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Il fait beau. Enfin, à peu près. Et l'équipe de Serpentard s'entraîne. Au grand complet. A un tel point que même les remplaçants sont amenés à faire quelques tours de terrain. Et du coup, t'en profites pour te reposer. Pas bien longtemps, faut pas déconner, t'as hâte de remonter sur ton balai pour fendre les airs à toute vitesse avec le souafle. Enfin, la balle rouge, c'est pas forcément nécessaire. Le travail d'équipe, c'est pas trop ton délire. T'aimes juste la partie qui consiste à voler. Mais voilà, si tu fais pas le job, tu risques de t'attirer les foudre de la Kyaptaine, et t'es pas encore suicidaire. Dark, oui, mais faut pas trop déconner. Du coup, tu ne restes même pas sur les gradins à te tourner les pouces. Non, tu te décides à donner de la voix pour qu'ils s'entraînent plus dur encore. T'es vraiment un mec hyper impliqué quand tu veux.

- Allez, les Serpentards !
Bougez-vous un peu l'cul,
Sinon on va finir tard,
Et on sera tous très déçus !

Oups... C'était peut être pas la meilleure chose à dire. T'as pas envie de te faire engueuler. Alors faut que tu te reprennes, et que tu trouves autre chose à gueuler. C'est pas franchement évident, c'est même galère de tout faire rimer, mais d'un autre côté pour un slogan, c'est vachement plus stylé. Alors tu te creuses les méninges pendant que ta narratrice se contente d'écrire des phrases débiles pour remplir un peu un post que personne ne lira. Histoire de faire semblant que c'est bien fait, tout ça tout ça. Du coup, un nouvel essai, tu donnes encore de la voix.

- Vous pouvez faire mieux que ça,
Pour enfin réussir à marquer,
Il suffit d'utiliser vos bras,
Plutôt que de tout laisser passer !

Faut croire que toute la bonne volonté du monde ne suffit pas. Quand il n'y a rien à dire pour encourager, ça sert à rien de se forcer. N'empêche, ça te fait quand même un peu marrer, donc ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin. Tu t'éclaircis la gorge plusieurs fois avant de lâcher à nouveau quelques mots.

- Je sais pas pourquoi je beugle,
Parce que tout le monde le sait,
Même face à une gardienne aveugle,
Les Serpentards sont mauvais !

Petit sourire emprunt de fierté. T'as essayé d'être sympa, vraiment. Mais t'es trop dark pour ça finalement. Alors on va dire que c'est pour encourager via la colère. Donner envie de prouver le contraire. Et un peu pour le fun aussi. Un tout petit peu. Parce que ta maison, tu t'en fous royalement. Son seul bon côté, c'est que le vert, c'est une couleur que tu peux apprécier.

Steven se réveilla de bonne heure ce matin . L'hiver était encore bien présent et la neige semblait tombée en abondance . Il enfila son pull et son écharpe ainsi que des gants à la couleur de sa maison car aujourd’hui étaient un grand jour il allait pour la première fois assister à un match de Quidditch ! Les Poufsouffle qui étaient sa maison allaient affronter les Serpentar une maison qu'il n'aimait pas du tout . Il alla donc au plus vite dans la salle commune pour prendre son petit déjeuner . Enfin ce qu'il appelait comme ça, c'était plutôt une brique de lait fraise et quelque gâteau que lui avait laissé sa mère qui était certes devenue un peu dure mais était toujours aussi succulents .  
Après avoir tout mangé il se dirigea donc en chemin du terrain de Quidditch pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard . Il neigeait énormément dehors ce qui rendut le terrain magnifique à regarder . Le match venait tout juste d’être lancée et Poufsouffle menait 20 -0 . À ce qu'il entendit en écoutant le commentateur il se trouva donc une place dans la tribune de sa maison . Il s'assit donc et commença à regarder le match étant tout exciter . Il commença à crier pour encourager les joueurs de sa maison :

Poufsouffle personne s'essouffle même en Pantoufles  .
En noir et Jaune on va prendre le trône .
C'est nous les meilleurs on à que des joueurs prometteurs .  
Et oui à Poufsouffle on gagne jamais en douce !

Il s'amusait donc à crier cela pour encourager son équipe malgré le fait que personne ne devait l'entendre voir le vent et la forte neige qui semblait faire le plus de bruit malgré tous ces efforts .
Surtout que les autres supporteur était bien plus âgées que lui et avait donc une voix bien plus forte mais malgré tout ils ne se laissa pas décourager et donna toute ça voix à l'oeuvre .

