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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Londres ~¤~ :: Chemin de Traverse :: Allée des Embrumes
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Minuit, l'heure du crime.
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Kaya Adams
Poufsouffle
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Kaya Adams, le  Sam 21 Jan - 15:25


Kaya était toujours auprès d'Eléonore, à un peu plus de minuit, juste après une soirée au Bar, et attendait toujours de savoir, ce qu'elle faisait là, toute seule, où était Léo son mari, et pourquoi était-elle si triste. Kaya ne voulait en aucun cas la brusquer, elle ne voulait pas non plus qu'Eléonore garde ce poids à elle seule. La jeune femme connaissait Eléonore et l'adorait. Elle l'aimait comme sa sœur, comme sa meilleure amie et la voir triste, la rendait mal. D'ordinaire s'était une jeune femme joviale, heureuse de la vie, et toujours là pour ses amis. Alors qu'est ce qui se passait donc. Et pourquoi elle avait tant de mal à le dire à Kaya ? N'avait-elle pas assez confiance en elle ? Puis Eloénore ouvrit la bouche. Kaya lui tient la main, pour lui expliquer qu'elle était avec elle et que la jeune femme l'écouterait coûte que coûte. Elle commença à lui parler du mariage. Oh non, alors elle lui en voulait tellement, au point que cela la faisait pleurer ! Si Kaya avait cru ça alors, elle se serait éternellement excusée ! Mais elle n'eut pas le temps de prendre la parole. Eléonore, lui parla des blessés de la soirée et que Kaya avait été obligée de ne pas céder à la panique, et aider les invités à sortir du bar sans se faire blessés. Cela avait été une affaire difficile puisque tout le monde criait dans tous les sens, des sorts fusaient et Kaya avait même été blessée à l'épaule... Enfin elle ne se plaignait pas puisque personnes n'avaient été blessées. Kaya fit un signe de la tête, comme pour lui dire qu'elle était d'accord et qu'elle l'écoutait. Elle ne voulait pas la couper et voulait l'écouter car elle s’inquiétait énormément pour celle qui comptait autant que sa famille.

    Quand tu étais occupée à les faire sortir, un combat s'est engagé, et je ne sais pas si tu as entendu, mais quelqu'un a été tué... Sous mes yeux, et ceux des autres invités.. Leo s'était... lançé dans la bagarre pour ...nous protéger et..

Eléonore éclata en sanglot. Kaya se leva et la prit dans ses bras, en lui disant que tout irait bien, qu'elle serait là pour elle. La jeune femme parlait dans un chuchotement... Elle aussi avait la voix tremblante et les yeux qui lui piquait. Oui, elle avait compris ce qu'Eléonore essayait de lui dire... Et malheureusement... Kaya avait compris que Léo était mort. Mais comment était ce possible ?! Kaya n'avait rien vu, pourtant c'était son bar ! Mais non, il n'y avait pas eu de mort ! Et puis pas Léo ! Comment était ce possible ! Kaya passa de la tristesse à la colère... Et elle éclata en sanglot. Kaya ressentait le désespoir qu'Eléonore pouvait ressentir même, si le sien était moins profond, puisqu'elle n'avait connue que brièvement Léo. Mais elle savait que c'était un homme bien, sympathique et toujours là pour sa femme. Mais maintenant, Eléonore était seule... Non !! Kaya était là pour elle, la jeune femme devait la soutenir et rester près d'elle, le temps que la douleur passe... Même si, elle ne passerait jamais... Kaya en savait quelque chose. Elle s'essuya les yeux et reprit la parole en essayant de sourire, même si tout cela était un peu forcé.

    Eléonore, Eléonore... Écoute-moi, écoute-moi...


Kaya releva le visage de sa chère amie et la regarda dans les yeux. Toutes les deux, devaient avoir les joues rouges et les yeux enflées mais, Kaya devait essayer de soutenir son amie, d'être plus forte pour elle..

    Je sais que c'est dur, je ne te dirais pas que la douleur passera parce que la vie va être dur, ma chéri, mais tu vas repartir, tu vas t'en remettre et tu vas repartir, tu as toujours été douée pour remonter la pente.


Kaya la prit dans ses bras, ne sachant pas comment faire pour la consoler. D'habitude c'était elle la victime, elle qui avait pleurée lors de la mort de sa mère et de la perte de sa famille adoptive. Maintenant, elle devait aider Eléonore, ne plus la laisser tant qu'elle n'aurait pas fait le deuil de son mari défunt. Kaya réfléchit à toute vitesse. Elle devait trouver une solution... Et elle l'avait la solution !

    Eléonore, tu vas revenir à la maison quelques temps. Tu as toujours ta chambre et tu sais très bien que tu es la bienvenue chez moi... C'est chez toi !


La jeune femme essuya les yeux de son amie. Pourquoi la vie était-elle injuste avec Eléonore ? Elle avait toujours été là, mais aujourd'hui c'était différent. Bien qu'Eléonore lui avait expliqué la mort de Léo, Kaya avait l'impression qu'il y avait autre chose... Est ce qu'elle lui cachait encore quelque chose ?

    Eléonore est ce qu'il y a autre chose ?


Kaya ne voulait pas brusquer Eléonore, et si il y avait quelque chose d'autre, en plus de la mort de Léo, Kaya devait le savoir. Elle voulait être la pour Eléonore, pour la soutenir, parce qu'elle le méritait et que ce bout de femme était une des personnes qui comptait le plus aux yeux de Kaya.
Alexander Severus
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Alexander Severus, le  Dim 22 Jan - 13:33

Annonçer la mort de quelqu'un de très cher à une personne à qui l'on tient vraiment et qui connaissait aussi bien cette personne décédée presque aussi bien que vous, n'est pas si facile qu'on pourrait le prétendre. Eleonore ne sut, pourquoi elle s'était laissée transportée jusqu'ici, et ainsi s'arrêter devant le lieu où Leo, avait été tué. Avait elle des regrets? Regrettait elle de s'être marié, ou du moins d'avoir voulu se marier avec lui, ici? No, même si ce jour, normalemet, aurait dû être LE jour où elle serait heureuse plus que quiconque, et malheureusement, le destin en avait choisi autrement. Mais que pouvait-elle y faire? Et Kaya dans tout ça, son bar... et apparemment elle avait été blessé pour ne rien avoir vu, Eleonore était furieuse aussi, de n'avoir pû empêcher Leo de se lançer dans ce combat. Ce n'était pas à lui de le faire...

