Cours n°11: Les sortilèges impardonnables

Wena revint à Poudlard juste à temps pour son cours de Défense contre les Forces du Mal. Cela faisait maintenant une semaine qu'elle n'étais pas revenue au château. La jeune fille avait en effet passé les sept derniers jours à Pré-au-Lard en vue de chercher son futur métier.

Poussant donc en trombe les grandes portes de chêne, la Rouge et Or pénétra dans le grand hall d'entrée et bondit vers les escaliers déserts. Grâce à un coup de chance inespéré, ceux-ci pivotèrent de manière à lui raccourcir la route vers sa salle de cours, et, après avoir emprunter plusieurs passages secrets qu'elle connaissait mieux que sa baguette magique, la Gryffone se retrouva devant la salle de Miss Wolf.

Elle inspecta sa tenue et se rendit compte qu'elle ne portait pas l'uniforme de l'école, étant donné qu'elle venait du village. L'adolescente sortit sa baguette magique la tourna lentement et, utilisant un sortilège informulé, prononça un Accio Robe de Poudlard dans sa tête. Quelques secondes plus tard, ses vêtement descendaient à vive allure du septième étage. Elle les attrapa, se changea rapidement dans le couloir désert, et frappa à la porte.

Lorsque le professeur eut dit d'entrer, Wena fit pivoter sur ses gonds le rectangle de bois, qui s'ouvrit en un grincement. La jeune fille embrassa la salle de regard, et repéra Eléonore et Gloire, assisent près d'une autre fille qu'elle ne connaissait pas. Elle referma la porte derrière elle, et s'avança dans la pièce lumineuse.

-Bonjour Professeur. Je m'excuse d'être en retard, mais je viens à l'instant de rentrer de Pré-au-Lard. Veuillez me pardonner.

Après avoir présenter ses excuse à Miss Wolf, Wena sourit à Gloire et Eléonore et vint s'assoir à côté d'un Serpentard qui lui était placé juste derrière deux de ses condisciples. Elle l'avait vu lancer un regard méprisant vers ses amies et cela ne l'avait pas fâchée du tout. Au contraire, elle se disait que si les serpys étaient comme ils étaient, ce n'était pas leur faute, plutôt celle de l'éternelle tradition qui opposait les Verts et Argents aux autres maisons. Le plus drôle, se disait Wena, était que, s'ils avaient été envoyé dans une autre Maison, les Serpents ne se comporteraient surement pas de cette façon là. Elle était donc bien décidée à discuter avec son voisin de table, au moins à la fin du cours, pour lui prouver que l'amitié pouvait tout aussi bien lier deux personnes de Maisons aussi différentes que les-leurs. Elle se tourna donc vers le jeune garçon et s'adressa à lui

-Salut, moi c'est Wena. Et toi ?

Sa plume en main, la faisant doucement glisser entre ses doigts, Edward observait vaguement les élèves qui, tour à tour, entraient dans la salle de classe. Naturellement sociable et extraverti, il commençait à ressentir le besoin de bavarder avec autrui, aussi se pencha-t-il légèrement à l'avant afin de débuter une quelconque conversation avec ses camarades Serpentards. Mais avant qu'il n'ait pu dire un mot, une jeune fille se posa sur la chaise à côté de lui, interpellant son attention.

-Salut, moi c'est Wena. Et toi ?

Une Rouge-et-Or, au vu de son uniforme. Edward n'estimait pas les maisons autres que Serpentard, en particulier celle de Gryffondor. Était-ce pour une raison précise et justifiée, ou simplement par pure tradition familiale ? Un peu des deux, sans doute. Mais les dénigrer ne signifiait pas les détester, au contraire, le jeune homme aimait bien jouer avec les élèves d'autres maisons. C'est pourquoi, il eut un léger sourire amusé, et prit une voix douce et enjôleuse pour se présenter à son tour.

-Je m'appelle Edward, enchanté.

Il hocha faiblement la tête, en guise de salue, puis continua, toujours souriant.

-Je suis surpris que tu viennes parler à un Serpentard. Serait-ce là le légendaire courage des Gryffondors ?

Son ton était légèrement sarcastique, et il se permit de rigoler un peu, silencieusement.

Commencer tard était un vrai plaisir. Une heure de cours en moins le matin, une heure de dodo en plus. Mais cette fichue chouette l'avait réveillé, en hululant près de la fenêtre, la réveillant à 8h30 alors qu'elle aurait facilement pu dormir une heure de plus. La plupart des autres Poufsouffles étaient déjà levée, ou dormaient encore malgré la chouette. Tant mieux pour eux.

Tally se leva et s'étira, puis elle jeta un coup d'oeil à son emploi du temps. Son premier cours de la journée était Défense Contre les Forces du Mal. Tant mieux, elle avait des connaissances extrèmement large dans ce domaine, désirant justement passer sa vie à combattre lesdites forces du mal. Ses parents avaient lié son destin à cette cause en l'abandonnant à sa naissance, pour cause que des mages noirs en fuite ne peuvent pas élever un enfant. Tant mieux pour elle. Elle avait eu une enfance dorée, aimée et dorlotée par les assistantes, et surtout par Lana. La belle vie. Mais maintenant, elle devait aller en cours - ou du moins se préparer à y aller - si elle voulait accomplir sa vie comme désiré. Elle s'habilla donc et se rendit dans la salle de bain, pour refaire sa natte. Elle avait le temps, autant en profiter pour une fois.

