Souterrain du Saule Cogneur

Elle fronça les sourcils quand j'eus prononcé le mot moldu et que je disais qu'une certaine manière, qu'ils étaient inutiles dans le monde en quelque sorte et qu'ils avaient beaucoup moins d'avantages que les sorciers, mais bon, je tenais mes propos et je n'allais pas dire le contraire de ce que je pensais. Je n'étais pas une personne qui mentait et encore moins qui parlait dans le dos des autres. Bon, certes, certains sorciers aimaient les personnes sans pouvoirs magiques et je les appréciais moins, mais il en existait et Liberty devait en faire partie. Certes, je ne rejetais aucune personne comme ça, au contraire, ils avaient leur point de vue et moi les miens. Ce qui était sûr, c'est que jamais de ma vie, je ne traînerais avec une personne moldu. Enfin ... Je dis ça, mais ma soeur adoptive en était une, mais il y a une exception à tout et elle l'était. Mais malheureusement, aujourd'hui je ne pouvais plus la revoir à cause d'un imbécile, mais ça c'était une autre histoire que j'allais régler beaucoup plus tard.

En effet, personne n'avait jamais regardé mon visage pour essayer de le soigner, mais je comptais bien le faire le plus tôt possible. Il fallait que j'aille à l'hôpital sainte-mangouste dans les prochains jours pour savoir s'il y avait un espoir de me soigner, mais j'en doutais fort, mais j'avais un petit peu d'espoir, car seul les blessures causaient par la magie noire ne pouvait être soigné. Et cela n'était pas de la magie noire. Je ne sais pas pourquoi je n'y avais pas été avant en fait, j'aurais pu être soigné il y a bien longtemps et vivre une vie paisible, mais je n'y avais pas pensé. En fait, je n'avais pas eu le courage, de peur qu'on me pose des tonnes de questions en me demandant pourquoi j'avais fait cela et pourquoi j'avais demandé de l'aide à des sorciers vaudous et non pas à des experts. Cela n'aurait jamais fini, mais aujourd'hui, j'étais décidé à y aller, mais je n'avais pas encore prévu de date.

- Non, personne, même pas l'hôpital sainte-mangouste, mais je compte m'y rendre bientôt pour savoir s'ils peuvent soigner ma blessure ... Il y a peut-être une chance, je verrais bien quand j'irais, dis-je en souriant.

Les balais étaient plus rapides que ça. Je n'en doutais pas bien évidemment, mais je ne pouvais pas affirmer ce qu'elle disait vu que je n'avais jamais monté un balai et que je ne pratiquais pas le quidditch. Je n'avais jamais vu un vrai match de ma vie et je ne comptais pas y aller un jour. Cela ne m'intéressait pas du tout de regarder des gens en train de voler sur des balais pour attraper des balles et les envoyer dans des anneaux. C'était un petit peu un jeu similaire au bastek ... bastik ou un truc dans ce genre que pratique les moldus. Je m'en souviens plus du nom, mais en tout cas, c'était un jeu tout aussi pourri. Enfin bref, il fallait que j'arrive à sortir de là maintenant. Regardant autour de moi je ne vis aucune autre sorite à part celle d'où l'on venait. Et bien, on était pas dans la Mer** pour sortir vivant. Je me demandais bien comment on allait faire, car je ne pense pas que la blonde veuille rester elle aussi plus longtemps ici à regarder les vers de terre.

- Sinon, tu as une idée pour sortir en vie d'ici, car je ne suis jamais venue ici et je ne sais pas s'il y a un autre endroit pour sortir en vie à part par le même par lequel nous sommes rentrés.

Bon maintenant, je réfléchissais à une solution, mais bon, j'espérais qu'elle en ait une aussi, car les miennes n'étaient pas toujours les meilleurs.

Liberty continuait à observer le visage de Yuze. Ses bandages ne laissaient rien transparaître mais la jeune fille se doutait que le vert et argent devait souffrir. La blonde écoutait attentivement la remarque de Yuze. Il n’avait pas été montré sa blessure à Ste Mangouste. Pour quelle raison ? Liberty était surprise de cette confidence. Pour la plupart des sorciers, à la moindre égratignure ces personnes se dirigeaient vers l’hôpital. Surtout que Ste Mangouste est très réputé pour ses guérisseurs. Liberty y était déjà allée pour rendre visite à sa mère. Cette dernière avait été victime d’un sortilège qui avait mal tourné. La bleue et bronze se souvint de sa stupéfaction lors de son entrée à l’hôpital. Il existait une multitude de services : services des blessures par créatures vivantes, service des microbes et virus magiques, service d’empoisonnement, etc… Bref, Liberty ne comprenait pas la réaction du jeune homme. Elle savait qu’elle-même allait se diriger vers l’infirmerie afin d’être remis sur pieds (enfin façon de parler, qu’elle allait lui soigner son entaille à la joue). Pourquoi ne voulait-il pas montrer sa blessure à des professionnels de la magie ? Que cachait ce Serpentard?

