Cours n°13: Les vampires: petit cours sur les buveurs de sang.

Alors que Ewatson se présentait, Mademoiselle Wolf commença son cours. Oubliant instantanément la Poufsouffle à ses côtés, Nikita reporta toute son attention sur les paroles de son professeur. Elle aurait bien le temps de revoir la jeune fille après, mais le cours, lui, n'attendrait pas. Malgré tout, elle eut un instant de gentillesse, et se dit que, vraiment, elle n'était pas polie. Aussi, en accord avec l'éducation qu'elle avait reçue, et parce que la jeune blonde à ses côtés semblait assez sympathique, elle mit de côté son impatience pour faire montre de bonne volonté.

- Moi, c'est Nikita Adams, enchantée. Mais tu sais, on devrait vraiment écouter le cours. Elle lui envoya un sourire légèrement faussé, puis se retourna vers le tableau, où Wolf avait commencé à parler.

- Le cas des vampires va s'avérer plus délicat à traiter que celui de simples créatures, un peu comme c'était le cas pour les loups-garous. Vous savez sans doute tous qu'ils sont connus aussi bien des Moldus que des Sorciers. Mais si pour les premiers il s'agit simplement de créatures sataniques, il en va autrement pour notre monde. Certains sont effectivement des monstres assoiffés de sang, comme le sont certains loups-garous même sans être transformés, comme un certain Fenrir Greyback... mais d'autres vampires sont au contraire, au même titre que les lycans, des humains un peu spéciaux. Bref, il reste toujours une part des choses à faire. Pour bien débuter ce cours, faisons un point sur vos connaissances de base. Qui peut me dire quelque chose sur les vampires ? Que savez-vous d'eux ?

Le cours ne se présente pas bien, songea la jeune russe. Wolf prenait à son goût trop de précautions et évitait tout avis tranché. Une part des choses … La part des choses n'était en réalité pas plus importante à faire que lorsqu'on traitait d'humains ou de sorciers. Il y avait partout des fous, psychopathes, ou assoiffés de sang. La seule différence entre ceux-là et les vampires ou loups-garous était qu'ils avaient moins de moyens pour se laisser aller à leurs pulsions. La jeune blonde secoua doucement la tête, déjà ennuyé par ce cours qui, elle le pressentait, allait être empli de bonnes paroles de tolérance et de fraternité inter-espèces. Cliché.

Elle décida de ne rien répondre, attendant de voir quels seraient les connaissances des autres élèves sur les vampires. Alors que les réponses fusaient, sa plume à papote les nota toutes attentivement, alors qu'elle les analysait et cataloguait les points de vue. La prof reprit la parole rapidement, ne laissant pas à Nikita le temps de ranger tout ce qu'elle venait d'entendre. Bien sur, elle savait déjà tout cela, les préjugés sectaires étant la première chose qu'elle avait appris à combattre. Mais ce qu'elle souhaitait, c'était en apprendre le plus possible sur le point de vue des sorciers, sans tenter de démêler le vrai du faux -et pourtant, il y avait fort à faire.

- Bien. Pour commencer, il est à noter que le mot "vampire" n'apparaît que tardivement dans le langage courant en Angleterre, en 1734 seulement. Il est dérivé du mot français "vampyr", qui vient lui-même de l'allemand "vampir". Mais si le terme que nous connaissons à proprement parler est relativement récent, cela ne veut pas dire pour autant que les créatures qu'il désigne le sont également.
Pour preuve, on trouve des traces de la question du vampirisme dès l'Antiquité, dans la mythologie Moldue grecque et romaine, probablement grâce à des mentions ou des témoignages que l'on pourrait attribuer aux sorciers de l'époque. Mais en ces temps reculés, difficile d'en être sûr. En tous les cas, on trouve dans ces récits mythologiques des créatures telles que l'empusa, le lamia ou le stryge, ancêtres des vampires actuels. On leur donne à tous des apparences particulières, les stryges étant par exemple mi-hommes mi-oiseaux, assoiffés de sang. Vous avez sans doute constaté que les vampires réels ont une apparence plutôt proche d'un humain normal, je ne pense rien vous apprendre. Quant à l'empusa, c'est une femme qui suce le sang des gens pendant leur sommeil, alors que le lamia préfère celui des enfants.
Par la suite, cette croyance se propage et s'ancre plus profondément au cours du Moyen-Âge, surtout dans les pays slaves qui sont la terre de prédilection des vampires, et le lieux où ont vécu certains des plus grands d'entre eux. Avec la propagation du christianisme, les vampires se sont retrouvés pourchassés par les Moldus terrifiés, tout comme ce fut le cas pour les loups-garous et les sorciers. En Angleterre par exemple, on brûla des centaines de vampires au cours du XIIe siècle. C'est également là qu'apparaît la façon de faire des Moldus qui consiste à tuer des vampires à l'aide de pieux en ouvrant des tombes. Ce qui est devenu très peu efficace face aux vampires modernes qui sont plutôt intégrés à la société pour la plupart, comme les loups-garous.

Intéressant. Alors comme ça, on cataloguait les vampires ? Les empusa, les succubes … Et ensuite, on ose faire croire que oui, on considère les vampires comme des humains un peu spéciaux ? Quelle blague. On fait des races de chiens, de chevaux … Mais existe-t-il des races d'Hommes ? Lorsque quelqu'un prononce les mots blancs, noirs, rouges ou jaunes, on crie au scandale. Oh, qu'il est horrible de classer les Hommes par rapport à leur couleur de peau ! Mais tout le monde trouve cela normal de classer les vampires selon leurs préférences alimentaires, n'est-ce pas ?

Les poings de Nikita se serrèrent alors que sa plume à papote écrivait furieusement sur le parchemin. La jeune fille était outragée, et cela commençait à se remarquer sur son visage. Elle inspira longuement, le plus calmement qu'elle pût, pour tenter de retrouver sa sérénité perdue. Un moment après, les traits de son visages étaient redevenus impassibles, et, quoique son corps restait tendu, elle ne semblait plus si furieuse.

Les élèves recommencèrent à parler, poser des questions et donner des idées, mais Nikita n'en avait cure. Elle voulait la suite du cours, pour pouvoir mettre des mots sur ce qui la gênait. Le fait que Wolf paraisse incroyablement bien-pensante pendant ce cours, peut-être. Ou alors, tout simplement le fait qu'elle ne supportait pas que l'on porte un jugement quelconque sur qui que ce soit, quel qu'il soit.

Arya ne fut pas surprise cette fois non plus de voir des mains se lever. Tout le monde avait une fois ou l'autre au moins entendu parler d'une légende, d'une rumeur, concernant les vampires les plus célèbres. Elle avait déjà sa petite idée concernant les noms qui allaient lui être énoncés. Le plus complexe était souvent de faire la part des choses entre des vampires réels, et ceux que les Moldus avaient simplement dans leurs légendes.

