Cours n°11: Les sortilèges impardonnables

Le cours évoluait peu à peu, sous le joug du professeur Wolf. Rily prenait des notes avec attention, enregistrant un maximum de ce qu’elle entendait. Sa plume courait sur le parchemin en un léger grattement agréable et soporifique, mais les années lui avaient appris à ne plus se laisser distraire par ce son doux qui l’accompagnait tout au long des cours. Son bras fatigué se leva une ou deux fois, mais elle ne fut pas interrogée et se contenta donc de noter les réponses correctes des autres élèves. Il y eut plusieurs retardataires, dont plusieurs Serdaigles à sa grande surprise – les bleus et bronzes devenaient de moins en moins ponctuels ! – mais leur retard fut compensé par 10 points gagné par, justement, un des retardataires. Avant cela, le débat « Harry Potter » avait fait monté quelque peu la tension, mais Arya Wolf avait rapidement mis les points sur les i, au grand soulagement de la Serdaigle. Elle avait ignoré royalement toutes les critiques des Serpentards sur cette légende dont elle n’était pas fan, mais qu’elle admirait tout de même, et s’était contentée de griffonner sur son parchemin « les Serpys sont toujours les mêmes… » avec un soupir de lassitude. Son voisin avait eu la réaction qu’elle imaginait, et les autres aussi.

Le long monologue que leur servit le professeur la tira de ses pensées, et bientôt elles furent entièrement recentrées sur le cours. Apparemment, le professeur avait décidé de commencer par le moins pire des 3 Sortilèges Impardonnables. Mais peut-être qu’elle avait aussi décidé de prendre dans l’ordre dans lequel les élèves les avaient sortis. Enfin, peu importe, Rily suivait et qu’importait l’ordre dans lequel ils étudieraient les sortilèges en question, elle serait attentive, comme toujours. Bien que ce soit un cours uniquement théorique, il ne manquerait pas d’être intéressant, loin de là.

Son rouleau de parchemin se noircissait peu à peu, au fur et à mesure qu’elle notait tout ce qui lui paraissait indispensable. La date 1717, à laquelle ces trois sorts avaient été déclaré impardonnables, lui paraissait étrangement lointaine, et cela lui faisait bizarre de penser qu’avant cette date, ces trois sortilèges étaient impunis, aussi ladite date se retrouva inscrite sur son parchemin avec l’événement
qui s’y accordait.

Les années 1970 et l’ascension de Voldemort, et son utilisation intensive du sortilège de mort, furent aussi inscrit dès que la date fut prononcée. Tout cela paraissait aussi vraiment loin, et pourtant, ça ne l’était pas tellement. Juste une petite centaine d’année….

Rily nota aussi l’étymologie du nom du sort, chose qu’elle ne savait pas. Les façons d’y résister, voir de
le contrer lui semblant utile, elle les nota aussi, bien que cela lui parut difficile. Elle ne possédait pas une grande force de caractère, ou du moins elle n’en avait pas l’impression, et y résister s’avérait d’autant plus dur quand on ne savait pas quand on allait en être victime. La jeune Serdaigle espérait de tout son cœur n’avoir jamais besoin de ses techniques au cours de sa vie, mais elle n’était à l’abri de rien, comme les autres, et valait mieux prévenir que guérir.

Une fois ses notes prises et le professeur silencieux, Rily relut rapidement tout ce qu’elle avait écrit puis leva des yeux avides vers le professeur, pressée d’en savoir encore plus.

[i]Alexander oublia bien vite les rivalités entre les maisons ainsi que l'humour déplorable de son voisin et se concentra sur le cours d'Arya wolf, il ne lui restait plus que quelque semaines à vivre à Poudlard et mieux valait pour lui écouter lors du cours de Défense contre les Forces du Mal car lorsqu'il serait sur le terrain il ne serait plus temps de se rendre compte qu'il devait réviser sa leçon sur les sorts impardonnables en effet les mangemorts attendaient rarement que leur adversaire est trouvé un moyen d'échapper à la mort pour l'attaquer. Le Russe s'imagina un moment faire face à un mangemort et lui demander d'attendre un moment avant de combattre le temps qu'il retrouve son cours et cette pensée lui arracha un sourire. Une fois de plus l’attention du Serdaigle s'était envolé et il dut rassembler ses esprits afin de ne pas plonger dans une rêverie éveillée sur ses rêves de grandeurs. Le jeune Scott soupira heureusement qu'il quittait Poudlard dans peu de temps, il ne se sentait pas bien dans sa maison, Serdaigle n'était pas fait pour lui, il ne travaillait pas et ne parvenait pas à se concentrer en cours décidément le Choixpeau devait se faire vieux... Cette fois-ci se fut la voix autoritaire d'Arya Wolf qui rappela Alexander à la raison et qui termina de la tirer de ses doux songes éveillés.

Le Russe écouta le monologue de la professeur avec beaucoup d'intérêt, il avait eut l'occasion de pratiquer les sortilèges impardonnables à Durmstrang mais jamais on ne lui avait expliqué l'histoire de ses sortilèges et bien que cela ne lui serait d'aucun secours lorsqu'il serait auror cela intéressait vivement Alexander. Le professeur Wolf semblait avoir commencer par l'Imperium, beaucoup le considérait comme le moins dangereux des trois mais selon le Serdaigle c'était tout bonnement une bêtise en effet utilisé par un sorcier inconsidéré comme un mangemort ce sort pouvait être destructeur il pouvait tout bonnement transformer quelqu'un en une coquille vide dénué de volonté, sans sentiments... On pouvait même forcer une personne à torturer ou à tuer ses proches sans que celle-ci ne puisse rien faire contre cela et lorsqu'elle se réveillait de l'emprise du sort elle perdait la raison en voyant le carnage qu'elle avait fait... Alexander grimaça en imaginant le crnage puis attrapa la plume.