Dès qu'elle fut recoiffé, légèrement maquillée, et prête, Tally retourna dans le dortoir, fit son sac, et descendit dans la salle commune, presque déserte. N'ayant aucune raison pour s'y attarder, elle quitta la salle commune des Poufsouffles et prit le chemin de la bibliothèque. Elle ne croisa presque personne dans les couloirs, à croire que tout le monde était déjà sagement en cours. Il n'y avait pas plus de monde dans la bibliothèque, et elle put se plonger à loisir dans tous les ouvrages poussiéreux intéressant qui lui passait sous la main. Quand la cloche sonna, annonçant le début des cours prochains, Tally eut un mal fou à se sortir d'un vieil ouvrage trouvé en haut d'une rangée, écrit en rune, qu'elle déchiffrait à grande peine mais qui se révélait très instructif. Elle finit par le mettre dans son sac, et se précipita dans les couloirs, jusqu'à la salle de DCFM.

Il y avait déjà pas mal d'élève, de toute les maisons. Tally salua le professeur d'un "Bonjour" poli avec une touche de gaieté. Elle reconnut Crystal, plus loin, et... Rily? Mais qu'est-ce qu'elle faisait encore là en temps qu'élève? N'était-elle pas censé rejoindre les... Non. Rily ne lui en avait que vaguement parlé, la Poufsouffle ne savait rien de plus. Après tout, l'année n'était pas terminée et Rily avait bien le droit d'être là. Elle avait dû être refusé, ou prise mais elle terminait son année tout de même. Trop de question, pas de réponse. Elle devrait lui parler, mais pas maintenant. Pas en cours. Elle saurait tout de la réponse des Aurors et des suites plus tard. Pourtant ses bonnes convictions ne l'empêchèrent pas de passer derrière son amie et de lui murmurer: " Alors? " avant d'aller s'asseoir vers Crystal en la saluant de la main, avec un petit sourire.

Le cours de jour portait sur les sortilèges impardonnables. Sujet très intéressant, et la jeune Poufsouffle se demanda si le professeur allait leur faire une démonstration de chacun d'entre eux, comme à la légendaire époque où Maugrey Fol Oeil avait enseigné à Poudlard, et avait montré les trois sortilèges en question sur des araignées à la classe d'Harry Potter...

Gloire qui était arrivée bien avant tout le monde vit les autres arriver au compte-goutte, saluant ceux qui arrivaient, peu importe leur maison et peu importe les regards qu'ils lui lançaient. A côté d'elle, Eleonore était encore aux prises avec Laura Jedusor et fatiguée, Gloire ne s'en préoccupa même pas. Elle préféra se tourner pour murmurer à Félicie :

- T'inquiète pas va ! Elles font ça tout le temps. Pour moi, à se détester autant, elles vont finir par s'adorer.

Manière de parler hein ? Mais cela lui amena un sourire. Elle n'y croyait pas trop mais il faut bien espérer un peu. Quelques minutes après Wena apparut à son tour. Gloire se redressa et lui lança un grand sourire auquel son amie répondit. La jeune fille lui fit signe de les rejoindre mais Wena prit place à côté d'un Serpentard. Gloire en fut toute retournée.

N'était-ce pas Wena qui lui avait dit de se méfier des Serpentard ? Bon d'accord, Gloire ne l'avait jamais écouté mais que celle qui lui donne ce conseil l'outrepasse elle-même, il y avait de quoi étonner. Encore plus quand il s'agissait d'un Serpentard comme lui. Elle l'avait vu arriver avant Wena et avait perçu chez lui une lueur désagréable. Chose que Wena n'avait pas pu voir. Un peu inquiète, elle se promit de rester attentive sur ces deux là. Elle était prête à intervenir si ce serpent osait s'attaquer à son amie.

Le jeune homme s'était présenté sous le nom d'Edward. Alors que Wena sortait ses affaires scolaires, il continua d'un ton que la jeune fille perçu comme moqueur :

-Je suis surpris que tu viennes parler à un Serpentard. Serait-ce là le légendaire courage des Gryffondors ?

De son côté, elle n'en avait strictement rien à faire. Elle avait appris à passer au-dessus de ces choses-là et c'était maintenant avec pitié qu'elle considérait ce côté supérieur que se donner les Verts et Argents. En réalité, c'était depuis qu'elle avait discuté avec Lestat, un Serpentard et qu'elle avait été déconcertée par son côté froid et indifférent. Attitude qu'il employait avec tout le monde, excepté avec une seule et unique jeune fille : une Gryffondor.
Sortant rapidement de sa rêverie, elle se concentra de nouveau sur Edward et lui répondit d'un ton très calme :

-Nous n'avons pas besoin de courage pour aborder un égal. Nous préférons l'employer à des choses pour lesquelles il est vraiment indispensable.