Et puis elle vit alors, les larmes de Kaya. Cette belle femme qui pleurait pour la première, enfin devant Eleonore du moins. Qu'est ce que ça lui faisait de voir son amie comme ça? De la colère, de la tristesse.. Pleins de sentiments surgirent alors, sans pouvoir se montrer sur le visage de la Gryffondor. Néanmoins, son teint lui état toujours aussi blafard, elle était pâle. Un peu comme Kaya quand elle la lacha de son étreinte. Oui, elle l'avait prise dans ses bras, comme pour lui montrer, qu'elle ne serait jamais seule dans cette épreuve là, qu'elle pouvait compter sur elle. Eleonore alors avait décidé de la serrer à son tour pour lui renvoyer ses décisions, elle serait là aussi pour Kaya si la vie pencherait du mauvais côté pour la Poufsouffle. Néamoins, Kaya commença à parler, et Eleonore avait baisser les yeux, par peur de voir redoubler ses larmes, e fette elle avait cesser de pleurer, pour au moins entendre Kaya.

Mais sa tendre amie lui avai relevé le visage d'un geste délicat. Elle aussi avait es yeux gonflés, et la seule couleur de son visage résidait dans ses jours rouges, d'avoir pleuré. Ce qu'elle lui dit alors, la ramena à terre. Bon, Leo était mort, mais elle non. Oui, dans ces moments là, il fallait être un peu égoïste, mais à quoi bon pleurer quelqu'un à longueur de temps, en sacahnt pertinemment qu'on ne le reverra jamais? Si, dans des photos... C'est pourquoi Eleonore essaya de sourire à son amie pour lui montrer que ses paroles lui faisaient du bien. Après un second câlin, Eleonore ne crut pas à ce que Kaya lui disait. Revenir chez elle? Mais, est ce que Eleonore vivrait sur le dos de Kaya, comme ça? Elle n'avait plus qu'à lui dire ce qu'elle voulait faire. Aller vivre chez Kaya et recommençer une vie meilleure ou... Non il n'y avait pas de "ou", il ne s'agissait pas que d'elle, il y avait aussi ses "futurs" enfants. Mais Kaya alors lui posa une autre question. Qu'est ce qu'il y avait d'autre? Quelque chose de plus heureux, pensa Eleonore sans en formuler sa réponse pour autant. Néanmoins, elle préféra répondre aux deux questions en une seule réponse, claire.


Kaya, ta proposition me touche vraiment... Je voudrais bien revenir chez toi, seulement il n'y aura pas que moi. Il y a deu autres personnes qui seront obligées de vivre avec nous.

Des personnes, pas vraiment... Néanmoins, elle ne voulait pas non plus inquiéter Kaya en lui disant que si elle hébergeait Eleonore, elle devrait héberger aussi deu autres individus, c'est pourquoi, reprenant un tout petit peu de couleur après la révélation de la mort de Leo, elle s'avisa de prendre les mains de son amie afin de lui dévoiler son "secret". Elle ne l'avait même pas dit à sa demie soeur, alors le dire à Kaya, c'était un honneur.

Je suis enceinte de jumeaux Kaya.

Mais avant de dire autre chose, Eleonore cessa de parler, attendant une réaction de la part de son amie. Bonne ou mauvaise.

Kaya Adams
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Kaya Adams, le  Dim 29 Jan - 14:37


Tenir le coup pour son amie. Kaya devait absolument éviter de pleurée par la peine que lui causait le décès de Léo. Il était pour elle, impensable, qu'elle ne l'ai pas vu, dans les débris, elle avait soignés des blessés, rangé le Bar de bas en haut, alors comment était ce possible qu'elle n'avait pas remarqué le corps inanimé de Léo ? Et pis, lorsqu'elle y repensait, elle remarqua, qu'en fait, dans toute cette pagaille, elle n'avait même pas remarqué l'absence d’Éléonore. En fait, la gérante avait tellement été occupé à travailler pour remettre le bar sur pied, qu'elle n'avait pas revue son amie depuis ce jour. Bien qu'elle s'en voulait de ne pas avoir pu être là pour elle avant, Kaya voulait l'aider à passer cette étape. Non pas oublier Léo, qu'il soit toujours dans son cœur, toujours présent en elle, mais qu'elle passe par dessus son chagrin. Qu'elle reprenne sa vie tout en pensant à lui.
Kaya était tellement dans ses pensées, qu'elle entendit à peine la réponse d'Eléonore. Cette dernière semblait pas très optimiste à l'idée de revenir vivre à Golden House, et Kaya ne comprit pas tout de suite pourquoi elle serait accompagné de deux autres personnes. Soit si elle devait accueillir deux de ses amis, Kaya ferait de la place tant pis. Bien qu'ils étaient trois à Golden House et que la maison accueillait environ quatre personnes, Kaya s'en sortirait pour faire de la place. Après tout, le grenier n'était pas encore vraiment rangé et il fallait qu'elle travaille la dessus, afin de pouvoir faire une nouvelle pièce sous les combles...


    Je suis enceinte de jumeaux Kaya.


Kaya ne répondit pas. Le choc était trop fort pour ça. Elle ne s'attendait pas à cette réponse là. En tant normal, elle aurait criée et aurait été super heureuse pour Eléonore, mais aujourd'hui, non elle ne pouvait pas. Bien qu'elle savait très bien que le père ne pouvait être que Léo, elle s'obligea à le demander à Eléonore. Elle aurait aimé, pouvoir lui expliquée qu'évidemment elle acceptait de la recevoir chez elle, jumeaux ou non, mais c'était un tel choc de savoir que les deux enfants d'Eléonore ne connaîtrait jamais leur père, que Kaya avait le souffle coupé. Elle réussit à prendre la parole, avec une voix tremblante et basse.

