La Volière

Jessica, campait sur ses deux pieds, observait Mortissia avec une curiosité mal dissimulait. A pars le jour de l'arrivée du Poudlard Express, elle n'avait jamais fait attention à la jeune femme au physique... spécial. Peau presque diaphane, yeux noirs corbeau et de long cheveux couleurs de sang... Ce coloris de chevelure, la blonde était presque sûre de ne l'avoir jamais vu. Et, malgré la situation, elle essaya de deviner si elle les avaient teind ou pas... Ses pensées s'arrêtèrent là, la voix glaciale de la Evenblood résonnant dans la Volière.

- J’ai eu une très mauvaise journée, je suis sûr que la directrice comprendra que j’ai eu besoin d’un petit défouloir.

Ses paroles étaient ironiques et un frisson traversa l'échine de la rouge et or. Quelques boules de plumes déguerpièrent. Elle qui s'était dit qu'elles en reviendraient peut-être pas à la baguette... La franco-britannique, toujours au sol, glissa discrètement sa main dans sa poche, à la recherche de sa baguette, quand elle se rendit compte qu'elle avait rangé le bout de bois dans sa besace, à l'autre bout de la pièce. Son regard azur se posa sur la baguette de Mortissia, puis sur son sac à bandoulière.

- Tu serais généreuse de me laisser récupérer ma baguette... C'est inégalitaire comme combat, lui dit-elle, un mince sourire peint sur le visage.

La jeune femme sembla perdre patience, en position de Duel, et son bras tendu se mit trembler. La blonde fronça les sourcils, en une mine interrogative. Elle n'avait pas l'air de se battre souvent ou alors, elle ne voulait pas jouer de la baguette. Tant mieux, Jessica n'était pas très partante pour se disputer avec une élève de la même maison qu'elle. Elle fut encore plus surprise lorsque celle-ci lâcha sa baguette et appuya son dos contre le mur en pierre. La fille au serpent et au corbeau soupira, lui lança un regard indifférent et se pencha pour récupérée le bout de bois magique qu'elle avait fait tomber. Jess lança un regard soupçonneux. Elle avait de drôles de sauts d'humeur. Sa robe était complètement fichue, et elle se sentit un instant coupable. A sa place, elle aurait improvisée un duel entre les crottes des hiboux.

- Et... heu... Mortissia ? Désolé pour ta robe et le serpent. Je te repaye une autre tenue, si tu veux..., lui dit-elle.

Jessica se leva, ramassa sa besace, fusilla Loup -qui était revenu s'installer sur un perchoir- du regard, reprit sa lettre achevée (avec deux ou trois gouttes d'encre) et l'attacha avec agaçement à la patte du Petit-Duc, le jetant presque dans les airs. Puis la blonde sortit sa bourse, attendant que la fille aux cheveux couleurs de sang lui refile le prix que lui avait coûtait sa robe...

Accroupie sur le sol, Mortissia tendit le bout de ses doigts pour récupérer sa baguette qui crachotait quelques étincelles, sûrement mécontente d’avoir été lâché de la sorte tel un vulgaire bout de bois.
La jeune fille ignorait l’autre Gryffondor à quelques mètres d’elle, devinant bien son regard curieux vis-à-vis de son changement de comportement soudain.
Elle avait l’habitude de passer d’un extrême à un autre, mais l’expliquer à quelqu’un d’autre se révélait toujours plus compliqué. A quoi bon tenter de lui expliquer quoi que ce soit de toute façon. Mortissia avait faillit l’agresser.
L’autre rouge et or ne se gênerait pas pour l’envoyer se faire voir.

- Et... heu... Mortissia ? Désolé pour ta robe et le serpent. Je te repaye une autre tenue, si tu veux...

Elle se releva lentement, un rictus nerveux étirant le coin de ses lèvres. Lui repayer une robe qui n’avait pas de prix ? Quel humour.
Elle glissa sa baguette entre les minces écarts entre les coutures de dentelle, s’assurant qu’elle tenait bien, elle passa rapidement ses ongles limés en pointes sur les plumes de son corbeau avant de se détourner vers les escaliers, prête à partir.

- Garde ton argent.

