À l’extérieur, de volumineux nuages gris empêchaient le soleil levant de se montrer le bout du nez, donnant ainsi l’impression que la nuit s’éternisait. Le bruit ininterrompu de la pluie venant se fracasser sur les fenêtres, résonnait avec force dans le dortoir des blaireaux et tira Mylah de son sommeil. Bien que son cadrant moldu sonnait dans à peine deux minutes, heure à laquelle elle avait l’habitude de se lever lorsqu’elle avait cours le matin, la jeune fille eut du mal à sortir de ses couvertures. La noirceur et le bruit continu de l’eau qui coule ne l’y aidaient d’ailleurs pas tellement.

La veille au soir, l’adolescente n’avait pu retenir ses pensées de bouillonner dans sa tête et avait mis un temps fou à trouver le sommeil. Du coup, elle en payait maintenant le prix avec une bien courte nuit de repos. Après être resté étendu plusieurs minutes à contempler le plafond d’un regard fixe, Mylah se décida enfin à se lever. Elle attrapa son uniforme de Poudlard et sa trousse de toilettage, pour se rendre d’un pas somnolent vers la salle de bain des filles où elle se prépara avec automatisme et lenteur.

Lorsqu’elle eut enfin terminé de se préparer, la Poufsouffle attrapa sa baguette magique et son sac à dos dans lequel était rangé le matériel nécessaire à son premier cours de Défense Contre les Forces du Mal, puis se rendit dans la Grande Salle où elle se contenta d’attraper un croissant au beurre qu’elle mangea en route.


Bien que Mylah fût plus qu’impatiente de participer à son premier cours de DCFM, son enthousiasme lui faisait quelque peu défaut en ce moment. Elle espérait vraiment que le contenu du cours allait être actif et intéressant, lui permettant ainsi de se réveiller un peu plus. Chose certaine cependant, elle allait être en excellente compagnie puisqu’elle avait convenu de passer cette période avec deux jeunes hommes qu’elle appréciait beaucoup : Dorian et Seth.

La jeune fille fit son entrée dans la classe, à peine une minute avant le début du cours. Elle jeta donc un rapide coup d’œil dans la pièce pour repérer ses deux camarades. Ils étaient assis l’un à côté de l’autre et tout justes derrière une jeune Serpentard que Mylah ne connaissait pas. En se dirigeant vers eux, la sang-mêlé passa tout près d’Angel qu’elle salua avec un grand sourire. Puis, en se laissant tombé sur la chaise de libre aux côtés de Dorian et Seth, elle s’exclama à leur attention :

«Bon matin les gars! Vous allez bien, j’espère?»

En attendant leur réponse et le début du cours qui ne saurait tarder, elle croisa ses bras sur son bureau et y appuya son menton.

HJ : Autorisation de Claire pour emprunter son libre arbitre.
Sandra et Claire : je suppose qu'il est plus simple de considérer que ce cours de déroule avant le RP que nous avons prévu ensemble.

Le réveil venait de sonner et July ouvrit péniblement les yeux. Non, elle ne voulait pas se lever et non, elle ne voulait pas aller en cours. Pourtant, elle allait bien être obligé puisqu'elle avait prévu d'assister à la défense contre les forces du mal, premier cours de la matinée, avec Claire. Pas qu'elle se serait permis de sécher si elle n'avait pas été accompagné, mais en tant que préfète elle se sentait obligée d'être encore plus assidue et motivé lors des cours si un élève de sa maison l'accompagnait.
Les deux filles devraient se retrouver dans la salle commune pour aller petit-déjeuner, suite à quoi elles se rendraient en cours ensemble. July prit donc son courage à deux mains et sauta du lit. Un brin de toilette, des habits propres et un coup de brosse dans les cheveux, la rouquine était prête.
Alors qu'elle allait sortir du dortoir, la sang-mêlé se rendit compte qu'elle avait oublier de prendre son sac de cours. Les deux filles en étaient venu à la conclusion qu'il était plus simple de l’emmener au repas et de partir directement en cours, cela évitait les aller-retours inutiles. Après avoir fourré les livres dont elle avait besoin pour la matinée dans son sac, July fila dans la salle commune. Elle y retrouva Claire, munie également de ses affaires de cours, et toutes deux prirent le chemin de la grande salle.

