Krysta, tenant toujours le bras de Hyde se laissa guider par celui-ci à travers les couloirs.
L'adrénaline montait car le "danger" pouvait surgir à chaque instant et malgré sa folle envie de faire tout ce qu'il lui plaisait, Krysta n'aimerait pas faire perdre des points à sa maison dès le premier jour.
Hyde regarda si la voie était libre et l'entraîna vers une immense tenture. Le temps de traverser le couloir, Krysta retint son souffle, comme si le bruit de sa respiration allait les trahir et les faire prendre.
Une fois arrivés devant la tenture, Hyde murmura quelque chose - qui devait à coup sûr être un sortilège - et un passage s'ouvrit à eux. Par galanterie, le Gryfondor la laissa passer devant, ce qu'elle s'empressa de faire.
Hyde se tourna vers Krysta et lui dit:

"- Ce passage mène au septième étage, je pense que là-haut, on sera tranquilles. C'est rare que le gardien y fasse un tour vraiment approfondi. En général, il fait toujours la même ronde et commence par le haut. A l'heure qu'il est , il doit déjà se trouver au cinquième."

Krysta acquiesça d'un signe de tête et reprit son souffle. Son cœur battait encore la chamade mais elle était ravie de toutes ces péripéties.
La jeune femme regarda autour d'elle: ils se trouvaient sur un petit palier sombre. Krysta se mit à frissonner car la température était beaucoup plus fraîche de ce côté C'est alors que Hyde lui tendit sa veste.
"Quel gentleman!" pensa-t-elle en lui souriant et en murmurant un léger "merci".
Puis il lui tendit la main, en s'engageant sur les premières marches de l'escalier. Krysta la saisit et se laissa emmener.

Le jeune homme lui dit alors:
"- Il y a pas mal d'endroits que je voudrais te montrer, lui souffla-t-il. Ils valent le coup d'œil. Je les ai découvert récemment mais il nous faudra plus d'une nuit pour que je te les fasse tous découvrir."

Krysta acquiesça, un sourire radieux au coin des lèvres car cela signifiait qu'ils allaient donc se revoir pour d'autres escapades.

-Je m'en doute bien, répondit-elle.
En tous cas c'est vraiment gentil de ta part de me montrer tout ça!


Ils entreprirent de monter les marches de l'escalier en colimaçon qui était si grand qu'il semblait interminable.

J'ignorai quelle heure était-il exactement. Aux alentours des deux heures du matin. Au moment où la plupart des élèves normaux dormaient, confortablement installés dans leur lit moelleux, que ce soit en haut de leur tour pour les Gryffondors et les Serdaigles, proches des cuisines pour les Poufsouffles, ou encore au fond des cachots pour les Serpentards. Rêvant paisiblement de voler avec leurs balais au-dessus de montagnes enneigées et autres paysages fantastiques ou cauchemardant d'un géant qui se serait mis en tête de les pourchasser. Ou je ne sais quelle histoire tordue comme terre-à-terre (je ne suis pas dans la tête des gens... enfin pas encore).

Sauf que je ne faisais pas vraiment partie des élèves normaux. Je me classais plutôt dans la catégorie des adolescents bizarres qui ne devraient pas être acceptés à Poudlard pour le bien-être et l'équilibre des élèves méritants. Autrement dit, à cette heure-ci j'étais en train d'enfreindre une des règles du règlement intérieur, celle qui stipule que les élèves ne devaient pas sortir de leur dortoir une fois l'heure du couvre-feu dépassé, comme à mon habitude lorsque je n'arrivais pas à dormir. Je me baladais discrètement dans les couloirs, camouflé d'un sortilège de Désillusion, me dirigeant avec facilité dans l'obscurité du fait des années passées à m'orienter dans le Château. Je ne faisais rien de bien dangereux, je me contentais d'avancer jusqu'à une fenêtre à travers laquelle j'aurais une belle vue sur le ciel étoilé.

Soudain, j'aperçus une faible lueur provenant du fond du couloir. Mince... C'est sûrement la lumière d'une baguette magique. Je ne tenais pas à être prise pour la énième fois en train d'arpenter les couloirs. J'avais passé suffisamment d'heures en colle l'année dernière. Trop à mon goût. Je me tins donc tranquille, les yeux fermés et immobile. A travers mes paupières closes, la lumière filtrait et je la devinais approchant jusqu'à s'arrêter bien devant moi. Merveilleux. Je suis grillée. J'ouvris les yeux.

