Arrivée mouillée

Comme je m’y attendais, elle s’était moquée de moi. Je le sais de toute façon que je ne suis pas du tout douée avec le dessin. Sans être vexée, je rigole avec elle et constate en effet que j’avais dessinée des épis de blés. D’ailleurs pourquoi donc ? Je regarde l’herbe devant moi, je n’en vois aucun pourtant. Pendant que je m’interroge sur l’existence des épis de blés sur ma feuille, Elhiya sort de son sac une trousse contenant des crayons de couleurs différentes. Ils me font penser aux Crayola que j’avais quand j’étais petite. C’était Mammy-Li qui me les avait offert il me semble.

La Serpentard me conseille d’essayer autre chose. J’ai l’impression qu’elle veut absolument me convertir au dessin. De toute façon, j’aime bien apprendre donc autant essayer une autre méthode. Après avoir rapproché la boite de cookies auprès d’elle pour qu’elle se serve, j’attrape sa trousse et prend un crayon. Je tourne une feuille de mon carnet et m’apprête à y mettre un peu de bleu foncé lorsque nous sommes interrompues par le ventre d’Elhiya qui gargouille. Je souris et lui dis :

- Je te l’avais bien dit qu’ils étaient trop bons. Sers-toi ! Je demanderais à ma mère de m’envoyer une petite boite rien que pour toi mais sans les raisins secs. Ceux-là, je les garderais pour moi.

Je regarde ensuite ma feuille blanche et me motive en disant tout bas : « Allez, je vais tenter. Voyons ce que ça donne. »

J’oriente mon carnet en paysage et regarde devant moi. Devant moi, des herbes hautes et au loin, le lac. Mon crayon à la main, je commence à mettre du bleu foncé en haut de ma feuille. J’avoue que je me sens plus à l’aise avec ces crayons que les précédents. J’ai envie de jouer sur les différentes teintes de bleus. Je fouille donc dans la trousse d’Elhiya et y retire différents crayons. Puis, je commence à remplir mon lac de diverses nuances de bleu.

J’attaque ensuite les herbes. Piochant de nouveau dans la trousse, je prends quelques crayons de couleurs vertes que je pose sur moi. Commençant par le vert plus foncé, je dessine des traits de tailles différentes sur les deux tiers restant de ma feuille. J’alterne ensuite ses traits avec d’autres nuances de verts. Une fois ma feuille remplie, je m’arrête et admire mon travail. Je dois avouer que ça me plait pas mal. J’aime bien ce que j’ai fait. Dernier coup de crayon pour accentuer une herbe au premier plan, puis je tends mon bloc à Elhiya en lui disant :

« Tiens regarde. T’en pense quoi ? »

Moi j’aime bien, je suis assez fière du rendu de mon dessin. J’espère maintenant qu’elle ne va pas trouver ça nul.

Boite de cookies a portée! Délice des yeux et des papilles! Avec un large sourire, Elhiya avait mis la main dedans et récupéré un buscuit croustillant au chocolat au lait

"Merciiiiiiiiii!"

Miam, si elle s écoutait, tout le stock y passerait. Même ceux aux raisons en fait. Trop bon pour être gaspillé. En plus, Aria venait de lui dire qu'elle demanderait à sa maman une nouvelle boîte. Vision de bonheur ultime. Des tas de merveilleux gâteau a grignoter devant la cheminée de la salle commune quand il y'avait plus personne dedans.. bon la.. c'etait l estomac qui parlait, fallait peut être se concentrer un peu sur ce qu'elle faisait. Surtout qu' elle s était initié prof de dessin un peu à l'arrache.

Cookies entre les lèvres, elle jetait un coup d'oeil à la brunette qui semblait se sentir plus à l aise avec des couleurs. D'un sourire, Elhiya la regarde faire discrètement et lui adressa un large sourire en voyant le résultat.

"Ho oui c est bien, tu as même fait l effet de profondeur avec le lac au bout. Tu vois tu es douee en fait!"

Les mélanges de couleurs avaient l avantage de permettre des perspectives un peu plus facile, et Aria avait bien comprit qu' il suffisait de jouer avec les nuances pour donner plus de vie a son dessin . Pas mal pour un debut

"Et puis t as pas mis d epis de maïs cette fois!"

