Couloir du 1er étage

Lorsqu'Erwan vit son amie Gabriel s'approcher, un immense sourire apparu sur son visage. Non seulement il était heureux de croiser la jeune fille, mais - et cela n'était pas négligeable - de pouvoir rivaliser avec Cara et l'autre imbécile si la situation... dégénérait. Gabriel s'approcha lentement. Erwan avait perçu un scintillement dans sa main, il espérait qu'elle n'avait pas une quelconque arme blanche. Erwan fronça les sourcils en désignant sa main d'un regard. Il ne fallait pas qu'elle s'énerve ainsi et qu'elle soit trop menaçante ou Savel allait réagir au quart de tour. Les poignards n'avaient jamais contré les sortilèges, enfin sauf "l'épée cadette" de ce type bizarre qu'il avait rencontré dans la salle commune un soir.

- Gabriel, je suis heureux de vous revoir. C'est très gentil à vous de vous joindre à moi, comme vous l'avez remarqué, j'étais en infériorité numérique... murmura-t-il à l'oreille de son amie.

Mais Cara répondait méchamment à Gabriel, insultée (et c'était le cas).

- Qui te dis qu'on allait se battre ?

- Votre "ami" a la main serrée sur sa baguette depuis plusieurs minutes et ne cesse de m'insulter alors il est effectivement possible que la situation dégénère. marmonna Erwan plus pour lui-même que pour Cara.

- Tu crois que je suis une bête ? Je te remercie mais ce n'est pas le cas, petite imbécile. De toute façon j'aurais pu très bien m'en occuper toute seule !

- T'occuper de quoi ? se moqua Erwan en levant les yeux au ciel et abandonnant soudainement le vouvoiement qui lui était caractéristique. Cette fois, il était - vraiment - en colère, Des araignées ? Le temps que tu leur règles leur compte, tout le monde aurait été démembré ! De soigner les blessures de Gab' et Grindelwald ? J'aurais bien aimé voir ça ! Et comment tu aurais fait ? Tu aurais fait pourrir leur chair pour apaiser la douleur ?

Une jeune fille était arrivée dans le dos de Nicolas ce qui le fit frissonner sa démarche silencieuse l'avait impressionné telle un serpent, elle était ravissante même très belle il était tombé dans le charme, mais son venin était mortelle et lorsqu'il vit que la ravissante femme s'approchait de Cara il sortit de sa baguette et cria deux fois :

EXPELLIARMUS!!!!!

Un des éclaires frappa la jeune femme qui lâcha immédiatement ce qu'elle avait dans la main et le second éclair frappa le jeune homme ce qui fit voltiger sa baguette que Nicolas rattrapa au vol. Puis il ajouta en les regardants l'air désolé :

Je ne vous attaquerez pas, mais pas pure précaution.

Puis il joignit le geste il lança la baguette de Malfoy par terre ainsi que la sienne. Il dit alors bien comme ça la violence n'aura pas lieu dans ce couloir je m'excuse encore de la surprise. Il baissa la tête en signe d'excuse et se tourna vers Malfoy et lui dit :

La famille Malfoy est anglaise, moi ma famille comme tu l'as dit, italienne et donc n'a strictement aucun lien.

Il se retourna face à la ravissante jeune fille et lui dit :

Bonjour je suis Nicolas Savel et vous qui êtes-vous pour venir lâchement arme au poing je suis entouré de deux lâches tu ne rattrapes pas le cas de ton partenaire.

Soupira Nicolas.

L'arrogant Serdaigle essaya de la désarmer, ce qui ne marcha pas comme prévu: au lieu d'être balayée par le choc et que son poignard atterrisse dans les mains du jeune homme, il tomba simplement à terre. Se retenant de toutes ses forces pour ne pas assassiner Cara et Nicolas (il s'était présenté) sous le coup de la colère pareille à un ouragan qui montait en elle, elle ramassa son arme d'un geste tremblant de rage, puis répondit au garçon si orgueilleux, ses magnifiques yeux de biche assombrit par l'exaspération, sa voix profonde et habituellement si chaleureuse devenant aussi dure et froide que la glace.