" Il y a certains contes populaires moldus, de l’Europe de l’Est, qui raconte la légende d’une comtesse Hongroise nommée Élisabeth Báthory, née au 16ème siècle je crois. Cette femme était surnommée la Comtesse Sanglante ou la Comtesse Dracula. Beaucoup disaient qu’elle était un vampire, se baignant dans le sang de ses victimes. Cette légende était-elle vraie ?

- En effet, il y a eu cette fameuse histoire. Cependant, d'après nos documents d'époque ainsi que les recherches récentes des Moldus, il ne s'agit très probablement que d'une légende visant à contrer le pouvoir des femmes dans l'aristocratie de l'époque. Il n'a d'ailleurs jamais été fait mention du fait qu'elle buvait le sang de ses victimes, des jeunes filles. Mais c'était une bonne réponse. En revanche, vous n'avez pas l'air en forme, Miss Parker. Souhaitez-vous aller à l'infirmerie?

Si elle en manifestait le désir, elle trouverait sans doute un volontaire pour l'accompagner là-bas afin qu'on lui donne quelque chose pour qu'elle se sente mieux. En attendant, le cours devait continuer, et elle se remit donc à interroger les volontaires qui levaient la main. Elle commença par donner la parole à une élève de Poufsouffle qui avait déjà répondu précédemment. Restait à voir combien d'élèves allaient mettre le doigt sur de vrais vampires, et pas uniquement sur des légendes...

- Il y a, comme je l'ai mentionné tout à l'heure, le comte Dracula, bien que les Moldus pensent que ce comte ait été inventé par un écrivain passionné de vampires, il a réellement existé, il vivait en Transylvanie et créa trois autres vampires qui étaient à ses ordres et ont, par la même occasion, assassiné l'un des plus grand génies de l'histoire et sa création Frankenstein.

- Il y a du vrai et du faux dans votre réponse, Miss Shiroi. En effet, le comte Dracula était bel et bien un vampire attesté. En revanche, le reste de votre réponse tient à la légende relatée par les Moldus. Ces derniers rattachent le comte à Vlad l'Empaleur, alors que les Sorciers tendent plutôt à penser qu'il s'agissait en réalité de son père. Dans l'un comme dans l'autre, Dracula a vécu en Transylvanie au XIVe siècle, et on lui doit de nombreuses victimes. Ca, ce sont des faits avérés.

- J'ai entendu parler du vampire de Düsseldorf, qui aurait tué des prostituées, dans les années 1930, en s'abreuvant de leur sang. Je ne me souviens plus de son nom exact. Je ne sais pas si l'histoire est vraie.

- Vous voulez parler de Peter Kürten, je présume? Celui qui a été surnommé le "vampire de Düsseldorf". En réalité, il ne s'agirait que d'un simple tueur en série moldu, un odieux personnage qui a été guillotiné en 1931. Il violait et tuait adultes et enfants, mais à l'heure actuelle, rien n'indique qu'il se soit véritablement agi d'un vampire.

- Lors d'un voyage en Russie, j'ai entendu parler d'un vampire dont le nom m'a échappé qui aurait cumulé un fort taux de victimes mâles. Mais sa nature reste assez indistincte, bien qu'il s'agirait d'un énergumène buveur de sang. Après mûres réflexions, il s'appelait Grock... Gronelle... ou quelque chose du genre. En avez-vous entendu parler, Mrs Wolf ?

- Hum, cela ne me dit pas grand chose... Vous avez bien fait de signaler le cas, je vais me pencher sur la question et faire quelques recherches. Le plus difficile est toujours de démêler la fable des faits, et les récits concernant des vampires, qu'ils soient ou non rattachés à des faits réels, abondent vraiment.

Arya s'interrompit. Voilà une affaire qu'elle ne connaissait pas, et elle allait tâcher de se renseigner, même s'il était bien impossible d'être au courant de toutes ces affaires... A présent, elle allait leur donner quelques cas avérés et réels de vampires ayant existé, au sein de la communauté magique. Parfois, les Moldus n'en avaient même pas connaissance, notamment grâce aux sortilèges d'amnésie qui étaient pratiqués sur les éventuels témoins non-magiciens d'évènements magiques.

- Je vais vous donner quelques exemples de vampires réels s'étant fait remarquer au sein de la communauté magique. Nous avons par exemple le cas de Lady Carmilla Sanguina, qui vécut de 1561 à 1757, et qui se baignait dans le sang de ses victimes afin de conserver, dit-on, beauté et jeunesse. C'est peut-être elle qui a inspiré le mythe que l'on impute à Élisabeth Báthory. Il y eut ensuite en Amérique un vampire du nom de Amarillo Lestoat, auteur de Monologue d'un vampire, qui vécut de 1776 à 1977. Il passe pour être un excentrique qui tentait par son oeuvre d'amener le lecteur à un état d'étourdissement, ce qui en faisait pour lui des proies plus faciles. Un peu plus récemment, il y eut le célèbre Sir Herbert Varney, qui vécut à Londres de 1858 à 1889, date à laquelle il fut capturé et tué par une brigade spéciale du Département de contrôle et régulation des créatures magiques, pour avoir plus que fréquemment pris la gent féminine comme proie dans les années 1880. Peut-être que certains d'entre vous auront entendu parler de Blodwyn Bludd, né en 1923 et surnommé le "vampire des vallées", connu pour chanter un air à ses victimes avant de les mordre. On ne sait toujours pas s'il vit encore à l'heure actuelle. Et finissons par un vampire qui doit être connu d'un certain nombre d'entre vous, à savoir Lorcan d' Eath, né en 1964, qui est un chanteur sentimental qui a fait pendant dix-neuf semaines numéro un des hits avec sa chanson Necks to You.

Voilà qui leur faisait un petit nombre de noms à noter et retenir. Ceux-là, aussi bien ceux intégrés dans la société magique comme le dernier cité, que traqués comme d'autres tueurs, étaient tous des cas avérés de vampires. Il y en avait beaucoup d'autres qui n'avaient pas fait parler d'eux, et qui continuaient à le faire. Il allait peut-être falloir clarifier les choses vis à vis de certains aspects concernant ces créatures, qui pouvaient être teintées de légendes moldues.

