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Londres - Big Ben
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Sam 2 Oct - 21:09

- Clélia ! Bordel ! J'avais oublié ton affection surdimensionnée !

Clélia lâcha un juron peut féminin quand elle repéra la baguette d'Ismaël. Il se préparait à lui lancer un sort... comme elle avait failli le faire elle-même. Par soucis de vengeance elle aurait pu le tuer, même si les convictions de l'Ordre du Phénix l'en empêche.. normalement... sympa la sœur de cœur, non ? La jeune femme fixa le jeune professeur et détailla longuement son attitude. Il était surpris, sans aucun doute, de la trouver là. Mais.. Quelque chose dans ses yeux prouvait qu'il cherchait à lui cacher une grosse grosse "bêtise". Venant d'un mangemort, même si c'était l'un de ses plus proches amis, la phénix se doutait de ce qu'était cette cachoterie... Ce n'est pas parce qu'elle est blonde qu'il faut la prendre pour une c**** n'est ce pas ?

- Euh.. Que fais-tu au fond d'une ruellequi pue le putois desséché (gentille grand mère) et sombre comme lesfesses du diable ? Sortant d'ici, je m'étais perdu, mais je crois avoirretrouvé mon chemin...

Bin voyons, perdu son chemin. Il la prendrait pour une prune qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Clélia leva les yeux au ciel sans pouvoir s'en empêcher, il devait avoir peur qu'elle ne l'ait vu et souhaitait l'éloigner au plus vite du probable meurtre. La jeune phénix passa au peigne fin la ruelle de ses yeux aux rayons X mais ne vit rien. Elle reporta son attention sur le jeune Lievitch. Ce qu'elle faisait là ? Elle avait vu une cape grise qui ressemblait grandement à celle d'un mangemort alors qu'il essayait de la fourrer dans un sac et avait pensé pouvoir venger Mateo de sa blessure mais elle était tombé (malheureusement ?) sur une personne à qui elle ne pourrait jamais faire de mal. Difficile de dire cela vous ne trouvez pas ? Vous seriez capable de déballer tout ce monologue dans une ruelle sombre et malodorante (qui sentait beaucoup trop le sang séché.. et frais ainsi que d'autres substances peu ragoûtantes) à votre frère de cœur censé pouvoir vous tuer si l'envie lui prend ? Pas moi.. Clélia s'humecta les lèvres et freina des quatre fers des deux pieds pour l'empêcher de sortir de la ruelle avec elle.

"Eh bien, j'ai vu un homme de dos en train de fourrer un vêtement gris dans son sac et il se trouve que.. bah que c'était toi. Sauf que je pensais voir.. quelqu'un d'autre. Enfin.. Je crois."

La phénix était loin d'être claire dans son histoire mais d'un autre côté elle ne voyait pas vraiment ce qu'elle pourrait dire. "Je sais que tu es un mangemort" est un peu direct à dire comme ça. Clélia passa sa main dans ses cheveux, elle se sentait lasse... Elle regarda Ismaël et lança un Hominum Revelio dans la ruelle. Le drap alors posé sur la vieille dame se souleva, laissant apparaître son corps crispé de terreur encore chaud. Elle était couverte d'hématomes et d'entailles en tout genre. La jeune phénix ferma les yeux puis ferma les coupures et soigna les hématomes. Remettre du sang était plus dur mais pas impossible, heureusement.
Les humains penserait que ce n'était qu'une simple crise cardiaque... Elle se tourna vers Ismaël et fixa ses yeux dans ceux de son frère de coeur.

"C'est toi qui a fait ça n'est ce pas ?"

Puis elle haussa les épaules. Et puis Mer** ! Une vieille c'est au bout de ça vie, ça doit bien mourir à un moment ou a un autre. Alors qu'elle soit tuée par un mangemort ou par une attaque la finalité était finalement la même. Clélia saisit le bras du jeune homme et siffla Ignis, pour parler être dans un endroit tranquille était indispensable. Le phénix arriva a tire d'ailes, il voletait au dessus d'elle mais de manière a ce qu'aucun moldu ne puisse le voir. La jeune femme fit un clin d'œil à Ismaël et lui dit

"Ça restera entre nous, t'inquiète pas"

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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Dim 19 Déc - 19:07

Londres : ville grise, pluvieuse et morne. Sauf si quelques flocons viennent s’en mêler… Incroyable comme la neige pouvait transformer le plus terne des paysages en décor ravissant. Adieu la grisaille des pavés sales des rues. Adieu les toits d’ardoise sombres. Le monde recouvert d’un manteau blanc semblait se parer d’un nouvel éclat, brillant et immaculé ; comme saupoudré d’un sucre doux et parfumé. Vue ainsi, Londres moldue semblait presque empreinte de magie.
Noël approchait à grands pas et des petites ampoules lumineuses dansaient dans les vitrines et aux branches nues des arbres de la capitale. Une odeur de marrons chauds flottait dans l’air. Avec une mélodie agaçante jouée par un guitariste déguisé en lutin… Lily lui adressa un sourire forcé lorsqu’il s’avança à son passage pour chanter un peu plus fort… et un peu plus faux ! Elle s’arrêta cependant devant la vitrine d’un antiquaire pour admirer un superbe collier derrière la vitre. Le cadeau idéal pour une maman qui lui manquait tant…
Un courant d’air et une rafale de flocons vinrent lui glacer le visage en une caresse piquante. Elle tourna la tête vers la rue et leva les yeux au ciel, estimant mentalement le temps qu’il lui restait avant de se transformer en un glaçon sur pattes. Ce n’est que lorsqu’elle arriva à la conclusion qu’un bon transplanage lui épargnerait bien des galères qu’elle reconnut une silhouette familière…
Cette stature fière, elle l’avait déjà croisée il y avait deux semaines de cela et ça n’était pas dans les meilleures circonstances. Joseph Krieg était venu transformer une déception amoureuse en tristesse face au deuil. Il était synonyme d’oiseau de mauvais augure. Comme les vautours qui planent dans le ciel, on pouvait s’attendre à ce qu’il y ai un cadavre dans les environs. Très peu pour Lily, elle ne voulait plus avoir à faire à cet homme, pourtant cordial et aimable, mais lui rappelant indubitablement une bien mauvaise soirée.
Il était toujours aussi classe, presque autant qu’un Gentleman à l’allure British. Vêtu d’un manteau noir dont les pans rappelaient les ailes des charognards cités plus haut, il avait toujours son ombre vivante qui le suivait, marchant dans ses pas, aussi discret qu’étrange. La curiosité de Lily fut tout de même attisée car elle put constater que cette fois-ci, l’ami Jo ne portait pas ses sempiternelles petites lunettes. La jeune femme avait été emprise d’un brin de frustration lors de leur dernière rencontre, ne pouvant plonger dans le regard dissimulé du sorcier. Regard qui vint croiser celui de Lily
* Oh non…*
Elle détourna les yeux bien vite, faisant mine de ne pas l’avoir remarqué, puis chercha rapidement un coin où se planquer en attendant qu’il s’éloigne. Elle tenta de conserver un sachet de marrons devant son visage mais constata que ça ne suffirait pas…
* Alleeeeer… viiiite... Accroupie derrière ce chien en laisse ? Non plus…*
Le lutin à la guitare entama le second couplet de « Let it snow » avec hargne et Lily s’avança vers lui, le regard paniqué. Elle l’empoigna par les épaules et le plaça juste devant elle, jugeant que son horrible chapeau à grelots serait suffisamment grand pour dissimuler la petite Gordon. Elle fit signe au musicien de continuer à brailler sa chanson débile et de ne pas s’occuper d’elle. Un regard par-dessus l’épaule… Personne. Il avait dû continuer son chemin. Rassurée, la jeune femme tourna les talons d’un air satisfait… avant de se retrouver nez à nez avec Monsieur Krieg ! Elle étouffa une exclamation de surprise avant d’arborer un sourire aimable.
« Oooohh Mr Krieg ! Comment allez-vous ?..... Je ne pensais pas vous revoir. »
Quelques flocons vinrent se poser sur les épaules sombres du sorcier. Peut-être qu’à l’image de la ville enneigée, cette rencontre allait être transformée en moment magique et agréable.
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Lun 20 Déc - 21:23

Londres prenait, en cette longue soirée de décembre, une allure blanchâtre, pâle mais toutefois charmante (pardonnez-moi... je ne me sent pas partir !). Comme la toile d'un peintre en manque d'inspiration, quelques touches de couleurs étaient venus se poser là, comme pour chasser la morosité habituelle qui habillait la capitale. Les promeneurs, s'exaltant devant tant de pureté, transpiraient la joie de vivre et paraissaient petits aux alentours du palais de Westminster. Joseph, qui avait maintenant pris l'habitude, depuis son retour, de rendre visite à quelques anciennes connaissances, sortait tout juste du palais.

- Avons-nous quelque chose de prévu ?

- Non, monsieur. Mais... si je puis me permettre, monsieur aimait beaucoup les promenades sous la neige et... peut-être que vous abandonner à cette rêverie vous aiderait à évacuer les tensions actuelles.