Le professeur Wolf dictait d'une voix audible et clair cependant c'était légèrement trop rapide pour le Russe dont l’anglais n'était pas la langue maternelle, il le parlait à la perfection cari l l'utilisait depuis sa plus tendre enfance mais le sens de certains mots lui échappait et il était alors obligé de jeter un coup d'oeil sur la feuille de son voisin afin de savoir si il ne s'était pas trompé et qu'il avait bien entendu et compris le sens.

Le cours en lui même était très intéressant et Alexander fut surpris que les sortilèges interdits n'est été interdits qu'en 1717, c'était inconcevable...Combien de sorciers et de moldus avaient été assassinés dans la plus grande légalité ? Des milliers voir des millions... Ce devait être une époque bien noir où les mangemorts auraient aimés vivre d'ailleurs Voldemort n'avait il pas voulu légaliser les sortilèges impardonnable lors de la prise du ministère de la magie par les mangemorts ? Alexander ne jugea pas utile de marquer l'étymologie du mot et il n'écouta absolument pas cette partie, son père avait voulu lui inculquer le latin sans réussite, encore une chose qui démontrait qu'il n'était pas fait pour être à Serdaigle. La prtie suivante du cours intéressa en revanche fortement le jeune homme, comment résister à l'Imperium, voilà qui lui sauverait peut être la mise dans un futur proche... Ou lointain. Les moyens semblaient difficile et bien que convaincu de faire preuve d'une grande force mentale le Russe n'était pas sûr de ne pas la voir se briser comme du verre face au sortilège d'asservissement... Une question traversa soudain l'esprit du jeune homme et il leva la main sans perdre de temps car cette question concernait doublement son avenir.

Excusez moi professeur ? Quelqu'un maîtrisant l'occlumancie résisterait t'il mieux au sortilège d’asservissement ?

Veuillant apprendre l'occlumancie et la légilimancie si le professeur répondait positivement cela arrangerait bien Alexander dans le cas contraire il devrait se débrouiller autrement pour essayer de réssiter du mieux qui'l pourrait au sortilège impardonnable d'asservissement.

La réponse de Rily ne se fit pas attendre. Alors que Tally sortait ses affaires, une petit bout de parchemin soigneusement plié atterrit sur sa table. La Poufsouffle acheva de sortir ses affaires et prit le papier entre deux doigts et le déplia. Dessus, elle pouvait lire "Refusée. Mais je n’abandonne pas ma cause." Tally resta absolument neutre face à cette déclaration. Si Rily était refusée, qu'allait-elle bien pouvoir faire? Son amie Serdaigle pouvait bien dire tout ce qu'elle voulait, si elle ne faisait pas partie de l'élite du Ministère, ses ambitions étaient vouées à l'échec. Comment protéger le monde des forces du mal si ce n'était même pas légal? Autant aller travailler à la gazette du sorcier et agraffer les pages en lisant les anecdotes sans importance.

Tally replia le morceau de papier et le glissa dans sa poche. Son destin à lui était tout tracé, il allait finir sa vie dans la poubelle. La Poufsouffle aurait aimé avoir une vie aussi simple, mais ce n'était malheureusement pas possible. Elle cessa donc de penser à toutes ces choses improbables et se concentra sur le cours qui venait de commencer. Ils eurent d'abord droit à l'énonciation des trois sortilèges impardonnables, question d'une banalité accablante mais intéressante, tout de même, c'était toujours instructif d'avoir l'avis des autres. La réponse de Rily attira beaucoup de murmure et la brunette ne put s'empêcher de féliciter intérieurement son amie pour le stoïcisme dont elle fit preuve, ignorant royalement toutes les remarques sur la légende qui avait mis fin au régne terrible de V.

Vinrent ensuite les explications du professeur sur le sortilège de l'Imperium. Tally savait à peu près tout ce que le professeur leur raconta, mais elle nota tout de même deux ou trois petites choses, histoire de ne pas sortir les mains vides. La façon de résister ou de briser le sort, en particulier, l'intéressait. Si elle devait y être confrontée, autant y être préparée.

Une fois son cours noté, elle leva les yeux vers le professeur, attendant patiemment la suite.

Et voila les Serpentard qui lançaient le débat sur Harry Potter. Lassée, Wena leva les yeux aux ciel et posa sa tête dans ses bras, son front reposant sur le bois frais de la table.

Lorsque les habituels sarcasmes des Verts et Argents eurent cessés grâce à l'intervention de Miss Wolf, celle-ci put enfin commencer son cours. La Rouge et Or releva la tête, et écouta la Professeure d'un oreille attentive, sans toucher à ses affaires scolaire. Lorsque Arya Wolf marqua un pause, Wena saisit sa plume et commença à gratter son parchemin à vive allure. Elle n'aimait pas écrire quand quelqu'un parlait, car comme ceci, elle ne réussissait pas à saisir toutes les informations.

Puis Miss Wolf reprit, énumérant une fois encore, chaque Sortilèges, en ajoutant cette fois l’étymologie des mots. La Gryffone avait reposé sa plume et avait posa son menton dans sa main droite, les yeux rivés sur sa Porfesseure. Elle commença par le sortilège de l'Imperium, peut-être celui que Wena détestait le plus. Lorsqu'elle était jeune, elle avait vu son seul et unique ami se jeter sur elle et la ruer de coups, sans aucune raison. Sur le moment elle n'avait pas compris et avait paniqué. Ce fut après coup que la jeune fille avait appris que son ami avait été soumis au sortilège de soumission et avait réalisé combien ce sort pouvait être destructeur.

Quand enfin, le silence se fit dans la salle, la 7ième année prit une dernière fois sa plume grise et termina de noircir son parchemin laiteux.

