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Sur l'Allée des Embrumes
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Cara De Lanxorre
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Cara De Lanxorre, le  Dim 25 Mar - 17:23


    Il avait raison, Arty, de l’appeler vénéneuse. Parce qu’elle en jouissait, de planter ses crochets dans son cœur, laisser le venin se répandre dans le corps entier. A chaque spasme, chaque grimace que Cara aperçoit, elle se délecte du désespoir qu’elle provoque. Elle était le serpent qui s’enroulait autour de sa proie, mordant, encore, encore. Laisse s’écouler le poison de la jalousie dans les veines de sa victime. Alors, quand il ose cracher dans sa direction, la professeure n’a qu’un ricanement méprisant. C’était le dernier geste du condamné, l’ultime tentative d’échapper à l’emprise serpentardienne, se débattre. Inutilement. Mais elle est aussi indignée, Cara. Son regard se glace en remontant du sol au visage d’Arty, et sa main se resserre un peu plus sur sa baguette. Il avait beau ne plus être son élève, la professeure haïssait son manque de respect. Elle ne l’avait jamais supporté, à Poudlard. Mais aujourd’hui, elle pouvait enfin le châtier pour ne pas la vénérer et l’honorer comme le reste de ses anciens camarades.

    « Vous en redemandez », qu’il dit. Oui, elle en voulait encore. Elle voulait pouvoir déverser la haine accumulée pendant trop de cours d’enchantements. Elle voulait le dominer – magiquement, évidemment. Qu’il se vautre sur le sol, sa sale bouille de garçon satisfait contre le pavé sale. Son corps entier se tend, excité par l’assaut prochain. La douleur de son bras n’est qu’une motivation de plus pour humilier son ancien élève, le rabaisser à son rang d’adolescent inutile. Au ralenti, la baguette du Poufsouffle se lève, et celle de Cara aussi. Le #Protego informulé contre assez le sort d’en face pour que la professeure ne sente qu’une légère décharge au bout de ses doigts. Trop facile. En même temps, il s’agissait d’un gamin de dix ans son cadet, pas de quoi se vanter, de Lanxorre. « M’électrocuter, maintenant ? Pas que vos ardeurs masochistes me déplaisent, mais sans vouloir vous vexer, vous n’êtes pas censé torturer la personne, en fait. Vous voulez que je vous apprenne ? » . Question rhétorique, évidemment. Bien entendu qu’elle allait lui apprendre. « D’abord, la base : attacher. » annonce-t-elle d’une voie claire en pointant de nouveau sa baguette vers Arty. « Incarcerem », prononce-t-elle distinctement, tandis que les cordes ligoteuses apparaissaient. Regard déterminé, elle observe avec intérêt l’effet de son sort sur Arty. Ce duel prenait un tournant des plus intéressants. I like it, like it come on.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Artemis Wildsmith, le  Mar 27 Mar - 11:41

Et s’il l’effaçait de la réalité ? Avec une petite gomme magique – rose pourquoi pas,- il commencerait par sa vulgaire tête et son sourire hautain qu’il détestait tant. Ou la transformer en chèvre. Parce qu’un f*ck s’était échappé de ses lèvres rageuses, épitaphe magnifique de celui qui vient de comprendre l’ampleur incroyable de sa connerie. C’est qu’il n’avait pas pris en compte le fait qu’elle était plus expérimentée, et professeure d’enchantements, accessoirement. La déception de ne pas la voir s’électrocuter agit rapidement, brutalement, tellement qu’il a l’impression que ses jambes ne le supportent plus, désormais chancelantes sans colère pour le maintenir debout. Remis à sa place par son échec, la rage embarrassée était allée se planquer à l’intérieur et avait fermé les volets. Ainsi juste le temps de lever les yeux au ciel pour voir s’enfuir la possibilité désirée de la ridiculiser par l’électricité, qu’il est déjà saisi d’exaspération devant ses mots moralisateurs. Allait-elle vraiment lui donner des conseils pour une intimité sadomasochiste ? Décidément, ils recrutaient n’importe qui à Poudlard ces temps-ci. C’est donc la bouche entrouverte d’idiotie devant les paroles affolantes de la jeune femme qu’il accueille involontairement le sort. Saucisson sot qu’il était, désormais tout ligoté. Aaaaargh b*tch ! Insulte qui déborde malgré la volonté des dents serrées de faire barrière.

Sous le mouvement agité des cordages épais il recule, manque de s’éclater la figure sur les pavés mouillés. Relâche moi ! Il gigote, gesticule, remue, frétille, se trémousse, sans succès. Le visage grimaçant de malaisance, pas question de se montrer faible devant elle. Alors il continue ses ordonnations capricieuses et enfantines Relâche moi p*tain ! A force de dandinements larvesques les souvenirs jaillissent devant ses rétines abîmées de haine, les fois où il était attaché, malmené, torturé. Il se secoue maintenant pour faire fuir la rancœur honteuse des douloureux moments foulant le chemin inter temporel qui sillonnait entre ses neurones paniqués. Dorénavant ça dépassait cette histoire avec Élius, ces images nauséabondes de leurs deux corps entremêlés. De Lanxorre incarnait finalement le passé étouffant qu’il avait pris en grippe et contre lequel il devait absolument combattre. Elle en faisait une bien moche tiens, d’allégorie et en cela elle était donc parfaite. Excellent vecteur de ses piques ténébreuses d’ébullition colérique. C’est-à-dire que la colère n’est pas une belle dame.

