Département de contrôle et régulation des créatures magiques

Luia venait d'arriver aux ascenseurs et de se présenter. Elle avait aussi dit qu'elle n'avait besoin qu'il lui dise son nom, elle le voyait sur son badge. Le jeune homme avait relevé la tête au mot Auror puis avait émis une sorte de grincement à la dernière phrase de l'ancienne Aigle.

L'ascenceur était arrivé et il était monté dedans, Luia la première et Aquila le deuxième. Luia avait indiqué le quartier des Aurors en appuyant sur le bouton de l'étage où il était. Puis elle avait dit au jeune homme qu'il pouvait lui dire plus en détails ce qu'il faisait là. Elle adorait discuter avec les gens et tout car oui, elle était Auror mais elle était aussi extravertie et assez fêtarde et joyeuse. Le jeune homme hésita un peu puis il dit:

Je m'appelle Aquila. Je vais au... Dép...

Puis il se tut. Peut-être avait-il changé d'avis? Ou alors il ne voulait pas dire où il allait car c'était un vilain mage noir qui avait peur d’affronter une Auror? Il ajouta de suite:

Je viens faire part d'un délit.

Il s'arrêta là. L'ascenseur arrivait alors au bon étage. Luia allait descendre et se diriger vers le QG des Aurors quand il se rendit compte que le jeune homme n'avait pas indiqué d'étage et disait:

J'ai toujours voulu être auror, vous avez beaucoup de chance.

Luia lui sourit et dit:

-En fait, venez donc signaler votre délit aux QG des Aurors. Quant à être Auror, moi aussi, j'ai toujours voulu l'être et j'ai la chance d'avoir réussi. Peut-être que ce sera aussi votre cas. Mais discutons-en donc jusqu'au QG, voulez-vous.

Luia ne pouvait s'empêcher d'être comme ça, avenante et sympathique. Espérons que le jeune Aquila la suivrait.

-En fait, venez donc signaler votre délit aux QG des Aurors. Quant à être Auror, moi aussi, j'ai toujours voulu l'être et j'ai la chance d'avoir réussi. Peut-être que ce sera aussi votre cas. Mais discutons-en donc jusqu'au QG, voulez-vous.

Rien, pas même la disparition corps et âme du directeur de Poudlard, ni même une excursion dans la Forêt Interdite n'aurait fait plus plaisir à Aquola ce qu'avait dit Luia à cet instant. Elle s'était mis en marche et sa longue chevelure blonde se laissait onduler sur le dos droit d'une femme qui inspirait l'hospitalité et le professionnalisme. Le jeune Serpentard la suivit alors qu'ils se dirigeaient tout deux vers le sanctuaire de la justice magique et soudain, il pris conscience d'une chose : les trafics de Scrouts à pétards sur la route de Pré-Au-Lard ne devait pas intéresser grand monde. Il était venu pour faire son devoir de citoyen du monde magique, mais il avait prévu d'aller au Département de Régulation des Créatures Magiques. En fait de cela, il se retrouvait, par un concours de circonstance, au Quartier Général des aurors où, soit dit en passant, il avait toujours rêvé de se rendre. Il craignait à présent d'importuner les chasseurs de mages noirs avec ses histoires de bestioles.

C'est que je tiens à ne pas vous faire perdre de temps. dit il à l'adresse de la voluptueuse demoiselle sans décliner son offre. Je ne saurais imaginer combien vous devez être pris par l'action avec tout ce qui se passe dans ce monde.

Pour autant, il suivit Luia dans les couloirs noirs et si propre du ministère de la magie. Ils étaient toujours seuls, dans les couloirs. C'était à croire que les fonctionnaires ne travaillaient jamais ou bien qu'il travaillait trop pour sortir de leurs bureau. Bien entendu, c'était différent more les aurors qui devaient alterner entre paperasse et descentes sur le terrain. Tout au moins était ce ce que l'on pouvait imaginer. En effet, il n'était jamais allé voir. Et quand bien même, il faisait preuve d'une confiance aveugle à l'égard des aurors, on savait que ce n'était pas le cas de tous les sorciers de cette génération, malheureusement.

Ce fut de tout cela qu'il parla à la si envoûtante demoiselle pendant qu'ils marchaient tous deux sur le plancher du ministère où Aquila s'écrasa de tout son long. Il devait sans doute avoir glissé sur les lattes de bois trop bien cirée, c'est vrai qu'il n'en avait pas l'habitude. Il se releva en riant nerveusement de la honte qu'il s'était infligé en si charmante compagnie.

Le jeune homme sembla heureux d'aller au QG des Aurors signalé son délit. Luia se dit qu'elle aurait aimé en faire de même à son âge. Après tout, c'était son rêve de devenir Auror à elle aussi. Et elle l'aurait été ou alors elle aurait fini Médicomage (comme son père) ou professeur. Le jeune homme dit:

C'est que je tiens à ne pas vous faire perdre de temps. Je ne saurais imaginer combien vous devez être pris par l'action avec tout ce qui se passe dans ce monde.