- Comme vous avez pu le voir avec certains de ces cas, les vampires ont la plupart du temps une extrême longévité. Il est à noter qu'ils détestent réellement l'ail, comme dans le folklore moldu. Il est également vrai que leur terre de prédilection reste la Roumanie, notamment la Transylvanie, même si on peut en trouver partout. Même dans la communauté des Sorciers, ils sont généralement craints et détestés par la plupart des gens, et on a souvent tendance à ne pas les considérer comme des Sorciers, puisqu'ils sont classés dans une catégorie à part par le Ministère de la Magie, bien qu'ils sachent aussi bien utiliser la magie que n'importe lequel d'entre nous. Ils sont également détestés encore plus par d'autres créatures, notamment par les centaures qui les haïssent profondément. Les vampires ont un traitement très réglementé par le Ministère, mais malgré le peu de considération dont ils sont la plupart du temps la cible, il existe cependant des produits spécialement créés pour eux. Je pense que je n'ai pas besoin de vous apprendre l'existence de la fameuse sucette au sang de chez Honeydukes? Et pour dire un mot des Moldus actuellement, on peut noter qu'il existe un certain engouement pour les vampires qui deviennent un phénomène de mode auprès de la jeunesse moldue. Pour expliquer le vampirisme, leurs scientifiques ont par ailleurs rattaché les symptômes à ceux de maladies, notamment la rage."

Quand Lizzie eut terminé de répondre à la question posée de Miss Wolf, la professeure de DCFM s’empressa alors d’intervenir :

- En effet, il y a eu cette fameuse histoire, commença Miss Wolf. Cependant, d'après nos documents d'époque ainsi que les recherches récentes des Moldus, il ne s'agit très probablement que d'une légende visant à contrer le pouvoir des femmes dans l'aristocratie de l'époque. Il n'a d'ailleurs jamais été fait mention du fait qu'elle buvait le sang de ses victimes, des jeunes filles. Mais c'était une bonne réponse. En revanche, vous n'avez pas l'air en forme, Miss Parker. Souhaitez-vous aller à l'infirmerie ? demanda-t-elle alors.

- Je crois que ça ira Professeur, je me sens capable de poursuivre le cours jusqu’au bout, je passerai à l’infirmerie juste après ne vous en faites pas, assura Lizzie.

Il est vrai que la Serdaigle n’était vraiment pas au mieux de sa forme physique, et même si elle se sentait un peu mal en point depuis le début, il était hors de question pour elle de quitter le cours. La leçon était bien trop intéressante et importante à ses yeux pour qu’elle puisse envisager la perspective de partir. Elle attendrait, et dès que la cloche sonnerait elle foncerait à l’infirmerie pour se requinquer, mais pour le moment la bleue et bronze avait bien l’intention de rester attentive jusqu’à la fin. « The show must go on… » pensa la jeune fille. Néanmoins, Lizzie fut satisfaite du commentaire de sa professeure par rapport à ce qu’elle avait dit au sujet d’Élisabeth Báthory bien que d’après Miss Wolf, cela ne restait qu’une légende, rien de plus.

Après cela, et comme la bleue et bronze s’y était attendue cette fois-ci, une salve de réponses fusa à propos des vampires célèbres. Sans surprise, une élève parla du Comte Dracula, sans doute le Nosferatu le plus connu parmi la population moldue dans le monde, notamment dans les œuvres littéraires, mais très certainement aussi de la communauté des sorciers. D’autres apportèrent également leur contribution dans l’espoir d’apporter des points à leur maison respective, le vampire de Düsseldorf ainsi qu’un buveur de sang du nom de Gronelle furent cités, bien que la Serdaigle qui avait parlé la dernière n’était pas sûre de l’information. A chaque fois qu’un élève apportait une réponse, Miss Wolf se hâtait d’affirmer ou d’infirmer ce qu’ils disaient, corrigeant les éventuelles erreurs, donnant des éléments historiques et d’autres explications toutes aussi enrichissantes les unes que les autres.

Tout en prenant des notes autant qu’elle le pouvait, Lizzie remarqua que la plupart d’entre eux ne connaissaient finalement pas ou peu de vrais vampires, mais plutôt des légendes, des histoires ou des faits issus de l’imaginaire et du folklore moldu. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, les vampires étaient finalement des créatures assez peu connues, beaucoup de mystère continuait de planer autour d’eux, même encore aujourd’hui à en croire les dires de certains. C’est alors que Miss Wolf prit la parole et se lança dans une longue tirade, citant plusieurs buveurs de sang célèbres du monde magique tels que Lady Carmilla Sanguina, Amarillo Lestoat, Sir Herbert Varney, Blodwyn Bludd ou encore Lorcan d'Eath, un chanteur qui resta 19 semaines en tête du hit-parade au cours du siècle dernier. Cette dernière information fit sourire la Serdaigle, qui trouvait la situation plutôt étrange et saugrenue. « Un vampire chanteur, on aura décidément tout vu… » se dit-elle. La jeune fille ne connaissait aucun des noms que la professeure venait de mentionner, aussi elle fit bien attention à prendre tout parfaitement en note sans ne rien oublier. Trouvant tout cela fascinant, Lizzie pensa qu’il serait primordial d’étudier plus en profondeur le sujet à la Bibliothèque.

Miss Wolf poursuivit son cours en s’attardant plus en détail sur les caractéristiques mêmes des vampires, démêlant de ce fait le vrai du faux, ainsi que leur façon d’être considérés aux yeux des moldus comme des sorciers. La Serdaigle fut surprise d’apprendre que le monde des sorciers n’était pas tellement plus tolérant envers ces créatures, qui devaient certainement moins les effrayer pourtant, que les moldus. La professeure termina par l’engouement que suscitait le « phénomène vampire » parmi les moldus, et notamment les jeunes moldues en particulier. Étant issue de ce milieu et ayant conservé quelques amis moldus depuis sa jeunesse, Lizzie était vaguement au courant de cet effet de mode. Il fallait tout de même reconnaitre que depuis des années, voire des siècles, les vampires avaient toujours suscité une certaine attirance malsaine, une admiration, et une imagination très mystique, et cela avait toujours perduré. Ce que disait là Miss Wolf n’était donc pas très étonnant aux yeux de la bleue et bronze.

- Pour finir, je pense qu'il est utile de noter que les vampires ont réellement une certaine aversion pour le soleil, de même que le teint blafard. On ne sait même pas au juste si les rayons du soleil les réduisent véritablement en cendres, comme le prétendent les Moldus, mais on peut en tout cas penser qu'ils leur causent des brûlures dues à leur peau très claire et sensible. De même, les vampires ont une excellente vision nocturne, et des sens plus développés que les nôtres. Ils ont également une force physique plus importante, et un très lent vieillissement. Réalité et fiction se rejoignent sur ces points-ci. Je pense qu'il est inutile de préciser qu'il est vital pour eux de se nourrir de sang, cela me semble être la base de tout sujet concernant le vampirisme. En revanche, ce sang peut être celui d'animaux comme celui d'humains, même si un certain nombre de vampires prétend que celui des êtres humains est de loin meilleur que celui des animaux, clôtura la professeure de DCFM après ce long discours interminable.
[ HRPG : edit suite au dernier post de Arya Wolf. ]

Relisant ses notes, une interrogation vint alors à la jeune fille. La curiosité lui brûlait les lèvres, et Lizzie ne put s’empêcher de poser la question à sa professeure, tout en prenant le plus grand soin à choisir ses mots.