Et me retins de hurler. Un dragon d'environ deux mètres aux contours étrangement flous se tenait devant moi. Super, me voilà rassurée! Moi qui craignait que ce soit un professeur. Tendue, je me demandais si mon sort de camouflage marchait aussi avec cette créature. Visiblement non, puisqu'il me fixait désormais entre ses deux yeux. La négociation marchait avec le personnel de Poudlard, cependant je doutais que ce soit de même avec lui. Bon sang, mais qu'est-ce que fout un DRAGON dans l'enceinte de l'école?! Finalement, peut-être était-il judicieux de hurler. Je fus cependant devancer par le dit-dragon duquel se dégageait une voix féminine légèrement paniquée. Gabrielle ?
Je suis dans la Forêt Interdite avec deux autres élèves... et euh... il y a des Acromentules...
Je ne pus entendre la suite du message, le dragon s'évapora soudain. Je n'avais pas vraiment le temps de m'appesantir sur les récents évènements, aussi fonçai-je dehors. Évidemment la réaction d'un élève normal aurait été d'alerter les secours. Mais qui a dit que j'étais une élève normale ?

[RP avec Nicolas Savel et Cara]

Erwan sortait de son cours d’Arithmancie qui lui avait occupé une bonne partie de l’après-midi. Il traversait les couloirs du premier étage à grandes enjambées. Ses pas résonnaient dans les couloirs déserts et sa cape noire volait derrière lui. La plupart des élèves profitaient du soleil dans le parc en ce magnifique mercredi. Les rayons du soleil filtraient à travers les hautes fenêtres du château, imprimant sur les dalles froides de grands rectangles de lumière. Mais Erwan ne déplorait pas de rester enfermé par une si belle journée. Ses cours de la journée avaient été particulièrement intéressants et il regrettait même de n’avoir eu que deux heures d’Arithmancie. À présent, il se dirigeait vers la bibliothèque pour répondre aux nombreuses questions qui avaient fleuri dans son esprit au cours de la journée.

Il n’était pas difficile de remarquer que le jeune Malefoy n’était pas du genre à se prélasser dans le parc et ce, même si la journée était particulièrement chaude. Il avait un teint extrêmement pâle qui indiquait qu’il ne devait pas beaucoup voir la lumière du soleil.
Erwan avait le visage fermé, ses sourcils blonds froncés trahissait sa concentration. Il listait mentalement toutes les choses sur lesquelles il devait se renseigner. Le jeune homme portait difficilement une lourde pile de livres.

Nouvelle Théorie de la numérologie. Numérologie et grammaire. Traité supérieur de traduction des runes. Dictionnaire de runes. Hiéroglyphes et logogrammes magiques.

Il avait un devoir en Runes pour la semaine suivante. Il tentait de rester droit malgré la lourde masse de ses ouvrages, les lèvres pincées sous l’effort. Il aurait pu les soulever avec un sortilège, mais la bibliothèque n’était pas si loin.

Enfin, il arrivait. Il ne restait plus qu’un couloir à traverser. A l’extrémité, il put apercevoir Cara et un élève de Serdaigle qui lui était inconnu. Le jeune homme grogna intérieurement. Il n’aimait pas cette jeune fille…

Cara avait rencontré Nicolas dans le couloir du premier étage après l'avoir bousculé malencontreusement, en trébuchant sur une pierre qui était au sol.
Elle s'était excuser chaudement, et c'est ainsi qu'ils avaient commencé à se parler. Ils décidèrent de continuer leur chemin dans les couloirs.
Quand il rencontrèrent Malefoy. Cara savait bien que Erwan Malefoy ne l'aimait pas, depuis le jour où ils avaient fait une escapade nocturne dans la forêt interdite avec 6 autres élèves, plus une qui était venu les aider à combattre les acromentules.
Malefoy était en train de porter toute une pile de livres dans ses bras. - Cara s'avait que c'était un rat de bibliothèque qui adorait découvrir pleins de choses, elle le trouvait sympathique pour ça, mais ce n'était pas réciproque malheureusement. - Mais Cara se demanda pourquoi il n'utilisait pas la magie pour transporter ses bouquins.
- Tu veux que je t'aide ? Demanda-t-elle à Erwan.