Rapide, claire, et froid. Une façon d’empêcher l’autre d’insister tout en échappant rapidement à la situation. *Au moins elle c’est excusé.* Trop tard. *Mieux vaut tard que jamais !* Les moldus sont idiots de dire des choses pareils.
De plus, ceux sont les enfants qui s’excusent, si elle avait sus contrôler son hibou rien de tout cela ne serait arrivé. Mortissia contourna Jessica pour se diriger vers les escaliers de la volière.

[Vraiment désolée pour la quantité de ce RP, mais en ce moment je n'ai pas le temps de faire mieux :3. Je me rattrape la prochaine fois promis !]

Je suis un vrai aimant à ennuis... Telle était la remarque que se faisait Jessica en fixant Mortissia Evenblood. En soit, c'était vrai, elle se retrouvait toujours dans des situations étrange... Des fois, volontaire d'autre fois, elle n'y était pour rien. Ce qui arrachait souvent un air exaspérée à Laeticia Soyer désormais déséspérée de voir sa fille abandonner son but de faire le plus de bêtises possible. Malgré, les serments, les morales et les punitions, la jeune fille ne changeait pas.

La franco-britannique observa la rouge et or à quelques mètres d'elle, ses yeux azurs brillaient de curiosité mêlait d'agacement et, un petit peu, de colère. Elle n'avait jamais vu quelqu'un changer de comportement ainsi... Son corbeau aussi était un phénomène, Jessica n'avait jamais vu ce genre de volatile dans la Volière et malgré les nombreux sorciers qu'elle avait rencontrée durant sa courte vie, elle n'en n'avait jamais vu un avec un corbeau comme animal de compagnie. Enfin, bon, avec un sourire moqueur, elle se dit que Mortissia s'entendrait sans doute à merveille avec Phoenix, son énergumène de cousin... Et son sourire s'élargit lorqu'elle se dit que la fille au cheveux de sang devrait la prendre pour une tarée à sourire comme ça.

Jessica fit tournoyer sa bourse, attendant un quelconque signe de la part de la rouge et or, elle était prête à lui donner tous ses gallions, tant qu'elle lui en voulait pas pour ces malheureux accidents... Bon d'accord, c'était un brin sa faute, mais elle était seulement très maladroite, et ceux depuis qu'elle savait marcher. Mais il n'empêche qu'elle n'aimait pas rester en froid... encore moi avec une Gryffondor. Cette fille la fascinait pas mal aussi sauf qu'elle ne le dirait pas, elle était trop fière.

- Garde ton argent, lui dit Mortissia promptement d'un ton froid.

La blonde haussa les épaules, c'était comme elle voulait.

La jeune femme aux cheveux de sang la contourna et se dirigea vers les escaliers. Et bien, elle était très polie ! Même pas d'au revoir, ni rien ! Un peu agacée, Jessica lui lança.

- Alors qu'est ce que tu veux ? Je t'ais déjà dis que j'était désolée ! Pas étonnant qu'on te voit souvent seule.

Elle ne savait vraiment pas s'y prendre... Pourquoi ne l'avait t-elle pas laissée partir, tout simplement ?

[ T'inquiète Wink

. Le mien n'est pas mieux, je n'étais pas très inspirée]

Rp (PV Aelys Earl)

Avec l'accord de Mortissa Evenblood

Clarissa n'avait pas reçu de nouvelle de sa mère depuis presque deux semaines, le hibou de son amie de Serpentard qu'elle utilisait pour transmettre son courrier perdait régulièrement des lettres. Elle avait dû la supplier pour encore utiliser son animal, c'est vrai que Clarissa devrait s'acheter de quoi envoyer des lettres, elle avait récemment reçu un peu d'argent elle devrait vite pouvoir se le permettre.
Alors aujourd'hui Clarissa avait décidé de monter à la volière pour faire parvenir une lettre à sa mère pour qu'elle ne s'inquiète pas trop.
Comme à son habitude elle n'avait pas fait allusion à quoi que ce soit qui pourrait inquiéter sa mère comme un cours de défense contre les forces du mal ou même de son boursouf, sa mère croyant toujours que la bête mesurait plusieurs dizaine de centimètre malgré le fait que Clarissa lui ait montré Wilfri.
Elle traversa tout le parc dans le froid, elle aurait vraiment dû se couvrir!
Elle monta les marches quatre à quatre et tomba deux fois, ses mains étaient méchamment égratignées, Clarissa se soignerait en revenait mais pour l'instant ça la dérangeait cette sensation désagréable de papier de verre sur les mains.
Elle souffrit en tournant la poignée de la porte. Et essaya de la pousser avec l'épaule sachant qu'elle raclait le sol.