    Cela ne change rien, reviens vivre à la maison. Tu pourras prendre un nouveau départ comme ça, avec tes enfants...


La brunette aurait aimé lui dire à quel point elle était désolé de ne pas faire plus que de l'accueillir chez elle, mais après tout, à quoi cela servirait ? A rendre Eléonore encore plus triste ? Non il fallait mieux se taire, rester là pour Eléonore et que si elle avait de parler, elle savait que Kaya était là pour elle. Bien que Kaya était fatiguée, elle avait décidée de prendre en charge Eléonore jusqu'à ce qu'elle se sente mieux, jusqu'à ce qu'elle soit sûre qu'elle fait le deuil de Léo.

    Tu es à combien de mois ?


Kaya savait qu'elle allait devoir agir vite, car si Eléonore accouchait, sans avoir fait le deuil de Léo, elle n'irait pas bien, elle ne tiendra pas le coup avec deux gosses sous les bras. La jeune femme savait aussi que la demi-sœur d'Eléonore vivait à Londres et qu'elle était sorcière, elle pourrait peut-être lui demander de l'aide pour la remettre sur pieds.
Alexander Severus
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Alexander Severus, le  Dim 29 Jan - 17:17


La découverte de la grossesse d'Eleonore avait fait place à un silence incomparable. Eleonore n'avait pas eu peur que Kaya ne lui refuse l'entre de Golden House, non Kaya n'était pas la femme qui à cause d'enfants présents dans sa maison, ne voudrait pas qu'Eleonore habite là. Eleonore avait plutôt peur que Kaya, elle même soit angoissée à l'idée de devoir héberger deux démons accompagnés de la mauvaise humeur de leur mère.
Bizarrement, Kaya ne semblait pas si heureuse que ça, et dire qu'Eleonore était dans le même état, une tête d'enterrement à l'idée d'avoir deux enfants... Par contre la prochaine réponse de Kaya surprit Eleonore au plus haut poit, les yeux rouges, elle releva sa tête vers elle, oui elle avait envie de revenir, mais il fallait la prévenir, qu'il y aurait deux personnes de plus. C'est pourquoi elle se hâta de lui répondre, comme si sa vie en dépendait, elle était heureuse, mais à sa manière.

" Kaya, ne t'inquiètes pas, je vais revenir chez toi... Je vais aller mieux "

Mensonge ou fausse vérité? Ou bien était-ce la même chose? La jeune femme alors s'avisa de sourire un tout petit peu pour argumenter ses paroles. C'était une promesse, elle se rétablierait, elle ferait le deuil, mais elle n'avait pas penser que ses enfants lui rapelleront Leo, chaque jour, chaque minute. Ils auront forcément un trait physique et de caractère de Leo. Mais la grossesse aurait mit therme bien après le deuil. Et puis elle serait bien entourée après tout, Kaya était Médicomage et Keira aussi. La bonne équipe quoi. Puis Kaya conssentit à reprendre la parole afin de lui poser une question logique. A combien de mois était elle.
Pas longtemps, c'était déjà une réponse. Mais autant être précise avec Kaya, aussi l'ancienne Gryffondor regarda encore une fois Kaya dans les yeux afin de lui répondre, avec toute la délicatesse qu'il se devait.

" Cela fais un mois. Je ne l'ai su qu'après le mariage, quand j'ai dû aller faire des examens à l'hopital pour vérifier si nous allions bien. Et d'examen en examen, il s'est avérer que j'étais enceinte. "

Quelqu'un passa tout près des deux jeunes femmes. Eleonore ne détourna pas la tête, et pourtant elle était sur ses gardes. Après tout ce qu'il se passait en ce moment... Il y avait de quoi garder sa baguette à porter de main. Mais elle reprit la discussion quand cette même personne tourna au détour de la rue sombre. Maintenant, elle cessait de parler d'elle et de s'interesser à Kaya. Elle avait su, en laissant trainer une oreille au QG de l'Ordre, que Kaya allait être nommée d'un rang spécial à Poudlard, tout comme elle finalement.

" Mais, toi, j'ai apprit que tu allais être directrice des Poufsouffle. Félicitations! "

Roxanne Jones
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Roxanne Jones, le  Sam 3 Mar - 19:47

Rp unique de cloture du bal masqué pour Kimoka et Elwaen

C'était simple, les gens dansaient, buvaient riaient parlaient. La vie battait son plein au rythme de la musique dans le Bar. Les inhibitions battues par les masques, la société sorcière devenait qui elle le souhaitait. Fini les complications inutiles, les enluminures, les phrases pompeuses ou ampoulées. Ils étaient tous là pour faire la fête, se détendre et se lâcher un bon coup.

Tous, sauf Elwaen. Lui il ne savait plus pourquoi il était là. Il ne savait plus pourquoi il dansait frénétiquement sur la piste comme un possédé. Il ne savait plus non plus qui était cette personne qui se collait à lui comme une sangsue. C'était une blonde platine dont le sourire émaillé brûlait les yeux. Elle avait une poitrine opulente qui rebondissait à mesure qu'elle sautait sur place, manquant à chaque soubresaut de percuter l'auror. La musique lui vrillait les tympans et lui donnait mal au crâne. Il avait perdu la notion du temps et ne savait plus l'heure qu'il était.

D'un geste brusque, vidé de toute gentillesse, il repoussa la bimbo loin de lui. Son visage affichait un air blasé et dégoûté. Tout en bousculant les danseurs, il se fraya un chemin jusqu'au bar et commanda un Whisky Pur-Feu. En le sirotant, il aperçut Kimoka du coin de l'oeil et lui porta un toast à distance avant de vider son verre d'un trait. Il se retourna en direction des danseurs et laissa son regard se promener dans la foule. Il but un verre de plus. Un verre de trop.