Après quoi elle nota rapidement le titre du chapitre de la leçon du jour sur son parchemin vierge et balaya la salle du regard. Elle surpris Gloire qui les observait, Edward et elle, d'un air inquiet. Elle lui fit un clin d'œil rassurant avant de reporter son attention sur le Professeur restée silencieuse jusqu'à maintenant.

En sortant de la salle commune, Aymeric consulta son emploi du temps, pour voir qu'il avait un cours de défense contre les forces du mal.
Une matière qu'il appréciait particulièrement, car en apprenant les sorts de défenses, il s'entraînait en même temps au combat magique, et donc combattre, peut-être plus tard, pour les forces du mal elle-même.
Il se dirigea donc vers la salle de cours. Encore un nouveau professeur à connaitre, peut-être de nouveaux élèves, sans doute de nouvelles disputes s'il laissait son comportement impulsif et provocateur reprendre le dessus.

Il arriva donc à la porte, il y avait déjà plusieurs élèves dans la salle. D'après leurs robes il pouvait compter quatre Serpentards, trois Gryffondors, deux Poufsouffles et une seule représentante de Serdaigle, c'était Rily, cette fois-ci il se décida à l'aborder et s'assit directement à côté d'elle.
En jetant presque son sac, sur la table pour s'asseoir, il jeta un coup d’œil rapide au tableau pour voir le sujet de son premier cours : "Les sortilèges impardonnables".
"Ça promet" se dit-il, c'était pour ce genre de cours qu'Aymeric c'était inscrit en Défense.

Une fois assit il entama un semblant de conversation avec Rily.
"Hello Rily... je ne me trompe pas ?" commença-t-il en chuchotant et en ponctuant la fin de sa phrase d'une certaine ironie, l'on pouvait immédiatement entendre qu'il voulait surprendre Rily. "C'est Aymeric, on ne se connait pas, mais j'ai pas mal entendu parlé de toi par..." il suspendit sa phrase un instant, et repris sur un ton presque mystérieux "... Une personne que l'on apprécie tous les deux"
En disant cela il avait sorti de sa poche ensorcelé tout ce dont il avait besoin pour ce cours qui se promettait d'être intéressant.
Pas seulement pour le cours en lui-même, mais aussi pour les rencontres qu'il pourrait faire, effectivement avec quatre représentants de Serpentards ce cours promettait d'être animés, surtout sur ce sujet...

Rily vit Tally dès qu’elle entra dans la salle de cours. Avec sa longue natte brune, elle était parfaitement reconnaissable. Sa présence en cours allait surement susciter beaucoup de question de la part de la Poufsouffle, mais des questions que son amie saurait très bien réduire à un ou deux mots. Elle en eut la confirmation quand celle-ci passa derrière elle en lui murmurant « Alors ? », qui voulait dire beaucoup plus que certains pourrait le penser. Rily déchira soigneusement un bout de parchemin inutilisable dans son sac, et griffonna dessus « Refusée. Mais je n’abandonne pas ma cause. » et le lui lança discrètement, en lui lançant un regard qui l’intimait à garder ça pour elle, même si c’était inutile. Les deux filles n’en reparleraient plus avant la fin de l’heure.

Alors qu’elle s’apprêtait à prendre un livre quelconque dans son sac, quelqu’un s’installa à côté d’elle.

Hello Rily... je ne me trompe pas ? lui dit-il. Elle fut légèrement surprise que l’inconnu connaisse déjà son prénom, mais quand elle leva les yeux et vit son interlocuteur, elle le reconnut immédiatement. Il n’aurait même pas eu besoin de continuer sa phrase. C'est Aymeric, on ne se connait pas, mais j'ai pas mal entendu parlé de toi par... il suspendit sa phrase un instant, et repris sur un ton presque mystérieux ... Une personne que l'on apprécie tous les deux.

Bingo, elle avait raison. Aymeric. Qui d’autre que lui aurait pu l’aborder de la sorte ? Le seul Serpentard qui la connaissait par son prénom, sans doute.

La fin de sa réplique aurait pu laisser pensif quelqu’un d’autre, mais elle, elle savait de qui il parlait. Bien sur.

Luna. Ravie de savoir qu’elle t’a parlé de moi, Aymeric, et enchantée de te rencontrer. J’espère qu’être un Serpentard ne t’es pas monté à la tête comme certain de ta maison. D’après Luna, tu as bon caractère.

Prévention, elle avait oublié quelque chose.

Ne t’avise pas d’essayer de me déconcentrer pendant le cours. Je suis gentille, mais dans ce cas-là je serais très méchante. Ami ? lui demanda-t-elle en lui tendant la main.

Son sourire contrastait avec l’apparente froideur de ses mots, mais elle voulait être sure d’être claire et elle n’avait pas envie de gâcher l’un de ses derniers cours en bavardage avec le petit ami de sa meilleure amie. Alors autant pactiser prudemment. Elle espérait juste que Aymeric ne prendrait pas mal ses propos, mais bon, elle n’était à l’abri de rien, et s’il ne voulait pas être ami avec elle, tant pis, elle s’en fichait. Après tout, c’était lui qui était venu s’asseoir à côté d’elle, elle, elle n’avait rien demandé, et rester seule ne la dérangeait pas le moins du monde. S’accoutumer à toutes les situations était l’un de ses atouts majeurs.

