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Escapade Nocturne
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Ven 10 Aoû - 15:52

Sandara observait d'un mauvais oeil le jeune garçon en face d'elle, elle ne supportait pas ses manières et sa façon de parler, aussi ne fut-elle pas surprise de sa réponse. Hé bien c'est qu'il avait de l'humour celui la... Elle leva les yeux aux ciel, même si des loups étaient présent elle n'allait pas se laisser écraser par ce Poufsoufle, quoi que si elle le gardait envie il pourrait être son bouclier humain. Elle lui répondit d'un ton sec piqué d'ironie:

"- Non sérieux, t'oserais réaliser mon rêve ? Je serais ta meurtrière alors ne t'inquiète pas pour ça."

Elle lui jeta un regard moqueur mais voila qu'il se prenait déjà pour un super héro, voulait-il devenir le sauveur de ces dames ? Sandara le regarda se préparrer, la serdaigle a côté d'elle semblait angoissée. Bon ok, des loups ça fait flipper, des loups garous j'entend bien. Mais bon le mieux serais d'en laisser un faire l’appât pendant que les autres s'enfuient, par exemple on laisse le petit Pouffy jouer a super sorcier... Mais elle n'avait pas eu le temps de proposer son idée, lui voulait qu'on s'organise. La blague, il n'y avait pas d'organisation a faire c'était tout réglé, Sandara remonterais dans son arbre et les autres se débrouillerais mais voila que la Gryffondor qui était restée muette jusque la pris soudainement la parole.

<< - Ecoutez moi. On va tout de suite se calmer. Il n'y a pas de loup dans cette forêt. C'est une ... meute, si je peux appeler ça comme ça, de loup garou. C'est pas la même chose. >>

Euh, avait-elle le cerveau moins développer que les autres élèves ? On parlais bien tous de loup garou, on cherchais -si on peu dire ça- on moyen de leur échapper et voila que celle la réagissait maintenant pour nous apprendre qu'on était suivis par des... loup garou! Waouh quel renseignement! La serpentard se retint de rire. Mais quelque chose attira son attention, il y avait du bruit qui se rapprochait, elle ne voyait d'ou çela pouvait venir, elle se contenta de scruter l'obscurité. La gryffondor parla d'une meute, une meute de loup garou c'était quelque chose de vraiment très rare.

"- Tu te fais vraiment poursuivre par une meute de loup garou ?"

Sandara était très étonnée, ils étaient - parce que oui maintenant elle était mêlée a leur danger- poursuivit par une meute et ils parlaient tranquillement ?! Les bruit se firent plus préssés dans la nuit et la gryffondor se retourna pour ramasser un chat et un chien. La serpentard était dépitée, voila leur aide, un chaton et chiot ?

"- T'es en train de me dire qu'on va se faire manger par une meute de loup garou, qui est très rare a trouver d'ailleurs, et on reste la sans bouger ?!"

Sa remarque fut suivie par le hurlement d'un loup, ce hurlement était vraiment très proche, elle croisa le regard de la serdaigle, Sandara avait envie de prendre ses jambes a son cou.
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Sam 11 Aoû - 8:31

Manon ne rigola pas à la remarque du Poufsouffle, elle était bien trop tendue pour ça, elle ne savait même pas comment il pouvait réussir à faire de l'humour dans cette situation. S'organiser ? Ils n'en avaient pas le temps, le mieux était de rester groupé et de partir, enfin qu'ils partent parce qu'elle ne sortirait pas de cet endroit sans son chat.

Maïwenn prit enfin la parole pour leur annoncer que c'était des loups-garous et non des loups. Cela revenait au même, les deux étaient bien trop dangereux.
Quelques instants plus tard, son chien aboya et partit dans les buissons, il y eut un silence chargé d'angoisse. Quand il revint avec une boule de poils rousse et blanche, la Serdaigle se retint de hurler de joie, son petit Zip était en vie. La Gryffondor le lui porta et elle la remercia en souriant. Elle le mit dans son sac, ne lui laissant que la tête de sortie.

L'instant de calme ne dura pas, en effet un cri de loup se fit entendre, il était vraiment proche, trop proche. La Serpentard avait raison, ils se devaient de partir le plus vite possible de cette forêt. Manon prit quand même le temps de les informer d'une chose qui pourrait être utile :

"J'ai lu dans un livre que l'argent, le métal, provoquait d'horrible brûlures aux loups-garous. Si vous avez des bijoux pensez-y"

Sa phrase à peine terminée, deux yeux jaunes apparurent derrière Dorian et Maïwenn, la seconde d'après le loup sortit du buisson pour les attaquer. Alors qu'il était à deux doigts de leur sauter dessus Manon hurla "Stupéfix", il tomba de tout son poids au sol ! Les jambes tremblante, elle arriva à articuler quelques mots

"Je pense que la Serpentard a raison, il faut qu'on bouge et vite"


Dernière édition par Manon Ayling le Dim 12 Aoû - 12:55, édité 2 fois
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Sam 11 Aoû - 20:50

Un second aboiement vint briser le silence de la forêt. C'est encore une fois la chienne de Maïwenn qui apparaissait, Dorian fut surpris de ne pas la voir avec une quelconque blessure. Dans sa gueule elle portait un chaton. Les pensées de Dorian fusaient tout de suite en pensant au sien. Heureusement pour lui, le chaton appartenait à la fille de Serdaigle. Après plusieurs bribes de conversation que Dorian laissait passer, la Serpentard demanda :

- T'es en train de me dire qu'on va se faire manger par une meute de loup-garou, qui est très rare à trouvé d'ailleurs et on reste la sans bouger ?!

Dorian n'eut pas le temps de réfléchir et lui rétorqua :

- Bah oui, évidemment ! On compare nos cartes chocogrenouilles tant qu'à faire !

Un craquement se fit entendre et Manon hurla un sort de stupéfixtion. Dorian eu seulement temps de se pousser et de regarder derrière lui qu'une masse difforme s'écrasait lentement sur le sol. le sorcier se releva et lança :

- Un petit enervatum pour pimenter la chose ? plaisanta Dorian.

Il essayait de faire baisser la tension, sans grand succès apparemment.

- Bon, on n'a pas d'autre choix que de trouver le château, évidemment. On se sépare et dès qu'un groupe trouve le chemin il fait apparaître des étincelles, dans le ciel, on est d'accord ?

Dorian n'était pas très sûr de son idée, mais séparés ils avaient plus de chances de retrouver le château. Et surtout, plus de chance d'êtres retrouvés en morceaux.
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Sam 11 Aoû - 23:24

- T'es en train de me dire qu'on va se faire manger par une meute de loup-garou, qui est très rare à trouvé d'ailleurs et on reste la sans bouger ?!

Maiwenn roula des yeux et foudroya la jeune serpentard du regard. Avait-elle finit de sortir des questions inutiles ? Maiwenn la regarda, comme si elle avait quelque chose d’inhumain. Elyan allait lui répondre mais Dorian s'était chargé lui répondre avec un grand sourire.

- Bah oui, évidemment ! On compare nos cartes chocogrenouilles tant qu'à faire !

Maiwenn ricana. Elle tapota ses poches, comme si elle voulait montrer qu'elle les cherchait. Non, malheureusement, elle les avait laissée dans son dortoir. Elyan répondit à la blague de Dorian en haussant les épaules et en lui souriant. Comment pouvaient-ils rire ainsi alors qu'ils étaient en train d'être traqués par des créatures redoutés ? Les oreilles de Kira se déposèrent en arrière puis elle se mit à Grogner. Soudain, derrière la jeune Gryffondor et le jeune Poufsouffle, deux yeux jaune se dessinèrent. Seule manon eut le rapide réflexe de stupéfier l'animal. Elyan écarquilla les yeux et regarda la bête trembler au sol. Elle pouvait encore se défendre, elle était que stupéfiée, par pétrifiée.

"J'ai lu dans un livre que l'argent, le métal, provoquait d'horrible brûlures aux loups-garous. Si vous avez des bijoux pensez-y"

<< - J'ai rien désolée ... >>

Maiwenn ne voulait pas passer pour une paumée mais elle avait laissée ses seuls bijoux dans la salle de bain des Gryffondor et avait oubliée de les reprendre. Dommage. La patte du loup Garou bougea. Elyan recula d'un pas mais Dorian préféra pimenter la situation.

- Un petit enervatum pour pimenter la chose ?

<< - Idiot, il n'est pas pétrifié mais stupéfié ... Normalement, si on attends là encore quelques secondes, il pourra nous manger ... Là on sera en pimenté ! >>

Dorian sembla ignorer sa remarque. N'avaient-ils pas compris ? Manon avait seulement stupéfiée la créature, elle ne l'avait pas pétrifiée ! Elyan regarda la créature qui commençait à se remettre de ses émotions en essayant de bouger ses membres. Maiwenn leva son regard vers ses compagnon de "baguettes". Il était temps pour eux de bouger !

- Bon, on n'a pas d'autre choix que de trouver le château, évidemment. On se sépare et dès qu'un groupe trouve le chemin il fait apparaître des étincelles, dans le ciel, on est d'accord ?

<< - Eu ... A vrai dire ma phrase fétiche c'est "L'union fait la force" ... >>

Maiwenn ne put continuer sa phrase qu'elle fut coupée par deux yeux jaunes qui s'approchaient d'eux, venant de derrière la jeune serpentard. Maiwenn leva sa baguette et cria tout en faisant une boucle. Pétrificus Totalus ! Elle fit de même si le loup garou à moitié stupéfié et regard ses amis d'un air rassurée.