Prenant une profonde inspiration, Erwan traversa le couloir d'un pas assuré jusqu'à se retrouver face aux deux autres élèves.

Le garçon de Serdaigle le toisa d'un air supérieur. Il grogna quelque chose qu'Erwan ne comprit pas, mais vu la grimace de dégoût qui déformait son visage, cela ne devait pas être flatteur pour lui. Le jeune Malefoy leva un sourcil dans une moue interrogative. Il avait un problème avec lui, cet imbécile ? Les deux jeunes hommes se défièrent du regard. Les prunelles grises d'Erwan s'étaient assombries et il serrait sa baguette dans une poche de sa cape discrètement, prêt à réagir au moindre geste suspect.

Mais une question de la Serpentard fit sursauter Erwan qui lâcha ses énormes livres. Cara avait lâché sa question très fort, sa voix résonnait encore dans le couloir. Erwan serra les dents, adressant un regard noir à la jeune fille et sortit sa baguette. A l'aide d'un petit sortilège, il empila ses lourds ouvrages et les fit léviter près de lui. Finalement, il n'y avait rien de mieux que la magie.

Erwan se tourna ensuite vers Cara avec des yeux étonnés, réalisant la "proposition" de la jeune fille. Elle lui proposait son aide ? ... C'était quoi cette arnaque ?

Cette demoiselle avait été l'investigatrice de leur "escapade nocturne" et Erwan lui en voulait énormément. Il la soupçonnait d'avoir conforter Grindelwald dans son idée stupide selon laquelle Enwin et lui entretenaient une relation plus qu'amicale. La dispute avait amené Grindelwald à sortir de la clairière, suivie de près par lui et Gabriel. Puis ils avaient été attaqué par des Acromentules. Gabriel avait été blessée et s'était empalée sur ses sabres. Cara était arrivée plus tard et pendant qu'elle s'amusait à invoquer ses cadavres, il avait dû utiliser un sortilège très puissant et dangereux pour mettre fin à la bataille alors que Gabriel se vidait de son sang. Lorsqu'ils étaient sortis de la forêt, tous plus ou moins amochés, la jeune fille avait osé se plaindre, disant que l'aventure n'avait pas été à la hauteur de ses espérances ! Autant dire qu'elle n'avait pas fait bonne impression au jeune homme qui s'efforçait de guérir Gabriel.

- Ai-je l'air d'un première année qui a besoin qu'on lui porte ses livres ? grinça le jeune homme.

- Ooh le vilain garçon en voilà des manières a parlé à une jolie et jeune femme. Il faut s'excuser pour ton cas ce serait de te mettre a genoux et de t'excuser. lança l'autre garçon d'une voix niaise.

Erwan reporta son attention sur le Serdaigle en ouvrant grand les yeux, ahuri par la réplique... puérile du jeune homme. Ses sourcils blonds remontèrent et son front se plissa d'étonnement. Mais qu'est-ce qu'il lui faisait celui-là ? Il avait des problèmes mentaux où il parlait tout le temps ainsi ? Erwan espérait pour lui que ce n'était qu'une tentative de se moquer de lui. Il décida de tenter - il disait bien "tenter" - de rester poli, mais il ne rangea pas sa baguette. On ne savait jamais, si le jeune homme était réellement dérangé, mieux valait rester prudent.

- Vous avez beaucoup d'espoir jeune homme. Par ailleurs je vous prierais de vous présenter avant de m'adresser la parole. Quant à mes manières avec Cara, elles ne vous regardent nullement et je tiens à faire remarquer que ce serait plutôt à mademoiselle de s'excuser de m'avoir fait sursauter ainsi. déclara Erwan d'une voix glaciale en plissant son nez pointu.

Un Serpentard de septième année passa à ce moment-là, saluant au passage Erwan et Cara. Le jeune Malefoy lui adressa un signe de tête. Puis il disparu dans un autre couloir.