"Luna. Ravie de savoir qu’elle t’a parlé de moi, Aymeric, et enchantée de te rencontrer. J’espère qu’être un Serpentard ne t’es pas monté à la tête comme certain de ta maison. D’après Luna, tu as bon caractère."
Cette première réplique le fis sourire, il voulut lui répondre, mais Rily enchaîna immédiatement.
"Ne t’avise pas d’essayer de me déconcentrer pendant le cours. Je suis gentille, mais dans ce cas-là je serais très méchante. Ami ?"

Il eut envie de répliquer, mais avant il pris un ton moqueur en essayant de ne pas être méchant, cela l'avait déjà fait remarquer par certaines Serpentards dans la Grande Salle, vu le niveau d'humour dans cette maison, ça ne l'étonnait que très peu en même temps. Il répondit donc à Rily, toujours en chuchotant

"Oh ! Mademoiselle est travailleuse ?!" avec malgré tout, une pointe d'ironie "Et pour mon caractère..." il jeta un regard rapide vers Rose et repris sur un ton arrogant mêlé d'un petit peu tristesse "... ça dépend à qui tu demandes... Mais... Ravi de faire ta connaissance,et tant qu'on y est "Ami" comme tu dis" Il avait prononcé cette phrase sans vraiment d'entrain, mais avec une voix chaude et presque amicale, pour un Serpentard, il reprit d'un ton un peu plus froid " j'espère seulement que ce cours ne vas pas être que de la théorie."
Sa dernière réplique laissait entendre qu'il comptait bien tester ces sortilèges sur autre chose que des mannequins en bois. Le seul qu'il n'ai jamais utilisé , était le sortilège de mort. Il n'avait pas eu l'occasion en tout cas.

Il sorti enfin sa plume, de sa poche et fut tout ouïe pour le cours, mais était tout aussi près pour écouter Rily.

Eileen était un peu perdue dans ces longs couloirs de l'école. Arrivée depuis peu à Poudlard pour cause de changement de lieu de vie, elle avait du mal à s'y repérer. Elle avait dans sa main l'emploi du temps, qui indiquait qu'elle devait se rendre en cours de Défense contre les Forces du Mal. Elle croisa un élève, et lui demanda avec empressement la classe. L'élève lui répondit aimablement, Eileen continua son chemin et arriva au seuil de la porte. Elle vit quelques élèves déjà assis, et qui avaient une discussion animée pour certains. Elle entra lentement dans la classe, prenant le temps d'admirer la salle.

Eileen s'avança, chercha du regard le professeur, et quel ne fut pas sa surprise en voyant que le professeur en question était une charmante femme, assise derrière son bureau, faisant tournoyer une craie blanche autour d'elle. Elle se racla légèrement, puis dit:
- Bonjour, Madame. Excusez mon retard, je suis nouvelle...

La professeure avait l'air pensive, elle observait des élèves qui discutaient. Eileen choisit une table vide, et s'y installa. Elle leva les yeux vers le tableau, et lu: "Cours n°3: Les sortilèges impardonnables."

Par Salazard ! Intéressant... pensa-t-elle. Elle sortit ensuite ses affaires, dont une plume, un encrier et quelques parchemins. N'ayant pas encore sa baguette, à cause d'un problème à sa banque, Eileen jugea bon de prévenir la professeure avant le début du cours.
- Madame, veuillez m'excuser, mais je n'ai pas pu m'acheter de nouvelle baguette, j'ai eu un souci. J'espère qu'on n'en aura pas besoin pour ce premier cours ?
Elle vit la tête de la jeune femme en question se tourner vers elle, et Eileen la regarda, puis lui souria gentillement. Sa professeure lui rappelait tendrement quelqu'un...

Edit Will Crow : Bonjour, je me permets d'éditer suite à la demande de ton professeur. Cet édit est une petite mise en garde sur le libre arbitre. En effet, tu décris ses actions, actions qu'elle n'a pas décrites, il faut par conséquent faire attention au libre arbitre de chacun et ne pas obliger un personnage à faire un geste. Or c'est par exemple ce que tu fais dans la dernière phrase lorsqu'elle tourne la tête vers toi. Elle n'est en effet pas obligée de le faire. Tu n'es pas obligée de modifier ton post, c'est simplement pour que tu y fasses attention à l'avenir. Cordialement.

Arya n'eut pas si longtemps à patienter seule, perdue dans ses pensées, jusqu'à ce que les premiers élèves pointent le bout de leur nez. Ce fut d'abord une Gryffondor, à qui elle rendit sa salutation tandis qu'elle allait prendre place. Ce n'était pas le choix qui manquait, puisqu'elle était arrivée en premier. Elle fut suivie d'assez près par Abygael Thompson, une élève de Poufsouffle qu'elle connaissait. Elle la salua elle aussi avant d'aller prendre place. Lorsque la prochaine élève arriva, une Gryffondor également, elle lui posa une question.