Mais il ne lui faisait pas perdre de temps, il verrait son travail, surtout s'il dénonçait son délit. Et puis il la suivit quand même dans les couloirs. Il n'y avait personne dedans mais la plupart des employés du ministère travaillaient déjà à cette heure ou bien allaient arriver dans quelques heures. Luia allait travailler de suite, comme souvent.

Tandis qu'ils marchaient, le jeune homme discutait avec elle. Il lui expliqua qu'il trouvait étrange qu'il n'y ait personne dans les couloirs, que les fonctionnaires ne travaillaient que pas ou peu. Il dit que c'était différent pour les Aurors, qui alternaient entre terrain et paperasse. Enfin c'était ce qu'il imaginait, il n'était jamais venu ici encore. Il dit aussi qu'il faisait preuve d'une confiance aveugle envers eux même si ce n'était pas le cas de tous les sorciers de cette génération.

Après quelques minutes et discussions, il s'écrasa par terre et se releva en riant. Luia le regarda et rit avec lui avant de continuer à marcher avec lui à ses côtés. Après quelques minutes, ils finirent par arriver au QG des chasseurs de mages noirs. Luia dit:

-Et voilà, nous y sommes. Suivez-moi à mon bureau.

Puis elle entra et se dirigea vers son bureau, laissant le jeune homme la suivre. Il aurait l'occasion de voir des bureaux plein de paperasse et de voir comment travaillaient les Aurors.

Après quelques courtes minutes, les deux jeunes se trouvèrent devant le Quartier Général dont la porte de bois était d'un noir immaculé. En son centre, la poignée, semblable à un bouton de manchette semblait ouvrir l'accès à des privilèges interdits. Certainement pas pour la jeune auror qui rentra en première comme on rentre chez soi ; immédiatement suivit d'Aquila qui su aussi vite qu'il ne s'était pas trompé. Il semblait que chaque travailleurs aie son bureau personnel et que chaque bureau soit casé dans un petit box qui conférait un minimum d'intimité à ceux qui s'y trouvaient. Certain bureau étaient plus rangés que d'autres mais on voyait bien que tous les aurors étaient organisés. Tout au fond de la pièce, il y avait des bureau entièrement vide, peut-être en attente de tout nouveau propriétaire qui soulèveraient fièrement leur baguette pour défendre la communauté magique.

À y regarder de plus près, il semblait d'ailleurs que tous les bureau ne soit pas occupés. Mais la densité de papier qui les nourrissaient indiquait bien que leurs propriétaires était parti un instant et allait revenir bientôt. Eux devaient vraiment être sur le terrain à traquer le mal et reviendraient bientôt avec les mages noirs désabusés pour mettre fin au conflit qui animait l'Angleterre. À ce propos, tout au fond, des salles t'interogatoire semblaient se dessiner où quelques personnages bougeaient derrière les vitres dont l'aspect granuleux ne permettait pas de distinguer une personne en particulier.

Je vous remercie, Mademoiselle, je n'en aurais pas pour longtemps. Ce n'est pas un fait trop important que je viens vous apporter mais cela m'aura permit de voire vos bureau.

Les deux jeunes gens avançaient dans la pièce après que Luia lui ait dit de le suivre à son bureau. Le jeune homme semblait admiratif face aux bureaux. La plupart étaient encombrés de paperasse et vides. En effet, les collègues de Luia devaient sûrement être sur le terrain et elle-même y serait allé si elle n'avait pas croisé ce jeune étudiant. D'ailleurs, ce dernier remarqua aussi les bureaux vides, signe que de nouveaux Aurors pouvaient les rejoindre d'ici peu ou dans quelques jours, mois, années. Et son regard se posa enfin sur les salles d'interrogatoire. Celles qui servaient à tous les interrogatoires Auror.

Ils arrivèrent enfin au bureau de l'ancienne Aigle. Elle s'y assit et le laissa faire de même en face. Afin de mieux le voir, elle écarta quels documents et dossiers. Car son bureau étaient aussi plein de parchemin: rapports, dossiers, etc. Et elle l'aimait ainsi: c'était le signe que, bien que décriés de toute part, les Aurors tentaient d'éradiquer la magie noire d'Angleterre. Lorsqu'elle le vit enfin, le jeune homme lui dit:

Je vous remercie, Mademoiselle, je n'en aurais pas pour longtemps. Ce n'est pas un fait trop important que je viens vous apporter mais cela m'aura permit de voire vos bureau.

Parfait. Luia sortit un parchemin propre, histoire de noter ce qu'il allait dire. Elle prit aussi une plume et dit:

-Très bien. Pas de soucis. Je vous écoute.

Puis elle lui fit un clin d’œil, histoire de dire qu'elle comprenait ce qu'il ressentait. Elle-même aurait rêvé d'être là à son âge (il semblait avoir 16/17 ans) et voir ça. Mais elle avait eu du mal à devenir Auror, même si elle était heureuse de l'être désormais et qu'elle ne quitterait son métier pour rien au monde.

