Mickaël retomba ainsi à terre, et son premier réflexe fut bien sur de se prostrer histoire de laisser s'évacuer les derniers restes de pleurs et de stress..... sans parler du fait qu'il avait l'air d'avoir troqué Charybde contre Scylla.... Finalement à peu près remis, il se rappela qu'il était face à un danger pire encore et, surtout, qu'il avait mal. Aussi est-ce qu'il se redressa doucement, s'adossant à un mur de pierre faisant visiblement fit de la crasse (on est plus à ça près). Récupérant doucement ses esprits, il commença à déployer la panoplie de sorts habituels histoire de se sécher de sa sueur et ses larmes, se rendre présentable, et placer un ou deux sorts curatifs du genre Episkey (parce que ces idiots lui avaient quand même fait s'écorcher les mains et lui avaient déplacé quelques côtes....) Alors qu'il était en plein rafistolage, il scrutait d'un œil qui se serait voulu menaçant la mystérieuse inconnue. Enfin, qui se serait voulu menaçant, car en fait il avait un regard presque apeuré, appréhendant visiblement ce que cette miss Peverell allait lui faire. Finalement, elle se pencha sur lui, et il ne put s'empêcher de reculer un peu la tète.

Alors petit, comment c'est ton nom ?

Mikaël entrouvrit les lèvres pour répondre, mais aucun son ne voulu sortir. Non, il n'osait pas parler. Il prit son temps pour bien respirer et, finalement, sentant sa gorge desserrée, il parla enfin.

Mikaël, Miss. Je..... Suis censé vous craindre ou vous remercier ?

la question était un peu bête mais elle résumait bien l'état d'esprit de Mikaël dans l'état présent. Mais après tout il avait failli y passer et là il était en position de faiblesse, dans l'allée des embrumes, devant une femme qui avait visiblement l'air plus dangereuse que la moyenne des êtres féminins.... Il remarqua alors que ses lunettes étaient tombées à terre (ce qui expliquait pourquoi il ne voyait pas plus loin qu'elle) et profita de cette raison somme toute légitime pour se relever et échapper à la présence de la jeune femme. Il chercha un peu et, finalement, se résigna et utilisa un accio avant de se retrouver avec une poignée de verre pilé dans la main.....

Tssss..... Abrutis..... Réparo....

Elle riait encore intérieurement de ces quatre gamins. Autant les trois brutes étaient des idiots, autant le petit devant elle était complètement pitoyable. Espérons qu'il ne soit pas de son ancienne maison, le Choixpeau Magique devait certainement foutre n'importe qui n'importe où sinon.
La tête penchée sur le côté, un petit sourire en coin pas très rassurant, elle observait le gamin pleurait et tentait de balbutier quelque chose. Qu'est-ce que c'était amusant de faire peur au enfant, de leur faire naître des cauchemars en eux. Peut-être était-elle dans ceux quelques uns qui se rappelaient d'elle. Elle en ricanerai encore mais ça ne l'aiderai pas dans la situation actuelle. Elle se discréditerait elle-même d'office, c'était une base : ne pas paraitre folle tout de suite.

- Mikaël, Miss. Je..... Suis censé vous craindre ou vous remercier ?

Oh oh, il était quand même courageux le petiot pour lui poser une question comme celle-ci. Mais il fallait que ce n'était pas idiot. Que ferait fuir une bête féroce ? Une bête qui l'est encore plus.
Elle aperçut vite fait le gamin récupérer ses lunettes et les réparés. Il allait certainement s'enfuir, la jeune femme ni une ni deux, lança plus vite que l'éclair un #Accio sur les lunettes du gamin. Elle lui fit un grand sourire. Pauvre petit.

- Alors Mickaël, commença-t-elle en jouant avec les lunettes du gamin et sa propre baguette, Dis-moi d'abord ce que tu fiches ici et pourquoi ces trois abrutis s'en prenaient à toi. Peut-être après tu auras le droit de reprendre tes lunettes après ça.

Elle regarda le gamin et planta son regard émeraude dans le sien.

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas une brute épaisse.

Mikaël, voyant ce comportement, eut un réflexe tout à fait normal : il pencha la tête, visiblement agacé, l'air de dire : t'a pas passé l'age de ces conneries ?

"Bon, faut quand même se reprendre, après tout t'es un serpentard, faut pas te laisser démonter et laisser voir tes émotions...