Pour une fois elle n'téait pas sur le terrain, allez savoir pourquoi, elle ne l'expliquerait pas. Elle n'était pas en vol, mais plutôt en hauteur, dans des gradins branlant. Elle n'avait jamais eu confiance en ces structures, elle craignait toujours leur chute, un cognard mal placé... Enfin elle savait qu'il ne tomberait pas assez bas, les professeurs seraient là pour amortir leur chute. Enfin, là elle laissait son esprit vagabonder au lieu de se concentrer sur les raisons de sa venue en ces lieux. Elle était là pour supporter son équipe. Elle ne servait à rien les bras balant de la sorte.

OHE OHE OHE OHE C'EST GRYFFONDOR C'EST GRYFFONDOOOOOR OHE OHE OHEOHE C'EST GRYFFONDOREUH C'EST GRYFFONDOR

En voilà un slogan que les gradins tout entiers pourraient chanter avec elle. Aucune complication, trois mots simples répétés à l'infini jusqu'à la fin du match. Elle ne s'en lasserait pas, aurait la chanson dans la tête jusqu'à ce que le vif d'or soit attrapé.

ILS ONT DES CRINIERES DE LIONS VIVENT LES GRYFFONS!!

Ça aussi, ils suivraient. Elle l'espérait. Elle espérait aussi secrètement que personne ne reconnaîtrait la source de son inspiration...

Jour d'entraînement pour les Poufsouffle. Il ne connaissait presque rien à ce sport, seulement qu'il se jouait sur des balais. A Liverpool, il était plus supporter de foot, là-bas, chez les Moldus, les balais ça vole pas, c'est du coup beaucoup plus compliqué pour inventer un sport autour de cet objet.

Il s'était mis en tenue aux couleurs de sa maison, avec l'écharpe bien visible et la capuche de la robe relevée. Il s'était placé dans une tribune placée en hauteur pour observer du mieux qu'il pouvait.

Il avait eu vent d'une genre de tradition, selon laquelle les nouveaux arrivants de la maison étaient incités à inventer de nouveaux slogans pour soutenir leur équipe lors de matchs officiels. Il n'était pas friand de s'exprimer en public, mais c'était ici pour la bonne cause.
Pour lui, le slogan devait être court, percutant, et rester dans la tête, mais aussi facile à retenir.

"POUFSOUFFLE UN JOUR, POUFSOUFFLE TOUJOURS!!
Parce que les personnes que vous traiterez de blaireaux après votre défaite,
Seront totalement fières de l'être!
POUFSOUFFLE UN JOUR, POUFSOUFFLE TOUJOURS!!"

Certes peu original, pas très recherché, mais ça rimait, c'était au moins ça de pris.

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Aujourd'hui était un jour comme les autres. Il ne pleuvait pas et ne neigeait pas. Il ne faisait pas non plus très froid. Ce qui était tant mieux. La gryffondor comptait faire un petit tour dans les gradins de Quidditch car l'équipe de Gryffondor s'entraînait. Et puis, elle avait du temps libre donc autant en profiter. Sortir un peu de faisait pas de mal et ce n'est pas tous les jours qu'il faisait aussi"beau". La plupart du temps il pleuvait. Bon assez discuté. Alice arrivait justement sur les lieux. Une fois sur les gradins, la lionne regarda le match qui venait tout juste de commencer. La gryffondor décida donc de sortir un bon vieux slogan pour encourager son équipe.
     
-OH HÉ OH HÉ LES GRYFFONDORS VALENT DE L'OR C'EST EUX LES PLUS FORTS !

Alice espéra que les autres membres de gryffondors reprendraient le slogan. Alors elle continua à encourager son équipe. Elle se leva en criant

-OH HÉ OH HÉ LES GRYFFONDORS VALENT DE L'OR C'EST EUX LES PLUS FORTS !

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*


L'écriture c'est le cœur qui éclate en silence.
Alors j'ai pas écrit pour eux,
j'pouvais pas écrire sans sang, sans cris, sans larmes ni déchirures,
pour un motif aussi futile.

J'ai maudit le fils sur six générations
pour m'avoir envoyé.e ici
de force
prouver une allégeance que je n'ai pas.
Prouver que je valais encore quelque chose.
J'en sais rien.

Je sais pas ce que je fais là
y a la vapeur condensé
qui s'échappe sur mes lèvres
il est six heures
le soleil se lève à peine
le terrain est désert.
J'ai besoin d'hurler
pour tout et rien
sans texte prédessiner.
Juste crier
alors autant faire ce pour quoi on m'attend
mourir silencieusement
et ne faire plus ce qu'on attend.

J'aurais plus le roit de le faire, alors après un peu d'escalade
j'arrive au milieu du terrain
sur le sable aimé-haï selon les match
je trace un cercle
et plusieurs branches
un soleil
tout simple
avec des yeux et un sourire
mon corps étendu pour seul nez.
Et je chantonne
à mi-voix
sans envie.