- Je ne donne pas mon nom au abrutis qui ne savent même pas prononcer convenablement un sortilège de désarmement. Peu importe votre langue natale, la formule est toujours la même: Ex-pe-lliar-mus. Et vous me semblez bien plus lâche que nous, vous qui avez tenté de me désarmer sans connaître le danger. Et si j'aurais été aussi méprisable que vous le dites, Cara et vous seriez déjà morts. Ou du moins... gravement blessés, et hors d'état de nuire.

Elle eut un sourire sarcastique, jaugeant le jeune homme, son beau visage relevé dans une expression de mépris.

[Hrp : Je reste perplexe quant à ton action Nicolas... Tu présupposes quand même que malgré le fait que je t'ai vu désarmer Gabriel, je ne suis pas sur mes gardes et tu peux m'enlever ma baguette facilement...]

Surpris par l'action de Savel, Erwan sentit sa baguette lui échapper. Malgré les explications de cet imbécile, Erwan était hors de lui. D'autant plus qu'il n'aimait pas du tout le regard que Savel portait sur Gabrielle et les insultes qu'il proférait à son égard. Certes, la jeune fille était un peu impulsive, mais elle n'était en aucun cas lâche ! Lui n'était pas là, dans la forêt, lorsqu'elle avait prit le temps de lui lancer un sort pour le remettre sur pied malgré les araignées qui l'attaquaient de toute part ! Gabrielle était tout sauf lâche. Rusé et un peu fourbe, peut-être. Mais c'était les qualités d'un serpent. Un très beau serpent par ailleurs.

- Accio.

La courte baguette revint docilement dans la main d'Erwan. Sans réfléchir plus, il pointa sa baguette sur le torse du Serdaigle en susurrant :

- Donne moi une seule bonne raison de ne pas le faire...

Erwan se rapprocha du jeune homme et ne s'arrêta que lorsque leurs visages furent à une dizaine de centimètres l'un de l'autre. Si les yeux avaient pu lancer des éclairs, Savel serait mort depuis longtemps.

- Tu croyais réellement que j'allais te laisser me prendre ma baguette, alors que tu as laissé ton amie garder la sienne ?

Puis le jeune Malefoy se recula, baissa sa baguette, mais garda le poing serré dessus. Juste au cas où.

Malfoy était hors de lui, mais il ne se souciait pas du tout qu'il regarda d'un regard méprisant. Il dit à Malfoy :

- Tu vois Malfoy, la jolie fille et moi sommes les seuls à avoir notre ASPIC avec effort exceptionnel et donc tu ne peux lancer un sort bien dangereux. Alors que veux tu faire me tendre les cheveux ? me découdre mon sac ? Bref rien de bien dangereux.

Il regarda la Serpy et lui dit :

-Je m'excuse d'avoir été aussi brusque je ne voulais pas simplement lorsque je vois une personne approchée de Cara avec une arme au poing je réagis dans la vitesse sans réfléchir. Or je déteste faire du mal à une fille je m'en excuse d'ailleurs.

Puis il regarda Cara et lui dit :

Ce n'est pas le moment de nous énerver ma chère. Dans ma maison on nous apprend que la sagesse fait la force donc pas de précipitation.

Puis il réfléchit fit le vide dans son esprit et pris du recul et se dit qu'il était le seul apparemment qui ne voulait pas que ça dégénère..... Il fut désespéré de voir a quel point tous les Serpy aimaient la bagarre. Bien qu'il soit provocateur il ne le voulait pas ça ne lui ressemblait pas du tout. Et il s'en voulait un peu il était dans une maison où on était censé être intelligent et il ressemblait a tous sauf à un Seredaigle.

Il regardait les deux Serpy et dis d'une voix calme :

Je m'excuse surtout auprès de Malfoy je ne juge pas sur les familles c'est simplement que je n'aime pas comment tu as regardé Cara. Que ce soit sang-pure ou moldus cela m'importe peu je suis plutôt calme habituellement.

Puis il regarda La jolie Serpy et lui dit :

Je m'excuse aussi, mais si tu pourrais ranger ton arme je te prie.

Erwan grogna pour lui-même. Il aurait pu... mettre le feu à sa cape ou l'envoyer valser contre un mur. Et un mur en pierre, ça fait très, très, très mal. Surtout qu'il n'avait plus de baguette.