Aelys était assise sur le rebord d'une des fenêtres de la volière, un peu à l'écart des petites niches des hiboux et de leur va-et-vient quasi permanent. Adossée à l'encadrement en pierre de l'ouverture, elle lisait un traité sur les sortilèges de défense élaborés. Depuis quelque temps, l'envie de protéger ses semblables plaisait à Ael'. Quant à savoir si c'était une lubie passagère ou une vocation naissante, seul l'avenir le lui dirait.
Pour le moment, la jeune fille s'était réfugiée dans la volière. À cette heure-ci, peu de gens passaient par-là, et c'était souvent l'heure à laquelle Oté, son hibou, rentrait. La rousse attendait une réponse de sa soeur. Lorsqu'elle était à Poudlard, la voir était plus compliqué, aussi entretenaient-elles une correspondance soutenue.
Mais là tout de suite, Oté ne semblait pas vouloir se presser. Peut-être ne rentrerait-il même pas ce soir.

Aelys frissonnait - il faisait un froid de canard, encore plus près de la fenêtre - lorsqu'elle entendit des pas précipités dans les escaliers, ce qui lui fit lever le nez de son grimoire. Une respiration hachée se fit entendre. La poignée de la porte tourna avec difficulté, et celle-ci s'ouvrit en grinçant.

Tant bien que mal, enfin surtout tant mal, Clarissa ouvrit la porte. Elle déboula en trombe prise dans l'élan de l'ouverture de la porte, elle manqua de tomber.
Tout d'abord elle épousseta ses vêtements et releva le visage, elle ne s'attendait pas à croiser qui que ce soit, encore moins un de ces affreux Gryffondor.

Elle était clairement remarquée mais évita d'abord le contact, Clarissa alla vers le hibou de son amie qui se trouvait à sa place et quand elle allait lui donner la lettre, elle ne put s'empêcher de sortir une remarque désobligeante.

"Je savais que étiez une bande de pauvres chez les Lions mais jusqu'à réviser dans la volière, vous pouvez même pas vous acheter un bureau?"

On connaissait la pauvreté des familles qui allaient chez Gryffondor, elles étaient très mal loties enfin c'est ce qu'on disait chez Serpentard mais Clarissa ne le pensait pas vraiment c'était juste une manière d'affirmer sa position dans son groupe.
L'objectif de Clarissa était bien sûr d'énerver la Gryffondor ne serait-ce que pour le plaisir.

Aelys observa la lourde porte pivoter sur ses gonds, qui acheva violemment sa trajectoire circulaire et projeta au milieu de la pièce une jeune fille brune vraiment petite. Lorsque celle-ci eut repris une contenance, elle se remit sur pieds et son regard croisa celui de la rousse, qui contint un mouvement de recul lorsqu'elle rencontra ce regard froid qui la dévisagea de la tête aux pieds, un mépris évident se peignant sur son visage au fur et à mesure de son observation. Ael' ne se sentit absolument aucune affinité avec cette fille.

Semblant ravaler une réplique acerbe, la petite Serpentard (oui, c'était bien une Serpentard) se dirigea vers son hibou et lui donna une lettre, ignorant sans autres façons la rousse. Cependant, elle finit par sortir la remarque désobligeante qui devait lui brûler les lèvres depuis une bonne minute :

- Je savais que étiez une bande de pauvres chez les Lions mais jusqu'à réviser dans la volière, vous pouvez même pas vous acheter un bureau ?

Soufflée par l'arrogance de la nouvelle venue (ça lui revenait en tête, elle devait s'appeler Clara, ou Clarisse, quelque chose du genre), Aelys se contenta de la dévisager d'un air surpris. D'où lui venait cette agressivité soudaine, à la Serpy ? Dans tous les cas, il allait falloir baisser d'un ton. Mais avant de céder à l'énervement, Ael' se maîtrisa et sortit d'un ton provocant, le nez dans son bouquin :

- Tu as raison, m'acheter un bureau est bien au-dessus de mes moyens, surtout que j'aurais beaucoup de place pour le ranger dans mon dortoir, dit-elle ironiquement. Mais toi alors, ne devrais-tu pas être en train de ramper dans un nid de poule, comme tout bon serpent ?

Et puis au diable les bonnes manières, cette fille insupportable la provoquait gratuitement.

