Département de contrôle et régulation des créatures magiques

Alors que l’auror relevait la tête face aux visiteuses, elle fut surprise de voir un visage qu’elle connaissait. Comment se nommait la jeune fille déjà ? Une Serpentard qu’elle avait rencontré à King Cross. Jeune adulte qui semblait perdue sur la magie à utiliser, sur le chemin à emprunter pour devenir une sorcière accomplie. La blonde commença à parler avant de relever sa tête à son tour et de reconnaitre Elly, lui demandant si elle travaillait dans ce service. L’auror lui laissa un regard surpris, avant de laisser s’échapper un rire cristallin qui ne dura pas longtemps.

La brune se présenta alors comme étant une vendeuse de Waddiwasi, boutique réputée et dans laquelle Elly se rendait fréquemment. L’auror tiqua néanmoins lorsque la jeune femme indiqua qu’elle avait quelque chose à lui confier. Décidément, toute sorte d’aventure lui tombait dessus lorsqu’elle ne se résignait pas à rester dans son bureau.

Ce n’est qu’à ce moment-là que l’animagus remarqua le bocal qui flottait derrière les deux jeunes filles avec un … non-être à l’intérieur. Regard interloqué qui passa de l’une à l’autre, sans réellement comprendre en vérité. Elle se leva du bureau, répondant dans le même temps à la question d’Elhiya.

- Non, je travaille au niveau 2. Bureau des Aurors.

Elle avait lâché la phrase d’un ton froid, polaire. Mais c’était le ton que la jeune femme possédait perpétuellement lorsqu’une situation la laissait perplexe. Ainsi, les autres alentours n’avaient pas conscience de ce qu’elle pouvait penser ou ressentir, et dans son métier c’était quelque chose d’appréciable et qu’on lui enviait parfois.

- Vous m’expliquez Mesdemoiselles ?

Il était probable que son collègue débarque d’un moment à un autre et peut-être cela ferait-il du bien aux jeunes filles d’être enguirlandés par un type rabougri et aigri du Ministère. Elle soupira, contournant le bureau pour observer les deux jeunes filles, avant de s’assoir sur le bureau, face aux jeunes filles, attendant leurs explications.

Le manque d'hésitation de Luna avait surprit la blondinette qui fixait son amie avec des yeux ronds comme des soucoupes. Ce n'était pas car elle avait déjà croisé le membre du Ministère qui se tenait devant elles, qu'elle était une de ses copines, une de ses protégée ou même une de ses relations lointaines. Les deux blondes avaient juste échangé quelques mots dans un café, quelques idées, et quelques opinions, mais ça s'était arrêté là. D'ailleurs Elhiya avait bien prit soin de vouvoyer la jeune femme, respectueuse, preuve qu'elles n'étaient pas intimes. Mais non, la brun ne semblait pas vraiment voir le soucis de se pointer comme ca avec un Morempli dans un bocal, et annonçait de but en blanc qu'elle avait besoin de l'aide du Ministère.

Déjà, rien que cette formulation avait fait grimacer Elhiya, le ministère était bien le dernier endroit où elle voulait récupérer un coup de main. Mais comme les gamines ne voyait pas quoi faire du non-être, peu d'autre alternatives s'étaient offertes à elles. Et même si la blonde lui avait laissé un souvenir pas désagréable, la façon dont elle leur avait fait part de sa profession, n'avait franchement pas engagé la petite Serpentarde à lui faire un large sourire chaleureux. En plus elle était Auror. Limite Elhiya voyait une lumière brillante et étincelante en train d'écrire le mot dans son esprit, une grimace ourla ses lèvres. Étrangement, elle ne s'était jamais sentie émerveillée par le poste d'Auror, pas plus qu'elle ne le trouvait glorieux, ou super, ou "nécessaire". Et la facon dont son petit ami avait de glorifier le ministère de la magie lui donnait envie de lui balancer un stupefix pour ne pas voir ses yeux s'illuminer d'admiration. Très certainement car à ses yeux ce genre d'agent du ministère ne faisait qu'appliquer bêtement un règlement préconçu.

Pourtant, lors de la discussion avec cette jeune femme blonde -qui soudainement était très froide et très différente la douce chaleur qu'elle avait diffusé dans le café- Elhiya avait cru apercevoir autre chose qu'un mouton qui appliquait des règles. Des yeux, elle la regarda prendre place derrière son bureau, machinalement la gamine cherchait la plaquette avec son nom, mais rien. Du coup, en soupirant, et sans savoir comment l’appeler, elle prit la parole, cherhant comment tourner la situation.