Joseph accueillit cette proposition par un léger hochement de tête. Il savait en effet que le majordome connaissait tout des moindres parcelles de sa vie et n'était plus étonné de ses suggestions... parfois semblable à de l'assistanat pour personne grabataire. Les deux hommes déambulèrent donc entre les petites ruelles, au bord de la tamise. Toute la ville était sertit de mille feux afin de fêter la naissance du saint des saints... du moins, une famille sur mille fêtait cette naissance et le reste la venue du père ventru et rougeoyant. Un petit coin paradisiaque s'offrit alors à Joseph qui alla s'accouder contre la petite barrière, regardant l'eau couler et songeant aux choses qui le tracassaient...

Rendez-vous... Sir Disraeli... Mademoiselle Gordon... Mathilda à faire renvoyer...

- Mademoiselle Gordon ?!

Elle était là ! Il venait de penser à elle et elle était apparue, comme par enchantement... Il n'avait pas été d'une très bonne compagnie la dernière fois qu'ils s'étaient croisés et il espérait bien se rattraper sur ce manque de délicatesse gênant. Joseph lui avait annoncé, sans prendre de gants, le décès de son ami. Et, conséquences, elle semblait essayer de l'éviter, se cachant même derrière un chanteur au look extravagant. Les deux silhouettes se dirigèrent alors, avec discrétion, vers la jeune femme et, avant qu'elle ne se soit rendu compte de quoi que ce soit, exécutèrent un merveilleux sourire cordial dont eux seuls avaient le secret.

- Oooohh Mr Krieg ! Comment allez-vous ?..... Je ne pensais pas vous revoir.

Elle était donc surprise... Du moins, elle essayait d'en donner l'apparence. Si elle avait réellement souhaitée l'éviter, pensa Joseph, elle aurait du partir et non se cacher pitoyablement. Maintenant, elle n'avait plus qu'à subir, apprécier, ou fuir la compagnie du corbeau.

- Mademoiselle Gordon, dit-il en s'inclinant légèrement. Je n'espérais pas vous revoir si tôt ! ... et je tenais toutefois à vous présenter mes excuses pour mon manque de délicatesse lors de notre dernière rencontre. J'ai, et je m'en excuse, annoncé avec une grossièreté évidente, le décès d'un être que vous appréciez.

Baissant les yeux, comme un enfant qui aurait fait une bêtise, Joseph se retourna et s'adressa à Gabriel.

- Peux-tu aller faire un tour, s'il te plait ?

- Oui, monsieur.

... alors, d'un ton charmant et calme, tout en tendant son bras pour que Lily passe le sien à l'intérieur de la boucle qu'il formait, il reprit.

- Et si nous allions nous promener, je pourrais peut être me faire pardonner...
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Dim 26 Déc - 15:59

Une bien mauvaise interprétation de la promeneuse surprise face à une rencontre impromptue… Le ton était faux, le sourire forcé, le regard empli d’une gêne visible. Elle était pourtant douée pour mentir d’habitude. Et d’ordinaire, seuls ses yeux pouvaient trahir une vérité dissimulée. Là, elle était digne d’une actrice de série B engagée pour son joli sourire plus que pour un quelconque talent dans la comédie. Au moins, ça aurait sans doute le mérite de démontrer à Joseph qu’elle n’avait pas vraiment une envie dévorante de lui adresser la parole. Il s’en irait sûrement, jugeant qu’il n’était pas le bienvenu au pays de Lily… Pourtant, Jo l’exilé avait visiblement envie de voir de nouveaux horizons et semblait motivé à passer la douane pour pénétrer en terre Gordonesque. Le fou… C’était un territoire hostile recouvert de braises, ravagé par les tempêtes d’un caractère changeant et dont l’atmosphère était chargée en soufre. Un véritable enfer ! Pourquoi diable voulait-il y séjourner ? Car c’est avec un sourire aimable que le sorcier s’adressa à la jeune femme.

Mademoiselle Gordon. Je n'espérais pas vous revoir si tôt ! ...

Lily lui rendit sa petite révérence d’un hochement de tête respectueux.

…et je tenais toutefois à vous présenter mes excuses pour mon manque de délicatesse lors de notre dernière rencontre. J'ai, et je m'en excuse, annoncé avec une grossièreté évidente, le décès d'un être que vous appréciez.
Apprécier… C’était un mot bien faible pour décrire l’attirance qu’elle avait voué, et vouait toujours, à cet être qu’elle avait aimé plus que tout, à son grand étonnement. Le sourire factice et exagéré avait quitté ses lèvres pour en arborer un, triste celui-ci. Elle renouvela la petite révérence de la tête, avec bien plus de sincérité cette fois, pour le remercier et lui signifier qu’elle acceptait ses excuses.

Il se tourna vers… vers quoi d’ailleurs ? Le jeune homme qui le suivait comme un chien de garde ressemblait à un majordome mais était bien plus intime qu’un banal employé. Avec subtilité, il lui demanda d’aller voir ailleurs s’ils y étaient. A quoi le bodyguard répondit un « Oui Monsieur » avant de tourner les talons. « Monsieur »… Une marque de respect évidente, bien plus qu’un simple rapport hiérarchique de subordonné à employeur. Lily le regarda s’éloigner, observant avec attention ses gestes et sa démarche légère. Elle reposa son regard sur Joseph lorsque celui-ci lui proposa son bras sur des mots doux et avenants.

Et si nous allions nous promener, je pourrais peut être me faire pardonner…

Hésitation… Pour la première fois depuis leur rencontre, elle plongea dans le regard azur du sorcier en face d’elle, scannant ses prunelles comme si elle scannait son âme. Il semblait sincère et honnête. Pourquoi voulait-il tant garder contact avec une personne dont il ignorait tout ? Pourquoi tentait-il avec détermination de passer les frontières et de découvrir un pays qui n’avait d’intéressant que les fous ayant accepté d’y séjourner ? Oui, Wolfgang était un démon qui avait semblé s’y plaire, sur ces terres brûlées… Et Lily avait en face d’elle la seule personne ayant connu cet homme que nul ne semblait avoir apprécié, ou tout du moins suffisamment connu pour ressentir un semblant d’affection pour lui. Joseph était le dernier lien la rattachant un peu encore à Wolfgang.
C’est donc en baissant les yeux qu’elle ouvrit les barrières de la douane pour laisser pénétrer le sorcier imprudent en terre Lilynesque, passant sa main au creux de son bras.

Ils firent quelques pas, en silence. Des foulées lentes et silencieuses, le bruit étouffé par un tapis neigeux sous leurs pieds. Un silence de mots aussi, car ni l’un ni l’autre n’ouvrit la bouche durant quelques dizaines de mètres. Lily se risqua à quelques paroles.

« Quels étaient vos rapports avec Lui ? Je ne savais pas qu’il avait de la famille, il ne parlait jamais de lui… (puis sur un ton ironique) Il ne parlait jamais tout court, d’ailleurs… »

Finalement, elle ne connaissait rien de la vie de Wolfgang. Ni son passé, ni ses origines, ni sa famille. Et pourtant, c’était un cousin dont elle n’avait jamais entendu parler qui lui avait annoncé sa mort. Par quel miracle l’avait-il appris ? Son regard était devenu plus sombre, marquant le signe d’une réflexion intense et désagréable.
« Puis-je vous poser une question ?... Comment avez-vous appris la mort de votre cousin, Monsieur ? Comment l’avez-vous appris avant moi ?.... Quelqu’un est venu vous voir, un hibou vous a été envoyé ? Le Ministère peut-être ?... »

La question lui brûlait les lèvres…

« Que lui est-il arrivé ?... »
Avant de se raviser et secouant la tête...
" Ca n'a pas d'importance..."
Au final, qu’est ce que ça changerait, les circonstances de sa mort ? Qu’il se soit éteint sous un Avada mangemoresque ou fauché par un Magicobus, ça n’apaiserait en rien la peine provoquée par sa perte. Pourtant, la venue de ce cousin était entourée de mystère. Que faisait-il ici, outre le fait de venir s’occuper des dispositions à prendre lors d’un tel événement ? Et pourquoi connaissait-il son nom alors qu’elle, elle n’avait jamais entendu parler d’un Joseph ? Lily céda finalement à la tentation, la curiosité se faisant piquante. Et après tout, le sorcier avait voulu s’aventurer sur les contrées hostiles à ses risques et périls. Tant pis pour lui s’il goûtait à présent au manque de délicatesse de la jeune femme…

« Je ne sais pas pourquoi vous tenez absolument à garder contact avec moi… Wolfgang vous l’a-t-il demandé ? Je ne pense pas… Je doute même qu’il ai parlé de moi à qui que se soit ! Soyons honnête : que faites vous ici, Monsieur Whitworth ? »
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Dim 2 Jan - 18:23

Les premiers pas hors du sentier déneigé transpiraient d'une senteur fichtrement agréable, autant par la cotonneuse sensation des pieds dans la neige que par la fraicheur frissonnante qui s'y dégageait. Lily laissa très nettement entrevoir, tel un cosaque russe au milieu d'un bataillon de vieille garde, ou encore telle une rose blanche au milieu d'un splendide bouquet de roses rouges, une certaine incompréhension sur son visage. Joseph l'imaginait ressasser intérieurement toute son histoire avec Wolfgang, les bons moments, les mauvais... avec une insistance certaine sur les mauvais ! Le regretté avait un caractère bien particulier et faisait rarement preuve de tact et de délicatesse, bien qu'il eut clamé à plusieurs reprises son engagement dans la préservation des règles de bienséances. Elle semblait se morfondre. Elle paraissait appartenir à cette grande catégorie de gens qui, à la mort d'un proche, culpabilise de n'avoir pas fait telle ou telle chose, et qui pleure... durant de nombreux mois, sans se rendre compte que ce chagrin ne mène strictement à rien. Comme il le sentait, la première intervention qui vint briser l'agréable balade silencieuse, ce qui est en soit tout un concept, concernait Wolfgang...

