était pas tout le château. Elle se promis d'un jour découvrir le pourquoi du comment et l'aider à s'affirmer. Car de nos jours c'était primordial.

Néanmoins, pour le plus grand plaisir de la brune sa timidité semblait s'être envolait pour un instant. Le blond effleurer de ses douces mains une des jambes que la sorcière avait enroulée autour de sa taille. Leurs lèvres ne se séparaient que pour inhaler de l'air. C'était comme s'ils étaient nés bouche contre bouche, corps contre corps. Sa bouche se baladait sensuellement entre son lobe d'oreille, son cou puis enfin ses lèvres. Puis le Préfèt la plaqua contre une pile d'objet qui menaçait à tout instant de s'effondrer. Sous l'effet de la surprise miss Simth avait poussé un léger gémissement. Elle ne comprenait pas pourquoi une pile d'objet plutôt que contre un mur.. D'autant plus que ça n'était guère agréable. Mais ne voulant en aucun cas interrompre l'instant elle se taisait et se colla encore plus qu'auparavant, enfin si cela était possible.

Leurs souffles se faisaient irrégulier et de plus en plus court, comme s'ils avaient couru le 300m. Leurs coeurs battaient sous l'effet du désir ardent qui les possédait. Le coeur de Liam battait si fort que contre sa poitrine elle pouvait le sentir sans aucune difficulté. Il devait sans doute sentir le sien aussi. Le jaune et noir s'amusait à glisser ses longs doigts sur la cuisse de la brune? À cette caresse un nouveau frisson prit possession de la demoiselle. Frisson qui se renforça lorsqu'il atteignit le fessier de la belle. Alors, instinctivement elle se courba en arrière et regretta bien vite son geste.

Qu'est-ce que c'était que ça encore? Ils n'avaient donc pas le droit de se désirer, se toucher sans être interrompu?! L'anglaise fronça les sourcils. Il y avait un truc qui n'allait pas. Un truc qui mettait sur pause cet instant de plaisir. Oui un truc pointu s'était fait ressentir dans son dos. Et ça faisait plutôt mal. Mais elle n'avait pas envie de s'arrêter ainsi. La sorcière lui mordillât donc le lobe d'oreille avant de délicatement se défaire de cette étreinte. Comme précédemment elle lui prit la cravate et l'entraîna un peu plus loin. Sur le canapé de velours où elle avait somnolé tout à l'heure.

Le jeune homme s'allongea docilement. Parfait. Il était tout à elle et elle pouvait laisser court à son imagination. La Serpentard se mit au-dessus de lui. Son bassin toujours contre le sien. Puis soudain elle se demandait pourquoi elle était si attirée par lui? Après tout il n'avait rien d'exceptionnel. Percher à califourchon elle l'observa de son regard de braise. Il était grand et avec un corps finement musclé. Des cheveux blonds qu'on avait toujours envie de mettre en désordre. Des yeux d'un vert-gris profond au point qu'elle se noyait toujours dedans. Un fin petit nez. Et enfin ses lèvres. Des lèvres tout ce qu'il y avait de plus normal. Ni charnues ni trop fine. Douce et sucrée, aller savoir pourquoi. Bon d'accord il n'avait rien de banal! Il devait être fils de vénal, sinon ça n'était pas possible...

Comprenant qu'elle divaguait un peu beaucoup la sorcière s'abaissa pour être totalement sur le Pouffy. Ses doigts de fées se promenait sur son cou. Puis à nouveau comme si les lèvres de ce garçon étaient un aimant elle unie leurs bouches. Le baiser se faisait de plus en plus fougueux et langoureux. Leurs corps s'épousaient parfaitement. Si bien qu'on aurait pu croire qu'ils n'étaient qu'une seule et même personne.

Trouvant qu'il y avait beaucoup trop de couche sur Liam elle déboutonna un à un chaque bouton d'une main en prenant soin de ne pas interrompre le baiser. Une fois la chemise retire la verte et argent ne pouvait qu'admirer son torse qui était des plus agréable à regarder. Un sourire prenait forme aux coins de chaque commissure. La brune était de plus en plus émoustiller. Dans son bas ventre un feu d'artifice avait lieu ,un volcan menaçait à tout moment d'être en éruption et risquer de faire perdre pédale à la sinople et argent.

Elle embrassait chaque parcelle nue de son corps y laissant de temps à autre sa trace grâce à un suçon fait à la perfection. De sa main libre la sorcière dessinait le contour de ses abdos. Puis ce fût au tour de ses pulpeuses lèvres de s'aventurer sur son torse, traçant par moment un sillon avec sa langue. Meryl commençait à devenir bouillante. Ils pourraient au moins mettre la clim' ici,non? C'était à mourir de chaud. Tout ce désir la rendait folle. Elle n'attendit donc pas que Liam lui ôte son haut. Il faisait une telle chaleur qu'elle l'avait retiré et jeté plus loin. Rejoignant sans doute la chemise du Préfèt.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA

Liam était en extase là. Ses sens étaient plus qu'aiguisés, il avait l'impression d'entendre, de voir, de sentir chaque parcelle du corps de la jeune femme. Ils étaient proches, très proches. Au point que leur corps semblaient réagir en harmonie. Lorsque Liam frissonnait, Meryl faisait pareil. Lorsqu'il ressentait son coeur s'emballer, le coeur de la Serpentard réagissait de la même façon. Les battements rapides lui parvenaient soudainement. Et ce sentiment de réciprocité provoquait encore plus de désir chez le préfet. Il avait envie de la tenir contre lui longtemps, se rapprocher d'elle de plus en plus. Finalement, pourquoi pas ne devenir plus qu'une personne?