Félicie, silencieuse et discrète, attendais patiemment le début du cours. Assise sur sa chaise, elle décroisa les jambes et posa la tête sur son bureau. La jeune sorcière étaient fatiguée, elle aurait dû se coucher plus tôt la veille... Elle ne prêtais pas vraiment attention aux disputes entre les diverses maisons, en particulier celle de Serpentard et la sienne. Elle ne trouvait pas intéressant de faire des débats sur le passé, même si elle n'en pensait pas moins et voyait une sorte de modèle en Harry Potter. Elle était à Gryffondor après tout... Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, consciente que c'était un manque de respect, elle mis immédiatement sa main devant la bouche. Elle porta ensuite son attention sur la professeur. Celle-ci venait d'ouvrir la bouche... La leçon allait donc démarrer. La jeune fille saisit sa plume et se prépara à prendre des notes.

- Bien. Comme nous venons de le voir avec ces petites questions pour vous mettre dans le bain, les trois sorts impardonnables sont l'Imperium, le Doloris, et l'Avada Kedavra. Les trois sortilèges ont été déclarés pour la première fois comme impardonnables en 1717. C'est à cette époque qu'il a été décidé de sanctionner très sévèrement les sorciers qui en feraient usage, avec la sévérité de sanction que vous connaissez, et que nous avons évoqué à l'instant. L'utilisation la plus intensive de ces trois sorts connue à se jour s'est déroulée durant les années 1970, lorsque Voldemort est monté en puissance rapidement, pour la première fois.

La professeur marqua une pause. Félicie, armée de sa plume, écrivit sur son parchemin des phrases à partir tout les morceaux qu'elle avait retenue. Elle s’appliquait afin d'avoir une jolie écriture. Malheureusement la professeur se remit à parler, la 5° année laissa donc tomber l'écriture et accéléra le mouvement pour pouvoir prendre le plus de notes possibles.Pour le moment seul les noms des trois sortilèges et les dates associées au évènements étaient inscrit sur son parchemin. Dans la précipitation, son coude tapa sur le bureau et elle renversa un peu d'encre sur son parchemins. La jeune indienne rougit et continua sa prise de note comme si de rien n'était. La salle de classe était à présent plongée dans un profond silence. Seul quelques chuchotements venaient le troubler.

- Je vais donc commencer par vous parler du sortilège de l'Imperium. Étymologiquement, la formule de ce sort vient du latin impero, as, are, avi, atum, verbe signifiant "commander, ordonner, enjoindre", et son nom en lui même, imperium, imperii qui signifie "commandement, règne, pouvoir". Afin de lancer ce sort, il faut donc prononcer l'incantation "Impero". La victime devient dès lors un pantin entre les mains du sorcier, réduite à faire tout ce qu'il désire. On peut noter qu'une personne possédant une importante force mentale est plus difficile à contrôler qu'une autre, et qu'il est possible de résister à ce sort par sa propre volonté. C'est néanmoins très difficile, voire impossible pour certains. A tout le moins, une personne a besoin d'un caractère et d'un mental fort, ainsi que de longues heures d'entraînement pour pouvoir y résister. Pour ce qui est de la façon dont se défaire de ce sort, son auteur peut bien évidemment le rompre volontairement, néanmoins, il y a d'autres moyens. Il semblerait qu'à la mort de quelqu'un tenant sous son contrôle des victimes via ce sort, elles recouvrent instantanément leurs esprits. A leur réveil, il est possible qu'elles ne se souviennent pas des évènements qui se sont produits durant le temps où elles étaient sous contrôle, ce n'est pas rare. Il est à noter enfin que tout animal potentiellement intelligent, ou à tout le moins capable de comprendre et d'effectuer des ordres, peut également être tenu sous le contrôle de l'Imperium.

Elle ne crut pas la peine de noter l'étymologie du sort " Imperium ", elle espérait ne pas à avoir à le regretter par la suite. Elle inscrivi l'incantation nécessaire et ce que faisait le sort exactement... Félicie se demanda si elle serait capable de résister à ce sortilège. Elle ne s'en croyait pas capable. C'est pour cela qu'elle exécuta une prière silencieuse afin de n'être jamais confrontée à ce problème. Malheureusement, l'avenir était toujours si... Incertain.
Son coeur loupa un battement quand elle s'aperçut qu'elle avait loupé la suite des paroles de la professeur. La jeune fille se maudit, il fallait qu'elle apprenne à être attentive en classe. Elle se pencha en avant et recopia sur son parchemin les notes d'Eléonore et Gloire.

- Excusez moi professeur ? Quelqu'un maîtrisant l'occlumancie résisterait t'il mieux au sortilège d’asservissement ? Demanda un élève.

Félicie attendit donc la réponse de professeur tout en finissant d'écrire.

Arya était en train de dérouler le contenu de son cours, tout en regardant ses élèves prendre les notes qui leur seront nécessaires pour pouvoir réviser par la suite, quand elle eut à nouveau à s'interrompre pour que des retardataires viennent s'installer. Elle leur fit signe de prendre place d'un air las, tout en décrétant que le prochain à passer cette porte en retard aurait droit à un retrait de points. Ce n'était quand même pas si compliqué que d'arriver à l'heure, si? Elle en profita pour donner la parole à un des Serdaigle, qui avait une question.

" Excusez moi professeur ? Quelqu'un maîtrisant l'occlumancie résisterait t'il mieux au sortilège d’asservissement ?

- En effet, Mr Scott. Il est plus difficile de contrôler quelqu'un ayant une formation d'Occlumens, car il est habitué aux attaques mentales, et sait s'en protéger. Notez d'ailleurs, tous, que le gros problème de l'utilisation de l'Imperium, c'est que l'on peut prétendre avoir agi pour les Mages Noirs sous le contrôle de ce sort. Et le contraire est très difficile à prouver... On a beaucoup de mal à désigner ceux qui mentent... Ce sort est certes l'un des moins odieux, sur le principe, mais on peut faire faire n'importe quoi à celui qui est sous son emprise, et c'est en cela qu'il est terrible.