Ses paupières se crispent alors sous le coup de son hystérisme. Un clignement tutélaire durant lequel il parvient à se dire, calme toi dude. Il laisse échapper un long soupir pour tenter d’extérioriser la nervosité. Aucun moyen d’exploser – ou alors seulement comme une andouille – avec de tels liens serrés. Une tige de marguerite plus calme, c’est la provocation qui arrive sur le devant de la scène délaissé par la colère. Pétillante backup de l’impulsivité furieuse. Ça ne vous dérange pas de ligoter un Auror ? – certes apprenti mais chut. Et ça fait du bien de voir l’espièglerie galoper des bas fonds du cerveau pour se rapprocher de la cornée. Parce que quand même, il se devait de lui dire ce qu’il était devenu. Certains professeurs s’intéressaient au parcours de leurs anciens étudiants, à cette idée, il éclabousse alors les pierres sales de la ruelle de son rire insolent. Étonnamment réconfortant pour lui qui se trouvait dans une posture, comment dire, quelque peu délicate.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Cara De Lanxorre, le  Mer 28 Mar - 0:39


    Et ça s’emmêle, ça serpente, sur le corps du Poufsouffle. Les cordes glissent, se croisent, ligotent solidement le petit Arty. Bref temps de répit durant lequel Cara s’adosse de nouveau contre le mur. Parce que la douleur sur son bras irradie. Elle gémit un peu en regardant la plaie, a l’impression que tout son corps est à vif, marqué au fer rouge. Habituée au confort de sa petite vie bourgeoise, sa tolérance à la douleur est proche de zéro. Alors, se prendre un fouet enflammé, pour elle, c’est comme côtoyer la mort.  
    Heureusement, il y a une distraction. Elle avait presque envie d’inviter Arty à la divertir à Poudlard. Parce que là, à sautiller gauchement, avec ses bras tous collés contre son corps, avec ces cordes qui l’enserrent, il est franchement désopilant.  Et que ça jure, et que ça hurle « Tss ! » qu’elle siffle en levant les yeux aux ciel devant tant d’injures. Beaucoup d’énergie gâchée pour quelqu’un de saucissonné.

    Et puis, il joue sa dernière carte. L’information qu’il devait tant avoir envie de lâcher. Ça avait dû lui bruler les lèvres, de garder tout ce temps le secret de son nouveau métier. « Auror ? Vous ? » Elle n’a pas le temps d’en dire davantage, parce qu’elle est prise d’un fou rire qui la secoue, lui fait presque oublier sa douleur. C’est un rire froid, méprisant, qui se mêle aux éclats d’Arty. Mais c’est tellement insensé que Cara n’y croit pas une seule seconde. « Vous... Auror ! » - mots difficilement articulés entre deux respirations saccadées. Elle en pleurerait presque, tellement cette idée est loufoque.  Finalement, elle parvient à recouvrer son calme « Vous mentez », qu’elle lui jette à la figure, à son arrogante figure. Qui crache sur l’autre, maintenant ? « Je déteste que l’on me mente. Mais vous me donnez une transition pour la seconde étape de notre petit cours ».

    Alors, la professeure se décolle du mur, se donne l’impulsion nécessaire pour s’approcher de son sujet du jour. D’une démarche fière et conquérante, elle avance. Dans sa main, sa baguette se transforme, résultat du #Numen Arma informulé. Assez tôt pour qu’Arty puisse voir le nouvel objet, s’assurer que ses yeux ne lui font pas défaut. Cara, elle, resserre sa main sur le manche en cuir, allonge le pas. La tige noire de l’objet heurte doucement le côté de sa cuisse, en mouvement, quand elle avance. Finalement, elle arrive à la hauteur du Poufsouffle, le contourne. Dans le dos de l’ancien élève encordé, elle lève le bras, promène sans hâte le bout de la cravache dans son dos. Elle remonte lentement, dans son cou, le cuir contre la peau nue. Ça la fait frissonner, Cara, d’avoir le contrôle.  « Ne me mentez pas », murmure-t-elle, d’une voix étonnamment douce. Et puis, un sourire cruel, presque obscène, nait sur son visage, tandis que la cravache s’élève. « Ne » bruit du vent contre le fin matériau, qui fend l’air, claque sur les côtes du Poufsouffle « Me » et ça frappe encore, en plein sur la colonne vertébrale « Mentez » nouveau choc derrière la cuisse. « Pas » qu’elle finit, essoufflée, abaissant une dernière fois son arme d’un geste sec, sur la joue maintenant. Ça déchire l’air, le bruit de la claque sur la peau. Laissant retomber son bras, elle profite de cet état d’esprit dans lequel la place toujours cet exercice. Haletante, elle rayonne.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Artemis Wildsmith, le  Mer 28 Mar - 17:17

Ça lui agrippe l’estomac avant d’en faire de la pâte à modeler. Malaxé par la surprenante réaction de De Lanxorre. Bah quoi ? Son rire là, il voudrait le découper au couteau et lui faire ravaler, l’étouffer avec. Il lui fourrerait dans la gorge comme un bout de drap sale. Il n’en pouvait plus. Et dire qu’il s’était calmé. Vagues, que dis-je montagnes rocailleuses des émotions, de la colère. Elle ne le croyait pas et ça l’avait blessé, vexé, piqué le plus à l’intérieur, surtout entre les neurones de la fierté. Parce que le gamin avait certes quelques défauts – à peines discernables, ne souriez pas – mais être un menteur, jamais. Il ne mentait pas, il n’en voyait absolument pas l’intérêt. Puis franchement elle se prenait pour qui exactement ? Non, décidément, ce jeu de rôle de maîtresse d’école, ou de cavalière – on ne sait pas trop, ça ne plaisait pas tellement au Blaireautin. Comme quoi vous pensez connaître les gens, vous leur faites confiance en mettant votre enfant dans leur salle de classe. Mais la vérité c’est qu’on ne sait jamais vraiment. Il y a toujours un risque pour que ces gens se révèlent être des dragons répugnants dégoûtants s’adonnant à des pratiques mystérieuses, étranges et peu recommandables. Voilà c’que se dit le jeune Arty quand il aperçoit la cravache. D’un autre côté, il penche la tête, admiratif, c’est qu’elle savait être originale, parfois.