- Quels étaient vos rapports avec Lui ? Je ne savais pas qu’il avait de la famille, il ne parlait jamais de lui…Il ne parlait jamais tout court, d’ailleurs…

Wolfgang n'était pas quelqu'un qui parlait de lui dès qu'il en avait l'occasion. Il n'était pas de la plupart des gens prétentieux qui se mettent en valeur par des récits stupides d'aventures, de situation cocasses ou dangereuses auxquelles ils ont bien entendu survécus avec panache et élégance. Sa prétention, sa vanité, il ne la racontait pas, il la vivait ; il l'habitait, d'une certaine manière, il la clamait. Tout dans son apparence et sa manière d'agir laissait comprendre qu'il se sentait nettement supérieur au reste du monde, pour cette raison seule, Joseph n'avait eut la patience de vivre des moments, quoi que même si il en eut la patience, Wolfgang ne lui en aurait pas forcément donné l'occasion, agréables de proximité, habituelle entre deux cousins.

- Wolfgang n'aimait pas parler de lui, vous l'avez compris... Il n'était pas non plus de ces hommes qui apportent une grande importance aux liens familiaux. Nos rapports... n'auraient pas inspirés le plus talentueux des poètes de ce monde.

Puis, s'enchaina à une rapidité déroutante une série de questions. La première était importante mais fut suivie de quelques questions stupides et qui laissaient voir pleinement l'incompréhension qui broyait le cerveau de la jeune femme.

- Puis-je vous poser une question ?...

Comment avez-vous appris la mort de votre cousin, Monsieur ?

Comment l’avez-vous appris avant moi ?...

Quelqu’un est venu vous voir, un hibou vous a été envoyé ?

Le Ministère peut-être ?...

Que lui est-il arrivé ?...

Ca n'a pas d'importance...


Joseph ne révèlerait pas la vérité, du moins pour l'instant. Même si elle vivrait, si elle apprenait les réelles causes de la mort de son bien aimé, ce mensonge comme une trahison, il ne pouvait manquer une seconde fois de délicatesse en annonçant une mort aussi brutale qu'étrange. Il n'eut pas le temps de répondre, déjà avait-elle dégainée une nouvelle question...

- Je ne sais pas pourquoi vous tenez absolument à garder contact avec moi… Wolfgang vous l’a-t-il demandé ? Je ne pense pas… Je doute même qu’il ai parlé de moi à qui que se soit ! Soyons honnête : que faites vous ici, Monsieur Whitworth ?

Joseph s'arrêta, et prit le temps de répondre aux questions de Lily, l'une après l'autre. .

- Commençons par le début, si vous me le permettez, mademoiselle Gordon... Wolfgang a mis fin à ses jours. Il pensait avoir fait souffrir trop de monde pour continuer à vivre. Étrange... Pour un homme qui a tué sans remords apparents, c'est assez étrange, me direz vous... Mais je pense sincèrement qu'il s'agissait d'un homme bon. Quant à ma présence ici, je ne fais que revenir là ou j'aurais toujours du être, et puis, je pense avoir pour devoir de m'intéresser à l'amie de Wolfgang.

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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Mar 4 Jan - 16:37

Comme elle s’en doutait, Wolfgang n’accordait aucun intérêt pour une quelconque affection, qu’elle soit fraternelle, amicale ou amoureuse. Pas étonnant qu’il n’ait pas cherché à entretenir des liens avec ses proches, encore moins avec un cousin. Elle écouta dans un silence respectueux les réponses de Joseph, puis poursuit en lui demandant les véritables raisons qui le poussaient à garder un lien avec elle. Le sorcier stoppa, avant de lui faire face, et prit soin de répondre à toutes les questions que la jeune femme avait laissé échapper dans un flot incessant et désordonné.
Commençons par le début, si vous me le permettez, mademoiselle Gordon... Wolfgang a mis fin à ses jours. Il pensait avoir fait souffrir trop de monde pour continuer à vivre. Étrange... Pour un homme qui a tué sans remords apparents, c'est assez étrange, me direz vous... Mais je pense sincèrement qu'il s'agissait d'un homme bon. Quant à ma présence ici, je ne fais que revenir là ou j'aurais toujours du être, et puis, je pense avoir pour devoir de m'intéresser à l'amie de Wolfgang.
Un mensonge honteux… Soit il pensait être doué dans l’art de raconter des cracks et dans ce cas, il devrait peut-être choisir autre chose que la Politique comme future carrière… Soit il la pensait d’une crédulité affligeante. Comment pouvait-il penser qu’une personne ayant un temps soit peu connu l’intéressé, serait en mesure de croire une absurdité pareille ? Wolfgang était odieux, égoïste et arrogant ; mais il n’était pas lâche. Le rôle du malheureux frappé par le remord ne lui allait que trop mal. Et encore moins celui du repenti… Un homme bon ? Sans doute avait-il des bons côtés, oui. Mais la rédemption et l’abnégation ne faisaient pas partie de ses principes. Et ce cher Joseph pensait faire avaler à Lily ce mensonge écœurant… Plutôt que de grimacer sous le goût amer, elle ouvrit la bouche et goba le cocktail du sorcier, ne laissant rien paraître de la lucidité avec laquelle elle avait accueilli ses paroles. Elle se contenta de rester silencieuse, jouant la jeune femme naïve et idiote qu’il pensait qu’elle était.
Il pensait avoir un devoir envers elle ; peut-être un devoir de protection, comme les preux chevaliers d’autrefois veillant sur la jolie veuve de leur frère disparu. Peut-être un devoir de soutien, s’assurant qu’elle traversait l’épreuve du deuil avec force et ténacité. Peut-être un devoir de candidat, prêt à tout pour récolter une voix supplémentaire…
Lily resserra sa prise autour du bras de Joseph, l’invitant à poursuivre leur douce promenade hivernale. Elle rajusta son col et se rapprocha imperceptiblement de lui, espérant que quelques centimètres en moins entre eux deux lui permettraient d’éviter de finir en glaçon.
Elle releva la tête, préférant le regarder dans les yeux pour lui adresser la parole, politesse oblige.
« Que comptez-vous faire ici, à Londres ? Des bruits courent qu’un certain Joseph souhaite se présenter aux prochaines élections ministérielles… Ai-je l’honneur d’avoir à mon bras le candidat en question ? »
Elle ponctua avec une mine amusée, un sourire venant conclure son intervention.
« Peut-être vais-je avoir la chance de travailler pour vous, si vous grimpez jusqu’au siège de Ministre… (se rendant compte qu’il ne connaissait peut-être pas sa profession) Oh ! Je suis Auror ! Et rassurez-vous, le Ministre actuel est ravi de me compter parmi ses protecteurs. Je me ferais donc une joie de veiller à votre sécurité… si tant est que vous soyez élu. »
Leurs pas étaient silencieux et doux, quelques craquements de brindilles gelées venant rompre la mélopée de leurs pieds dans la neige. A quelques dizaines de mètres, l’ombre humaine suivait toujours son maître de loin, discrètement, subtilement, faisant mine de regarder ailleurs et de se promener seul. Lily l’observa quelques secondes, se demandant s’il s’agissait d’un disciple avec son maître, ou d’un larbin avec son patron. Sans quitter le chien de garde des yeux, elle murmura :
« Qui est-ce ? »
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Dim 30 Jan - 13:41

La jeune femme ne dit rien, soit car elle venait d'avaler avec une naïveté déconcertante le petit mensonge que Joseph venait de glisser dans la conversation, soit car, au contraire, elle avait exprimé son caractère visionnaire en restant de marbre face aux calomnies d'un homme bien mystérieux et qui, d'un discours mielleux et ô combien triste, dissimulait certaines informations auxquelles il avait eut accès, peut être pour la protéger ou simplement pour aider l'humble rôliste à sortir une phrase longue, ennuyante et qui semblait tout droit traduit de l'allemand, dont lui seul avait le secret. Quoi qu'il en soit, la température chutait avec une rapidité remarquable : la proximité des deux sorciers semblait se réduire. Personne n'aurait su dire s'il s'agissait de Joseph, ou de Mlle Gordon, qui se rapprochait de l'autre. La fraîcheur semblait ainsi, elle aussi, se réduire.