~¤~

Il retrouva ses esprits ; il était débraillé dans un cabinet de toilette. L'urinoir en face de la porte de la cabine lui indiquait qu'il se trouvait dans celles réservées aux hommes. C'était en soi une bonne nouvelle. Il ne créerait pas de polémique inutile en sortant. En revanche, l'homme dans les bras de qui il se trouvait, et dont il n'avait pas la moindre idée de son identité, pourrait lui causer quelques problèmes. Mais l'alcool embrumant considérablement ses pensées, il ne put s'en soucier longtemps, se laissant prendre au jeu tandis qu'il vidait un nouveau verre qu'il tenait dans sa main, sombrant à nouveau dans l'obscure ivresse.

Il se réveilla avachit sur les toilettes, sans la moindre idée de ce qui avait pu se passer. Il remarqua cependant que son pantalon était baissé et une douleur sous-jacente dans le bas du dos lui remit les idées en place.

« Génial... »

Il se releva en se rhabillant. Mais il s'était trop hâté. Une violente nausée le saisit et il retourna la tête au fond de la cuvette où il vida ses intestins. Il se débarbouilla le visage avant de jeter le bout de tissu dans les toilettes. Il se dirigea vers les lavabos et s'humidifia. Derrière la porte, la musique continuait sa mélodie, mais le bruit de la foule s'était étouffé. Sans doute la soirée arrivait-elle à terme. Combien de temps s'était-il assoupis ? Qui l'avait vu ainsi ? Au fond il s'en fichait.

Il quitta les sanitaires et se retrouva dans la salle de réception. Les personnes éparses occupaient désormais les tables qui entouraient la piste. Les danseurs devaient être trop ivres pour tenir sur leurs jambes, et les femmes en talons douloureux s'étaient déchaussées. Au centre, restaient encore quelques couples survivants qui dansaient calmement au rythme de la musique. Leur bassin collés ondulaient tranquillement en suivant la voix rocailleuse du chanteur..

Elwaen retira son masque de ses yeux et le remonta sur sa tête. Il cherchait Kimoka du regard. L'ayant perdue de vue dans la soirée et la brume alcoolique qui l'avait saisi. Depuis sa dépression nerveuse, il se connaissait un penchant alcoolique et malgré toute ses attentions vis à vis de sa consommation, il ne pouvait pas se retenir une fois lancé. Dans l'état pitoyable dans lequel il se trouvait, il voulait retrouver la jeune femme pour s'excuser. S'il pouvait être aussi pitoyable et affreux en étant saoul, il s'en rongeait les os après coup. Heureusement un mal de crâne persistant lui rappelait souvent sa déchéance et lui servait de punition pour quelques temps.

Il repéra la rouquine sur un sofa, l'air endormi. La voyant esseulée, il chercha sa camarade de soirée, Anna Ride, mais il ne put la retrouver dans la foule. Il n'arrivait en fait pas à se souvenir de ses traits et serait bien incapable de la reconnaître, même si elle était à côté d'un nain chauve et bedonnant et en étant la seule femme.

L'auror en dégrisement se laissa choir au côté de sa collègue avant de gémir de... sa gène arrière. Il regarda la jeune femme en silence. Là encore il ne saurait dire combien de temps s'était écoulé, s'il s'était endormi ou si simplement, le temps se jouait de lui. Quand il en eut marre, il lui prit le bras et la tira vers le bar

« Aller viens là... On s'casse. La réserve du bar est épuisée. »

Il les traîna tous deux hors de l'établissement et transplana dès qu'il eut franchit la porte. L'after allait commencer chez lui !
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 22 Avr - 10:14

Je m' échappais... En fuite de Poudlard... J'allais y revenir, mais pour une nuit je partais.
Par un passage secret, le passage était sombre, plein de bruits suspects, des gouttes de... de quelque chose tombaient sur ma tête et glissaient dans mes cheveux. Le passage était si étroit qu'il faillait se baisser et ne pas être trop grande pour passer... J'avais quelques sueurs froides... Une boule au ventre...

Je quittais la sécurité de mon école pour la dangerosité de l'Allée des Embrumes.
Mais j'avais tout prévu... Des chaussures trouées aux pieds, une longue cape noir me recouvrant en entier, des gants troués et mités...
Je souhaitais avant tout, passer inaperçue.

Ainsi, lorsque j'aperçu la sortie du tunnel, je sortis silencieusement, je sortais une plaque d'égouts, cachée entre des poubelles dans un recoin de l'allée.
Me dégageant des poubelles je marchais silencieusement mais tout en faisant mine de boiter, tenant de ma main ganté le haut de ma cape. Avec tout cela j'étais sure de me fondre dans la foule. Mais j'avais tout de même cette boule dans le ventre...
La nuit au dessus de ma tête devait être d'un noir de jais, je ne pouvais lever ma tête de peur de faire glisser la capuche qui s'y trouvait... J’imaginais juste le ciel brillant d'étoiles, si beau comparé à la rue dans laquelle je me trouvais.
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 22 Avr - 11:11

Kim n'était jamais rassasiée de sensations fortes. La peur, l'angoisse, tout cela lui faisait tellement de bien ! A croire qu'elle était maso ! Elle avait tout essayé, pour donner à sa vie un reflet d'aventure... Elle était allée dans la forêt interdite, avait exploré Poudlard la nuit à la recherche de passages secrets (elle n'en avait pas trouvé mais, ça, c'est une autre histoire...), elle avait effectué toutes sortes de défis, plus dangereux les uns que les autres... Mais il demeurait quelque chose qu'elle n'avait jamais tenté... Et c'est ce qu'elle faisait, là, par cette nuit noire: elle allait se promener dans l'Allée des Embrumes...

Elle déboucha dans cette rue, reconnue pour être TRÈS dangereuse. La nuit noire et sans lune lançait une ambiance inquiétante. Les rares étoiles demeuraient dissimulées par un énorme nuage qui flottait, immobile au-dessus de la lugubre Allée... Il y avait peu de monde, mais tous se ressemblaient. Ils étaient grands, pour la plupart mystérieux, portant de longs manteaux ou capes.