<< - Quelqu'un à une idée de ... >>

Un loup garou sauta au milieu du groupe en poussant un cri de terreur. Maiwenn et ses amis furent surprit et le crièrent. La jeune Elyan avait reculée et s'était pris les pied dans le loup garou pétrifié de derrière elle. Elle regard la menace et fut à son tour pétrifiée. Il était immense, enfin, plus grand qu'elle. Debout, à moitié recroquevillé, on pouvait voir des ... veines dans ses membres. La créature était musclée.

[HRP : SI vous voulez, mon chien a une chaine ... ]
EDIT : RP en pause à cause des vacances

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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Dim 26 Aoû - 22:31

Sandara observait les élèves autour d'elle comme si elle ne les avait jamais vu. Etait-elle avec une bande d'empotés ? Ne savaient-il pas que les Loup Garou pouvaient tuer et au minimum nous contaminer d'une seule morsure pour que l'on finisse comme ces betes !! Sandara ne comprenait meme pas pourquoi le seul garçon du groupe prenait la peine de "se moquer" d'elle. Elle ne pensait pas les Poufsoufle aussi bêtes mais apparemment les jaunes dépassaient les rouges Gryffondors dans la bétise. Seule la Serdaigle, comme était réputé sa maison, avait le sens des priorités, son intelligence allait les aider a s'en sortir.

"J'ai lu dans un livre que l'argent, le métal, provoquait d'horrible brûlures aux loups-garous. Si vous avez des bijoux pensez-y"

Machinalement a cette phrase la Serpentard porta la main a son cou, elle avait toujours trois colliers de différente longueur autour du cou. Ils étaient en argent car c'était le metal que sa Eolmonie (grand mère coréenne) préférait. Et chacun de ces colliers représentaient un membre de sa famille, un qu'elle aimait. Le plus long, donc le pendentif touchait sa poitrine représentait sa grand-mère, le pendentif était en forme d'étoile, le second de longueur moyenne représentait sa mère, le pendentif était un soleil et le dernier qui était assez près du cou représentait son père, le pendentif était en forme de demi-lune. C'était un mélange harmonieux, elle portait ces colliers depuis son entrée a Poudlard, elle qui n'avait jamais été séparée de sa famille, elle les utilisais pour combler le manque qu'elle ressentais lors de ses premières années. Elle entendit la Gryffondor murmurait qu'elle ne possédait par d'argent sur elle. Mais quand Sandara posa ses yeux sur elle, son regard fut attiré par une masse énorme qui s'abattait sur le petit groupe, elle fit un pas en arrière tout en brandissant sa baguette mais la Serdaigle la devança : " Stupéfix". L'énorme bête tomba a leur pied, il frémissait. Sandara fit encore deux pas en arrière, son dos fut bientôt collé a un arbre, elle éteint sa baguette en murmurant "Nox". La jeune fille voulait a tout prix éviter d'attirer les tueurs ici.

"- Un petit enervatum pour pimenter la chose ?"

La serpentard haussa un sourcil, elle n'avait qu'un envie, c'était bailloner ce petit insolent et le jeter en appat aux loups. La serdaigle semblait tout aussi blasée de l'idiotie de ce gamin. Sandara senti sa colère monter, surtout quand il proposa de s'éloigner. Il n'avait jamais entendu que dans ce genre de situation, se séparer c'est le meilleurs moyen de ce faire bouffer ?!

"- Ecoutez, on va faire un truc, le Poufsoufle manque de "piment", pas de problème. Je le baillonne, on le jette en appat et on s'enfuit tranquillement. Et puis"continua t-elle a l'intention du garçon " Ca devrait te plaire, on sera séparé. Tu vois j'exauce ttes voeux!"

Sur ce elle tourna les talons, elle allait partir a la recherche du chemin qu'elle avait emprunter pour venir dans la forêt. Mais elle devait se séparer, le loup n'allait pas être stupéfixié pendant longtemps, la preuve elle l'entendait déjà grogner.

<< - Eu ... A vrai dire ma phrase fétiche c'est "L'union fait la force" ... >>

Tiens, la Gryffondor semblait être d'accord avec le point de vue de Sandara, celle-ci tourna la tête pour voir si les autres allaient la suivre ou au contraire rester ici a papoter tranquillement. A ce moment la deux yeux jaunes transpercèrent la nuit, la gryffondor jeta le sort "Petrificus Totalus". Ca faisait un loup de moins, mais si il était la, les autres ne devaient pas être loin. La Serpentard jeta un regard insistant aux autres, elle n'avait pas très envie de partir seule. Sandara avait raison un autre loup sortis de l'obscurité pour s'attaquer a la gryffondor, celle-ci se pris les pied dans le loup qu'elle avait pétrifié plus tôt et tomba. A ce moment la, le loup garou qui avait subit l'attaque de la Serdaigle se mit a bouger de plus en plus. Sans réfléchir, la serpentard porta la main a son coup d'ou elle arracha un de ses collier- le plus gros-. D'un mouvement elle l'abatis sur le dos de l'animal qui poussa un hurlement, la peau du loup se déforma a l'endroit ou le pendentif l'avait touché, elle se mit a bruler. Le cris du loup était maintenant plus proche du gémissement car la brulure s'agrandissait sur son dos. Mais ceci ne suffirait pas a l'arrêter, en effet, sur cet immense dos, la brulure n'avait même pas la taille d'un pomme. L'animal parti en courant, Sandara accouru vers Maiwenn et lui attrapa la main pour la relever, ensuite elle mis dans cette même main le pendentif qui avait servis a repousser le monstre. Puis elle se mit a courrir, d'autres loup arrivaient alertés par les cris. Les autres lui avaient emboité le pas.
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Lun 27 Aoû - 18:52

Alors que la jeune fille venait à peine de stupéfier le loup-garou, le Poufsouffle fit une nouvelle fois une tentative d’humour. Elle savait bien qu’il essayait de détendre l’atmosphère, mais elle ne put s’empêcher de le foudroyer du regard à l’instant même où il sortit sa phrase. Sans elle, ils seraient peut être mordus ou même morts et il ne pensait pas à la remercier. Elle remarqua que la Serpentarde était également énervée par ses propos et la proposition de le jeter comme appât réussi à la faire sourire. Cette fille n’avait vraiment pas sa langue dans la poche.

Ensuite Dorian proposa de tous se séparer pour retrouver le chemin, mais la Gryffondore renchérit aussitôt en disant qu’elle préférait rester en groupe. La demoiselle l’approuva, se retrouver seule dans cette immense forêt au milieu de beaucoup de bêtes dangereuse ne l’enchantait pas forcement.

Au moment où la Serpentarde commençait à partir pour se sortir d’ici, un loup arriva prés d’eux avec un bon reflexe la lionne le pétrifia. Malgré cela une autre bête sauta au milieu d’eux et l’azur et bronze ne put retenir un cri, de plus en même temps son sort de stupéfixion commençait à perdre son effet. Pendant que la verte et argent s’occupa de brûler le loup déjà au sol grâce à son collier en argent, Manon pointa sa baguette en direction de Maïween qui venait de tomber et hurla :

« Petrificus Totalus »

Finalement ils décidèrent de partir car d’autres loups arrivaient. Manon courut aussi vite qu’elle put et se prit plusieurs branches sur le visage. Elle sentit que son sang coulait assez abondamment sur son visage mais ne s’en soucia pas. Au bout d’un moment à bout de force, essayant tant bien que mal de reprendre sa respiration elle alerta les autres :

« Stop !! Les… les loups… on… les a… semé. En…enfin pour… pour le moment »

Elle ne pouvait plus continuer à ce rythme, sinon elle finirait par s’écroulait au sol.
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Ven 31 Aoû - 0:12

Dorian essayait tant bien que mal de cacher sa peur par de l'humour. Apparemment, son stratagème fonctionnait, la Serpentard était tombée en plein dedans. Ces deux-là ne faisaient que de se jeter des pics. Si l'occasion se présentait, le jeune homme n'hésiterais pas à la sacrifié pour se sauver et sauver les deux autres jeunes femmes.

Quelques temps après une énième vanne que lança le blond, un loup-garou apparu proche des quatre élèves. Maïwenn, réagissant extrêmement vite et pétrifia un des loups. Après cette attaque, les quatre protagonistes décidèrent de ne pas se séparer. Il fallait en effet rester ensemble, ils auraient plus de chance de survie. Après que Sandara ait fait fuir un loup-garou, elle se mit à courir. Etait-ce au moins la bonne direction ? Ils ne le sauraient qu'en courant. Le Poufsouffle murmura un Aguamenti sur les loups-garous au sol. Laissant le sort faire effet, il enchaîna avec un Glacio. Ils étaient maintenant tout deux piégés dans la glace.

Peu après que les incantations fassent effet, le blond suivit Manon. S'approchant trop près d'un arbre, Dorian se fit griffer méchamment par une bestiole. Son bras droit était en sang. Il comprima la blessure comme il put et continua à courir. Les trois jeunes femmes s'étaient arrêtées. Un peu plus loin le Poufsouffle nettoya d'un coup de baguette sa blessure et la camoufla. La Serpentard serait sans doute contente si elle la voyait.