Elle se courba en arrière, et il l'embrassa dans le cou. Mais quelque chose n'allait pas. Liam le voyait à la posture bizarre de la jeune fille. Il voulut placer ces mains derrière elle. Mais quelque chose bloquait en effet. Un objet sûrement dérangeant pour la brune, qui pour s'extirper de cette position, décida de lui mordiller son lobe d'oreille. Il s'en serait bien passé pour l'enlever de là, mais c'était très excitant. Et doucement, il sentit qu'elle lui glissait des bras. Il avait l'impression qu'elle allait tomber par terre, mais en fait, c'était d'un geste contrôlé qu'elle s'en allait. Pour pouvoir respirer après avoir probablement souffert. Et qu'est-ce qu'elle faisait de son Liam alors?

Ah elle ne l'avait pas oublié! C'est par ce même geste sensuel qu'elle le prit par la cravate de son uniforme. Elle amena comme ça jusqu'à un canapé en velours. Le Pouffy avait joué le soumis, c'était encore super excitant. Il se pliait aux souhaits de la belle, son corps lui appartenait. Et vice-versa. Et les sentiments continuèrent de se faire sentir. Des explosions de plusieurs sortes, mais c'était le désir qui prédominait. Et de loin surtout. En fait, il ne ressentait pratiquement que celui-ci, préférant réfléchir aux autres une autre fois. Il voulait profiter encore une fois, pas besoin de s'embêter avec des détails aussi futiles qu'ils puissent être. Seules les magnifiques formes de sa partenaire pour cette fin de journée l'importaient.

Dirigeant toujours son bateau, la Miss Smith se mit à califourchon au-dessus de lui. Liam la toisait d'un regard de prédateur, il la dévorait des yeux de toute son anatomie. Et pendant un moment, un silence régna. Ce n'est pas fait exprès, et honnêtement, Liam ne le remarqua pas. Non, il pouvait rien voir d'autre, rien entendre d'autre, que elle. Il n'y avait rien de plus débile à avouer pour le jeune homme, mais ce n'était rien qu'une constatation des faits. Il avait beau tenter de détourner son regard de la sinople et argent, c'était carrément impossible pour lui. Ses traits fins ne pouvaient être admiré. Tant de beauté se succédait à travers son visage, ses cheveux tombant dans une jolie cascade, des yeux qui, sans qu'on y prête vraiment attention, ne reflétait rien mais qui était sûrement ceux que le Pouffy aimait le plus regarder et plonger dedans.

C'était tout cela qui faisait Liam comparé la jeune fille à une sorte d'aimant qu'il ne pouvait pas quitter. En ce moment, c'était ce qu'il pensait. La jeune Serpent s'installa ensuite contre le Suédois qui l'accueillit d'un sourire, et elle commença à l'embrasser. Il était bien confortablement installé cette fois, le baiser n'en fut que meilleur. Il était... Pur. Rien ne pourrait le comparer à quoique ce soit d'autre. C'était une geste qui semblait hors champ, c'était beaucoup trop spécial et intense. Les doigts froids de la sorcière se baladaient légèrement sur le cour du garçon, qui posa ses mains dans le bas de son dos. Il formait plus qu'une silhouette, leur ombre commune représentait leur degré de rapprochement.

Le jeune homme avait très chaud avec Meryl autant contre lui. D'un côté, elle le chauffait, très fort même, d'un côté, avec ses doigts baladeurs, elle le refroidissait. C'était un choc de température agréable, mais 'il commençait à transpirer. Des grosses gouttes qui perlaient le long de son visage. Et, comme si elle l'avait remarqué, Meryl commença à s'attaquer au bouton de la chemise de Liam. Elle les déboutonnait un à un, et peu à peu, il laissait entrevoir ses abdos. Jusqu'à ce qu'il n'est plus rien en haut. Il la laissa admirer ses atouts, exposant fièrement son corps qu'il avait intensément bossé l'été dernier. Il en était fier et ce sentiment était accentué par le fait qu'il le montre à la fille.

Et elle commença le travail. Par cela, il entendait qu'elle recommença à l'allumer. Mais cette fois, c'était beaucoup plus intime que depuis tout à l'heure. Ils entamaient la partie la plus intéressante de cette soirée. Le préfet était super excité, il en pouvait plus de sentir les baisers de la jeune fille le long de ses abdos et de son torse. Il voulait y aller tout de suite. Sauf qu'ils n'étaient pas totalement à égalité. Liam avait une couche d'enlever, Meryl gardait toujours son haut. Mais il n'eut pas besoin de bouger ou quoique ce soit, elle s'extirpa de sa chemise elle même, et la jeta au même endroit que la chemise de Liam. Et c'était à elle d'exposer ces formes.