En engageant cette conversation Clarissa avait décidé de laisser tomber l'envoi de sa lettre, de toute manière le hibou de son amie ne voulait absolument pas entendre parler de vol à ce moment là.

"Tu as raison, m'acheter un bureau est bien au-dessus de mes moyens, surtout que j'aurais beaucoup de place pour le ranger dans mon dortoir. Mais toi alors, ne devrais-tu pas être en train de ramper dans un nid de poule, comme tout bon serpent ?"

Ah ils s'avaient parler ceux-là, on la plupart des Gryffondors ne prenaient pas la peine de répondre, enfin une discussion qui pourrait être divertissante!

"Parce que vous avez des dortoirs?"

Clarissa avait une attitude odieuse à un point tel qu'elle même ne le connaissait pas, ça ne ressemblait pas à Clarissa Samson, qu'avait-elle ? C'est vrai qu'il lui arrivait d'être désagréable mais une telle méchanceté gratuite elle n'en était pas capable ! Il y avait anguille sous roche.

"On ne devrait même pas vous en donner en plus ça doit être de vrai dépotoirs !"

Clarissa ne pouvait pas s'empêcher d'être méchante et elle ne s'en rendait pas compte mais elle était en train de s'attirer de gros ennuis. Il fallait qu'elle réussisse à s'arrêter, même si elle n'aimait pas trop les Gryffondors elle ne pensait pas ça d'eux et elle ne devait pas risquer de faire perdre des points à sa maison si bêtement. Elle devait se ressaisir.

- Parce que vous avez des dortoirs ?

L'insupportable voix de la gamine en face d'elle (Ael' refusait d'admettre que cette fille pouvait avoir son âge) résonna dans la pièce, et Aelys, à bout de nerfs, eut soudain envie de lui balancer son manuel à la figure.

- On ne devrait même pas vous en donner en plus ça doit être de vrai dépotoirs !

La jeune fille se figea, toute idée de balançage de livre effacée de son esprit. C'en était trop, cette fille franchissait certaines limites qu'il valait mieux dépasser, et la rousse n'était pas d'humeur. Sa lettre n'arrivait pas, elle avait mal au dos à force d'être appuyée contre la pierre du mur, et en plus sa maison se faisait insulter par un de ces insupportables petits serpents. Elle perdit patience :

- Excuse-moi, mais je pense que tu devrais t'arrêter là. Mon dortoir n'est certainement pas un dépotoir, et puis si tu veux jouer à ça, c'est plutôt toi qui ressemble à un sans-abri avec tes mains éraflées. Et puis cette haine "Serpentard-Gryffondor" commence à être sacrément dépassée. Donc au lieu de faire la maline, ravale ton égo de petite pimbêche et va demander des conseils de bonne tenue aux première années, tu sais, là où on est encore obligé de fliquer les gamins en leur tapant sur les doigts. Allez, dégage, attendre mon hibou en ta compagnie m'énerve déjà.

Ael' avait essayé de ne pas se mettre au (bas) niveau de la langue de vipère en face d'elle, et pourtant ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Cette fille cherchait juste à la pousser à bout, mais en fin de compte elle semblait surtout s'exciter toute seule. Pourvu qu'elle s'en aille.

- Excuse-moi, mais je pense que tu devrais t'arrêter là. Mon dortoir n'est certainement pas un dépotoir, et puis si tu veux jouer à ça, c'est plutôt toi qui ressemble à un sans-abri avec tes mains éraflées. Et puis cette haine "Serpentard-Gryffondor" commence à être sacrément dépassée. Donc au lieu de faire la maline, ravale ton égo de petite pimbêche et va demander des conseils de bonne tenue aux première années, tu sais, là où on est encore obligé de fliquer les gamins en leur tapant sur les doigts. Allez, dégage, attendre mon hibou en ta compagnie m'énerve déjà.

Effectivement la Gryffondor ne se laissait pas faire, plus la prise de bec avançait plus Clarissa avait une impression de se détacher de son corps comme si elle ne le contrôlait que sous l'influence de quelque chose ou de quelqu'un.
Cette sensation était des plus désagréable, et Clarissa souhaitait le plus possible se défaire de cette emprise pour reprendre le contrôle de son corps et éviter un bain de sang.
Elle dû produire un effort immense ne serait-ce que pour bouger la tête, elle effectuait des sortes de spasmes qui ramenaient ses membres à leur position précédente une fois qu'elle avait réussi à les déplacer. Et pendant qu'elle gigotait comme un robot déréglait elle recommença à cracher ses couleuvres.

