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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Autres Lieux Magiques ~¤~ :: A l'étranger
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[Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Invité, le  Mar 6 Mar - 22:13

[PV] w/Heather & Lizzie
Info récoltée ici



Les âmes se dispersent, et il n’y a bien souvent qu’avec tendresse mais fermeté, qu’on peut les remettre dans le droit chemin. Peut-être eut-il été sage d’être plus ferme à l’égard de ce Reyes. De lui arracher des renseignements plus satisfaisants que le nom de deux larbins et d’une formule magique. Quoique la formule magique soit une demeure. Vraisemblablement. A la frontière entre la Suisse et la France, qu’avait dit le bougre. Eh bien, il était temps de partir en exploration. Mais non seul.e. L’Ordre Noir a des alliés, a des partisans. A des anciens souhaitant reprendre du service. A des dévoués et des convertis. Les troupes augments, le chaos de même. Et la nuit, insoluble et hésitante ne saurait être un voile pudique suffisant pour leur action. Ce soir, serait un soir d’attaque. Ne pas trop espérer rencontrer des Phénix perdus ou de passage : l’autre biface devait probablement avoir donné l’alerte. Qu’importe. Il fallait savoir trouver son amusement en toutes choses.
Espérer que les deux amies de ce soir sauraient également se distraire par cette petite escapade nocturne, au plus près des étoiles. Cela faisait longtemps, bien trop peut-être, que cet auguste postérieur n’avait touché le manche rigide d’un balai. Il était vraiment temps de s’y remettre. Et quelle meilleure occasion que celle-ci ?

Au moins, la fermeté était un trait persistant. Permettant ainsi de ne pas se couvrir de ridicule.
Il faisait froid, dans cet air nocturne. Espérer trouver la demeure bientôt. Visiblement, le côté français était une fausse piste, et les trois formes sombres s’étaient davantage aventurées en Suisse.

Il faisait froid, au sommet des montagnes.
Mais dans les cœurs et au bout des baguettes, crépitaient des charbons de Justice.
Lizzie Cojocaru
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Lizzie Cojocaru, le  Ven 9 Mar - 21:05

40 ne m’avait pas oubliée. Il m’avait suivie, observée dans l’ombre. Ou peut-être pas dans l’ombre. Peut-être qu’il était dans mon entourage proche. J’en savais rien au fond. Vu l’entourage de mages noirs que j’avais, ce serait qu’à demi surprenant. Max peut-être ? Ou Jean ? Plus c’est près, plus c’est louche. 



Enfin, au moins, il savait. Que je ne l’oubliais pas non plus. J’ignorais s’il était purement hasardeux qu’il demande de prendre un balai, ou s’il savait aussi que j’étais de retour à Poudlard. Dans le doute, évitons de lui donner trop d’informations. Mais j’allais être au rendez-vous, bien évidemment. On ne manque pas un appel de l’Ordre Noir.

Le rendez-vous était donc placé à la frontière franco-suisse. Le truc super clair, qui allait être rapide à trouver et tout. Il aurait aussi pu dire qu’on avait rendez-vous à l’ouest de l’Europe, tant qu’à faire. Oh, je devrais pas lui donner des idées. Il est peut-être en train de lire dans mes pensées, là, maintenant.

Non. S’il était Legilimens, il aurait su que je n’étais pas seulement partisane. Que par le passé j’avais endossé un costume frère du sien. Il en savait pas tant que ça, il était neuf, et c’était aussi ce qui donnait tant envie de jouer. Enfin, ça, et la venue de Killer, probablement l’animal le plus désagréable mais attachant qu’il m’ait été donné de rencontrer.

Bref. Le soir même donc, j’étais en route pour la zone désignée, avec quelques transplanages intercalés à des endroits stratégiques, pour limiter les détours. Lorsque je jugeais être suffisamment proche, j’utilisais un #Fibula Loquor Filatim Mangemort 40 « T’es où exactement ? » pour obtenir plus d’informations. Non parce que je comptais pas faire le tour de la frontière pour choper le mec, puis prendre la montagne dans l’autre sens pour trouver cette satanée baraque.

L'adrénaline me courrait les veines, rendant mon souffle irrégulier. J'avais déjà repris du service à mon compte, mais cela faisait longtemps que les Masqués ne m'avaient pas confié du boulot. Cela ferait du bien tout ça. Je pense.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Heather Wells, le  Dim 11 Mar - 15:38

Glissant entre les allées de la célèbre boutique d'animaux magiques, la gérante entreprit de mettre un peu d'ordre. Elle fut alertée par un bruit étrange en provenance du comptoir. La boutique étant actuellement déserte, elle s'empara de sa baguette magique et s'approcha de la source du bruit. Qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir son elfe de maison dans un état d'agitation assez important. La créature n'avait aucunement le droit de quitter le foyer, servant de nourrice à son fils.

S’apprêtant à réprimander Eabha elle vit entre ses doigts fins une petite missive qui ne pouvait dire qu'une seule chose : ils l'avaient contacté ! Elle avait prévenu, il y a de ça de nombreuses années déjà, que si un corbeau mal élevé débarquait avait une lettre, cette lettre était de la plus haute importance et devait aussitôt lui être transmisse, et cela dans la plus grand discrétion.

Dans un silence complet, Heather attrapa le papier tandis que la créature attendait ses ordres. Parcourant les lignes avec attention, l'exaltation s'empara d'elle. Les mangemorts avaient bien compris que, bien qu'elle se soit éloignée pour s'occuper de son fils, l'Irlandaise était toujours apte à se dresser pour régler l'injustice. Ou peut-être était-ce un test ? Qu'elle que soit la raison pour laquelle le Pédagogue, dont elle n'avait par ailleurs jamais entendu parlé ni ne connaissait son matricule, elle ne pouvait pas les décevoir.

Lorsque la nuit tomba, Heather attrapa son balais fraîchement réparé et son épaisse cape de voyage puis, après avoir donné quelques consignes à son elfe, disparut dans les ténèbres de la nuit. Une carte dans la main, sa baguette dans l'autre, elle s'aida de la magie pour s'orienter. Après plus d'une heure à vive allure, la rousse ralentie, se trouvant désormais à une faible distance de la frontière. Comment allait-elle retrouver celui qui l'avait contacté ? Ce serait une autre paire de manches. Peut-être était-ce une part de cette mise à l'épreuve.