RP avec Aeden Snow

Jusqu'à ses dix sept ans, et tant qu'elle n'était que stagiaire dans la boutique de baguette magique, Izsa n'avait pas eu à s'acquitter de certaines tâches. Par exemple, discuter avec les diverses fournisseurs, jusque là elle en avait été dispensée. Anthony et l'ancien propriétaire l'avaient gérés, comme de grands. Vous vous en doutez, il y avait plus glamour que remplir des papiers et discuter administration et régulation.

Cependant, ce jour-ci elle ne put y couper. L'ancien employé du Département du contrôle des créatures magiques qui gérait l'approvisionnement d'Ollivander's venait de partir en retraite ; il fallait qu'elle rencontre son successeur. Elle arriva donc dans les couloirs du quatrième niveau du Ministère vêtue d'un tailleur noir sérieux, tentant de camoufler par une façade sévère son manque d'assurance. Elle n'était clairement pas à l'aise, et pourtant elle s'adressa à la secrétaire de l'accueil d'une voix claire :

- Bonjour, s'annonça-t-elle. Je viens rencontrer Mr. Snow, nous avons un rendez-vous...

Elle vit clairement les yeux de la femme diverger, se désintéressant de la conversation pour simplement se contenter de lire le badge ornant sa poitrine. Eileen Hilswood, rencontre professionnelle. Voilà qui devait bien l'aider. Elle toussota, indiquant qu'elle attendait une réponse. La vendeuse avait d'autres projets que celui de reste planter comme un i au milieu du secrétariat.

- Bien, asseyez-vous par ici. Miss Snow ne va pas tarder à vous recevoir, lâcha-t-elle finalement.

Oups, il semblerait que Izsa s'était légèrement plantée. En même temps, comment était-elle sensée déduire le genre d'un personne nommé "Aeden" ? Faisant mine de rien, elle prit place sur un des chaises molletonnées de la salle d'attente. Elle croisa les bras, et attendit. Normalement, si cette Snow était ponctuelle, elle ne devrait pas tarder à arriver. De son côté, pour ne pas avoir l'air négligée et donner une mauvaise image de la boutique, elle était arrivée avec quelques minutes d'avances. Elle espérait simplement ne pas avoir à poireauter trop longtemps que cette fonctionnaire quelconque termine sa pause café.

PV IZSA HILSWOOD

Je n'en reviens pas de déambuler librement dans le Département de contrôle et de régulation des créatures magiques du Ministère de la Magie britannique ! Moi qui, il n'y a encore qu'une toute petite semaine, attendait avec impatience le début de ma formation de Zoologiste, me voilà dans la place ! Bien sûr, je ne prends aucune décision, me contentant de suivre mon "stage d'observation" au gouvernement avec sérieux et assiduité. Je compte bien montrer à mon Maître d'Apprentissage, le fameux Rob Phillip, qu'il n'a pas eu tort en me choisissant, moi et pas une autre, pour prendre sa relève. J'en apprends chaque jour un peu plus sur le domaine des animaux fantastiques, et mes "études" me passionnent, encore plus que je ne l'aurais imaginé.

Rob est un professeur attentif, patient et très cultivé. Voilà plusieurs décennies, il a décidé de se spécialiser dans les créatures aquatiques : Êtres de l'Eau, Strangulots, Hippocampes sauvages et Calmars géants n'ont plus aucun secret pour lui ! J'emmagasine chacun de ses conseils, de ses mises en garde, de ses connaissances, afin qu'un jour je puisse, seule, m'en sortir dans ce milieu marin. Malgré tout, les créatures de l'eau ne m'attirent pas outre mesure. Elles sont fascinantes, certes, et grâce aux informations fournies par Monsieur Phillip, je pourrai les étudier et en capturer certaines sans courir le moindre danger, mais néanmoins je suis nettement plus attirée par les créatures terrestres. Des majestueux chevaux ailés aux Éruptifs d'Afrique, en passant par les Serpencendres et les Demiguises, je souhaite découvrir tous les mystères.

Aussitôt que mon Maître d'Apprentissage me laissera un peu de temps libre, je me lancerai dans de nombreux voyages à la recherche des créatures les plus méconnues du monde des sorciers. Je les étudierai, les observerai en milieu naturel, tenterai même d'en approcher certaines, voire de capturer les plus demandées par les fabricants de Baguettes et autres objets magiques à base de crins, de poils ou encore de bave de ces chers spécimens.

Plongée dans mes pensées et dans un parchemin concernant les Botrucs que Rob m'a demandé d'étudier, je sursaute en entendant une sorcière pénétrer dans le petit office. Elle s'adresse directement à moi, ce qui augmente encore ma surprise, pour m'avertir qu'une visiteuse, une certaine Eileen Hilswood, a demandé à me voir. Elle attend dans l'entrée du Département. Pourquoi moi, et pas mon patron ? Curieuse, je m'extirpe de mon siège et suis la messagère jusqu'au bureau d'accueil. Juste à côté de celui-ci, installée sur une chaise, semble patienter une jeune femme brune, aux yeux pétillants, apparemment pressée. D'autant plus impressionnée du fait qu'elle soit vêtue comme une véritable femme d'affaire Moldue, je m'avance vers elle avec fébrilité. Que me veut-elle, au juste ? Et surtout, qui est-elle ?