Le Pouffy ne put réprimer un sourire satisfait. Il affichait des yeux ronds, tout comme ce qu'il avait devant lui... Et sa bouche s'était ouverte toute seule. Réalisant sa réaction, il se reprit, et ferma les yeux un court instant. Assez pour se rendre compte dans quel position il se tenait. En fait, c'état un choix qui s'offrait à lui. Il avait soit la possibilité de suivre son instinct d'homme, de se laisser guider par ses pulsions; ou tout arrêter là, de peur de faire une connerie. Mais le choix fut vite fait. Et d'un coup, il se releva pour mettre ses mains derrière le dos de Meryl, enfouissant sa tête sous son coup, juste au dessus de sa poitrine. Au point où ils en étaient, mieux valait continuer jusqu'au bout. Et puis, c'était ce qu'il voulait le plus, un désir charnel qu'il fallait qu'il comble. Sinon, ça allait le gêner toute la nuit.

Il entreprit de déposer plusieurs baisers sur sa gorge, descendant pour laisser quelques suçons au niveau de ses deux meilleurs atouts probablement. Et alors, d'un geste agile, pris par une confiance en lui qu'il n'avait jusqu'ici jamais éprouvé mais qui le prenait de court et qui l'obligeait à assumer ses actes jusqu'au bout, il prit l'attache du soutien-gorge de la brune et puis, ses mains l'enlevèrent peu à peu. Il la tenait contre lui, ses bretelles commençaient à tomber sur ses épaules et bientôt, elle serait aussi habillé que Liam en haut.

Et puis, dans un élan, il décida de reprendre le contrôle de la situation. Alors, il força à la jeune fille à s'allonger de son côté, pour que le préfet puisse s'allonger sur elle à son tour. Oui, qu'il puisse la dominer pour une fois. Il la surplombait à présent, elle était en dessous lui. Pour Liam, c'était un déclic'. C'était le signe... Que c'était parti. Alors, écartant ses jambes il s'avança, rapidement, pour ensuite avoir son visage à quelques centimètres du sien. Oui, ils étaient prêt et le Pouffy sentait qu'il pouvait y aller. Et surtout, jusqu'au bout...

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Des milliers de petites étoiles dansaient devant les yeux fermés du jeune homme. Des tâches se formaient, de différentes couleurs et de différentes formes. C'était quoi tout ça? C'était très étrange comme vision. Et surtout, ça lui faisait mal aux yeux. Ouais, ça lui détruisait les yeux! Il se tourna, mais malheureusement, au lieu de sentir le doux matelas de son lit, il sentit qu'il tombait. Et bam! Il atterrit sur du carrelage. Ou du parquet? Il n'en avait pas grand chose à faire. Mais c'était froid. C'était bien en fait... Il avait juste un peu mal.

Il tenta un regard. Juste ouvrir un oeil, petit à petit, pour voir où il se trouvait. C'était tout flou autour de lui, ce n'était pas très clair, mais juste assez. Il ouvrit le deuxième et il observa. Des piles d'objets, une faible lumière, des vêtements sur le sol... Ses vêtements! Oui, il se souvenait en détail de ce qu'il s'était passé la nuit dernière. Un peu groggy il se dirigea vers les vêtements éparpillés au sol, et fouilla. Ah oui, il y avait tous leurs vêtements. Et son caleçon s'y trouvait. Rapidement, il l'attrapa et l'enfila. Il prit ensuite ses chaussettes et son pantalon, et rapidement, ils se retrouvèrent sur lui. Il attrapa sa chemise, ainsi que sa cravate, mais il se releva pour les mettre. Ses côtes lui lançaient. C'était sûrement dû à l'atterrissage sur le carrelage.

Dos à ce canapé où il avait passé un moment, il n'osait pas se retourner. Parce qu'il savait ce qu'il s'y trouvait. Une Meryl, positionné sûrement comme la belle au Bois Dormant qu'il avait regardé avec sa soeur quand il était encore dans le monde moldu, mais sans ses vêtements. Ben oui, ils étaient tous devant lui, au même endroit où il avait trouvé les siens. Et quand il disait tous, ce n'était pas exagéré. Il voyait le soutien gorge de la Serpentard bien devant ses yeux. Il avait peur que s'il se retourne, elle lui en mette une pour avoir regardé. Mais bon, après tout, au point où ils en étaient et après ce qu'ils venaient de faire, ils n'étaient pas à ça près.

Au même moment où il avait décidé de se retourner, il entendit un bruit. Un frottement sur le fauteuil. Elle était donc réveillé. Bon, il faisait quoi? Elle allait vouloir se rhabiller. Il pouvait lui apporter ses vêtements. Sauf qu'il ne savait toujours pas comment elle allait réagir. Avec le jeune femme, on pouvait s'attendre à ce qu'elle réagisse impulsivement si ça lui plaisait, et il se retrouverait très vite avec une belle marque de sa main sur sa face. Il voulait éviter ça. Alors, il prit ses vêtements. Et inspira un bon coup. Et d'un coup, il se retourna et les balança sur elle. Et ce, sans voir quoique ce soit. Il en avait déjà bien profité il y avait quelques instants. Il n'avait rien dit, il ne savait absolument pas de quoi il pourrait lui parler.