La caractéristique visionnaire de la jeune femme allait se confirmer, au moment où elle prit la parole.

- Que comptez-vous faire ici, à Londres ? Des bruits courent qu’un certain Joseph souhaite se présenter aux prochaines élections ministérielles… Ai-je l’honneur d’avoir à mon bras le candidat en question ?

"Un certain Joseph", l'expression tira un sourire aux lèvres du sorcier qui ne put le relâcher. Il resta figé, là, comme par un enchantement divin, même si, il faut l'avouer ; l'expression est présomptueuse... Il n'avait pas encore été canonisé !

- Je suis démasqué ! Dit-il ironiquement, le sourire toujours aux lèvres. Joseph Whitworth, candidat aux élections, ravis de refaire une seconde fois votre connaissance...

Elle sourit alors à son tour.

- Peut-être vais-je avoir la chance de travailler pour vous, si vous grimpez jusqu’au siège de Ministre… Oh ! Je suis Auror ! Et rassurez-vous, le Ministre actuel est ravi de me compter parmi ses protecteurs. Je me ferais donc une joie de veiller à votre sécurité… si tant est que vous soyez élu.

L'amusement de Joseph monta d'un autre degré. Il ne put s'empêcher de rire... mais il n'eut pas le temps de répondre à Mlle Gordon qu'elle reprenait déjà, se retournant.

- Qui est-ce ?

Gabriel n'était décidément pas doué pour rester discret lors de filature digne des meilleurs films de gangster... Comme le plus mauvais des agents de police de New York, il s’était fait repéré. Bien entendu, les conséquences n'étaient pas les mêmes. Là, il venait simplement de faire passer son maître pour un idiot. Ce dernier avait évidemment plus d'un tour dans son sac ; il tourna la situation avec humour...

- Il s'agit de... l'homme qui veille sur ma sécurité, avec, je vous l'accorde, un manque évident de discrétion. Je suppose, dit-il avec amusement, que les aurors sont bien plus discrets que cela !

Joseph se retourna, et d'un geste appela le majordome qui arriva dans les deux secondes qui suivirent.

- Monsieur a-t-il besoin de quelque chose, demanda-t-il ?

- Oui, peux-tu transplanner dans un endroit autre que Londres ?

- Bien sûr, monsieur.

... et il transplanna, à une destination que seul Joseph connaissait. La beauté de la nuit ravissait la jeune femme que le teint légèrement rosé rendait appétissante. Mlle Gordon avait un charme certain auquel le sorcier n'était pas insensible. C'est à cet instant, lorsqu'il contempla avec une attention méticuleuse, qu'il comprit ce que Wolfgang avait bien pu trouver à cette auror. Comme il aurait été déplacé de couvrir de compliments et flatteries l'être qui se trouvait à ses cotés, Joseph, d'un ton calme et serein, glissa un compliment dans une phrase qu'il voulait réconfortante.

- Je comprend Wolfgang, vous êtes une femme charmante ! Veuillez pardonner Gabriel pour son manque de discrétion...
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Mer 2 Fév - 18:12

Le majordome s’était arrêté en même temps que les deux promeneurs, suivant les mouvements de son maître comme une ombre accrochée à son propriétaire, un parfait reflet dans un miroir. Avec humour, Joseph le présenta comme le gardien de sa sécurité, supposant que les Aurors devaient sans doute user de davantage de discrétion. Effectivement, même un Troll des Cavernes n’aurait pas eu de mal à faire mieux… Cela dit, c’était une technique de protection comme une autre : montrer de façon claire et appuyée que quelqu’un veille sur nous suffit souvent à dissuader les imprudents de tenter quelque chose. Amusée, Lily répondit sur le même ton :
« Et bien, oui… Disons que la sélection naturelle se charge d’éliminer les Aurors les moins subtiles ! »
Effectivement, après Mademoiselle Kuders, c’était les combats qui sélectionnaient les meilleurs Aurors. Les malchanceux ou les mauvais étaient rapidement mis à l’écart, dans le meilleur des cas… Les plus rapides, les plus rusés et les plus compétents étaient amenés à faire carrière…et à avoir la vie sauve. A en juger par les nombreuses marques et brûlures qu’elle avait sur le corps, on pouvait penser que Lily n’était pas l’une des plus douées pour échapper aux blessures. Mais elle se montrait efficace, et plus que son manque de tactique, c’était son goût du risque qui était à l’origine de pas mal de blessures. Ca et ses esquives ratées…
Elle reprit sur un ton faussement sérieux avec un air sournois.
« Cependant, tout est question d’intérêts. La sécurité c’est important, ça n’a pas de prix… Je pourrais facilement remplacer Monsieur pour surveiller vos arrières. Encore faut-il que votre offre soit intéressante… Faîtes moi un prix et j’étudierais la proposition ! »
Elle étira un sourire amusé puis observa le mauvais garde du corps s’approcher sur ordre de son patron. La jeune femme fut témoin pour la seconde fois de la subtilité Joséphienne lorsqu’il lui demanda avec autant de tact qu’une petite cuillère d’aller voir ailleurs… avant que le sorcier obéissant ne transplane dans un CRAC sourd. La nuit tombait sur Londres, les flocons également. Pourtant, malgré le froid et le crépuscule, la jeune femme n’avait plus vraiment envie de fuir cet homme. Etrangement, son comportement attentionné et sa galanterie lui plaisaient beaucoup. Ainsi que ses jolis yeux clairs qui la détaillaient ! Déjà, des petits halos lumineux perçaient à travers les fenêtres des appartements de la capitale. Les lampadaires commençaient à illuminer les avenues, laissant un voile doré se répandre sur les pavés et parer le tapis neigeux de petits éclats brillants. L’atmosphère était agréable et la voix du sorcier vint même parfaire le tout sur un timbre chaud et doux.
Je comprend Wolfgang, vous êtes une femme charmante ! Veuillez pardonner Gabriel pour son manque de discrétion…
S’il manquait de subtilité avec son personnel, il en parsemait sans modération avec la jeune femme. Un petit compliment glissé entre deux tranches de banalité et ça passait délicieusement bien. Lily aurait volontiers retourné le compliment sur la charmante personne qu’il était, mais elle n’en fit rien, jugeant que cela serait sans doute déplacé.
Il s’appelait donc Gabriel ? Amusant…
« Un Gabriel qui joue les anges gardiens pour le compte d’un dénommé Joseph… Il y a comme un air de déjà-vu… La ressemblance mystique en est frappante ! »
Elle laissa s’échapper un léger rire amusé avant de resserrer sa prise sur le bras du sorcier, tentant de glisser ses doigts entre les plis du vêtement. Elle avait perdu sa paire de gants en cuir, sans doute abandonnée dans un coin du Ministère ou tombée d’une de ses poches, et à présent elle regrettait amèrement de ne plus avoir cette dernière. Elle délaissa son air jovial pour en arborer un sérieux, plongeant dans les yeux de son interlocuteur.
« Votre joli accent… vous le perdez de jour en jour. »
Elle baissa les yeux en souriant.
« C’est dommage… »
Oui, elle l’aimait bien, cet accent. Peut-être parce qu’il était différent et qu’elle appréciait les gens singuliers. Peut-être parce que ça lui rappelait inconsciemment celui de Wolfgang sur certains mots. Peut-être parce que, tout simplement, elle l’aimait cet accent. Et à l’écouter parler, on l’aurait pu croire natif de Londres tant ses paroles avaient perdu cette petite mélodie qui l’avait pourtant frappé lors de leur carambolage première rencontre. Ainsi que ses petites lunettes, qu’il ne portait pas cette fois-ci !
« Ce qui aurait été également dommage, ça aurait été de dissimuler vos jolis yeux derrière des lunettes ! »
Et PAF ! *claque mentale*
*Lily, ma grande… Ca ne se fait pas de s’adresser à un parfait inconnu, les yeux dans les yeux, et de lui balancer des compliments, certes vrais, mais bien trop directs. Réfléchis deux secondes avant de parler ! Pas étonnant que tu te fasses coucher au tapis en combat si la subtilité est garante d’un bon Auror…*
Baissa-t-elle les yeux ? Non. S’excusa-t-elle ? Négatif. Tenta-elle de transformer son intervention un peu trop brusque en quelque chose de plus délicat ? Même pas. Elle se contenta d’envoyer un sourire supplémentaire aux deux beaux yeux. Pourquoi donc tourner en rond, pourquoi ne pas dire les choses sans détour du moment qu’on les pense ? La spontanéité était tellement plus appréciable que la retenue polie et froide. Et puis, sachant que c’est un trait de caractère prédominant chez Lily (ça et l’instabilité émotionnelle…), il est bien plus facile pour la narratrice de faire croire que c’est un choix de la part du personnage plutôt qu’un défaut terriblement gênant et handicapant au quotidien…
A quelques mètres, un vendeur de marrons chauds remplissait de petits sacs en papier et adressa un sourire charmeur à Lily, avant de se raviser en voyant qu’elle était accompagnée.
« Dîtes moi, Monsieur Whitworth. Je viens de devenir propriétaire et je n’ai pas encore eu l’occasion de recevoir du monde chez moi. Je serais ravie de vous inviter à dîner, le soir de votre choix. »
Il ne devait pas avoir énormément de connaissances puisqu’il était arrivé récemment en Angleterre. C’était une façon de lui offrir une distraction. A moins que ça ne soit dans l’unique but de profiter de sa délicieuse compagnie une fois de plus. Mais ça, pour une fois, elle se retint de le dire.
Un sourire moqueur sur les lèvres, elle ajouta sur un ton ironique :
« Je tâcherais de retenir mes pulsions meurtrières et de ne pas oublier mes neuroleptiques… Mais Gabriel est le bienvenu s’il juge dangereux de vous laisser sans surveillance ! »
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Re: Londres - Big Ben
Fani, le  Ven 29 Avr - 22:51

En cet après midi non pluvieux, chose exceptionnelle à Londres au mois d'Avril, des cloches résonnaient dans toute la ville, ce qui agaçait au plus haut point Fani. Deux crétins de moldus venaient de se dire oui et alors? Certes ils étaient célèbres auprès de leurs pairs pour des raisons qui dépassaient la jeune femme puisqu'ils ne semblaient avoir aucune compétences particulières (déjà c'étaient des moldus donc ça réduisait fortement leur potentiel), mais tout de même!

