J'en étais arrivée au scénario où on allait rencontrer un vieux marchand perdu dans la forêt qui nous offrirait la possibilité d'entrer dans une caverne infestée de bestioles en tous genres pour lui en ramener un artéfact ancien, qu'on ne saurait pas qu'il était maudit (l'objet, pas le monsieur) et que ça déclencherait tout une série de catastrophes. Bien sûr les seules personnes capables de tout remettre en ordre seraient moi et Elhiya et on irait demander l'aide des centaures pour retrouver notre entourloupeur, lui faire la misère, récupérer le bidule magique puis aller le remettre à sa place. La forêt serait alors sauvée, on serait des héros et tout le château nous traiterait comme des reines. J'étais sur le point d'entamer le chapitre deux de l’histoire ("Devenir les maitres du monde", de son petit nom) quand un fantôme décide de m'attaquer !

C'est qu'à moitié surprenant à vrai dire, les fantômes et la politesse ça fait deux. Les gugusses sont morts depuis tellement longtemps qu'ils en ont oublié les bonnes manières ou en sont simplement arrivé à un point où ils s'en contrefoutent. Toujours est-il que ce n'est pas inhabituel de se faire emm*rder par l'un d'eux parce qu'ils ne comprennent plus les concepts d'espace vitale et de bienséance. Évidemment je sursaute comme à chaque fois et me retourne avec la ferme intention de donner un gros coup dans le pif immatériel de ce fantôme, non parce qu'au bout d'un moment ils ont pas à venir nous enquiquiner en dehors du château en plus de ce qu'ils font déjà en dedans !
« J’suis en retard ? Désolée, on y va ? » Trop tard mon coup est parti. Heureusement pour la grande, même en visant haut je n'atteins que son avant-bras. Bon d'accord, je suis bourrée de qualités extra-ordinaires mais être bonne viseuse n'en fait pas partie. Pas encore en tout cas, rien n'est impossible avec un peu d'entraînement, pas vrai ? Argh désolée ! Réflexe !


Après explication de ce qu'elle recherche dans les bois, je me glisse avec plaisir sous la cape d’invisibilité. C'est une chance que je sois petite ! Par contre à travers le tissu c'est difficile de bien savoir se repérer, il y a un fin voile dans mon champ de vision mais je fais de mon mieux pour ne pas me prendre les pieds dans une racine ou une bêtise du genre. Ceci dit ça ne m'empêche pas de gigoter de partout, réagissant au moindre petit élément de décors qui trouvent grâce à mes yeux. Oh t'as vu ce tronc d'arbre ? On dirait trop un bonhomme qui a trop mangé pffrrr ! Là ! Un oiseau trop bizarre ! Et tu sais où on va ? Tu crois on va voir des centaures ? J'ai un bon feeling concernant les centaures. Et t'en fais pas si on croise un troll je te protègerais.

LA mutuel sur tout le rp

Un mini poing écrasé sur l'avant-bras en guise d'accueil, j'avais connu mieux, bien mieux pour tout dire, enfin pas de la part d'une mome de 11 ans par contre. Donc on allait dire que la blague avait fonctionné et que c'était ma récompense alors que je me marrais bêtement. "T'inquiètes, mais t'as eu peur quand même !" alors ça valait le coup et ça mettait en forme.

Il ne nous restait plus qu'à déambuler à deux sous une cape une personne, devenant un monstre à quatres jambes plus bancal qu' un animal à trois pattes. Si j'avais l'habitude de la faible visibilité là-dessous,, Azura semblait émerveillée d'un monde sous filtre, a moins que ce ne fut plutôt la découverte de la forêt interdite qui l'excitait autant. Car un arbre, c'était un arbre, aucune raison de s'extasier. Enfin, au maintenant toute la population des sous-bois était alertée de notre présence, autant enlever l'etoffe avant de trébucher l'une sur l'autre et revenir avec des bleus en guise de victoire.

"Ho oui ? Enfoncer une baguette dans le nez d'un troll pour gagner l'admiration d'un centaure ça marche vraiment?"

Je pouffais de plus belle, l'ébourriffant après avoir rangé ma cape dans mon sac et allumait le faisceau lumineux de ma baguette d'un #lumos.  Lumière vers le sol, je sursauttais et couinais comme une enfant en voyant une ombre se faufiler entre mes chevilles. Grâce au ciel j'avais mes bottines et ne pouvais me targuer d'avoir ressenti la caresse d'une bestiole innocente qui m'avait faite hurler.

- Rigole pas! Jsuis pas fan de ce qui rampe!

Enfin.. j'avais deux salamandres, j' étais chez Serpentard, niveau rampage ça allait. C'était plus l'idée qu'une chose puisse s'insinuer entre mes pieds n'importe quand qui m'agaçait. Comme ce genre de chose.  D'ailleurs c'était quoi? Un lapin?