"On a entendu parler de disparition étrange dans un village semi-sorcier. On a voulu voir, sans trop savoir sur quoi on tomberait et au final on a ce bocal"

Il était nullement raison de mettre la faute sur sa meilleure amie, elles étaient allée à deux dans ce cimetière, elles étaient donc toutes les deux à blamer. Par contre, venir raconter comment elles ont trouvé le Morempli, et comment elles l'avaient attrapait n'inspirait pas vraiment Elhiya. Pour sur elles allaient se faire hurler dessus pour avoir été inconsciente ou irresponsable, elle la première car elle avait joué les appâts.

- Vous m’expliquez Mesdemoiselles ? demanda l'employée du Ministère.

Luna s’apprêtait à répondre lorsqu'elle surprit le regard qu'avait Elhiya vis-à-vis de leur hôtesse, un mélange d'une forme de dégoût et de mépris. Un peu comme de dédain mais en plus marqué. Cette émotion, elle n'avait encore jamais vu Elhiya la ressentir et elle était prête à parier que pour son plus grand malheur, elle ai à le revoir. La blonde répondit à la jeune femme, toujours avec cette émotion inédite dans la voix.

"On a entendu parler de disparition étrange dans un village semi-sorcier. On a voulu voir, sans trop savoir sur quoi on tomberait et au final on a ce bocal"

Elhiya venait de mentir à une employée du Ministère. Non pas que le mensonge rebute Luna, il avait son utilité. Mais s'il y a bien une chose qui tenait à cœur à la jeune irlandaise, c'était d'assumer ses erreurs. Mais puisque Elhiya semblait redouté la sanction, il n'était pas nécessaire de révéler son véritable rôle dans cette aventure. La brune prit une bouffée d'air avant de faire le grand saut.

- En réalité, c'est moi qui ai capturé ce Moremplis. Je suis allé au village où plusieurs disparitions suspecte sont survenues et j'y ai tendu un piège pour le non-être. Je sais que c'était stupide et très risqué mais j'espère que vous tiendrez compte du fait que j'ai fait ça pour aider des gens innocents d'une part, et d'autre part que je suis assez honnête et responsable pour l'apporter aux autorités compétentes. Et n'en voulez pas à Elhiya, je lui ai demander de venir comme soutiens moral mais elle a peur que je finisse à Azkaban.

Admettre qu'elle avait eu un comportement dangereux et irrationnel était une chose mais y embarquer Elhiya en était une autre. La brune ne voulait pas que son amie ai des ennuis à cause d'elle. En plus, son mensonge n'était pas très convaincant. Les demi vérités le sont toujours bien plus. Après tout, le Ministère n'avait pas besoin de savoir tout ce qui c'était passé.

Aux explications des deux jeunes femmes, un sourcil de l’auror s’arqua de surprise, regard interloqué qui passaient sur l’une puis sur l’autre. La jeune femme savait qu’Elhiya avait besoin d’adrénaline, elle s’en était très bien rendu compte au King Cross Coffee, néanmoins, allait chasser un non-être était une mission bien dangereuse. L’auror laissa s’échapper un soupir avant de se relever de la chaise – qui n’était d’ailleurs pas la sienne. Elle contourna le bureau, pour finalement s’assoir dessus, ses yeux restaient posés sur Elhiya alors qu’elle s’adressait à son compère, ou complice – c’est selon les points de vue. « Miss Black, il n’est pas utile de minimiser le rôle de votre amie, j’imagine que si vous êtes ici ensemble ce n’est pas pour un soutien moral quelconque mais bien pour affronter ensemble les conséquences de vos actes ».

Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de l’auror à mesure qu’elle réfléchissait à ce qu’elle allait faire pour (ou contre) les deux jeunes filles. Déjà, sortir de ce bureau serait un premier pas. Elle préférait s’occuper elle-même de cette histoire plutôt que de laisser son collègue s’en chargeait. Sa discussion avec la jeune fille à King Cross Coffee lui laissait un gout d’inachevé, peut-être que le moment était venu de transformer les paroles en acte. Aussi, la jeune femme se leva et se dirigea vers la porte avant de lancer aux deux jeunes filles « Nous allons changer de bureau, j’aime autant m’occuper de vous moi-même plutôt que de vous laisser aux mains de mon collègue ». Non pas que le collègue n’était pas sympa, mais il y avait de grandes chances pour que cette histoire déraille plus que nécessaire. « J’espère que vous avez bien en tête que ce que vous avez fait est purement inconscient ? ». L’auror tenait la porte du bureau, invitant les jeunes filles à sortir et à la suivre. Le visage ne laissait paraitre aucun sentiment particulier, un masque d’indifférence perceptible, camouflant les sentiments qui pouvait l’habiter à ce moment là.

HRP : vous avez mon LA pour nous faire aller au bureau des aurors, suis dispo PV si besoin :kiss:

Avec le LA d'Elly et Luna

Pourquoi Luna essayait de la couvrir? La blondinette n'avait pu empêcher d'hausser un sourcil sous la surprise. Autant minimiser la gravité des choses lui avait paru naturel, autant ne pas assumer la conséquence de ses actes non, elle aurait voulu prendre la parole, contredire sa meilleure amie. Cependant, le soupire de l'aurore l'en dissuada rapidement, inutile de rajouter quoi que ce soit qui aurait pu aggraver leur cas. Les prunelles fixées sur la jeune femme, Elhiya plantait ses mains dans ses poches en attendant la remontrance qui tardait à venir.

Étonnement, l'employée du Ministère abandonna le bureau de son collègue, décidant qu'il était plus judicieux de traiter directement le dossier elle même. D'un léger froncement de sourcil, Elhiya avait suivit sans trop comprendre l'utilité de partir dans les locaux des aurors, car pour leur faire la moral n'importe quel lieux était valable. Elle avait juste hoché d'un signe de tête affirmatif aux propos de la jeune femme. Bien sur qu'attraper un morempli dans un bocal de cerises était de l'inconscience pur, mais adolescence était parsemé de ce genre de comportement impulsif partant, à l'origine d'une bonne intention. Passant la porte du bureau pour parcourir les couloirs, l'adolescente s'était contenté de suivre sans rien dire, même si les paroles de l'auror prononcés dans le café lui revint soudainement à l'esprit "les élèves n'en font qu'à leur tête". Pour le coup, ca allait être dur de dire le contraire...

Déambulant devant les portes de divers services, les deux petites Serpentardes se laissaient guider jusqu’aux quartiers des Aurors sans prononcer un mot. Sur les pas de Melle Wildsmith, Elhiya scrutait le mobilier, ne voyant de différent de l'autre.

"Pourquoi nous faire changer de pièce? Peut importe la répercussion de nos actes, je ne peux pense pas que nous prodiguer une sentence dans le bureau des Aurors aura plus d'impact en fait.. Enfin.. Si je puis me permettre"

Un soupire s'était échappé de la blondinette, l'insolence des jeunes age n'avait toujours été dompté, et ne le sera très certainement pas avant un long moment..

Bien que Luna ai tenté d'expliquer la présence d'Elhiya sans la mouillée elle aussi, l'employée du Ministère n'y avait pas cru une seconde.

« Miss Black, il n’est pas utile de minimiser le rôle de votre amie, j’imagine que si vous êtes ici ensemble ce n’est pas pour un soutien moral quelconque mais bien pour affronter ensemble les conséquences de vos actes ».

Pour la jeune irlandaise en tout cas, c'était le but initial, mais la blonde n'avait pas semblé de cet avis. Et comme c'était la jeune sang mêlée qui était responsable de ce qui c'était passé, elle ne pouvait pas laisser Elhiya aggraver leur cas.

« Nous allons changer de bureau, j’aime autant m’occuper de vous moi-même plutôt que de vous laisser aux mains de mon collègue » Ah bon, ils étaient encore moins cool ses collègues? Si c'était le cas, la jeune magicozoologiste préférait encore suivre l'employée du Ministère. « J’espère que vous avez bien en tête que ce que vous avez fait est purement inconscient ? »

Elle tenait la porte du bureau pour inviter les jeunes filles à sortir, mais Elhi' n'était pas convaincue. Elle avait cependant hoché la tête en guise de réponse à la jeune femme. Luna, elle, décida de verbaliser.

- Oui, nous en avons conscience mais c'était nécessaire. Nous n'avons aucune excuse.