S'approchant du groupe de jeune femme, il dit :


- Je commence vraiment à avoir peur. On peux pas envoyer un patronus au garde-chasse ?
Xavier Grey
Xavier Grey
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible


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Re: Escapade Nocturne
Xavier Grey, le  Lun 19 Nov - 18:22

    L'après-midi venait de prendre fin, au loin, l'astre du jour jouait au suis-moi et je te fuirai avec le croissant d'argent, sa sœur. Alors que l'un avait choisi de s'enfuir par l'horizon, l'autre, aussi gracieuse qu'elle pouvait l'être, commençait à s'élever des bois, des bois sombres et lugubres cachant énormément de faits ou de choses. Ronde, grande, d'une blancheur spectrale, elle observait autour d'elle à la recherche de son dit frère, qui depuis des lustres, voulait l'échapper, courir, et ne jamais se faire attraper. Ce jeu bien triste mais logique, ne plaisait forcément pas à toutes les personnes ou plutôt espèces.

    Xavier Grey, ancien préfet de la maison des Serdaigles, avait eu un long parcours. Après avoir quitté l'école Poudlard, le jeune né-moldu avait pour métier, l'un des plus beaux qui puissent exister : il vendait des baguettes magiques dans la rue pavée du chemin de traverse aux apprentis sorciers, ou à d'autres, qui avaient besoin de renouveau, qui cherchaient une baguette pouvant remplacer la précédente, perdue au combat ou d'une autre manière. Cette époque, il la revivrait volontiers, à vraie dire, elle l'a ouverte à d'autre voie.

    Sara Shake, son ancienne patronne, avait placé une confiance presque aveugle en le nommant co-gérant de la boutique alors qu'elle partait souvent en mission pour les justiciers du monde magique : les Aurors. Malheureusement, un soir, alors que Xavier s'apprêtait à fermer la boutique, un patronus arriva en toute hâte avec lui, un message d'une voix mélodieuse, c'était la chef des Aurors. Celle-ci lui expliqua les faits : la femme était morte au combat, tuée par un Basilic dans l'enceinte de l'école, plus précisément dans une pièce sensée fermée depuis des lustres la Chambre des Sercrets.

    Cette nouvelle attrista profondément le vendeur de baguettes, elle qui l'avait tant aidé, elle qui avait toujours été là pour le conseiller, elle qui l'avait demandé d'envoyer une candidature pour rejoindre les rangs des combattants, n'était plu. Il avait repris la boutique en main, était le légal propriétaire du bâtiment et suite à la réponse du ministère de la magie, un nouvel Auror déterminé à faire disparaître les mangemorts . Il avait en quelque sorte pris sa place sans le vouloir. Elle avait deux enfants et un mari, comment vivent-ils sans elles ?

    Le rôle de justicier vengeur avait changé sa vie, la brute au visage d'enfant heureux obtint des traits plus marquants, plus rudes. Il avait gardé ce côté fleur bleue, sa sagesse d'argent et sa volonté de protéger les autres mais, il avait une rage, une rage profonde qui ne disparaîtra pas avant qu'il ait vu que les différents mangemorts soient à Azkaban, au beau milieu de l'océan.

    La vie d'un être humain est un parcours du combattant préparant celui qui le franchit pour un monde décrit comme meilleur et parfait. Jamais l'homme à la carrure d'athlète, n'aurait imaginé qu'un jour il ferait face à sa phobie en chaire et en os. Ce soir-ci le jeune homme était presque seul, gardant le ministère dont ses membres avaient été réélus récemment. Ils avaient à leur tête Monsieur Gabriel P. Revanor, ancien patron de la gazette du sorcier. Il semblait avoir beaucoup de projet pour toute la population magique de l'Angleterre. Bien qu'il n'était pas trop collé politique, le né-moldu avait un bon avis de cet homme qui avait mis en place des mesures radicales.

    Il commençait à regretter de ne pas avoir emporté au moins une veste, un froid glacial commençait à s'installer. Le bâtiment était plutôt calme, même un peu trop. Jamais auparavant ce silence donnait la chaire de poule au vendeur de baguette. Ses pas raisonnaient comme un métronome scotché à un haut parleur, son souffle accompagnait les pulsations tel un chien qui suit son maître. Même un film d'horreur ne pouvait avoir d'ambiance aussi plate.

    Alors qu'il ne s'y attendait pas, l'alarme magique qui se déclenche en cas d'infraction se mit en marche, faisant sursauter le jeune homme. Fronçant les sourcils, il couru le plus rapidement possible jusque l’ascenseur, la baguette à la main. Il tira la grille et sélectionna l'Atrium pour destination. Après une longue minute, il arriva finalement au rez de chaussé, annoncé comme à son habitude par une délicate voix de femme. Après avoir ouvert la grille, il accouru vers le corps inanimé de son seul collègue encore présent dans l'établissement. Malheureusement, une grosse bête poilue le barra le passage.

    Un grognement plus tard, la bête fondit sur lui. Sous le poids du fléau, l'homme ne pouvait bouger ni se débattre, rien ne pouvait le sortir de sa stupéfaction. Il regardait la bête, les yeux écarquillés. Il commença à hurla uniquement lorsqu'il sentit ses côtes se broyer après l'impact des griffes de son agresseur. Une douleur intense, jamais il n'avait eu aussi mal ! Pourquoi tant de souffrance ? La lacération partant de son épaule gauche pour arriver au côté droit de sa hanche fut suivie d'une morsure à la même épaule.

    Plusieurs mois passèrent et il était de retour à Poudlard, la directrice du château l'avait contacté afin de savoir s'il voulait bien revenir dans l'établissement afin d'aider les petits érudits à gagner la coupe des quatre maisons, de les guider. Xavier avait réfléchi une bonne semaine avant de donner sa réponse, s'il revenait à Poudlard il devait abandonner l'un de ses deux boulots, mais lequel ? Il ne pouvait pas laisser Ollivander's à quelqu'un dont il ne faisait plus confiance, alors que sa patronne décédée pensait laisser son bien entre de bonnes mains. Cependant, il ne pouvait pas partir des Aurors sans avoir vengée celle-ci, pourtant, c'est ce qu'il fut. Il exprima son regret de partir des justiciers. La vengeance n'est pas le meilleur moyen de rendre hommage à celle qu'il admirait, il savait qu'elle ne serait pas si fière de le voir partir sur cette voie. Ollivander's avait pour gérante Alexie Scott, active au travail mais peu mature, et les différentes vendeuses employées avant son départ.
    Sa première journée fut longue, le directeur des Serdaigles les avaient expliqués ce qu'ils pourrait et ne pourrait pas faire, ce qu'ils devraient et ne devraient pas faire tout le long de l'année. Visiblement le Choixpeau ne s'était pas trompés, ils étaient tous calmes, solidaires et attentifs à chacune des paroles. L'homme se voyait encore, parmi les enfants, avec les yeux pleins de curiosités. Lorsque l'heure fut venu, il envoya les élèves dans leurs dortoirs, ils ne discutèrent pas et montèrent chacun à leur tour avec un sourire aux lèvres.

    Voulant se remémorer ses sept années passées, l'ancien Auror visitait chaque recoin du château : les élèves avaient un couvre-feu, mais pas les professeurs -et puis, ça servirait de tour de garde afin de vérifier qu'il n'y aurait pas de malin qui comptait échapper à la surveillance des préfets. Après avoir visité les tours, avoir saluer les gargouilles et les diverses étages, le Serdaigle rejoint la cour. Il faisait nuit noire. La lune était cachée par les nuages, la cour avait donc pour seul source de lumière les diverses lanternes accrochées au mur du château, et un feu allumé à l'intérieur de la maison du Garde Chasse.

    Il comptait lui rendre visite mais... un vent souffla, une lumière blanche spectrale illumina toute la cour. Xavier avait oublié un détail très important : c'était la pleine lune. Progressivement, les rayons grimpèrent le corps i du lycan. La transformation n'allait pas tarder à commencer. Une douleur profonde le fit tressaillir, il n'était pas du genre à se laisser abattre, il ne voulait pas se faire remarquer dès le premier jour : il serra les dents pour contenir son hurlement. Alors, un effort suprême , le lycantrophobe s'enfuit vers la forêt interdite. Il se croyait à l’abri, il ne pourrait faire de mal à personne. C'est à ce moment là qu'il vit une femme passer non loin. Que faisait-elle là ?! L'accès à Poudlard n'était-elle pas restreinte ? Elle le fixait, stupéfaite.

      « Ne reste pas ici imbécile ! Cours ! » fit-il dans un hurlement de douleur.


    Il ne pouvait plus bouger à présent, il se tenait droit, la tête baisser comme une de ces filles dans les films d'horreurs moldus, ses pupilles se dilatèrent, cachant la couleur ambre de ses yeux. Son dos se courba d'une manière étrange, déchirant sa chemise et sa veste, ses pieds devinrent des pattes, ses mollets s'affinèrent et s'agrandirent les rendant effrayants, sa bouche s'étira pour former une gueule aux dents blanches et pointues qui pourrait déchirer toute chaire. Ses oreilles devinrent pointues. Sa transformation était terminée.

    La créature leva la tête, et fixa là où était la fille auparavant. Elle avait disparu mais il la sentait, elle était toujours dans les parages, le loup-garou la sentait aux alentours, il pouvait humer son odeur. Il hurla comme ferait l'un de ses confrères, puis accourut vers sa droite, sans changer de direction il accéléra. Il l'a vit alors, elle était là, par terre à quelques pas de la bête sanguinaire. Dans l'élan, il bondit sur la jeune femme, effrayée, faisant craqué un ou deux os par le même moment. Le lycan appréciait cette sensation de supériorité, elle était à sa merci. Il peut en faire ce qu'il en veut. Cette soirée serait forcément la dernière pour elle. N'aimant pas réellement jouer avec la nourriture, la créature déchira les vêtements de la jeune femme, sans exposer son corps et mordit son flanc. Le goût du sang dans sa bouche lui fournit un grand plaisir, mais Xavier tentait de se battre avec sa peur pour sauver au moins la vie de cette jeune femme plein d'avenir. Finalement il réussit, juste avant qu'il puisse arracher l'un des membres de sa victime, sans savoir comment, il avait provoqué une douleur intense qui incita la bête à s'enfuir et de laisser malgré elle la fille seule dans les bois. Le venin a un effet somnifère, elle ne sentira pas longtemps la douleur, Xavier viendra la chercher le lendemain.
Elenna Benson
Elenna Benson
Poufsouffle
Poufsouffle
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Arithmancie

Spécialité(s) : Permis de Transplanage
Loup-Garou


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Re: Escapade Nocturne
Elenna Benson, le  Lun 19 Nov - 23:51

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...