"Bonjour, je suis Aeden Snow. Vous avez demandé à me voir ?"

Rp avec Vhagar
Sujet inactif depuis pusieurs mois, je prend !

Mais qu'est ce qu'elle faisait là ? Excellente question. Même toi tu ne peux pas me le dire ? Non mais ça va mal. Depuis quand Amy mettait les pieds au ministère et se baladait tranquillou dans les couloirs comme ça ? La jeune femme n'était entrée que deux fois en ce lieu, pour ces examens magiques. Transplanage et Animagie. Et mis à part un souvenir de couloirs hyper long et hyper nombreux, elle n'avait pas un souvenir très net de comment le bâtiment se présentait. Et alors vu le magnifique sens de l'orientation que possédait la brunette, ça s'annonçait extrèmement mal pour elle. Mais pas graaave ! Motivée Amy ! Aller, prenons à.. Gauche ! D'un pas sur, elle emprunta un couloir à sa gauche. Droite maintenant. La brunette prit un couloir à droite. Elle se balada ainsi pendant un bon quart d'heure avant de se décider à demander son chemin à quelqu'un. Il lui indiqua une porte un peu plus loin. La jeune femme remercia en se traitant de tous les noms possibles et imaginable. La porte était juste là et elle avait dût demander. Bien joué.

L'animagus frappa puis poussa la lourde porte de bois. A l'intérieur, un monsieur assis à un bureau et les yeux rivés sur un dossier l'attendait. Lorsqu'elle referma la porte dans un claquement sourd, l'homme daigna enfin à lever ses yeux vitreux vers elle. Le regard du l'homme était opressant, et Amy se rendit compte qu'elle aurait peut-être dût s'habiller plus chiquement. Elle portait en effet un simple pantalon noir moulant, un haut blanc et son long manteau noir par dessus. Ses cheveux attachés par une tresse passée par dessus son épaule commençait à partir en sucette. La jeune femme remit les mèches rebelles qu'elle avait autour du visage en place. Ca lui donnait un air coiffé décoiffé qui aurait pu être mignon mais vu le regard du bonhomme, ça aurait put être mieux. Soit !

Amy s'avança vers le bureau et sourit gentiment au monsieur. Là elle demanda si c'était bien ici qu'il fallait recenser son animagus. Oui oui, elle avait fait tout ce parcours juste pour ça. L'homme assis à son bureau la scruta et leva un sourcil. Il répondit sur un ton glacial qu'elle devait encore attendre avant de recenser. La jeune femme ouvrit grand les yeux, étonnée d'apprendre que les recensements n'étaient pas forcément obligatoires. Première nouvelle. Qui avait été lui sortir ça déjà ? Elle allait lui faire une jolie remarque pour le déplacement inutile. Elle se força à nouveau à sourire pour le remercier avant de tourner les talons pour sortir. Mais l'homme l'interpella, lui demandant son identité pour vérifié qu'elle n'était pas venue juste pour déranger. Ah ba c'était la meilleure ça. Vraiment génial. La Phénix soupira et la lui donna avant d'attendre que le bonhomme se lève pour aller chercher ses dossiers dans une pièce juste derrière le bureau. Superbe. Combien de temps encore allait-elle être coincée ici, excellente question. Personne pouvait y répondre. Elle se contenta donc de rester stoïque au milieu de la pièce, attendant que le petit monsieur se ramène pour lui faire prendre congé.

De la paperasse. Encore et toujours de la maudite paperasse. La petite enquête que Vhagar Meraxès avait commencé à entreprendre sur ses collègues de travail et son cercle de connaissance ne menait à rien. Par manque de moyen. Et voilà qu'il tombait sur de nouvelles informations. Pour au final constater qu'elles ne servaient à rien non plus. Faire des liens. C'était là toute la difficulté. Depuis son bureau, le Nordique voyait les gens défiler dans le couloir, prendre l'ascenseur. Les tâches du Ministère semblaient bien mystérieuses. Depuis quand les hommes d'actions étaient réduits à observer leur collègues professionnels de l'assise gambader à tout va dans le grand bâtiment? Cela n'avait aucun sens. Tout comme les supposés indices qu'il avait rassemblé. Il n'avait trouvé que quelques fluides dans lequel pataugeaient des poils vraisemblablement animal. Malheureusement, les qualifications de Vhagar dans le domaine des créatures magiques étaient importantes, mais largement pas assez pour découvrir de quoi était fait ce bout de fourrure. Il lui faudrait alors descendre voir Ted, sous petit indic du Département de contrôle et régulation des créatures magiques. Il se leva donc de son siège avec son échantillon, passa la porte de son bureau, et vérifia deux ou trois fois qu'elle était bien verrouillée.