Et voilà que cet imbécile se la jouait diplomate ! Alors qu'il l'avait agressé depuis le début ! Non mais pour qui se prenait-il ?! Et c'était quoi ce "jolie fille" ? Oui, Gabrielle était jolie mais ce n'était pas à lui de le dire ! Il essayait de le faire passer pour un imbécile auprès d'elle ou quoi ?!

Enervé, Erwan se mit à bouder : il fit la moue et rangea sa baguette dans sa poche. Il ramassa aussi ses livres qui étaient tombés lorsque Savel l'avait désarmé.

Mais voilà que l'autre débile se tournait vers lui et s'excusait.

- Tu te fous de ma gueule ? Tu viens de passer les dix dernières minutes à m'insulter moi et ma famille et là, tout d'un coup, tu fais comme si tu avais un cerveau ?

Cette réplique était puérile, mais ça faisait du bien. Et aussi rigoler intérieurement, mais ça personne n'était censé le savoir.

- Oui, j'en veux à Cara pour ce qu'il s'est passé dans la forêt interdite ! Et je ne suis pas le seul. précisa-t-il en jetant un regard à Gabrielle, cherchant un quelconque soutien. Mais quoi que je pense, cela ne te regardait en aucune façon ! Bien sûr, il a fallu que tu te comportes comme un petit prétentieux imbu de lui-même ! ALors j'accepte tes excuses, mais sache que , même si j'accorde une certaine importance au sang, je ne vais pas cracher sur tous les Sang-Mêlé ou Né-Moldu que je vois ! D'ailleurs je te ferais remarquer à toi dont le sang "importe peu" que la première chose que tu as dit lorsque tu t'es présenté, c'était que tu étais un sang-pur dont la famille était - soit disant - plus "digne" que la mienne alors de ce point de vue là, tu vas aucune leçon à me donner.

Erwan se calma enfin et croisa les bras. Il alla cherche la baguette de Savel tombée dans un coin et la lui rendit avec un regard noir.

- Tiens ta baguette.

Après avoir entendu ce que Nicolas lui avait dit Cara s'énerva :
- Mais bon sang, pourquoi vous croyez tous que j'vais vous attaquer ? Je n'ai même pas ma baguette dans ma main. J'suis pas une brute belliqueuse ! Mince à la fin !
Elle écouta ce que tout le monde avait à dire, et repris la parole :
- Je suis désolée Erwan que tu m'en veuille, mais c'est comme ça, et je ne compte pas me mettre à genoux devant toi en suppliant que tu m'excuse.
Bien maintenant vous aller césser vos enfantillages, parce que j'en ai marre, et puis du coup je ne sais plus oû nous devions aller à la base, Nico. Tu t'en rappelle ? Qu'on dégerpisse vite, parce que j'en peux plus de voir leurs sales têtes à eux deux !

Surprise par la réaction d'Erwan, elle ouvrit de grands yeux en battant des cils, reprit une expression neutre, adressant un magnifique sourire à son ami, puis l'approuva d'une voix dure et froide:

- Erwan a entièrement raison. Tu es un parfait imbécile, Nicolas Savel. Ne t'avise pas de l'insulter, de le menacer; si tu lui fais du mal, je te tue. Tu as vraiment du culot de me compliementer après m'avoir désarmé. Tu n'étais pas là quand Cara m'a laissé agoniser dans la Forêt, non?

Elle souleva alors son haut, laissant apparaître un magnifique tatouage représentant un dragon qui enlaçait son corps mince et bien proportionné. De nombreuses cicatrices et estafilades le recouvrait.

Cara s'énerva à son tour, les traitant comme des gamins. Ce n'était pas faux, mais Erwan ne l'avouerait pas, même sous la torture. Erwan ne répondit pas, jugeant ses paroles futiles à côté de celles de son amie.

Erwan eut envie de sauter de joie et de hurler "tiens, dans ta gueule !" lorsque Gabriel le soutint face à Nicolas. Mais il ne pouvait décemment pas faire une telle chose aussi il se contenta d'un sourire en coin. Par contre, il apprécia nettement moins lorsque la jeune fille défendit à Savel de lui faire du mal. Il n'était pas une princesse en danger ! En plus, il savait que Savel allait rebondir là-dessus, il en était certain. Mais... ça lui faisait plaisir alors il décida qu'il s'en fichait.