Une multitude de questions se bousculaient dans la tête de Liberty. Elle se dit que si la blessure de Yuze n’était pas guérissable, cela devait être de la magie noire. Qui pouvait bien attaquer un jeune de 17 ans d’un tel sortilège ? Liberty ouvra la bouche afin de lui poser une question, mais la referma aussitôt. Cette histoire ne la concernait pas, et elle ne devait pas s’en mêler. Qui sait dans quelle histoire la jeune fille allait encore se fourrer. Yuze avait tort sur son compte, elle était loin d’être courageuse. Ce type de magie l’effrayait car elle pouvait avoir des conséquences désastreuses sur la personne et sur son entourage. D’ailleurs, en parlant d’entourage, personne de sa famille ne lui avait conseillé de se rendre à l’hôpital ?

- Sinon, tu as une idée pour sortir en vie d'ici, car je ne suis jamais venue ici et je ne sais pas s'il y a un autre endroit pour sortir en vie à part par le même par lequel nous sommes rentrés.

Cette question fit sortir Liberty de ses pensées. Elle devait cesser de s’inquiéter pour cet homme qu’elle ne connaissait pas. Oui, elle connaissait une sortie. C’était la même que l’entrée évidemment. La jeune fille était néanmoins plus confiante pour sortir. En effet, le Saule Cogneur n’a jamais remarqué assez rapidement la présence de la Serdaigle les dernières fois où elle avait emprunté ce chemin. Elle courait vers la racine au niveau du tronc d’arbre, ce qui le calmait. Elle énonçait ensuite le sortilège de blocage et sortait sans dommage. Liberty espérait que son état ne ralentisse pas sa course sans faute habituelle. Elle ne voulait pas faire aggraver la situation du sorcier, et de la sienne par la même occasion.

-   Ne t’inquiète pas, je suis déjà venue ici plusieurs fois. C’est beaucoup plus facile pour sortir que pour rentrer, déclara Liberty en souriant.

Liberty se redressa. Elle sentit son dos craqué. La jeune fille fit quelques mouvements afin de le détendre. Elle s’accroupit pour voir les réactions de son corps. De toute évidence, ses chevilles tenaient le coup. Ses jambes ne tremblaient plus, c’était également une bonne chose. La bleue et bronze s’approcha du Serpentard afin de lui proposer son aide.

-       Viens, je vais t’aider, tu as l’air encore mal en point.

Elle attendit de voir la réaction de Yuze. Liberty ne serait pas étonnée si ce dernier refusait son aide. Elle espérait qu’il accepte car il fallait tout de même faire vite dès qu’ils seront sortis du souterrain. Certes, la jeune fille était chez les Serdaigles et maitrisait bien le sortilège de blocage, mais elle avait encore beaucoup à apprendre. Ainsi, elle lui expliqua la démarche à suivre.

-       Je vais sortir la première, j’atteindrais plus rapidement la racine au niveau du Saule Cogneur. Ensuite j’utiliserais le sortilège de blocage. Si jamais l’envie de reprend de venir ici, c’est ce sortilège qu’il faut utiliser pour calmer l’arbre.

[Je te laisse libre arbitre pour faire sortir mon personnage ^^ et petit Rp vu que mon personnage ne fait pas grand chose]

Elle devait sûrement se poser des questions concernant des bandages, comme par exemple, pourquoi n'étais-je pas parti voir une personne pour me faire soigner ? C'est vrai que cela était étrange, à la moindre égratignure on allait se faire soigner, mais personnellement, je n'avais pas voulu vu qu'on m'aurait posé plus de questions plutôt que de me soigner, enfin bref, ce n'était pas le sujet dont on parlait. Moi ce que je voulais, c'était réussir à sortir d'ici, par un autre endroit que de celui par où j'étais entré, mais malheureusement, d'après Liberty, il n'y avait pas d'autres endroits et donc, j'allais devoir sûrement me reprendre un coup voir plusieurs par le saule cogneur que je n'apprécierais pas spécialement vu que j'avais toujours mal à l'abdomen. M'enfin, je n'étais pas une chochotte, j'avais connu bien pire que çela et il fallait que je résiste à la douleur, la jeune serdaigle ne se plaignait pas et je n'allais pas faire de même, de toute façon, je n'étais pas comme ça.