L'ascenseur accueillait toujours plus de personnes, et la plupart des petites têtes étaient d'ailleurs connus. Allez savoir pourquoi mais tout le monde passait partout dans ce Ministère. Et même si jamais Vhagar n'avait adressé la parole à quiconque d'autre que ses collègues directs, qui parfois même il ignorait, il connaissait à peu près toutes les têtes du département dans lequel il se rendait. Il aperçu alors une petite tête très charmante mais totalement inconnue dans cet ascenseur magique. Tous deux sortirent au même étage, mais partirent dans la direction opposée. Vhagar jeta alors un coup d’œil pour profiter de la vue, avant de reprendre son sérieux et se diriger vers le bureau de Ted. Le responsable du recensement des animagus était à son bureau, entrain de consulter quelques documents vierges. Mais le Nordique avait le dont pour analyser et comprendre les situations.

- Tu pourras continuer à jouer avec tes têtes parlantes, Ted. Je veux juste que tu me dises ce que c'est que ça.

Et le Nordique lui tendit la fiole. Ted se leva et alla la poser dans le bureau de derrière, la ou Vhagar le suivit. Ted prenait beaucoup de place, il était encombrant, et lourd, et vieux. Mais il était facile à corrompre par la peur. Et la peur, le Norvégien savait lui en donner. Ted était donc son chien chien, mais un véritable atout. Il était excessivement doué dans son domaine, et il aurait été apte à découvrir l'identité d'un loup garou avec un simple poil même après une douche d'averse. Le martyr alla chercher sa baguette dans son bureau pendant que Vhagar scrutait un peu les trophées de l'arrière salle. Une minute, deux minutes. Cela devenait trop long, et le Nordique commençait à s'impatienter. Il marchait d'un pas sûr vers Ted pour lui expliquer le sens des priorités lorsqu'il entendit une voix douce et féminine demander quelques informations sur le recensement des Animagus. Le vieux responsable la renvoya vite balader, mais c'est alors que Vhagar lui chuchota fort sans qu'elle ne puisse entendre. Retiens la ! Et Ted s'exécuta, prétextant avoir besoin d'une pièce d'identité. Moyen stupide, mais efficace, la jeune femme de l'ascenseur était revenue sur ses pas, et l'empoté reparti dans la salle derrière, sous ordre bassement annoncé de l'Auror.

Pourquoi donc le Nordique avait-il fait ça? Dans le genre non-attendu, il avait atteint un seuil jamais même aperçu. Lui qui était normalement socialement détruit, sans possibilité de reconstruire sur les ruines, le voilà qui se retrouvait sans arme face à une femme inconnue. Pris d'une chaleur intense, maintenant qu'il la voyait de près, derrière la vitre fumée, il ne put s'en empêcher, et passa la porte de la salle de derrière, pour venir s'appuyer sur le bureau de son complice, face à elle. Les mots mirent du temps à sortir. Pour la première fois de sa vie, Vhagar se sentait intimidé, et ne savait pas quoi dire, de peur de dire n'importe quoi. L'habitué du froid glacial se sentait pousser des ailes et foncer vers la chaleur du Soleil. Lorsqu'il ouvrit la bouche, il n'y avait plus rien, à part une brute que se languit de la douce réponse d'un être tendre.

- Bonjour mademoiselle. Je peux vous aider ?

Sourire racoleur. Et reprise en main. Etre maître de la situation.

Grognement impatient. Comme si elle n'avait que ça à faire de sa journée, rester debout dans une pièce avec un vieux croulant voulant vérifier ses papiers. Papiers qu'elle avait pas sur elle hein mais si il demandait elle l'enverrai gentiment cueillir des paquerettes et s'en irait. Non mais il fallait pas abuser non plus, elle était déjà bien gentille de rester là à attendre qu'il fasse son petit tour. Parce que pour retrouver une Amy Shields dans son grimoire en Angleterre, bonjour. Amy était un prénom plus que général dans le pays alors ça n'allait pas être de la tarte. Enfin soit. Calme toi, tu dois rester calme sinon tu vas lui refaire le visage à coups de poing donc zeeeen. Tandis que la jeune femme avait les bras croisés sur sa poitrine et grognait tous les sarcasmes du monde, une silhouette bien plus grande et imposante que l'autre homme s'immisca dans son champ de vision. La brunette tourna la tête et se retrouva face à un homme très grand et blond. Son regard bleu la scrutait tout comme elle le scrutait. Qu'est ce qu'il avait.. ? Ne dites pas que l'autre schnock avait appelé un gars de la sécurité. Non parce que même si Amy était douée au combat, elle ne pouvait rien contre un gabarit pareil. Vu le corps de la jeune femme comparé au sien, elle ne valait rien.

- Bonjour mademoiselle. Je peux vous aider ?

Ah ? Ce n'était clairement pas une voix menaçante. Au contraire. Elle n'était pas gentil, mais n'était pas froide non plus. Il ne venait donc pas la virer ou la jeter en prison, c'était déjà ça. L'animagus lui sourit gentiment et se tourna pour être face à lui, relâchant ses bras et passant une main dans ses mèches folles autour de son visage. Elle scruta le visage de l'homme quelques instants. Qui était il ? Dans le sens, identité mais aussi au sein du ministère, quel rôle jouait il ? Là comme ça, elle ne pouvait pas le deviner, et juger sur le physique ne servait strictement à rien. La jeune femme garda donc son sourire et répondit d'une voix amicale.