Mika, tu as pleuré devant elle.....

Ouais mais j'ai manqué de crever, Mer** à la fin ! "

Toujours est-il que le serpentard se rebiffa et s'aprocha de la femme, manquant de se tromper de route au vu de sa vue défaillante mais tout de même assuré. Une fois qu'il fut à une distance lui permettant d'évaluer le visage de son interlocutrice (elle put remarquer qu'il était beaucoup plus neutre et fermé qu'avant, de nouveau maître de lui-même) il décida qu'elle était dangereuse mais d'humeur joueuse. Finalement, il lui sortit son sourire "je reste fier malgré tout" et enchaîna, comme s'il ne s'était même pas écorché le genoux l'instant d'avant.

Eh bien, visiblement ils ont une dent contre les hybrides et ont voulu rigoler un peu (je me demande si je ferais pas la même chose un jour en me baladant avec deux amis hybridés et en croisant un enfant sorcier, tiens). Pour ce qui est de ce que je faisais ici, j'aimerais pouvoir dire que j'avais rendez-vous avec la réincarnation d'un certain Lord lui même, mais je cherchais juste des objets pas bien importants que je ne trouvais pas dans les marchés "officiels". Pour ce qui est de mes lunettes, je pense pouvoir vivre sans le temps que j'en métamorphose d'autres, afin d'aller m'en procurer de nouvelles (d'ailleurs, je ne commenterais pas la gaminerie de cette menace puisque vous prendriez ça comme une invitation à en faire de vraies). Et de toute façon, je ne veux pas partir tout de suite. En effet, mon père m'a inculqué quelques principes sur les dettes et leur remboursement.... Et il est évident qu'en m'ayant épargné une mort relativement désagréable, j'ai une belle dette envers vous qu'il va de mon honneur de sorcier et de gobelin de rembourser, et donc il va falloir qu'on s'organise pour ça.

"Prend le temps de respirer, tu lui a juste susurré la possibilité de te faire jurer une dette de sang officielle...

Toi la voix Serdaigle tu va la fermer cinq minutes, on fait tout ce qu'on peux pour pas suer."

Bon, elle avait vu par delà le voile d'éntiémotions de Mikaël avant même de savoir qu'il en avait un..... avec un peu de chance cette visiblement serpentard allait se dire qu'il était juste jeune et....... bon, dans tous les cas, sa crédibilité était nulle, mais avec un peu de chance, elle pouvait accepter la dette sans rien dire.

" Peut être, ou peut être qu'elle va juste perdre de l’intérêt pour toi et finir le travail.

.... Tu sais que je déteste quand tu as raison...?"

Il était à noter qu'il avait toujours sa baguette en main, la main détendue mais en bonne position pour commencer de nombreux sorts, continuant de jauger de manière indifférente et presque dédaigneuse son interlocutrice, priant intérieurement pour qu'elle le considère comme digne d'être épargné.

La jeune femme observa le petit garçon, il avait l'air un peu agacé ou étonné. Frustré ? Elle ne savait pas trop. Mais ce n'est pas comme si ça lui importait ou quoi que ce soit. Toujours un sourire aux lèvres, elle jouait avec les lunettes du garçon. Elles étaient un petit passe temps, il était bien lent à répondre le demi-gobelin. Pendant une seconde, Alhena se surprit à penser qu'il n'avait vraiment pas eu beaucoup de chance d'être née de la sorte. Enfin bref, non, la jeune femme n'éprouvait pas de peine. Plutôt de la pitié à la rigueur...

- Eh bien, visiblement ils ont une dent contre les hybrides et ont voulu rigoler un peu. Pour ce qui est de ce que je faisais ici, j'aimerais pouvoir dire que j'avais rendez-vous avec la réincarnation d'un certain Lord lui même, mais je cherchais juste des objets pas bien importants que je ne trouvais pas dans les marchés "officiels". Pour ce qui est de mes lunettes, je pense pouvoir vivre sans le temps que j'en métamorphose d'autres, afin d'aller m'en procurer de nouvelles. Et de toute façon, je ne veux pas partir tout de suite. En effet, mon père m'a inculqué quelques principes sur les dettes et leur remboursement.... Et il est évident qu'en m'ayant épargné une mort relativement désagréable, j'ai une belle dette envers vous qu'il va de mon honneur de sorcier et de gobelin de rembourser, et donc il va falloir qu'on s'organise pour ça.