-Les trolls aiment les lapins? Je le chope tu fais une offrande  et on a une monture pour aller plus vite?

Car là a force de s'enfoncer on allait en avoir pour un moment avant de trouver une clairière abritant des dictames en bon état

Une fois libérée de la contrainte de la cape, Oh...déjà fini ?, j'y vois quand même nettement plus clair. Enfin pas trop non plus vu qu'on est plongées dans l'obscurité de la nuit accentuée par l'ombre des arbres au-dessus de nos têtes. Les feuillages font comme des toits démunis de la moindre lucarne et je suis l'exemple d'Elhiya qui a la bonne idée de produire notre source de lumière par nous même. Cependant cette fois je me force à ne pas me précipiter dans la formulation du sort, un seul passage à l'infirmerie par jour me suffit amplement !
Je saisi ma baguette après avoir farfouillé dans mon sac quelques secondes pour me rappeler que je l'avais préparée et déjà mise dans ma poche intérieure, exprès pour que je n'ai pas besoin de la chercher en cas de danger. Quelle patate j'te jure ! Mais en même temps, je me dis en serrant la tige de bois poli entre mes doigts, on est tellement en fusion elle et moi que je la sens même plus quand je la porte.

La blonde elle s'amuse à faire des blagues alors que j'essaie de me concentrer puis quand enfin une petite boule de lumière blanche naît à l'extrémité de ma baguette la voilà qui crie à cause d'une petite bébête. Pour le coup c'est à mon tour de la charrier un peu avant de continuer notre route. Ceci dit Elhi se reprend très vite et il n'y a pas à dire, elle est bien meilleure que moi quand il s'agit de faire de l'humour. Enfin disons qu'elle tient mieux sur la longueur, en tout cas. On se met à plaisanter sur le fait de savoir quelle position serait la meilleure pour chevaucher une monture-troll. Moi je dis que le mieux c'est de tenir sur son coup et de tirer sur ses énormes oreilles pour le diriger, comme si c'était des rênes de cheval ailé et puis que de toute manière il nous faudrait quelque chose de plus gros qu'un lapin pour l'amadouer. Bah oui, si on se rapporte à la taille de l'un et l'autre, un lapin pour un troll ça doit être l'équivalent d'un quartier de mandarine pour un humain ! À la limite il faudrait lancer un sortilège d'amplification sur le lapin pour le faire grossir jusqu'à la taille d'un petit poney. Là on aurait nos chances, c'est sûr et certain !

Moi je ne faisais plus du tout attention à où on allait ni pourquoi, si je me souviens bien on était là pour trouver une plante. Mais laquelle ? Pas la moindre idée. Mais en même temps c'est pas comme si c'était vraiment important, le simple fait d'être là est déjà toute une aventure, y avait plus qu'à provoquer ou trouver l'élément qui va faire que cette escapade se transforme en super-aventure !
Hé c'est quoi ça là-bas ? Les ombres projetées au sol par les faisceaux de lumière magique ont la particularité d'être libres d'interprétation et moi je pense bien avoir vu une sorte de... je me rue plus loin vers ma droite, toute excitée à l'idée de découvrir quelque chose d'incroyable. Difficile de caché ma déception quand je me retrouve simplement devant un arbre au tronc creux. Les ombres sont trompeuses... mais qu'à cela ne tienne Si ça se trouve y a un trésor à l'intérieur ! Puis je lance à ma copine, un air de défi dans la voix et un grand sourire sur mes lèvres Cap ou pas cap de mettre ta main dedans pour le récupérer ?

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Elle était marrante cette gamine, je ne savais plus trop à qui elle me faisait penser à avoir toujours un truc trop logique à dire, mais elle avait un air de mademoiselle je sais tout qui me faisait rire. « Mouai, enfin les clémentines ça a meilleur gout que les lapins vivants quand même ». Si la répartie n’était pas glorieuse c’était juste car je m’étais mise à scruter le par terre d’herbe et de mousse à la recherche de mes petites fleurs précieuses. La gosse avait parlé d’amplificatum, et de chance grâce à ce sort face à un troll. « Moui possible ». L’attention toujours rivé au sol, je plaidais coupable pour n’avoir pas compris la moitié de sa tactique d’assassinat de géant des montagnes, préférant éviter ce genre de rencontre tant que possible. Après, ces créatures étant supposément stupide, je pariais surtout sur ma cape d’invisibilité et le charme odorant pour détourner leur attention et fuir tranquillement si possible.