Cara regardait un peu démunie, les deux garçons qui se renvoyaient quelques piques encore polies l'un à l'autre. C'est alors qu'un garçon de Serpentard que Cara avait déjà vaguement vu leur adressa un signe à elle-même et à Malefoy. Elle lui répondit d'un bref sourir forcé et reporta son attention sur le Serpentard qui avait parlé d'elle d'une manière qui ne laissait pas indifférente, car en effet celui-ci se plaignait de ne pas avoir reçu d'excuses de la part de la jeune serpentard, car apparement elle l'avait fait sursauter. Elle lui répondit d'un ton froid et bas sans émotions :
- Ce ne serait pas la première fois que tu prends peur pour un rien, Malefoy, tu te souviens dans la forêt ? Oh mon dieu, il faut absolument sortir d'ici, on s'est fait aggrécer par de méchantes araignées ! Dit-elle en l'imitant d'une voix pleine d'une fausse détresse.
Tu es pathétique, tu l'sais ça ? Ah non c'est vrai, excuse moi ... Les Malefoys ne savent pas qu'ils sont faibles, puérils, pathétiques et misérables. Sauf maintenant il y en a au moins un qui le sait : toi. Voilà tu l'as ton excuse, petit Serpentard qui ne sait pas utiliser une baguette pour se défendre sans tomber dans les pommes ...

Et revoilà cette grimace de dégoût ! Erwan se demanda un instant si c’était l’expression naturelle du jeune homme. Il eut un haussement de sourcil moqueur en pensant aux vieux dictons de son grand-père. Peut-être que si la cloche sonnait, il resterait comme ça toute sa vie ? Il savait que c’était impossible, mais cela le fit rire intérieurement.

- Ranges ta baguette Malfoy ! En faites nan garde là vu que tu sursautes quand une fille te parles attention elle peut mordre.

- Effectivement, je ne vais pas la ranger. Parce que j’en aurais besoin pour faire léviter mes livres jusqu’à la bibliothèque lorsque cette conversation frivole aura cessé.

- Bien que je sois supérieur à toi je vais devoir me présenter Nicolas Savel famille de sang-pure et digne comparé à toi Malfoy.

Erwan leva les yeux au ciel. Ce Savel n’était pas le premier à avoir un tel discours. Le jeune Malefoy réfléchit un court instant pour ce remémorer l’histoire de cette famille.

- Premièrement, on dit "bien que je te sois supérieur" et non pas "bien que je sois supérieur à toi". Ensuite, oui, j’ai entendu parler de votre famille. Italien, je me trompe ? Et vous avez été élevé par des Moldus, n’est-ce pas ?

- Et bien Malfoy pourquoi as tu eu peur de cette charmante et jolie fille je sais que tu es froussard et une petite nature comme tous les tiens, mais pourquoi ? Ooh et puis si tu portes tes livres c'est sans doute parce que tu es trop bête pour connaitre le sort pour faire léviter tes livres.

- Entre la salle d’Arithmancie et la bibliothèque, il y a environ… 50 mètres. Contrairement à certains, je n’ai pas besoin d’être assisté par la magie à chaque fois que je me gratte l’oreille. Ensuite je trouve que vous faites des généralités indignes d’une personne – censée être – sage. Et il ne me semble pas vous avoir permis de me tutoyer, mais j’imagine que c’est l’usage des personnes de petite bourgeoisie.

Erwan conservait un calme imperturbable. Il parlait sur un ton bas et détaché sans quitter des yeux son interlocuteur. Mais Cara se mêlait enfin à la… discussion.

- Ce ne serait pas la première fois que tu prends peur pour un rien, Malefoy, tu te souviens dans la forêt ? Oh mon dieu, il faut absolument sortir d'ici, on s'est fait aggrécer par de méchantes araignées ! Dit-elle en l'imitant d'une voix pleine d'une fausse détresse.
Tu es pathétique, tu l'sais ça ? Ah non c'est vrai, excuse moi ... Les Malefoys ne savent pas qu'ils sont faibles, puérils, pathétiques et misérables. Sauf maintenant il y en a au moins un qui le sait : toi. Voilà tu l'as ton excuse, petit Serpentard qui ne sait pas utiliser une baguette pour se défendre sans tomber dans les pommes ...