Inutile de continuer, l'auror allait de toute façon l'enguirlander. Elle progressèrent alors dans les couloirs qui menaient aux bureaux des aurors. Elhiya recommença à poser légèrement trop de questions au goût de la jeune irlandaise.

"Pourquoi nous faire changer de pièce? Peut importe la répercussion de nos actes, je ne peux pense pas que nous prodiguer une sentence dans le bureau des Aurors aura plus d'impact en fait.. Enfin.. Si je puis me permettre"

Luna prit les devants, histoire d'éviter un "outrage à un représentant du Ministère" à ajouter à leur listes d'infractions aux lois du monde magique.

- On s'en fiche. On y va, on se fait sanctionner et on leur laisse le non-être. Avec un peu de chance on évitera Azkaban.

La seule chose qui inquiétait la jeune femme était de se retrouver envoyée dans la prison des sorciers. Outre la perte de son travail, elle risquait bien plus en s'exposant à ses redoutables gardiens. Elle ne pourrait sans doute pas le supporter.

HRPG: Petite question, on reste ici ou on va dans un autre sujet chez les aurors?

HRPG : on reste ici Wink

juste pour nous éviter le vieux collègue tout rabougri inRP Razz

Elles te suivent, sans mot dire au début, mais le calme apparent ne dure pas, Elhiya s’exprime alors que vous êtes rendues dans ton bureau. Tu pousses un soupir d’exaspération : les jeunes sorciers d’aujourd’hui sont-ils tous assez idiots pour courir des risques inconsidérés ? Nouveau soupir. Mais finalement, tu les comprends : n’as-tu pas été pareil au cours de ton adolescence ? Sans doute que si.

Tu t’affale sur la chaise de ton bureau, regardant alternativement les deux jeunes filles, avant de balancer d’un ton cassant « Je vous évite simplement la remontrance, l’amende et l’éventuel procès de la part de l'un de mes collègues qui n'a sans doute que ça à faire. Mais … si vous voulez, vous pouvez y retourner ». Ton sarcastique, un mince sourire étire tes lèvres, malsain, voilà ce que cela t’inspire. Et tu es bien décidé à en faire baver aux deux jeunes filles. Ton regard percute la jeune vendeuse de Waddiwasi « Miss Black, je vous trouve bien impétueuse, j’ai comme l’impression que, quelle que soit la sanction, vous n’en avez cure, je me trompe ? ».

Silencieusement, ton regard se détourne sur Elhiya, que tu détailles. Tu ne sais pas si la jeune fille te déçoit ou si, au contraire, son comportement t’impressionne. Quoiqu’il en soit, il est certain qu’elle n’a pas froid aux yeux et il ne fait nul doute que cela te plait.

S’affaler sur une chaise à son bureau, comme elle pouvait le faire elle-même sur un cours qui ne l’intéressait pas, l’image arracha un sourire discret à la blondinette alors qu’elle attendait de savoir ce que l’Auror leur réservait. De toute évidence de l’ironie à laquelle il valait mieux ne pas réagir quand on était en tort. Mais d’un membre de la section régulation des créatures magiques à un envoyé sur le terrain pour faire maintenir l’ordre, Elhiya estimait que l’échange n’était peut-être pas le meilleur qui aurait pu faire. De par son poste Melle Wildsmith avait un libre éventail de punitions à sa disposition. Et si elle avait été à sa place, la Verte en aurait très certainement profité. Genre travaux d’intérêt généraux dont personne ne veut, ou tâches administratives rébarbatives…

Première remontrance à Luna, qui paraissait relativement détaché compte tenu du bureau où elles se trouvaient. Attitude habituelle de la brunette en même temps... Jusqu’alors, Elhiya l’avait toujours connue calme et assez rationnelle quelques fussent les situations. Quand elle était stressée, ça se voyait que peu. En temps normal c’était un avantage, ici, pas sure que ce le soit. Relevant le nez vers l’employée du ministère la blondinette esquissa un léger sourire en coin désolée, plantant ses prunelles claires dans les siennes.

Maintenant, se taire et attendre...
Attendre et se taire…
Ou pas..