L
a nuit venait de tomber en à peine quelques minutes. Bien que le ciel soit d’un noir envoûtant, la pleine lune faisait son apparition, sortant de derrière un nuage. L’astre éclairait les environs de Poudlard dans une luminosité grandiose. Le paysage semblait recouvert d’une poudre blanche et chaque parcelle d’eau réfléchissait cette pâleur éblouissante. Il faisait lourd, comme lors de beaucoup de nuits d’été mais une légère brise permettait que la chaleur ne soit pas étouffante. Elenna était maintenant adolescente et âgée d’une quinzaine d’années.

Après une journée de cours, la jeune femme se dirigeait vers la forêt interdite. Perdue dans ses pensées, elle ne s’était pas rendue compte de la direction qu’elle avait prise inconsciemment. Peu à peu, les arbres se firent plus nombreux autour d’elle et l’obscurité prit le dessus sur la lumière de la lune. Relevant les yeux du chemin qu’elle suivait, Elenna ouvrit de grands yeux en voyant le lieu où elle se trouvait. Instinctivement, elle plaqua sa main sur sa ceinture, là où sa baguette aurait dû se trouver. La rêveuse jura quand elle se rendit compte qu’elle avait oublié sa baguette. Quelle idée, jamais elle ne se déplaçait sans et pourtant, ce soir-là, ce fut le cas. Le regard vif, elle regarda autour d’elle, guettant le moindre signe suspect. Marchant d’un pas discret et léger, elle continua son chemin malgré le lieu lugubre et les histoires à faire peur qu’on racontait sur la forêt interdite.

Quand Elen était encore nouvelle arrivante à Poudlard, elle avait adoré se rendre dans ces bois sombres et dangereux. Tout le monde le savait : plus c’est interdit, plus c’est excitant. Et ça, l’aventure, le suspense et la curiosité, la demoiselle adorait cela ! L’atmosphère, la température et le silence lui avaient fait peur à cette époque, mais pourtant, à cette époque aussi elle avait continué à marcher dans cette forêt, s’enfonçant dans les profondeurs sombres de l’interdit. Un soir d’énième balade effrayante, sursautant à chaque pas, à chaque bruit ou craquement, la Poufsouffle avait croisé une chose, un animal qu’elle n’aurait jamais espérer croiser, même dans ses rêves les plus fous. La bête se tenait majestueusement dans la lumière de la lune. Robe blanche et corne entre les oreilles, elle était si simple à découvrir : une licorne. La petite sorcière était restée là, bouchée bée et yeux grands ouverts, observant avec émerveillement le cheval à corne qui se tenait à quelques mètres devant elle. Ce fut la première et dernière fois qu’elle vu une licorne.

Elenna sourit à cette pensée. Elle était jeune et insouciante durant cette fabuleuse époque, et certainement encore à ce moment-là. Peut-être l’était-elle encore étant donné sa présence dans cet endroit aussi dangereux pour les élèves que pour les adultes. Qu’allait-elle voir ce soir ? Des sombrals ? Elle aurait adoré en voir un jour, bien que voir ces animaux voudrait certainement dire qu’elle aurait vu ou croisé la mort de très près, de trop près même. La belle soupira, repensant une fois de plus à sa famille. A ces parents qui avaient abandonné leur enfant, pourquoi ? Parce qu’il ne l’aimait pas ? Pour son bien ? Ou juste parce qu’ils ne voulaient pas de bébé ? Personne n’avait pu répondre à toutes ces questions, pourtant, la demoiselle se les posait tous les jours, tous les soirs et toutes les nuits. Chaque cauchemar lui faisait imaginer des choses plus ignobles les unes que les autres…

Le vent se mit à siffler dans les branchages et quelques brindilles au sol craquèrent. Elen s’arrêta net et observa les alentours. Devant elle, un homme courait, grognant de douleur. Il s’arrêta alors que sa silhouette, se dégageant du fond sombre des bois, se mit à se tordre dans des positions inhumaines. La sorcière était stupéfaite, pétrifiée sur place. L’inconnu releva vers elle un regard rempli à la fois de colère mais aussi de tristesse. Il lui hurla dans un cri de souffrance :

" Ne reste pas ici imbécile ! Cours ! "

Elenna mit quelques secondes à comprendre ce qu’il lui disait. Il lui fallait fuir, ce garçon n’était pas humain. Cependant, ses pieds ne lui répondaient plus. Elle voulait partir mais sa curiosité la retenait aussi. La jeune femme se crispa et se retourna vivement pour faire marche arrière. Ses pas se firent de plus en plus rapides, puis elle se mit à courir. Au loin, le hurlement d’un loup résonna dans la vallée. Elle devait lui échapper car elle commençait à comprendre la véritable nature de cet homme. Mais bientôt derrière elle, un bruit de course se fit de plus en plus prononcé. Elen ne se retourna pas, continuant de mettre toute son énergie dans sa chevauchée. Les arbres qui l’entouraient semblaient lui barrer la route et leurs branchages fouettaient son visage. Aucun doute, la bête qui la pourchassait n’avait pas de bonnes intentions. Au moment où la fuyarde se décida à regarder qui était son adversaire, elle trébucha sur une racine, tombant la tête la première au sol. Les mains de chaque côté de son crâne à terre, elle poussa sur ses bras pour se relever, mais un poids pesa sur son dos alors qu’un craquement d’os retentit. Elenna poussa un cri qui reflétait à la fois sa rage et sa douleur. Du coin de l’œil, elle aperçut le monstre qui avait été à ses trousses avant de l’avoir dans ses griffes. Loup à l’aspect humain, elle savait à qui elle avait affaire : un loup-garou. Sa tête surdimensionnée était posée sur un corps à l’allure frêle mais aux muscles sinueux sous sa peau. Les épaules carrées de la bête cachaient la faible luminosité de la lune et son poil épais chatouilla la nuque de sa victime. Les griffes des pattes arrières du loup garou entaillèrent la chaire des mollets d’Elenna qui émit un souffle rauque pour cacher sa douleur. Le regard de la bête se fit doux l’espace d’un instant mais elle montra ses crocs dans un grondement impressionnant et mordit à pleines dents le flanc gauche de la demoiselle, qui avait été découvert lors de sa chute. L’ancienne Poufsouffle se cambra en criant de douleur, suppliant des entités inexistantes que la souffrance s’arrête. Peu à peu, elle sentit le sang chaud se glisser hors de son corps et la vie la quitter. Elle savait ce qui l’attendait : soit elle devenait un loup-garou, soit elle mourrait. Le monstre lâcha sa proie et la blessée put voir de la tristesse dans son regard. La jeune femme serra les dents une dernière fois avant de sombrer dans l’inconscience, alors que les bruits de pas de la bête s’éloignaient…

Ses rêves furent mouvementés, encore plus qu’à son habitude. L’attaque du loup-garou repassait en boucle dans sa tête. Etait-elle morte ? Etait-elle destinée à errer comme une âme en peine en se ressassant le dernier moment de sa vie ? Pourtant, quelque chose vint chatouiller son visage et elle pouvait le sentir. Elle était donc en vie. Sa respiration était rauque. Elle avait perdu beaucoup de sang mais sa blessure se refermait peu à peu, elle pouvait le sentir. Elen serra si fort ses lèvres qu’elle sentit le sang couler dans sa bouche. Assoiffée, elle entrouvra sa bouche pour que sa gorge ne la brûle plus quand elle ingèrerai le précieux liquide. La sensation fut si agréable que tous ses muscles se détendirent, provoquant la douleur dût à ses courbatures. La demoiselle se décida enfin à ouvrir les yeux, toujours allongée au sol, face contre terre. Le soleil s’était levé depuis quelques heures et la chaleur reprenait possession sur la Terre. Se laissant rouler sur le sol, Elenna se retrouva sur le dos. Son flanc gauche, là où le monstre l’avait mordu, la faisait atrocement souffrir. Elle ne pouvait pas se lever, il lui fallait de l’aide et elle le savait même si cela ne l’enchantait pas. De plus, elle avait perdu sa baguette, comment pouvait-elle faire pour appeler au secours ? Elle soupira et une larme roula sur sa joue alors qu’elle restait là, gisant sur le sol poussiéreux de la forêt interdite…


Dernière édition par Elenna Benson le Jeu 9 Oct - 14:43, édité 2 fois
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Lun 24 Déc - 1:32

{PV Hugh Day}


Mes membres me guidaient nul part. Mes jambes me menaient vers l'inconnu. Une liberté incondiscible et désabusée sortait de mon être. La nuit tombait. La lune trônait en reine. Elle était la reine du ciel. Et moi, ce soir, j'étais reine de ma conscience. Je laissai la sauvagerie prendre le dessus, et ce avec délice. J'étirai mon désir et mon besoin constant à ses plus grandes limites. Et je sentais enfin battre mon coeur comme jamais. Battre d'aventure, battre pour une cause juste. J'avais, à l'heure actuelle d'une heure passée du matin, prit l'initiative de me retirer de mon dortoir. De me retirer du château même. J'étais étouffée, oppressée par tout. Tout était intenable. Tout était stable à mon encontre, aux alentours de ma chaire. J'étais sans cesse assaillie par des devoirs et encadrée par quatre murs.