Quand même, il serait peut-être temps de se sortir de ces irritants cordages. Surtout quelle s’approche, dans son dos, à lui arracher des frissons d’inquiétude dans la nuque, ne pas le montrer, surtout. Elle a l’air de se délecter de ce renversement – logique – de situation. Tssss, tu m’fais pas peur. Après tout, c’est que sa narratrice se devait d’être cohérente. Le gamin ayant affronté le Seigneur des Ténèbres, il n’allait certainement pas flancher devant un petit bout de cuir. Mais il se dit qu’elle est folle, habitée dorénavant par un plaisir pervers et malfaisant. Berk. Il lève les yeux au ciel, ça devenait redondant cette histoire de mensonge. Je ne te m. Puis ça lui arrache brutalement un cri trop aigu pour son égo. Ah aï-euh ! il contracte des abdominaux non existants pour absorber la douleur brèvement intense. Non mais. Et c’est que ça recommence. De nouveau il se dandine pour éviter un coup qu’il a déjà reçu dans le dos. De l’autre côté donc. Ça pétille alors dans son esprit, il allait être marqué de partout si ça continuait ainsi. Il. Essaie. De. Rha. C’est qu’c’est compliqué. Faire passer Odette entre les mailles du filet. Humph. Ça irrite la peau. Allez. Encore. Quelques. Ça l’essouffle discrètement. Centimètres. Il grimace, son nez se tord. Il était devenu Mr Fantastic des Quatre Fantastiques tant son poignet avec pris un angle curieux. Le faire passer, respirer l’air frais afin de procurer à Odette un maximum de mobilité. Mais un rapide coup retentit sur sa cuisse. Outch ! C’est qu’elle n’allait jamais s’arrêter. Il s’arrache légèrement la peau de la paume de main afin de libérer sa baguette bien-aimée de l’emprise ligoteuse.

Puis le paroxysme. Ah non, là c’en était trop, le pompon. Il sent la trace rouge se former sur sa joue angélique. Ça flambe tellement dans ses yeux qu’ils pourraient lancer des éclairs en forme de Z. On ne touchait pas à son visage, c’est sacré, comme les cheveux. In-ter-dit. Mais t’es folle ! Il gigote alors exagérément – choqué - afin d’attirer l’attention sur autre chose qu’une Odette désormais libre. #Lashlabask ! Rapidement, évidemment il s’y attendait tandis que l’amie magique était pointée sur la corde enserrant la partie supérieure de son corps. Des étincelles jaillissent et font chauffer ses vêtements, sa peau. Pas le temps de s’attarder là-dessus. Ses deux bras complètement évadés. Aaaaaah ! On fait moins la maligne maintenant hein ! Immédiatement, il lève Odette dans sa direction, se protéger. Non. Pas le temps. Vite. Quelque chose. Se dépêcher. La meilleure défense c’est l’attaque. #Fitilla ! Histoire d’harmoniser un peu les brûlures de la professeure. Il s’occuperait de se libérer les jambes plus tard.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Cara De Lanxorre, le  Jeu 5 Avr - 1:17


    Le dernier cri dépourvu de toute virilité s’évapore dans l’air qu’il vient de déchirer. Reprenant son souffle, Cara observe la tâche cramoisie qui apparaît sur la joue d’Arty. Doucement, la peau rougit, marque aux endroits touchés par le cuir. Entre les doigts repliés de la professeure, l’objet du délit disparaît au profit de l’innocente baguette.

    Mais déjà, le Poufsouffle gesticule, s’insurge. La professeure recule brusquement alors que la première incantation sort de la bouche d’Arty. Elle lève sa baguette, est presque surprise que rien ne la touche, puis comprend que cette fois-ci, le sort n’est pas pour elle. Bref temps de repos, trop bref, puisque déjà, l’agaçant garçon retrouve sa posture de duelliste.  On dirait deux escrimeurs, avec leurs baguettes levées, attendant le bon moment pour frapper. Mais sur le visage de Cara, les traits se détendent et un sourire apparait. Pouffement : « Votre marque là, c’est... » qu’elle glousse, en pointant sa baguette vers Arty. Elle est vraiment trop drôle aussi, cette marque rectangulaire en plein sur la joue. Elle est prise d’un nouveau début de fou-rire, Cara, devant ce marquage ridicule. Son corps, par secousses, ondule sous l’effet du rire contenu. Pas pour longtemps.

    Le sourire se transforme en grimace alors que le sort lancé par l’Auror - il paraît -, passe sous le bras tendu de la professeure, la heurte sur les côtes. Dans son vêtement, un trou de la taille d’une noise, et soudainement, l’impression d’avoir été marquée au fer rouge. Ça fait mal, à avoir l’impression que la douleur transperce les côtes, le corps. Que ses entrailles vont sortir, par ce gouffre béant. Tout pour arrêter la souffrance, trop vive, brulante. Cara se force à respirer lentement, souffler, grincer des dents. « Vous avez une étrange obsession avec le feu. », constatation murmurée à travers les lèvres serrées. Son visage contracté regarde le sol, trouver un point d’ancrage, vite, pour ne pas défaillir. Et alors que son regard accroche les cordes encore enroulées autour du garçon : « Vous devez aimer les bûchers ? ». Le corps de la professeure la fait souffrir, mais pas assez pour l’empêcher de lever le bras, informuler un #Incendio. Et dans les yeux de Cara, en miroir, apercevez ces flammes qui lèchent les cordages, ardeur vorace, qui flambe.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Artemis Wildsmith, le  Jeu 5 Avr - 23:06

Il aurait dû prévoir une petite seconde pour se frotter la joue, comme ça, faire disparaître cette trace rouge humiliante, l’enfoncer dans la peau, ne plus la sentir, encore moins y penser. Non, toute son attention est attrapée par le rire de la jeune femme. Décidément, elle devait avoir manger un clown le matin-même. Elle n’arrêtait pas. A en lever les yeux au ciel pour en appeler le karma ou quelque chose, une foudre miraculeuse qui la ferait fusionner avec les pavés. Il l’imaginait bien, elle en ferait un beau de pavé. Il se réjouirait de marcher dessus, d’y sauter, l’écrabouiller de ses semelles sales. Elle ne méritait que ça. Mais finalement, elle faisait une bonne cible. C’est les yeux brillamment lumineux qu’il voit la brûlure se former. Délectation de celui qui vient de réussir à toucher sa cible. Un sourire en coin apparaît, il en aurait presque attrapé les éclats de rire de son adversaire pour les foutre dans sa propre bouche. Mais non. Ce serait comme embrasser De Lanxorre. Tout sauf ça. Toujours est-il qu’il s’apprête à rire à son tour.