Et pendant qu'elle faisait il-ne-savait-trop-quoi, le grand blond commença à enfiler sa chemise. Sur son corps, il avait encore plusieurs marques de suçons, et quelques-unes un peu trop voyantes qu'il lui faudrait cacher le mieux possible. Il avait même... Des bleus. Il ne souvenait pas que ça avait été aussi brutal. Et puis, ses souvenirs lui allaient parfaitement. Une fois boutonné, il s'attaqua à sa cravate, et réfléchissant cette fois à ce qu'il allait lui sortir quand ils parleraient.

Et puis, il pensa: Mais quelle heure il était? C'est vrai... Combien de temps avaient-ils passé ici? Dans cette salle, le temps avait sa propre définition. Ils avaient pu passer des heures comme quelques secondes dans un système réel du temps. Le soleil faible qui éclairait la pièce ne les aidait pas vraiment. Pour se rendre vraiment compte de la durée de leur moment à deux, il faudrait qu'ils sortent. Et le plus discrètement possible, il était normalement défendu de s'aventurer par ici. Mais en fait... Où est la sortie?!

infos du rp:

La pluie tambourinait avec force sur le toit de la tour des Gryffons. Le ciel devait être des plus gris, et le moral était au plus bas. Les orages annoncés avait annuler la sortie à Près-au-Lard, et tout ceux qui pouvait s'y rendre était remonter dans leur Salle Commune dépités. Parmi eux, une brunette remontée et lassée, de ne savoir que faire de sa journée. Pourtant, à Poudlard, ce n'est pas les possibilités qui manque, mais là, elle était en panne d'inspiration.

Aucune sortie en extérieur n'était envisagable, par ce temps. Hors, d'habitude, Tarjaha, notre brunette, passait son temps libre à flâner au bord du lac ou à préparer moult cachotteries dans la forêt interdite. L'autre partie de son temps, elle le passait dans la Salle sur Demande, qu'elle connaissait bien, sa pièce préférée étant la Salle des objets cachés. Lorsqu'elle est là-bas, elle se promène des heures entre les rayons d'objet en tout genre, essayant de leur trouver une utilité, ou les déplaçant, les assemblant et les nettoyant, s'amusant sans vraiment savoir pourquoi.

Tarjaha sourit. Elle n'avait qu'à s'y rendre, la pièce était à l'interieur! Elle attrapa sa légendaire besace en cuir noir, y fourra sa baguette, une plume, de l'encre, une cape noire et Bayah, sa fée, dans une maisonette de poupée, le boucla, et le fit glisser sur son épaule. Esquivant les silhouettes plus ou moins massives de ces camarades en rouge et or, la brunette quitta la Salle Commune sans ce faire remarquer. Les couloirs étaient désert, aussi, elle courut. Dépassant statues et armures, traversants escaliers et corridors, elle parvint enfin devant le mur qu'y cachait la mythique Salle sur Demande.

Notre brunette pris son sac à la main et commença ses allers retours, trois, exactement, en murmurant: "La salle des objets cachés, la salle des objets cachés, la salle des objets cachés...". Le mur s'ouvrit en deux grandes portes battantes massives, en bois, que Tarjaha se dépêcha d'ouvrir et de passer, rentrant du même geste dans le grand débarras. Ici et là, trainait un livre, un chapeau, des lunettes ou mêmes des statues, des armoirs. Les ignorants tous, elle continua sa route, qu'elle connaissait désormais par cœur. Lorsque elle se trouva au croisement 7 rangées, la jolie brunette choisi le quatrième en partant de la gauche. Elle sauta sans hésiter sur le lit, qu'elle avait prévut. Juste en dessus, elle câla sa baguette, qu'elle avait sortit de son sac. Elle quitta ses Doc Martins rouge écarlate, et les jeta sur le côté. Elle se mit donc à jouer avec son joli piercing, discret, à la langue.

Ah, qu'elle était bien installée, ici... Au calme, seule... Coupée des autres, de ses amis et de ceux qui ne l'était pas. Des professeurs, des cours, aussi. Des parchemins couvert de son écriture script et à l'arrache. Des ses notes, pas si déplaisantes, et ses affaires, quelqu'elle soient... coupée de tout. Étant donner que c'était un samedi, les élèves, enfin autoriser à se vêtir comme ils le veulent, affirmait leur style. Tarjaha aussi. Vêtu d'un t-shirt tombant sur les épaules marqué Your heart is mind, avec une photo de la célèbre sorcière, Mymy Dada, qui faisait des coeurs avec ses doigts, d'un short diesel et de ses habituelles Doc Martins, la brune de chez les Gryffons affirmait un style rebelle, mais simple. Elle soupira de contentement.

Des bruits de pas retentirent dans la Salle. Les bruits sourds indiquait un homme. Il se rapprochait, Tarjaha récupera sa baguette et son sac, et grimpa sur la mezzanine du lit, entre deux cartons de livres. Elle se pencha, et vit enfin arriver une silhouette...