« Je pense effectivement qu’il ait possible que vous vous soyez trompée. Nous sommes venues en tout état de cause, consciente que nous méritons une sanction pour avoir estimé que nous pouvions nous débrouiller seules. Aussi, Luna et moi-même, attendons votre décision et nous y plierons »

Le jeune âge ne signifiait pas la stupidité… Elhiya s’était abstenue de le rajouter. Se trainer avec une insolence constante ne l’empêchait pas de prendre conscience des limites à ne pas dépasser. Son ton avait été calme, le regard n’avait pas fui, les mains fourrées dans les poches elle attendait désormais les conséquences de leurs actes enfantins et insouciants

"Pourquoi nous faire changer de pièce? Peut importe la répercussion de nos actes, je ne peux pense pas que nous prodiguer une sentence dans le bureau des Aurors aura plus d'impact en fait.. Enfin.. Si je puis me permettre"

- On s'en fiche. On y va, on se fait sanctionner et on leur laisse le non-être. Avec un peu de chance on évitera Azkaban.

« Je vous évite simplement la remontrance, l’amende et l’éventuel procès de la part de l'un de mes collègues qui n'a sans doute que ça à faire. Mais … si vous voulez, vous pouvez y retourner » Ça c'était pour la blondinette, et effectivement, si elles pouvaient éviter un procès ça arrangerait la jeune irlandaise. Mais Luna aussi eu droit à des remontrances. « Miss Black, je vous trouve bien impétueuse, j’ai comme l’impression que, quelle que soit la sanction, vous n’en avez cure, je me trompe ? ». Son regard était vraiment percutant, presque douloureux. Mais il fallu qu'Elhiya en rajoute une couche.

« Je pense effectivement qu’il ait possible que vous vous soyez trompée. Nous sommes venues en tout état de cause, consciente que nous méritons une sanction pour avoir estimé que nous pouvions nous débrouiller seules. Aussi, Luna et moi-même, attendons votre décision et nous y plierons »

Voilà donc là soit la jeune auror les embarque soit elle essaye de raisonner les deux jeunes femmes. Mais comme Elhiya risquait de s'emporter encore une fois, Luna préféra mettre les choses à plat.

- Écoutez, ce n'est pas que je me fiche de la sanction que vous allez nous donner. Sanction que l'on mérite, il n'y a pas à y revenir. Mais ce que je voudrais que vous compreniez, c'est qu'on est tellement convaincues d'aller à Azkaban pour "mise en danger de la vie d'autrui", "braconnage d'animal magique classé XXXXX" et sans doute maintenant "outrage à un représentant du Ministère"; bref on est tellement sûre d'aller là bas que si vous nous dite qu'on à juste un simple avertissement ou des travaux d'intérêt généraux, on va sauter de joie. Ce que j'essaye de vous dire [parce qu'elle était un peu confuse] c'est que nous avons pleinement conscience que ce que nous avons fait était stupide et dangereux, qu'on aurait pu se faire tuer ou pire. Mais nous savons également que c'était nécessaire et qu'en capturant ce Moremplis nous avons sans doute sauver des dizaines de personnes. Et si ça peut jouer en notre faveur, je ne sais pas si vous avez des dossiers sur les sorciers de Grande Bretagne et d'Irlande au Ministère mais si c'est le cas vous pourrez constater que je suis une formation de Magicozoologiste. Par conséquent, capturer cet animal n'est pas aussi grave dans mon cas. Juste une mise en pratique de ce que j'ai appris dans les livres.

Elle fit une pose après sa longue tirade. Tout comme Elhiya, elle était restée très calme et avait essayé d'exposer les fait le plus simplement possible pour permettre à la jeune auror d'y voir plus clair.

- Voilà, je penses que vous avez assez d'éléments pour décider de ce que vous allez faire de nous. Et on est sincèrement désolées de la gêne occasionnée.

Avec un peu de chance, ce qu'avait dit Luna ou Elhiya avait permis à la jeune femme de prendre une décision moins dure qu'Azkaban.

Elles te fatiguent, mais elles te fatiguent, mais d’une force ! L’enfer est pavé de bonnes intentions, et elles te répètent qu’elles ont conscience de l’envergure du danger qu’elles ont pris. Tu soupires face au laïus de la brune et la regarde d’un air lassé, comme si tu allais subitement lui demander « C’est bon, le discours est fini ? » mais tu te contiens. Parce que derrière ses paroles parfois un peu décousues, tu perçois un soupçon de vérité.