Mais ce n’est pas tant la chair brûlée qui lui enflamme le cœur de plaisir. C’est sa tête, sa grimace, à marquer au fer à paillettes sur son mur de souvenirs intérieurs. A jamais. Il l’avait touchée. Head Shot. Presque. Il allait d’ailleurs commencer une petite danse de la victoire, le temps que ses pupilles roulent pour alerter ses neurones sans réflexes qu’il était toujours encordé. Avant que son attention soit harponnée par cette phrase à en faire dresser qu’un seul sourcil, solitaire, là, au milieu du front. Une étrange obsession avec le feu qu’elle dit. Seriously ? Merci Captain Obvious, tout simplement. Parce que ce n’était pas nouveau et c’est ce qui l’avait fait virer de Poudlard, mais bon, il est vrai qu’Arty aimait bien le feu, un peu – euphémisme. Pourtant, trop transporté par sa douleur perceptible, il ne pensait pas qu’elle serait capable de l’attaquer de nouveau. Effectivement, les bûchers avait quelque chose d’harmonieux dans le mouvement des flammes et de la lumière. Un quelque chose d’obnubilant pour des rétines admiratives. Il commence à hocher la tête, élève studieux qui répond à une question sérieuse, les poils hérissés d’impatience, il a l’impression qu’il ne saurait tarder d’avoir son cadeau de Noël à l’avance. C’est qu’on ne demandait pas une telle chose sans l’offrir par la suite. C’était juste cruel.

Mais évidemment. Les connexions neuronales-électriques ne s’étaient pas faites de cette façon. Comment aurait-il pu deviner qu’il allait lui même devenir bûcher ? Non pas que ça ne lui plaisait pas, mais c’est que ce n’était pas la sensation la plus agréable qui soit. Quoi que nullement effrayante. Et bien oui. Voilà, à force de rire, forcément, on fait des erreurs. Et elle ne pourra pas dire qu’on ne l’avait pas prévenue. Enfin, je sais pas moi, c’est une nouvelle façon de faire ? Vous combattez contre un pyromane, mais bien sûr, utilisez du feu ! J’veux dire, un peu de sérieux, Salamèche contre Caninos, ça ne fonctionne pas les gars. Il faut un Pokemon eau en face. Mais non, De Lanxorre, elle, combat le feu par le feu – c’est le cas de le dire. Pas maligne la professeure d’enchantements. Alors ses réflexes le surprennent tandis que sa bouche forme un parfait oh pour souffler sur les flammes s’emparant des cordes. De légers picotements mangeurs de chair avaient débuté leur dévoration des premières couches de l’épiderme. Quelques secondes durant lesquelles ses lèvres se contorsionnent, chatouillement un peu douloureux. Et ce n’est qu’après un bref facepalm qu’il se rend compte, rapidement, quand même, ce n’était peut-être pas une mauvaise idée que de se servir d’Odette. Il aurait des marques, plus tard, s’en soucierait, des brûlures lui aussi, sur les jambes et le haut du corps. Plusieurs #Aguamenti plus tard, lestement indifférents, avant qu’il ne lui dise. Vous savez que les cicatrices ne vont faire que me rendre plus charmant ? Et badass. Mais au moins il était libéré et son côté bien élevé l’obligeait à répondre un merci étonnamment joyeux, et ironique, bien sûr.

Il se met à remuer, les bras, les jambes, heureux de ne plus être de vulnérables prisonniers. Étirements - ou gesticulations hasardeuses - ridicules et provocateurs, il hésita même à lui tirer la langue, c’eût été rigolo. Ainsi, son sourire ne s’efface pas, au contraire. Il avait l’impression d’avoir gagné. Lâchement elle avait utilisé le feu, l’élément qu’il maîtrisait, qu’il ne craignait pas, qu’il adorait. C’est qu’elle devait être clairement fatiguée pour faire une telle erreur. J’vais vous laisser récupérer quand même, j’voudrais pas vous voir clamser under my watch. Pour un bébé Auror, ça le fait moyen.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Cara De Lanxorre, le  Dim 8 Avr - 11:05


    Ce bûcher était d’un décevant. Cara avait presque commencé à sautiller autour des flammes, prête à émettre des petits couinements de joie devant ce feu qui s’élevait, léchait la peau, imaginant déjà le Poufsouffle à l’artycle de la mort. Pourtant, quelque chose ne se passait pas comme prévu. Au lieu de crier, artyculer une demande de grâce, O’Toole semblait être tout à son aise au milieu du brasier. Le visage de Cara passe de l’exaltation à la frustration. Lèvres pincées, air contrarié, elle macère dans son insatisfaction tandis que l’artypique ancien élève met fin aux flammes avec beaucoup trop peu de mal au goût de sa professeure. Les quelques brulures qu’elle aperçoit ça et là ne sont qu’une maigre consolation. Elle se sent escroquée, rartyboisée. Vraiment, elle a envie de serrer ses poings, devenir toute rouge et s’indigner d’un « ah non hein ! », colérique petite fille. Et l’autre qui en rajoute une couche, que dis-je, une tartyne. Cara en est tellement interloquée que sa bouche s’entrouvre un instant, puis se referme sans avoir artyculé un mot. Elle le regarde faire ses étranges exercices d’assouplissement, masser ses artyculations, comme s’il venait de réaliser un exploit sportif. Soupir.