De mauvaise humeur, la jeune femme avait donc du faire face à un dilemme : rester, seule dans son appartement à se morfondre en compagnie d'un peu de poudre de cheminette, ou sortir prendre un bon bol d'air londonien, peut être attraper en chemin un moldu agaçant qu'elle pourrait ramener à Hollow et... Non ce n'était pas sérieux quand même. La tête entre les mains, la belle brune (faut bien se flatter de temps en temps) poussa un long soupir puis attrapa sa veste qui traînait sur le canapé et se leva d'un bond, direction : dehors. Fani descendit quatre à quatre les marches de son appartement après avoir verrouillé la porte d'un discret coup de baguette.

Se retrouvant enfin à l'air libre, elle marcha dans un premier temps rapidement, sans but précis, puis finit par ralentir le pas et regarder les boutiques qu'elle longeait. Vendeur de fish and chips, cinéma, top mode pour elle et lui, Fani ralentit encore le pas puis oh par la barbe de merlin comment pouvait on ne serait-ce que songer à s'habiller de la sorte? Partout entre les devantures, voire même dessus, s'étalaient en lettres capitales les voeux de bonheur du bon peuple Anglais pour les deux moldus mariés... Génial, alors que toute la ville était en liesse, Fani broya un peu plus de noir encore. Le point positif était que les pubs seraient bondés et que l'alcool coulerait à flots. Puis personne ne ferait attention à elle, elle aurait tout loisir d'utiliser un impero ou deux sur un stupide passant. Mais il ne fallait pas y penser et puis peut être que sa fin de journée serait plus agréable qu'elle n'avait commencé après tout l'humeur joyeuse des gens l'entourant finirait peut être par l'atteindre...

Plongée dans ses tourments, Fani avançait au hasard, quand quelqu'un lui rentra dedans, suffisamment violemment pour la déstabiliser et manquer la faire tomber en arrière. Son sang ne faisant qu'un tour, les joues rougies par la colère, la jeune femme leva des yeux rageurs vers celui ou celle qui était responsable de ce fâcheux incident. Un homme, brun, grand, du genre "je-suis-vieux-mais-bien-conservé-what-else" lui faisait face, un espèce de sourire au coin des lèvres. Il sortait de chez un chapelier, chose... étrange pour un moldu à moins que ça ne soit un riche? Mais alors il aurait du se trouver au mariage de truc et machine !
Fani ouvrit la bouche pour l'insulter copieusement mais avant qu'un mot n'en sorte l'homme prit la parole:

- Veuillez pardonner ma maladresse mademoiselle, j'espère ne pas vous avoir fait de mal ?

La bouche encore entrouverte sur des paroles qui tardaient à sortir, la mangemorte eut un instant d'hésitation, ne sachant que choisir entre le flot d'injures et un "nonnonoçavamercaurevoirtag****e" ce qui permit à l'inconnu d'en rajouter une couche:

-Permettez moi de me présenter: Joseph Whitworth, pour vous servir...

Pendant une fraction de seconde, Fani crut qu'il allait lui baiser la main tel un parfait gentleman, et planqua donc ses deux mains à toute vitesse dans son dos avant de rétorquer:
-Je n'ai pas besoin d'être servie, et regardez où vous allez nom d'un hippogriffe!

Se rendant compte trop tard de son dernier mot, l'ex gryffondor, d'un geste du poignet amena sa baguette magique au contact de sa main gauche, toujours dans son dos. Si cet homme était un moldu il aurait une réaction de surprise et elle devrait alors lui effacer en partie la mémoire avant de disparaitre au plus vite. Attentive, Fani planta ses yeux dans ceux du prénommé Joseph et attendit, tendue à l'extrême, sa réaction...
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Ven 20 Mai - 22:54

[HRP : Ce Role Play n'a aucune incidence sur les Role Play en cours... Pardon de vous interrompre c'est une bonne cause Razz]

Ecorcher, saigner, tuer… Faire mal, passer sa fureur sur le monde, leur faire sentir qui est maître en ces lieux. Se venger de cette mise en cellule, faire agir ses hormones autrement… Ecorcher, saigner, tuer… Le seul moyen qu’il avait pour rattraper le temps perdu suite à cette longue, oui très longue – au moins une semaine ! – abstinence. La violence lui procurait presque plus de plaisir qu’un bon coup d’un soir, sauf peut-être s’il s’agit de son meilleur coup… Quoi qu’il en soit, ce soir, il passerait à l’action, et enfin il pourrait se défouler comme il l’entendait.

Le point de départ ? Hollow Bastion bien sûr ! Tout le monde devait partir en même temps, tout péter et s’en aller… C’était tellement bien ! Fêter une libération d’une telle manière était plutôt une bonne idée, tout du moins, ce bourreau de 80 y voyait là une opportunité de se dégourdir les jambes. Dans un claquement de doigts, il disparut et réapparut dans l’ombre d’une ruelle. Le masque sur le visage, sa cape spéciale mangemort sur les épaules – oui, il prenait toutes les précautions possibles pour ne pas qu’on le reconnaisse en combat, encore que c’était bien inutile puisque, désormais, on connaissait son numéro de matricule mais qu’importe – il prit d’abord le temps de souffler un peu après son transplanage.

Maintenant, il devait réussir à trouver un balai… Rien de plus facile ! Il était dans un quartier de Londres, et même si la rue n’était pas très fréquentable, il ne doutait pas que quelques sorciers se terraient par ici. La baguette en l’air, il se contenta de lancer un « Accio Balai volant » et d’attendre à peine deux petites minutes avant qu’un Comète 260 ne vienne à lui. Il était vieux, pas très rapide, mais voilà qui serait bien suffisant…

Le plus gros problème maintenant, c’était de voler là-dessus ! 80 n’avait jamais beaucoup apprécié les cours de vol, bien qu’il en reconnaisse toute l’utilité. C’était peut-être le comble pour le directeur des Sports Magiques ! Il enfourcha le balai et s’y agrippa avec fermeté. Avec autant de talent que Neville Longdubat, il décolla du sol et pris un peu d’altitude. Heureusement que cette ruelle ne contenait personne ! Il avait suffisamment arpenté les rues de Londres pour connaître les ruelles toujours désertes, jamais fréquentées car de réputation sulfureuse ou simplement trop éloignées de la circulation habituelle.

L’air frais le remit plus vite d’aplomb que la petite pause après son transplanage et il réussit à prendre assez rapidement confiance. Il s’éleva assez haut dans les airs, de sorte à ce qu’il ne soit pas vu par cette nuit sombre et fut bientôt en mesure de faire un quadruple salto piqué, en vrille et la tête en bas, le truc qui vous vaut au moins un dix sur dix en compétition. Il se pencha en avant sur son balai de sorte à prendre de la vitesse et à foncer droit sur sa cible : Big Ben. Quoi de mieux que de s’attaquer à un monument aussi gros et important que celui-ci ? Voilà de quoi faire un peu de victime, et s’il ne pourrait torturer personne, il pouvait toujours faire en sorte de faire un peu mal.

Le Comète 260 n’était, certes, pas le plus rapide des balais, mais il avait le mérite d’être assez maniable, et lorsqu’il fut arrivé au niveau de la tour, il s’amusa à en faire le tour. Il réussit enfin à lâcher sa main droite et à ne se tenir qu’à l’aide de sa poigne de fer gauche, pour lancer des sortilèges sur la fabuleuse tour. Et pourquoi ne pas commencer par l’horloge ? Aller hop c’est parti ! Et un joli Bombarda Maxima visant le cadran ! BOUM ! Ouaihéhéhé c’est cool ça ! Des éclats qui volent partout, des cris de peur et des visages horrifiés vers une chose qui ne se voit pas très bien…

Et… Oh tiens une aiguille ! Aller hop, et un joli Windgardium Leviosa sur ce truc long et pointu qui peut faire bien mal. Et on lévite, on lévite et… On tome ! Aaaaah ! (cri des personnes horrifiées). Oh pas de chance… Celle-ci n’a touché personne. Heureusement qu’il y en a deux ! La deuxième tomba de la même manière et réussit à faire une brochette de vieux. Un couple peut-être ? Le dentier était tombé en tout cas, et le sang s’écoulait… Lui aussi était ridé et poilu, ou serait-ce parce qu’il était traversé par les décombres ? En tout cas de là-haut, c’était vachement marrant de voir la flaque ridée et poilue se propager.