Comme si elles n’avaient pas vraiment voulu se mettre en danger – ou plutôt, qu’elles avaient mesuré la dangerosité de leurs actes et l’avaient quand même fait dans un but de protection de la population. Tu soupires – encore – parce que prendre des risques inconsidérés était le propre des adolescents d’aujourd’hui. Et en disant ça, tu as l’impression d’avoir vieilli trop vite à force de côtoyer de vieux rabougris dans l’enceinte du Ministère.

Un rapide « Accio » fait venir la créature à toi, tu l’observes, un mince sourire sur tes lèvres. « Très bien ». Tu poses le bocal, non sans sourire en remarquant qu’il s’agissait simplement d’un bocal de cerise dans son passé – qui ne devait pas être si lointain que ça. « J’estime que dans le cadre de votre formation Miss, il serait malvenu de la part du Ministère de vous coller une amende ou une peine quel qu’elle soit ». Tu te lèves, attrape le bocal avec tes mains cette fois-ci, le fait passer de la droite à la gauche. Avant de le reposer, blasée.

« Néanmoins, je vous serais reconnaissante de ne pas recommencer des escapades de ce genre sans accompagnateurs ». Le regard passe de la brune à la blonde, et tu t’attardes à nouveau sur elle. Avant de reprendre, le plus simplement du monde « Ou de faire appel aux autorités compétentes dès lors que vous constatez ce genre … de créatures ».

En fait, Elhiya avait cru que Luna n’allait jamais s’arrêter de parler. Pourquoi autant de palabres ? Juste dire qu’elles avaient compris qu’elles s’étaient crues plus douées qu’elles ne l’étaient et qu’elles pouvaient remercier leur chance insolente était suffisant, non ? Autant ne pas essayer d’agacer plus que nécessaire leur interlocutrice. Ah… Trop tard vu le soupire de l’auror, Elhiya s’était même attendu à quelque chose du genre « non mais vous allez vous taire ». Mais au lieu de ca, un accio avait dépossédé les deux jeunes filles de leur butin, arrachant une moue à Elhiya. Bien sûr elles ne pouvaient pas le garder, en plus il la faisait flipper dans son bocal de cerises, mais quand même, de base c’était le leur…

Puis.. L’attente de la punition, de la sentence, des heures de colles, de lignes à copier, de travaux d’intérêt forcé, d’obligation de nettoyer le bureau des Aurors, les couloirs du Ministère, mais en fait non. Arquement de sourcil trahissant l’incompréhension de la blondinette. Juste une demande appuyée de ne pas recommencer ? Non pas qu’elle fût déçue, mais pour le coup, Elhiya s’était attendu à moins de clémence. Surtout avec la brune à ses coté qui faisait une fixation sur la possibilité d’aller en prison.

Simple hochement de tête, mine sérieuse et attentive. Ce n’était pas le moment de dire que le temps de prévenir le Ministère, ce genre de créature prendrait bien soit de se carapater sans demander son reste. Une seule chose à faire ou à dire.

« Merci à vous. C’est noté, on préviendra si on retombe sur quelque chose du genre. Soyez en certaines »

Le ton de voix était clair et franc. Elle ne se reprendrait pas à chasser un non-être dans un cimetière où ailleurs avec pour seules armes leurs deux baguettes et leur fougue d’adolescente. C’était certains. Outre la frayeur que les filles s’étaient faites lors de la capture, le stress de devoir l’avouer, il aurait été ingrat de réitérer l’opération après avoir été dispensé de punition. Cependant une chose chiffonnait la gosse. Regard glissé sur le Morempli enfermé, la question fusa rapidement, bien que sur une consonance polie

« Si je puis me permettre. Qu’allez-vous en faire ? »

Avec sa meilleure amie, Elhiya n’avait pas su comment le détruire ou le neutraliser, hormis avec cette prison de verre scellée magiquement

- Voilà, je penses que vous avez assez d'éléments pour décider de ce que vous allez faire de nous. Et on est sincèrement désolées de la gêne occasionnée.

La jeune femme fit venir le bocal d'un simple #Accio avant d'ajouter: « Très bien. J’estime que dans le cadre de votre formation Miss, il serait malvenu de la part du Ministère de vous coller une amende ou une peine quel qu’elle soit. Néanmoins, je vous serais reconnaissante de ne pas recommencer des escapades de ce genre sans accompagnateurs. Ou de faire appel aux autorités compétentes dès lors que vous constatez ce genre … de créatures ».