" Professeur... Nous n'allons pas pratiquer?

- Non, Miss Wonderland. Ce cours sera théorique, vous n'aurez pas besoin de vos baguettes. Je doute que vous faire lancer des sortilèges impardonnables soit très apprécié par la directrice, le Ministère et même vos parents.

La jeune femme lui offrit un petit sourire amusé en prime. Elle salua l'un après l'autre les élèves qui continuaient d'arriver et de prendre place, non sans lui souhaiter le bonjour en passant. Elle observait sa classe se remplir. Wena Horner, une élève de Gryffondor, vint s'excuser de son retard en lui expliquant qu'elle se trouvait encore il y a peu à Pré-au-Lard. Elle la rassura en lui disant qu'elle n'était absolument pas en retard, et que le cours n'avait pas encore commencé. Finalement, une élève de Serpentard la questionna sur un sujet plus délicat.

- Madame, veuillez m'excuser, mais je n'ai pas pu m'acheter de nouvelle baguette, j'ai eu un souci. J'espère qu'on n'en aura pas besoin pour ce premier cours ?

- Non, ne vous en faites pas, Miss Rogue. Pour ce cours, tout ce dont vous aurez besoin, c'est de votre attention la plus soutenue et de quoi écrire. Ce sera un simple cours théorique, néanmoins important. Mais essayez d'avoir votre baguette pour le prochain cours!

Elle attendit encore un peu et consulta sa petite montre à gousset argentée. Il était temps de commencer vraiment le cours. Quant à ceux qui n'étaient pas encore là, eh bien... Ils seraient retardataires. Elle prit sa baguette et donna un petit coup en l'air. La porte de la salle, à l'autre bout de la pièce, se referma instantanément avec un bruit lourd. Elle referma sa montre et la ragea à sa place, avant de poser sa baguette à côté d'elle.

- Bien, alors encore une fois, bonjour à tous, et bienvenue à ce cours de Défense contre les Forces du Mal qui traitera, comme vous avez pu le voir écrit au tableau, des sortilèges impardonnables. Nulle partie pratique ne sera au programme évidemment, pas plus que de démonstration, pour des raisons évidentes. Néanmoins, je vous demande votre entière attention.

Elle se doutait qu'un tel cours pouvait en intéresser plus d'un, et sans doute pour des raisons diverses et variées. Aussi honorables qu'obscures, peut-être... En tous les cas, elle tenait à aborder le sujet afin de bien leur faire comprendre ces sorts. Mieux les connaître pour mieux sans protéger, si c'était possible dans un tel cas. Mais tout d'abord, elle voulait entrer dans le sujet en les faisant participer d'emblée. Une petite question de connaissance s'imposait donc.

- Tout d'abord, qui peut me dire combien de sortilèges impardonnables existe-t-il? Et quels sont-ils? Levez la main avant de répondre, et attendez que je vous interroge par respect pour vos camarades, je vous prie."

[HRP: J'aimerais que TROIS ELEVES DIFFERENTS me répondent, chacun me donnant le nom d'un sort impardonnable. Merci de ne pas trop en détailler les effets, afin de ne pas trop empiéter sur le développement du cours. Des points pour vos Maisons sont à gagner.
Vous pouvez me faire vous interroger, les trois premiers à répondre seront ceux qui répondront aux questions. Merci de ne pas me faire agir autrement qu'en vous interrogeant lorsque vous levez la main.]

Miss Wolf l'avait rassuré en lui disant qu'elle n'étais pas le moins du monde en retard. Remerciant son Professeure, la Gryffone alla s'assoir à une table et sortit ses affaires. Elle écouta Arya Wolf répondre aux différentes questions et commencer le cours sur ces mots.

- Bien, alors encore une fois, bonjour à tous, et bienvenue à ce cours de Défense contre les Forces du Mal qui traitera, comme vous avez pu le voir écrit au tableau, des sortilèges impardonnables. Nulle partie pratique ne sera au programme évidemment, pas plus que de démonstration, pour des raisons évidentes. Néanmoins, je vous demande votre entière attention.

Wena fut quelques peu rassurée d'entendre qu'il n'y aurait pas de pratique dans ce cours. Elle n'aimait pas voir souffrir des êtres vivants. Elle tint donc sa baguette dans sa poche, soupirant intérieurement de soulagement.

-Tout d'abord, qui peut me dire combien de sortilèges impardonnables existe-t-il? Et quels sont-ils? Levez la main avant de répondre, et attendez que je vous interroge par respect pour vos camarades, je vous prie."

Wena leva immédiatement la main se remémorant rapidement ce qu'elle avait lu sur les sortilèges impardonnables dans un livre à la couverture noire et au contenu douteux. Elle était la première à s'être portée volontaire pour répondre et Miss Wolf l'interrogea donc :

-Et bien... Il y a le Sortilège de l'Imperium. Celui qui le lance sur quelqu'un d'autre doit prononcer la formule "Impero". A partir de ce moment-là, si le sort est bien lancé, alors la victime se soumet involontairement aux ordres de la personnes attaquante. Il peut être aussi bien lancé sur un humain que sur un quelconque autre être vivant...