Pour sa plus grande satisfaction, Kim se rendit compte que la tenue qu'elle avait choisie pour cette occasion peu commune, ne différait en rien de celle des autres "passants". Elle était en effet vêtue tout en noir, avec une longue cape, pourvue d'une capuche. Elle avait attaché ses cheveux, dans le but qu'ils soient entièrement dissimulés sous la lourde capuche noire. Et, il faut dire que ça fonctionnait plutôt bien ! Plus aucune mèche ne dépassait, et la capuche était maintenue sur sa tête par deux petites pinces discrètes. Elle avait ganté ses mains et les avaient cachées sous la cape. Elle adoptait une posture mystérieuse, semblable à celle que tout le monde arborait ici...

Soudain, son regard se posa sur une silhouette différente des autres. C'était vraisemblablement une jeune fille, des mèches d'un blond saisissant retombaient, bien malgré elle, sur ses épaules. Le peu de visage qu'elle voyait d'elle était très pâle, et ses yeux étaient très bleus. Bref, elle ne passait pas inaperçue. Elle n'adoptait pas une attitude semblable aux autres, bien que boitant. Elle semblait remettre sa capuche, qui se bornait à glisser sur ses épaules, la découvrant un peu trop...

De toute évidence, ce n'était pas quelqu'un de méchant, ou de dangereux. Elle était même plutôt perçue comme une victime, ici. Les sorciers aux apparences bizarres se retournaient pour la dévisager, comme si ils décidaient de quelle manière allaient-ils lui faire du mal... La jeune fille ne s'en apercevait pas, trop occupée qu'elle était à observer les alentours... Kim était sûre de l'avoir déjà vu quelque part. Mais où ? Qui était-ce ?

S'approchant un peu plus près, la jeune fille la reconnut de suite. Ces longs cheveux blonds, ces yeux, d'un bleu captivant, cette bouche, d'un rouge sang, mais bien-sûr ! C'était la jeune Serpy qu'elle avait rencontré lors de sa petite "virée" à la forêt Interdite ! Mais que faisait-elle ici, en pleine allée des Embrumes ! Enfin... Kim était, somme toute, assez mal placée pour ce genre de questions, ne croyez vous pas ?

La jeune Pouffy hésitait à aborder sa jeune camarade... Ça pourrait attirer l'attention ! Jetant un coup d'oeuil aux alentours, la jeune fille s'aperçut qu'il n'y avait plus personne, dans cette allée maléfique. Seulement elle et sa camarade... Elle avait donc le champs libre ! Elle s'approcha doucement, et posa sa main sur l'épaule de la blondinette...

Soudain, le noir, le noir complet. C'était comme glisser au fin-fond d'une abysse sans fond. Un rire machiavélique retentit. Kim voulait hurler, elle ne pouvait pas. Une horrible impression. Horrible impression...

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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Dim 22 Avr - 21:52

Rilla regardait autours d'elle frénétiquement. Pas rassurée pour un sou, la serdaigle se demandait ce qu'elle était venue faire dans cette allée. Oh! Bien sûr qu'elle le savait, mais elle en trouvait soudainemet la raison si absurdement stupide qu'elle ne la comprenait plus. Il est vrai que quand il faisait encore jour, celle çi avait davantage de sens, quoi que...

Se mordant nerveusement la lèvre inférieure, Rilla vérifia que sa capuche était bien mise sur sa tête. Elle savait d'expérience que l'allée des embrumes était un lieu dangereux, et ne tenait pas à ce que la blondeur de ses cheveux la ne fasse remarquer.

* Ce que je peux être stupide parfois! J'aurai mieux fais de rentrer plus tôt quand j'ai vu qu'il n'était pas là, au lieu de m'obstiner à attendre sans savoir s'il allait venir.* se morigénait elle en pensée.

La serdaigle, tout de noir vêtue, se releva. Il était temps pour elle de rentrer à Poudlard sans se faire remarquer. Elle marchait avec précaution sur le toit sur lequel elle était perchée, puis sauta sur le muret qui un peu plus bas lui avait permis de se hisser jusqu'à sa planque. Hélas, elle se réceptionna mal et perdit l'équilibre, elle dégringola donc et s'abbatit sur le sol et les deux personnes qui se trouvaient en dessous.
Si Rilla avait violement pâlit, au moins elle n'avait pas hurlé.

Se relevant tant bien que mal, elle demanda d'une petite voix mal assurée:
- Est ce que ça va?

Intérieurement elle priait le ciel pour que les personnes qu'elle avait eu la machance de renverser ne soient pas des mangemorts.


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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 30 Avr - 9:35

Marcher, encore et encore... Un indice, rien qu'un! Un tout petit... Soudain, je sentis une main sur mon épaule. Je sursautais vivement... Puis... Le noir complet. Un immense poids sur mes épaules et ma tête. En quelques secondes je me retrouvais au sol, ne pouvant réagir, bouger, crier, courir... Rien faire... D'un coup, une parole, une phrase... Une voix douce...

- Est ce que ça va?


Ma tête allait exploser... Comment une voix si douce pouvait faire si mal? Je relevais ma tête ne sachant pas à quoi m'attendre...Et je fus surprise de me retrouver face à une jolie jeune fille. A demi assise sur une autre jeune fille... Très vite je reconnu la fille sur le sol, c'était Kim. La Pouffy que j'avais rencontré au coeur de la foret interdite, elle avait du ressentir les même horreurs que moi. Mon coeur battant la chamade... Mon rythme cardiaque ralentissait progressivement mais je gardais sur mon agresseur un regard pénétrant... Et murmurais d'une voix rauque.

- Non ça ne va pas si bien que cela...

Je portais une main à ma tête essayant de me relever. Le paysage autour de moi tournait encore... Mais je devais me relever. C'était dans cette allée que j'allais tout découvrir. Peut être pouvoir mettre fin à tout cela?
Au bout d'un moment je me retrouvais debout. La tête chavirant de temps en temps... Mais ça allait mieux. J'étais remise du choc.
Je regardais autour de moi. Personne. Sauf nous trois. Trois naïves en quête de quelque chose...