Le bout de sa baguette contre sa tempe, la rousse murmura un Occulo Cati, lui permettant ainsi de voir à travers le voile de la nuit. Elle commença la recherche de son partenaire de crime d'une nuit. Elle espérait qu'il ne soit pas trop loin car il faisait bien froid à cette altitude, au moins il ne pleuvait pas. Après de nombreuses fausses pistes, la rousse perdue de l'altitude et découvrit une forme qui sembla être celle qu'elle cherchait.

- Bonsoir, fit-elle en s'approchant.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Invité, le  Mar 13 Mar - 20:06


C’était une fausse piste. Et l’air qui battait sa cape semblait cingler ses mouvements. Impression que la nature aime le biface tandis que, descendant des montagnes, arpentant les nuages, rien de particulier ne se donnait à voir. Etre proche des montagnes. Des Alpes, pour être précis. De bons souvenirs. Avoir vérifié le coin autrichien : fausse piste là aussi. C’était le plus proche. Celui où on se trouvait. Ne restait plus qu’une seule possibilité.

Moins de pression, un soupire condensé entre les fissures de l’argile, tandis que dans la main, la baguette s’éclaire et la voix se fait entendre. Sursauter, ne pas s’y être attendu. Pas vraiment son moyen de communication usuel mais, bon, fallait bien donner une réponse : « De l’autre côté de la montagne » Merci 40.

Vrai qu’on est pas seul sur le coup. Retour près de la frontière première et croiser en chemin le second membre du trio nocturne. S’affranchir d’un « - Bonsoir. » en écho, presque sympathique. Avoir trouvé de la compagnie était une bonne chose. Celle-ci plus que les autres, puisqu’elle était attendue. Ne restait plus qu’à trouver le troisième membre du groupe.
Allez, mimétisme, qui permettait de donner une double information : à la fois pour celle qui était désormais à son côté et pour celle qui devait probablement se geler les mirettes au sommet… D’un sommet.
#Fibula Loquor Filatim Lizzie Bennet : « La frontière franco-suisse était une fausse piste. L’autrichienne l’est aussi. Je me dirige vers le lac de Côme avec Miss Wells : retrouvez-nous là. »

Et dans un signe de tête, couper la communication, avant d’indiquer à sa camarade qu’il était temps de se remettre en route parmi les nuages. La prise en main de son balai était un peu crispée. Trop longtemps, vraiment, qu’on était pas monté dessus. Avoir préféré ses pieds ou le transplanage, et commencer à le regretter quelque peu. Espérer qu’il n’y aurait pas de tempête. Pour cela, qu’on a pas préféré s’aventurer trop haut dans les montagnes : un coup de vent, et c’était dommage. Avoir plus de crainte, soudainement, sur un balai ? Probable. Dommage. Trop tard.

Se repérer dans la nuit avec plus ou mal d’aisance, mais apprécier le silence et la contemplation des grands espaces. Se surprendre à laisser courir ses pensées le long du vent. Laisser les particules de ces phénomènes de l’esprit errer dans l’air frais ambiant. Se mettre à sourire, sous l’argile dessiné, tandis qu’un lac illuminé faisait son apparition.
Descendre, doucement, perdre progressivement de l’altitude. Très très progressivement. Manquerait plus qu’on se prenne un arbre : fini la poésie de la solitude et bonjour le gouffre du ridicule.

Atteindre enfin la terre, le plancher des vaches, et s’extirper rapidement du balai, tout en le serrant dans sa main. Soupirer. Enfin à terre. Avoir mal, bientôt les courbatures. Faudrait vraiment, vraiment, se remettre au vol.

Etre tous deux – pour l’instant – juste au pied des Alpes, pas loin du lac, dans la verdure. Station balnéaire. Légère amertume dans la glotte qui s’écoule le long du tuyau-gosier. Tâcher de ne pas trop s’approcher des institutions autres que celle qui allait occuper leur nuit.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Lizzie Cojocaru, le  Lun 19 Mar - 18:31

40 eut la décence de me répondre. J’étais vraiment pas sûre que ce soit le cas, m’attendant à demi à devoir errer dans la nuit juste pour lui prouver ma motivation. Oh, 67 m’avait bien fait compter les pavés, à mes débuts. Certains ont ce goût du pouvoir et de la domination qui les rend si… particulièrement désagréables au début, puis on s’y fait quand y a un peu mieux derrière le masque. Et c’est souvent mieux, vu que la protection est là pour ça.

Bref, la réponse circula à travers ma baguette et mon bras ; certaines pistes étaient écartées, et je les trouverais au lac de Côme. Bien. C’était déjà beaucoup plus clair. Je me dotais de la vue du chat pour chercher un lac de là où j’étais. Des arbres, de la roche, d’autres forêts et d’autres pierres, mais pas d’eau, ou en tout cas pas dans les bonnes dimensions. Il s’agissait pas d’une maigre source ou d’un fleuve, non ; je voulais un lac assez large pour y noyer deux 40.

Je ne sais plus si la venue de Wells avait été mentionnée avant ; franchement, fallait que je vérifie un truc. Non mais 40 qui invite les deux mères, est-ce qu’il avait pas caché son oeuf ? Si c’était lui, j’allais vraiment le buter. Méta de mes deux. Enfin, la mort ne serait pas une sanction suffisante ; d’abord, il lui faudrait s’expliquer avec ses gosses, auxquels mentir devenait de plus en plus laborieux. L’âge où l’on ne croit plus à la magie de Noël approchait, et avec lui, l’âge où l’on cesse d’espérer un retour du pater.

Par chance, le vol me rend quelques ailes oubliées ; j’ignore mon coeur mis en terre et me concentre sur la mélancolie des étoiles. Elles chantent des espoirs morts il y a mille ans, mais parvenant encore à nous illuminer et nous inspirer. L’idée m’emplit d’une paix paradoxale. Les yeux clos, je me risque à apprécier l’instant, mais un coup de vent et vlan ! Me voilà basculant, me rattrapant de justesse en une maladroite étoile de mer. Vive l’expérience de gardienne, vraiment. Il est l’heure de redescendre, je crois. Le temps se fait pressant, presque autant que la gravité.