Disons qu'en fait, Peverell l'avait à moitié écouté. Mais malgré ça et son indifférence totale pour le gamin, parmi tout ce ramassis de mots sans réel sens, un mot resta ancré dans sa tête : dette. Alors comme ça, il considérait qu'il avait une dette envers elle ? Hum... C'était assez intéressant. Ayant une idée bien précise dans la tête, un sourire s'afficha sur les lèvres. Une lueur qui en disait long se mit à briller au fond de ses yeux. L'ex-sinople tendit les lunettes au petit bonhomme et d'une voix légèrement froide prononça :

- Une dette... D'accord. Deviens mon disciple, acceptes de faire absolument tout ce que je te dis de faire en tant que Mentor. Je pourrais t'apprendre énormément de chose, crois-moi une offre comme celle-là ne se refuse pas. Et quand le jour sera venu, tu seras alors prêt à me rembourser cette fameuse dette. Tu vois, il n'y a pas que toi à sauver dans le monde.

Bien plus grande que lui, elle paraissait imposante et impressionnante à ce moment là. Un air toujours hautain. Malgré le fait qu'elle était en plein milieu de l'allée des fous, la jeune femme restait toujours aussi belle, classe, satanique. Et là tout de suite, on aurait bien dit le serpent tendant la pomme à Eve.

"Mikaël ? Tu te rends compte que tu viens de faire le truc le plus stupide de ta vie ? Nan mais sérieusement, jurer fidélité à une sorcière, surtout celle là, ça-

- Nous permettra d’acquérir au moins une partie de ses pouvoirs sans doute énormes, ce qui sera grandement utile pour le grand projet. C'est qu'un mauvais moment à passer et, de toute façon, on a une dette envers elle."

C'est ainsi, coincé dans des débats intérieurs, qu'il resta immobile un long moment devant la sorcière la plus dangereuse qu'il ait jamais vu. Finalement, décidant que c'était pas comme s'il avait le choix, il reprit ses lunettes et les enfila sur son nez crochu, continuant de fixer son interlocutrice.

- Quelque chose me dit que je vais regretter toute cette histoire..... Mais c'est pas comme si j'avais le choix.

Il laissa s'écouler un certain temps, semblant soudain trouver sa baguette particulièrement intéressante et la fixant du regard. Allait-il être prêt ? Il allait bien le savoir assez vite.

- Bon, que fait-on ? Vous êtes du genre à apprécier les rituels et les tatouages magiques ou on enchaîne directement ?

Oui, inutile de dire que le jeune garçon était définitivement mal à l'aise. Étais-ce à cause du fait qu'il était définitivement trop près de cette femme, qu'elle soit éminemment dangereuse ou qu'il viens de lui prêter allégeance ? Toujours est-il qu'il fixait encore sa baguette, attendant silencieusement les ordres, pas du tout à l'aise avec ça mais sachant qu'il n'avait pas le choix.

Il tenta finalement un levé de regard pour détailler un peu mieux ce qui allait être sa maîtresse. Elle semblait sortir tout droit d'un livre. Sa peau était si pale qu'on  aurait dit une poupée de porcelaine, ce qui contrastait avec ses yeux d'un vert perçant ou ses lèvres rouge comme du sang (par les dieux faites que ça soit pas du vrais sang). Et ses cheveux noirs comme l'ébène étaient lâches comme ceux d'une bête, calme mais prête à bondir...

Non, vraiment, ça devait contraster, cette femme respirant la dangerosité tranquillement en train de scruter un gamin minuscule. Un nain dont le visage se ridait déjà un peu, un visage où trônait un nez crochu sur lequel étaient perchées des lunettes rondes cuivrées. Ce visage surplombé par une tignasse incoiffables de cheveux mi-longs, noirs et secs. Mais surtout, ce visage qui n'essayait plus d'exprimer aucune expression et dont les yeux verts émeraude s'étaient vidés de sens, n'arrivant même plus à laisser transparaître de la peur.

Par les dieux, tout ce que j'espère c'est qu'elle est pas adepte des châtiments corporels....

