-Bon sang ! Tu peux pas faire attention où tu marche espèce de... !!

Espèce de quoi ? De gland ? J’étais pas un gland… J’avais un gland mais j’en étais pas un ! Vous savez pourquoi ? Parce qu’un gland, ça bouffe pas des sandwichs ! Encore que… J’étais pas bien sûr. Les écureuils, ça mangeait des glands. C’est d’ailleurs pour ça que les zoophiles aimaient bien les écureuils. Mais du coup lui, le gland, il mangeait quoi ? Tout le monde mange des trucs non ? Moi je mange des sandwichs à l’omelette et à la tomate. Mais vous pensez que le gland aussi ? Hé mais en fait peut-être ! Pis c’est pour ça au début il était vert parce qu’il en mangeait pas beaucoup… Pis plus il en mangeait, plus il devenait genre marron-orange. Ouais parce que le pain bah c’est blanc mais ça a un bord marron. L’omelette, c’est jaune. La tomate c’est rouge. Et du coup bah ça faisait sa couleur bizarre au gland. Bon ok… J’étais un gland en fait.

-Excusez-moi Monsieur... je ne vous aviez pas reconnu.

Monsieur ? Je me retournais. Qui qu’on appelait monsieur ? Y avait personne. Mais vu que j’étais un gland je voyais pas bien pourquoi qu’elle m’appelait monsieur. En plus j’étais plutôt habitué à ce qu’on me dise Hugh moi. Ou le connard. Mais je préférais Hugh. Parce que c’était mon prénom. Connard c’était justeun surnom. Pis j’étais pas bien sûr que ce soit très affectueux. Affectueux ou affectif ? Comment qu’on dit ? Affec… Affecté ? Ouais ! J’étais pas sûr que ce soit très affecté.

Elle me tendit les restes de mon sandwich. Moi je le regardais l’air un peu désespéré… Mon sandwich quoi. Alors je le prenais dans ma main. C’était de la bouillie de pain de mie, d’omelette et de tomates. Et ça coulait entre mes doigts. Alors je mettais mes mains au-dessus de ma bouche pis je mangeais ce qui coulait. Ca devait être dégueu mais tant pis. D’ailleurs après je bouffais dans ma main. Même que je m’en foutais partout. Je devais avoir une de ces mines. Mais après c’était cool parce que ça tenait plus que dans une main. Alors je regardais la fille là. Bordel ! Elle en avait encore un peu partout. Même que ça coulait sur son épaule là, à partir de son oreille. Mais elle avait réussi à en enlever pas mal de sa tronche. Alors je lui collais ma main vide sur la joue pis je bouffais ce qu’il y avait sur son T-shirt. Bah quoi ? Faut pas gâcher ! Pis ensuite je me reculais. Mer**… M’en restais un peu sur ma main du coup je lui en avais recollé sur la tronche. Je fronçais les sourcils parce que je comprenais pas bien pourquoi en fait. Je pensais avoir tout retiré de ma main.

« Pourquoi t’bouge pas ? T’aimes bien me r’garder bouffer mon sandwich bousillé là ? Pis t’fais quoi là ? L’est pas trop tard pour toi ? »

Jamais réussi à retenir les heures de couvre-feu moi… je bouffais, c’était tout ce qui m’importait, pis quand c’était la nuit c’était le moment de choper les élèves. Sauf que la nuit l’hiver c’est trop tôt, et l’été c’est trop tard. Alors c’était trop dur.

Le directeur de ma maison me regarda encore avec des yeux désespérés comme aurait pu le faire un gosse devant une boulangerie en train de saliver devant ses bonbons préférés. Je sentis ses mains récupérer son sandwich alors que je regardais derrière lui, au cas ou, une personne arriverait. Mais les couloirs étaient plutôt déserts donc ça m'étonnerait, même si j'étais tombée sur ce fou. Ou plutôt son repas qui m'était tombé dessus... mais bon, le mal était fait. Sauf que maintenant, j'étais toute sale et bonne à changé pour retourner dans mon lit.
Et puis je commençai vraiment à en avoir marre de toutes ces choses qui m'arrivaient. Je devais avoir la malchance en moi...