Quelques minutes plus tard, une étendue d’eau m’apparait ; c’est le lac, et le bon j’espère. J’amorce l’approche, cherchant du regard les silhouettes du regard. Rien pour l’instant. Descendant en piqué, j’espère ne pas m’être trompée. Je me redresse au dernier instant, grisée par la vitesse et la perspective à laquelle tout pouvait encore s’arranger. Ou du moins, se simplifier. Je ne crois pas les reconnaître dans les ombres nocturnes. Discrète, je poursuis donc l’exploration des lieux, fredonnant guillerette l'air de You Stole My Cauldron But You Can’t Have My Heart. ~
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Invité, le  Ven 13 Avr - 0:31


Renouveler le sortilège de la vision de chat, faire signe à Wells d’embarquer de nouveau puis s’élever avec elle dans les airs, cinglant le vent et les idéaux. Au loin, repérer la forme de Bennet. En déduire du moins que c’est elle, car il ne risque pas d’y avoir foule dans les cieux ce soir, pour leur opération. L’équipe est enfin réunie. Leur expliquer brièvement qu’ils recherchent une maison large, qui pue le poulet braisé. Que ça doit être par-là, une demeure de l’OdP et qu’il ne faut pas laisser passer un tel outrage, etc, etc. Avoir promis au Maître, 67, d’abolir ces flammes archaïques dans d’autres pleines de Renaissance. Et il était l’heure de se montrer digne de foi. Gonfler son cœur plus qu’il ne l’était déjà.

Les recherches furent longues et périlleuses, malgré les cinq yeux et le trio de sorciers plus ou moins aguerris. Nonobstant, par le hasard ou le Fatum – selon le plus ironique dans leur situation – ils finirent par tomber de pied en cape sur une bâtisse, immense et luxueuse, loin d’être renseignée sur une quelconque carte. Ce devait être là. Et si ça ne l’était pas, ça ferait toujours un truc à brûler. Sa baguette frémissait, criait presque pour quelque chose, dans son paradoxe, il irait servir à brûler les impies.

Plus lentement et précautionneusement pour sa personne que pour ses camarades, faire progressivement perdre de l’altitude à son balai afin de regagner la terre, tout en désignant la maison de cette main gantée à quatre doigts :

« - Vous voyez notre cible ? Il faisait bien nuit noire, mais tout était dans la métaphore. Et bientôt, outre la lumière des étoiles, leurs sourires seraient illuminés par les flammes. Voilà la demeure de cette marque dégénérée et archaïque que sont nos ennemis. Ceux qui ne peuvent tolérer la pensée même de l’Evolution. Ceux qui ne verront pas la venue du Nouveau Monde, à moins de s’en repentir. Nous pouvons leur accorder le Pardon, les purger par nos flammes salvatrices. Un regard entendu pour chacune d’elle. Nous allons le leur apporter. Mais tout d’abord : annonçons-nous. »

Et ainsi, faire signe de suivre son ombre avant de #Bombarda sur la porte. Qu’importe les voisins s’il y en avait dans le coin. Nulle magie ne saurait être contenue.

Sa baguette crie son enthousiasme tandis que le bas de sa robe déloge les débris de la porte abolie, afin de faire son entrée dans le glorieux et luxueux manoir. L’on voit où se terrent les priorités.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Heather Wells, le  Dim 6 Mai - 1:11

La forme sombre qui lui faisait face était bien la personne cherchée car elle répondit à cette salutation. Heather échangeait un sourire poli avant de l'observer d'un œil intéressé. Cette carrure, ce masque... ils restaient inconnus à la jeune femme. Ce devait être une recrue postérieure à son départ.

Le masqué échangea alors des informations, précisant que le début de ses recherches furent infructueuse et qu'ils allaient se rendre vers le lac de Côme. La rousse comprit alors qu'il était en conversation avec quelqu'un et que cette personne allait les rejoindre. Elle ne se souvenait pas avoir été prévenu pour cette dernière personne mais ne s'en formalisa pas. Après tout, s'il fallait trouver une maison perdue dont personne ne savait où elle se trouvait, mieux valait être plusieurs.

Les deux acolytes se remirent en route. La jeune femme enfourcha son balais avec bien moins d'aisance qu'auparavant, ses membres commençant à subir le voyage. Un peu plus tard, ils retrouvaient la terre ferme après avoir rejoint le-dit lac. Devant eux, une silhouette discrète dans la nuit. En s'approchant, l'Irlandaise découvrit le visage familier de Bennet. Elle la salua d'un signe de tête avant qu'ils ne repartent tous dans les cieux.

Fatiguée, engourdie, gelée, Heather ne pouvait pourtant pas abandonner. Elle vécue chaque arrêt comme un soulagement et lorsque la maison fut découverte, se fut un véritable soulagement. La voix du Mangemort s'éleva alors, brisant le silence de la nuit. Elle écouta avec attention les paroles sages du masqué. Elles résonnèrent avec beaucoup de vérité pour la rousse. Particulièrement lorsqu'il expliquait purger leurs crimes par les flammes salvatrices. Pas besoin d'avoir suivit des cours d'étude sur les moldus pour savoir que c'était le traitement que réservait ces derniers aux sorciers, au moment où ils étaient soumis à ses derniers. Ils l'étaient d'ailleurs encore...

Une explosion illumina un bref instant les lieux, révélant le sourire carnassier de la rousse. L'adrénaline emplie ses veines et une excitation qu'elle n'avait pas connu depuis un moment et dont elle n'avait pas imaginé que celui puisse lui manquer autant l'envahit. Elle enfourcha alors son balais et décida qu'elle s'occuperait du dernier étage. Un Hostium Halitus vint briser l'une des fenêtres et elle s’engouffra alors à l'intérieur.

Commençant à fouiller la pièce à la recherche de quelque indice, elle ne trouva rien de bien concluant et devina qu'elle ne trouverait rien de toute manière. Autant passer aux choses sérieuses. Ils avaient perdu suffisamment de temps. Se concentrant pour canaliser son énergie, elle formula un Animales Ignes Exitioses Invocatur a Nigra Magica. Un rhinocéros de feu émergea alors de la baguette de l'Irlandaise.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Lizzie Cojocaru, le  Mar 15 Mai - 12:28

Le Mangemort ne tarda à me rejoindre, bientôt suivi de Heather Wells. C’était amusant de la retrouver ici ; on se connaissait si mal, tout en ayant un ami et papa et mangemort commun. On dirait que le monde est toujours plus petit qu’on le pense. Ou qu’il est temps que j’apprenne à mieux la connaitre. Ou les deux. J’sais plus. Enfin.

On finit par arriver à la maison tant recherchée, et il fut bientôt expliqué que notre tâche était de purger les pioux de nos flammes. J’aimais l’ironie de cette situation ; eux qui avaient toujours cherché à être connus comme les oiseaux de feu se trouveraient pris dans un incendie autrement plus terrible.

En même temps, ça me rappelait aussi pourquoi 40 m’avait tant embrouillée la première fois, et que j’m’étais retrouvée à pas savoir quel camp il défendait. Il avait vraiment le goût des expressions ambiguës. Pour tromper ou faire réfléchir ? Ça, ce n’était pas encore établi. On verrait plus tard.