Le ciel du plafond magique était gris et la journée promettait d'être pluvieuse. Heureusement, July n'avait pas de cours d'extérieur.
Les deux Poufsouffles s’installèrent à leur table au moment où les hiboux furent lâchés pour apporter le courrier. La petite rousse recevait chaque jour un exemplaire de la gazette du sorcier pour se tenir au courant des événements. Les années précédentes, elle recevait l'exemplaire de la veille, de la part de ses parents. D'après eux, il était inutile de dépenser de l'argent pour des informations qu'elle ne lirait pas en totalité et dont elle ne se servirait probablement pas. Mais depuis qu'elle était préfète, M et Mme Swann avaient changé d'avis et ils lui avaient souscrit un abonnement. Colin, quand à lui, continuait à recevoir l'exemplaire de la veille de ses parents. Sa jumelle lui avait bien proposé de lui donner le siens dans l'après-midi, c'était toujours mieux que d'avoir un jour de retard, mais le garçon avait refusé, blessé par le favoritisme dont July faisait l'objet depuis qu'elle était préfète. La jeune Poufsouffle était assez désespérée de voir la tournure que prenait leur relation. L'année précédente encore, ils se voyaient tous les jours. Aujourd'hui, lorsqu'ils se croisaient dans le couloir, ils s'ignoraient.

Agacé par les pensées que lui évoquait le journal, July le ferma d'un coup sec. Pour donner le change, elle tenta tant bien que mal de participer aux conversations matinales de la table des Poufsouffles.
Lorsque les deux filles eurent le vendre bien rempli, elles prirent le chemin de la salle de défense contre les forces du mal. Le cours allait être dispensé par un nouveau professeur. D'après ce que July avait pu entendre, ou lire dans le journal, l'ancienne enseignante c'était une Mangemort qui s'était fait arrêtée. À moins qu'elle ne soit morte. Il y avait eu plusieurs arrestations, durant le mois, et elles n'avaient pas toutes bien fini. Lorsqu'elle avait appris cela, July avait réalisé, avec horreur, que Maximilien avait raison : les Mangemorts étaient partout, même à Poudlard. Mais dans quel monde vivaient-ils ?...
Décidément, ce matin pluvieux lui inspirait de bien tristes pensées et July avait du mal à garder son sourire habituel.

Les deux Poufsouffles arrivèrent dans la salle à peine quelques minutes avant la sonnerie.
- Bonjour professeur, dit la jeune préfète décontenancée par la beauté de la jeune femme.
Avait-elle un lien de parenté avec Mme Howell, professeur d'histoire ? Elles étaient toutes les deux blondes et d'une beauté renversante. July se rappela alors qu'il existe des créatures au physique envoûtant : les Velanes. Il arrivait qu'elles se reproduisent avec des humain ce qui donnait des femmes très belles. C'était surement le cas des deux professeurs car leur beauté ne semblait pas naturelle, il y avait quelque chose de magique.
Tout en effectuant ses constatations, July s'était dirigée vers une table libre, juste devant Mylah.
- Salut !, adressa-t-elle à ses deux camarades de Poufsouffle avec un sourire, avant de prendre place sur sa chaise et de sortir ses affaires.
Une fois prête, July porta son attention sur le tableau à la recherche d'un indice sur le sujet du cours. La surface noir était cependant vierge.
- Je me demande sur quoi va porter le cours, chuchota la rouquine à Claire. J'aimerai beaucoup apprendre le sortilège du Patronus. Tu l'as déjà utilisé toi ?

La magnifique jeune femme blonde qui trônait sur sa chaise en bois se satisfaisait d'un bref hochement de tête lorsque les élèves se présentaient et la saluaient. Elle souhaitait garder une certaine distance entre elle et eux. Comme avec tout le monde, à bien y réfléchir. Il y avait déjà les bavards, les discrets, et tout ce qui pouvait former une classe. Il y avait les têtes, ceux qui mèneraient la danse. Il y avait ceux qui restaient en retrait. Wendy esquissa un léger sourire narquois. Elle avait toujours fait parti de ce groupe d'élèves, plus jeune. Ceux qui ne loupaient pas une miette du cours, tout en restant discrets et en se permettant d'intervenir uniquement pour de grandes occasions. Ceux qui réussissaient le mieux n'étaient pas toujours ceux qu'on pensait...