En ce soir ma patience s'éclatait. Elle avait ses limites.

Aussi je fus, à ma grande surprise, capable de ne point tomber entre les pâtes de tournes habituelles du soir et d'autres surveillances de ce genre. Je me faufilais partout en véritable Serpent. Une serpent digne de ce nom, me diriez-vous. Mon envie n'avait pas été alors de sortir du château mais au moins de me balader un peu dans le château, de faire peut-être un tour à la salle sur Demande. Mais mes désirs étaient flous et vagues, difficiles à décerner et à conceptualiser par une quelconque manière. Aussi, découvrant alors les vices de la liberté, voici de quelles manière je parvins au dehors de la prison. Tout était baigné de ténèbres apaisantes et reposantes. Aucun son. Aucun bruit, seul mon souffle pour se répercuter dans l'air. Les bourrasques de vent me prenaient avec brutalité et s'entrechoquaient contre ma peau ; et alors je prenais conscience de l'exaltation qui s'éclatait en moi. Je fus en proie à des dérives délirantes. Je courrais à n'en plus finir. Délivrée. Délivrée d'un mal, d'une pression, de chaînes attachées à ma cheville.

Je fus comme l'esclave découvrant la liberté, découvrant ses capacités, découvrant la justice et l'injustice. Découvrant le monde et comme les gens se moquent d'autres, comme les rôles se voient injustement surpasser d'autres. Aussi mes pas me portèrent aux portes de la Forêt Interdite. Je sentais un sourire s'étirer de lui-même sur mes lèvres. J'avais froid, mes mains se gelaient, mes pieds se confondaient dans la boue et la pluie justement passée. Cependant j'avais chaud au coeur par la puissance indéniable que je sentais monter en moi et puiser de mes forces. Aussi je me faufilai entre les arbres de la grande forêt. J'entendais par moment des bruits étranges se mêler au silence affolant, me conduisant dans une intense concentration liée non pas à la peur mais au risque. Je me sentais droguée et shootée à un élément, si bien que je me plongeai moi-même dans un état critique, me plongeant dans un ailleurs merveilleux. C'était l'adrénaline de mon pouls, c'était toucher le dangereux et effleurer la mort qui me rendait toujours meilleure. Tout l'inverse de demeurer passive et attendre.

Attendre.
Attendre.
A quoi bon ?

Après des minutes et des minutes d'écoulées en ce lieux tant craint par les élèves, qui à mon humble avis n'étaient que de grosses chochottes, j'entendis un long cris se prolonger dans l'atmosphère. Un cri n'émanant certainement pas d'un humain. Un long cri poussé par un animal, semble-t-il féroce par son intensité et sa profondeur. Je ne sus d'abord quelle position entreprendre. Valait-il mieux s'enfuir d'ici pour risquer de se faire attraper par mes bruits de pieds qui, malgré mon expérience dans la forêt, risquaient toutefois de se faire repérer ? Je n'étais qu'une pauvre humaine, et qui plus est mortelle après tout. Je n'allais pas pour autant rester plantée comme idiote en plein milieu d'un sentier. Aussi, je sortit rapidement ma baguette et choisi de lancer un #Ascencio qui me propulsa dans les airs et me permit d'atteindre la cime d'un arbre néanmoins moyen et suffisamment bas pour observer les alentours. En m'accrochant à l'une de ses branches, je pu m'y asseoir plus confortablement et balancer mes jambes autours de la solide branche.

J'étais à présent en hauteur. En sûreté. Et, qui plus est, plus reine encore que je ne l'étais déjà. Car je surplombais la forêt. Je voyais toujours d'avantage de branches dégarnies de feuillage se profiler au loin. Et en ce lieux, il me sembla alors la lune à portée de main. Il me suffisait de la tendre pour l'atteindre...
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Re: Escapade Nocturne
Hugh Dey, le  Lun 24 Déc - 14:34

Il faisait nuit. Je n’étais pas de garde. Je devrais dormir. Pourtant non. Parce que j’avais autre chose à faire. Mon entraînement. A Poudlard on mangeait bien ! Mais je ne voulais pas reprendre les kilos que j’avais perdus à la sortie. J’étais gros avant. Je le savais. J’étais maigre en arrivant. Je le savais aussi. Maintenant, j’étais bien, il était temps que je fasse un peu d’exercice pour me sentir enfin bien dans mon corps. Pour avoir plus de force aussi. Pour m’imposer plus facilement. Oui…

Je sortis dehors. Il faisait frais. Mais peu importe, j’étais là pour faire de l’exercice. Et si j’attrapais une pneumonie, on dirait que ce serait un accident de travail. Alors j’étais en T-shirt dehors. Mon habituel T-shirt blanc sale. On avait d’ailleurs du mal à savoir que le blanc était sa couleur d’origine. Sans hésitation aucune, j’allais en direction de la forêt interdite. J’améliorerai à la fois force et courage. Et bien que je sois gyffondor, mon courage avait bien besoin d’être mis à l’épreuve. Cette forêt me rebutait. Elle était magique, c’était tout ce qu’il y avait à savoir pour moi… Elle était donc maléfique. Je marchais un peu sur le sentier à l’intérieur, le froid me mordant les bras à chaque pas. Soit je m’activais, soit je finissais congelé. Je me demandais si c’était bien grave de finir congelé… Parce que ça donnait tout, sauf envie de s’activer. Mais le château était trop loin pour que je rentre. Je devais donc bouger.

Mon cœur battait plus vite pour combattre le froid. Et les bruits alentours ne m’aidaient pas à me calmer. Finalement, je n’avais vraiment pas de courage… Regardant le premier arbre venu, je montais dedans. J’y serais certainement plus en sécurité. Sauf si des créatures y grimpent. Non, ne pas y penser, ne pas y penser… L’ascension me faisait du bien. Ca vidait mon esprit. L’arbre n’était pas gros mais moi non plus. Il pouvait me soutenir. Je grimpai… Encore, plus haut, plus fort. Je me hissais, je sautais sur les branches les plus inaccessibles. Je n’avais pas peur de tomber. Je n’avais plus peur de rien. Je fixai juste le point clair de la lune, dessinant les contours inquiétants des arbres alentours. J’étais maître de l’arbre. J’étais maître de l’univers. En haut il faisait plus froid encore mais qu’importe. Je pris une branche semblant solide. J’agrippai fermement mes mains dessus et laissait mes pieds dans le vide. En haut, en bas, en haut, en bas. Je continuai ainsi. Longtemps. Je m’essoufflai. L’air frais entrait dans mes poumons comme une brûlure. Je me sentais bien vivant. Je ne pouvais pas suer. La moindre goutte de sueur givrerait immédiatement. J’étais peut-être fou… Mais là comme ça, je me sentais bien…

J’étais vidé… A tel point que j’allais m’allonger sur une branche un peu plus grosse, plus bas, pour me reposer. Je ne devrais pas rester là si peu couvert. J’allais finir réellement en hypothermie. Tant pis. Si tel était mon destin, qu’il vienne à moi…

Ce fut autre chose qui vint à moi. Une légère détonation, un mouvement. Je descendis un peu. J’étais encore bien haut dans l’arbre, là où une chute sera mortelle. Il semblait y avoir quelque chose dans l’arbre. Quelque chose de long, filandreux et clair. Des… Cheveux ? On peut pas me laisser tranquille comme ça ? Je sortis ma baguette. Je serais plus menaçant comme ça si c’était une créature bizarre. Je ne savais pas déterminer ce que c’était du dessus. Sans doute un être chétif qui avait une apparence humaine. De plus en plus près j’arrivai. Discrètement. Ca ressemblait à une femme. Je posais ma baguette sur ce qui devait être son cou.

« Décline ton identité ! Tu m’espionnes ? »

Sans doute… Je devais être suivi. Qui d’autre encore était dans les arbres ? Je tournai la tête partout. M’avait-on suivi jusqu’ici et regardé faire tous mes exercices ? Etais-je menacé ? Vivement je sortis mon couteau et le brandis devant moi, pour montrer que j’étais prêt à me défendre. Qu’on ne me prenne pas pour une mauviette !
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Lun 24 Déc - 16:37

Le froid gelait doucement mes mains frêles. Je me sentais prise par la force de la nature et par cela, je me sentis plus forte encore que je ne l'étais déjà. Le doux soupir de hiboux ou autres bestioles qu'il m'était gré de ne pas imaginer pour mon propre mental se profilait au loin. Un souffle apaisant et régulier apportant à la Forêt Interdite une tranquillité nouvelle. Plus aucun cri ne fut à portée de mon oreille. La créature avait dû s'éloigner - ou pire encore, mon imagination m'avait peut-être joué un tour. A présent peu m'importait. Je m'en voulus alors terriblement de ne point avoir renouvelé ces escapades plus souvent pour mes propres besoins et mes envies simultanées. Je me sentais prête à n'importe quel affront, plus encore depuis que j'entretenais mon corps et mes membres à des exercices réguliers. Je me forgeai toujours d'avantage. Et sans m'en rendre compte mon mental lui aussi se durcissait. Il m'apportait une nouvelle voie. Il me donnait une conscience ultime en mes sens et m'apportais une conviction : je n'avais point tord de croire en mes pensées. Je n'avais pas tord de désirer par dessus tout courir à mes risques et à ma propre perte. C'est en ces moments de plénitude et de solitude que je m'autorisai à sourire pleinement et à m'accepter. A demeurer fière de ce que je devenais chaque jour.