Estimant que son explication était suffisante, Wena s'arrêta, et attendit une confirmation ou infirmation de son Professeure.

Comme à son habitude, Gloire leva prestement le doigt lorsque le professeur Wolf commença son cours sur les sortilèges impardonnables. Il lui avait semblé lire quelque chose dessus et si cela pouvait apporter des points à sa maison autant essayer d'y répondre. Le professeur qui marchait dans la salle interrogea d'abord Wena qui lui décrivit le sortilège de l'Imperium puis enfin elle fut interrogée à son tour. Baissant sa main, elle répondit :

- Professeur, il existe trois sortilèges impardonnables. L'un d'entre eux est le sortilège de l'Imperium comme l'a dit Wena. Sinon il existe également le sortilège Doloris qui provoque une extrême douleur à celui qui le subit. Sa formule est "endolorus"... euh non "endoloris".

Oups, elle s'était quelque peu trompée à la fin mais pas grave, elle s'était rattrapée. A présent, le professeur semblait attendre le troisième sortilège. Gloire tourna donc la tête pour regarder si d'autres élèves avaient la main levée.

Oh ! Mademoiselle est travailleuse ?! répliqua Aymeric avec malgré tout, une pointe d'ironie "Et pour mon caractère..." il jeta un regard rapide vers Rose et repris sur un ton arrogant mêlé d'un petit peu tristesse ... ça dépend à qui tu demandes... Mais... Ravi de faire ta connaissance,et tant qu'on y est "Ami" comme tu dis. Puis il reprit avec une voix froide. J'espère seulement que ce cours ne vas pas être que de la théorie.

Rily ne répondit pas, le professeur ayant pris la parole après avoir fermé la porte de la salle de classe d’un coup de baguette.

Bien, alors encore une fois, bonjour à tous, et bienvenue à ce cours de Défense contre les Forces du Mal qui traitera, comme vous avez pu le voir écrit au tableau, des sortilèges impardonnables. Nulle partie pratique ne sera au programme évidemment, pas plus que de démonstration, pour des raisons évidentes. Néanmoins, je vous demande votre entière attention.

Elle eut un petit sourire amusé destiné à Aymeric. Le pauvre, il allait bien s’ennuyer, s’il ne pouvait pas martyriser, tuer, ou soumettre à sa volonté.

Tout d'abord, qui peut me dire combien de sortilèges impardonnables existe-t-il? Et quels sont-ils? Levez la main avant de répondre, et attendez que je vous interroge par respect pour vos camarades, je vous prie."

Gloire et Wena répondirent pour les deux premiers. Le meilleur – ou le pire, dans ce cas-là - pour la fin. Rily leva la main.

Le dernier sortilège impardonnable est l’Avada Kedavra, ou Sortilège de Mort. Il permet de tuer… d’un coup. Impossible de le contrer. La seule personne y ayant jamais survécu est Harry Potter, mais ça, tout le monde le sait.

Elle termina sur un très léger haussement d’épaule, et se félicita intérieurement d’avoir réussit à ne pas afficher la petite moue dégoutée qui trahissait ses pensées envers les Sortilèges Impardonnables. Bien qu’ils soient intéressant, leur pratique était absolument inadmissible, et heureusement qu’ils étaient Impardonnable !...

Erwann bailla et ouvrit les yeux lentement. Le soleil brillait déjà et pas qu'un peu. Le dortoir était complétement innondé de lumière et il était d'ailleurs totalement vide. Erwann se frotta les yeux pour essayer d'y voir plus clair. Non, non il ne rêvait pas, le dortoir était vide. *Quelle heure est-il donc?* Pas pressé pour un sou, il s'étira avant de passer sa main dans ses cheveux et sortir du lit sans trop d'efforts. Il étouffa un baillement avant de réfléchir plus en détail sur sa situation. Il regarda sa montre posée sur son lit pas trop loin de son oreiller (la seule chose qu'il gardait comme souvenir de sa famille moldu) et fit un bond. Horreur déjà 10h10! Erwann commença à s'activer. Il avait comme vague souvenir de devoir participer à un cours bien qu'il ne se rappelle plus lequel exactement. Il se précipita dans la salle d'eau, se déshabilla au quart de tour et se débarbouilla rapidement. Il n'avait plus tellement le temps de se laver correctement et para au plus pressé. Il sortit de la douche aussi vite qu'il y était rentré et se rhabilla derechef. Il s'ébouriffa les cheveux, pris ses livres, parchemins et plumes et fonça dans les escaliers.
Le cours qu'il manquait à ce moment précis était un cours de défense contre les forces du mal, le seul cours qui l'intéressait un tant soit peu à Poudlard. Il s'y était inscrit parce qu'il voulait non seulement réussir ses examens de fin d'année mais aussi parce qu'après la bévue de l'autre soir à la grotte, il préférait savoir se défendre plutôt que de se faire battre encore une fois par une fille. Pour atteindre son objectif numéro 1, Erwann était déjà mal parti. Arriver en retard au premier cours c'était assurément se faire mal voir par la prof et ce n'était pas l'effet voulu. À cette pensée, Erwann accélerra encore le pas et bouscula deux ou trois personnes au passage avant d'atterir essouflé devant la salle de classe. Celle-ci était bondée et déjà quelques élèves levaient la main pour répondre au professeur.
*Et M****!*pensa-t-il. Comment allait il faire pour faire une entrée discrète? C'était une chose impossible arrivé à ce stade du cours. Erwann respira donc un bon coup, se maudit pour ne pas avoir pu se réveiller à temps et poussa la porte de la classe avec un peu d'appréhension. Il entra timidement à l'intérieur puis referma soigneusement la porte derrière lui. Il marqua une pause et finit par dire, gêné:

"Bonjour, Professeure."

Il se racla la gorge et poursuivit:

"Euh... Je suis vraiment désolé pour mon retard, j'ai eu un soucis... J'ai Euh... enfin... je.... suis désolé et je vous promet que cela n'arrivera plus."

Difficile de faire des excuses plus plates que celles-ci. Erwann baissa un peu la tête redoutant la réaction du professeure. Les autres élèves devaient sûrement le regarder étrangement. Un serdaigle arriver en retard, je ne pense pas qu'ils ont déjà vu une chose pareille. Et qui plus est, venant d'un dernière année débile... Vraiment, ils devaient bien rigoler (ou se moquer au choix). Erwann ne savait plus trop où se mettre. Cette année il avait décidé d'être sérieux mais il faut bien croire que c'est une chose que le destin ne lui accorderait pas. Il posa ses affaires sur la première table venu et s'assit en espérant que la prof ne le mettrait pas dehors. Il n'était pas si en retard que cela, si? Il soupira. C'était difficile de pouvoir être pris au sérieux après une entrée aussi catastrophique. Il regarda au tableau et vit que le thème de ce cours était les sorts impardonnables. Et bien au moins, il saurait comment se défendre s'il croisait un mangemort (ou autre...). Erwann se concentra donc sur ce que disait la prof et évita le plus possible de croiser un seul regard venant de ses camarades.

Alexander s'était levé de bonne heure aujourd'hui, il ne connaissait pas le château de Poudlard et préférait ne pas arriver en retard à son tout premier cours c'est pourquoi il s'était mis à cherche la classe dés neuf heures. Alors qu'il marchait au hasard dans les couloirs tout en cherchant sa classe e Russe pesta intérieurement, quelle idée avaient eu ces parents de la changer d'établissement en pleine année ! Il arrivait dans un nouveau collège où il ne connaissait personne et où il était incapable de se diriger. Très vite le jeune Russe se rendit compte que malgré tout ses efforts il ne pourrait pas trouver la salle en marchant au hasard des couloirs, le château était immense et il y avait des dizaines d'étages, des centaines de couloirs et sans doute des milliers de salles de classes. Découragé l'adolescent s'arrêta au milieu d'un couloir tout en cehrcahnt un moyen efficace de trouver son cours, il était inutile de compter utiliser la magie . Finalement le Russe décida de se rendre à la grande salle au moins il serait sûr d'y trouver de l'aide.
Calmement le Russe se rendit dans ladite salle où la plupart des élèves déjeunaient en bavardant tranquillement. Alexander surmonta sa timidité et aborda un petit groupe de Serdaigle et leur demanda où se trouvait sa salle une jeune fille lui expliqua comment s'y rendre non sans devoir s'y prendre à de nombreuses reprises afin que son interlocuteur imprime le trajet dans sa tête.
Accélérant le pas Alexander suivit le chemin donné par la Serdaigle, le Russe était surpris d'avoir réussit à aborder un groupe si facilement mais il était encore plus surpris par le fait d'avoir retenu le chemin. Le garçon était si plongé dans ses pensées qu'il ne vit pas un fantôme se diriger vers lui un sourire sadique au lèvre et ce n'est qu'au moment où une pluie de craie s'abattit sur lui que le jeune homme remarqua l'être fantomatique.

-Je suis Peeves, l'esprit frappeur et je garde l'accès de ce couloir minable de Serdaigle !

Le fantôme lançait toujours plus de craie et Alexander eût tout les peines du monde à passer le rideau de projectiles qui s'abattait sur lui alors qu'il croyait avoir passer la tempête l'esprit frappeur se mit à le poursuivre n l'injuriant de tout les noms d'oiseaux possible. Alexander continua son chemin imperturbable, il savait tout les regards braqués sur lui et était très gêné, il hésita à lancer un sort dévastateur mais cela aurait été du plus mauvais effet dans son nouveau collège. Le Russe atteignit finalement la porte de la salle de cours, il savait qu'il était en retard et se demanda si la professeure l’accepterait, le cas contraire l'embêterait bien car il ne voulait pas faire mauvaise impression au professeur de défense contre les forces du mal qui étaient primordiales pour devenir aurore. Alexander Scott prit une longue respiration sachant qu'il allait une nouvelle fois devoir surmonté sa timidité pour pénétrer dans la classe sous le regard des autres, une fois qu'il eût terminé il frappa et entra. Comme prévu tout les regards étaient braqués sur lui et cela cumulé avec les insultes de Peeves qui continuaient de pleuvoir fit perdre tout ses moyens au Russe pendant quelque instants puis il se reprit et ferma la porte de la salle couvrant le vacarme provoqué par l'esprit frappeur. Une nouvelle fois le Russe prit sa respiration avant de prendre la parole.