Toujours le nez au sol, les mirettes plissées à scruter le moindre bourgeon d’albatre, je n’avais pas vu où la gosse avait décidé de crapahuté, ni même après quoi elle s’était entiché avant qu’elle ne se mette à hurler –dans une forêt calme, le moindre son paraissait amplifié- . Dubitative et prise de court, le sourcil rehaussé, je la laissais filer vers ce qui me semblait être un arbre. Vu sa déception, peu de chance pour que ce fut autre chose. Voilà ce que c’était d’attendre, plein d’espoir, après les gens, les plantes et les arbres, on finissait par se rendre compte qu’en fait ce n’était que des gens normaux, des plantes classiques et des arbres tout ce qu il y avait de plus banal. J’voulais bien lui dire à la gamine, mais à la voir les mirettes pétillantes à s’extasier devant un arbre creux, j’avais pas envie de jouer les croque-mitaines et pouffait de plus belle car « Ouai, ouai, y a des gobelin pirates ici, ils cachent leurs trésors dans c’genre de trucs ! Mais faut faire gaffe, j’crois qu’ils mordent ! ». Et un clin d’œil espiègle en prime. J’avais oublié de grandir dans certaines circonstance, chose qui désespérait mes parents et très certainement mon entourage encore vivant. D’ailleurs c’était pour ça que son défi, là, moi j’remontais mes manches jusqu’au coude et je levais le nez bien fièrement. « Bah ouai, M’zelle tu crois quoi ? Que j’ai peur du noarrrr »

Mine de dégout, bout de nez retroussé et paupières plissé, je ne savais pas ce qu’il y’avait là dedans mais c’était juste gluant, froid et tout bonnement immonde. Dans un geste de répulsion je retirais ma main, la secouait dans tous les sens, éclaboussant la gosse par la même occasion de la substance visqueuse qui me collait au doigts. Scène dramatique, ou comique suivant le point de vue, a sautiller sur place parcourue de frisson je finissais par essuyer mes ongles sur ma cape et à afficher un sourire trop fier vu ma pathétique prestation. «  et v’la ! Madame ! T’en dis quoi » Oui, oui chercher l’approbation d’une moufflette avait au moins l’avantage de me faire oublier qu’on risquait de se faire bouffer à tout moment. « Même pas cape je parie !

Des gobelins pirates ? Ça existe c'est truc là ? Mais c'est TROP GÉNIAL !!! Mon cœur fait des bonds dans ma poitrine à l'idée qu'un équipage de telles créatures ait pu venir dans un lieu aussi reculé de la terre pour venir y mettre en sécurité leur butin. S'éloigner autant des cotes est est pari risqué mais ça veut dire que le trésor en question doit être incroyablement précieux pour mériter tant d'effort de leur part ! Mon enthousiasme est quadruplé tandis que je m'imagine tout ce que des pirates gobelins pourraient avoir récupérer au fil de leurs aventures. Je suis sûre c'est des bijoux !
Non ! Des pièces d'or, évidemment !
Non !! Des objets anciens oubliés des Hommes depuis des lustres et gardés bien au chaud au creux de cet arbre !

Elhiya me fait bien comprendre qu'elle est carrément cap et joint le geste à la parole. À sa tête je peux largement deviner que les pirates ont bien protégé leur trésor et que le temps l'a sûrement enseveli sous une épaisse couche de crasse. Alors ?? Alors ??? Alors rien du tout à part un truc gluant dégueulasse que la blonde ne se prive pas de me faire partager. Pouaaaah je lâche en me bouchant le nez plus par réflexe que parce que la substance pue réellement.  «  et v’la ! Madame ! T’en dis quoi » J'en dis que je ne perd pas le nord malgré tout Donc t'as vraiment rien trouvé ? C'nul ! On devrait peut-être essayer avec un autre arbre !

Par chance il y en a un autre quelques pas plus loin ! D'ailleurs si j'avais le temps et l'envie de prendre un peu de recul sur la situation je m'amuserais sûrement du fait assez rigolo que l'endroit où l'on se tient est quasiment peuplé que d'arbre creux du même style. Tant pis, le trésor d'abord et les coïncidences géographiques plus tard (c'est à dire jamais). La Serpentarde relance le défi et je ne me démonte pas pour un sou : tu veux du cap ? Tu vas en avoir ! Mais moi pas question que je me fasse avoir par le truc gluant ! Alors je fais fonctionner mes méninges pendant un quart de seconde avant de retirer ma veste. Pour bien faire j'aurais préféré utiliser la cape d'Ehliya, juste pour le plaisir de voir sa tête ! mais elle l'avait ranger dans son sac et ça aurait été difficile à justifier. Tant pis, de toute manière c'est pas comme si je l'aimais particulièrement cette veste.