Il continua son délire avec plaisir, essayant de toucher les gens en bas mais commençant à avoir un peu le tournis. Ben oui, à force de tourner autour d’une tour qu’on attaque de tous les côtés, le monde tourne tout seul sans bouger. Aussi, pour rétablir un peu cette chose, il tourna dans l’autre sens, et commença à voir bizarrement. Il ne distinguait plus les rides, plus les poils, ni même les espèces de tâches marron qu’on trouve parfois, il ne distinguait plus personne, seulement des formes approximatives et des couleurs étranges. Il continua néanmoins de lancer des sortilèges un peu partout pour faire le maximum de victimes, touchant d’ailleurs plus souvent les bâtiments à côté que sa cible initiale.

Trouvant néanmoins le temps long, alors qu’il était en plein vol, il décida de transplaner et de retourner à Hollow Bastion. Tout péter sans se faire pincer, c’était le plus drôle ! Un transplanage difficile, puisqu’il n’y voyait déjà plus très clair, et à l’arrivée, il offrit au sol une délicieuse mixture puante et écoeurante, signe qu’il n’aurait pas dû faire autant de saltos… Mais purée qu’est-ce que c’était drôle !
Kaya Adams
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Re: Londres - Big Ben
Kaya Adams, le  Mer 20 Juil - 18:28

[HRPG : RP avec Nathalie, écoute ça pendant que tu lit le RP ca va parfaitement avec les sentiments de Kaya
Spoiler:
]

Kaya avait du se rendre à Londres pour faire des courses. Des tomates, des patates et du poireau, pas la peine d’aller au Chemin de Traverse pour ça. De plus, elle avait une maison non loin de là qu’elle avait hérité d’une grande tante paternel. C’était les vacances et Kaya n’avait nullement envie de revoir son père qui vivait en Irlande, depuis que ce dernier lui avait appris qu’il n’était pas son père biologique. Elle était donc devenu indépendante, payant tant bien que mal le loyer de la grande maison, de plus la jeune sorcière n’avait pas encore de travails rémunéré et tapait dans ses économies personnels. Elle devait maintenant se résigner à chercher deux ou trois colocataires pour payer le loyer car bientôt elle n’aurait pu assez d’argent pour payer le loyer et devra rendre son logement.
Elle continuait donc à marcher dans les allées marchandes, sans vraiment regarder ou elle allait, et finalement, au lieu de se retrouver en face chez elle, Kaya tomba nez à nez avec le Big Ben. Mais que faisait-elle là ? La sorcière se trouvait à des lieux de chez elle ! Découragée, elle se retourna et reprit sa marche…
Pourtant, elle fut soudain, surprise dans la confusion la plus totale. Elle eu soudain l’hallucination de voir sa véritable mère. Kaya ne l’avait plus vu depuis sa naissance. La jeune fille était née sous X car d’après son père, sa mère était trop jeune pour vivre et avoir la charge d’un enfant. Il lui avait montré une photo d’elle et Kaya était sur que c’était elle. Malheureusement elle était entrain de s’éloigner. Kaya,


- Hey !!

Kaya commença à pousser quelques personnes, leur marcher sur les pieds, mettre des coups de coude à tout le monde et marcha de plus en rapidement jusqu’à courir. Elle arriva a la hauteur de la jeune femme, elle lui attrapa le poignet, ce qui poussa l’inconnu à ce retourner.

- Vous….

Kaya la regarda, elle avait les cheveux châtains, des yeux marrons et semblait de ne pas reconnaitre Kaya. En même temps, cela faisait des années qu’elles ne s’étaient pas vues. Kaya ne savait pas quoi faire, elle était tourmentée entre l’envie de prendre cette inconnu qui lui avait donnée la vie dans ses bras, ou bien lui faire la morale pour l’avoir abandonnée.

- Marynline… Maman


Les larmes de Kaya commencèrent à lui couler sur ses joues, son crayon noir avec. Pourtant sa mère ne semblait pas la reconnaître, et la prenait sûrement pour une folle, mais c’était elle, c’était sa fille !!


- Je… Je…


Et puis la deuxième option lui sembla une évidence. Comment pouvait-on faire adopter son enfant, sans même l’avoir vu, sans même avoir put le toucher.


- Tu es partie, Tu m’as abandonner !


Kaya passa soudainement de la joie, à la tristesse, à la colère envers, finalement une inconnue qui lui avait fait don de la vie. Elle ne se rendit même pas compte que ses courses étaient tombées par terre, et c’étaient étalées un peu partout par terre, mais finalement, Kaya n’en n’avait absolument rien à faire. La seule chose qu’elle voulait faire s’était en mettre une à cette femme. Elle devait avoir dans les trente, trente-cinq ans et avait à peine quinze ans lorsqu’elle avait accouchée de la sorcière. Kaya avait l’impression que le monde c’était arrêté autour d’elle. Que plus rien ne bougeait, plus rien ne passait derrière elle. La Poufsouffle avait l’impression de se retrouver seule avec une inconnue. Une inconnue pourtant importante dans sa vie. La jeune fille avait passée, tellement à fuguée pour la retrouver, tellement d’année à se demander ce qui n’allait pas chez elle pour que sa propre mère l’abandonne.


- Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? C’est pour ça que tu es partie ?


Voilà la question que Kaya s’était posée depuis que son père adoptif lui avait apprit son adoption. Voilà pourquoi elle voulait rencontrer sa véritable mère. Juste pour entendre de sa bouche, que Kaya n’était pas une enfant qu’elle pouvait aimée, ou un truc du genre « Tu vis bien mieux sans moi ». Quelque chose qui puisse rassurer la jeune fille, qu’elle n’avait rien avoir dans le choix de sa mère. Que c’était pour son bien ou un blabla comme ça.
Kaya se rendit même pas compte qu’elle ne tenait plus le poignet de sa mère et que celle-ci n’avait absolument rien dit depuis leur retrouvaille. Elle n’avait peut-être rien à lui dire. Après tout c’était rien d’avoir un gosse et puis le laisser tomber.
L’envie de lui mettre une baffe titillait encore Kaya, mais elle ne voulait plus la mettre pour la même raison. La jeune fille voulait que cette claque réveille sa soi-disant mère qui ne lui avait donnée aucun signe de vie depuis le 17 Septembre jour de la naissance sous X de Kaya !
Pourtant quelque chose ne collait pas. Un petit détail certes, mais celui-ci était important pour Kaya. Elle ne s’en était pas rendue compte avant, sûrement à cause du choc de la retrouvaille. Mais d’après ce que lui avait dit son père, sa véritable mère était blonde. Comme Kaya alors que l’inconnue qu’elle avait en face d’elle avait des cheveux châtains. L’idée lui passa aussi vite qu’elle était venue, puisqu’une simple coloration pouvait cacher sa couleur naturelle.

- Dites quelque chose s’il vous plaît. Vous ne me reconnaissez pas ?

Kaya avait dit ses dernières paroles dans un murmure que seule sa mère pouvait entendre. Cela devait être un grand choc pour elle aussi et Kaya comprenait tout à fait, que de retrouver sa fille devait avoir l’effet d’une bombe dans sa vie. Peut-être était elle passée à autre chose… Avait eu d’autres enfants.
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Ven 22 Juil - 15:05

Nathalie faisait des courses pour sa maison d’hôte. Une fois n’est pas coutume, elle prenait le temps et ne choisissait pas au hasard quel produit était à racheter, quel élément décoratif était à reprendre, ou encore s’il lui manquait des fournitures scolaires ou non. D’accord, ce ne sont pas de vraies courses mais elle devait bien remplacer ce que les mangemorts avaient détruit, non ? Non, elle n’allait pas devenir une vieille femme aigrie comme toutes les personnes « âgées » dirons-nous, mais parfois, elle devait bien avouer avoir envie de prendre des vacances. Mais elle ne pouvait pas, elle avait une… Mission personnelle à remplir depuis des années et n’allait pas s’arrêter là. Mais à présent, elle profitait des bons moments et s’en servait durant les combats – assez rares – pour n’être que plus redoutable face à l’adversaire. Si elle était une tête de mule ? Naturellement. Et jamais elle n’allait s’avouer vaincue. Oh non, jamais. Je peux vous le jurer.