Je regardai de nouveau le sandwich qui n'était plus sur moi maintenant. Mais ce n'était plus vraiment un sandwich à proprement parler en fait. Il devait avoir le même goût certes, mais au niveau de l'apparence, ça ressemblait plus à un repas de bébé qu'à autre chose. Et ça coulait entre les doigts du mec avant de tomber par terre. J'étais franchement dégoutée devant cette scène et pourtant, je pensais que j'allais enfin pouvoir faire demi-tour, pour aller dans les dortoirs. En même temps, le gars qui mangeait sa bouillie comme un porc me faisait pitié, alors je restai planté devant lui à le regarder dévorer ce qui ne ressemblait même plus à quelque chose de mangeable. Après ça, il regarda sa main, qui comportait encore quelques miettes à l'apparence affreusement écœurante, puis la plaqua sur ma joue pour enlever ce qui restait, et englouti les restes que j'avais sur mon tee-shirt. Je reteins un gros haut-le-cœur avant de considérer la personne que j'avais devant moi. Pourquoi il était directeur lui? Il avait l'air d'un fou qu'on aurait pu enfermer à Saint-Mangouste sérieusement !
Il se mit à reculer puis à regarder le désastre qu'il avait créé en mangeant ce que j'avais sur moi tout en fronçant les sourcils.

« Pourquoi t’bouge pas ? T’aimes bien me r’garder bouffer mon sandwich bousillé là ? Pis t’fais quoi là ? L’est pas trop tard pour toi ? »

J'écarquillai les yeux de stupeur. Ce mec devait être complètement bourré vu son état. Je répliquai maladroitement en essayant de ne pas trop le brusquer : je ne savais pas vraiment comment il pouvait réagir.

-Je n'arrivais pas à dormir alors je suis allée faire un tour.

Je préférais largement la franchise au mensonge. Je ne voulais pas vraiment aggraver mon cas en mentant au directeur de ma maison... ce n'était pas une très bonne idée, même si d'autres le faisait.

-Il est peut être un peu tard pour moi en effet, mais vous, vous êtes dans un piteux état. Vous avez bu avant de venir ici?

Je l'examinai de nouveau et attendis qu'il me réponde, tout en m'éloignant de sa portée.

-Je n'arrivais pas à dormir alors je suis allée faire un tour.

C’est ça. Cause. Vas-y je m’en tape t’façon. A cause de toi mon sandwich j’ai dû le bouffer sur ton T-shirt. Ton T-shirt quoi ! Non mais c’est pas une assiette ! Et toi t’es pas asiat’. Donc aucun rapport ! Pis bon le T-shirt c’était blanc. Mais c’était pas une raison. Ouais parce que le tissu c’était franchement pas bon. Quitte à bouffer à même l’assiette je préférais que ce soit de la porcelaine. Parce que c’était plus facile de bouffer sur de la porcelaine que sur un T-shirt. Pis ça marquait moins. Là on avait l’impression qu’elle s’était pissé dessus la gourde. Bon je sais pas trop comment elle aurait fait. Parce que pour un mec encore, tu peux faire en l’air. Enfin c’est chaud de faire sur son propre T-shirt franchement. Mais bon admettons. Bah une fille elle fait comment ? Ah moins de s’essuyer avec son T-shirt ouais ! Mais p*tain c’est qu’elle était crade ! Je regardais son T-shirt bizarrement. Ca se trouve y avait du marron aussi… Ah l’horreur !

-Il est peut être un peu tard pour moi en effet, mais vous, vous êtes dans un piteux état. Vous avez bu avant de venir ici?