Ce fut Elhiya qui prit la parole en première.

« Merci à vous. C’est noté, on préviendra si on retombe sur quelque chose du genre. Soyez en certaines »

Mais évidemment, elle ne pouvait pas se contenter d'un simple "Allez bisous, passez nous voir à l'occas'". Remarques si elle avait lancé une phrase de ce style, les jeunes filles ne s'en seraient peut être pas sortie vivantes. A la place, elle posa une nouvelle question à la jeune aurore.

« Si je puis me permettre. Qu’allez-vous en faire ? »

D'un autre côté, cette question n'avait rien d'énervant si ce n'est que Luna ne pourrait pas sortir de ce bureau aussi vite qu'elle aurait voulu. Mais il était vrai que cette question, Luna se l'était posée depuis le moment ou elle avait capturé le non être. Elle avait déjà eu du mal à l'envoyer dans ce bocal. En même temps, des professionnels devaient sans doute avoir une meilleure maîtrise de ce genre de chose que les deux jeunes filles. L'interrogation restait donc en suspend, qu'allaient-ils faire du Moremplis? Luna attendait la réponse de la jeune aurore avec appréhension mêlée à une grande curiosité.

La jeune blonde acquiesce à ta mise en garde. T’es pas vraiment certaine qu’elle ne recommencera pas, mais en tout cas, elle met du cœur à être persuasive. Elle te lance une phrase sans doute destinée à te rassurer mais tu as honnêtement du mal à y croire. Néanmoins tu ne vas pas les garder juste pour un principe de précaution. Tu les regarde alors qu’Elhiya t’adresse une nouvelle question.

- Si je puis me permettre. Qu’allez-vous en faire ?
- Voilà une bonne question Miss Ellis. Il est très probable que je remette votre bocal de cerises à mes camarades du département de contrôle et régulation des créatures magiques, je ne saurais pas quoi en faire par moi-même à dire vrai.

Tu n’allais pas leur mentir non plus, parce qu’à vrai dire tu n’avais aucune idée de ce que tu ferais de la bestiole enfermée, que tes yeux ne quittaient plus désormais. Il était, à ton sens, venu le temps de clore l’entretien improvisé des deux jeunes femmes. « Miss, je pense que notre rencontre s’arrêtera là, je pense que vous saurez retrouver la sortie ? ».

Vous avez mon LA pour qu'Elly vous salue lors de votre départ Wink

Bon alors, savoir ce qu'il allait advenir de la bestiole dans le bocal de cerises semblait être une affaire plus complexe qu'il n'y parraissait..L'aurore semblait également ignorer ce que des collègues allaient en faire également, et si ca se trouvait le Moremplis était bon pour se dessecher dans des effluves de fruit au sirop. Restait à espérer que le parfum lui plaisait.

D'un sourire en coin vaguement déçu, Elhiya avait acquiescé d'un signe de tête bref la fin de cet entretien. Finalité de la balade : une prise de conscience des deux gamines, et une visite du bureau des Aurors. Conclusion : ça aurait pu être pire vu la situation.

Avant de tourner les talons et d'embarquer Luna à sa suite, la blondinette ne fit pas l'impasse sur les dernières civilités.

"Merci de nous avoir accordé de votre temps Miss Wildsmith, nous retrouverons le chemin de nous même, nous vous avons suffisament dérangé. Bonne fin de journee"

Un petit signe de tête pour dire aurevoir, et patientent que Luna face de même, Elhiya essayait de se rappeler où se trouvait l'ascenseur

[Fin pour Elhi. Je laisse Luna faire partie les deux filles. Merci à vous deux :kiss:

]

Avec le L.A. d'Elly et d'Elhiya

- Si je puis me permettre. Qu’allez-vous en faire ?

- Voilà une bonne question Miss Ellis. Il est très probable que je remette votre bocal de cerises à mes camarades du département de contrôle et régulation des créatures magiques, je ne saurais pas quoi en faire par moi-même à dire vrai.

Bon, elle n'avait pas l'air d'en savoir plus que les deux jeunes sorcières au sujet du bocal. Après tout, il allait peut être atterrir au légendaire Département des Mystères. Qui eut cru que le bocal à confiture des parents de la jeune irlandaise avait des chances de se retrouver dans un des lieux les plus mythiques du monde des sorciers.