Mon avant-bras une fois enroulé dans le vêtement protecteur je le plonge sans hésitation dans le ventre du géant de bois mal en point. C'est vrai qu'ils ont une sale tête ces arbres quand même, puis ils ont l'air d'avoir cinquante mille ans et prêts à se décomposer à tout instant ! Y a pas de quoi être méga rassurée pour le coup mais ça encore c'est pas le problème. Nan le problème c'est que je sens rien du tout. Mais alleeeeeeeeez ! Déception avec un grand D quand je me résigne enfin à sortir mon bras de là, avec zéro trésor à la clef. Pffff elle craint cette forêt ! Ma veste est ruinée, je m'en doutais un peu mais par acquis de conscience je tente tout de même de retirer les trucs gris et collants qui se sont accrochés dessus. Au moins c'était pas des trucs gluants comme dans l'autre mais ma motivation en a pris un coup... Bon et ils sont où tes trucs à toi ?

En fait, elle n'avait pas tort la petite, des gobelins pirates ca le ferait pas mal comme idée. Vu leur tronche, un chapeau noir, un bandeau à l'oeil er l'oiseau sur l'épaule donnait une image sympathique pour halloween. Et puis, ces créatures veillaient sur l'or, c'était donc un second emploi possible pour eux. Ce qui l'était nettement moi c'était de reconvertir tous les arbres de cette forêt cachette de butin. Pourquoi était-ils tous troués ici? Une colonie de pic-verts affamé ou quoi?

Je n'ai pas vraiment eu le temps d'y penser plus que la petite, mise au défis très intelligement courrait déjà vers un autre tronc armé de... sa veste.. original comme protection ou comme arme. Une seconde dubitative, je la regardais partir avant de réaliser que si je perdais une première année dans la forêt interdite, j'étais bonne pour passer le reste de ma scolarité cachée dans les toilettes de mimi geignarde.... j'avais rien contre les fantômes, mais n'avais strictement rien à leur dire... alors autant éviter..

Me voilà obligée de trotinner après la mome pour la rejoindre et regarder l'espoir se dessiner sur les mirettes en sacrifiant ses vêtements. Pour la gloire! Pour la postérité! Pour... ah rien... c'était plus fort que moi j'avais ri à sa bouille déconfite pendant qu'elle ralait.

-T'as du faire peur au trésor il s'est enfui! Trop de bruit normal! Allé donne moi ta veste je vais te la laver!

C'était le minimum après tout... la main tendue dans l'attente de la pelure souillée, je lui montrais d'un signe de tête une clairière non loin.

-Là bas je suppose. C'est des fleurs blanches que je cherche... un peu comme les trucs que semble brouter ce lapin gêant

C'était un lapin hein? Le truc la bas, marron qui machouillait mes plantes, mes plantes.. y'avait que des lapins ici de toute façon c'était décidé ! Un lapifors et pouf que des lapins. Un lutin de je sais plus quoi? Non un lapin! Une accromentule? Non un lapin. Un bébé troll? Non un lapin! Un loup sauvage? Non un lapin j'avais dit. Même si ses oreilles étaient trop petite et sa queue trop longue LA-PIN. Lapin qui nous avait repéré de toute évidence vu son intérêt soudain pour notre coin.

-T'aimes les lapins j'espère

Moi oui quand j'étais petite alors en attendant de savoir ce que c'était je pensais... lapin

C'est au moment où elle dit que j'ai fais trop de bruit et que ça a fait fuir le trésor que je réalise qu'Elhi se paie ma tête. Pour le coup je me renfrogne sérieusement et ce même si elle a la gentillesse de débarrasser ma veste des trucs sales collants qui la recouvre. C'en est presque marrant en fait parce que comme ça on dirait une sorte de vêtement de défilé. Comme à la télé avec tous ces gens trop bizarres qui se prennent trop au sérieux alors qu'ils portent des fringues ridicules et hors de prix ! Et bah on dirait trop ça ! Ouieuh c'est la nouvelleuh collectioneuh d'automne-hiveeer, très glamour cette saisoneuh, tout en fibres de toiles bio du Cambodgeuh un vrai petit bijoux et gnagnagna... Je rigole à ma propre blague tandis que la blonde dit que ses fleurs sont pas loin et qu'on est même juste à côté.
Ah bah tant mieux ! Parce qu'elle est vraiment nulle cette forêt, je suis grave déçue y a clairement publicité mensongère sur la question ! Nan parce que sur mon compteur de trucs dangereux on est clairement toujours à zéro et niveau interdit... sérieux qu'est-ce qu'il y a à interdire dans le coin ? De grimper aux arbres ? C'est vraiment ridicule !

Je rumine sec alors quand Elhiya me demande si j'aime les lapins ça tombe vraiment comme un cheveux sur la soupe et je sens que je ne suis pas loin de tout envoyer valser en hurlant que je me tire d'ici. La seule raison pour laquelle je ne le fais pas, tourner les talons en claquant la porte symbolique et immatérielle de l'endroit, c'est la tête de la grande à ce moment-là. Je l'ai rencontré sûre d'elle et prête à tout mais là je ne pouvais décemment pas ignorer la pâleur de son visage à la lueur de son lumos et son air un peu... constipé ? Je sais pas mais c'était pas bon signe. Alors je fais le meilleur commentaire du siècle Les lapins c'est naze quand c'est aussi grand avant de me rappeler de ma promesse. Bon, ce n'est clairement pas un troll donc c'est moins impressionnant comme fait d'arme mais je vais pas faire la fine bouche ! Et puis j'ai toujours envie de hurler ma frustration alors autant faire d'une pierre deux coups !