40 entreprit de toquer à la porte à grand coup de Bombarda ; le spectacle commençait. Heather prit sa suite par la fenêtre, lançant notamment un sacré Feudeymon pour rendre à la nuit toutes ses splendeurs, toutes ses terreurs.

Je me glissais par l’embrasure de l’entrée principale, celle que 40 avait ouvert, et essayais de voir s’il n’y avait pas un ou deux trucs intéressants à voler avant de tout faire péter. Ne trouvant rien dans un premier temps, je tentais un #Specialis revelio. Il ne me dicta rien de bien intéressant. Je poursuivis donc mon observation dans la salle suivante.

Bon. Je m'ennuyais. Quitte à être la spécialiste des chaudrons et des balais, autant prendre mes responsabilités. D’un #Abstergeo, je balayais tout ce qui me déplaisait. Lorsque le mobilier me résistait de trop, je m’amusais de quelques Confringo.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Invité, le  Sam 19 Mai - 14:53


C’était une escalade, celle de la violence. Une ouverture, puis une autre. Autant de percées, comme des aiguilles dans une gourde. Les épanchements ne sauraient être guéris. Plutôt cautérisés, par les flammes.
Ses compagnons comprennent le message, l’intégrant. Wells par le haut, Bennet dans une approche plus prudent, l’anticipation qui frise les pores et des pas de plus en plus rapides jusqu’à se mettre  courir soi-même dans l’entrée, les marches, s’arrêter. Observer les alentours, sentir la magie, noire, très, rappelant un sort utilisé il y a peu par le Dominus. L’odeur de la cendre qui remplacera bientôt celle du faste.

Wells en haut, Bennet au milieu, se diriger vers le bas. Les caves.
Dévaler les marches comme une goutte sur du granit, prendre en considération l’habitation. Elle semblait abandonnée : jugement sur la poussière. Depuis quelques années, probablement pas une décennie. Abolie par sa décadence, les fondements n’ont pu supporter cette indigence de luxe.
La corruption qui se dévore elle-même. Tant d’ironie.

Les muscles sont tendus sous la noirceur des vêtements. Ascension et descension à rythme inégal. Le Chaos s’empare petit à petit des cœurs, les brûlant d’enthousiasme.
La visite s’avère infructueuse. Pas d’indices, pas de traces d’ennemis, pas d’informations. Simplement un symbole. Mais l’idéologie ne se consolide-t-elle pas par ses symboles ?

Prendre le temps de détruire, d’abord méthodiquement, dans le sous-sol puis petit à petit, alternant entre les #Bombarda et les #Incendio couplés à de la morve de dragon. Oui, méthodique. Création et destruction qui gonflent petit à petit, mais toujours dans le contrôle, la tempérance.

En remontant, enjoindre Bennet à en faire de même par un sourire éclatant sous le masque mortuaire fait d’argile que l’on arbore sur le faciès. Bien entendu, elle ne l’a pas perçu, ou seulement à moitié.

Les envies et pulsions de Chaos s’embrasent pourtant à l’étage, le dernier, avec Wells qui s’adonne à ce qui semble être une de ses plus grandes réussites. L’Ignis au bout des doigts, tandis que l’on sent une pression sur son visage.
Descendre à l’étage précédent, l’inspiration qui fait gonfler la tête et la magie. Cette hybris et cette puissance, ce pouvoir et ce contrôle, ces flammes pour apporter la destruction, donner un coup de pied symbolique à l’Ennemi. Ce n’est qu’une étape, encore une autre, mais sur les cendres des ennemis s’épanouiront les jeunes pousses de la Cause. Les envies, les désirs, les aspirations… Les « en puissance », les « pas assez ». Tout cela rassemblés, sevrés puis enfin lâcher, révélant pleinement leur potentiel…

De la baguette, intimer par un coup de Furor brusque, assez peu caractéristique de sa personne, toute en mesure, mais qui là, déborde dans un absolu extrême un #Animales Ignes Exitioses Invocatur a Nigra Magica. De la longue et puissante magie. La sentir qui crépite partout sur sa pulpe, au bout de sa baguette si particulière, celle au cœur cristallisé. Etre si peu familier, et là, de longs jets de flammes qui sortent du bois. Mouvement pompier alors que l’on garde un certain maintient, courant, balayant les murs et les fenêtres, les tapis et les dorures, les lampes, le mobilier et l’histoire d’un groupe. Peut-être des souvenirs qui s’évaporent petit à petit dans la fumée.
La pression cardiaque augmente, ainsi que celle sur son visage. Le masque finit par être retiré, mais l’on n’y voit plus aussi clair. La pression se concrétise, jusqu’à exploser. Redresser la baguette, pour libérer la Bête des flammes, comme le Dominus, comme Wells, comme tant d’autres et lui-même une fois de plus. Libérer un serpent ravageur féroce qui dévore la substance de ce qui a été tout autour de lui, s’enroule sur les murs. La Bête est grosse, puissante : mais l’on approche du précipice de la perte de contrôle. Tout n’est que contrôle, en magie noire. Il fallait s’arrêter tant que cela était encore possible. Les bêtes de feu ont faim de vie et ne seront bientôt plus rassasiées des vestiges d’une décadence. Particulièrement s’ils demeurent en la demeure.

Au bout des doigts, le masque tremble et finit par exploser. De l’argile cuit, trop longtemps exposé à la chaleur : inévitable. Ne pas y avoir songé. Le visage en neutralité d’anonymat est couvert de suie, bientôt de cendre. Y apposer un #Nigrum Larva Continuate préventif et tremblant, tandis que le souffle commence à manquer et que l’adrénaline continue de se diffuser dans les veines par des spasmes langoureux, permettant ainsi encore quelques exploits. Notamment ceux de l’urgence, ceux d’un appel à la sortie.

Remontant à l’étage, appeler Wells, l’enjoindre à sortir. Elle s’amuse encore, puis elle sort. Bien, il ne faut pas tarder.
Dévalant les marches, en faire de même avec Bennet : « - Eximus ! » Il faut qu’ils sortent, ou bien ils finiront cadavres de la décadence des Phénix. Et eux, ne pourront renaître. Tout du moins, pas dans ces formes primales. Simplement l’idéologie qui perdure et se transmet. Mais leurs corps à eux, ne seront plus. Leur temps sera accompli.
Et ce n’était pas à l’ordre du jour, ni dans les desseins immédiat de l’Ordre. Conserver un contrôle sur son existence, alors que les trois mages noirs quittent la bâtisse enflammée. Excitations, toujours cette sensation électrique, de l’adrénaline qui pompe dans les veines et le cœur et le sourire sous l’illusion.