M'aider ? Pourquoi voulait-elle m'aider, je pouvais très bien me lever et marcher tout seul, je n'avais pas besoin de son aide même si je la remerciais intérieurement de me l'avoir proposé. De toute façon, vu sa technique je ne savais pas comment elle pouvait m'aider plus que ça. J'allais devoir y aller tout seul vu qu'elle passerait la première. Je ne savais pas très bien non plus ce qu'elle voulait faire, mais je lui faisais confiance et j'allais la laisser faire. De toute façon, quand j'étais arrivé, je ne connaissais pas la méthode pour rentrer sans se faire attaquer, mais maintenant, vu qu'elle m'avait donné l'astuce, je pourrais revenir sans craindre une attaque de l'énorme arbre. Bon bah, maintenant, j'avais plus qu'à attendre qu'elle y aille la première, car je n'avais pas trop la force pour y aller pour l'instant.

- Bon, je te laisse y aller en première, car je ne sais pas si j'aurais la force d'atteindre assez vite l'endroit qu'il fallait. Et ne t'inquiète pas pour moi, j'ai assez de force pour marcher et me lever.

Tandis que je me levais pour voir si tout allait bien, je sentais que mes abdominaux me brûlait toujours, mais je ne fis aucun signe pour laisser paraître la douleur. Il ne fallait pas que j'y pense de toute façon, sinon, je n'arriverais jamais à sortir d'ici. Je me dirigeais déjà vers la sortie pour ne pas trop la faire attendre et que l'arbre s'énerve sans prévenir. Je ne voulais pas qu'elle se fasse taper à cause de moi, car je m'en voudrais quand même. Déjà qu'elle m'aidait, si en plus elle devait souffrir de ma faute, je ne pense pas qu'elle apprécie ça. Je la regardais une nouvelle fois, elle n'étais pas très épaisse et un coup dans le dos où dans le ventre pourrait la casser en deux ... Je m'en voulais un petit peu de la laisser y aller en première donc il fallait que je lui demande si elle préférait que j'y aille avant.

- Tu ne préfères pas que ce soit moi qui y aille en premier pour bloquer l'arbre, car si jamais tu te prends un coup dans l'abdomen où dans le dos ...

Liberty observa Yuze se relever. Il ne laissa paraître aucune grimace de douleur. Le jeune homme ne montrait rien, pas un geste en direction de sa poitrine pour soulager la douleur que devait produire l’effort effectué. La jeune fille remarqua quant à elle, que son bras lui lançait mais que très légèrement. Elle le massa pour estomper la douleur. Après s’être relevée, Liberty se pencha pour récupérer sa baguette. Cet effort lui fit constater que son dos avait subi quelques dommages. Bon, elle verrait cela après s’être orientée vers l’infirmerie. Il fallait que la bleue et bronze trouve rapidement une excuse pour ses blessures. Liberty pensa dire simplement qu’elle s’était approchée trop près de l’arbre magique. Prise par un élan de curiosité, la jeune fille se serait rapprochée du Saule Cogneur pour examiner de plus près ses faits et gestes. Ce dernier lui aurait provoqué l’entaille à sa joue et la chute, les douleurs à côté. Oui, ce scénario était crédible. Liberty fait partie des Serdaigles. Les aigles sont réputés pour être des personnages curieux et avides d’apprendre. Dans cette situation, elle dirait à l’infirmière qu’elle souhaitait analyser l’arbre.

Satisfaite de son scénario, la blonde fut également contente de voir que son sortilège « Lumos » fonctionnait toujours. Il continuait à éclairer le souterrain. Les deux sorciers n’étaient pas loin de la sortie. Avant d’ouvrir le pas, Liberty jeta un regard au vert et argent afin de voir s’il allait tenir le choc. Bien qu’il ne montre aucun signe de douleur, il venait de déclarer qu’il ne savait s’il allait avoir suffisamment de force pour atteindre la racine immobilisant le Saule Cogneur. Cependant, il conclut en lui disant de ne pas s’inquiéter. Mais c’était plus fort que Liberty, elle était obligée de vérifier si Yuze n’avait pas besoin d’aide. C’était dans la nature de la Serdaigle de se soucier des autres. De plus, elle ne voulait pas que ce dernier s’écroule en dessous de l’arbre magique. Dans ce cas, ils couraient tous les deux à la catastrophe.