Gryffondor l'emporte
j'me perds dans la cohorte
j'rape mes genoux
quand ils marquent leurs coups

ça veut pas dire grand chose
pas beaucoup plus que les brûlures de tapis
les soirs où on s'oublie
pour ne pas s'ouvrir encore.


Vos cris devant la coupe d'or
trouvent résonance dans mon corps
les médailles d'argent
vous éloigne des gens.
Gryffondor vainqueurs
ça masquera nos pleurs.

Je siffle un peu
je pourrais dormir là
m'oublier
juste souffler
une toute dernière fois
on me retrouverait dans quelques heures
et je ne serais plus qu'une histoire morbide
combien de temps
avant que les pires secrets soient déterrés ?

Elle ne savait pas si c'était les verres qu'elle venait d'avaler d'une traite qui la conduisaient à se comporter comme ça ou si c'était bien un désir de sa part caché au plus profond d'elle même. Elle n'avait jamais été une grande fan de Quidditch. Ni même d'aucun sport à vrai dire. Mais c'était peut-être l'idée de devenir juste pour une fois une supportrice, une groupie maquillée aux couleurs de sa maison portant fierement une banderole à l'éffigie de Gryffondor qui la rendait ainsi.

Pour une fois, elle se trouvait dans les gradins, en compagnie des supporters les plus fervents. Elle tapait dans les mains de ses voisins à chaque but, sautait, retenait son souffle lorsque l'attrapeur était à moins d'un mètre de sa cible.
Elle scandait même ces mots sensés encourager son équipe :

Gryffondor Gryffondor,
Prenez votre courage à bras-le-corps
Attrapez nous ce vif d'or
Notre courage et nos efforts
Nous conduirons à une victoire en rouge et or.

Elle se sentait toute légère et partageait pour une fois l'euphorie d'un match. Elle devait bien avouer que c'était agréable, que pendant quelques heures rien d'autre n'avait de l'importance.

Jo profitait de ce moment parce qu'elle savait que dans pas longtemps, un mal de tête terrible allait la prendre.

Un matin, je me suis dit que exceptionnellement, j'allais voir mon équipe jouer.  Je me suis levé vers les 9h. Je me suis préparé puis je suis allé prendre mon petit déjeuner. Un verre de jus d'orange, des tartines au beurre, d'autres à la confiture. Puis je me suis brossé les dents, je suis ensuite allé dans le parc avec une planchette de bois, des feuilles et un crayon de bois. J'ai dessiné pendant deux heures, un arbre, le lac, et même imaginé un loup de feu.  Une fois mon temps de dessin terminé, je suis retourné dans mon dortoir pour me préparer à aller au stade. J'ai mis mon écharpe, mes gants et même du maquillage rouge et or sur mon visage. J'ai pris un carton et des marqueurs.

Je prends mon carton, me dirige vers le stade. D'autres élèves vont au terrain de Quidditch. Je rentre dans les gradins, je me glisse jusqu'a un endroit libre. Après quelques temps de jeu où les joueurs ne sont pas au meilleur de leurs capacités, d'un élan de rage je leur hurle:

"Sortez vous les doigts du cul!!!!!"  

Puis je me calme et me dit qu'il vaut mieux les encourager plutôt que les réprimander. Je me met donc à crier sur un ton chantant.

"Go Go Gryffy Go!!"

Puis je me concentre et je réfléchis à une chanson à scander aux joueurs, c'est bon je l'ai , je l'ai trouvé. J'écris rapidement mais lisiblement les paroles sur mon carton. Je me lève, je brandis mon carton et me met a scander plein de joie:  

Le Quidditch, le genre de sport dont tu te moquais éperdument, mais que tu regardais forcément quand ta maison jouait. Non pas que tu te retrouvais habitée par un esprit de compétition soudain, mais juste que t’avais, un jour lointain, dit à ton cousin que tu viendrais le voir à ses matchs s’il était pris dans l’équipe. Or, il s’était averé que cette année, le brun avait eu la brillante idée de postuler et de se faire retenir dans l’équipe. Même plus de possibilité d’esquiver ce genre de bétises. Même plus de le droit de te marrer quand quelqu’un tombait de son ballais ou se prenait un cognard dans la tête.

Résultat, t’étais dans les gradins, à te geler dans ta jupette plissée, Myrtille sur l’épaule tenant un mini drapeau vert et argent dans la bouche et un second, identique dans ta main droite. T’aurais préféré bouquiner, ne même pas regarder ce qui se passait, mais non, tu savais pas comment, tu t’étais retrouvée à devoir faire les pompom girl. Un pari stupide que t’avais perdu, si ta mémoire était bonne.