Attendant ses compagnons, conjurer dans le ciel nocturne leur marque, en compagnie de la fumée incandescente. #Morsmordre, et que parmi les cendres, volent la sinueuse marque verdâtre annonciatrice du monde nouveau. L’espoir par la terreur, qui illumine le ciel de ses sombres promesses. Un avertissement, pour leurs adversaires.

Rejoignant les deux autres, les voici tous trois qui contemplent le spectacle des bêtes infernales dévorant la bâtisse qui semble crier, pleurer, gémir, crier sous les assauts enflammés. Les cendres rougeoyantes s’entassent petit à petit, pleuvent et pleurent dans l’atmosphère.

« - Je suppute que personne ici n’a pensé à prendre un appareil photo. »

Et sous ce léger trait d’esprit, remonter la manche de tissu sombre sur l’avant-bras gauche, dévoilant ainsi une marque sombre, jumelle à celle ondulant dans le ciel, avant d’apposer sa baguette dessus, appelant ainsi par ce procédé le Maître.
Les frissons dans et sur la peau, qui parcourent chacun de ses atomes, en communion avec les compagnons de Chaos.

Le Jugement des trois Justes appelant le Procureur : Minos, Eaque et Rhadamanthe.

« - De là, naîtront peut-être des Serpencendres. » Petit mot essoufflé pour Bennet.
Entre Création et Destruction. Faire table en marbre du passé, ou quelque chose comme.


____________________
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Cette habitation est désormais détruite (brûlée jusqu'aux fondations) par l'Ordre Noir.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Mangemort 67, le  Mer 6 Juin - 10:37

Hollow, une forteresse qui mériterait d'être vue et connue de tous. Pour son histoire et les puissants et célèbres mages ayant arpenté ses couloirs, ayant fait ébranler ses murs. Des générations de Mangemorts se succédant. Tentant de prendre le dessus et de réveiller ce Monde... Nous étions proches de le tirer de ce sommeil bien trop long, nous étions chaque jour un petit peu plus éveillés.

Le picotement habituel de la marque se fit sentir. Un sourire se dessina sur mon visage. J'allais quitter le calme de notre quartier général pour découvrir ce que m'offrait un de mes masqués. Un duel, un trophée ? Me levant du canapé, marchant à pas rapides pour récupérer mon masque que j'enfilai rapidement, d'un main sure et habituée. Puis tout commença à tourner autour de moi, créant un cocktail de sens n'en aillant aucun.

Puis le spectacle.

La belle marque dansant dans le ciel au-dessus d'une carcasse enflammée. Délectation obsessionnelle devant cette destruction massive que je remarque qu'après quelques secondes les personnes présentes sur les lieux.

- Quarante, Bennet, Wells... Je vois que vous vous en êtes donnés à cœur joie. L'Ordre du Phénix sera probablement ravi de découvrir votre oeuvre. La danse effrénée des flammes devrait être éternelle. J'espérais qu'elle serait encore vivace lorsque nos ennemis se montreront.

- Allez chercher des moldus, nous laisserons quelques inferi comme comité d'accueil pour ces oiseaux de malheur.

Un ordre sec et précis. Trois ou quatre chacun suffirait, je les savais suffisamment puissants pour pouvoir exécuter mes volontés rapidement.


Lizzie Cojocaru
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Lizzie Cojocaru, le  Mer 6 Juin - 11:38

Les sorts de destruction se suivent ; à mesure que je comprends que je ne trouverais rien d’intéressant ici, l’intensité monte. Bien sûr, ce n’est rien face à la folie pure de ce cher 40, qui fait voler le monde en éclat. De nouveaux Feudeymons viennent ronger l’habitation de l’intérieur. Par instinct de survie, j’commence à me rapprocher de la sortie. Bientôt, le Mangemort beugle un Eximus. J’sais pas si c’est un sortilège voué à accélérer ma démarche vers l’extérieur, mais jusque là ça va, j’peux sortir comme une grande chéri.

Voyant que la marque rugissait dans le ciel, j’ajustais mon Nigrum Larva pour être sûre de ne pas attirer d’ennuis dans la mauvaise direction. Le masqué n’en a pas fini de ses idées ; bientôt, il roucoule son envie de photographier notre réussite. Ce n’est sans doute qu’une image, mais pour moi, il n’y a aucune raison de ne pas le prendre au pied de la lettre.

Enchantée par perspective idée, je me concentre plusieurs minutes pour visualiser un appareil photo assez rudimentaire. Un CRAC signale l’arrivée d’un sorcier ayant transplané juste après que le Sortilège d’Inanimatus Apparitus ait réussi.
— Non, mais j’ai laissé mon coeur voguer sur les ondes de la magie pour t’en ramener un.


Je le lui tends pour le laisser s’amuser avec l’objectif, et reporte mon regard sur l’habitation détruite. Oh, pour un feu magique, il était grandiose ; c’est vrai que les Serpencendres pourraient être intrigués. Je l’espère, en tout cas ; même si je ne sais pas si notre présence corrosive comptait comme une surveillance du feu ou pas. Bientôt, un masque nous rejoint, et pas des moindres ; je reconnais les rêves de Rouge et lui adresse un sourire complice. Ses ordres promettent ; je hoche la tête, murmure « C’est comme si c’était fait », et disparais sur mon balai.

A cette heure, on ne voit pas vraiment les humains grouiller dehors comme des fourmis ; il semblerait qu’on ait pas fait suffisamment de bruit avec notre destruction, ou que l’habitation soit trop isolée pour que la rumeur de l’incendie ait porté jusqu’à eux. Mais la marque est là, haute dans le ciel, et je suis persuadée qu’elle ne tardera pas à être reportée. On compte sur vous, les presses moldues… En attendant, je survole les maisons, file droit sur l’une de celles qui parait les plus ostentatoires. Tant qu’à prendre des otages, autant taper chez les riches, c’est juste au nom de la convergence des luttes vous savez.

D’un Wingardium Leviosa, je fais léviter la table du salon, d’un bois sombre et démesurément long. Elle entre bientôt en collision avec le plafond. Je devrais avoir leur attention là, non ? Croyant qu’ils ont affaire à un voleur, quelques silhouettes humaines apparaissent. La plus vieille est munie d’un très intimidant couteau de cuisine. Oulala. Un rictus carnassier se loge entre mes dents ; j’avais oublié combien j’aimais ces jeux. Je ne devais pas m’égarer de trop, cependant ; 67 désirait être servi rapidement. Il ne fut pas compliqué de s’assurer qu’ils étaient moldus, à leur incapacité à réagir de façon appropriée face à mon sortilège, alors j’en prenais trois et immobilisais les autres, avec un banal Sortilège de Blocage. Je ne désirais pas me vider de l’énergie magique qu’il me restait trop rapidement.