Enfant effrayé. Absurde de sens, tu aurais du être sans pitié. Mais il était pathétique, il ne servait à rien. T'avais eu pitié de lui. Tu t'étais rappelé les jours, où toi aussi tu étais dans des impasses. Mais celles là, elles se déroulaient chez toi, avec tes parents. Tu aurais aimé que quelqu'un soit là, te secours et te tire du trou de l'enfer. Personne ne l'avait fait, et voilà le résultat : un démon qui grignote, une enfance échoué, un traumatisme sanglant. Tu étais devenues une humaine sans moral, amorale ou immorale. T'étais une définition paradoxale qui changeait du tout au tout. Un truc gigotant dans les sables mouvant. Tiré par le blanc, plongé par le noir. Au fond tu ne savais pas qui tu étais...

Encore appuyée contre le mur, tu observes le gamin. Il réfléchit, tétanisé par la peur. Il te fixe, finit par dire un :

- Quelque chose me dit que je vais regretter toute cette histoire..... Mais c'est pas comme si j'avais le choix.

Tes lèvres s'étirent en une grimace horrible de sens. Un sourire qui fait peur. Une lueur dans les yeux qui brillent, il avait pactisé avec les enfers. Plus de retour en arrière.

- Bon, que fait-on ? Vous êtes du genre à apprécier les rituels et les tatouages magiques ou on enchaîne directement ?

Un rire qui respire la malhonnêteté, le sarcasme et la folie. Tu t'avances doucement vers lui. Baguette en main qui tournoi, Alhena qui réfléchit sur ses choix.

- Non je ne fais pas ce genre de chose. Pas avec toi...

Mépris. Sourire diabolique. Elle n'avait plus le temps, elle devait partir. Elle le retrouverait de toute manière.

- Dans la vie, il y a des proies et des chasseurs. Les chasseurs retrouvent toujours leurs proies. Et je te retrouverais. Ne t'en fais pas... Quoi qu'il arrive, cette dette tu me la rendras. Quoi qu'il arrive tu seras mon disciple. Et un jour tu verras, toi aussi tu retrouvera tes proies.

Accroupie près de l'enfant. Sourire montrant les dents. Dangereuse jusqu'au bout des ongles. Dernière regard.

HRPG:

La rue était de plus en plus calme, la nuit commençait à tomber, elle descendit la route pavée perdue dans ses pensées. Elle avait reçu une lettre de son frère Sextus quelques jours plus tôt, seule elle avait gardée contact avec lui, elle adorait son frère, et il adorait aussi. Quand ses parents avaient simplement hocher la tête à l'annonce de sa maison, Sextus, lui, avait envoyé sa vieille écharpe de serpentard, "pour te porter chance" avait-il dit. Elle sentait le musc et le feu de bois. Athénais l'avait soigneusement plié et rangé dans sa valise, en attendant le départ.
Alors qu'elle descendait la rue à droite un vieux type appuyé contre la chambranle d'une porte lui barra le passage, Athénais s'arrêta inquiète et serra discrètement sa nouvelle baguette dans sa main. Le vieil homme avait une longue cicatrice qui lui mangeait la joue gauche et ses cheveux gras retombait en paquet sur son front. Il esquissa un semblant de sourire et grommela:
-On va quelque part ma petite, t'es bien loin des quartiers fréquentables tu trouves pas ?
Athénais recula d'un pas et observa autour d'elle; il avait raison, elle n'avait pas fait attention et s'était retrouvé dans l'allée des embrumes, pile le genre d'endroit à évité.
-A ta place, je me dépêcherais de trouver un échappatoire, sans quoi, il pourrait d'arriver des choses regrettables. Comment tu t'appelles ma jolie ?
A ce moment là, elle n'avait pas beaucoup de choix, soit elle faisait tous ce qu'il disait, soit elle tentait de s'enfuir. Seulement, la rue était bien trop droite, elle n'aurait jamais le moyen de le perdre.
-Athénais Black, je peut passer maintenant ?
L'homme agrandit les yeux de surprise et recula à son tour. Il avait l'air drôlement surpris et effrayé par une simple sorcière de 14 ans.
-Black hein, il haussa les sourcils, on se reverra alors.
Et il ferma la porte.
Athénais était stupéfaite, mais pas assez pour rester pétrifié. Elle se retourna et marcha d'un pas rapide dans l'autre sens, presque en courant quand un bruit sourd résonna. Elle s'arrêta net. Cela venait d'une minuscule impasse, au fond d'une rue étroite. Elle déglutit, terrifiée et leva sa baguette, soudain, son assurance habituelle l'avait quitté:
-Qui que vous soyez, vous avez intérêt à vous montrer !
Aucune réponse, et puis soudain, un grincement retenti et un minuscule chat noir apparaît. Athénais baisse sa baguette et pousse un soupir de soulagement:
-Mais qu'est ce que tu fabriques toi ?
Elle se baisse et lui gratouille la tête, le chat ronronne et se frotte à ses jambes.
-Tu n'as pas de maître ? Moi je n'ai pas de chat et je déteste les chouettes, c'est moche et cela sent mauvais. Comment tu vas t’appeler ?
Il se roule sur le dos, dévoilant une petite tache de sang sur l'abdomen.
-Tu es perdu et blessé, on se ressemble pas mal toi et moi. Je vais t’appeler Chaill. Elle prit le chat dans ses bras et s'éloigna.