- Professeur, j’aurais une question un peu compliquée à vous poser à propos de ce que vous avez dit au sujet des Vampires et de leur considération au sein du Ministère de la Magie. Le fait qu’ils soient ainsi catégorisés et surveillés de près par le Département de contrôle et régulation des créatures magiques, vient-il du fait qu’ils soient considérés comme réellement dangereux pour la communauté des sorciers, ainsi que pour les moldus, ou alors cela vient-il surtout du fait qu’ils inspirent la peur, la méfiance voire la haine, comme vous l’avez dit plus tôt ? Il en est de même pour les Loups-Garous d’ailleurs, et pourtant ils gardent tout de même une part d’humanité ainsi que leur identité de sorcier, vous avez dit que certains vivaient comme nous et qu’ils s’intégraient très bien à notre monde, pourtant j’ai l’impression que le Ministère et les gens ont plus tendance à les voir comme des monstres ou des animaux. Qu’en est-il réellement ?

La Serdaigle savait qu’elle venait de mettre le doigt sur un sujet pointilleux, et peut-être sensible, qui serait surement délicat à traiter et susciterait des réactions, c’est d’ailleurs pourquoi elle avait fait très attention à n’émettre aucun jugement ou avis personnel. Après tout, elle ne savait pas trop quoi penser de tout cela, mais d’un autre côté Lizzie voulait en savoir plus, elle voulait comprendre pourquoi les gens pensaient-ils ainsi. « Les sorciers comme les moldus étaient-ils étroits d'esprits, ignorants ? Ou alors avaient-ils de bonnes raisons d'agir de la sorte ? » se demandait-elle. En réalité, la jeune fille souhaitait juste connaitre les faits tels qu’ils étaient et comprendre le monde dans lequel elle vivait, rien de plus.

Hayleen s'était réveillée en même temps que ses camarades de dortoirs ce matin malgré qu'elle n'ai pas de cours. En effet, les Gryffonnes qui partagaient la pièce avec elle n'avaient pas été très discrètes et cela l'avait sortie d'un sommeil profond. Elle décida de rester une vingtaine de minutes de plus dans son lit avant de se lever. Elle pris plus de temps que d'habitude pour se préparer puisqu'elle pouvait se le permettre. Elle s'habilla, se maquilla et se coiffa donc tranquilement avant de descendre dans la grande salle pour petit déjeuner. La plupart des élèves avaient cours dans peu de temps, c'est pourquoi il n'y avait pas grand monde ici. Elle feuilleta un exemplaire de la gazette des sorciers qui trainnait là tout en grignotant une tranche de pain d'épice. Quand elle eu finit de manger, elle décida de remonter à son dortoir pour aller chercher ses affaires afin d'aller travailler à la bibliothèque. Quand elle jeta un oeil à son emploi du temps pour voir qu'elle matière elle devait travailler en priorité, elle se rendit compte qu'elle avait pas mal de temps libre et se demanda si elle pourrait s'inscrire en différé à un autre cours. Celui des défenses contre les forces du mal l'intéressait particulièrement mais elle avait raté les inscriptions. *Je devrais aller voir ma directrice directement pour lui demander, j'espère qu'elle n'est pas en cours.*
Elle sortit donc de sa maison pour se diriger vers le bureau de Fani. Arrivée devant la porte de celui-ci, elle toqua "Entrez" *Chouette! J'ai de la chance!* Elle entra donc, salua Fani et se dirigea vers la chaise où la directrice lui proposait de s'asseoir.

- Qu'est-ce qui vous ammène Miss Poynter?
- J'aimerai savoir s'il est encore possible d'intégrer le cours de Mrs. Wolf car j'ai raté les inscriptions et j'ai remarqué que j'avais beaucoup de temps libre dans mon emploi du temps.
- Oui tout à fait. Il reste encore des places disponibles pour les cours de Mrs. Wolf et celle-ci m'a indiqué qu'elle acceptait encore les inscriptions. Son cours à débuté il y a un quinzaine de minutes et je vous propose de faire un mot de retard afin que vous puissiez l'intégrer dès maintenant.
- C'est vrai? Ca serait super! s'exclama Hayleen en souriant.
La directrice lui rendit son sourire et griffona quelques mots sur un bout de parchemin.
- Tennez. Allez-y et ne trainez pas.
- Merci Mrs. Fani!

Hayleen sortit en hâte du bureau et se dirigea vers la salle de défenses contre les forces du mal. Elle mit seulement 5 petites minutes à rejoindre cette dernière et quand elle arrivea devant la porte elle était essouflée. Elle toqua et entra.

- ... iste un certain engouement pour les vampires qui deviennent un phénomène de mode auprès de la jeunesse moldue. Pour expliquer le vampirisme, leurs scientifiques ont par ailleurs rattaché les symptômes à ceux de maladies, notamment la rage.

Elle n'aimait pas interrompre les cours mais cette fois-ci, ce n'était pas entièrement de sa faute. Elle se dirigea vers la prof tout en expliquant :

- Je m'excuse d'arriver en retard et d'interrompre votre cours Mrs. Wolf mais ma directrice de maison m'a remit un message à vous transmettre.

Elle était maintenant arrivée au niveau du professeur et lui tendit le parchemin. Mrs. Wolf prit ce dernier, le parcouru rapidement, hôcha la tête et indiqua à Hayleen qu'elle pouvait s'asseoir et écouter le cours.
Hayleen fit donc demi tour pour aller s'instaler à la première place de libre qu'elle trouverait. Sur le chemin elle remarqua Robert, un de ses camarades rouge et or, et remarqua que celui-ci avait prit pas mal de notes. *J'irai le voir à la fin du cours pour lui demander s'il veut bien me les prêter afin que je rattrape le début du cours.* La Gryffonne repéra une table libre à laquelle elle alla s'installer. Elle sortit parchemins, plume et encre et nota l'intitulé du cours qui se trouvait toujours au tableau : Cours n°5: Les vampires: petit cours sur les buveurs de sang. *Mince je n'y connais strictement rien, mis à part peut-être quelques légendes moldues sont sûrement fausses.* Elle parcouru la pièce du regard et remarqua que chaque élève avait un livre ouvert devant lui. Elle n'en avait pas encore acheté puisqu'elle ne suivait normalement pas ce cours là et se décida donc à demander :

- Excusez-moi professeur, est-ce que, par hasard, vous auriez un exemplaire du livre étudié à me prêter pour ce cours s'il vous plait?

*Oh la honte* Hayleen rougit. Elle n'aimait vraiment pas débarquer comme ca en plein milieu d'un cours.

Ce cours était vraiment très intéressant, même lorsque l'on n'y connaissait rien. La plume du Gryffondor ne semblait pas prendre la moindre minute de répit. Ce dernier commençant d'ailleurs à ressentir de légères crampes au bout des doigts.