Espérant être la première de retour, j’accrochais mes trois otages au balai, pendus par les pieds, avec un petit sort d’allégement et tout ça pour pas qu’ils me ralentissent de trop non plus, ou modifient mes virages de façon dommageable. Le chemin du retour fut aisé à retrouver ; il suffisait de suivre la marque, et j’avais pas traversé de continent pour trouver mes petits non plus. A la lumière verdoyante, je pus voir leur visage avec une meilleure précision. Trois petits mecs, enfin petits, sans doute un père et ses fils majeurs, peut-être même que le père était déjà papy, mais dans l’instant, dans l’ironie de leur position, la petitesse humaine me régalait.

Plus la marque se rapprochait et plus mon sourire grandissait. On y est vraiment. De retour dans cette vie, et dans cette lutte. J’veux dire j’ai jamais totalement cessé de l’être, mais quelques temps j’avais été plus mesurée, plus réformiste, passant par les salons littéraires et ce genre de bail. Là, dans l’effusion de magie et de violence, dans ces pulsions que je n’ai pas goûté depuis longtemps, j’ai l’impression que peut-être aujourd’hui, plus que les autres jours, on se tient à deux pas de faire exploser le secret magique en lambeaux. Avisant les bases détruites de l'habitation, je décélère et me dirige vers le Sol-eil, vers 67 et ses ordres futurs.

— Que dis-tu de ceux-là ? Le chat a sa souris dans la g*eule, et lance un regard plein d'espoir à son maître.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Invité, le  Jeu 7 Juin - 16:56


Souffle altéré, goût de cendre contre le palais, comme une pastille rafraîchissante tandis que les yeux renvoient la lumière des flammes sous le masque invoqués. Entre perdition et destruction, des grondements digne du tonnerre. La création des éléments par des mains humaines. Une décadence de magie pure afin d’abattre d’ostentatoire. Leur agneau d’or qui brûle dans les flammes de la Rédemption, et leurs silhouettes de fumée qui dansent et rient, prêtes à accueillir les rossignols.
Le souffle est erratique, l’excitation encore palpitante, à fleur de peau. Désordre des sens provoqué par l’utilisation avide de magie brute. Si peu d’occasion. Toujours des restrictions, imposées par soi ou les autres. Un instant de pure euphorie destructrice qui fait palpiter le cœur comme un tambour de guerre.

Les doigts sont malhabiles en prenant l’appareil, encore tremblants d’enthousiasme, tandis qu’un « - Merci » automatique passe les lèvres désormais aussi craquelées que l’argile qui repose parmi les bêtes infernales.
L’appareil invoqué par magie, contraint à cette forme le temps de quelque caprice est pressé contre un des prismes oculaires : un appui, un second. Des photos qui s’impriment sur papier glacé : mais impossible de reconstituer leur beauté sur argentique. La vigueur des flammes, le souffle percutant et entêtant de la magie, cette volonté commune de destruction débridée…

Tel qu’il est, le spectacle est parfait. N’attendant que la contemplation des fidèles et des impies.

Alors, avoir de la fierté, à l’arrivée du Maître, bien qu’on ne l’ait pas entendu (bien qu’attendu) arriver. Un craquement parmi les autres. Le bois et les fondations qui gémissent, la voix qui résonne. La fierté en oriflamme.
Pas une ombre au tableau : de cette représentation sublime, entre le beau et le grotesque, qui incarne leur Cause. La vision d’un symbole qui prend au cœur, étire les pensées et les perspectives.
C’était accompli.

Jusqu’aux ordres du Maître.

Soudainement, l’on entend de nouveau sa respiration et son palpitant, on a les sens arrachés à la contemplation d’un Bien profond et accompli. L’on est ramené, brutalement, à des perspectives davantage sensibles qu’intelligibles. Face à de l’humain, qui ne visualise le Symbole comme Absolu.

Mais non, les ordres du Maître sont l’Absolu.
Il est l’incarnation de l’Idéal.
Leur Cause faite Chair pour les mener à l’Evolution.


Rester ainsi, interdit. Peut-être avoir la figure trop hésitante, tandis que le regard se perd dans un rouge tout autre que celui des flammes.
Ne pas comprendre, pourquoi il y aurait le besoin d’en surajouter. De faire dans l’excès, alors qu’un juste milieu a été atteint par leurs actions.

S’incliner devant le Maître et, après l’empressement de Bennet qui donne la nausée, partir à son tour sur son balai, l’air presque pressé.

Non, ne pas désobéir, jamais. Ne pas faire partie de la race ignoble des traîtres.

Alors, pourquoi, ce sentiment de contradiction qui enserre le cœur et les pensées ? Pourquoi l’euphorie a-t-elle éclatée comme un ballon ?

La respiration est rapide, mais inégal. Manège des sentiments : après l’extase, vient l’angoisse, tout aussi violente : et si le Maître soupçonnait sa personne de désobéissance ? Insubordination ? Trahison ? Pour avoir montré moins d’enthousiasme ?
Absurde, absurde.

A grandes goulées, se presser dans son trajet, sans pour autant avoir décidé concrètement : des envies de fuite, de faire des compromis. L’esprit qui s’est calmé après le déferlement. Douche froide de la réalité.

Entendre un clocher : la marque spectrale et horrifique est visible, au loin. Fait office de veilleuse morbide pour les âmes trop tranquilles. Bientôt, bientôt…

S’arrêter, près d’une église, dans le cimetière adjacent. Les rues sont calmes et la lumière des lampadaires n’est pas suffisante pour éclairer l’endroit.
Il faut se presser.

S’avancer, au hasard, avant de pointer sa baguette de bois claire vers un caveau familial, semble-t-il, étant donné la taille du monument. #Bombarda, pour ébranler l’édifice, faire péter les barrières, profaner les cercueils.

Des cendres, d’autres, cassées au sol. Etre dans la précipitation, quand enfin, l’on sort d’un cercueil un corps en relativement bon état, puis un deuxième du même acabit. Puanteur de la mort et de la descente des organes, en avoir des haut-le-cœur, mais il n’est pas le temps de vomir tandis que les deux corps sont gonflés, avant d’être attachés par un solide fil d’araignée au bout du balais.