Maintenant, elle allait changer de sort. Inutile d'aller trop dans les détails. Pour une étude approfondie, ils devraient le voir une fois adultes. C'était bien de les informer, mais il ne fallait pas dépasser un certain cap... Ce serait sans doute réprouvé par les autorités supérieures, et par les parents d'élèves. Elle se prépara donc à passer au sortilège Doloris, qu'elle connaissait d'expérience, puisqu'on s'en était servi sur elle. Elle guetta toute autre éventuelle question, mais n'en voyant pas, elle poursuivit.

- Bien, nous allons enchaîner sur le second sort impardonnable, si vous voulez bien. Le sortilège Doloris, donc. Le nom de ce sort vient du latin dolor, oris signifiant douleur, souffrance. Il se lance via l'incantation Endoloris. Doloris est le sortilège de torture, qui provoque une douleur extrême à quiconque le subit, mais qui ne laisse aucune marque sur le corps. En réalité, il semble que ce sort agisse sur le cerveau de la victime, lui faisant ressentir une souffrance insoutenable sans que le corps soit abîmé. Les effets sont tels que la victime a l'impression que son cerveau gonfle, qu'il est sur le point de faire exploser son crâne. Il apparait toutefois qu'il est probablement difficile de tuer quelqu'un avec ce sort, sauf peut-être des personnes de santé fragile. Néanmoins, subir cette torture trop souvent, ou trop longtemps peut rendre fou, de manière irréversible. On pourra citer l'exemple de l'Auror Londubat et de sa femme, qui en ont été victimes pendant la première ascension de Voldemort, et qui ont fini internés à Ste Mangouste.

Chose qu'elle pouvait comprendre. Lorsque l'on se trouvait soumis à ce sort... On n'a plus qu'une envie: que tout cesse. La douleur devient la seule chose dont on a conscience, et la faire cesser est le seul souci qu'il reste. Y résister est pratiquement impossible. Elle-même y avait goûté, et avait souhaité voir la fin de ces souffrances, par n'importe quel moyen. Même la mort aurait été un soulagement, en cet instant, et elle se revoyait encore nettement étendue à terre, sur le béton humide de la route, en proie aux spasmes de douleur qui la transperçaient.

- Certains Mangemorts font de Doloris leur sort de prédilection. Bellatrix Lestrange, notamment, le lançait volontiers, et c'est d'ailleurs elle qui avait torturé le couple Londubat. On sait également que pour que ce sort puisse vraiment être lancé, il est nécessaire de vouloir réellement faire mal, torturer la personne visée. Si l'on ne le veut pas vraiment, ce sort est inefficace."

Eléonore suivait le cours avec attention, Alexander venait de faire son entrée, quelque peu en retard puis le cours avait pris sa tournure normale. La professeur venait de débiter des longues phrases devant sa classe ébahie. Ce cours était passionant...Puis Alexander posa une question et miss Wolf lui rpéondit très vite, c'était une très bonne réponse.

Eléonore prenait des nots et sa plume grattait contre le parchemin bientôt rempli puis le Professer décida de passer au second sortilège impardonnable; le sortilège Doloris. Eléonore écouta attentivement le discours du Professeur puis posa sa tête entre ses deux mains et posa sa plume. Le couple Londubat avait été victime de ce sortilège, lançé par Bellatrix Lestrange, la fameuse Mangemorte que tout le monde parlait dans le temps. Eléonore leva cependant la main et posa une question avec une voix assurée.

"Donc le corps n'est pas vraiment touché..Mais nous pouvons avoir des séquelles? Comme des mutilations? Est il possible que l'on meurt suite a une série de sortilège Doloris? "

Eléonore rabaissa sa main et attendit uen réponse en croisant le regard de Gloire. La jeune femme continua d'écouter le cours comme si elle ne voyait pas le visage joyeux du Serdaigle.

Mlle Wolf aborda le sortilège de Doloris, sortilège qu'il avait utilisé une seule fois, contre son père...
Premier sort, sort de la découverte de ses pouvoirs, dans une rage intense. Il avait seulement voulu lui faire mal. Pas le faire souffrir, le torturer. Mais au fond de lui,et la prof venait de le souligner, il devait y penser fortement au moment de lancer le sort, bien qu'involontaire.

L'évocation de ce sortilège le fit frémir. Cependant, grâce au cours d'aujourd'hui il venait de comprendre pourquoi son père n'avait aucune séquelle physique de cet épisode. Il aurait touché au cerveau, seulement le cerveau.
Un sourire méchant passa rapidement sur le visage d'Aymeric : "Esprit faible..." pensa-t-il.

Il pris quelques notes. Après le sort d'Imperium et celui de Doloris, Mlle Wolf allait sans aucun doute passer au sortilège de mort, la question avait déjà été un peu abordé et avait dérivé rapidement sur un débat sur Harry Potter. Chacun des mots de la prof devront être pesés pour éviter un nouveau débat.

Aymeric mis la main dans sa poche ensorcelé pour toucher sa baguette "On ne sait jamais"...

Laure pensait ne pas avoir cours se matin, elle descendit prendre son déjeuner et alla à la bibliothèque pour faire quelque recherche. Un long moment après, elle ouvrit son sac pour prendre un document et tomba sur son emploie du temps qui montrer qu'à cette heure là, elle devrait se trouver en cours de défense contre les forces du Mal. Paniquer, elle ramassa ses affaires et couru en cours. Arriver devant la porte elle frappa et entra pas très rassurer.
Bonjour professeur, je suis vraiment désoler mais j'avais complètement oublier que j'avais cours avec vous aujourd'hui.
Elle alla s'assoir, sortit ses affaires et copia se qui était intituler au tableau. Elle remarqua que sa traiter sur les sortilèges impardonnables. *Comme je peu être sotte, en plus, c'est un cours vachement important*
Pour rattraper son retard, elle écouta attentivement et se fit discrète.