Elle nota les noms des présents et commença à retenir leurs noms. L'aînée des Howell avait une grande mémoire, ce ne serait pas un soucis. Et pour ce qu'elle leur réservait... ils ne pourraient qu'être ravis, c'était une évidence. Ils allaient à la fois pratiquer quelque chose qui leur plairait, ainsi qu'une expérience historique. Certains étaient intrigués par la malle mystérieuse qui avait trouvé sa place en fond de salle. Déjà, elle percevait les mots « Patronus » et « Epouvantard » dans la troupe d'élèves curieux. Voilà qui promettait d'être intéressant. Dans un geste rapide et vif, Wendy se leva et commença à inscrire son nom au tableau. Instantanément, le brouhaha - plutôt intense quelques minutes auparavant - cessa.

« Bonjour à tous. Comme certains d'entre vous le savent peut-être, je m'appelle Wendy Howell, et je succède donc à Mlle Greenwood, qui vous a enseigné la matière lors de votre dernier cours. J'ai cru comprendre qu'elle était quelqu'un qui laissait passer beaucoup de choses, ce qui ne sera pas mon cas. Lorsque je demande le silence, je l'obtient. Et ceux qui ne sont pas prêts à respecter cette simple règle peuvent dores et déjà sortir. » Comme personne ne bougea, elle continua : « Bien. Vous vous en doutez, vous aurez des devoirs à me rendre après chaque fin de cours, où vous retracerez les points clef de ce qui s'est passé dans le cours. Un compte-rendu, en somme. Bien évidemment, chacune de vos participations rapportera plus ou moins de moi à votre maison, donc motivez-vous et motivez les autres. » Elle s'arrêta un instant, puis termina : « J'en ai finis. Vous avez plusieurs cours dans d'autres matières alors je vais vous épargner le pénible speach de début d'année. Si vous avez des questions, je suis là pour ça. »

Elle contempla l'assemblée silencieuse pendant quelques minutes. Leur attitude prouvait qu'ils avaient envie de passer à la pratique, et la Vélane fit alors bouger sa baguette dans un geste souple. Instantanément, la malle qui se trouvait en fond de classe lévita et vint se déposer avec grâce auprès de son bureau.

« Peut-être que la plupart d'entre vous savent déjà ce qui se trouvent dans cette malle. Peut-être même ont-ils déjà deviné quel exercice nous allions exercer puisqu'il a déjà était pratiqué dans le passé, par de puissants sorciers de l'époque. J'aimerais savoir ce que vous savez sur les Epouvantards, et si quelqu'un sait quelque chose sur cette expérience dont je vous ai parlé... Tout du moins si les plus malins d'entre vous ont deviné le thème du cours d'aujourd'hui. »

HRPG = À LIRE:

Sandara en étant la première arrivée en cours elle ne levait la tête que pour observer les nouveaux arrivés, c'est ainsi qu'elle vit entrer Angel Snape, un élève de Gryffondor qu'elle appréciait, d'ailleurs c'était le seul gryffondor qu'elle pouvait se voir, les autres étaient trop... débile. Lorsqu'il passa a son niveau il lui fit un sourire que Sandara lui rendit très discrètement. Elle avait apprécié le fait qu'il ne se soit pas arrêté pour lui parler parce que déjà elle ne tenait pas a ce qu'on sache qu'elle était une "amie" d'Angel et en plus elle ne tenait pas tant que ça a ce que tous les autres pensent qu'elle était une de ces sang pur débile qui fait ami-ami avec les traitres. Angel connaissais son point de vue et savais qu'elle ne tenait pas a être vue avec lui, c'est pour ça qu'elle l'appréciait.

Quelque minutes plus tard les élèves enchaînaient leur entrée en classe, jusqu'a celle d'un Serpentard roux qui s'approcha de la peste Sandara, elle lui jeta un regard interrogateur, elle ne lui avait jamais parlé donc elle se demandait bien ce qu'il pouvait lui vouloir, puis il demanda s'il pouvait s'asseoir a la place vacante près de Dara. Celle-ci acquiesça sans lui jeter un autre regard, elle aurait voulu lui dire d'aller se chercher une place ailleurs mais sa bonne éducation le lui interdisais et puis elle ne désirait pas attirer le regard au beau milieu de cette salle de classe qui était maintenant bondée.