    Le cocasse de la situation lui fait soudain réaliser qu’elle avait initié un duel avec un adolescent de 17 ans, et qu’un instant, elle avait véritablement songé à le tuer. Artyste de la perturbation, le Poufsouffle avait toujours réussi à prodigieusement l’agacer, mais peut-elle était-elle allée un brin trop loin, cette fois-ci. Partyculièrement s’il était vraiment devenu Auror. Malgré la soif de revanche qui lui bat encore les tempes, Cara se recompose un sourire – artyficiel. La véritable victoire, c’est de s’arrêter avant de le regretter. Compartymenter ses sentiments. Se laisser dominer par ses émotions, c’était bon pour les Gryffondors. De gestes scrupuleux, elle époussette sa robe, y chassant les cendres qui s’y étaient déposées. Voix détachée et tête baissée vers sa besogne : « Ce n’est pas que vous m’importunez, mais je dois rentrer à Poudlard. Vous savez, là où vous n’avez plus le droit d’aller ». C’était toujours la même partytion, elle ne pouvait pas s’en empêcher, de le chercher. Relevant les yeux : « Pas d’inquiétude, je m’occuperai d’Askin en votre absence. C’est ce que font les maitresses. ». Cruel sourire avant de tourner les talons, et puis, lever le bras, agiter la main en un au revoir désinvolte vers le Poufsouffle amoureux. Le cœur d’artychaut.

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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Artemis Wildsmith, le  Ven 13 Avr - 18:53

C’était joué. Impossible de penser le contraire, acté, décidé, preuves à l’appui. Regardez son visage tout déconfit. A en faire marrer les cendres jetées lâchement par terre – c’est qu’il fallait les faire taire de l’humiliation que De Lanxorre venait de subir. Perdre la face devant Arty, bon, elle devrait pourtant être habituée, mais alors qu’elle aurait pu avoir le dessus, c’est la décadence. Pauvre madame. Il était à la limite de lui tapoter l’épaule, lui dire que ce n’était pas grave, ça arrivait à tout le monde. Parce qu’elle s’enfuyait, allait se cacher de honte dans les couloirs rassurants de la grande Poudlard, lui pourrait saltimbanquer dans les rues de l’Allée et du Chemin, tout fier qu’il était. Peu importe cette pique, sur le fait qu’il ne frôlerait plus le sol de la fameuse école, ce n’est pas comme si elle lui manquait, pas vraiment, pas elle. Il savait ce qu’il faisait à l’époque, pas question d’y retourner, dans cet établissement magique endormi par les gens ennuyeux qui faisaient semblant de se pavaner. Non. Il l’observe lui tourner le dos, prêt à faire sa petite danse de la victoire, faire la manivelle à l’aide de ses petits poings ravis. Mais il s’arrête. C’est à dire qu’il s’était montré gentil, conciliant, patient, même pas de nananèreuh lancé à sa figure décomposée. Il pensait s’être calmé, que c’en était terminé, mais elle venait de rajouter sa touche finale, brutale.

Il était épuisé, de cette perturbante électrisation soudain de la pointe de ses cheveux fous. Pourtant, il l’avait prévenue, ne plus lui parler d’Askin, pensait avoir été plutôt clair. Et puis, aucun moyen de maîtriser l’emballement colérique du cœur, de nouveau, cycle infini. La boule de rage comme une plante que la jeune femme se plaisait à arroser, plus que nécessaire – beaucoup plus. Ainsi, il aurait pu décider de travailler légèrement sur lui même, ne pas réagir si violemment à chaque évocation. Briser le cercle vicieux de cette manière – mais c’était beaucoup moins drôle, et trop raisonnable. Alors c’était décidé. Il allait lui vomir toute son amertume piquante, tant pis pour elle. Il s’était montré doux envers la professeure, légères brûlures, rien de plus. Le temps de lever Odette et de prier l’Arty du futur de ne surtout pas regretter. Lui préparer son discours spatio-temporel d’excuses. Que ce n’était pas de sa faute, que l’autre n’en finissait pas de le provoquer, que trop, c’est trop. Et au revoir la dignité qui lui inculquait de ne pas attaquer dans le dos. Elle l’avait cherché, allègrement. Pas de mise en garde, pas de blahblah, aucun intérêt. Juste un regard fumant vers sa cape virevoltant doucement derrière elle, et c’est un rageur #Sectumsempra s’en échappe. Sortilège furieux. A peine les lèvres fermées il se dit que, quand même, peut-être avait-il été trop loin.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Cara De Lanxorre, le  Lun 16 Avr - 23:40


    Elle s’était éloignée en ricanant, allait amorcer le tour sur elle-même qui la ferait transplaner jusqu’à Poudlard, quand soudain, dans son dos, la sensation d’être tailladée. Ça la coupe dans son élan, dans un hoquet de surprise. Et elle ne comprend pas tout de suite, parce que tant qu’elle ne se retourne pas, qu’elle ne l’affronte pas, ça peut rester une simple perception, en suspens. Mais déjà, Cara sent que sa robe se gorge d’un liquide qu’elle craint, là, en cercle dans son dos. Et ça s’étend, ça part de sa colonne et bientôt le vêtement fusionne avec la peau, ça se soude, poisseuse colle. Et puis ça dégouline, le long de ses jambes, une trainée pourpre jusqu’au sol, le début d’une flaque qui s’agrandit, vite. Dans la tête de la professeure, les sirènes de la douleur se mettent à hurler, ça crie d’arrêter cette souffrance, qui la tient en tenaille de son propre corps. Elle chancèle jusqu’au mur, emportant dans son sillage le ruisseau rougeâtre. Le cœur bat trop vite, il expulse des valves le sang qu’il perd, pour irriguer le corps, en vain. Ça tape fort, et le bruit l’entête, boum boum dans les côtes, dans la tête, tout se brouille.