J’ouvrais la bouche sans savoir quoi répondre. Elle rigolait là en fait nan ? J’avais pas bu ! Enfin je savais pas… j’avais pas souvenir. Mais comme des fois quand je buvais j’oubliais, peut-être que j’avais bu. Ouais si ça se trouve j’avais bu, je m’en souvenais pas, et du coup j’étais bourré, mais je m’en rendais pas compte. Bah non… C’était pas logique. D’habitude je savais à peu près quand j’étais mûr. Je marchais pas droit et tout. Ouais fin là j’étais rentré dans la gamine aussi. Raaaah je savais plus ! Est-ce que j’avais bu ou pas ?

« D’l’eau. Fin j’crois c’tait d’l’eau. T’sais tu d’vrais laver ton T-shirt là. »

Ouais bah c’était pas trop dans mes habitudes d’inviter à laver un truc. Moi j’étais plutôt « vivons dans la crasse, vivons heureux, parce que la savon ça pue et ça irrite. » C’est vrai ça, vous avez jamais remarqué que le savon y en avait qui sentaient un peu trop fort ? Moi c’était pour ça que j’utilisais pas de savon. Non mais sérieux, vous imaginez… Que je sente fort un savon qui pue ! Au moins là je sentais quelque chose de bien ! La sueur ! Une vraie odeur d’homme ! Pis on me reconnaissait au moins !

Bref, du coup je me levais pis comme j’étais pris dans mes délires odorants, je levais mon bras et je reniflais en dessous. Ouais sérieux, je pouvais tenir encore une semaine hein c’était pas si dur que ça. Si moi j’arrivais à sentir, les autres aussi. Fin moi j’étais habitué. Mais les autres avaient qu’à s’habituer. Comme Oswin. Lui, il s’était bien habitué. Il venait souvent même.

« Bon t’façon l’est sale alors… »

Alors j’essuyais mes mains direct sur son T-shirt. Voilà, ça faisait une bonne serviette ça. Pis moi j’étais content comme ça. Je souriais. Un peu de manière débile. Pis je lui faisais une pichenette sur le bout du nez parce qu’elle faisait une tête bizarre.

Le directeur de ma maison eût un long temps de réflexion avant qu'il ne se remette à parler. Il était dans un état tellement bizarre que je ne savais pas quoi penser. Comment un mec comme ça pouvait diriger notre maison? C'était insensé. Sérieusement, j'avais très peur pour la remise de la coupe des Gryffondor. Heureusement que nous avions des préfets qui assuraient un peu mieux que ce... Il n'y avait même pas de mot pour le définir. Ce n'était rien. Juste un fou. Et à l'instant présent, j'aurai beaucoup aimé être loin de lui. Mais je ne pouvais pas partir maintenant. Il allait me punir encore plus si je lui faussais compagnie. Remarque, s'il se souvenait de moi demain, ça serait un exploit. Et encore, je ne lui avais pas donné mon nom...

« D’l’eau. Fin j’crois c’tait d’l’eau. T’sais tu d’vrais laver ton T-shirt là. »

Nan sans blague ! Si je ne pensais pas qu'il fallait laver mon tee-shirt, j'étais aussi folle que lui. Ce qui n'était pas le cas. Ce mec me tapait vraiment sur le système. Il se comportait comme un gosse d'un âge peu avancé. Et encore, un gosse était sûrement plus intelligent que lui. Je n'étais même pas sur que son QI dépasse le quart de la moyenne. Si ça se trouve, il n'était pas aller à l'école petit. Bon dans ces cas là, ça se comprendrait. Il y a souvent des parents difficiles qui veulent tout apprendre à leur enfants. Mais alors ils devaient vraiment être dingues. Pas plus que leur fils par contre. Je ne pouvais pas envisager que quelqu'un de plus fou que lui existe.

Le gryffondor se mit à lever un bras, et à sentir son aisselle comme si de rien était. J'écarquillai de nouveau les yeux devant son action. C'était vraiment dégueulasse ! Encore faire ça dans sa salle de bain avant un rendez-vous ou un entretien avec un futur patron, je pouvais comprendre. Même avant de rencontrer la personne on pouvait le faire. Mais pas devant quelqu'un ! Comment on pouvait faire ça ? Fallait vraiment être déganté et être sûr d'être apprécié par tous le monde. Après, je ne pouvais même pas penser ce que les autres pourraient répliquer s'ils avaient cette scène devant leur yeux. C'était tout simplement impossible à imaginer. Je ne savais même plus quoi dire moi-même...