Soudain quelque chose d'étrange se manifesta. J'entendais un bruit se mêler à ce râle. Des craquements. Je ne parvenais pas à l'identifier ni à trouver d'où il provenait. Je sortit alors discrètement ma baguette, alertée et, qui plus est, peu aidée par la seule présence de la lune dans ce trou noir.

Et alors que, alertée, je levai la tête, quelque chose se plaqua brutalement contre ma gorge. Un visage émacié à quelques centimètres du mien m'observai avec défiance. J'eus un mouvement de recul, maintenu cependant par la baguette pointée contre mon cou. Comment osait-on s'attaquer à moi et me prendre ainsi de cette façon ? Avais-je donc l'air d'un monstre ? Enragée par cette position d’infériorité que cet homme, ou du moins cette chose, maintenait.

    « Décline ton identité ! Tu m’espionnes ? »


Je choisis plutôt que la diplomatie la hargne. Mon agresseur n'avait rien d'un doux agneau, et c'est avec affront que je sortit mes dents et les plantai alors dans la chaire de sa main, alors que j'eus informulé un #Protego au cas où cet impotent se déciderai à me lancer un sort. Je me crus alors hors de danger avant de voir étincelle dans la nuit miroitante un poignard. Profitant de l'instant de faiblesse de l'homme, je me reculais de ses griffes et lui asséna un coup de pied rapide contre sa jambe qui, je l'espérais, le mènerait à tomber de mon arbre. Je n'étais pas généreuse. Encore moins avec quiconque me menaçant de quelconque manière. Mon poignard du sacrifice gisait dans ma poche, collée à ma jambe, et je n'hésiterai pas à l'utiliser à n'importe quel instant. Cependant je me devais d'être prudente. J'ignorai qui état cet homme, aussi je ne pouvais me résoudre à laisser échapper ma fureur et ma haine, mon goût du sang pour lapider cet homme qui pouvait être n'importe qui.

    « Je vous déconseille de me menacer de nouveau. On ne me donne pas d'ordres, qui que vous soyez. Et s'il m'était venu à l'esprit de vous espionner, ne pensez-vous pas que j'aurais découvert votre affront ? » Lui crachai-je alors au visage.


En garde, je gardais ma baguette pointée sur l'homme et mes pieds et mes bras prêt à se défendre au besoin. Je n'étais pas plus forte que les autres mais la souplesse de mes articulations m'étaient favorables, qui plus est dans la position où nous nous tenions. La lune éclairait à peine ses traits, cependant la pensée me vint un instant que cet homme vivait dans la forêt depuis des lustres tant son apparence était peu soignée. A présent collée au tronc de l'arbre il m'était impossible de m'échapper, à moins de me lancer dans le vide ou d'escalader le tronc, qui à mon avis ne m'étais pas impossible. Cependant je n'étais pas faible et jamais l'idée me viendrait de m'échapper des mains de cet homme. J'étais aussi plus disposée à me livrer à un combat qu'à m'enfuir, compte tenu de la facilité qu'il avait eu à se déplacer dans cet environnement hostile.

    « Vous, qui êtes-vous ? » Dis-je, me calmant doucement en réalisant qu'il ne m'avait pas attaquée mais qu'il s'était seulement défendu d'une éventuelle attaque.

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Re: Escapade Nocturne
Hugh Dey, le  Mer 26 Déc - 14:57

Je la tenais. Elle était à ma merci. Elle devait me répondre. Et pourtant non. Tel un chien sauvage, elle me mordit la main. Je voulais l’arracher de sa gueule aux crocs acérés mais elle s’y accrochait fermement. Je voyais déjà ma main partir. Tel un vulgaire morceau de steak. Mes muscles étaient contractés. Je ne pouvais plus serrer. Ma baguette tomba parmi les branchages. J’étais désarmé. Ou presque… Parce que j’avais toujours mon couteau.

Elle se battait sans doute pour sa vie. C’est sûr, elle m’espionnait ! Sinon elle se serait pas aussi bien défendue ! Ninja, sans doute. J’étais poursuivi ! Aveuglé par mes délires paranoïaques, je ne voyais pas son pied filer vers ma jambe, la frapper le plein fouet et me faire glisser. Ultime réflexe, mon couteau se planta dans la branche d’arbre sur laquelle nous étions. J’étais suspendu en l’air. Accroché par ma seule volonté de rester vivant. Mes jointures étaient blanches. Je sentais la moiteur envahir ma main. Mais pas le temps d’avoir peur, le froid était là. Il m’empêchait de transpirer. L’autre main me faisait souffrir, mais j’allais la poser sur la branche, histoire de me stabiliser. Ce n’était pas bien confortable. Je lâchai mon couteau pour mieux placer ma main sur la branche. Être plus stable.

« Je vous déconseille de me menacer de nouveau. On ne me donne pas d'ordres, qui que vous soyez. Et s'il m'était venu à l'esprit de vous espionner, ne pensez-vous pas que j'aurais découvert votre affront ? »

Ses mots résonnaient mais ne trouvaient pas d’écho. Je ne comprenais pas sa logique. Elle avait très bien pu s’attendre à mon attaque. C’était sûr, elle avait fait cela pour me détourner du chemin de la vérité. Le froid avait dû me congeler les neurones. Je ne comprenais plus ce que je faisais. J’agitai ma tête en tous sens, risquant à tous moment de tomber. Il fallait que je sois plus raisonnable. Mes bras fatigués avaient du mal à me porter. Par un ultime effort, je me hissai, en espérant qu’elle ne m’écrase pas les mains. Victime de ma souplesse légendaire, j’eus peine à passer une jambe par-dessus la branche. Quand enfin j’y arrivai, je m’étais mal débrouillé : la fille était dans mon dos. Alors je me tournai, devant encore faire des tours et des tours en prenant garde à ne pas tomber. Finalement je finis face à elle, la branche entre les jambes. Essoufflé. L’air glacé m’empêchait de respirer correctement. Et j’avais froid.

« Vous, qui êtes-vous ? »

Elle ne connaissait pas mon identité ? Comment pouvait-elle m’espionner et ne pas savoir qui elle suivait ? Tout s’embrouillait dans ma tête… Bien qu’elle ait sa baguette pointée vers moi, je posais la main sur mon couteau et tirai… Sans succès. Il s’était enfoncé le bougre ! Je tirai encore, il fallait bien qu’il sorte ! Mais pour passer plus inaperçu, je lui répondis.

« Hugh. T’es qui toi ? Baisse ton arme ou sinon… »

Ou sinon rien du tout. Mon couteau était planté et je n’avais plus de baguette. J’avais encore mes poings mais elle semblait capable de grimper. Et le temps que je me lève, elle serait déjà en haut. Quoi qu’en haut, elle serait piégée avec moi. J’y étais déjà allée, j’avais la connaissance du terrain… Mais elle était agile si c’était bien une ninja. Je ne savais pas quoi faire

« Qu’est-c’tu fais là s’tu m’espionnes pas ? »

Enfin je dégageais mon couteau. Je le brandis devant moi. Je savais qu’il ne ferait pas le poids face à une baguette… Mais il fallait bien que je me débrouille avec ce que j’avais. Je ne savais pas si elle savait où elle était. Elle aurait pu me la redonner. Quoi qu’il en soit je m’approchai le plus possible. Autant qu’il est possible d’avancer quand on a la branche entre les jambes. Autant dire pas beaucoup. Mais Plus je serai prêt, moins elle aurait de recul pour utiliser sa baguette. Et plus je pourrais utiliser mon couteau.
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Sam 29 Déc - 15:24

Le froid tenaillait ma chaire. Mes membres étaient crispés. Mes yeux rivés sur cet homme mal éclairé, me menaçant de son poignard. Un beau poignard d'ailleurs. A l’affût de la moindre attaque, j'écoutais les moindres sons trompeurs dans cette forêt dévastatrice et dangereuse. Ceux de créatures les plus habiles et plus malignes, avides de chaire ou du sang, de vie et de mort, tout comme celle d'humains venus s'y perdre... Peut-être des alliés de cet homme qui ne me disait rien. Il n'était ni professeur ni qui que ce fût, ou bien j'étais bel et bien à la ramasse. Qui es-tu, intrus ? Je le menaçait de ma baguette, mais pour le moment il ne me semblait pas si agressif et dangereux qu'aux premiers abords. A moins qu'il ne s'agisse d'une tactique pour m'amadouer. Je n'étais pas dupe. Aussi je gardais une contenance ; peut-être ne m'avait-il pas attaquée, mais il m'avait semblé plus sûr de ne pas baisser ma garde et, au contraire, de montrer de quoi j'étais capable.

« Hugh. T’es qui toi ? Baisse ton arme ou sinon…
- Sinon ? Sinon quoi ? » Je ris légèrement, peu atteinte par sa menace, avant de me décider à dévoiler mon nom. Hugh ne me disait rien. Je ne le considérai pas pour autant digne de confiance, j'étais cependant enclainte à en apprendre d'avantage en choisissant de lui offrir la confiance et pour le moment la vérité sur moi. Du moins une partie... « Moi c'est Jana. »

Je ne clignai alors pas des yeux, du moins je tentai, lui montrer que je n'avais pas peur et que je ne m'abaisserais pas à ses ordres. Je choisis de baisser ma baguette mais je ne la rangeais pas pour autant. Elle demeurait dans ma main, et au moindre mouvement il en subirait les conséquences. Je n'étais pas encore, hélas, experte dans la magie. J'en avais conscience. Je n'étais peut-être qu'une élève, mais j'avais mes propres atouts, comme pour tous. Aussi, après un léger silence nous accordant le droit de reprendre notre souffle après cette petite action, qui d'ailleurs m'eut énormément plu, le dénommé Hugh en vint aux faits.