Léger poufement de rire de la part de la blonde qui prenait une nouvelle page vierge pour commencer à dessiner avec le crayon mauve. Myrtille était facile à représenter mais sur le coup rien d autre ne lui venait en tête.

"Tu voulais m observer dessiner pour quoi d'ailleurs?"

Sur le coup, la demande de la brune l avait intriguée et en fait maintenant aussi.

Un cookie dans la bouche, elle regarde mon dessin. Je suis en plein suspense, me demandant si elle aime ou non. Au bout de quelques secondes qui me paraissent être une éternité, elle me donne enfin son avis. Apparemment, je m’en suis pas mal sortie, j’ai même fait un effet de profondeur. Je regarde le lac que j’avais dessiné sur ma feuille et souris. Je n’aurais jamais cru être capable de dessiner quelque chose. Comme quoi, il faut parfois se forcer et ne pas hésiter à essayer de nouvelles expériences.

Je rigole avec elle lorsqu’elle me reparle de cette histoire d’épis de maïs ou de blé apparu sur mon précédent dessin. Et d’un coup, une image me vient tête. Le champ de blé où j’allais parfois avec Matthew. Mais oui ! J’ai compris maintenant. Je souris à ce doux souvenir où nous étions tous les deux encore enfants et où nous nous amusions et rigolions ensemble.

Puis, elle me demande pourquoi je voulais l’observer dessiner. J’essaie donc de lui expliquer :

- Eh bien, disons que j’aime regarder l’évolution du dessin, ces différentes étapes. C’est marrant de voir qu’un coup de trait, puis un deuxième et encore un autre vont former au final un magnifique dessin. Et j’admire la personne qui a cette facilité et cette faculté de faire ça.

Comme j’ai pu le prouver tout à l’heure, tout le monde n’est pas doué pour l’art. Par contre, je dois avouer que le fait d’avoir testé les craies grasses me plait énormément. J’ai envie de dessiner encore. Elle va peut-être réussir à me convertir au dessin finalement.

- Tu sais quoi ? Je crois que tu m’as réconcilié avec le dessin. En tout cas, j’aime bien ces crayons. Je vais d’ailleurs essayer de te faire une nouvelle œuvre !

Je pouffe de rire sachant pertinemment que j’exagerais avec le terme « œuvre » mais bon, autant s’amuser et se prendre pour une artiste. Je tourne une nouvelle page de mon croquis pour me retrouver face à une feuille blanche, attrape un crayon marron et commence à reproduire l’arbre que je vois au loin.

Fin du RP pour nous deux
Merci pour ce cours :kiss:

PV avec Max Valdrak

Un journée de février comme une autre, si ce n'est que cette année c'était la dernière du mois. Pas d'année bissextile pour le coup, ce qui était dommage car "bissextile" est un mot vraiment poétique. Et surtout très moderne quand on y pense. Il contient l'idée du "bi", l'idée du "sexe". Vraiment dommage. En plus, symboliquement, il est également très représentatif de la communauté LGBTQQIAAP+ quand on y pense. Ben oui, c'est un jour qui est exceptionnel, qui est complètement unique et différent. Pourtant, il est essentiel à l'équilibre du calendrier.

Lorelaï se promenait dans le Parc, les mains dans ses poches, son bonnet bien posé sur sa tête, une écharpe nouée jusqu'au nez, plongée dans ses pensées. Elle venait de lire un livre d'histoire qui expliquait que les moldus avaient longtemps eut des difficultés avec la question du genre et de la sexualité. De ce qu'elle avait compris, dans certaines partie du monde, certaines personnes avaient encore des problèmes avec l'idée que des gens puissent aimer une personne du même sexe ou puisse ne pas se reconnaître dans les genres plutôt "classiques".

C'était complètement nouveau pour elle de penser que l'on puisse être jugé là-dessus. A vrai dire, elle ne s'était jamais posé plus de question à ces sujets. Elle s'était simplement laissée guidée par son cœur.

Elle s'installa finalement sur un Parc, pas très loin de la Cabane de Madame Valdrak, la garde chasse de l'école.

Autorisé par Lorelaï Peony

Pacific Rim amour

Lola se baladait gaiement dans le parc de Poudlard, trottinant fièrement. Elle s'assit sur un rocher et sortit un livre de son sac. Elle l'ouvrit et continua sa lecture là où elle l'avait arrêtée. C'était un livre moldu que la jeune fille appréciait beaucoup pour la simplicité de la vie des personnages.