La jeune fille qui nous était tombé dessus n'était autre qu'une jeune fille de 13 ans à peu près. Peut être 14?
Je ne savais plus trop quoi faire. Devais-je les laisser là et continuer mon chemin ou rentrer avec elles au château pour ressortir plus tard dans la semaine mais mieux accompagnée? J'optais pour la deuxième solution.

Je m'avançais vers elles deux. Tendant une main vers Kim.

- Lève toi, ça irra mieux quand tu seras debout. Une fois que tu seras debout on rentrera toutes les trois à Poudlard. Personnellement j'ai eu assez d'émotions pour la nuit!


Dis-je me rapellant la vitesse de mon coeur alors que j'étais au sol...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 30 Avr - 19:57

Kim avait la très nette impression de continuer à tomber. La sensation était désagréable. Un rire, rauque, et grave. L'impression de couler, et la certitude de ne jamais pouvoir remonter à la surface. Soudain, une douce petite voix, qui n'avait certainement pas sa place dans une telle abyme:
"Est ce que ça va?"

Sortant peu à peu de la torpeur étrange qui l'avait envahie, Kim se releva. Sa tête lui faisait atrocement mal, mais le reste de sa petite personne semblait indemne. Elle tâta lentement ses jambes, ses bras, son dos. Mais seule sa tête lui faisait ressentir quelque chose. C'était comme si on l'avait assommée sans ménagement, avant de lui sauter sur la tête à pieds-joints, avec un plaisir non descriptible... Et, à croire sur parole: cette sensation n'était pas des plus agréables !

Regardant autour d'elle, Kim s'aperçut qu'elles n'étaient que trois, dans cette Allée si noire. Trois jeunes filles, probablement toutes des élèves de Poudlard. Il y avait Kim, bien-sûr, ainsi que la jolie Serpy, rencontrée dans la forêt interdite. Mais il y avait aussi une nouvelle arrivante, plus petite. Ses cheveux d'un blond saisissant étaient couverts par une capuche noire, et elle arborait un sourire angélique, quoi qu'un peu inquiet... Ce devait-être elle qui venait de parler d'une petite voix douce et rassurante dans cette allée si sombre...

La jeune Pouffy voulut se relever, afin de répondre à la petite fille que, dans l'absolu, tout allait bien. Elle n'avait pas l'air d'être blessée, et la désagréable sensation avait disparue. Persistait seulement cette douleur à la tête, mais celle-ci s’estompait déjà...

Prenant appui sur ses mains, la jeune fille tenta de se relever, mais un poids sur son dos l'en empêchait. Se retournant sur le sol, elle s'aperçut que le poids en question était la petite fille aux cheveux blonds, qui avait dû tomber, elle aussi. Étouffant un rire, (il faut dire que la position des trois jeune filles était loufoque), Kim se releva tout en prenant garde à ne pas faire mal à la petite fille, confortablement assise sur le dos de la Pouffy (^^).

Elle n'eut même pas le temps de prononcer un mot que la jolie Serpy, maintenant debout elle-aussi, prit la parole:
"Non ça ne va pas si bien que cela..."
Assaillie par l'inquiétude, Kim prononça difficilement une question:
"Pourquoi, tu as mal quelque part ?"
Mais la Serpy ne parut pas entendre grand-chose, car elle enchaina derechef en tendant une main à la jeune Pouffy:
"Lève toi, ça ira mieux quand tu seras debout. Une fois que tu seras debout on rentrera toutes les trois à Poudlard. Personnellement j'ai eu assez d'émotions pour la nuit!"
C'est seulement à ce moment précis que Kim se rendit compte qu'elle n'était pas complètement levée. Elle était assise à terre, les jambes en tailleurs. Elle accepta avec joie l'aide de la jeune fille, épousseta doucement ses vêtements, et prit la parole:
"Rentrez si vous voulez, toutes les deux. Moi je reste. J'ai ... un truc à faire. Merci de votre aide !"

La jeune fille s'apprêta à repartir vers l'inconnu, mais elle se rendit soudain compte qu'elle n'avait même pas aidé la petite à se relever. Elle lui tendit une main pâle et dit:
"Ça va, toi ? Tu n'as rien ?"
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 30 Avr - 22:51

Rilla reconnu avec soulagement deux élèves de Poudlard. Bien qu'elles ne furent pas de ses proches, la jeune fille les avait déjà aperçu dans les couloirs de l'école et même à certains cours. Forte de ce constat elle se détendit quelque peu mais pas tout à fait. Elle ne savait rien des intentions de ces dernières et n'étaient pas très à l'aise avec des inconnues.

Lorsque la première fille à s'être relevée répondit à sa question par la négative, Rilla rougit légèrement. Après tout c'était de sa faute si elle n'allait pas si bien que cela pour reprendre ses dires. Sincèrement désolé, elle s'excusa.

- Vraiment désolé, je...je me suis mal réceptionnée et du coup je suis tombé sans rien pouvoir faire pour l'en empêcher. Je ne voulais pas blesser qui que ce soit. Pardon!


Elle ne précisa pas qu'elle était toutefois bien contente d'être tombé sur des élèves de son école plutôt que sur des adultes glauques, des brigands ou des mangemorts.
Rassurée cependant de ne pas sentir d'animosité chez ses deux ainés, Rilla allait accepter la proposition de rentrer avec elles à Poudlard. Elle était tellement soulagée de ne plus être seule dans un lieu pareil et à une heure pareille qu'elle en aurait sauté de joie si elle l'avait osé.

Pourtant, elle n'eut pas l'occasion d'accepter, la jeune fille qui achevait de se relever leur annonça qu'elle n'avait absolument pas l'intention de rentrer, car elle avait un truc à faire.

Rilla la regarda étonnée. Comment une personne avec un visage si angélique pouvait avoir un truc à faire dans un endroit aussi sombre et dangereux que l'allée des embrumes? La serdaigle se rappella alors que l'habit ne faisait pas le moine, tout en songeant presqu'aussitôt, que cela lui allait bien de juger son ainée alors qu'elle même se trouvait dans ce lieu peu fréquentable.