Décidément le temps ne jouais pas en ma faveur. Moi qui avait envie de sortir à Pré-au-Lard avec les autres élèves, une pluie battante s'est abattue sur la région, nous bloquant au château. Je vis les autres retourner à la salle commune de Gryffondor en trainant les pieds mais je ne les accompagnais pas. Je ne voulais pas rester là haut à rien faire, autant se balader dans les couloirs. J'avançais tranquillement, passant devant une multitude de salle de cour ou autres. Je me demandais ce que je pourrais bien faire. Sortir dans la Forêt Interdite pour aller voir les Sombrals ? Non c'était hors de question. J’aurais très bien pus aller m'enfermer à la bibliothèque pour bouquiner et étudier mais je n'en avais pas vraiment envie.

Alors que je faisais le tour du château à la recherche d'une activité à faire, je passa devant le mur de la salle sur commande. Je passa sans même m’arrêter et c'est alors que je me suis remémoré les paroles de l'un de mes anciens professeur.

"Night, puisque tu veux tant que ça connaitre le monde de la magie, tu devrais visiter la Salle sur Commande. Pour être plus précis, je te conseille la Salle des objets cachés. Je suis sure que là bas, tu trouveras de nombreux ouvrages qui risque de t'intéresser."

Étant donné que je n'avais rien d'autre à faire, je rebroussa chemin et marchas à grands pas jusqu'au mur de la salle sur commande. Je tentas de me rappeler comment faire pour ouvrir la salle, en vain. Après quelques secondes de réflexions, j’entendis des bruits de pas. Je courus me cacher dans un coins et regardas de ma cachette la personne qui arrivais. C'était une fille brune qui faisais à peu près mon âge, elle était vêtue d'un t-shirt et d'un short. Cela ne m’étonnais guère étant donné que nous étions le week-end. Je savais que j'avais déjà vue son visage, c'était une fille de Gryffondor, cependant je ne connaissais pas son nom. Je l'a vis arriver prêt du mur et s’arrêter juste devant. Elle resta immobile et au bout de quelques secondes elle prit son sac et commenças à faire trois aller-retours. Je vis ses lèvres bouger, elle murmurais quelque chose mais quoi ? Tout à coup elle s’arrêtât alors que deux grandes portes se dessinèrent sur le mur. La jeune fille ouvrit les portes et les refermât derrière elle. Je m'approchais du mur en total incompréhension. Je me doutais que c'était ses paroles qui avait fait apparaitre la salle mais je me demandais ce qu'elle avait bien pus dire.

Après plusieurs minutes à réfléchir, à chercher dans mes bouquins comment ouvrir cette fichue salle, je tombas sur une indications dans l'un de mes livres, sur le chapitre traitant de cette salle. Elle disais "Prononcer trois fois l'objet de vos convoitise et il vous apparaitras". Au premiers abords, je ne compris pas la démarche à suivre puis en me remémorant comment s'y était prise cette fille je comprit comment il fallait faire. Je dit de manière à peine audible en faisant trois aller-retour "La salle des objets cachés, la salle des objets cachés, la salle des objets cachés". C'est alors que la grande porte apparut de nouveau en face de moi. Après une secondes de réflexions, je réajustas ma sacoche et pénétras à l'intérieur de la salle.

Elle était sombre, on n'y voyais pas grand choses. La salle était remplie d'étagère où trainait toute sorte d'objet en tout genre. J'avançais à petit pas, à la recherche de livres mais comment aurais pus je en trouver dans toutes ses étagère. J’arrivai à peine à avancer jusqu'au moment ou j'arrivai à une intersection. J’hésitai un moment et j'entendis du bruit venant d'une allée à gauche. Je commença à me dirigé dans cette direction. Les bruit cessèrent, ce qui m’inquiétais légèrement. Je ne savais ce qu'il m'attendais mais je préférais me préparer au pire. Je sortis ma baguette et continuais d'avancer, prêt à lancer un sort au cas où. J’arrivai jusqu'à un lit mais je ne vis personne.

Le regard qui vous rappelait la mer de Tarjaha était brillant d'anxiété. Elle attendait la silhouette dont elle avait entendu le bruit de pas. A l'oreille, elle avait su que c'était un homme. Sa baguette au manche d'or dans la main, les traits plissés, tendus, guettait l'arrivé de l'intrus. Entre deux cartons d'objets carré violet avec un grand W orange dessus, en haut du lit en mezzanine, la brunette se préparait mentalement à toutes les situations. Combats ou amitié, peu importe. Elle ne serait pas seule.

Une silhouette aux cheveux blonds apparut enfin. Un homme. Tarjaha sourit. Elle avait bien entendu. Il avançait dans l'allée, baguette à la main. Elle se mordit la lèvre, et le regarda s'arrêter près du lit. Il l'avait peut être entendu, qui sais. Aussi, la Gryffone fit exploser une chaise, sur l'étagère d'en face. L'inconnu en fut distrait. Elle se précipita derrière un carton, se cachant du regard de celui qu'elle avait reconnu comme étant un autre rouge et or. Point faible de la manœuvre? Son ombre était brièvement apparut.

Tarjaha réfléchit à la démarche qu'elle allait suivre. Elle attrapa un cube,
Violet, et le lança au sol. Par le W orange, une épaisse fumée à l'odeur nauséabonde empli la pièce. La belle brune posa la pointe de sa baguette sur sa gorge et chuchota: Sonorus!. Bien, sa voix serait désormait entendue dans toute la Salle. De plus, l'inconnu ne pourrait pas savoir d'où elle parlait.