* Vraiment cool cet historique. Si ça continue, je vais peut-être même aller m'inscrire en cours d'Histoire de la Magie car je trouve ces rétrospections passionnantes. Bon, je n'aurai pas été contre un peu d'action, de pratique mais... Il ne faut pas désirer le beurre, l'argent du beurre et je ne sais plus quelle est la suite de ce dicton. *

Robert s'amusa ensuite de la référence à Necks to you, même s'il trouvait un peu inquiétant le fait qu'un vampire soit si reconnu sans être quelque peu surveillé. C'est alors que la Serdaigle affaiblie posa une question très pertinente:

" - Professeur, j’aurais une question un peu compliquée à vous poser à propos de ce que vous avez dit au sujet des Vampires et de leur considération au sein du Ministère de la Magie. Le fait qu’ils soient ainsi catégorisés et surveillés de près par le Département de contrôle et régulation des créatures magiques, vient-il du fait qu’ils soient considérés comme réellement dangereux pour la communauté des sorciers, ainsi que pour les moldus, ou alors cela vient-il surtout du fait qu’ils inspirent la peur, la méfiance voire la haine, comme vous l’avez dit plus tôt ? Il en est de même pour les Loups-Garous d’ailleurs, et pourtant ils gardent tout de même une part d’humanité ainsi que leur identité de sorcier, vous avez dit que certains vivaient comme nous et qu’ils s’intégraient très bien à notre monde, pourtant j’ai l’impression que le Ministère et les gens ont plus tendance à les voir comme des monstres ou des animaux. Qu’en est-il réellement ? "

* Aah ! Voilà qui est sujet à débat. J'me demande comment la prof va y répondre. *

Toujours attentif, il reprit sa plume qu'il avait posé pour noter dans les grandes lignes la remarque de l'élève tout en attendant la réponse de l'enseignante, s'apercevant à peine de l'arrivée d'Hayleen. Toutefois, cette dernière le fit sourire en demandant un exemplaire du livre en cours d'étude. Pour une fois au moins, ce n'était pas lui qui se montrait le plus distrait.

La professeur faisait des remarques à chaque intervention des élèves. Vraisemblablement, toutes les histoires paraissaient être des légendes moldues, non reconnues par les sorciers. Certaines restaient avérés : "En effet, il y a eu cette fameuse histoire. Cependant, d'après nos documents d'époque ainsi que les recherches récentes des Moldus, il ne s'agit très probablement que d'une légende visant à contrer le pouvoir des femmes dans l'aristocratie de l'époque. Il n'a d'ailleurs jamais été fait mention du fait qu'elle buvait le sang de ses victimes, des jeunes filles. Mais c'était une bonne réponse. En revanche, vous n'avez pas l'air en forme, Miss Parker. Souhaitez-vous aller à l'infirmerie?" Ahotep écoutait avec attention toutes les remarques. Effectivement, Lizzie n'avait pas l'air en forme. Ahotep se demanda ce qu'elle avait et la regarda avec un peu de pitié.
Un autre fait était véridique : "Il y a du vrai et du faux dans votre réponse, Miss Shiroi. En effet, le comte Dracula était bel et bien un vampire attesté. En revanche, le reste de votre réponse tient à la légende relatée par les Moldus. Ces derniers rattachent le comte à Vlad l'Empaleur, alors que les Sorciers tendent plutôt à penser qu'il s'agissait en réalité de son père. Dans l'un comme dans l'autre, Dracula a vécu en Transylvanie au XIVe siècle, et on lui doit de nombreuses victimes. Ca, ce sont des faits avérés." Ahotep nota : Dracula a vécu en Transylvanie au XIVème siècle.
Lors de son intervention, Ahotep pensait dire quelque chose d'intéressant, mais il s'avéra que ses propose n'étaient, une fois de plus, qu'une légende moldue : "Vous voulez parler de Peter Kürten, je présume? Celui qui a été surnommé le "vampire de Düsseldorf." En réalité, il ne s'agirait que d'un simple tueur en série moldu, un odieux personnage qui a été guillotiné en 1931. Il violait et tuait adultes et enfants, mais à l'heure actuelle, rien n'indique qu'il se soit véritablement agi d'un vampire." Ahotep était un peu déçue, mais au moins elle avait participé.
Une élève posa une colle au professeur : "Hum, cela ne me dit pas grand chose... Vous avez bien fait de signaler le cas, je vais me pencher sur la question et faire quelques recherches. Le plus difficile est toujours de démêler la fable des faits, et les récits concernant des vampires, qu'ils soient ou non rattachés à des faits réels, abondent vraiment." Effectivement, c'était toujours difficile de savoir ce qui était vrai ou pas.
Puis, la professeur partit dans une longue énumération sur les différents vampires : "Je vais vous donner quelques exemples de vampires réels s'étant fait remarquer au sein de la communauté magique. Nous avons par exemple le cas de Lady Carmilla Sanguina, qui vécut de 1561 à 1757, et qui se baignait dans le sang de ses victimes afin de conserver, dit-on, beauté et jeunesse. C'est peut-être elle qui a inspiré le mythe que l'on impute à Élisabeth Báthory. Il y eut ensuite en Amérique un vampire du nom de Amarillo Lestoat, auteur de Monologue d'un vampire, qui vécut de 1776 à 1977. Il passe pour être un excentrique qui tentait par son oeuvre d'amener le lecteur à un état d'étourdissement, ce qui en faisait pour lui des proies plus faciles. Un peu plus récemment, il y eut le célèbre Sir Herbert Varney, qui vécut à Londres de 1858 à 1889, date à laquelle il fut capturé et tué par une brigade spéciale du Département de contrôle et régulation des créatures magiques, pour avoir plus que fréquemment pris la gent féminine comme proie dans les années 1880. Peut-être que certains d'entre vous auront entendu parler de Blodwyn Bludd, né en 1923 et surnommé le "vampire des vallées", connu pour chanter un air à ses victimes avant de les mordre. On ne sait toujours pas s'il vit encore à l'heure actuelle. Et finissons par un vampire qui doit être connu d'un certain nombre d'entre vous, à savoir Lorcan d' Eath, né en 1964, qui est un chanteur sentimental qui a fait pendant dix-neuf semaines numéro un des hits avec sa chanson Necks to You." Ahotep essayait de noter aussi vite qu'elle pouvait :
- Lady Camilla Sanguina (1561 - 1757) bagnait dans le sang de ses victimes pour conserver beauté et jeunesse (mythe d'Elisabeth Bathory?).
- Amarillo Lestoat (1776 - 1977), auteur américain de Monologue d'un vampire, amène ses lecteurs à un état d'étourdissement pour en faire des proies faciles.
- Sir Herbert Varney (1858 - 1889), prit les femmes comme proie dans les années 1880 à Londres, capturé et tué par une brigade spéciale du Département de contrôle et régulation des créatures magiques.
- Blodwyn Blkudd (né en 1923), surnommé le "vampire des vallées", chante un air à ses victimes.
- Lorcan d'Eath (né en 1964), chanteur sentimental.
Ahotep nota l'essentiel, mais elle ne pensait pas pouvoir tout retenir. Elle ne connaissait aucun de ces vampires.
La professeur rajouta quelques informations supplémentaires : "Comme vous avez pu le voir avec certains de ces cas, les vampires ont la plupart du temps une extrême longévité. Il est à noter qu'ils détestent réellement l'ail, comme dans le folklore moldu. Il est également vrai que leur terre de prédilection reste la Roumanie, notamment la Transylvanie, même si on peut en trouver partout. Même dans la communauté des Sorciers, ils sont généralement craints et détestés par la plupart des gens, et on a souvent tendance à ne pas les considérer comme des Sorciers, puisqu'ils sont classés dans une catégorie à part par le Ministère de la Magie, bien qu'ils sachent aussi bien utiliser la magie que n'importe lequel d'entre nous. Ils sont également détestés encore plus par d'autres créatures, notamment par les centaures qui les haïssent profondément. Les vampires ont un traitement très réglementé par le Ministère, mais malgré le peu de considération dont ils sont la plupart du temps la cible, il existe cependant des produits spécialement créés pour eux. Je pense que je n'ai pas besoin de vous apprendre l'existence de la fameuse sucette au sang de chez Honeydukes? Et pour dire un mot des Moldus actuellement, on peut noter qu'il existe un certain engouement pour les vampires qui deviennent un phénomène de mode auprès de la jeunesse moldue. Pour expliquer le vampirisme, leurs scientifiques ont par ailleurs rattaché les symptômes à ceux de maladies, notamment la rage." Ahotep nota : Les vampires ont une extême longévité, ils détestent l'ail et vivent en Roumanie (Transylvanie notamment). Les sorciers et autres créatures (notamment les centaures) les craignent et les détestent, ils sont dans une catégorie différente pour le Ministère de la Magie, mais nous ressemblent. Des produits sont crées spécialement pour eux par le Ministère : ex. sucette au sang chez Honeydukes. Ahotep ne connaissait pas tout çà, mis à par la longévité et l'ail, donc elle nota tout ce qu'elle pouvait.
Lizzie intervient, apparemment elle n'avait pas l'air d'aller si mal, vu qu'elle pouvait poursuivre le cours sans problème : "Professeur, j’aurais une question un peu compliquée à vous poser à propos de ce que vous avez dit au sujet des Vampires et de leur considération au sein du Ministère de la Magie. Le fait qu’ils soient ainsi catégorisés et surveillés de près par le Département de contrôle et régulation des créatures magiques, vient-il du fait qu’ils soient considérés comme réellement dangereux pour la communauté des sorciers, ainsi que pour les moldus, ou alors cela vient-il surtout du fait qu’ils inspirent la peur, la méfiance voire la haine, comme vous l’avez dit plus tôt ? Il en est de même pour les Loups-Garous d’ailleurs, et pourtant ils gardent tout de même une part d’humanité ainsi que leur identité de sorcier, vous avez dit que certains vivaient comme nous et qu’ils s’intégraient très bien à notre monde, pourtant j’ai l’impression que le Ministère et les gens ont plus tendance à les voir comme des monstres ou des animaux. Qu’en est-il réellement ?" Voilà, un débat intéressant et pas tout à fait idiot. Ahhotep attendit la réponse de la professeur et surtout la suite du cours qui la passionnait.