Les chuchotements allaient bon train, c'était toujours les mêmes... Elle leva les yeux au ciel et leur blonde de professeur se leva pour ecrire au tableau Mme Howell, tous se turent et elle put prendre la parole. Elle semblait avoir un caractère trempé, une professeur que Sandara n'allait surement pas apprécier car elle aussi avait un dur caractère et que si Mme Howell commençait déjà ses menaces de " vous parlez, je vous jette a la porte" elle allait lui taper sur les nerfs. Cependant, elle marquait déjà un bon point, sa présentation ne durait pas des plombes et laissais déjà place au cour. Elle fit leviter jusqu'a son bureau une malle qui se trouvait au fond de la salle. Sandara n'avait même pas remarqué l'objet jusqu'a présent, il faut dire qu'elle n'avait pas trop observé la salle. Bon on allait bosser sur les Epouvantards, la brune se mordit la lèvre, elle savait en quoi se transformait la chose lorsqu'elle apparaissait devant la brune...

Les élèves commençaient a étaler leur savoir sur les Epouvantard et Sandara pu enfin prendre la parole après une Poufsoufle.

"- Quand on utilise la formule Ridikulus face a un épouvantard il faut penser a quelque chose de risible, et une fois le sort jeté l'Epouvantard passe de notre plus grande peur a la chose qui nous fait rire. Je croit que l'Epouvantard se nourrit de notre peur et donc plus on s'énerve plus on est éffrayé plus il jubile. Mais le sort Ridikulus le neutralise juste, il ne le fait pas disparaître c'est pour ca que quand un Epouvantard a élu domicile chez quelqu'un, la plus part du temps il est contraint a déménager."

Elle voulait faire gagner des points a Serpentard, ils en avaient bien besoin c'est pourquoi elle avait dit tout ce qui lui était passé par la tête.

Claire eut juste le temps de répondre à July qu'elle n'avait jamais utilisé le sort du patronus avant que le cours commence. L'enseignante inscrivit son nom sur le tabeau ce qui confirma à la rouquine qu'elle était bien la soeur du professeur d'histoire de la magie. Mme Howell se présenta puis expliqua comment ses cours allaient se dérouler avant d'attaquer le vif du sujet. Elle avait apporté une male, probablement pour l'exercice pratique. July ne l'avait pas encore remarqué et elle se demanda ce qu'elle pouvait bien contenir. La rouquine eut rapidement une réponse car le professeur parla d'Epouvantards.
July n'avait jamais eu à faire à une telle créature et elle s'en passait bien. Affronter sa plus grande peur ne lui disait rien. D'autant qu'elle ne savait même pas à quoi elle pourait avoir à faire face. La jeune fille avait une sainte horeur des insectes, mais pas de là à dire que c'était son pire cauchemar. Il y avait peut-être d'autres choses qui la terrifiaient plus et dont elle n'avait pas conscience.

Après la question du professeur, plusieurs réponses se firent entendre : un Grtffondor, puis une Poufsouffle dont July avait oublié le nom, et une Serpentard. Ils avaient déjà bien développé le sujet Epouvantard mais July avait tout de même quelque chose à ajouter. Un peu timide, elle leva la main et attendit qu'on l'interroge :
- J'ai entendu dire que les Epouvantards pouvaient servir de support d'entrainement au sort du patronus. Il faut se convaincre que notre plus grande peur est un détraqueur et l'Epouventard se transphormera en détraqueur.
La petite rousse était fascinée par le sort du partonus. Toute petite, en voyant l'ours que son père arrivait à produir, elle lui avait demandé de le lui apprendre. Il lui avait à l'époque répondu qu'elle ne pouvait pas encore essayer, mais qu'il pouvait lui parler de la théorie. C'est ainsi que July avait appris l'intéret des Epouventards pour ce sort.