Mais lorsque la jeune femme souleva son haut, dévoilant ses cicatrices, son sourire se fana, laissant place à une expression douloureuse. ça lui faisait mal de voir ses blessures. Très mal. Mal dans sa poitrine, mal dans sa tête. Erwan posa sa main sur l'épaule de son amie, lui priant du regard de rajuster ses vêtements.

Ces cicatrices, il les avait imaginé. Il avait vu son corps ensanglanté. Il avait vu son buste transpercé. Il savait que dès qu'elle bougeait, elle en souffrait terriblement. Mais il ne les voyait pas si nombreuses. Non. C'était trop dur de la voir comme ça. Et il se sentait coupable. Coupable de n'avoir pas pu l'aider autant qu'il aurait dû.

- Gabrielle... Je vous en prie...

Nicolas ne cherchait même plus à répliquer tellement il trouvait ces deux-là puerils, il fut désepéré devant de tels cas sociaux. Puis il se retourna vers Cara et dit comme si les deux Serpy n'existait pas :

Ma chère il me semble que nous avions comme destination le parc pour vous y montrer des fleurs dignes de votre beauté et aussi pour sortir de ce château.

A ces mots il prit la main de Cara et l'embrassa et lui dit :

Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre Mademoiselle. Je me ferais un plaisir de vous accompagner.

Il la regardait d'un regard charmant et se tenait droit de ce fait il faisait deux têtes et demie de plus que Cara. Alors, il s'approcha de son visage et lui murmura à l'oreille :

Si vous voulez bien me suivre beauté.

Selen avait quitté la bibliothèque pour se diriger vers la salle commune des serdaigle, à priori. Elle emprunta alors le couloir du première étage. Du haut de son mètre 70, ce qui est grand pour une fille de presque 16 ans, elle se sentait quelque peu supérieure par rapport aux élèves qui arpentaient les couloirs. Et ce, davantage lorsqu'elle passa devant un groupe d'élèves en train de se chamailler. La majorité d'entre eux étaient des élèves de Serpentard, rien d'étonnant. Elle lâcha un profond soupir de désespoir en passant près d'eux, montrant leur immaturité, même si elle n'avait pas assisté à leur conversation, puis poursuivit son chemin sans un regard en arrière. Elle espérait vraiment que les élèves de Serdaigle étaient plus matures que ceux-ci... Ou même les élèves des autres maisons, mais elle avait bien des doutes. Dans tous les cas, elle aurait du mal à se faire des amis dans cette école. Enfin, peut-être qu'elle ne cherchait pas à s'en faire non plus.

Une jeune fille de Serdaigle vu son blason arriva dans le couloir, elle avait l'air de beaucoup penser, mais Cara ne fit pas plus attention à elle.
- Ma chère il me semble que nous avions comme destination le parc pour vous y montrer des fleurs dignes de votre beauté et aussi pour sortir de ce château.
Après avoir dit sa Nicolas prit la main de Cara et l'embrassa, c'est alors qu'elle lui répondit :
- Oui tu as raison, je suis aussi belle que des fleurs. Dit-elle d'un ton hautain.
Il continua alors :
- Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre Mademoiselle. Je me ferais un plaisir de vous accompagner.
- Je serais vraiment honorée.
Puis elle lui glissa dans l'oreille :
- Aufait je plaisantais pour les fleurs ! Je ne suis pas narcissique à ce point !
- Si vous voulez bien me suivre beauté.
- Biensûr beau jeune homme, lui répondit-elle d'un ton séduisant.
Puis elle regarda d'un air de dégout les deux autres et s'en alla la main dans la main avec Nicolas.
Ils tournèrent à gauches plusieurs mètres plus tard, et Cara s'arrêta, elle retira sa main de celle de Nicolas et lui dit :
- Je sais que tu es avec Pandore, c'est ma meilleure amie, je ne voudrais pas qu'elle me déteste parce qu'elle a vu son copain avec sa meilleure amie. Tu comprends j'espere ?
Elle se rapprocha de lui, et lui dit :
- Bien que je te trouves très à mon goût.

Noémie passait près du couloir du premier étage lorsque des cris attirèrent son attention, elle déboula au milieu d'une bagarre.