"En plus ce sont tous des m... m... men... menteurs ces grrrr... ces grrrrrr... ces grrrrry. gry..."

Clarissa réussit à ne pas finir sa phrase, étrange de se forcer à ne pas dire des choses, mais un très fort mal de crâne lui pris ensuite et..... plus rien le noir. Elle venait de tomber dans les pommes.

La rouge et or avait à peine fermé la bouche qu'elle regrettait déjà ses propos. Finalement, peut-être qu'elle n'aurait pas dû aller si loin...

Ses craintes se confirmèrent lorsque la petite Serpy pâlit. Ça y est, Ael' était persuadée d'en avoir trop dit... mais à vrai dire, elle était étonnée que la Clara, ou Clarisse, peu importe, se laisse faire aussi facilement.
Mais soudain, la vert et argent se mit à vaciller, tandis qu'elle semblait vouloir articuler quelque chose. Son corps fut pris de violents tremblements, et la lumière agressive qui brillait dans ses yeux s'éteignit peu à peu, laissant place à une certaine... panique ?
Aelys, qui commençait à s'inquiéter, se leva brusquement et s'avança d'un pas :

- Ça va ? demanda-t-elle inaudiblement.

Elle reçut pour toute réponse un gargouillis quasi-incompréhensible :

- En plus ce sont tous des m... m... men... menteurs ces grrrr... ces grrrrrr... ces grrrrry. gry..

Et soudain, son interlocutrice s'effondra.

Un immense silence s'abattit alors sur la volière. Même les froissements d'aile des hiboux ne s'entendaient plus.
Aelys rompit le silence, et l'écho de sa voix renvoyé par les murs de pierre la fit grimacer :

- Euh... eh ? qu'est-ce que c'était embêtant de pas savoir son nom. Dis ? Ça va?

Aucune réaction.

- Tu me fais une blague ?

Toujours rien. En se rendant compte de la pâleur cadavérique de la Serpentard, Aelys se sentit stupide. Bien sûr qu'elle ne faisait pas semblant.
La rousse, reprenant ses esprits, s'agenouilla près du corps inanimé. Et ne put s'empêcher de remarquer qu'elle était vraiment petite. C'est pas le moment ! se morigéna-t-elle.

- Cla' ? au moins, elle était sûre de la première syllabe du prénom, ça pouvait toujours servir.

Aelys tapota les joues blafardes de "Cla", et n'obtenant toujours aucune réaction, sortit sa baguette et incanta :

- Aguamenti !

Un jet d'eau glacée aspergea alors le visage de la Serpy. Anxieuse, Ael' attendit le résultat de son sort.

Comme à chaque fois qu'elle tombait dans les vapes' ce qui arrivait souvent à Clarissa, elle faisait un petit rêve absurde qui n'avait aucun rapport avec la situation ici elle avait en tête des personnages de bandes dessinée dans une voiture rouge . Le plan était épuré mais à un moment la scène devint, inondée !
C'est là que Clarissa se réveilla, trempée jusqu'aux os probablement à cause de d'un sortilège de la Gryffondor qui tenait sa baguette juste en face de la tête de la Serpentard.

"Euh, je pense que je dois dire merci, mais j'avoue que j'aurais utilisé des moyens moins... humide à ta place. Dit-elle avec un sourire"

Elle se releva, et tenta d'enlever la terre humide qui s'était collée à sa robe sous l'effet de l'eau rien n'y fit.
Elle se contenta d'un;

Consectetuer Dryer

Qui rendit sa robe sèche mais aussi un peu trop chaude, pendant quelques secondes elle se sentait comme dans un sauna, mais elle était maintenant au sec même si ses vêtements restaient sales. Bon récapitulons, elle venait d'insulter gratuitement la petit Gryffondor, alors comment lui dire qu'elle n'était pas elle même enfin c'était un peu tiré par les cheveux et Clarissa admettait que ça faisait une bonne excuse.

"Alors est-ce que tu me crois si je te dis que c'était pas vraiment moi qui parlait?
Je t'avoue que j'ai extrêmement honte de ce que j'ai dit même si je ne le souhaitait pas, je te prie de m'excuser. demanda Clarissa de l'air le plus sincère qu'elle put donner."