Et maintenant, au tour du sortilège Doloris d'être passé au crible! Rily noircissait sa feuille de parchemin, a tel point de sa main en devenait rouge et tachetée d'encre, et elle dût même prendre un nouveau rouleau. Bon, elle n'avait pas l'écriture rikiki, la Serdy, mais elle n'écrivait pas très gros non plus, et puis elle notait quelques remarques de temps en temps, en rajout, plus les questions des autres élèves, les réponses des autres.

Impardonnable, vraiment. Sale sortilège, qui terrassait la victime de l'intérieur jusqu'à la folie! Pire que l'Impérium, oh oui, bien pire. Peut-être même pire que l'Avada Kedavra! Au moins, avec l'A.K., on ne souffrait pas, on mourrait, paf! Comme une chandelle qu'on souffle, sans souffrance, on ne se sent même pas partir, alors que le Doloris, c'était de la souffrance, que de la souffrance, sans même la satisfaction de la mort pour arrêter la douleur! Vraiment, horrible...

Lorsque le professeur eût achevé son monologue, la jeune femme continua encore à écrire pendant une bonne minute, puis elle lâcha un soupir discret. Son poignet commençait à la faire souffrir!

La voix d'Eléonore la rappela à la réalité, avec une question. Inutile, jugea Rily. En effet, rien qu'en relisant ses nombreuses notes, elle pouvait répondre à la question. Le professeur l'avait dit, pas de séquelle visible, ça n'affecte que le cerveau de la victime. Que. Le mot était mal choisi, tout de même... Mais bon, il pourrait y avoir pire, sans aucun doute!

Quelques minutes plus tard, la porte de la salle s'ouvrit, et une Serdaigle entra, avec une excuse bidon pour excuser son retard. Une Serdaigle!! Elle aurait pu faire preuve d'un peu d'originalité, trouver une excuse valable! Là, c'était la honte totale pour sa maison. Honteuse par ce déshonneur, elle baissa la tête sur son parchemin, non sans avoir fusillé la nouvelle venue du regard. Oublier. Oublier! Un cours! Non, mais elle avait quoi dans la tête? Elle avait trop dormi? La jeune femme inspira profondément. Pas besoin de s'énerver, pas encore!

Arya était en train de laisser ses élèves prendre en note ce qu'elle avait donné comme informations sur le sortilège Doloris, tout en surveillant sa classe d'un oeil attentif. Elle remarqua sans peine quand la main d'une de ses élèves se leva, sans aucun doute pour lui poser une question afin qu'elle apporte quelques précisions sur ce qu'elle venait de leur apprendre. D'un geste, elle invita donc la jeune fille à prendre la parole.

" Donc le corps n'est pas vraiment touché... Mais nous pouvons avoir des séquelles? Comme des mutilations? Est il possible que l'on meurt suite a une série de sortilège Doloris?

- Non, Miss Wonderland. Le sort Doloris ne s'attaque pas vraiment aux membres, donc il ne peut causer une quelconque mutilation. De même, à part chez des personnes extrêmement fragiles, comme je l'ai dit, on ne peut pas mourir des suites de ce sort. Mais si on le subit trop longtemps ou trop souvent, on peut devenir fou.

Elle s'apprêtait à embrayer sur le dernier des sorts impardonnables, quand une nouvelle retardataire se présenta dans la classe. Une Serdaigle, encore. Elle lui présenta ses excuses en disant qu'elle avait tout bonnement oublié qu'elle avait cours. Avec un soupir de lassitude, la jeune femme lui fit signe d'aller s'asseoir. Décidément, les élèves n'étaient plus ce qu'ils étaient auparavant... Les bonnes habitudes se perdaient. Elle prit une inspiration, et crut bon de poser un avertissement avant de passer à la suite du programme.

- Bien, puisque nous ne serons plus interrompus, nous allons passer au dernier des trois sorts impardonnables. Mais avant toute chose, je vais être bien claire. Ce qui va être exposé dans ce cours n'est pas un débat, de quelque façon que ce soit. Il s'agit de faits avérés et vérifiés, et le moindre élève qui ouvrira la bouche pour contester un détail, surtout vis à vis de Harry Potter, se verra immédiatement contraint d'aller finir son cours seul à la bibliothèque. Sans oublier qu'il y aura un certain nombre de pierres en moins dans le sablier de la Maison du concerné. Je pense avoir été comprise.

Elle balaya la salle d'un regard ferme. Elle n'était pas là pour laisser de vieilles rivalités absurdes paralyser son cours. Et si les Serpentard trouvaient bon d'y redire, avec leur sempiternel esprit de contradiction, c'était à leurs risques et périls. D'autant que contester des faits réels... Enfin bref, s'ils avaient pu voir ce que c'était réellement, que de devoir faire face à des Mangemorts, nombreux seraient ceux qui ne tiendraient pas un tel discours, vert et argent ou pas...

- Le dernier des sorts impardonnables est donc, comme vous le savez tous, le sort de Mort, le plus terrible des trois. Son nom vient de l’araméen : adhadda kedhabhra signifiant "que la chose soit détruite ". On peut aussi rapprocher l'"avada kedavra" de la formule bien connue des Moldus "abracadabra", qui tire sa sonorité de la même racine araméenne, mais qui signifie plutôt "il créé comme il parle". L'incantation utilisée pour lancer ce sort est Avada Kedavra. L'Avada Kedavra provoque la mort instantanée, dans un éclair de lumière verte et un bruit semblable à une rafale de vent. A savoir que pour lancer ce sort, il faut à la fois posséder une grande puissance magique, et désirer ardemment la mort de la victime. On ne lance pas ce sort comme on utilise un sort pour récurer des toilettes... Ce sort est trop puissant pour être utilisé non-verbalement, de plus, la haine ou la colère semblent nécessaires pour le canaliser efficacement. Il est apparemment impossible à contrer, et le seul ayant réussi à le faire à ce jour est le célèbre Harry Potter, ayant bénéficié d'une protection d'ancienne magie que lui a laissé sa mère en mourant. Toutefois, s'il est impossible de survivre au sort, il est tout à fait possible d'esquiver l'attaque. Il est également à noter que la seule créature connue pour survivre à ce sort est le Phénix, qui ne meurt jamais puisqu'il possède la faculté de renaître de ses cendres une fois mort.