Erwan ferma les paupières, encaissant l’insulte sans broncher. Lorsqu’il les rouvrir, ses yeux orages s’étaient assombrit et son visage endurci.

- Comment… osez-vous… grinça-t-il en serrant les poings. A cause de vous, plusieurs personnes ont failli MOURIR ! Si je n’avais pas été là, si je n’avais pas étudié les potions médicales et les poisons, Gabriel et votre amie Grindelwald seraient mortes ! Jamais vous n’auriez eu le temps de les transporter jusqu’à l’infirmerie ! Ne ressentez-vous pas la moindre culpabilité ?! Moi qui n’y suis pourtant pas pour grand chose, je suis rongé par le remord lorsque je vois les cicatrices de Gabriel ! Votre cœur est-il aussi putréfié que les créatures que vous invoquez, nécromancienne ?

Lorsqu'il eut enfin crier ce qu'il avait sur le coeur, Erwan se calma immédiatement.

- Apprenez enfin que je n'ai absolument pas honte de m'être "évanoui" après un sortilège aussi puissant, dix heures de cours sans avoir le temps de déjeuner et pas le temps de dîner non plus puisque j'ai été accosté dans le parc et que je vous ai suivi dans l'espoir stupide de vous raisonnez.

Le Serdaigle revenait - une fois de plus - à la charge. Il n'avait rien d'autre à faire que de venir lui chercher querelle ? Erwan lui aurait bien lancé un petit sortilège de Mutisme pour ne plus avoir à entendre sa voix niaise et ses commentaires stupides et dénués de tout argumentaire. Mais il savait que le jeune homme qui avait l'air d'avoir sang chaud, répliquerait immédiatement et Erwan savait qu'il n'était pas doué en duel. Même si ce crétin n'avait pas l'air bien dangereux, Erwan préférait éviter la confrontation. Surtout que si duel il y avait, ils écoperaient tous les deux d'une belle collection de retenues et Erwan passait ses ASPICs dans quelques semaines à peine, il n'avait pas le temps de traîner en retenue. Alors même si Erwan avait une furieuse envie de lui faire bouffer une petite cuillère made in Malefoy et d'insulter joyeusement sa famille d'adoption, il n'en fit rien. Ce garçon était une perte de temps.

Par contre, à la deuxième réplique de Savel, Erwan respira profondément, croisa les bras et se demanda quel maléfice il pourrait bien envoyer à ce petit prétentieux. Il avait bien envie de lui montrer à quel point les Malefoy étaient des meurtriers !

- Tu sais que la plupart des familles sorcières sont apparentées ? Il serait fort étonnant que tu n'aies pas un Malefoy quelque part dans ton arbre généalogique. Surtout si ton sang est aussi "pur" que tu le prétends. déclare-t-il distraitement en jouant avec sa baguette.

Sortilège de découpe ? Incendio ? Ou alors teindre ses cheveux en blonds Malefoy ? Malédiction sur plusieurs générations ? Transformation en crapaud ?

Ce ne serait vraiment pas raisonnable... Erwan soupira de déception. Il ne pouvait pas l'attaquer. Même s'il le touchait, il y avait une nécromancienne avec lui. Alors avec une petite moue déçue, Erwan abaissa sa baguette.

Gabriel s'apprêtait à aller à la bibliothèque pour une mystérieuse raison quand elle entendit une altercation entre trois élèves. Or, d'après les voix, elle connaissait deux des élèves: Erwan et Cara. Le jeune homme blond était un de ses amis, suite à une escapade dans la Forêt Interdite. et, bien qu'elle n'osait se l'avouer, elle était amoureuse de lui. Cara quant à elle, avait également participé à leur "inoffensive" balade dans la Forêt, et les avait insidieusement insulté, elle et Erwan. Elle la haïssait donc de toutes ses forces, étant donné qu'elle avait failli mourir durant cette soirée. Et apparemment, la jeune fille recommençait à les insulter! D'une démarche silencieuse, faisant apparaître un fin poignard dans sa main, la ravissante jeune femme s'avança, de façon à ce que les trois élèves puissent la voir.