En rougissant, elle accepta l'aide que lui proposait son ainée qui l'aida à se relever.
- Mais...Mais qu'est ce que vous pouvez bien avoir à faire dans un lieu pareil? Vous n'avez pas peur? Il est si tard...

La jeune fille n'avait pu empêcher les paroles de s'échapper de ses lèvres, elle avait toujours été très curieuse.
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Invité, le  Dim 6 Mai - 14:50

"Vraiment désolé, je...je me suis mal réceptionnée et du coup je suis tombé sans rien pouvoir faire pour l'en empêcher. Je ne voulais pas blesser qui que ce soit. Pardon!"

Houlà ! Elle avait vraiment l'air très confuse ! Les larmes semblaient prêtes à jaillir par flots incontrôlables des ses petits yeux, et sa bouche était agitée de tremblements. Elle bégayait, et semblait avoir du mal à parler. Kim voulut la rassurer, mais la jeune fille reprit la parole, les yeux rivés sur sa camarade de Poufsouffle:

"Mais...Mais qu'est ce que vous pouvez bien avoir à faire dans un lieu pareil? Vous n'avez pas peur? Il est si tard..."

Elle n'avait pas l'air rassurée pour un sou, et la faible lueur d'un lampadaire clignotant créait dans ses yeux un éclair de détresse. C'était peut-être juste un effet de lumière, mais elle avait l'air vraiment effrayée. En tout cas, elle venait de demander à Kim ce qu'elle avait l'intention de faire, et celle-ci ne se sentait pas de lui répondre:
*Moi ? J'me ballade, en pleine allée des Embrumes... Ça m'amuse, tu vois ?*

Non, c'était tout simplement impossible qu'elle lui réponde cela. Elle allait la prendre pour une folle et, même si c'était presque la vérité, elle ne voulait pas que ses camarades croient cela... Elle réfléchit un long moment afin de trouver une réponse un minimum sensée à apporter la jeune fille:

"Eh bien... j'ai...une photo à prendre, pour un ami ! Mais ne vous occupez pas de moi, rentrez, si vous voulez !"

Oui, oui, ce n'est pas bien de mentir. Mais, en situation d'urgence , on peut se le permettre ! *...* Bon, d'accord, ce n'était pas vraiment une situation d'urgence, mais la jeune Pouffy voulait vraiment rester, et les deux autres avaient l'air réellement déterminées à s'en aller ! Donc, on l'excuse, d'accord ?

Kim fit un pas dans le noir en adressant un petit signe de la main à ses camarades, puis un deuxième et un troisième. Puis, poussant un soupir déchirant, elle revint sur ses pas et demanda:
"Vous voulez que je vous raccompagne ?"
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 7 Mai - 1:03

Rilla ne put cacher sa surprise et écarquilla grands les yeux. Sans expression ne disait que trop à quel point elle trouvait complètement absurde, saugrenu, irréel, et fou le fait que l'on puisse venir à une heure pareille, dans un endroit pareil, seule pour prendre une photo. Elle faillit demander si c'était une blague mais parvient à se raviser au dernier moment. Elle ne voulait ni vexer la jeune fille qui l'avait si gentillement aidé à se relever alors qu'elle lui était tombée dessus, ni paraitre irrespectueuse. Elle se contenta donc d'acquiescer silencieusement, hochant la tête et essayant de dissimuler sans trop y parvenir son incrédulité.

Puis elle la regarda s'éloigner avant de la voir revenir.
*A-t-elle changé d'avis? S'est elle rendue compte de ce qu'elle comptait faire?* se demandait Rilla in petto.

La jeune fille qui semblait aimer narguer le danger revint l'air de rien après sa sortie presque théâtrale et leur demanda si elle souhaitait qu'elle les raccompagne. C'était pour le moins surprenant, et sur le coup, trop abasourdie pour répondre, Rilla en resta sans voix. Elle ne put bredouiller qu'un pitoyable:
- Euuuuh....
Tout en lançant des regards désespérés à l'autre jeune fille qui se trouvait là pour qu'elle vienne à son secours. Tout était confus dans l'esprit de Rilla, bien trop pour qu'elle arrive à se poser sur une idée et réponde simplement à la question posée.
Trop de pensées s'agitaient en tout sens dans sa petite tête blonde: *Est ce bien prudent d'avoir une fille comme elle avec nous? Elle semble assez imprévisible, d'un autre côté à trois on sera plus forte pour se protéger, et puis si elle vient avec nous on pourra toujours la convaincre de rester à Poudlard, d'un autre côté ce serait peut être mieux de la protéger et d'aller avec elle prendre sa stupide photo. Que faire? Que dire? J'ai pas confiance, j'ai peur, je veux être dans mon dortoir!*
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Lun 7 Mai - 11:08

Kim se releva et déclara comme si tout était normal:

- Rentrez si vous voulez, toutes les deux. Moi je reste. J'ai ... un truc à faire. Merci de votre aide !

Je lui jetais un regard curieux, mes sourcils haussés et mes mains sur mes hanches. Non mais elle n'allait pas partir comme ça! C'est avec bonheur que je revis la préfète de Pouffsouffle revenir vers nous. Ouf. Elle blaguait, au moins elle m'évitait de devoir lui faire un sermon. De plus me retrouver moi pauvre serpy avec 2 préfètes de maisons différentes n'était pas la meilleur idée de ma vie mais il était hors de question de la laisser s'échapper comme ça.

Elle tendit une main pale à la Serdy et demanda doucement:

- Ça va, toi ? Tu n'as rien ?