« Qu’est-c’tu fais là s’tu m’espionnes pas ? »

Je levais les yeux au ciel, et soufflais lourdement d'impatience. Que s'imaginait-il ? Pensait-il toujours que je le poursuivais ? Il m'aurait certes paru intéressant de suivre la trace d'un homme trouvé dans la Forêt Interdite, si l'occasion s'était présentée je n'aurais pas hésité. Or l'actuelle situation ne me l'eut pas permis, et hélas ce Hugh m'eut attrapé avant. A présent qu'avais-je à dire ? Que pouvais-je donc lui révéler ? Lasse, je constituais une fiction à délivrer à mon agresseur. J'ignorai véritablement qui il était, et s'il s'imaginait que j'allais lui révéler toute ma vie avec une simple demande, il se mettait bien les doigts dans l'oeil.

« Je ne t'espionnais pas, réfléchis quoi ! J'ai l'air d'une idiote peut-être ? Je n'aurais pas pu t'espionner de là où j'étais, et même si c'eût été le cas, j'aurais été plus maligne pour me cacher. » Je l'observai avec insistance, appuyant mes mots, espérant qu'il voit en ce début de discours la vraie part de vérité. Je poursuivis. « La forêt est à côté du château ; et, ne me flatte pas, je sais que j'ai l'air grande et que je ne fais pas mon âge, mais je suis élève à Poudlard. Cependant... Je ne trouvais pas le sommeil cette nuit, je suis en proie à de nombreux cauchemars en ce moment. Aussi, je suis allée dans la salle commune trouver mon chat, histoire d'avoir une compagnie. Mais aussitôt que je l'ai trouvé, il s'est enfui par la fenêtre ouverte. J'ai essayé de le suivre, j'ai réussi à sortir. Je m'en fait beaucoup pour lui, en ce moment c'est dur, il est un peu malade... » Mon histoire était complètement invraisemblable et je me retenais de rire de mon éloquence et de la tristesse que je parvenais à faire jaïr de ma voix tremblante. J'adorais jouer à ce jeu. C'était un jeu très amusant de faire croire ce qui n'est pas. « Voilà de quelle manière je suis attérie ici. Je pensais seulement chercher à la lisière de la forêt, mais j'ai entendu des hurlement proches, alors j'ai courus, énormément courus, avant de me hisser sur cet arbre.

A présent je tentais de décrypter l'expression de mon interlocuteur. Était-il convaincu ? Peu m'importait à vrai dire, mais il m'était plaisant de m'exercer sur les autres. J'avais parfois peur de ne plus y parvenir. Et, qui qu'il soit, il ne saurait jamais... Que je n'avais pas de chat. Je m'approchais de lui alors que nous nous étions instinctivement reculés l'un de l'autre. Intriguée par sa présence, je lui retournai alors la question, tout en appuyant de mon index sur son poignard pour le baisser. Sous la lame le sang coula délicatement de mon doigt ; du sang pur. Pur. Très pur. Je souris à sa lueur. Et je le laissais couler. Peut-être étais-je assez dingue de laisser mon propre sang couler, bien plus encore là où nous nous tenions. Qui sait ? Peut-être bien ce soir que les vampires soient attirés par nous, et ce grâce à cela. J'adorais attirer le danger. J'étais... Amusée. La liberté me plongeait dans un état second.

« Et toi ? Tu fais quoi ici, t'es qui exactement ? N'aie pas peur, j'te dévoilerai pas à la direction si t'es honnête et si tu ne me poignardes pas entre temps. »

J'étais tout de même un peu tarée de lui dire ça, moi qui venait de l'attaquer ouvertement et ce sans gêne. Mais j'étais comme ça. Il m'était si rare de m'attaquer physiquement aux autres qu'il semblerait que je saute sur n'importe quelle occasion pour me déchaîner. Ma mère me traitait de démon. Pour moi, les démons étaient mal désignés. C'était les autres ; ou du moins une certaine partie, trop importante à mes yeux, de gens dans le monde.
Hugh Dey
Hugh Dey
LégendeGryffondor
Légende
Gryffondor
Année à Poudlard : Diplômé(e)

Matière optionnelle : Pas de matière optionnelle

Spécialité(s) : Métamorphomage
Permis de transplanage
Manumagie (niveau 2)


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Re: Escapade Nocturne
Hugh Dey, le  Mer 2 Jan - 20:27

« Sinon ? Sinon quoi ? »

*Continue à t’foutre de moi je t’assure je te bute*

Je n’osais pas le lui dire. Mais c’était ce que je pensais. Je n’aimais pas me sentir inférieur. Déjà que j’étais ridicule. Si en plus elle n’avait aucun respect pour ma personne je… Je ne sais pas ce que je ferai ! Mais quand je le ferai, elle aurait mal !

« Moi c'est Jana. »

Super. Je suis tellement content de le savoir. Ca m’avance tellement c’est impressionnant. Elle devait encore se moquer de moi. Et puis Jana ça pouvait être n’importe qui. Je ne l’avais pas obligée à révéler sa véritable identité. Ce devait être un nom de code ninja. Instinctivement je regardai tout autour de moi. Obligé, ça voulait dire qu’ils devaient se tenir prêts. Prêts à me bondir dessus. Oui parce que maintenant je le savais ! Ils étaient beaucoup ! Enormément ! Bande de chacals ! Ils attendaient juste le bon moment pour me sauter dessus. Mais je les aurais ! Oui je les aurais, au péril de ma vie tiens ! Je les tuerais tous un par un avec mon super couteau et qu’importe les conséquences ! Je serais liiiibre !

La suite me perdit.

« Je ne t'espionnais pas, réfléchis quoi ! J'ai l'air d'une idiote peut-être ? Je n'aurais pas pu t'espionner de là où j'étais, et même si c'eût été le cas, j'aurais été plus maligne pour me cacher. »

Ca, c’est ce qu’elle voulait me faire croire ! L’art de ne pas savoir bien se cacher pour en réalité se cacher extrêmement bien ! Ahah, je la tenais ! Elle venait juste de se trahir ! C’est une excuse absolument débile. C’est comme quand on traine à la fin du cours pour écouter la conversation du professeur. Mais pour passer inaperçu, on range très lentement ses affaires. Vous ne voyez pas le lien ? Tant pis, moi je le vois.

Après elle me débita une histoire longue comme mon bras. Non même plus, parce que j’ai des petits bras. Un chat, le château, Poudlard. C’était assommant. Trop long pour que je reste concentré. J’ai décroché après la deuxième phrase. Le reste je m’en fichais. Je savais l’essentiel. J’abandonnais l’idée du ninja. Encore que… Non pas tout à fait, ça restait dans un coin de ma tête. Mais une idée clignotait. Un vrai panneau gigantesque. Avec au moins cinq mille ampoules. Il ne cessait de projet son image dans ma tête : « Elève hors du dortoir ».

« Et toi ? Tu fais quoi ici, t'es qui exactement ? N'aie pas peur, j'te dévoilerai pas à la direction si t'es honnête et si tu ne me poignardes pas entre temps. »

Quelle ironie ! Ou erroné j’en sais rien, c’est la même chose pour moi. C’était à moi de la dénoncer à la direction tiens ! Je m’en fiche de son chat ou je ne sais quoi. Elle était dehors. La nuit. Il faisait froid. Et elle était dehors. La nuit. Même s’il faisait froid. Elle était dehors… La nuit… SANCTION !
Décidément ça avait eu du mal à monter au cerveau. J’eus un large sourire sur le bout des lèvres. Un sourire sadique. Nous étions dans la forêt. Personne ne devait savoir qu’elle était là. Personne ne savait non plus que j’étais là. Elle était jeune. Elle était blonde. Elle était pas si mal. Je pouvais lui faire ce que je voulais… Elle devrait me faire beaucoup pour acheter mon silence !