Edit Lizzie : Bonjour Athénais. Conformément au Règlement RPG, il est interdit de poster dans un sujet déjà occupé, sauf délai d’un mois écoulé, ou autorisation expresse des intéressés. J’ai déplacé votre RP dans un sujet libre, merci de faire plus attention à l’avenir. Cordialement.

C'est marrant, quand on s'ennuie tous les jours, toutes les semaines, tous les mois en cours on est persuadé que quand les cours seront terminées ce sera une joie sans limite, une véritable débandade alors qu'en fait... c'est toujours ennuyeux sauf qu'en plus on se sais pas du tout quoi faire de ces foutues journées qui passent et qui se ressemblent toutes.

Jean s'était levé et avait quitté de bonne heure l'hôtel pourri dans lequel il avait passé les nuits dernières qui avaient été plutôt mauvaises d'ailleurs our aller traîner dans Londres dans avec un espoir inconscient de trouver quelque chose  à faire ou que la journée ne soit as la même que les précédentes.

Il passa la matinée à se promener dans les rues de Londres, le ciel était plutôt couvert ce qui laissait logiquement entendre que la pluie n'allait pas vraiment tarder à tomber. Jean s'arrêta dans un snack afin de prendre le repas du midi.
Il passa la reste de l'après midi assis sur un banc car bon y'avais rien de mieux à faire. Il mis ses écouteurs lança sa musique et regarda les gens passer.

Quand la soirée arrive c'est le meilleur moment de la journée, on se cale dans un bar miteux et on bois... comme sa on se met dans un état plutôt agréable au début du moment ou on arrive à s'arrêter au bon moment.
Jean se cala donc dans un bar moldu et prit une bouteille de vin rouge, puis une autre puis... nan deux sa suffit.

Marcher convenablement dans Londres après deux bouteilles d'alcool n'étais vraiment pas une tache facile si on prend également en compte le mal de crâne assez pesant. Jean décida donc de tracer par le chemin de traverse car en vrai sa permettait de gagner un peu de temps.

Au bout de quelques minutes de marche il vit sur un bac une jeune femme qui semblait être carrément dans les vapes.
C'est marrant sa tête lui semblait familière, enfin connue quoi. Il  s'approcha de la jeune femme, chose qu'en temps normal il n'aurais jamais faite car bon fallait pas déranger les gens comme sa mais bon vu l'état dans lequel il était.

Hé mais Malicia c'est vous ? Scusez moi de vous déranger ein, mais vous êtes bien ? Enfin sa se voit que sa va pas top top mais vous avez b'soin d'aide ?  

L'avantage de l'alcool sur Jean c'était que bon il avait beau avoir la capacité de parler beaucoup facile et ses mouvement beaucoup moins fluides et précis, il arrivait encore à défaut de penser correctement de rester conscient sur ce qui l'entourait et étais un acteur des évènements.

Sa tête allait sans doute exploser. Fallait dire que deux bouteilles de vin rouge en même pas trois petites heures avec deux passages aux chiotes c'étais plutôt osé quand on a pas un physique très développé...

Jean dévisagea de haut en bas la prof de potions assise sur le banc, elle semblait carrément différente de d'habitude. Elle répondit à la question de manière plutôt sèche mais assez lucide quand même.

Je vais bien, gamin. Tu peux y aller.

Bon ben a plus

Au bout de quelques secondes elle se ravisa en disant

Attends ! Si t'as un truc à boire, tu peux rester.