- Je ne sais pas trop. J'attend que ce cher monsieur ai fini de vérifier mon identité pour pouvoir retourner à mes occupations. Du coup je doute que vous pouviez m'aider. Mais c'est gentil de votre part !

Quelque chose fit tilt dans la tête d'Amy. Mais.. il sortait d'ou exactement ce jeune homme ? Non parce qu'il était arrivé tel un pokemon sortant de sa pokéball mais en vrai, il venait du bureau non ? Il était là depuis combien de temps ? Aucune idée. Enfin bref, ce qui important était qu'elle sache à qui elle avait à faire et savoir si il pouvait aider l'autre homme à trouver son fichu nom dans sa fichue liste. La jeune femme garda quand même son petit sourire, amusée par l'apparition de cet arrivant inattendu.

Un Moremplis à gagner
Pv Elly Wildsmith & Luna Black
Mon LA Accordé aux deux pour la suite
(Après la discussion à la tête de sanglier)

Se trimballer avec un Moremplis enfermé dans un bocal de cerises confites n'avait jamais vraiment enthousiasmé la blonde qui n'avait de cesse de se demander comment elles pourraient expliquer ça si le sortilège enfermant la créature venait à se briser malencontreusement. Avoir sur la conscience des morts du à un chiffon noir affamé n'était pas quelque chose de supportable. Et si l'idée de Luna de ramener la chose au ministère de la magie ne lui plaisait pas beaucoup, c'était surement la meilleure des choses à faire. par contre, si une des deux gamines avait eu en tête l'espoir d'intégrer le département de contrôle et régulation des créatures magiques, elles partaient avec un sérieux handicap. Car, il y'avait fort à parier que se trimballer dans les rue de Goddrick's Hollow en pleine nuit à la recherche d'un Moremplis n'était pas vraiment un acte cautionné par le Ministère de la magie. Le capturer dans un bocal encore moins. Il y'avait fort à parier que les deux petits serpents allaient s'exposer à des réprimandes bien méritées. Mais ça valait mieux que garder le non être sur une table de chevet.

Le point de rendez-vous était à Londres, non loin du ministère de la magie, Elhiya avait laissé le soin à Luna de trimballer le non-être, même si la blonde avait suggéré de tenter de le domestiquer, elle n'était pas à l'aise avec lui dans son dortoir. Visiblement arrivée la première, elle regardait les allées et venues matinales des employés du ministère de la magie, tachant de repérer l'entrée principale. car bien sur, aucun panneau indicatif "Entrée-Bureau d'accueil-Ministère de la magie" n'était présent. Logique vu que le bâtiment était en plein cœur de la capitale Anglaise.

Myrtille cachée au creux de son cou, dans une des couettes basses de sa maitresse, ne montrait même pas le bout de son nez, mais se faisait rassurante par sa simple présence. Rapide coup d’œil à sa montre, regard furtif en direction de la gare à la recherche de brune qui ne devait pas tarder. Rapidement, Elhiya reconnue son amie en train de marcher en sa direction, d'un léger signe de main, elle la salua et lui sourit faiblement. Il était encore trop tôt pour arborer un sourire ravi, et surtout, l'idée de se faire houspiller ne lui sortait pas de la tête.

Elle attendit que Luna la rejoigne, et inclina la tête de coté, fixant ce qui lui semblait être le chemin à suivre pour entrer dans la battisse, pas franchement motivée. Coup d'oeil au sac de la brune, au moins, le moremplis n'était pas visible, c'était déjà ça.

"Bon, on y va? Plus vite c'est fait, plus vite on est débarrassé, et je ne dirais pas non à un chocolat viennois après ca. Je te suis."

Ce "rendez-vous" au ministère l'avait travaillé toute la nuit, tant est si bien qu’après une très courte nuit, la blonde n'avait pas eu le cœur à prendre un petit déjeuner revigorant.

Un Moremplis à gagner
Pv Elly Wildsmith & Elhiya Ellis
Mon LA Accordé aux deux pour la suite

Ok. Transporter un non-être extrêmement dangereux dans un bocal de cerise n'était sans doute pas la meilleure idée que Luna ai eu jusqu'à présent. Et certaines battaient vraiment des records, notamment quand elle était à Poudlard. Mais au moins, avec ce projet, elle savait qu'elle avait sauver des vies et ça personnes ne pourrait lui retirer. En attendant, la blondinette faisait la tête depuis leur débriefing dans le pub. Beaucoup de choses avaient changées en très peu de temps pour les deux jeunes sorcières et devoir gérer un Moremplis en plus n'aidait sans doute pas à faire passer la pilule.

De toute façon, dans quelques minutes, celui-ci ne serait un lointain souvenir et les deux Serpys pourraient alors retourner à leurs occupations. Luna descendit de son train et vit la blonde sur le quai. Elhiya avait décider d'emmener avec elle sa nouvelle compagne de chambre, Myrtille. Luna avait décidé de l'imiter en emmenant Sirius avec elle. Si le Boursouf d'Elhiya se nichait dans son cou, le Moke de Luna s'étirait autant que possible dans sa nuque pour une meilleure stabilité. La jeune irlandaise surprit un petit regard d'Elhiya qui cherchait à savoir si le Moremplis était visible. Elle n'était pas folle, elle l'avait caché dans son sac.