-Excusez moi d'être en retard professeur, je suis arrivé hier et je n'ai pas réussit à trouver votre salle malgré mes efforts... J'essayerai que cela ne se reproduise pas...

Alexander Scott s'assit à une table où était déjà assit un autre serdaigle qui avait la tête basse et qui semblait avoir fait une faute. Le Russe sortit ses affaires et écrivit rapidement le titre de la leçon sur son cahier :" Les sortilèges impardonnable", au moins il ne se ridiculiserait pas il connaissait bien ces sortilèges il avait même pratiquer à Durmstrang dans son ancienne école. le Russe frissonna en se remémorant les premières fois où il avait utiliser et vu les sorts impardonnables, l'enseignements de Durmstrang était selon lui trop "BorderLine" bien que cela soit sans doute le meilleurs moyen de vaincre les mangemorts, étudier la magie noire pour mieux la vaincre comme disait son ancien professeur de défense contre les forces du mal.

Après avoir patienté plusieurs minutes en observant de près sa manucure, Rose leva les yeux et se rendit compte que Mlle Wolf s'était levée. Elle prit sa baguette et donna un léger coup dans le vide, en direction de la porte. Celle-ci se ferma sèchement dans un bruit fort et lourd. Ceci fait, elle prit aussitôt la parole, ce qui fit taire tous les élèves.

- Bien, alors encore une fois, bonjour à tous, et bienvenue à ce cours de Défense contre les Forces du Mal qui traitera, comme vous avez pu le voir écrit au tableau, des sortilèges impardonnables. Nulle partie pratique ne sera au programme évidemment, pas plus que de démonstration, pour des raisons évidentes. Néanmoins, je vous demande votre entière attention. Tout d'abord, qui peut me dire combien de sortilèges impardonnables existe-t-il? Et quels sont-ils? Levez la main avant de répondre, et attendez que je vous interroge par respect pour vos camarades, je vous prie.

Rose en savait énormément sur ces sortilèges, et elle était certaine d'en connaître bien plus que les autres à leur sujet. Elle leva aussitôt la main, mais ce fut Wena Horner, une Gryffondor, qui répondit instantanément, suivie de Gloire Lecompte.

- Et bien... Il y a le Sortilège de l'Imperium. Celui qui le lance sur quelqu'un d'autre doit prononcer la formule "Impero". A partir de ce moment-là, si le sort est bien lancé, alors la victime se soumet involontairement aux ordres de la personnes attaquante. Il peut être aussi bien lancé sur un humain que sur un quelconque autre être vivant...

- Professeur, il existe trois sortilèges impardonnables. L'un d'entre eux est le sortilège de l'Imperium comme l'a dit Wena. Sinon il existe également le sortilège Doloris qui provoque une extrême douleur à celui qui le subit. Sa formule est "endolorus"... euh non "endoloris".

Rose essaya de répondre à son tour, mais au moment où elle ouvrit la bouche, une jeune Serdaigle, apparemment légèrement plus vieille que les autres élèves, répondit. Le fait de ne pas avoir démontré ses grandes connaissances mit la jeune blonde en colère et elle s'écrasa au fond de sa chaise les bras croisés, écoutant d'une oreille sourde la réponse de la troisième fille.

- Le dernier sortilège impardonnable est l’Avada Kedavra, ou Sortilège de Mort. Il permet de tuer… d’un coup. Impossible de le contrer. La seule personne y ayant jamais survécu est Harry Potter, mais ça, tout le monde le sait.

Ce commentaire était de trop à entendre pour les oreilles de Rose. Le monde magique était rempli d'une quantité innombrable de grands sorciers, mais il fallut que cette petite peste prononce celui qu'elle déteste le plus, Harry Potter. Ce nom sonnait comme du vomi de gobelin aux oreilles de la Serpentard. Le garçon qui a osé détruire le mage le plus puissant du monde, le petit garçon insolent qui se croyait tout permis en jouant les arrogants avec les supérieurs... Rose bouillonnait tellement de rage que des mots sans réelle volonté d'être prononcés publiquement sortirent de sa bouche contre son gré. Elle se tourna vers la Serdaigle et lui dit tout bas, mais quand même sèchement:

- Il a survécu par accident, il n'était pas plus fort qu'un autre pour autant, et puis ce sale gosse n'était même pas capable de faire sortir un de ces trois sorts de sa baguette.

Probablement que d'autres gens avaient entendu son commentaire, peut-être même Mlle Wolf. Mais ça lui était égal. Qu'on lui fiche une retenue si ils voulaient, mais elle ne voulait pas rester assise là sans rien faire pendant que l'on ose vénérer une pauvre cruche tel Harry Potter sous son nez.