Si la Gryffondor n'acceptait pas sa version Clarissa aurait de très gros ennuis pour rien, et en plus pourquoi avait-elle dit ça? Un sort? Une potion? Elle ne voyait pas mais celui qui avait fait ça se rendrait compte de ce que c'est la souffrance!

Les paupières de la Serpy papillonnèrent, et bientôt cette dernière ouvrit les yeux. Son air hagard et ses cheveux dégoulinants lui donnaient un air de chien battu, mais Aelys se garda bien de toute remarque. Elle n'était pas cruelle à ce point.
La rousse abaissait sa baguette et s'apprêtait à se relever lorsque les mots de la vert et argent l'arrêtèrent :

- Euh, je pense que je dois dire merci, mais j'avoue que j'aurais utilisé des moyens moins... humide à ta place.

Surprise de ce revirement de situation, Aelys resta un instant sans voix, observant son interlocutrice sécher sa robe grâce à un sortilège. Elle aurait pu jurer que ses mèches brunes fumaient légèrement après le sort, mais rien de bien grave, et puis ça lui ferait les pieds, sourit intérieurement la rouge et or.

Alors qu'elle s'apprêtait à parler, "Cla" lui coupa l'herbe sous le pied, surprenant la Gryffondor une fois de plus :

- Alors est-ce que tu me crois si je te dis que c'était pas vraiment moi qui parlait?
Je t'avoue que j'ai extrêmement honte de ce que j'ai dit même si je ne le souhaitait pas, je te prie de m'excuser.

Pour être honnête, la lionne s'attendit d'abord à se faire insulter immédiatement après que ces mots aient été prononcés, mais il n'en fut rien. Elle baissa les yeux (qu'elle était petite cette fille !) et remarqua l'air gêné de la Serpentard. Son bon fond naturel reprit vite le dessus :

- C'est pas grave, on a tous des moments où on a envie d'être désagréable. La prochaine fois, évite juste de me traiter de clocharde et ça se passera très bien ! Au fait, je m'appelle Aelys mais on me surnomme Ael'. Et toi ?

Elle eut un sourire, et en attendant que la Serpy réponde, elle casa une dernière phrase, très rapide et sans respirer :

- On pourrait essayer de recommencer à zéro. Notre relation Tu vois.

Alea jacta est. La rousse attendit la réponse de la vert et argent, mais elle ne voulait pas repartir sur une gêne mutuelle.

HRPG:

La jeune fille qui était en face de Clarissa ne s'attendait apparemment pas à ce revirement de situation, elle était un peu sonnée probablement par le changement d'attitude de Clarissa.
La Serpentard remarqua aussi que son interlocutrice la regardait de haut, non pas par sentiment de supériorité mais simplement par taille, mais elle avait l'habitude du haut de sa bassesse.

" C'est pas grave, on a tous des moments où on a envie d'être désagréable. La prochaine fois, évite juste de me traiter de clocharde et ça se passera très bien ! Au fait, je m'appelle Aelys mais on me surnomme Ael'. Et toi ?"

Effectivement cette conversation avait vraiment était désobligeante et Clarissa ne voulait pour rien au monde qu'elle se reproduise. Mais malgré l'explication de la Serpentard sur le fait qu'elle ne se contrôlait pas la rousse en face d'elle paraissait un peu rancunière, tout à fait normal, mais on ressentait beaucoup de fierté derrière tout ça.

"Merci de ton indulgence ! Je m'appelle Clarissa et on m'appelle... on m'appelle Clarissa en fait mais appelles moi comme tu veux."

C'est vrai que personne n'avait daigné surnommé Clarissa mais en fait elle n'en avait rien à faire !

"On pourrait essayer de recommencer à zéro. Notre relation Tu vois."

Pourquoi pas? Ce n'était pas une mauvaise idée, Clarissa ne roulait pas sur les relations et la Gryffondor paraissait plutôt sympa !

"Why not ? Bon, pour fêter ça je t'emmène à Pré au Lard boire quelque chose !"

Nunc est bibendum se disait Clarissa, elles pourraient échanger tranquillement autour d'un verre qui comme tout le monde le sait aide à bien s'entendre.

Cla' j'utilise un tout petit peu ton libre-arbitre, si ça te pose un problème je modifierai !