Je passe devant la Serpentard en levant mon bras comme pour lui barrer le passage, dans les films c'est toujours comme ça qu'ils font quand ils parent au front et qu'ils veulent dire aux autres de rester en arrière. T'inquiète je gère ! Puis je cours en criant AAAAAAARRRRRRR tout en levant les bras bien haut et en me tenant bien droite. Le but du jeu est de paraître plus gros qu'on n'est pour intimider la bébête d'en face. Le point positif dans tout ça c'est que ça fait de l'effet ! La grosse bestiole se retourne pour me faire face et je la sens prête à fuir d'un instant à l'autre ! Je peux presque sentir la peur suinter de sa fourrure et de son regard ! Je suis trop forte elle peut pas me résister c'est sûr et certain !
AAAAAAAAARRRRRRRRRRRRGGGGRRRRRRRRRRRGRRRRRRRRRRR ALLEZ DÉGAGE !!

Les lapins c’était naze ? Mais non pas du tout. C’était mignon, doux, des vraies peluches qui bouffaient les pulls, les chemises, les fleurs, et visiblement les petites filles de gryffondor. A moins que ce ne fut l’inverse, je n’étais plus très sure en voyant la gamine partir en courant pour se jeter sur l’animal bien trop gros pour être un lapin, bien trop large pour être un lapin, bien trop stupide pour ne pas fuir. Enfin…. C’était plutôt à nous de nous inquiéter là... ; Ou du moins à moi. « Maiiiiiis noooon ! » Prochain coup, je me fait payer pour faire du baby-sitting. Je ne savais pas à qui appartenait cette moche, mais moi à 11ans, je ne chargeais pas des sangliers. Car oui, à force de lui courir après baguette illuminé pointée vers l’avant c’était un de ces espèces de cochon moche que j’apercevais. Y’avait pas de quoi flipper, tout le monde en conviendrait, mais la moufflette là, je ne voulais pas l’amener à Sainte mangouste car elle se serait empalée sur une défense de cette bestiole.

Alors, plutôt que réussir à l’accio et la ramener à moi –car de toute façon ça ne fonctionnait pas-, j’étais restée fixée sur ma pensée LAPIN ! « #Lapifors !. Hurler en plein bois, rien de mieux pour réussir sa transformation et faire du monstre enragé un porcelet à oreilles, museaux et petite queue duveteuse qui atterrissait dans les bras de la petite. « Lapin obèse !... Tu veux l’adopter ? » J’avais fini par la rejoindre, reprenant mon souffle pour voir le résultat de l’hybride. Y’avait pas à dire, la métamorphose d’urgence ça pouvait être dangereux. Une vraie laideur cet animal maintenant.

Essoufflée, les mains sur les cuisses, je levais le nez pour lui sourire. « Franchement, et si t’avais avaler tout rond hein ? J’suis pas chirurgien, et puis le grand méchant loup, c’est une histoire il avale pas tout rond hein… Ca va ? » Bah ouai, les lapins ca mordait ! fallait s’en méfier, surtout de celui-ci avec ses sabots

Je suis un gros prédateur et ma proie le sait pertinemment bien. C'est pour ça qu'elle est pétrifiée de peur et ne bouge pas d'un poil alors que je lui fonce dessus en grognant de toutes mes forces, elle est démunie face au danger ! L'homme face à la nature est toujours gagnant, si la bestiole a un tant soit peut d'instinct de survie, encore quelques pas et elle la suppliera de ne pas lui faire de mal. Comme les chiots qui se baissent au niveau du sol et couinent pour montrer qu'ils ne veulent pas se battre. Oui, c'est clair, j'ai le dessus alors autant en profiter ! Surtout que j'ai une demoiselle en détresse à protéger !
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Dernier cri de guerre avant l'impact ! Je hurle tellement fort que le gros tas se carapate en vitesse. Tellement vite d'ailleurs que j'ai même pas le temps de voir dans quelle direction il est parti ! Le souffle court je sais que je devrais avoir mal partout d'avoir foulé le sol avec autant de force (je suis sûre j'ai presque laissé des empreintes indélébiles dans la terre!)  mais non, rien du tout. Chaque parcelles de mon être est extatiques de cet exploit que je viens d'accomplir. Toute fière je me tourne vers Elhiya Problème réglééé ! je dis dans un souffle mal assuré. Puis je me rends compte qu'elle est nettement plus proche que ce que je croyais, pourtant je lui avais dit de rester en retrait ! Mais bon on est au 22e siècle, les princesses en détresse ne sont plus ce qu'elles étaient paraît-il. Puis que serait une histoire de princesses et de dragon (bon c'était pas un dragon mais dans les fait il faisait office de dragon alors c'est tout comme on va pas chipoter pour si peu) sans un animal de compagnie rigolo et improbable. Le genre que j'ai dans les bras sans trop savoir pourquoi ni d'où il vient exactement.