« Miss, je pense que notre rencontre s’arrêtera là, je pense que vous saurez retrouver la sortie ? ».

"Merci de nous avoir accordé de votre temps Miss Wildsmith, nous retrouverons le chemin de nous même, nous vous avons suffisamment dérangé. Bonne fin de journée"

- Oui merci Miss. Au revoir et bonne fin de journée.

- Au revoir mesdemoiselles.

Après un simple signe de tête en guise d'éternel salut, les deux jeunes filles quittèrent le bureau. Elles cherchèrent un moment la sortie. Elle rebroussèrent d'abord chemin vers le département de contrôle et régulation des créatures magiques; puis une fois au bout du couloir; trouvèrent finalement d'ascenseur. Elles y entrèrent sans demander leur reste et Elhiya appuya sur le bouton du rez-de-chaussée. C'est alors que Myrtille et Sirius se firent remarquer. Ils avaient passés toute l'entrevue cachés dans les cols de leurs maitresses respectives.

L'ascenseur s'arrêta à différents étages, laissant entrés et sortir de nombreuses personnes à chaque arrêt. Les jeunes filles purent enfin descendre après une dizaine de minutes d'ascension. Elle sortir de la machine et se dirigèrent vers les cheminées. Après tant d'émotion, Elhiya proposa une escale chez ses parents pour se requinquer. Bien évidemment si elle prenait la jeune sang mêlée par les sentiments, elle ne pouvait refuser. Elles entrèrent donc ensemble dans la cheminée avant d'annoncer leur destination à l'unissons. Au final, cette aventure les avait encore rapprochées.

Fin du RP

pv w/ William

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Depuis qu'elle avait vu les souvenirs de 28 dans la pensine de 40, Megan ne pensait qu'à une chose : en apprendre encore d'avantage. Retrouver son mentor de toujours n'était plus seulement une obsession, c'était devenu sa seule raison d'exister. Elle avait effectué des recherches, lu dans les archives des noms, des matricules. Elle avait finalement décidé que le moment était venu. Elle allait s'adresser directement à la personne qui avait le plus marqué la vie de Valentina. L'italienne avait déjà évoqué devant elle cet ami qu'elle estimait tant. Elle avait à nouveau évoqué son nom dans le souvenir qu'elle avait laissé pour elle. Entre la défense et la justice, on lui avait glissé la piste de l'amitié. Megan, dans sa chambre d'hôtel miteuse, avait monté un plan.

Dans sa robe de sorcière noire, Megan paraissait étrangement normale. C'était une sensation tout à fait particulière pour la jeune métamorphomage. Elle n'avait plus l'habitude de porter ses attributs de naissance : une masse de cheveux bruns, de grands yeux couleur tempête, des airs de mélancolie gravés sur le visage. Elle déambulait, un peu perdue, dans le ministère. On l'avait laissée passer : elle était le témoins principal d'une enquête importante et avait de plus encore des formalités à remplir pour se faire officiellement enregistrer comme métamorphomage. La partie facile du plan avait fonctionné à merveille. Elle avait donc emprunté le grand ascenseur et se trouvait maintenant au quatrième niveau du Ministère : le département de contrôle et régulation des créatures magiques. C'est là qu'elle le trouverait. Mais comment se faire introduire dans le bureau du responsable de la communication entre les sorciers et les gobelins ?

Megan attendait à l'angle d'un couloir. Une employée passa devant elle : c'est là que tout se jouait. Elle enregistra autant de détails que possible. Chevelure rousse, grain de beauté sur le nez, visage angulaire, forte poitrine... une fois que l'administrative fut passée, la métamorphomage se concentra et fit au mieux pour appliquer sur elle même les caractéristiques enregistrées. Elle n'avait pas de miroir pour vérifier l'état de sa création ; en réalité, le résultat était plutôt fidèle même si elle était encore loin de la perfection. Megan priait pour que cela face l'affaire. La porte du bureau était juste devant elle : après avoir prit une grande inspiration, elle toqua.

- Monsieur West ? dit-elle aussi fermement que possible. J'ai quelques papiers à vous faire signer pour votre prochain rendez-vous.

Elle avait le droit d'être au ministère. Par contre, voler l'apparence d'un employé pour essayer d'obtenir un rendez-vous avec William West, c'était autre chose...