"Bon, on y va? Plus vite c'est fait, plus vite on est débarrassé, et je ne dirais pas non à un chocolat viennois après ça. Je te suis."

Les deux jeunes filles se mirent en route, empruntant le métro londonien. Elles finirent par trouver l'entrée du Ministère, une vielle cabine téléphonique. Elles y entrèrent, tapèrent le code MAGIC et furent emmenées dans le hall du Ministère. Une fois dans le gigantesque hall magique, elles cherchèrent un panneau qui leur indiquerait le bon département. Ce fut Luna qui le trouva.

- Regarde, "Département de contrôle et régulation des créatures magiques, 4e étage".

Elles se faufilèrent alors dans un ascenseur sur le départ juste à temps. Celui-ci descendait lentement, relâchant des employés et des visiteurs à chaque arrêt. Une fois à leur étage, les deux sorcière descendirent, le trac montant doucement mais sûrement chez Luna. Elles arrivèrent devant un bureau et toquèrent à la porte, dans l'attente d'une réponse.

Une journée à courir entre les différents services, entre les différents bureaux. Allant de ci, de là, tantôt pour les besoins de ses enquêtes, tantôt pour aider des collègues d’autre service. En l’occurrence, ce jour-là, un dossier sous le bras, elle venait voir l’un de ses collègues du département de contrôle et régulation des créatures magiques. Qui visiblement c’était absenté un instant.

Sereinement, elle attendait sur le fauteuil dans le bureau, faisant comme si elle était chez elle tout en relisant le dossier qu’elle avait dans les mains. Un bruit la tira ensuite de sa rêverie et elle répondit « Oui, entrez », comme si elle se trouvait dans son bureau. Oubliant un instant qu’elle n’était pas dans son service, ni dans son bureau. Son collègue ferait une drôle de tête en revenant, c’était certain. Peut-être même qu’elle se ferait chambrée de longues semaines lorsqu’elle le croiserait, lui ou ses collègues, dans les couloirs du Ministère.

Qu’importe, après tout. Peut-être arriverait-il rapidement finalement ? Qu’elle n’aurait pas le temps d’adresser un mot aux visiteurs qui semblaient vouloir entrer dans le bureau ? Quoiqu’il en soit elle était là, attendant de voir à qui elle avait à faire.

Elhiya avait suivi Luna sans vraiment trop s’épancher sur le sujet, elle n’affectionnait pas vraiment ce morempli, et surtout, elle ne voyait même pas ce que le Ministère pourrait en faire. Le garder captif dans ce bocal ? C’était bien sûr plus sûr pour tout le monde mais franchement pas humain comme condition de vie. Et puis, ça mourrait de fain ces machins là au bout d’un moment ? Vu que ça devait manger, c’était forcément qu’ils étaient doués de sens et de besoin, comme manger, boire dormir. Il n’étouffait pas dans son bocal ? Et s’il n’aimait pas les odeurs de cerises confites et qu’elle arrivait dans les bureaux du ministère avec une non –être mort ressemblant à une cape, ça passerait forcement pour une très mauvaise blague… et on leur reprocherait de faire perdre leur temps à des adultes bienpensants qui avaient mieux à faire qu’écouter deux gamines avec un bocal a cerises qui comportait un bout de tissus.

Sans un mot, la blonde avait suivi son amie, n’arrêtant pas de se dire que c’était une très mauvaise idée au final, et qu’il était plus judicieux de jeter le bocal au fond de la Tamise. Trainant les pieds, Elhiya s’entassa dans la cabine téléphonique avec Luna, manquant d’avoir un haut le cœur lors du transfert vers le haut du Ministère de la magie et en prit même pas le temps de s’extasier sur l’intérieure de la bâtisse pourtant remarquable. Dans les pas de la brune, elle cherchait à la va vite le département dans lequel elles devaient se rendre et se laissa trainer par la blonde jusqu’à un ascenseur qui n’avaient de cesse d’accueillir et des vomir des sorciers à chaque étage. Trop de gens ici, trop de pair d’yeux sur leurs deux têtes de gamine, Elhiya avait l’impression que tous étaient déjà en train de les rabrouer pour s’être trimballées ainsi avec le Morempli dans le sac à dos. Voilà elle commençait doucement à être nerveuse...

Luna frappa à la porte, après tout, c’était elle qui avait le sac, et surtout la blonde scrutait dans le couloir pour voir s’il n’y avait un système de file d’attente via ticket ou inscription, mais non, rien. Elles étaient les seules dans l’étage, et même si on ne les attendait pas, rien ne signalait qu’il fallait prendre rendez-vous. Une voix s’éleva derrière la porte, indiquant qu’elles pouvaient rentrer. Elhiya inspira profondément, elles allaient se faire houspiller par un membre du ministère de la magie, et elles étaient venues chercher sciemment cette brimade. C’était officiel, ni l’une ni l’autre ne tournait rond. Posant la main sur Myrtille pour la caresser, la blonde poussa la porte pour pénétrer accompagner de sa meilleure amie et son sac à dos.