Elle vivait chez son père moldu, dans un petit village du Nord de l'Angleterre. Là-bas, il était difficile de cacher sa véritable identité. Et parfois, Lola rêvait secrètement d'être tout à fait normale. D'avoir un groupe d'amis, comme dans ces livres pour adolescents moldus.

Le vent soufflait sur le parc. Il faisait frais. Lola sortit son écharpe et la passa autour de son cou, dissimulant son nez. Elle se perdit dans ses pensées et dû retourner deux pages en arrière car elle s'était déconcentrée de sa lecture.

"Ce que je préfère, c'est le passage secret, un long tunnel tout noir qui va de ma chambre au hangar. Nous pensions qu'il faisait partie du réseau souterrain permettant aux esclaves de s'échapper du Sud pendant la guerre de Sécession. C'est exactement comme dans les histoires de fantômes (je suis une fan de fantômes, au cas où vous ne le sauriez pas.)"

Ah les moldus... Si seulement ils savaient qu'il existe un monde, près du leur, où voir des fantômes est une chose très commune... Mais même si l'on essayait de leur expliquer, qui y croirait ? Personne. Aucun moldu ne pense ainsi. Ils pensent que tout est relié à une explication logique, scientifique ! Ils pensent que la magie n'est qu'une légende racontée aux enfants ! Que les sorciers n'existent pas ! Que ceux prétendant à ce titre ne sont que des fou à enfermer en asile ! Alors oui, le monde sorcier se cache pendant que les moldus courent aux plus grands risques...

Lola fut sortie de sa rêverie par un bruit de pas derrière elle...

Pv Robin
2 mois sans réponse on squatte
Avec le LA de Robin
En venant de ici

Une tignasse façon coupe affro à cause de l’humidité pour elle, des frisottis indomptables pour moi, je regrettais presque de ne pas avoir pris ma brosse à cheveux dans mon sac. Mais vu que miss catastrophe était bien capable de vouloir retester l’aguamenti et me le mettre en pleine tête, autant rester les cheveux mouillés, on gagnera du temps.

Abandonnant les salles de bains et les cachots, j’amenais la petite vers l’extérieur, le parc ou le lac pouvait être une bonne idée pour qu’elle ne fasse rien exploser. Au pire elle mettrait le feu à des brins d’herbes, elle tuerait quelques grenouilles de plus, mais personne ne serait en danger. Enfin... supposément. La salle sur demande avec un mannequin d’entrainement aurait peut-être été plus judicieux si je ne voulais pas qu’elle me prenne comme cible vivante…. Enfin, j’aviserai, au pire, en première année, la puissance des sorts n’était pas exceptionnelle non plus, elle ne devrait pas faire trop de degats… Supposément.

Voila qu’une môme de 11ans me faisait presque flipper de par sa possible maladresse. Franchement pas glorieux comme état d’esprit au final…. Fallait se ressaisir un coup, rien de tel que la brise fraiche dans les cheveux trempés, un frisson glacé et hop idée remise en place. Je m’arrêtais sur un carré d’herbe vide et posais mon sac par terre avant de regarder la gamine.

– Bon, y a personne, ça devrait le faire, si tu loupes ton aguamenti à nouveau ça ne devait pas être gênant. Tu veux re-essayer ? Au loin la baguette hein, genre là-bas devant l’arbre. Articule comme il faut et pense à un filet d’eau qui doit sortir de ta baguette

Allé au pire elle ferait sauter des morceaux d’écorces, ça allait le faire. Un sourire encourageant aux lèvres, j’attendais de voir si elle ne trouvait pas ça trop étrange comme conseil.

Je suivais la blonde comme un chien son maître. Je me suis fait une copine, haaan trop cool ! J'espérai juste ne pas lui faire peur à celle-là. Les gens dans la salle commune la dernière fois n'avaient pas trop eu l'air d'apprécier ma prédiction, à part le charmant préfet. En attendant je récupérai mes affaires, c'est à dire un livre détrempé qu'il faudrait que je fasse sécher avant de le ramener à la bibliothèque, et ma baguette. Pendant le chemin j'utilisais un chouchou que j'avais au poignet pour essayer de me refaire un genre de couette pas trop dégueu, mais comme j'avais pas de miroir à porté je pouvais pas dire. Enfin, la tête des gens devaient sûrement être une réponse adéquat à l'état de ma tête. Trempée, les cheveux en pétard... Y'a pas à dire, c'est tout un style.