Mais depuis quelques jours, l’Ex-Gryffondor ne cessait de se poser certaines questions. Qu’aurait été sa vie si elle avait tourné la page plus tôt ? Si elle s’était accordée une seconde chance, si elle avait laissé son cœur s’ouvrir à nouveau pour quelqu’un ? Elle devait se le permettre à présent et ne pas rester dans le passé, aller de l’avant pour construire quelque chose. Pourquoi pensait-elle cela seulement aujourd’hui ? Parce qu’elle voyait le temps passer, tous ses amis avaient une famille, étaient épanouis alors qu’elle restait au même point. Et puis… Il faut avouer que passer devant des familles moldues, être plongée chez les moldus à plusieurs reprises ces derniers jours, lui permettait de voir leur bonheur, de remarquer des familles heureuses sans la moindre magie. Et la situation était identique chez les sorciers mais en plus… Magique et, ne le nions pas, compliqué. Elle n’avait pas envie de finir sa vie avec des chats dans une maisonnette avec, pour seule compagnie, la petite fille des voisins et le vendeur de journaux qui viendraient lui dire bonjour car elle est « gentille, adorable et il faut aider les vieilles personnes ». Cliché hein ? J’avoue.

Quoiqu’il en soit, Nathalie ne voulait pas rester seule toute sa vie. Elle n’allait pas faire une croix et sacrifier sa vie à cause des mangemorts. Elle était décidée aujourd’hui, et y réfléchissait même depuis plusieurs semaines. Attention, cela ne veut pas dire qu’elle allait courir après le grand Amour avec un grand « A », mais qu’elle allait s’autoriser à aimer quelqu’un et ne pas rester enfermée dans le passé, chose qui ne lui apporte rien de bon. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle était ici, chez les moldus, pour faire ses « courses ». Que vous soyez d’accord ou non, ils ont de bonnes idées de décoration, et ce avec presque rien ! Certes, elle allait devoir y ajouter sa petite touche personnelle, rajouter un soupçon de magie là-dedans afin de rendre les objets uniques et... Vivants, si l’on peut dire cela. Elle voulait innover, donner sa chance aux nouvelles choses. Un peu comme les surréalistes et les romanciers du Nouveau Roman, aux alentours du vingtième siècle chez les littéraires moldus. Ils voulaient voir les choses telles qu’elles sont, en les embellissant un peu, je l’avoue, mais ils ne cachaient rien, ils ne refusaient pas une seconde chance. C’est ce que voulait faire la jeune femme ici. Et se balader à Londres, près du Big Ben, pour faire des achats… C’était la bonne solution !

… Jusqu’à ce que quelqu’un agrippe assez violemment le poignet de Nathalie, réveillant les blessures « de guerre ». Naturellement, par réflexe, cette dernière se retourna en portant sa main gauche à sa baguette mais se ravisa en voyant que la personne ayant causé cette douleur n’était qu’une jeune fille. De combien ? Quinze ? Seize ans ? Mais cette petite semblait bouleversée, elle ne réussit à l’interpeller que par un « Vous… » que la jeune femme ne comprenait pas. La connaissait-elle ? Pourquoi l’avait-elle agrippée de la sorte ? Nathalie était certaine de ne l’avoir jamais croisée, ces cheveux blonds, ces yeux sombres, cette peau pâle. Non, vraiment, elle ne voyait qui était cette jeune fille se trouvant devant elle. Mais cela lui brisait tout de même le cœur. Pourquoi était-elle dans cet état ? Pourquoi avait-elle couru si longtemps après Nathalie en l’interpellant comme si cette dernière était quelqu’un de proche ? Ou alors l’Ex-Gryffondor était sous l’effet d’un charme, d’un maléfice, d’un ensorcellement ? Mais non voyons, c’était ridicule.

Jeune fille –
Marynline… Maman

Nathalie – Co… Comment ?!

Sous l’effet de la surprise, Nathalie n’avait rien su prononcer d’autre. Mais elle aurait peut-être dû, démentir ce que pensait cette jeune fille convaincue d’être en face de sa mère. Mais pourquoi pensait-elle que c’était sa mère, d’ailleurs ? Il n’y avait aucune logique à ce qu’il se passait en ce moment précis. La jeune femme avait écarquillé les yeux, étonnée ne sachant que dire, alors que l’adolescente se trouvant en face d’elle avait les larmes aux yeux, comme si elle n’avait plus vu sa supposée mère depuis des années. Le cas échéant, c’était ici une situation horriblement triste mais… Nathalie n’y était pour rien ! Elle était certaine de n’avoir aucune fille. Cependant, comment le dire à la jeune fille se trouvant à côté d’elle ? Elle était un peu gênée, ne savait pas si elle devait la prendre dans ses bras pour tenter de la calmer ou la laisser se calmer toute seule, en s’en écartant pour lui éviter de nouvelles larmes.

Jeune fille –
Je… Je… Tu es partie, tu m’as abandonnée !

Nathalie ne comprenait vraiment rien. Et les paroles de cette petite étaient frappantes de signification ; elle était orpheline. Mais elle ne savait que faire, que répondre à tant de haine et de détresse lui faisant face en si peu de temps, sans même crier gare. Il y avait aussi de l’incompréhension dans le regard de cette jeune fille, et de la colère. Les personnes passant autour d’elles les regardaient interloquées, certaines outrées en croyant ce que disait la jeune fille. D’ailleurs, quel âge avait-elle réellement ? L’Ex-Gryffondor avait misé sur quinze ou seize ans mais elle faisait des courses toute seule et semblait très bien se rappeler de sa mère. Elle devait encore être à Poudlard car elle en portait l’écusson sur son haut, un écusson dans les tons jaunes : une Poufsouffle. Mais elles ne devaient pas se faire remarquer ici, surtout par les temps qui courent. Il fallait rester prudent, ne pas faire de tel scandale au milieu des moldus même si une telle chose arrivait, malheureusement, dans les deux « mondes ».

Jeune fille –
Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? C’est pour ça que tu es partie ?

Soudainement, la jeune fille lâcha le poignet de Nathalie. S’en était-elle rendue compte ou se posait-elle simplement des questions sur le manque de réaction de sa « mère » ? Mais la jeune femme ne pouvait rester muette, elle devait répondre à cette adolescente. Elle ne pouvait nier sa détresse et devait faire quelque chose pour l’aider. Peut-être l’aider à retrouver sa mère ? Faire des recherches ? Mais si celles-ci n’aboutissaient à rien ? Si la mère biologique de cette adolescente était morte, ou, pire encore, si elle l’avait réellement abandonnée comme la Poufsouffle venait de le dire ? Nathalie pouvait-elle prendre le risque de se mêler à cette histoire et remuer de douloureux souvenirs ? Dégager des vérités difficiles à entendre ? Mais d’un autre côté, elle ne pouvait pas laisser cette adolescente dans cet état. Elle avait déjà remué – involontairement, certes – des souvenirs douloureux chez cette jeune fille et devait tenter quelque chose… En la prévenant, néanmoins. Mais pour commencer et établir une base « amicale », elle devait d’abord lui répondre ;

Nathalie –
Ecoute… Je suis désolée, mais tu te trompes de personne. Je ne peux pas être ta mère, et je ne le suis d’ailleurs pas. Mais si tu veux, je peux t’aider à la retrouver.

S’abaissant alors afin de toucher le sol de ses doigts, Nathalie attrapa les affaires tombées à terre et les rendit à l’élève de Poufsouffle qui ne réalisait pas encore ce qu’il se passait. Mais il fallait bien commencer quelque part, non ? L’Ex-Gryffondor lui fit un sourire en lui tendant un mouchoir pour sécher les larmes coulant encore sur ses joues et attendit qu’elle reprenne ses affaires, qu’elle lui réponde positivement… Ou négativement. De toute manière, il n’y avait rien à perdre. Sauf peut-être l’espoir de revoir sa mère un jour, pour cette adolescente. Pessimiste ? Non, elle essayait, au contraire, d’être la plus réaliste possible en envisageant même les pires scénarios. Après quinze ou seize ans sans nouvelle, quelles sont les chances de retrouver quelqu’un ?
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Re: Londres - Big Ben
Kaya Adams, le  Mer 10 Aoû - 15:08


Ecoute… Je suis désolée, mais tu te trompes de personne. Je ne peux pas être ta mère, et je ne le suis d’ailleurs pas. Mais si tu veux, je peux t’aider à la retrouver.


Abasourdie, Kaya ne savait pas quoi faire. Partir en courant de honte, accepter l’aide de, finalement, une inconnue ? Après tout elle avait l’air gentille, et amicale. Kaya, ne réagit pas tout de suite lorsque son paquet de légumes lui fut remit dans ses mains. Elle l’attrapa non sans mal, et sourit autant qu’elle pouvait à l’inconnue. Elle prit aussi le mouchoir que la jeune femme lui tendait, et essuya ses yeux humides. Kaya n’avait pas prononcer un mot depuis qu’elle s’était trompée d’identité, mais réfléchissait toujours à la proposition de la jeune femme. Bien sûr, elle aurait put faire des recherches elle-même, mais seule, elle n’avait pas le courage de découvrir la vérité. Elle tenait de plus en plus fort le collier de son frère ne sachant pas comment réagir. Oui, Non, Peut-être… Mais la jeune femme devait attendre une réponse et Kaya devait vite ce décider. Elle n’avait rien à perdre maintenant, et toutes les questions sur sa mère était enfouit en elle depuis bientôt 5 ans, depuis qu’elle avait apprit qu’elle avait aussi été à Poudlard, et donc qu’elle était une sorcière. A par ça, il n’y avait aucun indice sur sa mère.