« Bon t’façon l’est sale alors… »


Je cherchai à comprendre le sens de la phrase qu'il avait marmonné quand je vis ses grosses mains s'abattre de nouveau sur mon tee-shirt. Mais bon sang, il n'en avait pas marre! En plus il souriait comme un abruti. Il n'allait pas s'en sortir comme ça en tout cas ! J'allais lui lancer une méchante réplique quand mon nez me piqua. Il m'avait donné une pichenette sur le nez. Là, c'est bon s'en était trop ! Le coup parti d'un seul coup, et le directeur de ma maison se retrouva avec la marque de ma main sur sa joue droite. Et elle était bien rouge. Bon j'y avais été un peu fort sur la gifle, mais c'est fou ce que ça détendait. Je poussai un long soupir pour me calmer avant de regarder la joue du fou enfler. J'étais contente de moi et me mit donc à sourire.

Et paf ! Direct avec la pichenette je me prenais une grosse baffe en plein dans ma tronche ! Non mais ça allait ouais ? Déjà elle me pétait mon sandwich, et en plus elle me baffait !? Elle se prenait pour qui la mongolienne ? J’étais quand même son directeur nan ?

Je me frottais la joue en boudant. Non parce que j’avais beau être le directeur, je m’étais surtout pas pris de baffe dans la tronche depuis… Ouais nan mais si on compte pas les femmes qui veulent pas de moi, ça faisait longtemps que ma mère m’en avait pas donné ! Alors du coup j’étais choqué, et même vexé. Je croisais les bras et je faisais la tête en la regardant méchamment.

« T’as pas le droit d’me faire ça ! T’es pas gentille ! »

Et comme un gros gosse, je me mettais bien droit sur mes jambes, je la poussais à l’épaule et je partais en courant en disant :

« Tu m’rattraperas pas ! »

Et je courais dans les couloirs jusqu’à me perdre… Heureusement que j’avais bien mangé parce que je risquais d’être coincé un long moment avec ces escaliers qui voulaient pas revenir vers moi. Mais oui ! Ils m’avaient piégé les méchants ! Eux aussi j’allais les bouder tiens… Je m’asseyais sur une rampe et voilà, je faisais la tête… Du coup je m’endormais même avec cette tête de petit gamin constipé (oui parce que c’était un peu ça quand même), et je faisais des rêves plein de fillettes avec des têtes de sandwich et des œufs dans les mains qui coulaient partout… C’était pas beau à voir !

[Je termine juste le RP avec Merit, ce sera mon dernier post… Désolé pour Liam et Zoey, j’étais long à répondre !]

Un sourire amusé sur mon visage, je regardai, satisfaite, ce Gryffondor plus que pas net se frotter la joue avec une moue boudeuse. Pis après il croisa les bras en me lançant un regard qui aurait pu impressionner quelqu'un de peureux. Sauf que moi ça me faisait rien, et je continuai de le regarder en souriant.

« T’as pas le droit d’me faire ça ! T’es pas gentille ! »


Ah si j'ai le droit de le faire après ce qu'il a fait. J'aurai même pu être encore plus méchante en lui mettant un coup de pied là où je pense. Mais bon je l'avais pas fais. Donc j'étais quand même gentille. Et puis c'est sa faute s'il s'est prit la baffe alors tant pis pour lui. J'allais donc lui répondre quand il me poussa l'épaule se qui me fit perdre l'équilibre. Mais je ne tombai pas et je le vis se mettre à courir en criant :

« Tu m’rattraperas pas ! »

Ah nan ça c'est sur je l'attraperais pas. J'avais pas que ça à faire. Et en plus, je commençai à me sentir fatiguée alors il était temps que j'aille me coucher. Du coup je partis moi aussi dans les couloirs pour rejoindre mon dortoir. Là on était vraiment en plein milieu de la nuit et tous le monde dormait. Valait mieux pas que je réveille quelqu'un sinon j'étais mal. C'est donc sur la pointe des pieds que je regagnais mon lit, où se trouvait mon boursouflet endormi sur mon lit tandis que mes deux rats, dans leur cage posée sur ma table de chevet, étaient blottis l'un contre l'autre dans leur nid.