Le menton toujours appuyé sur ses bras croisés, Mylah jeta un coup d’œil à l’avant de la classe, plus précisément, vers la professeure en charge du cours. Cette dernière était installée sur sa chaise de bureau et observait les élèves dans une attitude quelque peu hautaine, se contentant d’un simple hochement de la tête lorsque ceux-ci la saluaient. Son visage était encadré par une longue chevelure dorée, parfaitement coiffée. Cependant, ce ne fut ni son attitude, ni son visage, ni même ses cheveux, qui captèrent l’attention de la Poufsouffle. Ce fut plutôt ses yeux. Des yeux d’un bleu profond et étrangement envoutant où brillait une ombre de froideur et de sévérité. L’apparition subite de July dans son champ de vision mit brusquement fin à la contemplation que faisait Mylah de son enseignante. La préfète des Poufsouffles se dirigea vers la place de libre en face de sa collègue, puis lança à son attention et à celle de Dorian, un joyeux :

- «Salut!»

La jeune Ludo s’empressa de lui rendre son sourire et de la saluer en retour. Outre l’incident des Lutins de Cournailles dans la salle de bain des garçons, les deux camarades jaune et noir n’avaient encore jamais eu la chance de se côtoyer. Mylah trouva cela dommage d’ailleurs, car la rouquine lui plaisait beaucoup. Se promettant de remédier à la situation dès que possible, l’adolescente se redressa sur sa chaise et commença à sortir son matériel de cours. À peine eut-elle sorti quelques articles que la professeure de DCFM se levait pour prendre la parole.

Quand la Poufsouffle posa les yeux sur elle, la jolie blonde se tenait non loin du tableau où venait d’être inscrit d’une calligraphie appliquée : Wendy Howell. Le bruit des discussions, jusqu’alors infernal, cessa totalement pour lui laisser la parole. Elle commença par se présenter, puis enchaîna en mettant au clair certains détails sur le règlement du cours. En l’écoutant parler, Mylah se dit que l’ombre de sévérité dans son regard reflétait très bien sa personnalité. Elle avait l’impression d’être revenue dans son ancienne académie Beauxbâttons, où il fallait se tenir le dos droit et où aucun écart de conduite n’était accepté. En bref, exactement l’aspect de son ancienne école qu’elle aurait préféré laisser loin derrière elle.

- «Peut-être que la plupart d'entre vous savent déjà ce qui se trouve dans cette malle.» L’adolescent se tordit le cou pour apercevoir cettedite malle, qu’elle n’avait jusqu’alors pas remarquée. Celle-ci était faite d’un bois robuste et s’agitait légèrement, laissant deviner une présence à l’intérieur. «Peut-être même ont-ils déjà deviné quel exercice nous allions exercer puisqu'il a déjà était pratiqué dans le passé, par de puissants sorciers de l'époque. J'aimerais savoir ce que vous savez sur les Epouvantards, et si quelqu'un sait quelque chose sur cette expérience dont je vous ai parlé... Tout du moins si les plus malins d'entre vous ont deviné le thème du cours d'aujourd'hui.»

Les Epouvantards... Mylah en avait déjà entendu parler. C’était cette créature qui prenait un malin plaisir à se transformer en la plus grande peur de son vis-à-vis. Le seul moyen de s’en défendre était avec le rire. Il suffisait d’imaginer d’abord notre peur en quelque chose de drôle puis de formuler le sortilège «Riddikulus». Le fait d’être plusieurs en face d’un seul Epouvantards pouvait également aider, car ce dernier ne saurait pas quelle forme prendre pour effrayer tout le monde en même temps.

À tour de rôle, les élèves donnèrent leurs réponses. Mylah les écoutait attentivement, prenant parfois des notes sur son parchemin. Lorsqu’une cinquième élève se fut exprimée, la Poufsouffle leva la main et attendit que Mme.Howell lui donne le droit de parole. Ce qu’elle fit d’ailleurs quelques secondes plus tard.

- «J’imagine que pour réussir le sortilège du Riddikulus il faut un minimum d’imagination et beaucoup de sang-froid. Il faut être en mesure de garder notre calme face à notre plus grande peur et de ne surtout pas paniquer, ce qui est en soi assez difficile. Mais je me demandais... Si notre plus grande peur est quelque chose que l’on ne peut pas voir, ou du moins qu’elle n’est ni un objet ni un être vivant... Disons par exemple que c’est la peur des hauteurs ou bien la peur du noir. En quoi l’Epouvantard va-t-il se changer? A-t-il une taille limite qu’il ne peut atteindre?»