" Pour finir, je pense qu'il est utile de noter que les vampires ont réellement une certaine aversion pour le soleil, de même que le teint blafard. On ne sait même pas au juste si les rayons du soleil les réduisent véritablement en cendres, comme le prétendent les Moldus, mais on peut en tout cas penser qu'ils leur causent des brûlures dues à leur peau très claire et sensible. De même, les vampires ont une excellente vision nocturne, et des sens plus développés que les nôtres. Ils ont également une force physique plus importante, et un très lent vieillissement. Réalité et fiction se rejoignent sur ces points-ci. Je pense qu'il est inutile de préciser qu'il est vital pour eux de se nourrir de sang, cela me semble être la base de tout sujet concernant le vampirisme. En revanche, ce sang peut être celui d'animaux comme celui d'humains, même si un certain nombre de vampires prétend que celui des êtres humains est de loin meilleur que celui des animaux.

Arya allait bientôt en finir avec son cours. Elle n'allait pas aborder les moyens utilisés par les Sorciers pour tuer les vampires. C'était généralement violent et assez laid à voir... Et finalement, assez peu courant dans la société britannique actuelle. Et puis, après tout, vampire ou pas, une fois le corps détaché de la tête, on avait généralement la paix... Elle s'apprêta à conclure, mais une question d'une élève de Serdaigle l'interrompit. Elle écouta attentivement.

- Professeur, j’aurais une question un peu compliquée à vous poser à propos de ce que vous avez dit au sujet des Vampires et de leur considération au sein du Ministère de la Magie. Le fait qu’ils soient ainsi catégorisés et surveillés de près par le Département de contrôle et régulation des créatures magiques, vient-il du fait qu’ils soient considérés comme réellement dangereux pour la communauté des sorciers, ainsi que pour les moldus, ou alors cela vient-il surtout du fait qu’ils inspirent la peur, la méfiance voire la haine, comme vous l’avez dit plus tôt ? Il en est de même pour les Loups-Garous d’ailleurs, et pourtant ils gardent tout de même une part d’humanité ainsi que leur identité de sorcier, vous avez dit que certains vivaient comme nous et qu’ils s’intégraient très bien à notre monde, pourtant j’ai l’impression que le Ministère et les gens ont plus tendance à les voir comme des monstres ou des animaux. Qu’en est-il réellement ?

La jeune femme retint une légère grimace. Excellente question, et sujet très délicat... Le Ministère était bien embêté avec des cas pareils, c'était le cas des vampires comme des lycans ou des centaures... Comment classer ces êtres qui avaient des points communs avec les humains, parfois énormément, comme pour les deux premiers, mais qui étaient en même temps sensiblement différents? Ce n'était pas comme simplement avoir des gens de couleur de peau différente, là on touchait carrément à des différences fondamentales dans les moeurs, le comportement, le quotidien... Bref, ce qui avait donc conduit les employés du Ministère à créer une catégorie spéciale pour eux. Elle ne répondit pas immédiatement, et prit d'abord la peine de faire léviter un exemplaire du livre utilisé pour le cours depuis une armoire jusque sur le bureau d'une élève qui l'avait demandé, après être arrivée en retard. Puis, elle se lança, sachant qu'elle allait devoir donner une réponse mesurée, mais vraie.