Deux inconnus, probablement encore un. Commencer à se dire que le Maître a des tendances avides et que pour le satisfaire, il faudra beaucoup. Ne pas craindre d’être zélé.

Se diriger alors vers une tombe, la plus fraîche, qui contient deux corps si l’on en croit l’inscription que sa baguette éclaire. Prendre le parti de creuser la cavité, à la façon d’une carie, à l’aide d’un #Defodio. Le masque factice craque et l’on sent des sueurs froides. Etre soi-même trop avide, ce soir. Mais la précipitation ne permet guère la temporisation.

Extraire enfin un cercueil, jouer les charognards. A l’intérieur, une jeune morte, belle. S’arrêter un instant, pour contempler son visage flasque et livide. Quelque chose d’attirant, dans sa sérénité mortuaire, mais ne savoir quoi. Les traits ? La blondeur fanée des cheveux ?
Avoir envie d’utiliser son visage, de pouvoir le porter par le biais de son argile. Prendre ses traits. Ou juste son corps, afin de la sublimer dans la mort, lui donner une autre existence, qui servira leur Cause.

Un sourire se dessine de nouveau sur le faciès anonyme de l’Ombre qui accroche ce nouveau corps à la même façon que les deux autres.

Il est temps de partir, probablement que le manque de discrétion a réveillé quelques gardiens, forces de l’ordre ou autre.
Mais un pressentiment, en contemplant ce visage de femme, finalement assez banal. Quelque chose qui pousse à revenir auprès de la tombe dont on l’a extraite.
Perdre du temps, mais qu’importe, sentir que c’est important.

Extraire de la cavité, obscène dans sa nudité, un autre corps, semblant plus vieux, plus abîmé. Celui d’un homme, mis dans la même terre que la femme aux traits que l’on aimerait porter.
L’observer un instant, lui. Qui n’a rien de spécial. Que la mort a même rendu plutôt laid. Mais rester simplement, à le contempler. Quelque chose comme une conversation. Les morts ont une voix, simplement trop faible, écrasée par celle des vivants. Se dire que, peut-être, les deux corps dans la même fosse ont un lien qui va par-delà les frontières de vie et de mort. Se sentir entre le regret, la culpabilité, le scrupule et la volonté. Prendre alors le parti d’emmener également ce corps, avec les autres, en usant du même procédé.

Les battements de cœur adoptent de nouveau un rythme rapide, le tout engendré par l’adrénaline qui tombe et remonte, par la pression sur les canaux magique, par la crainte d’être découvert, d’avoir ses volontés mises à nues.

Repartir, alors, suivant la lumière de la Marque dans la nuit comme un damné sur son bateau suivrait la lumière salutaire d’un phare. Le rythme n’est pas lent, mais pas rapide, non plus. Etre dans l’expectation et un semblant de repos, afin de pouvoir utiliser ses capacités, une fois que l’on aura mis pied à terre.

Opérer une descente des cieux lugubres tout en remettant sur son visage découvert un masque de magie et constater le retour précipité de Bennet, qui pue l’attitude du bon élève. Fayotte. Face au Maître, alors que trois personnes attachées et visiblement terrifiées demeurent à ses pied.
Contenir un reniflement dédaigneux en déposant ses quatre corps côte à côte, au repos, l’homme et la femme qui ne sont pas séparés, et les deux autres endommagés qui les entourent. Sens de la mise en scène, avec l’arrangement de cadavres. Précaution du décorum.

Attendre, ensuite, le retour de Wells, dans un calme et une austérité tranchante par rapport à ses humeurs précédentes. L’excitation et l’euphorie s’en sont allées : désormais, avoir simplement la volonté d’accomplir un devoir supérieur à ses considérations esthétiques :
Satisfaire l'appétit du Maître.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Mangemort 67, le  Mar 3 Juil - 10:47

Mes ordres ne sont pas discutés et les ombres filent chercher ce que j'ai exigé.

Tic, tac.

Le temps avance et j'attends. Devant ses flammes qui dansent, devant cette demeure de nos ennemis qui ne ressemblera plus à rien. Une carcasse fumante, souvenirs et cendres mélangés soufflés par le vent.

J'attends. Tic, tac.

Les premiers cadeaux arrivent. Un sourire prend forme sous mon masque rouge. Le temps est venu. C'est un trio masculin qui m'est présenté, encore vivant. De deux sortilèges de la mort, la vie s'échappa de leurs corps, tandis que le troisième, dans une envie de macabre, il se viderait de son sang. C'est ainsi que je l'avais décidé. Une gorge tranchée plus tard et quelques bruits saugrenus. Voilà que Quarante se montre. Fidèle à lui-même, ils sont déjà morts.

- Bien. Puis Wells se montre, avec un seul être humain, une jeune femme aux cheveux courts dont le regard est déformé par la peur et l'incompréhension. Elle crie à la vue des cadavres mais ce cri ne se termine pas, car l'éclair vert a déjà jailli de ma fidèle baguette.

- Les cris de détresse m'importent peu ce soir.

Devant ces huit cadavres, la concentration demandée est très élevée. Un semblant de vie les embrassera légèrement, un douce caresse glacée sur des lèvres qui le sont tout autant.

- Mortuis Resurgunt Oboediunt Me !

Le flux magique est comme extirpé de mon corps. Je dois le canaliser afin qu'il ne me quitte pas complètement. Il file à toute vitesse au travers de ma baguette, je sens son bois vibrer. Les gouttes de transpiration se font sentir petit à petit. L'air me manque et je sens que je dois aussi penser à respirer. Petit à petit les morts se lèvent, prêts à défendre ce qui reste de la demeure de nos ennemis. Leur réveil a bien pris une ou deux minutes.

Les huit cadavres se trouvent face à moi et ma respiration haletante témoigne de la difficulté de l'exercice mais j'ai réussi. J'ordonne à ces créatures de l'Ombre d'attaquer quiconque viendrait vers la maison. La fatigue me tombe dessus violemment et je fais un pas en arrière pour me rattraper.

- Quarante, ramène-moi à Hollow. Vous deux, filez. Il est fort probable que nos ennemis ne tardent pas et je ne suis pas en état de leur faire face.

Le Mangemort s'approche de moi et je pose ma main sur son épaule, un transplanage d'escort est nécessaire au vue de l'épuisement grandissant. J'attends néanmoins que les deux jeunes femmes partent, m'assurer de ne laisser que la mort et la désolation dernière nous.

Puis un CRAC final.

Prise de LA de tout le monde afin de finir le RP, merci à vous.