- J’aimerais beaucoup de votre aide.

Kaya avait dit ces mots, sans que sa voix tremble, sûre d’elle et de son choix, prête pour enfin savoir la vérité. Malgré son jeune âge, la Poufsouffle avait le droit de connaitre ses origines, bonne comme mauvaises. Même si Kaya ne pensait pas tout les jours à sa mère, à certains moments de sa vie, elle aurait fait n’importe quoi pour avoir une présence maternelle prêt d’elle. Malheureusement elle avait dut se débrouiller seule, trop souvent.

- Mais d’abord laissez moi me présentez. Kaya Adams.


La jeune fille aurait aimée s’excuser de son comportement… disons spécial, mais elle ne savait pas comment le dire à l’inconnue. Elle baissa les yeux, gênée par son propre comportement. Puis elle glissa un timide « désolé » que ceux la jeune femme à coté d’elle pouvait attendre. Puis elle releva une seconde fois la tête, remit ses cheveux en arrière et dit :

- Ou allons nous cherchez, pour trouver une trace de ma mère ?


Bien sûr, Kaya savait à quoi s’attendre. Peut-être trouveront-elles que Marynline est partit vivre autre part, ou bien qu’elle a perdu la vie d’une façon ou d’une autre. Lorsque la Poufsouffle aura trouvée la vérité, la vraie, elle retournerait en Irlande voir son frère pour tout lui dire. Après, il avait aussi le droit de savoir pourquoi il était un moldu, alors que sa sœur était une sorcière et qu’ils étaient jumeaux….
Kaya regarda autour d’elle. Il semblait que les passants, avaient finis de regarder son éclat de colère et de tristesse et était retournés à leurs occupations habituelles. La jeune fille aurait aimée avoir une vie comme eux. Une vie ordinaire, comme la plupart des gens, mais on lui avait souvent répéter que les gens les plus extraordinaire étaient des sorciers. Elle ne l’était pas, mais son passée et son futur, si.
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Ven 2 Sep - 10:15

Il faisait froid dans les rues de Londres… Pour changer un peu d’air, et être loin des autres élèves de Poudlard elle avait donné rendez-vous à Yuze devant Big Ben… comme à chaque fois elle n’avait attendu sa réponse et était partit dans un tournoiement de robe.

Elle avait enfilé ses gants en fourrure ainsi que sa chapka blanche. Elle avait aussi un long manteau blanc qui tomber en dessous de ses genoux grelotant entourer d’un collant fin. Elle était vraiment frileuse, elle se frotta un peu et décida de prendre un chocolat chaud en attendant son aimé.

Toujours aussi stressé, elle n’arrivait pas à ce calmer, elle n’avait plus vu depuis longtemps celui qu’elle aimait et se demander ce qu’il avait bien pu faire depuis leurs dernière entrevue. Espérant qu’aucune fille ne l’a approché de trop près et que personne ne lui est fait du mal.

Elle regarda le passant pour occuper le temps. Des couples tendrement enlacer, des groupes de touristes, d’autre lui demandant de les photographié devant le monument historique, il y avait aussi des mères avec leurs poussettes des pères faisant tournoyer des marmots Bayard et encore des adolescents, beaucoup la fixais. C’est vrai qu’elle détonnait un peu avec ses vêtements qui paraissait riche et son visage de poupée. Un garçon avait même poussé la chose à lui demander si la rousse avait perdu ses parents…
Oui, elle ne faisait pas un mètre cinquante, oui, son visage était encore arrondit par l’enfance, mais elle aurait espère faire un peu plus âgé….

Elle se demanda alors, si, quand elle était avec Yuze on les prenait pour des frères et sœur, ou pire, un pédophile…. Non, non, non, elle aimait Yuze et il l’aimait…surement, donc peu importe le regard des autres elle était heureuse !

Elle se mit à fixer pensive le ciel, regarder les nuages en devinant les formes. Elle était heureuse avec Yuze, la vie est belle. Alors pourquoi ce prendre la tête pour des bêtises… surtout qu’elle avait échoué les ASPICS ce n’était pas le moment de déprimer.

Se relevant et allant devant une vitrine, elle se détailla.

Ses joues était rougie par le froid et un tic nerveux avait fait saigner ses lèvres au coin gauche, son maquillage était peu visible et elle n’avait plus aucuns cernes, depuis sa dernière visite chez ses parents elle avait bien repris des forces et ne paraissait plus malingre. Juste bien.

Elle regarda dans ses poches si le présent pour Yuze y était toujours. Elle eut un doux sourire en sentent l’objet entre ses doigts.

Encore un peu et il arriverait.
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Re.
Invité, le  Ven 2 Sep - 10:38

Yuze s'était habillé d'un Tee-Shirt blanc à manches courtes, et d'un jean blanc. Si quelqu'un savait qu'il était habillé de ça, on l'aurait reconnu a des kilomètres. Il avait rendez-vous avec sa petite Amie Pan' au Big Ben. Yuze ne connaissait pas très bien Londres, mais bon il trouverait sûrement. On pouvait apercevoir une cicatrice douloureuse sur l'avant bras gauche de Yuze, et qu'il boitait suite à un sortilège qu'on lui avait lancé. Sa jambe lui faisait mal, mais bon, rien n'était trop beau de voir sa petite amie depuis tant de jours. Il se demandait ce qu'elle avait bien pu pouvoir faire pendant tout ce temps où il ne s'était pas vu.

Il espérait qu'elle ne l'est pas remplacé en rencontrant un autre garçon. Il l'aimait terriblement, et si jamais elle le quittait il ne sait pas ce qu'il fera car cette fille lui avait changé sa vie. S'il ne l'aurait pas rencontré, il aurait surement accepté la proposition d'une personne qui lui avait faire il y a peu ... Et qu'il lui avait valu cette cicatrice en refusant.

Yuze venait d'arriver devant le Big Ben et avait aperçu une fille devant une vitrine, il la reconnut de suite, c'était Pan'. Elle avait enfilé des gants en fourrure, et une chapka blanche qui la rendait particulièrement jolie. Elle devait avoir froid, pensa-t-il en voyant le long manteau blanc qui descendait en dessous de ses genoux. Elle ne l'avait surement pas vu, vu qu'il était habillé de blanc, et que généralement, c'était du noir.

Mais Yuze avait tellement de choses à lui dire, quelque chose qu'il devait lui dire, même si elle le quittait, il devait lui dire, il ne voulait pas garder ce secret en lui trop longtemps. Cela lui faisait trop de mal, il devait en parler à une personne, et seul Pandora pouvait comprendre.

Avant qu'elle n'ait put l'apercevoir, il courut et se jeta à son cou, et commença à pleurer. C'était la première fois de sa vie qu'il pleurait, et surtout en public ... Des larmes noirs tombèrent ... Noirs ? Elle devait être blanche ... Il ne savait pas pourquoi, mais il était sur d'une chose, il pleurait vraiment.

- J'ai quel ... quelques chose à t ... te di .. re
, dit-il dans un sanglot.

Il ne savait pas si elle le quitterait mais en tout cas, il l'aurait dit ... Et n'aurait plus son secret enfouit en lui.
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Re: Londres - Big Ben
Invité, le  Ven 2 Sep - 10:58

Encore là à s’admirer dans la vitre elle ne sentit pas les regards ébène de celui qu’elle attendait sur sa personne.

Elle entendit des pas de course mais ce ne fut que quand de bras entourer ses épaules qu’elle sourit en apercevant son amour. Mais en regardant leurs reflet dans la surface réfléchissante elle se rendit compte que … son amour avait de longue trainer sombre qui coulait de ses yeux obscurcit….

Il pleurait !

- J'ai quel ... quelques chose à t ... te dis. ré, dit-il dans un sanglot.

Elle se retournât pour encercler elle aussi le dos de son amant et embrassa les joues de Yuze jusqu’au coin des yeux, montant sur la pointe des pieds pour l’atteindre.

- Viens allons dans un coin plus tranquille et je t’écouterais.

Le tirant par le bras elle se rendit compte qu’il n’avait pas de manteau, juste un simple tee-shirt… Et son regard tomba sur la blessure au bras de son cœur. Elle eut une exclamation étouffée et ralentit quand elle se rendit compte du boitillement de l’homme à ses côtés. Ils s'arrétèrrent enfin dans un petit parc ou il y'avait un banc.

- Bozhe moĭ ! Moya lyubovʹ ... Chto u vas ?! Viens, asseyons-nous là ¡ Tu n’as pas froid ?

Elle leurs lança a tous deux un sort réchauffant discrètement puis pris en les mains de son petit-ami dans les siennes le regardant tendrement.

- Dit moi tout…

Elle lui donna un baiser tendre avant qu’il ne commence puis lui donna une oreille attentive, tortillant d’une main l’une de ses mèches de cheveux.
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