On finit par arriver au parc, endroit que je connaissais pas trop mal vu que j'essayais d'y passer la plupart de mon temps. L'orphelinat avait une cours mais c'était pas le grand luxe. Un sol (c'est déjà pas mal) et des murs en béton. Super confortable comme endroit. Alors qu'ici ça respirait la nature et l'air frais, y'avait toujours de quoi s'occuper. Entre le lac noir, le saule cogneur et la forêt interdite... Vivement que j'apprenne à me défendre pour visiter tous ces charmants endroits. En parlant du lac noir d'ailleurs, on avait pas fait tout ce chemin pour remuer des brindilles. Non, on allait plutôt remplir un peu plus le lac ! J'écoutai les conseils de ma professeure du jour comme si c'étaient des paroles de vérité absolue.

Je me tournais ensuite vers l'endroit désignée et imaginais dans ma tête le fameux filet d'eau. Mais comment devait-il aller ? Est-ce qu'il tomber de ma baguette comme une fontaine molle ou alors un bon jet qui file droit ? C'était peut-être à moi de choisir. Je m'imaginais donc de l'eau, disons du diamètre de ma baguette, qui gicle droit en direction de la souche. Puis j'articulai :

-A-QUA-MEN-TI ! Rien. Même pas une p'tite goutte. J'étais peut-être mauvais en imagination ? Certainement pas non ! Ce sort est tout à fait à ma portée, alors je ne vois pas pourquoi il ne réussirait pas. AQUA-MENTI ! Le résultat fut tout aussi glorieux. Rien, nada, des nèfles, peau de balle, nibe, que dalle, que d'chiques, pas un clou, niette... Enfin vous avez compris l'idée. Bon, j'allais pas me laisser avoir par un troisième échec peu concluent. Persévérance est mère de réussite non ? Alors cette fois je fermais les yeux, une concentration ultime. J'essayais de faire abstraction de ce qui se passait autour de moi, comme si Elhiya elle-même n'était pas là. Il n'y avait plus que moi, ma baguette et ma magie que je représentais comme une espèce de grosse boule noire. Une partie vint se glisser dans ma main et sortit de ma baguette imaginaire en un filet d'eau.

-AGUAMENTI ! Fis-je avant de, par réflexe, mettre mes mains devant moi en signe de consternation. Mince j'ai four-grblbll AAAAAAAH ! De l'eau s'était échappé de ma baguette et avait filé en plein dans ma tronche. Mais comme je me suis déconcentrée, bah le filet s'était arrêté. Résultat j'étais encore plus mouillée qu'avant. Mais au moins j'avais réussi. J'essuyai mon visage humide avec la manche de mon uniforme.

-Bon, on a un début de quelque chose, je crois.

LA robin

Elle ne posait pas de question. Chose étonnante car j’ai toujours été une piètre enseignante que ce soit pour la peinture, le dessin, la cuisine ou même les sortilèges que je maitrisais. Du coup, le sourcil circonspect, les opales sur la môme, j’attendais qu’elle s’y essaye un peu. Baguette pointée, sortilège libéré hors de ses poumons, rien ne se passait, ni la première fois, ni la seconde. Je ne comprenais pas avant de de réaliser qu’elle avait mal prononcé le sort, que rien ne pouvait se passer, même si la première fois une canalisation avait explosée.

– Ho mais…

Pas le temps de dire quoi que ce soit que Robin recommandait avec la même frustration. Le sourire esquissé, je fini par me tordre de dire en voyant qu’elle n’avait bien entendu pas pu esquiver son jet d’eau en pleine tête. Bonne formulation, mais geste abandonné, il fallait s’il attendre. Les larmes aux yeux, je la regardais impassible et quasiment blasée.

– Rho désolée, attends je vais t’aider, bouge pas.

Je prenais ma cape, jetais une transformation primaire dessus #cape turn serviette éponge, attendant que la matière se change comme vu en cours et rajouter un #calda dessus avant de poser la serviette sur la tête de la gamine en pouffant doucement.

– C’était très bien, à part que tu t’es ciblée toute seule. En fait je crois que tu t’es trompé dans la prononciation, c’est aguamenti avec un G et non aquamenti. Ça se ressemble un peu, c’est normal. Prochain coup, je te montre sur le grimoire avant, comme ça pas de souci avec la formule.