La jeune femme marqua une pause, et essaya de chasser de son esprit les images de la fameuse soirée où elle avait eu à faire à ce sort. L'incantation lancée clairement dans la nuit, l'éclair de lumière verte, la rafale de vent... Le corps de Dastan qui s'envolait sous le choc, pour retomber sans vie à ses pieds. Allons, ce n'était pas le moment de revivre ça pour la millième fois au moins, si ce n'est plus... Elle se saisit d'une feuille de parchemin sur lequel elle avait noté quelques dates à retenir, concernant de célèbres utilisations de ce sort.

- Inutile de préciser que l'utilisation du sort de Mort a été la plus importante lors des moments de grande puissance de Voldemort. Néanmoins, on connaît les dates de certaines utilisations célèbres de ce sort, qui ont frappé des personnages ayant marqué l'Histoire du monde de la magie. On peut évidemment noter qu'en 1981, Voldemort a tué Lily et James Potter avec ce sortilège. Quand il a ensuite essayé de tuer Harry de la même façon, le sortilège s’est retourné contre lui. Voldemort n’est pas mort non plus, grâce à ses Horcruxes, mais il s'est retrouvé sans corps et l'esprit faible pendant quatorze ans. En 1994, le sortilège de la Mort a été présenté aux élèves de Poudlard dans cette même salle par celui qui semblait être Alastor Maugrey mais qui était en fait un Mangemort, Barty Croupton Jr., déguisé à l'aide du Polynectar. Et on peut aussi rappeler qu'en 1997, le professeur Rogue a utilisé ce sortilège pour tuer Albus Dumbledore."

Elle reposa son parchemin. Il y avait encore tant d'autres exemples d'innocents tués par ce sortilège, à travers l'Histoire... Dans des époques lointaines, ou terriblement proches. Des dates, des noms, il pouvait y en avoir des centaines, et toutes méritaient d'être retenues. Mais elle n'allait pas les charger avec cela. Elle préférait qu'ils retiennent efficacement un nombre plus restreint de données plutôt qu'ils se noient dans l'information sans rien retenir. D'autant que son but n'était pas de les transformer en spécialistes de ces sorts, mais de les sensibiliser à leurs effets.

La professeur continuait son cours et répondait aux diverses questions posées par les élèves. Félicie était distraite, par moments son regards se tournait vers la fenêtre et elle en oubliait d'écouter. Elle écrivait quelques phrases sur son parchemins et recopiait le reste du parchemins de Gloire assise devant elle. Le soleil était présent, la jeune indienne s'imagina près du lac. Son bras, exposé aux rayons lumineux cuisait.

- Bien, nous allons enchaîner sur le second sort impardonnable, si vous voulez bien. Le sortilège Doloris, donc. Le nom de ce sort vient du latin dolor, oris signifiant douleur, souffrance. Il se lance via l'incantation Endoloris. Doloris est le sortilège de torture, qui provoque une douleur extrême à quiconque le subit, mais qui ne laisse aucune marque sur le corps. En réalité, il semble que ce sort agisse sur le cerveau de la victime, lui faisant ressentir une souffrance insoutenable sans que le corps soit abîmé. Les effets sont tels que la victime a l'impression que son cerveau gonfle, qu'il est sur le point de faire exploser son crâne. Il apparait toutefois qu'il est probablement difficile de tuer quelqu'un avec ce sort, sauf peut-être des personnes de santé fragile. Néanmoins, subir cette torture trop souvent, ou trop longtemps peut rendre fou, de manière irréversible. On pourra citer l'exemple de l'Auror Londubat et de sa femme, qui en ont été victimes pendant la première ascension de Voldemort, et qui ont fini internés à Ste Mangouste.

Ste Mangouste... Le lieux où étaient ses parents, pas pour les même raisons tout de même. La 5° année se promis d'aller les voir bientôt puisque cela faisait presque six mois qu'elle n'était aller leur rendre visite. Et voila, elle était de nouveau dans ses pensées et n'avait écouter la suite. Elle baissa les yeux vers son parchemins, la seule chose qu'elle avait copier c'était le nom du sortilège et " Ste Mangouste ". Félicie soupira, si elle voulait égaler sa soeur en matière de sorcellerie elle allait devoir faire des efforts...

- Donc le corps n'est pas vraiment touché..Mais nous pouvons avoir des séquelles? Comme des mutilations? Est il possible que l'on meurt suite a une série de sortilège Doloris? Demanda Eléonore.

Laure entra en trombe dans la salle. La jeune fille était en retard. Elle alla lentement s'asseoir. Pendant se temps, la professeur répondit à la question posée :

- Non, Miss Wonderland. Le sort Doloris ne s'attaque pas vraiment aux membres, donc il ne peut causer une quelconque mutilation. De même, à part chez des personnes extrêmement fragiles, comme je l'ai dit, on ne peut pas mourir des suites de ce sort. Mais si on le subit trop longtemps ou trop souvent, on peut devenir fou. Bien, puisque nous ne serons plus interrompus, nous allons passer au dernier des trois sorts impardonnables. Mais avant toute chose, je vais être bien claire. Ce qui va être exposé dans ce cours n'est pas un débat, de quelque façon que ce soit. Il s'agit de faits avérés et vérifiés, et le moindre élève qui ouvrira la bouche pour contester un détail, surtout vis à vis de Harry Potter, se verra immédiatement contraint d'aller finir son cours seul à la bibliothèque. Sans oublier qu'il y aura un certain nombre de pierres en moins dans le sablier de la Maison du concerné. Je pense avoir été comprise.