Elle jeta un coup d'oeil méprisant aux Serpentards qui se battaient et s'apprêtait à repartir lorsqu'elle vit de l'autre côté du couloir, une grande Serdaigle, d'un peu près sa taille, qui avait poussé un soupir sonore en direction des jeunes perturbateurs.

Elle s'avança de sa démarche de félin jusqu'à l'adolescente et se glissa à côté d'elle en prenant garde d'éviter la tempête de sortilège qui ricochaient dans le couloir.

- Ils ne sont pas très mature, n'est-ce pas ? Chuchota t-elle à la Serdaigle en regardant dégnaineusement l'un des Serpentards qui braillait un nouveau sortilège.

Alors qu'elle longeait le couloir, et qu'elle s'apprêtait à tourner pour en emprunter un autre, Selen fut rattrapée par une demoiselle, qui la surprit, il fallait l'avouer. Elle se retourna lentement vers elle, et la dévisagea dans un premier temps. Cette réaction était due au fait qu'elle venait de voir des personnes complètement immatures, et que ça ne l'aurait pas étonnée que l'un d'eux vienne la chercher. Mais non. Elle remarqua très vite sur sa robe le sigle de Poufsouffle. De braves gens paraissait-il. C'est pourquoi elle se détendit un peu, bien qu'elle n'était pas vraiment tendue à la base.

Suite aux paroles de la jeune fille, elle lança un dernier regard au groupe, et poursuivit tout en soupirant, mais également en lançant un regard complice à la jeune fille qui venait d'avoir la même attitude qu'elle, ou presque :

" Ah ça ! C'est exaspérant... "

Sans savoir pourquoi elle avouait cela à cette fille, car c'était loin d'être son genre, elle annonça :

" Je sais pas si je vais tenir encore longtemps dans cette école si je dois continuellement côtoyer de pareilles personnes... "

Puis elle leva les yeux vers son interlocutrice, surprise de faire part de ses sentiments malgré son tempérament solitaire. Froidement, elle ajouta :

" Moi c'est Selen. Et toi ? "

Noémie vit la jeune fille la dévisager avant de répondre.

- Ah ça ! C'est exaspérant... Je sais pas si je vais tenir encore longtemps dans cette école si je dois continuellement côtoyer de pareilles personnes...

La jeune Poufsouffle eut une moue approbatrice. Elle aussi était agacée par le comportement de la plupart des élèves de cette école.

-Moi c'est Selen. Et toi ? Ajouta froidement la Serdaigle.

- Je m'appelle Noémie. Répondis t-elle avec un sourire chaleureux qui contrastait avec le visage froid de son interlocutrice qui n'en était pas moins très belle. Enchantée !

Elle fit quelques pas pour s'éloigner des bruyants Serpentards et se retourna à nouveau vers la jeune fille.

- Moi je suis française, à BeauxBâton je n'était pas vraiment habituée à... ça ! Dit-elle d'un ton dégouté avec un dernier coup d'oeil offusqué vers les Serpentards.

Noémie se mordillât les lèvres, elle était contente d'avoir trouvé quelqu'un qui pensait la même chose qu'elle du comportement de certains élèves de cette école. Totalement nouvelle, elle se sentait souvent incomprise.

Le visage de la Serdaigle était toujours impassible, mais il fallait n'y voir là aucun signe d'hostilité. Elle était ainsi, une jeune fille bien peu avenante, car ne trouvant pas de personne suffisamment mature pour qu'elle leur porte intérêt. Et, la froideur de son visage ne devait pas être traduite par un refus ou un signe de méchanceté et d'ignorance. Car, malgré ce visage, la jeune fille à qui elle parlait l'intriguait. Et, elle n'était pas mécontente de trouver quelqu'un qui semblait lui ressembler, malgré son tempérament solitaire. C'est pourquoi elle esquissa un léger sourire pour affirmer :

" Enchantée également. "

Ainsi cette demoiselle du nom de Noémie était elle aussi française. Selen n'avait pas eu la chance d'aller à Beaux bâtons néanmoins. Déjà qu'elle était arrivée à Poudlard il y a peu. Enfin, elle ne souhaitait pas s'étendre sur ce sujet. Mais, elle s'intéressa néanmoins à Noémie.

" Oh ! Je suis également française... Mais je ne suis pas allée à Beaux bâtons. Pourquoi as-tu changé d'école ? "