La jeune fille venait d’ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose du genre : « Tu es sûr que ça va aller ? » ou « Si tu veux, on peut attendre encore quelques minutes ». Mais le garçon se dirigeait déjà vers la sortie. Ainsi, la blonde se tut et pointa sa baguette magique en direction de la sortie. A quelques pas de celle-ci, Liberty entendit Yuze se proposer pour sortir en premier. Avec un sourire, elle se retourna vers lui en lui disant :

- C’est gentil, mais je ne préfère pas. Il faut être assez rapide – bien que je ne doute pas de tes capacités à le faire, s’empressa d’ajouter Liberty pour ne pas froisser le jeune homme. Et puis, je l’ai déjà fait plusieurs fois, donc il n’y a aucun risque !

Aucun risque, aucun risque… C’était vite dit ! Liberty jeta un regard à l’extérieur du souterrain. Elle sentit la chaleur du parc rentrer à l’intérieur. Le soleil avait disparu laissant place à des nuages menaçants l’orage prévu. La température extérieure restait néanmoins étouffante.

- Ecoute, dès que j’aurais prononcé le sortilège, court le plus vite et le plus loin possible de l’arbre. Ne te retourne pas, je te suis, ok ?

Liberty n’attendit pas la réponse du sorcier et se précipita à l’extérieur du souterrain. Elle était quasi sûre que Yuze aurait cherché à prendre sa place pour ne pas lui faire courir de risque. La blonde espérait seulement que devant le fait accompli, le Serpentard écouterait les instructions de la jeune fille.

Le Saule Cogneur était très agité mais Liberty fut assez rapide pour atteindre la racine au niveau du tronc de l’arbre. Celui-ci n’avait pas remarqué sa présence. Liberty brandit sa baguette et prononça distinctement l’incantation : « Immobilus ! ». Suite à cela, les branches cessèrent de s’agiter. Liberty regarda Yuze encore dans l’entrée. Ce dernier semblait hésiter. Son hésitation ne dura qu’un court instant puisque la jeune fille le vit s’élancer en dehors du souterrain.

Heureusement qu'elle s'était reprise en disant que je n'avais peut-être pas les capacités pour le faire, car sinon, cela aurait mal tourné je pense. Déjà que j'avais assez mal au bide comme ça. De toute façon, dès que je serais sorti je partirais, car j'avais un cours dans quelques minutes et il fallait que je me change et que je me lave le plus vite possible et essayer de me soigner un petit peu, sinon, le prof pourrait se poser des questions et il allait me casser les couil***. Elle était assez rapide et elle l'avait déjà fait. Bon, moi je l'avais jamais fait, mais j'étais rapide, même avec cette blessure, mais bon, j'allais la laisser faire, elle avait l'air confiante. De toute façon, je ne connaissais pas l'endroit à immobiliser, alors, il fallait mieux que je la laisse faire, mais bon, j'espérais qu'elle ne prenne aucun coup, sinon, elle ne se relèverait pas si facilement. Je la regardais donc, partir la première en courant.

Elle était rapide et elle avait réussi à se mettre à l'abri et à lancer le sortilège pour immobiliser l'énorme arbre. A ce que j'avais pu voir, ce dernier n'avait même pas eu le temps de réagir qu'une personne venait de le frôler. Je patientais cinq minutes pour voir si je ne risquais rien et voyant l'arbre ne rien faire, je me mis à courir pour me mettre en sécurité le plus vite possible. Bon, même si mes abdominaux me brûlait, je continuais à courir. Je n'y faisais pas attention pour le moment et puis quelques secondes plus tard, j'étais hors de portée du saule cogneur. Ce ne fut que lorsque que Liberty arrêta son sortilège que ce dernier se remit à gesticuler dans tous les sens. A ce qu'on dirait, il avait plutôt l'air vénère qu'on l'immobilise comme ça. Il ne doit pas avoir l'habitude, car cela m'étonnerait qu'il y est beaucoup d'élèves qui passent chaque jour ici. Bon au moins, la prochaine fois que je viendrais, je serais ce que je devrais faire pour éviter de me prendre un coup inutilement. Et puis, je n'avais pas envie de retenter l'expérience, maintenant que je connaissais la puissance du saule cogneur. Il n'était pas doux dans ses coups.

- Bon, je te remercie pour ton aide, mais malheureusement, je dois y aller, j'ai un cours dans quelques minutes et il faut vite que j'aille à ma salle commune pour prendre une douche et me changer, mais bon, j'espère que l'on se reverra un jour, dis-je en souriant. Ce fut un plaisir de te rencontrer.