Félicie avait entendu l'avertissement du professeur. Elle tourna donc la tête vers le tableau pour écouter attentivement.

- Le dernier des sorts impardonnables est donc, comme vous le savez tous, le sort de Mort, le plus terrible des trois. Son nom vient de l’araméen : adhadda kedhabhra signifiant "que la chose soit détruite ". On peut aussi rapprocher l'"avada kedavra" de la formule bien connue des Moldus "abracadabra", qui tire sa sonorité de la même racine araméenne, mais qui signifie plutôt "il créé comme il parle". L'incantation utilisée pour lancer ce sort est Avada Kedavra. L'Avada Kedavra provoque la mort instantanée, dans un éclair de lumière verte et un bruit semblable à une rafale de vent. A savoir que pour lancer ce sort, il faut à la fois posséder une grande puissance magique, et désirer ardemment la mort de la victime. On ne lance pas ce sort comme on utilise un sort pour récurer des toilettes... Ce sort est trop puissant pour être utilisé non-verbalement, de plus, la haine ou la colère semblent nécessaires pour le canaliser efficacement. Il est apparemment impossible à contrer, et le seul ayant réussi à le faire à ce jour est le célèbre Harry Potter, ayant bénéficié d'une protection d'ancienne magie que lui a laissé sa mère en mourant. Toutefois, s'il est impossible de survivre au sort, il est tout à fait possible d'esquiver l'attaque. Il est également à noter que la seule créature connue pour survivre à ce sort est le Phénix, qui ne meurt jamais puisqu'il possède la faculté de renaître de ses cendres une fois mort. Inutile de préciser que l'utilisation du sort de Mort a été la plus importante lors des moments de grande puissance de Voldemort. Néanmoins, on connaît les dates de certaines utilisations célèbres de ce sort, qui ont frappé des personnages ayant marqué l'Histoire du monde de la magie. On peut évidemment noter qu'en 1981, Voldemort a tué Lily et James Potter avec ce sortilège. Quand il a ensuite essayé de tuer Harry de la même façon, le sortilège s’est retourné contre lui. Voldemort n’est pas mort non plus, grâce à ses Horcruxes, mais il s'est retrouvé sans corps et l'esprit faible pendant quatorze ans. En 1994, le sortilège de la Mort a été présenté aux élèves de Poudlard dans cette même salle par celui qui semblait être Alastor Maugrey mais qui était en fait un Mangemort, Barty Croupton Jr., déguisé à l'aide du Polynectar. Et on peut aussi rappeler qu'en 1997, le professeur Rogue a utilisé ce sortilège pour tuer Albus Dumbledore."

La jeune femme avait parlé très vite et la jeune indienne écrivait le plus vite possible pour prendre le maximum de notes. Elle n'avait jamais de questions à poser, non seulement à cause de sa timidité, mais aussi parce qu'elle trouvait les cours complet...

Kanna arriva en retard pour son premier cours. Elle se retint de jurer avant d'ouvrir la porte et d'entrer en classe. Elle alla se présenter devant Mrs Wolf.

- Excusez-moi, Mrs Wolf, cela fait peu de temps que je suis arrivée et je suis un peu dépassée... Je suis très confuse... Cela ne se reproduira plus.

Kanna rougit. Elle n'aimait pas parler à des gens qu'elle ne connaissait pas, mais elle faisait des efforts pour les professeurs. Elle alla s'asseoir au fond de la salle, et écouta le cours, en notant en même temps. Les sortilèges impardonnables... Elle frissonna. Tant d'innocents tués avec ce sortilège... Tant de nom dont on ne se souviendrait pas... C'était tellement injuste! Et un autre mage noir tentait de prendre le pouvoir en ce moment même. Peut-être avait-t-il déjà presque réussi? Kanna n'y pensait pas pour le moment, mais elle savait qu'un jour elle devrait se battre. Elle continua à noter le cours, attentive.

Mme Wolf répondit à Eléonore comme Rily s'y attendait - c'est-à-dire en répétant ce qu'elle avait déjà dit. Puis, après que la Serdaigle qui fut arrivée en retard fut installée, Arya reprit. Le dernier sortilège impardonnable; le sortilège de mort. Et, au grand soulagement de la Serdy', le professeur crût bon de mettre une nouvelle fois les points sur les i avant de reprendre ; inutile qu'un nouveau débat ne se déclenche, c'était suffisamment pénible comme ça d'avoir à supporter les rivalités encore existantes entre les différentes maisons. D'autant que Serdaigle n'était pas - ou peu - impliqué dedans, et heureusement. Puis Arya commença son monologue à propos du sortilège en question. Les yeux rivés vers la professeur, fascinée, la jeune fille en oublia même d'écrire. En quelques phrases, elle appris beaucoup plus de choses qu'en tout le reste du cours, c'était tout simplement... incroyable! L'Avada Kedavra était terriblement fascinant, remarqua Rily, en se mettant frénétiquement à écrire, dès que Mlle Wolf eut cessée de parler.

Les mots s'inscrivaient d'eux-même, elle avait quasiment tout retenu. Et elle était toujours terriblement dégoûtée par ce sort, qui permettait de tuer en un coup de baguette et avec beaucoup de volonté. Quand on voulait à quelqu'un, ce n'était pas dur de trouver la volonté suffisante. Et Rily souligna grassement le fait que seul un Phénix pouvait survivre à ce sort. Bien, à rajouter sur la liste des points positifs des Phénix, qu'elle s'était crée pour se dissuader d'en acheter un - en sachant que la liste des points négatifs étaient vide, dès qu'elle aurait les moyens et de la marge, elle courrait s'en acheter un (bien sur, à cette époque, la jeune Rily ignorait qu'elle travaillerait dans la boutique en question où l'on vendait ce genre de superbe créature). Mais, pour l'instant, elle était en cours, et brûlante de curiosité.