    Dans un pénible demi-tour, chercher Arty du regard. A travers les yeux qui ont renoncé à faire la mise au point, elle discerne la baguette tendue et l’air déterminé. Elle ne voit pas une trace de remord, pas encore, peut-être plus tard. Chez elle aussi, les sentiments se confondent. Mais elle la sent, là, qui monte, la haine pure. L’envie de le détruire, sa misérable vie, tout ce à quoi il tient, tout casser. Elle entrouvre la bouche, avec difficulté, voix pâteuse, faible, l’énergie est ailleurs, tant le corps est occupé à lutter pour la maintenir en vie : « Une bien triste manière de terminer votre pathétique carrière d’Auror », qu’elle laisse échapper dans un souffle.  Elle ne s’est pas encore décidée à le croire, mais elle en viendrait presque à espérer qu’il le soit véritablement, Auror, pour le voir perdre ce qu’il se tuait à construire depuis Poudlard. Et avant de s’effondrer devant lui, elle titube, deux pas, disparaît dans le crac caractéristique, ne laissant derrière elle qu’une mare de sang sur les pavés.


Merci Arty, à bientôt pour la vengeance ♥
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Artemis Wildsmith, le  Mer 18 Avr - 23:20

Elle était où la fierté ? Le cri de la victoire que d’avoir achevé une adversaire redoutable ? Nulle part. Absolument rien qu’une bouche bée de surprise devant ce qu’il venait de faire. Immédiatement il sait, alors qu’elle se tourne, chancèle, sanglante. Il la regarde, apeuré, de haut en bas. Il n’avait pas fait ça. Ce n’était pas lui, pas vraiment, un autre Arty, différent et surtout, en colère. Les derniers mots de De Lanxorre lui soulèvent le cœur, prêt à vomir sa culpabilité, il n’était pas censé faire des choses comme ça. Ce sortilège, là, qu’Odette avait extrait de son bois, ce n’était pas possible. Pas digne de ce qu’il voulait être.
Puis un autre sentiment, qui pointe son nez de rat, trop fourbe et jusque là inconnu, mauvaise et nuisible impulsion que de se dire que c’était bien fait pour elle. Tant pis, elle l’avait cherché. Qu’il avait beau être Auror, il ne supporterait plus qu’elle lui manque de respect. Ça lui fera les pieds.

Son regard se perd dans l’incroyable mare qu’elle a laissée après avoir transplané. Dans quel état exactement elle était ? S’inquiétait-il réellement pour elle ? Evidemment. Il aurait voulu la suivre, lui dire qu’il était désolé, discuter calmement. Mais d’un geste de la tête il fait vaciller cette lumineuse idée utopiste. Parce qu’il fallait qu’il bouge, remue, s’enfuit. Qu’on ne le découvre pas à côté d’une pareille flaque de sang encore tout chaud. Il range sa baguette, la cache plus qu’autre chose. La magie noire, il n’avait pas l’habitude, la première fois, il en saisit ses mèches de cheveux bouleversées, les secoue davantage pour les calmer. Elles non plus ne comprenaient pas réellement ce qu’il venait de se dérouler devant elles. F*ck, f*ck, f*ck. Ne pas paniquer, pas maintenant, il penserait aux conséquences plus tard. Il fourre ses mains dans ses poches avant de s’éloigner, plus honteux que furibond. Sa colère s’était échappée en même temps que la professeure d’enchantement avait saigné. Il sait qu’il allait en baver, elle lui avait dit, avait mentionné sa carrière d’Auror. Devait-il allait en parler directement à Artemis, lui saurait l’aider, peut-être. Mais non. Il avait perdu son calme, n’avait pas su se maîtriser face à une vipère. Il s’était montré faible, pitoyable pantin de son impulsivité colérique. Il soupire alors qu’il quitte l’allée pour retrouver l’effervescence du Chemin qui le heurtre brutalement. C’est que la vie continuait euphoriquement tandis que lui, avait changé, soudainement. Il avait attaqué une adulte de dos – presque innocente – et l’avait blessé effroyablement.

Il se jette à son tour la tête la première dans le tuyau de caoutchouc que formait dans sa tête le transplanage pour se retrouver non loin de la cabane. Il marche. Il allait encore entendre parler de cette histoire, impossible de l’enfoncer quelque part dans un coin cachet-secret-discret derrière un neurone jamais utilisé. Ça ressortirait, forcément.
Puis quand même, où était-elle allée ? Pouvait-elle mourir de ses blessures ? ll secoue vivement la tête. Non, ne pas penser à ça. Elle allait bien, sûrement, peut-être, aucun cas il n’avait qu’à attendre qu’on vienne le chercher, tentative de meurtre volontaire. Il allait devoir assumer.
Il part se réfugier comme un enfant malheureux dans la cabane de draps qui formaient son lit enfantin. Se protéger ici, rien ne pouvait lui arriver. Torturé. Jamais il ne saurait, en réalité, s’il la préférait blessée, élève-victime d’une leçon bien méritée qu’elle avait cherché ou s’il voulait s’emparer d’un mystérieux retourneur de temps pour se contenter de lui tirer la langue alors qu’elle lui tournait le dos. Aucune idée. Un peu des deux, sûrement.