- A vrai dire, le sujet est délicat et porte toujours à débat. Il reste cependant le fait que l'on ne peut pas nier que les loups-garous comme les vampires sont en proie à des pulsions qu'ils ne parviennent pas toujours à contrôler, et qu'ils sont en cela un danger pour tous. La peur que les gens nourrissent à leur sujet n'est pas due simplement à leur différence, mais à leur capacité à vous causer de sérieux ennuis en un rien de temps... Il ne faut pas se voiler la face. Le Ministère a mis une catégorie spéciale en place pour eux, où on retrouve également les centaures et d'autres créatures. Ils sont à prendre à part car on les surveille de très près pour des raisons de sécurité, mais aussi parce qu'on ne peut pas les traiter comme de vulgaires animaux. J'espère avoir répondu à votre question.

Elle reposa son parchemin de notes de cours sur son bureau, et envoya sa craie ensorcelée noter à toute vitesse le contenu du devoir qu'elle allait leur donner à faire pour le cours suivant. Comme de coutume, le créneau qui leur était accordé était trop court pour pouvoir tout aborder. Ainsi, il serait bénéfique pour eux de compléter leurs notes par des lectures supplémentaires, pour commencer celle de leur ouvrage de cours, puis par les volumes disponibles à la bibliothèque. Et autant dire que cela fourmillait sur le sujet... Elle s'éclaircit la gorge.

- Bien, notre cours touche déjà à sa fin. Je vous conseille de le compléter par des lectures supplémentaires à la bibliothèque, cela ne peut que vous être profitable. Si vous avez la moindre question, je vous invite à la poser. Pour le prochain cours, vous avez un devoir à rendre, comme d'habitude. Je vous rappelle que tout devoir non rendu vaudra un retrait de points à la Maison du fautif! Une fois que vous avez noté le sujet, et si vous n'avez pas de questions, vous pouvez y aller. Bonne journée."

¤ Devoir à rendre ¤
Contrôle de connaissances sur le cours n°13: Les vampires: petit cours sur les buveurs de sang.

Ce devoir est à m'envoyer par MP, complété, avant le vendredi 30 décembre 20h dernier délai. Tout devoir non rendu vaudra un retrait de points à la Maison de l'élève concerné. Tous les élèves inscrits doivent me le rendre, à l'exception des élèves inscrits récemment et de ceux qui n'ont pas participé au cours.

Pour chaque question de cours, il faudra répondre en un paragraphe argumenté de quelques lignes, ou une phrase au minimum, pas simplement par un mot. Les fautes de français trop importantes seront sanctionnées. Pour la partie rédaction, le respect du sujet sera pris en compte. Tout copié/collé d'internet ou du cours sera sévèrement sanctionné par un retrait de points conséquent!

Questions de cours: (10 points)

1. Quels sont les vampires que l'on retrouve dans les récits antiques? Quelles sont leur particularités? (2 points)

2. Quels sont les moyens de tuer un vampire selon les Moldus? (2 points)

3. Citez-moi trois vampires célèbres ayant réellement existé. Pourquoi sont-ils connus? (2 points)

4. Quels sont les "pouvoirs" du vampire? (2 points)

5. Comment les vampires sont-ils perçus par les Sorciers? Par les Moldus? Par le Ministère de la Magie? (2 points)

Rédaction: (10 points)

Exclamation

Vous traiterez l'un des deux sujets au choix, en une vingtaine de lignes minimum Exclamation

Sujet 1.

Vous vous faites mordre par un vampire, qui ne vous tue pas. Dès lors, vous en devenez un. Racontez votre première nuit dans votre nouveau corps de vampire, dehors en liberté.

OU

Sujet 2.

Lors d'un voyage en Angleterre ou à l'étranger, vous tombez par hasard en pleine nuit sur un vampire qui s'en prend à vous pour se nourrir de votre sang. Racontez l'affrontement, comment vous vous y prenez pour le neutraliser ou le faire fuir.

Spoiler:

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[color=crimson]Contrôle de connaissances sur le cours n°13: Les vampires: petit cours sur les buveurs de sang.[/color][/center]

[i][color=red]Ce devoir est à m'envoyer par MP, complété, avant le vendredi 30 décembre 20h dernier délai.[/color] Tout devoir non rendu vaudra un retrait de points à la Maison de l'élève concerné. Tous les élèves inscrits doivent me le rendre, à l'exception des élèves inscrits récemment et de ceux qui n'ont pas participé au cours.

Pour chaque question de cours, il faudra répondre en un paragraphe argumenté de quelques lignes, ou une phrase au minimum, pas simplement par un mot. Les fautes de français trop importantes seront sanctionnées. Pour la partie rédaction, le respect du sujet sera pris en compte. [color=red]Tout copié/collé d'internet ou du cours sera sévèrement sanctionné par un retrait de points conséquent![/color][/i]

[color=crimson][u]Questions de cours:[/u][/color] (10 points)

1. Quels sont les vampires que l'on retrouve dans les récits antiques? Quelles sont leur particularités? (2 points)

2. Quels sont les moyens de tuer un vampire selon les Moldus? (2 points)

3. Citez-moi trois vampires célèbres ayant réellement existé. Pourquoi sont-ils connus? (2 points)

4. Quels sont les "pouvoirs" du vampire? (2 points)

5. Comment les vampires sont-ils perçus par les Sorciers? Par les Moldus? Par le Ministère de la Magie? (2 points)

[color=crimson][u]Rédaction:[/u][/color] (10 points)

:!: [color=red]Vous traiterez [u]l'un des deux sujets au choix[/u], en une vingtaine de lignes minimum[/color] :!:

[u]Sujet 1.[/u]

Vous vous faites mordre par un vampire, qui ne vous tue pas. Dès lors, vous en devenez un. Racontez votre première nuit dans votre nouveau corps de vampire, dehors en liberté.

[color=red][size=18][u]OU[/u][/size][/color]

[u]Sujet 2.[/u]

Lors d'un voyage en Angleterre ou à l'étranger, vous tombez par hasard en pleine nuit sur un vampire qui s'en prend à vous pour se nourrir de votre sang. Racontez l'affrontement, comment vous vous y prenez pour le neutraliser ou le faire fuir.

A savoir:

Les notes inférieures à 10/20 ne donneront aucun point à votre Maison, mais n'en retireront pas non plus. A partir de 10/20, vous remporterez des points pour votre maison, en fonction du barème suivant:

Note de 10/20 à 11/20 -> 2 points
Note de 12/20 à 14/20 -> 5 points
Note de 15/20 à 16/20 -> 10 points
Note de 17/20 à 18/20 -> 15 points
Note de 19/20 -> 20 points
Note de 20/20 -> 25 points

Au moment où Lizzie termina de poser sa question qui lui tenait à cœur, une jeune fille fit son entrée dans la classe. L’élève de Gryffondor était sacrément en retard et prit soin de s’en excuser auprès de Miss Wolf. Dommage pour elle, car le cours était à vrai dire sur le point de prendre fin, elle allait avoir du pain sur la planche pour tout rattraper ! Une fois que la professeure de DCFM apporta le livre demandé à la rouge et or, la jeune femme se tourna vers la Serdaigle afin de répondre à son interrogation, comme si cette interruption momentanée n’avait pas eu lieu.