Un coup d’œil, un seul, et je suis conquise. IL EST TROP BIEN !!! Jamais vu un truc pareil ! C'est quoi comme animal ? Tu crois il a des pouvoirs ? Vu sa tête évidemment qu'il en a ! La bestiole la plus bizarre que j'ai jamais vu ! Truc de diiiingue !!! Je sers fort mon nouveau compagnon d'aventure pour bien lui faire comprendre que désormais il est à moi et rien qu'à moi. Hors de question de laisser filer la créature la plus originale jamais créée sur cette terre ! Si ça se trouve c'est une espèce encore inconnue ? Que je viens de découvrir, moi !, petite fille de onze ans perdue dans les bois ! Bon ok Elhiya était là aussi donc je la mentionnerait dans mon interview, pour le principe, mais n'empêche !

D'ailleurs elle me parle, Elhiya, mais j'écoute pas trop. Pas le temps pour les remerciements je dois m'occuper de cet animal qui va me rendre riche et célèbre ! Ah quelle vie je me vois déjà mener ! Des conférences aux quatre coins du globe ! Puis des photos de moi et de la bébête en première page de tous les journaux sorciers du pays ! Et les séjours tous frais payés dans des hôtels de luxes pour des expositions mettant en valeur ma découverte phénoménale ! Oh que j'ai hâte d'y être ! Mais il ne faut pas que je partage tout ça avec la blonde, qui sait ? elle serait capable de me demander une part du gâteau et ça c'est hors de question ! Ouais Ouais pas de soucis réponse passe partout donnée en espérant qu'elle ne relèverait pas Alors ces fleurs, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? L'animal bizarre bien coincé entre mes bras je fais quelques pas autour des arbres pour faire semblant de chercher les plantes tant désirées de la Serpentard.

LA du Lapin-garou

Bon au moins, cette gosse ne se rendait pas compte du danger et semblait aimer ma création bancale, jusqu’à demander si c’était vraiment sa forme. Enfin non, elle semblait persuadée que c’était vraiment sa forme. Pauvre créature, dans l’état, elle ne demandait qu’à être achevée, et pas admirée à mon avis. Écrabouillée dans les bras de la gosse, elle bougeait plus, complètement perturbée par son manque de capacité à faire peur à qui que ce soit. En même temps un « Lapin garou peut être ? » pour répondre à la question de la petite, ca risquait pas de faire bien peur. Par contre, ma transformation était pas des plus réussit, et je ne lui donnais pas cher avant qu’elle reprenne sa forme de sanglier et qu’elle veuille pouffer la petite rouge. J’me voyais déjà devoir expliquer à Lysse, en pleur que j’avais rien pu faire face à un cochon tueur qui avait bouffé une de ses petites lionnes. Par que j’ m’inquiétais d’une quelconque répercussion, mais que ce serait vraiment gore à raconter comme histoire, et que ce n’était pas vraiment ce que je préférais aborder avec le préfet des rouges. « Pose moi ce truc avant qu’il redevienne normal. Je sais pas si ma métamorphose va rester longtemps. Le sort est un peu parti dans l’urgence » déjà bien que ça l’ai touché d’ailleurs. Par contre la petite là, elle ne voulait pas le lâcher son lapin garou…. Merveilleux…. V’la qu’elle se barrait pour chercher mes plantes.

Un soupir et roulement d’yeux plus tard, je me mettais à sa suite et lui montrais de l’index les petites fleurs blanches. « Logiquement c’est ça, mais pose moi ce truc avant qu’il essaye de te mordre ! » Ou pire. Le seul moment où j’aimais les sangliers c’était en pâté, alors ne me demandez pas trop de compassion pour cet animal, ca n’existe pas vraiment. Me penchant je découpais soigneusement les plantes à leurs bases pour les mettre avec délicatesse dans de petit sachets transparents sans trop savoir combien de temps je pouvais les conserver. Une puis deux puis 10 puis 20, avec ca Chad pourrait me montrer plusieurs fois comment faire mon essence enfin si on sort de là. En levant le nez vers Azura, j’apercevais la bestiole qui perdais ses grandes oreilles de lapin, notre délai était désormais en décompte, fallait partir avec que cette chose ne désire se venger. Je refermais mon sac et donnais un coup de menton vers la créature. « Toujours aussi mignon ce truc ? S’bon pour mes plantes, abandonne ce truc qu’on y aille… #stupéfix » Animal maitrisé, c’était déjà là, pas envie que la moufflette vienne raler qu’il lui manquait la moitié de ses vêtements alors que ca faisait 3 fois que je lui disais de poser son ami qui ne l’était pas