Je ne m'étais pas demandé si elle allait bien... Je jetais un coup d'oeil en sa direction. Elle était un peu affolée. Comme moi elle avait eu peur que Kim ne s'en aille comme elle avait fait mine de le faire il y a peu de temps.
Elle se confondit en excuse et se redressa. Je me détendis un peu me rendant compte que j'avais déchiré un de mes bas... Bon eh bien disons que ça allait bien avec l’ambiance et le lieux. La jeune préfète des Serdaigles nous demanda pas rassurée:

- Mais...Mais qu'est ce que vous pouvez bien avoir à faire dans un lieu pareil? Vous n'avez pas peur? Il est si tard...

Je gromellais doucement en réponse à sa question:

- Bah il est minuit quoi...

Je passais une main sur ma nuque. Et continua:

- Emma enchantée.

Je levais le regard vers Kim et ajoutais:

- Bravo à vous deux pour votre nouveau titre.

Il ne me semblait pas avoir aperçut l'insigne sur Kim dans la foret elle devait être très fière. De même pour l'autre jeune fille qui nous avait sauté dessus.
Kim reprit son petit manège:

- Eh bien... j'ai...une photo à prendre, pour un ami ! Mais ne vous occupez pas de moi, rentrez, si vous voulez !

Avant que je n'ai le temps de l'agresser, elle se retourna et demanda encore une fois:

- Vous voulez que je vous raccompagne ?

Nous raccompagner? La bonne blague... D'accord elle était plus âgée que nous deux mais pas question de la laisser vagabonder dans le noir pour prendre des stupides photos. De plus je me doutais bien que prendre des photos n'était pas vraiment la raison de sa venue... Je lui aboyais donc dessus, toute ma douceur habituelle envolée:

- Ah mais non! Il est hors de question que tu nous quitte. On est trois et désolée de te le dire mais tu restes avec nous! D'où est-ce que les préfètes se promènent seules dans les allées des Embrumes?

Sur ce je lui saisi sauvagement le bras. J'en avais plus qu'assez!
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 8 Mai - 10:13

"Ah mais non! Il est hors de question que tu nous quitte. On est trois et désolée de te le dire mais tu restes avec nous! D'où est-ce que les préfètes se promènent seules dans les allées des Embrumes?"

Wow wow wow ! Qu'est ce qu'elle nous fait, là ? Elle empêchait Kim de partir ?! Ouais mais non, en fait ! La jeune fille voulait à tout prix rester, et ce n'était pas une petite Serpy de rien du tout qui allait l'en empêcher ! Sauf que la "petite Serpy de rien du tout" était très énervée, et elle empoigna sauvagement le maigre bras de la Pouffy, la pinçant sans ménagement. La douleur qui émana de ce geste fut comme un déclic dans l'esprit de Kim. Qu'avait dit Emma ?

"D'où est-ce que les préfètes se promènent seules dans les allées des Embrumes?"

Toujours sous l'emprise de la Serpy, Kim baissa les yeux vers sa poitrine. L'insigne jaune et noire brillait d'un éclat mordoré... Raaaaaaaaah ! Plus stupide tu meurs ! La jeune Pouffy avait oublié de la retirer et maintenant, c'était pour sa pomme ! Donnant une petite claque sur la main d' Emma pour se libérer de son emprise, la jeune fille retira le badge avec douceur, et le glissa dans la poche de son jean, hors de la vue de n'importe qui... Puis elle leva la tête vers la Serpy, encore très en colère. Ses yeux lançaient des éclairs et l'allure qu'elle adoptait ici, en pleine allée de Embrumes, n'était pas vraiment rassurante ! Toute timidité envolée, Kim prit la parole d'une voix qu'elle voulait calme (effet raté, mais c'est une autre histoire...):

"Eh bah, si vous voulez rester avec moi, c'est comme vous souhaitez ! Mais...enfin bref ! C'est vous qui voyez !"

Puis, la jeune Pouffy jeta un oeuil sur la plus jeune du groupe. Elle était littéralement paralysée par la peur, et ses jambes tremblotaient. Elle faisait peine à voir, mais elle semblait rassembler tout son courage pour paraitre "normale". Elle regardait Kim d'un air effrayant, comme si, ce qui lui faisait le plus peur, c'était elle. Kim s'emplit de pitié. Elle ne comprenait pas pourquoi elle faisait si peur à la jeune fille, mais elle s'en fichait. L'important, maintenant, c'était de la protéger, de la rassurer... Elle prit la parole d'une voix douce:

"D'accord, ou on rentre toute les trois, ou on reste toutes les trois."

Elle jeta un coup d'oeuil vers Emma, afin de voir si cette alternative lui convenait, dans le but de ne pas se voir arracher la peau une seconde fois...
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Re: Minuit, l'heure du crime.
Invité, le  Mar 8 Mai - 19:05

Rilla secoua la tête. La situation lui échappait complètement. Un coup elles rentraient, un coup elles ne rentraient plus, l'instant d'après l'une d'elle restait, puis ne restait plus. Ce yoyo de situation commençait à lui faire perdre le peu de moyens qu'elle avait réussi à récupérer.

Pour sa part, elle serait volontier rentrer toute seule, et les auraient plantés là sans aucun problème. Après tout elle ne les connaissait pas, et si elles avaient pu se rendre dans l'allée des embrumes seules, elles pouvaient très bien en repartir toutes seules. Toutefois, elle se doutait que sa remarque ne serait pas très bien accueillit par les deux autres filles, et puis elle se sentait toujours fautive de leur être littéralement tombé dessus quelques minutes plus tôt. Elle tenait à se faire pardonner cette intrusion fracassante dans leur vie.

La petite altercation qui avait opposé ses deux ainées avaient suffit à lui permettre de reprendre ses esprits. Respirant un bon coup, elle décida de dire en partie ce qui lui passait par la tête.

- Pour ma part, je ne vois pas en quoi c'est si primordial d'aller faire une photo, mais bon si elle y tient, je veux bien l'accompagner. Toutefois, je ne vous cache pas que je trouverai plus sage de rentrer à Poudlard maintenant. Enfin, vu l'heure et le lieu, quoi que nous décidions, il serait plus prudent de rester à trois.

Puis elle ajouta avec un sourire:
- Au fait, moi c'est Rilla, Rilla Blythe, une serdaigle, et vous?
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