Machinalement j’avais tamponné ses cheveux avec douceur, la rendant encore plus bouclée qu’à l’origine quand je retirais la serviette de sa bouille, m’arrachant un pouffement supplémentaire.

– C’est mignon comme ça aussi. Ca va ? t’es pas trempée ailleurs ? Tu veux essayer le sortilège du sèche linge ? T’inquiete, il ne peut rien t’arriver de bien méchant avec celui-là. A moins qu’on attende que tu ais fini avec l’aguamenti. Mais je crois que tu le maitrise presque.

Le sourire était doux de nouveau, elle était mignonne au finale même si elle pouvait être flippante quand elle s’y mettait. Charme des serpentards très certainement si j’y repensais. Du coup, plutôt que la laisser retenter seule, et de la voir finir encore plus mouillée que si elle avait piqué une tête dans l’eau, je gardais la baguette en main et lui montrait comment faire.

– C’est toi qui dirige la puissance du jet comme t’as pu t’en douter. Il te suffit de le mettre vers ta cible et imaginer le filet d’eau que tu veux. Pour le sèche-linge c’est nettement plus simple t’as juste à pointer sur les vêtements mouillés. Et promis, ca ne cramera pas !

Enfin il ne me semblait pas et pour le coup, il était peut etre plus judicieux qu’elle s’essaye sur autre chose quelle même.

Attends si tu veux essayer, on va commencer par quelque chose que tu n’as pas à même la peau. Tiens essayer sur ma cape maintenant qu’elle a repris sa forme. #aquamenti

Douche improvisé pour ma robe de sorcier que je mettais au sol pour qu’elle se lance. En espérant qu’elle ne ferait pas un truc bizarre dessus

Elle était vraiment gentille avec moi. Elle avait transformé sa cape en serviette, et ça c'était super cool. Puis elle me tamponnait la tête avec, et ça avait vraiment la consistance d'une serviette. Si on pouvait transformer une cape en serviette, on doit pouvoir métamorphoser beaucoup de chose en d'autre. Il va falloir que je me renseigne là dessus ! En plus j'ai même pas le temps d'en placer une... Qu'est-ce qu'elle parle beaucoup ! Bon, j'étais mal placée pour dire ça vu le flux que je pouvais sortir de ma bouche en l'espace de cinq minutes. Mais là c'était important en fait... Mais bon, si elle tenait tant que ça... Elle trempa sa cape d'un jet d'eau. Et moi je la fixai avant de pointer ma baguette sur sa cape et de lancer un #Consectetuer Dryer le plus naturellement du monde.

-En fait... Galway, notre préfet, m'en a déjà parlé de ce soir, alors je me suis renseignée et... Et bah j'ai appris à le lancer, vu qu'il est très simple. Je regardai quand même la cape qui semblait être sèche. Mais du coup ça n'arrangeait pas notre affaire. Enfin, je pointais de nouveau ma baguette dessus, me concentrant un maximum. J'imaginai une nouvelle fois mon flux magique s'échapper de mon bras et je lançai un #Aguamenti. Un mince jet d'eau s'échappa de ma baguette tandis que je commençai à m'essouffler. J'avais pas l'habitude de toute cette magie moi. Ca faisait pas si longtemps que ça que j'étais au courant.

-Au moins y'a pas grand chose à sécher... Cette fois. Pfff on fait une petite pause ? J'ouvrai ma besace, sortant du pain et un peu de chocolat que j'avais piqué le matin même au petit déjeuner. Je faisais souvent ça à l'orphelinat. Je piquais des pommes discrètement et je les cachai dans ma manche ou ailleurs. On mangeait sur le pouce et j'avais souvent un p'tit creux après. Je tandis un peu de ma pitance à la blonde. C'était aussi un petit moyen de la remercier. Bon, j'espérais au moins qu'elle aimait le chocolat. Moi y'avait pas de soucis à se faire, j'adorai ça. J'en croquais un bout avant de manger un morceau de pain avec. Je m'assis par terre. Le sol du parc était très agréable et la vue sur le lac noire était pas mal aussi. De temps en temps j'avais vu un tentacule s'échapper sans trop savoir ce que c'était.

-Y'a des trucs cools dans le lac noir ? Je vois des machins passer parfois mais je sais pas ce que c'est.