Aelys découvrait peu à peu une autre jeune fille en face d'elle. Celle-ci lui délivra enfin la réponse attendue en disant :

- Merci de ton indulgence ! Je m'appelle Clarissa et on m'appelle... on m'appelle Clarissa en fait mais appelles moi comme tu veux.

Clarissa ! Bon sang, comment avait-elle pu oublier ce prénom ! Mais pour elle, elle resterait...

- Cla'. Je vais te surnommer Cla', ça te va bien, sourit-elle. Ses délires avec elle-même effrayaient un peu la rousse, mais tant pis. C'était d'ailleurs étonnant qu'on n'ait jamais "surnommé" Clarissa... elle avait l'air agréable, quand elle s'y mettait.

Puis, la Serpentard répondit à sa question anxieuse :

- Why not ? Bon, pour fêter ça je t'emmène à Pré au Lard boire quelque chose !

Sans hésiter une seule seconde, la rousse approuva d'un hochement de tête enthousiaste :

- Avec plaisir ! C'est vrai que te tremper des pieds à la tête sans même pouvoir me désaltérer un peu c'était quand même un peu frustrant !

C'est en riant que les deux nouvelles copines sortirent de la volière. Tandis que Clarissa commençait à descendre les escaliers, Aelys se tourna une dernière fois vers le ciel qui se profilait dans l'encadrure de la porte. Pas de hibou en vue.

En souriant, la rousse tira la porte et suivit la vert et argent.

(Fin du RP)

Divertissement malsain - PV: Spencer McKane

A l'heure du déjeuner, la Serpentard se rendit à la volière d'une démarche légère afin d'envoyer sans tarder la missive qu'elle avait tout juste terminé de rédiger. Fergus aimait apprendre les dernières réussites de sa fille et celle-ci se plaisait à les lui rapporter. Comme bien souvent, Circé déplorait le manque de liberté à Poudlard et au cours de sa scolarité elle avait probablement violer à plusieurs reprises tous les interdits du château. Rien, après tout, n'était plus important que son épanouissement personnel et l'exploitation de l'ensemble de son potentiel.

Spoiler:

Comme la jeune femme entrait dans la volière, elle plissa le nez à cause de l'odeur âcre et nauséabonde qu'il y régnait. Des dizaines et des dizaines de hiboux s'agitaient dans les arcades au milieu d'un tumulte de battement d'ailes et d'ululements. Circé attrapa la première chouette à sa porté afin de lui attacher le parchemin à la patte, puis la réexpédia sans douceur dans les airs. et lui lui accrocha le parchemin à la patte et le poussa sans douceur pour qu'il s'envole immédiatement. Ceci étant fait, la vipère reporta son attention sur les autres stupides hiboux qui semblaient la narguer depuis leur perchoir, songeant qu'il serait bon que quelqu'un se décide à leur enseigner le respect et la crainte des sorciers. L'un des volatiles choisit justement ce moment précis pour lâcher une fiente à quelques mètre de Circé dans une parfaite indifférence à son égard.

« Pigeon grotesque.. » siffla la disciple de Salazar entre ses dents « Tu mériterais que je te coupe les ailes.. »

Circé s'avança de quelques pas vers le perchoir où il résidait avec une autre idée en train de germer dans sa tête. Tirant sa baguette magique de sa poche, elle visa le volatile et susurra d'une voix chuchotée:

« Incendio »

Le plumage du hibou s'enflamma instantanément et ce fut la débandade la plus totale dans la volière. Les chouettes les plus proches paniquèrent et prirent la fuite, s'envolant en tout sens par les arcades ou allant se réfugier dans les plus hauts perchoirs; quant la malheureuse créature qui avait été touchée, elle hulula de douleur et de peur, prise au piège sans pouvoir fuir. Elle tenta de s'envoler, mais Circé l'en empêcha, d'un précis « Confringo » informulé qui l'atteignit à l'aile et la lui brisa sur le coup. Incapable de voler, la bestiole s'écroula sur la pierre froide telle une étrange boule de feu mouvante. La vipère, ravie par le spectacle, esquissa un sourire satisfait. Si la jeune femme aurait pu se servir d'un sortilège d'endoloris pour torturer le hibou, elle préférait faire preuve d'un peu plus d'originalité dans le choix de ses punitions. Il fallait bien admettre qu'observer un hibou vivant en train de rôtir était bien plus distrayant.