- Tss tss tss... Ce n'est pas glorieux de se battre contre Erwan à deux contre un... Cara, je te signales quand même que sans Malefoy, ta chère Pandore serait morte à l'heure qu'il est. Moi, la prochaine fois que je vois un de tes amis se faire bouffer, je le laisse crever, puisque nous ne sommes pas assez bien pour la nécromancienne de pacotille que tu es! et toi, Mister Nobody, tu ne connais pas Erwan, donc, au passage, il m'a sauvé d'une mort sanguinolente alors que la chère Cara ici présenta m'aurait laissé agoniser dans une mare de sang. Et pourtant, Malefoy ne me connaissait pas.

Cara entendi des pas, elle tourna la tête vers la source du bruit et vu que ce n'était que Gabriel, une fille que Cara trouvait empotée et trop fragile. Elle s'avança vers eux et d'une voix que Cara n'aimait pas prononça ces mots :

- Tss tss tss... Ce n'est pas glorieux de se battre contre Erwan à deux contre un... Cara, je te signales quand même que sans Malefoy, ta chère Pandore serait morte à l'heure qu'il est. Moi, la prochaine fois que je vois un de tes amis se faire bouffer, je le laisse crever, puisque nous ne sommes pas assez bien pour la nécromancienne de pacotille que tu es! et toi, Mister Nobody, tu ne connais pas Erwan, donc, au passage, il m'a sauvé d'une mort sanguinolente alors que la chère Cara ici présenta m'aurait laissé agoniser dans une mare de sang. Et pourtant, Malefoy ne me connaissait pas.

- Qui te dis qu'on allait se battre ? Tu crois que je suis une bête ? Je te remercie mais ce n'est pas le cas, petite imbécile.

Du haut de son petit 1 mètre 60, Cara toisa la petite Gabriel. Bien qu'elle n'était pas particulièrement petite Cara la considérait comme une enfant. Elle sourit d'un air méchant qui ne lui ressemblait pas, et ajouta d'un air qui sonnait faux :

- De toute façon j'aurais pu très bien m'en occuper toute seule !

Elle espérait que personne ne se douterait qu'elle mentait ouvertement, mais Cara n'allait certainement pas se ratatiner devant ces deux petits cancrelats.

Lorsqu'Erwan vit son amie Gabriel s'approcher, un immense sourire apparu sur son visage. Non seulement il était heureux de croiser la jeune fille, mais - et cela n'était pas négligeable - de pouvoir rivaliser avec Cara et l'autre imbécile si la situation... dégénérait. Gabriel s'approcha lentement. Erwan avait perçu un scintillement dans sa main, il espérait qu'elle n'avait pas une quelconque arme blanche. Erwan fronça les sourcils en désignant sa main d'un regard. Il ne fallait pas qu'elle s'énerve ainsi et qu'elle soit trop menaçante ou Savel allait réagir au quart de tour. Les poignards n'avaient jamais contré les sortilèges, enfin sauf "l'épée cadette" de ce type bizarre qu'il avait rencontré dans la salle commune un soir.

- Gabriel, je suis heureux de vous revoir. C'est très gentil à vous de vous joindre à moi, comme vous l'avez remarqué, j'étais en infériorité numérique... murmura-t-il à l'oreille de son amie.

Mais Cara répondait méchamment à Gabriel, insultée (et c'était le cas).

- Qui te dis qu'on allait se battre ?

- Votre "ami" a la main serrée sur sa baguette depuis plusieurs minutes et ne cesse de m'insulter alors il est effectivement possible que la situation dégénère. marmonna Erwan plus pour lui-même que pour Cara.

- Tu crois que je suis une bête ? Je te remercie mais ce n'est pas le cas, petite imbécile. De toute façon j'aurais pu très bien m'en occuper toute seule !

- T'occuper de quoi ? se moqua Erwan en levant les yeux au ciel et abandonnant soudainement le vouvoiement qui lui était caractéristique. Cette fois, il était - vraiment - en colère, Des araignées ? Le temps que tu leur règles leur compte, tout le monde aurait été démembré ! De soigner les blessures de Gab' et Grindelwald ? J'aurais bien aimé voir ça ! Et comment tu aurais fait ? Tu aurais fait pourrir leur chair pour apaiser la douleur ?