« Moi ? Je suis là pour la fraîcheur. Pour faire de l’exercice. Et access… Assecc… Acsecs… Enfin je suis aussi le concierge de Poudlard. Et toi, tu n’es pas dans ton lit ! »

Je faillis ajouter un « tu pourrais bien finir dans le mien » mais finalement non. Après tout, c’était elle qui tenait la baguette. Moi j’avais un couteau mais elle pouvait me le faire sauter des mains quand elle voulait. Moi en revanche c’est autre chose que je voulais sauter… La branche bien sûr ! Je voulais sauter de la branche pour euh… Je ne sais pas mais la branche entre les jambes ce n’était pas terrible. Alors je décidai de me relever… mais pas sans appui. Je m’approchai un peu plus d’elle. Elle avait fait baisser mon couteau entre temps. Elle s’était coupée la main d’ailleurs. Une goutte de sang roulait sur la lame. C’était beau. Ca donnait envie de continuer. La lueur rougeoyante passa dans mes yeux. Ce serait bien si je pouvais faire couler un peu de son sang… Mais pas tout de suite nooon, il fallait la mettre en confiance. Faire comme Kaa dans le Livre de la Jungle, sortir les yeux hypnotiques et dire « Aies confiaaance ! ». Oui ça allait marcher. Je me retrouvai collé à elle. Je pris appui sur le tronc, relevai une jambe, puis l’autre. Je dû écraser quelque chose. Sa main, sa jambe son pied ? Un peu de peau ? Je ne sais pas. Tant pis, elle n’avait qu’à se pousser. Les deux pieds sur la branche, je grimpai sur la suivante, un peu plus haute avant de lancer :

« Dis-donc cocotte tu voudrais pas me redonner ma baguette ? Histoire qu’on soit à arme égale. J’le prendrai en compte dans ton dossier quand j’devrais choisir la sanction. »

Je jouais un peu avec mon couteau. Je ne voulais pas perdre la goutte de sang. Je la faisais rouler encore et encore pour qu’elle s’étale dessus. Elle était belle. Maintenant que j’étais au-dessus d’elle j’avais envie de sauter pour lui planter dans la tête. Ce serait terriblement excitant. Aveuglé par cette goutte, je me remis assis sur la branche, et me suspendis par les deux jambes et l’autre bras pour m’approcher d’elle. Ma lame alla effleurer son cou…

« Une si belle peau… Ce doit être bien chaud comme manteau… »
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Re: Escapade Nocturne
Invité, le  Mar 8 Jan - 23:04

Enveloppés dans le doux cocon de la nuit, où firmament brillaient de leur plus belles étincelles. Le froid engourdissait nos membres. Du moins les miens. La présence de l'autre m'était de moins en moins insupportable, et finalement après m'être tut je le considérai vivement de mon regard. Je penchai ma tête, tel un animal, en attente de réponse et en questions assourdissantes se répercutant partout dans mon esprit. Qui était-il ? Je me présentais à présent à lui comme inoffensive, plus aucune arme pointée à son encontre. J'observais cette scène d'un extérieur avec amusement. Amusement perceptible sur un bout de sourire se dessinant en coin. Je réalisai qu'il s'agisse d'un ennemi venu me tirailler, d'un gars bien inquiet, d'un moitié fou à lier venu m'égorger, d'un pervers dépravé, d'un esprit maléfique, d'un parfait idiot, ou même du mec le plus intelligent que je n'ai jamais rencontré, je réalisai certes bien qu'il me serait peut-être permis de me détacher de ma routine malheureuse, et de trouver en cette soirée le piment qu'il me manquait. Il me sourit également, peut-être à présent rassuré le coco ? Pas trop tôt ; quoi que, il avait bien de quoi flipper devant moi. J'en étais même plutôt flattée, que sa crainte se soit éclatée de manière si visible et innocente, et que je me trouve en position de superiorité, ou du moins pour l'instant en aucun cas inférieure à ce type plus âgé.

« Moi ? Je suis là pour la fraîcheur. Pour faire de l’exercice. Et access… Assecc… Acsecs… Enfin je suis aussi le concierge de Poudlard. Et toi, tu n’es pas dans ton lit ! »

Je retombais douloureusement dans la réalité, comme si les précédentes minutes m'avaient parût être d'ailleurs. De mon imagination. Je manquais d'air, je suffoquai, ou plutôt je manquais de liberté. Et ce intérieurement, évidemment. De l'extérieur j'étais implacable. J'observais sans ciller un instant Hugh, concierge. J'étais pour le moment sur un fil incertain, et la suite des évènements pourrait me faire chuter dangereusement. Je n'avais pas peur. Je voyais dans son regard la joie, profonde, de voir se resserrer sur moi l'étaut de ma bêtise. Au juste pourquoi n'avais-je pas prétendu m'être égarée depuis pré-au-lard ? J'avais la taille suffisamment grande pour me faire passer pour une dame, du moins jeune dame, ayant quitté depuis des lustres Poudlard. Ma bétise se resserrait sur moi-même et elle m'étranglait. Je n'avais pas peur de ce type, il n'avait pas l'air très dangereux, pas plus encore de ce qu'il m'arriverait par la suite s'il me dénonçait, ni même pour ma maison, que certes bien j'adorais, mais que je saurais sortir de l'impasse pour rattrapper mon erreur d'un moment à l'autre. Non. Je n'étais pas de ce genre à penser à l'après. J'étais de ce genre à ne pas me languir non plus dans mon passé. Mais à me fixer à l'instant présent. Et l'instant présent me dictait que les secondes s'écoulaient, et que j'offrais à cet abruti de quoi se sentir satisfait. Dans mon lit, mais que croyait-il ? Pour qui me prenait-il, ainsi à se moquer de ma personne ? Je passais pour une parfaite idiote, c'était indéniable, et il allait bien se jouer de moi. J'ignorais tout de lui, aussi il m'était assez difficile d'entrevoir mes options et mes actes prochains.

Il s'approchait de plus en plus, et qu'avais-je donc à faire ? Je ne pouvais guère reculer, et je n'en avais pas l'intention. S'il s'approchait c'est qu'il avait ses raisons. Peut-être l'avais-je sous-estimé ? Son visage apparu plus net près du mien, et il ne me parut pas si sauvage qu'il ne m'avait l'air aux premiers abords. Il était proche. Dangereusement proche. Que faisait cet idiot ? Je ne respirai plus, baguette serrée et en alerte. Je demeurais collée à ce tronc et l'observai avec malice. Puis, à ma surprise, le concierge s'appuya contre le tronc pour se relever. P'taaaain, l'enfoiré m'avait marché sur la main, heureusement libre de ma baguette ! Je lui assénai un petit coup à la cheville, histoire de lui montrer que je n'étais pas contente, mais pour autant je ne désirai pas prendre la parole. Pas maintenant. J'étais silencieuse, et c'était voulu. C'était même dure, plus encore suite à ce mal. Exprès ou non ? Je ne le quittais pas des yeux. Avec souplesse il s'accrocha à la branche figurant au dessus de notre tête à nous deux. Puis sa voix retentit de nouveau dans le bois interdit. La Forêt dangereusement silencieuse.

« Dis-donc cocotte tu voudrais pas me redonner ma baguette ? Histoire qu’on soit à arme égale. J’le prendrai en compte dans ton dossier quand j’devrais choisir la sanction. »

J'espérais tellement qu'un serpent vienne lui piquer l'échine et le faire tomber de cette foutue branche ! Sanction, dossier ? Et puis quoi encore ? Pour qui me prenait-il ?

...

Bon, pour une élève.

Je le regardais, écoeurée, et déchirée entre ma raison et l'envie poignante de lui asséner un coup violent. J'avais eu un 1-0. Je l'avais désarmé, il était en position inférieure. A présent il voulait reprendre de la mesure, mais allais-je lui en donner les moyens ? Toujours un enfoiré pour gâcher mes soirées, jamais tranquille, mon dieu, je m'énervais, et c'était mauvais, je sautais tout me tourner et le rouge m'envahir, le rouge de la colère et de la haine. Je n'étais pas bête et pour autant je voyais que cet individu n'était pas normal. Dans le sens où un concierge m'aurait tout bonnement réprimandé, et celui-ci semblait se moquer de moi, pour autant il ne semblait pas inquiet, et ne semblait pas vouloir me ramener tout de suite au château.

Je voulais m'amuser ? Il me restait un moyen de parvenir à mes fins, et pour cette raison unique et ultime, je lui lançais sa baguette sans lui accorder un regard. Mais je n'avais pas dis mon dernier mot, absolument pas. Je voulais remettre les règles à zéro, et si l'homme voulait jouer, il allait jouer. A armes égales. Je n'avais pas peur. Encore moins de lui. Je le vis s'asseoir, et doucement approcher sa lame étincellante de ma chaire. Il l'effleurait, et je laissais parcourir un frisson. J'ouvrais mon cou. Je savais qu'il ne le ferais pas. A moins qu'il ne s'agisse pas d'un concierge mais d'un véritable fou venu se faire passer pour autre ? Et s'il était malade, ce mec, et que finalement je venais de lui donner de nouveau de quoi m'éliminer ? Un grand sourire se dessina sur mes lèvres. Je n'avais pas peur, cela excitait mon esprit et mon poul se fit plus fort. L'adrénaline avant tout. Le danger proche. Mon dieu, mon coeur battait fort. Je penchais ma tête pour enclencher la lame dans ma peau, et le sang ruissela abondamment. Il ne s'agissait que d'une légère coupure, mais portée à un endroit propice à l'écoulement du sang. J'ignorais la douleur. J'observais Hugh, ce cher Hugh, sourire éclatant. Je devenais dingue. J'étais persuadée que c'était un vampire. La manière dont il avait observée ma goutte de sang l'avait ennivré. Sa peau était pâle, mais tout s'expliquait, et rôder dans le noir également, dans cette forêt tout autant, s'abreuver du sang, se faire passer pour un pauvre concierge, mais quel pauvre être. Je voulais jouer, je voulais courir le risque.

Je me relevais doucement, chancelante, le poignard du vampire fou encore contre ma tampe, et montait après avoir écarté le poignard vivement sur la branche, auprès de mon ravisseur.

« Un manteau pour recouvrir ton pauvre être diminué ? Je t'offre mieux, de quoi t'abreuver, et rejeter tes tristes peines. » Lui susurrai-je alors, mes mains imprégnées de sang tout comme mes cheveux.

S'il était bel et bien concierge il ne pourrait guère m'amener dans cet état. Je l'accuserai. Il perdrait son job. Alors il s'enfuirait lâchement, apeuré. Pauvre idiot. S'il ne l'était pas, il resterait à mes côtés, et ce milieu de nuit se poursuivrait intensément. Mes yeux reluisaient. C'était peut-être un meurtrier. S'il l'était il souffrirait de ma présence. Jusqu'à la fin de cette nuit, jusqu'à l'aube.
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