- A vrai dire, le sujet est délicat et porte toujours à débat, commença-t-elle. Il reste cependant le fait que l'on ne peut pas nier que les loups-garous comme les vampires sont en proie à des pulsions qu'ils ne parviennent pas toujours à contrôler, et qu'ils sont en cela un danger pour tous. La peur que les gens nourrissent à leur sujet n'est pas due simplement à leur différence, mais à leur capacité à vous causer de sérieux ennuis en un rien de temps... Il ne faut pas se voiler la face. Le Ministère a mis une catégorie spéciale en place pour eux, où on retrouve également les centaures et d'autres créatures. Ils sont à prendre à part car on les surveille de très près pour des raisons de sécurité, mais aussi parce qu'on ne peut pas les traiter comme de vulgaires animaux. J'espère avoir répondu à votre question, termina Miss Wolf.

Voilà une réponse claire et concise ! Certes, Miss Wolf était restée plutôt neutre également dans son discours, mais il avait le mérite d’être logique et juste, sans discréditer qui que ce soit dans cette situation plutôt épineuse, et c’était tout le mérite que l’on pouvait accorder à un professeur. On voyait qu'elle avait prit son temps pour formuler ses phrases, mais cela ne rendait sa réponse que plus légitime. Satisfaite de cette précision apportée, Lizzie eut tout juste le temps de terminer à prendre les dernières notes avant que la professeure de DCFM ne prenne à nouveau la parole :

- Bien, notre cours touche déjà à sa fin, déclara Miss Wolf. Je vous conseille de le compléter par des lectures supplémentaires à la bibliothèque, cela ne peut que vous être profitable. Si vous avez la moindre question, je vous invite à la poser. Pour le prochain cours, vous avez un devoir à rendre, comme d'habitude. Je vous rappelle que tout devoir non rendu vaudra un retrait de points à la Maison du fautif! Une fois que vous avez noté le sujet, et si vous n'avez pas de questions, vous pouvez y aller. Bonne journée.

La bleue et bronze s’empressa alors d’écrire l’intitulé du devoir ainsi que toutes les questions qui figuraient sur le tableau. Ce travail laissait présager une fois de plus de longues heures à étudier dans les bouquins poussiéreux de la Bibliothèque… Mais n’était-ce pas ce que la jeune fille aimait faire après tout ? Quelques minutes plus tard, des raclements de chaises se firent entendre de part et d’autre de la salle, et les élèves commencèrent à ranger leurs affaires dans les bavardages qui reprenaient de plus belle. Lentement, Lizzie fit de même. Tout en s’exécutant, la sorcière repensait à ce cours qui venait de se dérouler : très enrichissant et fascinant sans nul doute. La Serdaigle avait appris énormément de nouvelles choses en quelques heures et en cela elle était plus que ravie. Néanmoins, la leçon était restée très théorique, et avait manqué de pratique pour un cours de DCFM. Miss Wolf n’avait visiblement pas souhaité leur enseigner quelques techniques de combat pour apprendre à se défendre face à un buveur de sang très énervé, si jamais ils leur arrivaient d’en rencontrer un. Ce qui pourrait se révéler plutôt utile, sait-on jamais. Mais soit, la jeune fille pourrait certainement trouver ce genre d’indication dans les bouquins, de toute façon, ce n’était surement pas à Poudlard qu’elle pourrait tomber sur un vampire. Ce qu’elle pouvait être si naïve par moment…

Dans tous les cas, Lizzie était bien contente que le cours de DCFM prit fin. En effet, son mal crâne n’était absolument pas calmé, au contraire, la fièvre n’avait pas cessé d’empirer durant toute la dernière heure. Il est plus que temps pour la jeune fille d’aller faire un tour à l’Infirmerie illico presto si elle ne voulait pas tomber raide morte comme une mouche avant la fin de la mâtinée ! Dans un effort qui lui demanda beaucoup d’énergie, la bleue et bronze hissa son sac sur l’épaule, et sortit de la salle non sans oublier de saluer Miss Wolf au passage. C’était plus pâle que jamais que la Serdaigle se dirigea tant bien que mal en direction de l’Infirmerie, d’un pas qui se voulait vif comme l’éclair en dépit de la fatigue extrême qui commençait à la submerger. Plus tôt elle serait requinquée, mieux cela vaudrait…

Hellyna n'avait pas réellement participé à ce cours. Non pas que le sujet ne l'intéressait pas, bien au contraire, mais l'état de santé de sa meilleure amie l'inquiétait beaucoup plus. Aussi, elle préféra prendre tous les dires de Miss Wolf. Elle avait écrit quarante centimètre de parchemin, voire plus, au sujet des vampires.

Bientôt, Miss Wolf annonça la fin du cours et donna les devoirs à faire pour la prochaine fois. Hellyna les nota dans son parchemin-agenda et remarqua que le cours ne suffirait peut-être pas pour le rendre le plus complet possible. Plusieurs heures à la bibliothèque allaient s'imposer si elle voulait avoir une bonne note, chose qui ne la gênait en rien, bien au contraire.

Sortant de sa rêverie, Hellyna remarqua que Lizzie n'était déjà plus là. Elle se dépêcha donc de ranger ses affaires dans son sac, qu'elle hissa sur son épaule. Elle se leva brusquement, salua leur professeur de Défense Contre les Forces du Mal et sorti en trombe de la salle de cours afin de rattraper son amie. Elle arriva à son niveau sans peine, vu l'état de son amie et décida de prendre son sac afin de la soulager un peu.

Hayleen était arrivée bien trop en retard et avait seulement écouter la dernière intervention du prof avant que celle-ci ne donne les devoirs à faire *Il va vraiment faloir que Robert ou un autre Gryffond me passe ses notes pour que je rattrape tout ça* Elle pris soin de noter les deux sujets proposés par la prof en tant que devoir à rendre. Elle choisirait lequel elle ferait une fois qu'elle aura pris connaissance de ce qu'ils avaient vus durant le cours. Mais elle était sûre qu'il faudrait qu'elle passe de longues heures à la bibliothèque.

Elle rangea ses affaires dans son sac, se leva et prenna dans ses mains le livre que la prof avait fait lévité jusqu'à son bureau. Elle se dirigea vers cette dernière pour lui demander si elle pouvait emprunter le livre le temps qu'elle s'en procure un bien à elle. La prof acquiessa et Hayleen fourra l'ouvrage dans son sac avec ses autres affaires. Elle dit au revoir à Miss Wolf avant de se tourner vers la sortie vers laquelle elle se dirigea afin de rejoindre son prochain cours.