Fin du RP, merci !
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Ashton Parker, le  Sam 28 Avr - 14:54

PV Mangemort 91

On aurait pu croire qu'en retrouvant ses enfants à cinq ans, ils auraient eu des horaires à peu près régulés (ou en tout cas plus que lorsqu'ils en avaient deux). Or, Ashton n'aurait pas pu se tromper plus. Autant Lizzie avait presque très bien éduqué Braeden et Squirtle, autant ceux-ci ne lui laissaient aucun repos quand il était avec eux. Il n'arrivait pas encore à bien déterminer si c'était parce que c'était normal pour des enfants de cet âge là de ne pas être fatigué avant très tard le soir ou si les jumeaux profitaient sans remords de lui. Le sorcier les avait retrouvé très récemment et peut-être qu'il n'avait pas beaucoup de volonté pour leur refuser quoi que ce soit.

Comme ce soit c'était lui qui devait les garder, il avait bien respecté tout ce qu'il fallait faire au niveau du repas et de tout ce qui suivait mais après cela les choses étaient largement parties en cacahuètes. Le fait que ses gosses puissent à présent parler, marcher et globalement faire beaucoup plus de choses que quand ils avaient deux ans était un très gros changement. Peut-être qu'Ashton aurait pu se douter qu'ils abusaient de lui quand il s'était retrouvé à imiter des oreilles de chat grâce à son don de Métamorphomage alors qu'il devait avoir mis les enfants au lit depuis deux heures. Mais Braeden était naturellement un petit tourbillon d'énergie et Squirtle se faisait facilement influencer. Et visiblement l'ex-Gryffondor aussi.

Après plusieurs heures de bataille, il avait finalement réussi à les mettre au lit et il était à présent quasiment certain que les jumeaux s'étaient endormis. Le sang-mêlé entreprit donc d'enfiler une veste et de sortir devant la porte de l'immeuble pour fumer une cigarette. Il avait avec lui une oreille à rallonge afin d'entendre si jamais l'un des deux enfants se réveillait. L'air de la nuit était frais mais sans être froid et il n'y avait absolument personne dans l'Allée des Embrumes à cette heure-ci. Le rayonnement de la lune éclairait suffisamment la ruelle pour pouvoir y voir un peu. Le bout de sa clope faisait également un petit point rouge au milieu de la nuit. C'est alors qu'il cru voir une ombre bouger à quelques mètres de lui.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Mangemort 91, le  Sam 28 Avr - 15:34

Si il y avait un inconvénient certain au fait de porter un masque, c'était bien évidement celui de ne pas pouvoir fumer. Certes la fente du masque de pantin que nous arborions depuis toujours n'était pas particulièrement fine, mais c'était un coup à y coincer sa cigarette. Et dans ce cas, bonjour la crédibilité si nous étions amené à tordre un esprit de plus ce soir, la cigarette forcée au bec. D'autant qu'un masque étant un espace clos, nous serions rapidement enfumés.

il nous faudrait attendre, car si ce soir, il n'y avait aucune obligation, nous nous forcions à faire du zèle; nos rangs manquaient encore de fidèles. Et notre cause de soutien. Quel endroit meilleur que celui-ci pour recruter des âmes en peine facilement manipulable ? Nulle part. et c'était bien la raison de notre présence ici. Nous aimions les mots, les actes, et la nuit nous servait une distraction sur un plateau à travers la lueur tranchante d'une cigarette à une dizaine de pas.

Occasion rêvée pour une entrée fracassante, une concentration plus tard et le visage avait pris les traits de quelqu'un ayant disparu depuis longtemps afin de n'éveiller aucun soupçon. Le poignet dénudé, la marque en vu et le masque à la main, nous arborions le visage de feu Ashton Parker. Homme que nous avions un temps fréquenté de très près .Suffisamment du moins pour en connaître les traits.  Puis, nous avançons au côté de l'inconnu nous demandions. n'auriez-vous pas une cigarette ? toujours soigner ses entrées. C'était une règle primordiale.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Ashton Parker, le  Lun 30 Avr - 21:38

- N'auriez-vous pas une cigarette ?

Ashton s'apprêtait à sortir son paquet de sa poche pour donner une cigarette à l'inconnu, lorsque celui-ci sortit de l'ombre et se révéla être... lui-même. C'était comme regarder dans un miroir à remonter le temps (Parker ne savait pas si cela existait mais si non il faudrait qu'il pense à l'inventer plus tard). En effet, son interlocuteur avait le visage quasiment exact qu'il avait avant de disparaître de Londres quelques années plus tôt. Du coup les deux hommes se tenant dans la rue arboraient des faciès différents, mais ils étaient tous les deux Ashton Parker.

Puis les yeux du vrai Ashton se baissèrent vers le masque tenu par l'inconnu ainsi que son poignet, arborant fièrement la marque des Ténèbres.

- Mangemort 49 ? s'exclama-t-il de surprise.

C'était probablement un peu c*n comme exclamation car Mangemort 49 c'était lui aussi. Mais avec ce qu'il avait en face de lui, à présent qui pouvait déterminer le vrai du faux ? Qu'était la réalité ? Qu'était le mensonge ou la tromperie ? Etre ou ne pas être ? Enfin bref, pour en revenir à nos sombrals, le sang-mêlé se posait la question de l'identité de la personne devant lui. Si l'on éliminait la possibilité que le problème venait de lui et qu'il perdait la boule à nouveau (ce qu'il serait tout de même préférable d'éviter comme il venait de retrouver ses deux enfants), les explications restaient limitées.

Cela faisait maintenant un sacré bout de temps que le sorcier avait quitté les rangs des Mangemorts, bien que la séparation se soit faite en bon terme des deux côtés. Si au début il avait continué à participer un peu à leurs actions parmi les partisans, plus il avait passé de temps loin de son masque plus il s'était détaché du groupuscule. Enfin, s'il y avait un choix à faire entre eux, le Ministère ou ces saletés de Phénix le choix était tout de même vite fait. Mais il fallait bien admettre que sa disparition inopinée n'avait pas beaucoup aidée et que depuis son retour il n'avait absolument aucune idée de ce à quoi pouvait bien s'occuper le groupuscule.