Un truc à boire .... Jean ouvra son sac et se mit à chercher dedans. C'étais un sacré bordel, des feuilles en vrac, des paquets de cigarette vides, ah voila ! Il avait une fin de vodka orange dans une bouteille d'eau en plastique et une bière pas fraiche... C'était pas vraiment fameux mais bon à la guerre comme à la guerre faudrait s'en contenter.

Et pour ma part je te propose ces pilules.

Des pilules... C'était tout sauf une bonne idée mais bon au point ou il en était il allait gouter sa. Mais bon une drogue dure c'est quand même un sacré tournant, faudrait assurer mentalement après cette nuit là pour ne pas reprendre de ces c*nneries.

Ben... J'ai un fond de vodka coupé avec du jus d'orange et une bière. C'est pas ouf ouf mais la pris au dépourvu j'ai que sa.

Il s'assit donc à coté d'elle et lui tendit les deux bouteilles, Jean avait bien assez bu, donc encore de l'alcool ne lui donnait pas forcément envie. Il sortit de sa poche son paquet de cigarettes ainsi que son briquet et s'en alluma une histoire d'essayer de se détendre un minimum avant de prendre ces fameuses pilules ce qui était stupide en soi vu que celles ci devaient sûrement détendre.

Il tendit le paquet de cigarettes à la jeune femme.

Vous en voulez une ? C'est certainement moins fort que des pilules mais bon sa fait pas mal le taff.

Elle prit la fin de la bouteille en plastique remplie de vodka pomme et la vida en un temps record. Par contre elle refusa une cigarette ce qui était plutôt étrange, vu l'état dans lequel elle était, une clope n'était pas forcément nécessaire.

Qu'est-ce que tu fais là, ici ce soir ? Tu ne devrais pas être rentré chez toi ? C'est les vacances en ce moment.

La question qui tue. Autant être franc.

Ben en fait... Mes parents sont mort et je n'ai aucune idée d'ou est mon frère. Donc bon je n'ai pas foutu les pieds dans la maison familiale depuis au moins deux ans, car y'a trop de mauvais souvenirs la bas. Donc bon les vacances pour moi c'st comme l'école sauf que bon je dois me débrouiller seul pour tout. Du coup je traine le soir pour boire.

Tu parles d'un truc qui fout une ambiance pourrie... mais bon dans l'état ou Jean étais même si il voulais garder des infos pour lui il ne le pourrais pas.

Il se mit à fumer sa cigarette frénétiquement pour essayer de se détendre, à chaque fois qu'il parlait de sa cela le déprimait mais un truc de malade. Il voulait attendre encore un peu avant de tester un peu ces pilules, car même si il n'en avait pas enfin plus trop envie après ce dont il venait de parler et des conséquences de cet aveu il voulais pouvoir être apte à comprendre et à répondre, à pouvoir tenir une conversation quoi mais bon il comptait bien tester ça cette nuit...

Jean continua de tirer sur sa cigarette puis la jeta par terre lorsqu'elle fut entièrement consommée avant d'en prendre un autre. Il espérait ne pas trop avoir pourri l'ambiance avec sa réponse mais bon autant être franc.

Pourquoi rester dans le coin ? Si tu es seul, autant voyager, non ?

Ben en fait je suis né en France donc c'est comme si je voyageais... Mais c'est sur que je devrais me barrer loin, ce que j'ai eu l'occasion de faire plusieurs fois déjà. Mais bon si c'est pour se faire chier ailleurs, autant rester ici, au moins je comprend la langue et je ne paie pas le voyage. En plus à Londres y'a plus de sorciers que dans les autres villes donc c'est plus pratique pour rencontrer d'autres sorciers même si en ce moment les rencontres c'est pas encore sa.

C'est vrai que niveau pays, bien que Jean soit assez jeune il en avait déjà fait pas mal, il y avait l'Allemagne, le Canada et tout le royaume uni aussi.

Ils sont morts comment ?

Hé ben... Ils ont été assassinés.

Enfin c'était pas sur mais bon y'avais de foi
très chances que ce soit le cas vu les circonstances étranges et l'autopsie des corps des années auparavant.

C'est vrai que c'est pas vraiment cool mais bon c'est la vie quoi faut faire avec.

Il soupirait en regardant tantôt le ciel, tantôt le sol.

Mais bon pour être assise sur ce banc à cette heure ci vous devez avoir quelques soucis vous aussi non ?

C'était carrément indiscret mais bon vu le thème du dialogue de cette nuit, autant en savoir plus sur la jeune femme.