Je me faufilais sous ma couette en repensant à ce qui venait de se passer, et en espérant que mon directeur ne se souviendrait pas de moi demain matin.

Le vert et argent en avait marre. Marre de ne rien comprendre aux cours, marre de n'entendre parler les gens uniquement en Anglais. Son petit frère et son Oncle lui manquait aussi, bien évidemment. Comme si ça n'était pas déjà assez dur.
Il se demandait sérieusement comment sa mère avait pu avoir la brillante idée de le traîner de Russie jusqu'en Angleterre. De plus, il n'arrivait pas à s'intégrer avec les gens de sa maison, ce qui ne l'empêchait pas d'être fier d'être un Serpentard. Aaron avait simplement prit l'habitude de penser que son séjour à Poudlard se passerait bien.
Pas forcément dès le début, mais il avait pensé que si ça ne se déroulait pas comme il le voulait, ça allait finir par s'arranger. Visiblement, et comme d'habitude, il avait eu tord.

C'était en rabâchant ses pensées sombres qu'il avait eu l'idée de sécher son cours de Potions. Certes, si on prenait en compte ses Aspics qui approchaient dangereusement et trop vite à son goût, c'était une idée stupide, sûrement la plus stupide qu'il ai jamais eu.
Mais il venait déjà de louper cinq minutes de cours et il ne se sentait pas coupable.
Alors il sécherait le reste de la journée.
Ses pas le menèrent sur le chemin des serres. Il savait que personne n'y allait jamais, y compris le professeur de Botanique.

Aaron s'était déplacé jusqu'à un couloir reculé, où il pu appuyer son dos contre le mur de briques froides. Un soupir s'échappa de ses lèvres, créant un nuage de buée face à lui. Il fallait qu'il trouve un endroit plus chaud, se dit-il, les yeux clos. Il essaya de visualiser chaque endroit de Poudlard qu'il avait visité lorsqu'une voix féminine le coupa dans sa réflexion.

"Mr Langdom, ne devriez-vous pas être en cours plutôt que flâner dans les couloirs ?"

Un frisson de surprise parcourra le dos du brun. D'instinct, il se décolla du mur, mais il n'ouvrit pas les yeux. Son cerveau fonctionnait de telle manière que si il ne voyait pas le problème, c'était sûrement qu'il n'y en avait pas.
Mais il était bien forcé de chercher à qui appartenait cette voix. Il l'avait déjà entendu auparavant, mais pas de nombreuses fois. La femme l'avait appellé "Mr Langdom",
ce qui impliquait aussi un professeur. Non, vraiment, il ne voyait pas. Il n'avait pas dû faire assez attention pendant ses heures de cours.
Il se retourna pour découvrir son professeur de Botanique. Le jeune espérait sincèrement qu'elle ne connaissait pas son emploi du temps. La dernière chose dont il avait envie était une heure de colle à copier une langue qu'il ne comprenait pas assez pour en apprécier toutes les subtilités.

"Bonjour, Professeur. Je... Me suis perdu. Dans le château. Et vu que j'ai déjà loupé dix minutes de cours, je me suis dit qu'il valait mieux le louper plutôt que d'arriver en retard, et... manquer de respect au professeur."

Il regarda le visage de la femme puis soupira et enfonça ses mains dans ses poches en baissant la tête. Il l'aimait bien et n'avait pas franchement envie de lui mentir.

"D'accord, d'accord. Je ne comprends pas tout ce que les adultes disent pendant leurs cours, et franchement... Ca ne me motive pas à suivre. Voilà. Du coup, je me suis dit que je passerais une heure tranquillement..."