-Si tu me dis qui tu es, le gryffon, je me montrerais à toi. dis-elle d'une voix volontairement plus grave qu'à l'acoutumer.

En calmant les battements despérement trop rapide de son cœur, Tarjaha apprécia l'action qui enchantait son quotidien. Et comme si elle était sous extasie, l'adrénaline lui faisait ce sentir bien. Calme. Heureuse. Entière. Elle contempla la silhouette de l'intrus de derrière son carton, en essayant de prévoir quand il parlerait pour répondre à sa question.

Qui était-il?

Je tournas sur moi même pour chercher d'où venait le bruit que j'avais entendue. Je savais que la personne qui était à l'origine de se bruit ne se cachait pas loin. Cependant il me fallu encore la débusquer parmi tout ces cartons et ce ne serais pas une mince affaire. Je sentais un regard peser sur moi et cela ne présageas rien de bon, j'ai horreur d'être vue sans que je puisse voir. Je fit trois pas vers le lit quand une chaise explosa dans mon dos. Je me retournas rapidement la recherche de la provenance de ce son.

La chaise s’écroulât dans un grand fracas alors que je retournai en direction du lit. Je vit une ombre l'espace d'un bref instant et commença à fureter dans les étagère pour voir le moindre bout de tissu qui dépasserait un temps sois peu d'un carton. Un cube tombât à mes pieds et une fumée nauséabonde en sortie. Je commença à asphyxié, je fit quelque pas pour essayer de me sortir de se piège, en vain. Une voix résonna à travers la salle alors que je réussi à m'extirper de cette horrible fumée.

- Si tu me dis qui tu es, le gryffon, je me montrerais à toi.

Je me retournas dans tout les sens, de plus en plus énerver par la situation. La voix était plutôt grave mais ressemblait à celle d'une fille, cependant il m'étais impossible de savoir d'où elle provenait. La fumée commença lentement à se dissiper lorsque je vit un morceau d'épaule dépasser de derrière un carton. Avec une certaine hargne, j’attrapai la personne qui se cachait derrière, je la balança sur le lit et grimpas sur elle en pointant ma baguette sur sa gorge. Avec un large sourire, je rectifia le tir.

- Et maintenant que tu te retrouve en position de faiblesse, qui doit se présenter ? Réfléchis bien, c'est toi ou moi gryffon ?

Je la maintenais fermement sur le lit pour éviter quel s'échappe et la regardas droit dans les yeux. C'était la fille de tout à l'heure ! Celle qui me permit de trouver comment entrer ici ! Mais que faisait elle ici ? Sa chevelure brune était éparpillé un peu partout sur le matelas tendis que ses beaux yeux clair cherchait un moyen de se dérober de ma présence.

C[/color]e retournement de situation plut à Tarjaha. L'inconnu toujours sur elle, la narguait. Il semblait content de son coup, sa baguette pointée sur la gorge. Mais le pauvre garçon c'était bien mal positionner sur elle... d'un coup de genoux bien placé dans le bas de son anatomie, elle le fit se tordre de douleur. Puis, avec le plat du talon de ces Docs Martens, elle le renversa. Lui arrachant la baguette au passage, elle lui coinça les bras avec ses cuisses et toujours avec ces talons, lui maintenait les chevilles. Il était immobilisée. Elle rangea sa baguette à elle et répondit, de bonne humeur:

-Allezzzz, dit moi ton nom, stiouplait....

Elle pris une moue adorable et irrésistible et battit des cils. Elle voulait sa réponse! Tarjaha était joyeuse, car elle était repassée en position de force. Elle ne savait pas pour combien de temps, mais en tout cas, il vallait tout de même mieux pour le gryffon au cheveu blond qu'il se décide à lui réponde. Elle sentait battre contre elle le coeur affoler de l'inconnu, rendu fou par l'adrénaline.

[Hrpg: désolé, c'est court, mais j'arrivais pas à pondre quelque chose de plus long que ça. ]

Je lâchât un crie étouffé quand elle me mit un coup de genoux en plein dans mes parties, cette fille avait un véritable tempérament de chien ! Sans même que j’eus le temps de faire quoique ce sois, elle me retournas et m'immobilisas en me maintenant de tout son poids. Elle n'était pas bien lourde mais elle était maligne et il m'était impossible de me dégager de sa foutue prise. Après quelques secondes je soufflas et commença à rire. Décidément, j'allais de surprise en surprise.

- Bravo, j'avoue que sur ce coup l'à tu t'est bien débrouiller. Mais tu aurais quand même pue éviter ce coup bas, c'était déloyale. Tu veux savoir qui je suis ? Night Wolfe de la maison Gryffondor mais ça, tu le savait déjà.

Je commençât à me lever, utilisant ma force comme contre poids et je finis par la faire basculé sur le sol. Je tombas avec elle et me retournas sur elle en prenant soins d'attraper ses poignets et de les bloquer avec ma force contre le carrelage de la salle. D'ici personne ne pouvait nous voir, nous étions entre une étagère et le lit qui nous servie de ring deux secondes plus tôt. Je me mit de nouveau à sourire et rapprochas lentement mon visage pour lui murmurer dans le creux de l'oreille :

- Je me suis présenté, maintenant c'est à ton tour de le faire et je te préviens, ne tente rien car je n'hésiterais pas à utilisé la force contre toi. Tu viens de me prouver tes capacités donc tu devrait pouvoir te défendre si jamais quelqu'un t'attaquais non ? Ah moins bien sur que ta technique sois de fuir.