La Septième année relut une nouvelle fois ses notes, cherchant une faille ou un point à éclaircir, mais rien. Ses yeux parcouraient rapidement le parchemin, sans trouver le moindre défaut. Elle se serait mise à applaudir si elle avait été seule, car pour un super cour très complet, s'en était un! Et l'absence de main levée confirmait sa pensée! Mais finalement, elle trouva une question. Bon, la réponse lui semblait évidente mais elle pouvait toujours la poser...

- Si on utilise un bouclier, est-il possible de contrer le sort? Je veux dire, pas un petit bouclier qu'on sait faire à l'école, mais un bouclier créé par un sorcier beaucoup plus puissant que le lanceur du sortilège?

Bon, d'accord, trouver un sorcier encore plus puissant que le lanceur d'un Avada Kedavra devait être difficile, mais par exemple si, à l'époque de Harry Potter, Voldemort avait lancé un Avada Kedavra sur Dumbledore et que celui-ci avait réussit à lancer un "Protego" à temps, aurait-il survécu? L'exemple lui paraissait bon, mais Rily préférait le garder pour elle. Encore une fois, inutile que les élèves se mettent à lancer leurs avis à tort et à travers en se plaçant du côté de Voldy' ou de Dumbledore. Après, peut-être le professeur ne serait-elle pas en mesure de répondre, vu que personne n'avait encore jamais essayé, à ce que savait la Serdaigle...

Je notais avec un apparent ennui les paroles du professeur et celles des élèves, soulignant mollement quelques termes qui me paraissaient importants. Mon attitude durant ce cours n'avait rien de celle que j'arborais lorsqu'il s'agissait des cours de DCFM. Pas d'enjouement, aucun enthousiasme. Un sourire sarcastique plaqué sur le visage. Des yeux ternes qui ne cessait de cligner. La fureur retenue qui étouffait en moi.
Je n'aimais pas parler des sortilèges impardonnables. J'en avais déjà trop entendu sur ce genre de choses. Kelly avait subi l'Endoloris avant de se faire tuer. Et ils énoncent tranquillement l'étymologie des sorts, parlent de leurs conséquences d'une voix calme... Savent-ils seulement ce que c'est?! Ont-ils eu un aperçu de la souffrance que ces sorts causent?! Et ces Serpentards, Greenstone et Burton... Repensant à leurs paroles, la colère me fit serrer la plume au point de la casser. Ces morveux ignorent de quoi ils parlent. Eux se seraient pissé dessus en voyant Voldemort pointer sa baguette sur eux avec l'intention de les tuer. Ils se seraient rouler par terre, le suppliant, implorant sa clémence. Ils n'ont aucun honneur, aucun courage, aucune valeur.
Et Mrs Wolf... Sa réaction m'avait terriblement déçue. Des paroles pro-Voldemort, dans son propre cours! Et les coupables ne récoltant que de simples remontrances... Le minimum aurait été de leur enlever 20 points chacun et de les envoyer en retenue dans un endroit dangereux histoire de leur faire peur. La Forêt interdite, de 23 heures à 4 heures toutes les nuits pendant un mois. Je ris intérieurement en m'imaginant la scène. Et un petit tour au bureau de la Directrice ne leur aurait pas fait de mal non plus.
Chassant ces pensées de mon esprit, je tentais de me concentrer sur le cours, ou du moins de m'y intéresser un minimum. Même si une envie de vomir me tenaillait les entrailles. A la fin du cours, j'irais parler au professeur.
Rily Dacker posa une question digne d'intérêt, action bienvenue pour distraire mes pensées inhabituellement sombres. Je penchais plus pour un non, Avada Kedavra était un sortilège bien trop puissant. Non seulement il aurait fallu avoir des pouvoirs magiques d'une force incroyable mais en plus être doté d'une réactivité et d'une rapidité époustouflantes pour agir à temps.

Ma plume glisse sur le parchemin, mon écriture fine et penchée remplie la feuille. J'ai l'irrésistible envie de raturer mon paragraphe sur Harry Potter et le remplacer par la beauté et la grandeur que fut Tom Jedusor, alias Voldemort. Je me retiens et reporte mon regard sur mes condisciples : je ne connais malheureusement personne, mais peut-être car aucuns n'en valent la peine ? Oui, ça doit être cela. Après mure réflexions, ce cours et cette Professeure ne sont pas si mauvais... Je vais peut-être continuer d'y assister, histoire de m'amuser un peu. Mais à la seule condition qu'elle réponde à ma question, correctement. Inversons les rôles, cela peut être drôle. Après tout, n'importe quel enseignant saurait y répondre...

-Mrs Wolf, j'ai une question pour vous.

Elle m'adresse un signe de tête.

-Je me demandais si... le fait de lancer un de ces sorts laissent des... comment dire... des séquelles. Non pas sur la victime mais sur l'agresseur.

Je la fixe avec des yeux flamboyants.

Edit Céleste : Bonjour Pandore ! Je tiens à te signaler qu'afin de participer à un cours, il faut s'être préalablement inscrit dans ledit cours ici. Il faudra ensuite attendre une réponse de ton professeur qui te diras que ton inscription est valide pour tel ou tel cours. Hors ton inscription n'a pas été validée pour ce cours ci, mais pour le suivant. Votre poste ne sera donc pas pris en compte par le professeur et les autres élèves. Merci de ne plus poster ici, et de faire plus attention à l'avenir. Cordialement.