Déception ô cruelle Déception. Elhiya me dit de lâcher ce que je pensais être la découverte la plus importante de ma vie mais je m'obstine. Non c'est pas possible, ça peut pas être ça ! Je l'aurais vu si c'était juste le sanglier qui avait été transformé, j'étais juste devant ! Je fonçais littéralement dedans... en hurlant sans faire attention d'accord mais quand même ça se remarque ces choses-là ! La blonde insiste et je sers plus fort mon lapin-garou (oui j'aime assez bien le nom, ça lui donne un côté dangereux c'est cool !) si il ne s'agit que de bête métamorphose elle n'avait qu'à relancer son sortilège pour faire en sorte qu'il ne se détransforme plus ? Quand on sait le faire une fois on sait le faire deux fois, c'est maman qui dit toujours ça ! Et puis, le drame, la Serpentard stupéfixie (si si ça se dit) mon lapin-garou qui commence de plus en plus à glisser vers le côté garou de la force abandonnant peu à peu ses traits de lapins. À la déception se mêle d'autres émotions négatives, formant ainsi un magnifique petit cocktail de frustration. C'est bon je le lâche là t'es contente ? Geste joint à la parole tandis que je balance à terre la bestiole pétrifiée sans la moindre délicatesse. Elle est vraiment naze de chez naze cette forêt !
Le front de plissé de colère, les mouvements raides et belliqueux (chaque pierre ou branche qui se trouve sur mon chemin en font les frais), j'ai presque envie de pleurer alors qu'on se met en route pour rentrer au château. J'avais signé pour de l'aventure avec un grand A moi ! Alors ok le truc du sanglier dans une semaine ou deux j'arriverais peut-être à en rire mais n'empêche les gobelins pirates ça aurait été mille fois mieux ! Je shoot dans une énième cailloux, maman dirait que je fais ma "salle tête" et que je "boude" mais c'est faux, c'est la vie qui fait sa salle énervante et qui me boude moi ! c'est pas pareil !

Je grommelle tout de même un merci et un bonne nuit à Elhiya avant de m'enfuir à toutes jambes vers ma salle commune. C'est pas de sa faute à elle, si ça se trouve on aura plus de chance la prochaine fois ?

Fin du rp pour nous deux, merci Elhiya !

Encore un autre cauchemar... Je n'en peux plus, je suis épuisée qu'à chaque fois que je ferme les yeux, la Bête me hante. Du coup, je somnole en cours, mes notes chutent, mes professeurs me font les gros yeux et je coule de plus en plus... Je ne sais pas comment me sortir de cette horrible boucle qui ne semble pas avoir de fin. Cette boucle où tout est un permanent brouillard noir et où derrière chaque nuage la Bête me dévisage, guettant la moindre occasion de m'attaquer pour me faire faiblir.

Je me lève difficilement, les larmes aux yeux tant mon corps réclame du sommeil et toutes les choses vitales que je dois lui procurer mais que je n'arrive pas à lui fournir. Je me traîne jusqu'à des vêtements plus confortables que vraiment beaux à voir. Je suis une loque et n'importe qui croisant mon chemin pourrait le voir. Je descend jusqu'au Parc de Poudlard, songeant qu'un peu d'air frais pourra peut être m'aider à penser à autre chose et à me reposer. Tout sauf ce dortoir où je me sens étouffée et à l'étroit.

Mais plus j'avance vers le Parc, vers la Forêt qui attire irrémédiablement la Bête, plus je sens les émotions se déverser par tonnes dans mon petit corps si frêle en ces temps sombres. Je me sens terriblement seule sans Megan, triste de son départ mais aussi en colère contre elle qui a bien voulu partir, contre son oncle qui lui a sans doute mit la pression pour qu'elle le rejoigne et surtout, surtout, je suis terriblement en colère contre ce loup qui m'a infligé cette malédiction sans laquelle je n'en serais pas là. La douleur semble me transperce aussi facilement qu'un couteau trancherait du beurre. Je suis en proie aux doutes, à la douleur, à la peur permanente de faire du mal à ceux auxquels je tiens - même si je n'ai plus beaucoup de monde qui comptait pour moi, une autre malédiction sans doute -...

Chaque pas vers la Forêt semble briser une des barrières qui écarte la Bête de moi. Plus j'avance, plus elle est proche. Plus je laisse mes émotions me dominer et plus elle semble s'approcher afin de prendre le contrôle de mon corps. Et alors que je suis à l'orée de la Forêt sans même le savoir puisque que mes yeux ne voient plus l'extérieur, trop occupés à être hantés par ce qu'il se passe à l'intérieur, je sens toutes mes émotions exploser d'un seul coup et une vive douleur me soulève le cœur en même temps qu'un torrent de larmes commence à couler sur mes joues.