Je la regardât dans le blanc des yeux, m'attendant à tout et n'importe quoi venants de sa part. Mine de rien, je me sentais bien, surement à cause de l'adrénaline mais il y avait autre chose. Cette fille, elle était comme moi, une personne discrète qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Au final, elle m'intriguais plus qu'autre chose.

[HRPG : Ce n'est pas grave du tout, ne t'excuse pas pour ça ^^]

Night Wolfe. NIIIIIIGHT WOLFE! Bah nan, ça me disais rien. Mais tant pis. Ce garçon semblait gentil, alors autant m'en faire un ami. Parce que même si le geste de laisser transpirer une légère supériorité face à une Ernesta fût idiot, il me plut énormément. Alors, je décidais de jouer la carte de la franchise. Il me chuchota à l'oreille de faire mes présentation, ses cheveux blonds effleurant mon visage. Je frissonais, puis répondit d'une voix douce:

-Je m'appelle Tarjaha Ernesta. Désolée pour tes... enfin... désolée pour le coup...

Ces yeux... Ils me scrutaient sans relache... Je regardais son visage, plutôt fin, entouré de longs cheveux blonds. Ce n'était pas une bombe, comme j'ai l'habitude de cotoyer, mais il était beau à sa façon. Il était pencher au dessus de moi, en position de force. Bien, pour qu'il se relève, j'allais me la jouer...manipulatrice. Je sourit, et redressait une jambe. Bien. Ensuite je posais une main sur son torse. Sans pousser ni rien. Juste... posée. Je lui adressais un regard ironique. Oui, si quelqu'un nous voyait, il pourrait difficilement deviner que quelques instants plus tôt, nous nous battions.

-T'es bien installé, Night? Tu apprécies la vue? Je sourit.

En effet, il suffirait au Gryffon de baisser les yeux pour se retrouver en tête à tête avec ma poitrine. Je tire la langue, puis lui fait un clin d'oeil. Ce garçon est... adorable. Il me ressemble, sous certains angles. La tenacité. Mais voyons voir... c'est tout à fait normal. C'est un Gryffondors. J'esquisse un sourire en coin. J'ai là une chance de me faire un ami. Un très bon ami.

Nous nous étions contenté de nous regarder pendant plusieurs minutes, elle avait l'air pensive. Je ne savais plus trop quoi faire, si je la lâchais qui me disait qu'elle n'allait pas essayer de récupérer sa baguette pour me jeter un sort. Cependant, je n'allais pas rester comme cela indéfiniment, il me faillais réfléchir à un plan pour garder l'ascendant physique et mental. Pendant que je me torturais l'esprit, elle me répondit de sa voix douce.

- Je m'appelle Tarjaha Ernesta. Désolée pour tes... enfin... désolée pour le coup...

Je ne pus m'empêcher de repenser à la douleur que j'eus au bas ventre pendant un bref instant. Mais comment aurais je pus lui en vouloir, elle ne faisait que se défendre en profitant des points faibles de son adversaire, or c'est quelque chose que je fais souvent. Je me contentai de rire bêtement puis de la regarder avec beaucoup de tendresse. C'est à se moment-là quel me tira la langue accompagnée d'un clin d’œil. Ma parole, mais elle se payais ma tête ! Elle avait du culot de me défier alors que je lui étais nettement supérieur, mais bon je n'allais pas m'énerver pour si peu surtout que je me suis peut-être tromper sur ses intentions. Tandis que je torturais mon cerveau inutilement, elle posa délicatement sa main sur mon torse.

- T'es bien installé, Night ? Tu apprécies la vue ?

C'est vrai que sur le coup, je ne me plaignais pas, j'étais bien installé sur une très belle fille et je n'avais pas oublié ma sacoche dans ma chambre ce qui signifiait que j'avais mon alcool maison. Bref j'avais tout ce don j'avais besoin pour passer un bon moment. Je lui souris à mon tour et me levai en m'étirant légèrement. Au final cette fille était plutôt sympa, elle me plaisait avec son côté rebelle. Je fis mine de me rhabiller puis lui tendit la main avec un nouveau grand sourire.

Lève toi, Tarjaha, tu ne vas pas rester au sol comme une pouilleuse, à moins que tu aime être allongé au sol ?

Je lui lançai une pique remplie de sous-entendue et je savais qu'elle ne resterait pas impassible à celle-ci. C'était ma méthode pour savoir si je vais bien m'entendre avec une personne, je la provoquais et j'attendais de voir sa réaction. Il y a bien eu quelques fois où ça à mal tourner mais généralement je sais déjà à l'avance à quoi m'attendre. Sauf pour elle et quelques exceptions.