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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Hugo Mourlevat, le  Ven 6 Juil - 13:50

RP avec Azénor et Dragomir

A 23h48 pile le portoloin se déclencha, emportant les trois personnes loin des problèmes de l'Angleterre jusqu'à ceux de la France. Et quel beau pays que la France ! C'est de là que Morgan était originaire, aussi s'était-il autoproclamé interprète, au cas où il y aurait besoin de parler à quelqu'un. Le crochet qui l'avait attrapé à l'estomac avant de l'éjecter sur une place peu fréquenté d'une ville pas très connue. Le bruit raisonna et attira l'attention de quelques voisins qui ne découvrirent juste que trois personnes, sapées comme des touristes, avec une bouilloire en main. Rien de bien alarmant en soi. Sans perdre de temps le lycanthrope attira les deux autres dans une petite ruelle.

-A partir de là on devrait pouvoir utiliser les balais. Mais d'abord, on se désillusionne. Chuchota-t-il avant de sortir sa baguette et de lancer un #Kaleidem. Il sentit comme un oeuf se briser sur sa tête et une sensation de froid le parcourir. Prenant alors son sac, il sortit les trois balais qu'il distribua aux deux autres, avant de répéter le sort dessus. On monte le plus rapidement possible au dessus des nuages pour ne pas attirer l'attention, et une fois qu'on sera éloigné de la ville on pourra redescendre. J'ai trouvé une carte dans les archives de l'Ordre, on est à quelques kilomètres de l'endroit. Il faudra faire attention, je ne connais ni les défenses que les anciens ont mis en place, ni si quelqu'un est déjà passé avant nous ? Vous êtes prêts ? Alors on y va.

L'ancien Jaune et Noir enfourcha son balais et tapa sur le sol pour s'envoler. Il fonça en piquer dans les nuages avant de se remettre droit tant bien que mal. Il n'avait jamais été très bon à balai, mais là il n'avait pas le choix. Il faisait froid à cette hauteur mais il se concentra sur la mission. Jetant des coups d'oeils de temps en temps à ceux qui le suivait, le sortilège de désillusion finit par disparaître. Il fit signe alors de redescendre sous les nuages pour mieux voir. Il traversa donc la couche humide de découvrit sous ses yeux une étendue d'eau. Il se stabilisa à la hauteur des deux autres.

-Je vois le lac, c'est pas loin. Cherchez un espèce de manoir avec des tours. Après quelques minutes de recherche, ils finirent par se poser discrètement non loin du QG qui avait été rapidement trouvé grâce aux photos que le Phénix avait vu dans les archives.

-A partir de là, je ne sais pas ce qui nous attend, alors tenez-vous prêt. Je vais essayer de voir si mon odorat ou mon ouïe découvrent quelque chose, mais pour le moment nous sommes trop loin. L'humidité de l'endroit était un avantage pour le lycanthrope. Les particules d'odeur se diffusaient mieux dans ce genre d'environnement. Plus le trio se rapprochaient, plus quelque chose le démangeait. Une odeur familière qui ne lui évoquait rien de bon.

-Ca sent le brûlé. Mais pas que. Y'a autre chose qui... Un gargouillement interrompit Morgan, tandis qu'ils approchaient encore. Ils découvrirent le manoir plus que détruit. Pour sûr que ça sentait le brûlé : tout avait été ravagé par le feu. Mais le bruit ne venait pas de là, mais plutôt des Inferi qui regardaient les deux membres de l'Ordre et l'allié comme un fabuleux festin.

-Des inferi. fit-il, en déglutissant. Et pour les créatures ce fut comme un signal d'attaque. Les voilà qui prennent leur élan pour s'attaquer aux sorciers. Le benjamin Delaube était pétrifié. Ce genre de créature le mettait très mal à l'aise. Espérons que les deux autres n'étaient pas autant des cas désespérés.
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Dragomir Orton, le  Dim 8 Juil - 12:55

Autorisation des admins pour le lancé de Dés.
LA de Momo
RP avec Azénor et Morgan


A peine la sensation du portoloin évanouie, Dragomir s'affaira à retirer l'épaisse couche de papier bulle qui recouvrait son genou droit. Transplaner et portoloiner sans cette précaution équivalait à une crise assurée. Ils étaient arrivé en france. Ce cher pays manquait à Dragomir plus qu'il ne l'aurait avoué. Cependant le paysage n'était pas du tout représentatif de son Médoc natal et Château-Orton devait être bien loin. Machinalement, le jeune homme sortit sa flasque de potion anti-douleur et arracha le bouchon avec ses dents, il en pris un bonne lampée avant de rejoindre ses "collègues de travail". Dragomir était légèrement intimidé, devant de véritables monuments de l'ordre, il se sentait comme insignifiant, plus encore qu'au refuge.

Le grand aigle distribuait les désillusionnait. La sensation était passablement désagréable mais le français ne se plaint pas.
Il faut souffrir pour le secret magique.

Morgan distribua ensuite les balais. Dragomir et lui avaient discutés de son handicap en vol et le français avait eu le droit d'emmener le sien. Un modèle familial rustique acheté aux halles avec un guidon de moto! Son père avait bricolé la coupe en forme de "Harley Davidson" pour y ajouter une ceinture sur le manche où Dragomir fixait son genou. Il volait assis les jambes tendus.

Le décollage rapide, le vent dans les cheveux, l'humidité des nuages... Dragomir avait cru perdre tout cela après son accident. Aujourd'hui il remerciait l'ingéniosité des concepteurs de balai. Les autres se stabilisèrent au dessus d'un immense lac, Dragomir dérapa à coté d'eux en bon motard du ciel. Il fallait chercher un manoir. Après quelques minutes le groupe se posa non loin d'une grande bâtisse.

Dragomir perdit encore du temps à se détacher et reprit sa canne. Il suivit les autres en claudiquant dans la terre humide.
Morgan percevait quelque-chose d'anormal. Dragomir aussi d'ailleurs, levant les yeux, il sortit sa baguette à la lueur de la marque et des flammes environnantes.

-On devrait peut être appeler du monde...

Trop tard. Le français entendit un bruit d'on il se souvenait très bien gravé dans son esprit avec un tibia putréfié.

Les morts qui marchent

Dragomir était toujours aussi terrorisé que dans cette ruelle londonienne il y à longtemps maintenant. Mais aujourd'hui il était prêt, il était un peu mieux entrainé disons...

Levant une baguette tremblante il réussit à articuler en direction du corps sans vie d'une jeune femme.

Petrificus totalus!
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Re: [Habitation Secrète] Manerium flammae aeternales
Elhiya Ellis, le  Dim 8 Juil - 13:27

Lancé de dès pour Dragomir Orton
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