Et là, la Bête prend le dessus. Elle prend le dessus alors que la Lune n'est pas là, je ne peux pas y croire. J'essaye de lutter mais elle est trop forte, elle a réussi à me surpasser, elle prend le contrôle sur moi comme elle l'a toujours voulu. La bataille est perdue d'avance. Et je sens mes os craquer uns à uns tandis qu'un hurlement de douleur s'échappe de mes lèvres. Je sens mes gencives me brûler, permettant progressivement l'apparition d'une rangée de dents dans une gueule purement animale. Je tombe au sol, pleure de douleurs tout en relâchant ce trop plein d'émotions que je n'ai pas su retenir. Je sens que je suis à deux doigts de m'évanouir tant la douleur intérieure et maintenant extérieure est importante.

Je me change en monstre...  

Petit à petit, mes mains se transforment en pattes et des poils apparaissent sur l'intégralité de mon corps. Je deviens un loup qui a le pouvoir, la malédiction de transformer à son tour les personnes qu'il mord. Mais la transformation a été si douloureuse que la Bête reste au sol quelques instants, recroquevillé sur elle-même.

Quand enfin, elle sent qu'elle a le pouvoir total sur la petite fille aux yeux bleus qui marche habituellement sur deux jambes, elle s'étire et ouvre grand sa gueule, comme réveillée après un long moment passé cachée derrière une sorcière de 17 ans. Et alors qu'elle voulait se diriger vers le Château où semble se trouver de nombreuses proies de par l'odeur qui s'en dégage, elle ressent le besoin d'avoir une meilleure vue, seul élément restant de la véritable propriétaire du corps avec ses yeux d'un bleu vibrant : la curiosité et l'observation.

Quand elle trouve enfin une colline plus haute que les autres, elle hurle de plaisir. La lune n'est pas présente mais sa sortie est tout de même à célébrer. Puis, une odeur toute proche arrive jusqu'à ses narines et doucement, traqueur partant à la recherche de sa proie, elle se déplace vers le doux fumet.

Je suis un monstre...

La Bête commence à suivre la piste qu'elle a flairé, ne laissant aucun contrôle à la pauvre Harmony qui est enfermée à l'intérieur de son propre corps. A force d'être entraînée vers le bas, elle aura fini par sombrer, la petite fille aux yeux, et par perdre la bataille contre son Némésis, contre la Bête.

Elle se fraye un chemin parmi les arbres de la Forêt Interdite, prenant une grande inspiration à chaque pas qu'elle fait. Elle sent les touffes d'herbes contre ses pattes, le vent qui vient caresser sa fourrure qui à son goût n'apparaît que trop peu souvent au grand jour. La Bête est fière de qui elle est après tout, elle ne comprend pas que la jeune fille puisse vouloir la cacher, puisse la rejeter comme ça. Alors quand elle peut sortir, elle en profite. Comme elle n'a aucune place quand l'esprit de l'humaine domine, elle ne laisse aucune place à la jeune fille quand c'est son tour de contrôler le corps qui se change exprès quand elle apparaît.

L'avancée est rapide et elle exalte de cette odeur qui semble de plus en plus proche. La proie semble immobile, pour le plus grand plaisir de la Bête. Cela fera un repas aisé à dévorer, enfin. Car la traque est difficile pendant les nuits de pleine lune : les élèves ne sortent pas de leurs dortoirs et les hurlement à la Lune que la Bête ne peut pas s'empêcher de faire ne font que les éloigner encore plus, les conforter dans leurs décisions de rester sagement dans leurs dortoirs.

Puis soudain, l'odeur se taris, comme si la personne traquée avait mystérieusement disparue. La Bête s'arrête un instant, interloquée de ce changement étrange. Elle enfonce ses pattes dans le sol et de toute la puissance qu'elle possède, elle hume de nouveau les alentours. Ses poumons s'emplissent de l'air qui l'entoure et elle relâche tout après quelques secondes. L'odeur est faible mais il lui semble qu'elle est encore là. Alors elle continue.

Elle débouche après quelques secondes sur une sorte de clairière où la nature semble reine. La Bête observe, elle est sûre d'avoir flairé que l'odeur venait d'ici. Mais pourtant, elle ne voit rien, pas le moindre mouvement, pas la moindre trace d'une personne vivante. La personne a du partir.

Soufflant d'exaspération, la Bête commence à se retourner quand une goutte de sang provenant de sa gueule fraîchement transformée entame sa route vers le sol. Elle grogne et se retourne, décidée à aller traquer quelqu'un d'autre. N'espérant même pas que sa proie soit encore là...