« Bonjour, nous sommes navrée de vous déranger, mais nous aimerions vous confier quelque chose.. »

La blondinette n’était pas vraiment fière et avait gardé la tête penchée, les yeux rivés sur les pieds du bureau en saluant le membre du personne qui était dans la pièce. Relevant doucement le nez pour voir quel visage avait incarné le futur châtiment qui leur tomberait dessus, Elhiya ne put empêcher un sourire en coin de fleurir sur ses lèvres. C’était la même belle jeune femme blonde de sa rentrée en 7ème année, celle-ci même qui avait discuté avec elle de la magie, des couleurs des maisons, des chemins à suivre et a construire. Surprenant. Elhiya resta coite une ou deux secondes avant de reprendre doucement.

« Ho ? vous travaillez dans ce service en fait ? »

Déroutant, Elhiya ne se rappelait pas que la jeune femme lui avait dit être au département de la régulation des créatures magiques. Peut-être que ce détail lui était sorti de la tête.

Elles arrivèrent devant un bureau et toquèrent à la porte, dans l'attente d'une réponse. Une voix leur répondit :« Oui, entrez »
Elhiya, elle regardait frénétiquement autour d'elle, vraisemblablement à la recherche d'un distributeur de ticket ou quel qu’autre chose qui aurait indiqué qu'il fallait patienté. La voix qui filtra à travers la porte la fit se retourner aussi sec. Les jeunes filles entrèrent dans le bureau. Si Elhya semblait stressée Luna elle ne ressentait rien d'autre que l'impatience de se débarrasser du non-être piégé dans un bocal. Étonnamment, ce fut la blonde qui prit la parole, mais l'appréhension de la sanction lui faisait garder la tête bien basse.

« Bonjour, nous sommes navrée de vous déranger, mais nous aimerions vous confier quelque chose... »

En relevant la tête, la blondinette eut un sourire à la vue de la personne assise derrière le bureau. Elle semblait un peu rassurée et soulagée en voyant l'agent du Ministère. Ce qu'elle dit ensuite confirma les convictions de Luna.

« Ho ? vous travaillez dans ce service en fait ? »

Luna ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondre à la question de son amie.

- Vous vous connaissez?! Remarque, ça va sans doute simplifier les choses.

Elle prit un petit temps avant de se tourner vers l'employée du Ministère et de se présenter.

- Puisque vous connaissez déjà Elhiya, il ne me reste plus qu'à me présenter. Je m'appelle Luna Black, je suis vendeuse chez Waddiwasi à Pré-au-Lard et apprentie magicozoologiste. C'est une aventure liée à cette dernière activité qui nous a poussé à venir vous voir. Nous avons besoin de votre aide.

La brunette se tut et attendit la réponse de la jeune femme en face d'elle que sa meilleure amie semblait bien connaitre.

Alors que l’auror relevait la tête face aux visiteuses, elle fut surprise de voir un visage qu’elle connaissait. Comment se nommait la jeune fille déjà ? Une Serpentard qu’elle avait rencontré à King Cross. Jeune adulte qui semblait perdue sur la magie à utiliser, sur le chemin à emprunter pour devenir une sorcière accomplie. La blonde commença à parler avant de relever sa tête à son tour et de reconnaitre Elly, lui demandant si elle travaillait dans ce service. L’auror lui laissa un regard surpris, avant de laisser s’échapper un rire cristallin qui ne dura pas longtemps.

La brune se présenta alors comme étant une vendeuse de Waddiwasi, boutique réputée et dans laquelle Elly se rendait fréquemment. L’auror tiqua néanmoins lorsque la jeune femme indiqua qu’elle avait quelque chose à lui confier. Décidément, toute sorte d’aventure lui tombait dessus lorsqu’elle ne se résignait pas à rester dans son bureau.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’animagus remarqua le bocal qui flottait derrière les deux jeunes filles avec un … non-être à l’intérieur. Regard interloqué qui passa de l’une à l’autre, sans réellement comprendre en vérité. Elle se leva du bureau, répondant dans le même temps à la question d’Elhiya.

- Non, je travaille au niveau 2. Bureau des Aurors.

Elle avait lâché la phrase d’un ton froid, polaire. Mais c’était le ton que la jeune femme possédait perpétuellement lorsqu’une situation la laissait perplexe. Ainsi, les autres alentours n’avaient pas conscience de ce qu’elle pouvait penser ou ressentir, et dans son métier c’était quelque chose d’appréciable et qu’on lui enviait parfois.

- Vous m’expliquez Mesdemoiselles ?

Il était probable que son collègue débarque d’un moment à un autre et peut-être cela ferait-il du bien aux jeunes filles d’être enguirlandés par un type rabougri et aigri du Ministère. Elle soupira, contournant le bureau pour observer les deux jeunes filles, avant de s’assoir sur le bureau, face aux jeunes filles, attendant leurs explications.