Quelle journée! J'étais partie pour passer une petite journée tranquille sur mon lit habituel, dans la salle des objets cachés, et je me trouvais en compagnie d'un Gryffondors, sympathique et beau garçon. Qui me lançais des piques. Je lui lançais un sourire narquois, lui attrapais le poignet, et l'assit avec moi sur le lit. Je quittais d'un geste mes Docs, et repliais mes jambes sous mes fesses, puis m'adossait aux murs, les mains sur les chevilles. Mes mèches, pour le moins emmêlées, tombait devant mes yeux.

-Nan, je préfère nettement le lit! Et toi, Night, ou préfère tu être quand tu es en compagnie d'une femme?

Je sourit largement, pour bien lui indiquer que cette... réplique était amicale. Emplie de bonnes intentions. Ça me ressemblait bien, tiens! Je fermait les yeux, la tête contre le mur. Mes Docs Martens écarlates gisant sur le sol? Mon t-shirt collé à ma peau par la sueur. Et mer*e. Le blanc devient bien transparent, quand il est collé a la peau. Je mit mon front sur mes genoux, desespèrée. Ça m'arrivais TOUT LE TEMPS. Un t-shirt transparent devant un mec. Et bah, en esperant qu'il ne remarque rien. Je passais mes cheveux derrière mon oreille.

J'appréciais franchement le garçon devant moi. Il avait du caractère, du mordant. Avec lui, on ne s'ennuyait pa. Je m'étais retrouvée plaquée au sol, puis sur lui, puis de nouveau au sol, en moins d'une demi-heure. Mine de rien, ça fait des émotions, hein, bien trop pour moi. J'essayais tant bien que mal de calmer mon cœur affolé, qui semblait tenter despérement de sortir de ma poitrine. Nan nan nan nan, pas bouger!

Je dégageais mes jambes pour les joindre devant moi, ainsi, je pus poser mon menton sur le creux de mes genoux. Night devait bien s'amuser, à me voir gigoter dans tous les sens. Mais je n'y peux rien... c'est comme ça... J'adressais un sourire affectueux à mon nouvel ami. Si je puis dire.

-Hé... dit moi... Tu viens souvent, ici? Je ne t'avais jamais vu... Et... tu as l'habitude de plaquer les femmes au sol? C'est une technique de drague Wolféenne?

Je souris encore. Ok, ok, je venais de l'assairent de 3 questions à la fois. Mais je n'y peux rien, il m'intrigue. Et c'est comme ça, quand j'ai envie, besoin de savoir quelque chose. Et puis j'en avait marre d'être assise dans mon coin, lui dans le sien. Je viens coller mon dos contre son dos, le haut de ma tête dans sa nuque. Il étais plus grand. Assise ainsi, à attendre des réponses, je ne songeais qu'à une chose. Heureusement qu'il a plut.

Elle attrapât mon poignet en me faisant un grand sourire puis se posa sur le lit en me faisans s’assoir avec elle. Tandis qu'elle cherchais tan bien que mal une position, je me contentai de la regarder sans même remarqué que je souriais tout seul, comme un con, de manière innocente. Ce qui est sure c'est qu'elle était belle, très belle et qu'il m'étais impossible de détourner mon regard de son magnifique visage ou de son corps.

- Nan, je préfère nettement le lit ! Et toi, Night, ou préfère tu être quand tu es en compagnie d'une femme ?

Tandis qu'elle trouvât la position idéale, je remarqua que son t-shirt entre temps était devenue transparent, je détournas le regard gênés puis me mit de nouveau à rire bêtement avant de la regarder. Elle n’arrêtait pas de bouger et de gigoter dans tout les sens. C'était... mignon. Je n'arrivais cependant pas à détourner mon regard de son corps. Où du moins jusqu'au moment ou elle les ramenas devant elle, ce qui me permit de me ressaisir et de revenir à la réalité.

- Hé... dit moi... Tu viens souvent, ici ? Je ne t'avais jamais vu... Et... tu as l'habitude de plaquer les femmes au sol ? C'est une technique de drague Wolféenne ?

Son souffle était court, elle avait du mal à respirer ? Non je me faisais des films, j'avais dû rêver. Cette dernière question me fit l'effet d'un coup de poignard dans l'abdomen, je ne pouvais tout de même pas lui parler de ma famille. Si c'était le cas, elle serait surement terrifier et finirait par prendre ses jambes à son cou. D'ailleurs, en parlant de ça, elle dépliât ses jambes et vint se coller à moi dos à dos. Un frisson me parcourût le dos quand elle se mit contre moi. Cependant sa présence me fit du bien, elle me réchauffait le cœur. Je lâchai un petit soupir de bien être avant de lui répondre.

À vrai dire, je n’ai pas réellement l'habitude de me retrouver seul avec une fille mais je suis ouvert à n'importe quel endroit, même si j'ai une préférence pour le lit. En faite, pour tout te dire, c'est la première fois que je viens ici et non je n'ai pas l'habitude de plaquer les femmes au sol ... Sauf dans des cas particulier. Et crois moi que tu ne veux rien savoir de ma famille...

J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas mais je ne pouvais tout simplement pas aborder se sujet, il était tabou pour moi. Je posa mes mains sur les siennes et me levas pour me rassoir sur le côté, face à elle, les jambes bien droite et les mains posé derrière moi pour me tenir. Je la contemplais de tout son long en lui souriant de manière toujours aussi bête et innocente.