Soudain il eut une illumination qui expliquait pourquoi et comment il pouvait se retrouver face à son double. C'était évident, les Mangemorts ne s'étaient jamais remis de son départ et avaient donc essayé au mieux de le remplacer par quelqu'un d'autre qui lui ressemblait au plus proche. Il suffisait qu'ils aient retrouvé de ses cheveux quelque part dans le repère où il avait passé beaucoup de temps lorsqu'il était un membre actif du groupe et qu'ils aient utilisé une potion de polynectar, ou bien qu'ils comptent dans leurs rangs un membre également métamorphomage. Quoi qu'il en soit, Parker aurait tout de même deux ou trois remarques à faire sur le style vestimentaire, il y avait de grosses approximations.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Mangemort 91, le  Lun 30 Avr - 22:25

L'autre semblait prêt à accéder à notre requête avant de se raviser. Il n'avait pas l'air de viande fraîche, alors peut-être faisions-nous une pitoyable erreur en nous arrêtant pour lui. Parce qu'il y avait dans son regard autant de surprise que celle qu'affichait les yeux des poissons entiers sur l'étalage des poissonniers. Mais notre côté humaniste nous laissait entendre qu'il ne fallait pas s'arrêter à l'intelligence première de l'autre. Et nous avions raison car les mots qui suivirent nous parurent absurdes. Une mauvaise blague, quelque chose de gênant.

« Mangemort 49 ?  »

Nous fronçâmes les sourcils devant l'absurdité de la question. nous ne savions pas qui avait pu être mangemort 49, mais si son matricule ne nous disait pas grand chose, c'était certainement parce qu'au fond, il n'avait pas dû laisser une grande marque sur notre ordre. Il était étrange que quelqu'un associe le visage de Parker à 49. Nous savions nous même qu'il avait été mangemort, mais nous ne le pensions pas du genre à le crier sur tous les toits. Alors nous rectifiâmes le tir.

« 49+42. Nous sommes la succession. Pour vous servir.  »

Puis nous prenions nous même le paquet de cigarette avant d'en porter une à notre bouche. Élevant nous poumons en volutes de cendres. L'autre nous intriguait, et afin de ne pas être venu pour rien, les questions commencèrent à fuser.

« Vous connaissez bien 49 ? »
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Ashton Parker, le  Mer 2 Mai - 22:14

Le faux Ashton en face de lui fronça les sourcils en l'entendant dire son ancien matricule. Visiblement, monsieur l'imposteur ne semblait pas s'attendre à être reconnu puisque Parker n'avait pas vraiment annoncé à tout le monde qu'il était Mangemort du temps où il l'était. Seul les personnes proches de lui ou ses ex-compagnons du groupe étaient au courant, et le fait qu'il puisse en plus sortir le matricule devait en effet être surprenant pour son interlocuteur.

- 49+42. Nous sommes la succession. Pour vous servir.

Voilà qu'en plus on lui demandait de faire des mathématiques ! L'inconnu allait vraiment devoir faire un peu plus d'efforts que ça si il voulait que le vrai Ashton ait une impression positive. Pour l'instant c'était pas très réussi. Et puis c'était quoi cette idée de prendre quatre-vingt onze comme matricule ? Soit on était un vrai fan et on prenait un matricule ressemblant, soit on ne faisait rien du tout. Franchement entre ça et les approximations vestimentaires c'était vraiment un travail d'amateur et le sang-mêlé pourrait même rajouter que cela faisait un peu bâclé au niveau des finitions. Comme si cela avait été improvisé à la dernière minute.

Et maintenant voilà que le fake lui demandait s'il connaissait bien quarante-neuf. Oui, un peu quand même, Ashton avait respiré à l'intérieur du masque du dit Mangemort pendant un bon bout de temps. Et ce n'était pas tout le monde qui pouvait se venter d'une telle chose, donc mister 91 avait intérêt à se méfier des représailles si il continuait de dire des choses malvenues avec la bouche de l'ancien Ashton, appelons le Sam pour mieux se repérer.

- Oui, on peut dire ça, répondit-il à Sam. Et vous, vous avez l'air de bien le connaitre on dirait.
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Re: Sur l'Allée des Embrumes
Mangemort 91, le  Mar 8 Mai - 11:13

Nous n'avions pas réellement d'informations à propos de 49, il nous faudrait creuser, parce qu'il y avait quelque chose d'étrange. 49 avait du partir depuis longtemps, parce que nous en avions connu des matricules plus ou moins douteux. Quatre-Vingt-Sept et ses neuf vies. 28 l'alouette, mais 49 ne titillait pas notre mémoire et il nous faudrait être sur nos gardes si l'homme prétendait avoir connu l'un des nôtres. Il y avait des gens qui étaient vraiment prêts à tout pour que l'on s'attarde quelque peu sur leur cas.

Alors il y a méfiance tant que de respect. La confiance vient avec la marque imprimée dans l'avant bras. Une ancienne comme une nouvelle, c'est une preuve d’engagement. De l'encre acide qui ronge le bras, les organes, mais qui portent du matin au soir, qui portent les pas. Une fidélité dont on ne se pensait pas capable. Alors la fierté de l'autre nous agaçait. Sept ans que nous servions sous le masque. Sept années de service pour se trouver encore et toujours face aux mêmes imbéciles prétentieux qui se pensent intelligent parce qu'ils ont vu un mangemort, une fois, il y a longtemps. Un Quarante Neuf tout aussi inexistant que le racisme anti-blanc.

Nous avons quelque chose de certain en commun avec feu-49. Nous luttons. Tu ne saurais pas où il pas pu passer à tout hasard ?

Il n'y avait plus de 49 parmi nous, il avait sûrement du quitter l'ordre un temps. Et nous voulions le retrouver. Pour comprendre ce qui peut permettre à quelqu'un de quitter l'ordre noir. Hormis de la lâcheté.  
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