Le match avait débuté, tu suivais des yeux les mouvements et les actions, pas certaines de tout comprendre, soupirant le petit drapeau en l’air tu le secouait comme prévu quand un vert avait la balle

-Sepentard, serpentard,
Faites leur vivre un vrai cauchemard
Enroulez vous autour de leur défense
Empoissonnez leurs espérances
Serpentard défendez vos étendards

Le bout de tissus vert et argent flottait au-dessus de ta tête et a côté de ton épaule avec peu d’énergie, mais au moins tu avais tenu ton pari

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Le temps dure une éternité quand tu attends tout seul et que personne autour de toi ne te connais. Cette attente était étrangement long et la peur que cette attente ne devienne un cauchemar commençait à le hanter. Il faut dire qu'il n'a jamais été bon sur un balais, alors autant garder les pieds sur le plancher bien dur, à laquelle il posait ses chaussures bien dense pour l'occasion. Le bruit, trop dur pour lui, il n'avait même plus l'habitude de cette folie et de cette joie. La peur se lisait dans ces yeux, une peur jaune. Jaune comme la couleur qu'il portait en ce moment précis, jaune comme le gradin remplis de supporter aguerrie. Aguerrie, sauf lui. Lui, il était là, poser tel un piquet qui n'a plus d'âme ou plutôt une partie du stade qui ne bouge plus. Tel un poteau instable. Un tissu lui avait frôlé la joue, un tissu qui exprimait la joie des fervents supporters. Supporter ceux-ci était déjà un défi pour lui. Mais que faisait-il ici alors ? Pour changer d'air. C'est ce qu'il devait faire normalement, changer de surface, changer l'herbe moisi par son passage.

Puis les cris, la crainte, l'effet de malaise rentrait dans les entrailles de Mathéo. Le match avait commencé et Mathéo était de plus en plus retranché dans le solide coin qui le sert de siège. Et plus ça allait, moins ça pouvait aller, le match tournait à la hauteur de ce que proposait Mathéo... Les désillusions s'enchaînait, une raclée monumentale pouvait se passer devant ces yeux. Faute à pas de chance ? Non, peut-être si Mathéo se bougerait un peu plus et n'aidait pas à ce que la clameur des jaunes s'éteignent comme l'est maintenant Mathéo. Éteint. Rallumons la flamme, rallumons ce que Mathéo aimait. Parce que oui, Mathéo aimait ce stade, pourquoi plus à cet instant ? Le morale y joue pour quelque chose certes, mais c'est justement pour ça qu'il est revenu ici, pour remonter son morale.

- Oh nuit de Pouffy...

Les mots vagues de Mathéo s'exprimant légèrement. Oui, une nuit, une nuit qui doit être parfaite, pas seulement un match.

- Oh nuit de Pouffy...

Le début saccadée, mais la voix commençant à ce portée au delà de l'imagination. Quel idée bizarre avait-t-il encore en tête ?

- Oh nuit de Pouffy !
Maintenant c'est Fini !
Marquez je vous en Prie !
Pour ce jour de fête jusqu'au bout de la nuit !

Oh nuit de Pouffy !
Le vif d'or devient lourd
Pour les adversaires qui cherchent à s'en emparer
D'une victoire sans détour

Oh nuit de Pouffy !
C'est maintenant votre tour
De marquer sans répis
Afin de gagner...

C'est pas vraiment ça, mais au moins, l'essai est à tenir compte de ce qu'il a produit jusque là, restant attentif au moindre changement ou l'impact que ça peut donner. Et si la chance tournait un peu ?

Un air motivé, mon écharpe serré, un badge sur mon manteau scolaire et un drapeau dans les mains, je suis prêt à encourager notre équipe. Le match est assez serré et la tension est à son comble. Un petit chant s'imposait à vive voix pour les supporter et espérer qu'ils entendent. Je me rappelais des chants Français au rugby lors de mes vacances à Toulon avec mes parents.

Ahhhhhh,
à nous les terribles serdy de l'école poudlard!
Avec notre équipe de quidditch et nos génies dans les cours!
Nous les terribles Serdys poussont notre terrible cris de guerre!
Ahhhhhh
J'ai dis terrible cris de guerre!
AHHHHH
Parceque Serdy!
Bleu!
Parceque Serdy!
Bronze
Parceque Serdy!!
Bleu et Bronze!!


Le match se déroulait parfaitement, les adversaires n'étaient finalement pas à la hauteur de notre équipe. Un autre petit chant s'imposait:

Mais ils sont où? Mais ils sont où? Mais ils sont où les adversaires? La la la la, la la lala, la la lala.
Et ils sont là, et ils sont là, et ils sont là les bleu et bronze, la la la la, la la lala, la la lala

Tout en agitant mon drapeau, je montrais mon amour pour ma maison et l'équipe de quidditch.