Sur ces dernières paroles, je pris la direction du château. C'était vrai qu'elle était sympathique et je ne regrettais pas de l'avoir rencontré, même dans de telles circonstances. Je ne sais pas si je la reverrais un de ces quatre, mais bon, je ne dirais pas non si je la revoyais où elle me le proposait. Je verrais bien de toute manière, mais généralement, aucune personne ne reprenait contact avec moi. Cela ne me dérangeait pas plus que ça, j'avais l'habitude et je traînais toujours en solitaire ... Je rencontrais quelques personnes de temps à autres et cela m'allait très bien comme vie. Au moins, j'avais pas trop de problèmes sur le dos.

Liberty regarda le jeune homme courir hors de portée de l’arbre magique. La course du Serpentard n’était pas ralentie par les douleurs que lui avait causées le Saule Cogneur. La baguette toujours brandit en direction des branches, la blonde attendit que Yuze s’éloigne suffisamment pour entamer sa course. Elle n’eut pas à attendre très longtemps. Le rythme du sorcier était rapide. Ainsi, Liberty commença à s’éloigner rapidement de l’arbre, toujours la baguette en direction des branches gigantesques de l’arbre. La jeune fille marchait vite mais ne courait pas. Elle savait qu’elle devait rester concentrée sur son sortilège sinon le Saule Cogneur s’agiterait.

Lorsque Liberty fut suffisamment éloignée à son goût, elle baissa sa baguette et s’élança. La jeune fille était rapide et le savait. Elle appréciait le vent que lui procurait sa course, malgré la chaleur de l’extérieur. La bleue et bronze remarqua l’agitation de l’arbre magique sans se retourner. Elle entendait les branches craquaient, se secouaient dans tous les sens essayant de l’atteindre. Liberty était désormais hors d’atteinte, ce qui semblait irriter au plus point le Saule Cogneur.

Arrivée au niveau de Yuze, Liberty stoppa sa course. Elle était légèrement essoufflée. Ses joues avaient pris une couleur un peu plus rose – signe apparu suite à son sport. La sorcière pouvait voir sa robe au grand jour. Ce n’était pas joli à voir. Il en était de même pour sa blessure à son bras. Durant son inspection, la jeune fille écoutait le Serpentard. En souriant, elle releva la tête pour lui répondre et vit que le jeune homme lui avait déjà tourné le dos pour regagner le château.

- Euh… Plaisir partagé !

Oui, c’est vrai que la jeune fille avait apprécié cette rencontre, malgré les circonstances. Liberty regarda le vert et argent se diriger à l’intérieur de l’école de sorcellerie. Puis, elle jeta un regard aux alentours. Les autres élèves devaient être rentrés pour le prochain cours. La jeune fille opta pour le même comportement de Yuze. Elle devait absolument se doucher et se changer pour arranger son état. Ensuite, elle irait discrètement à l’infirmerie pour être entièrement rétablie. Liberty se demanda si elle retrouverait le jeune homme à cet endroit. Après réflexion, elle se rappela qu’il avait exprimé son refus d’aller à l’infirmerie à cause de ses bandages.

Le garçon avait déjà disparu. Liberty plaça son bras blessé contre sa poitrine, et se dirigea à l’intérieur du château. La sorcière priait intérieurement pour ne pas rencontrer un professeur sur le chemin.

[FIN DU RP]

[RP privé avec Lux Solem & un invité mystère qui voudra se joindre en fin de RP - mais merci d'envoyer un message avant, qu'on explique ce que nous attendons au minimum]

Il faisait nuit quand Briséis traversa le parc à toute vitesse, tentant le plus discrètement du monde de se diriger vers le passage sous-terrain du Saule Cogneur. Elle voulait se rendre aux alentours de Pré-au-Lard et passer par la Maison Abandonnée était la seule façon possible de le faire à cette heure-ci. Elle se dirigea à petits pas vers les immenses racines de l'arbre, tentant de percer le mécanisme de celles-ci, pour se frayer un passage à travers le trou de l'arbre. Au bout d'une dizaine de minutes qu'elle avait passé à moitié à observer les racines et à chercher d'un oeil inquiet un éventuel préfet ou professeur qui pourrait la trouver ici ... ce qui signifierait surement une bonne correction et au moins une cinquantaine de points en moins pour sa maison.

Elle réussi durant un court instant à trouver une percée large entre deux racines et se jeta à plat ventre dans les entrailles de la terre. Elle dégringola au cour de l'arbre pendant 20 secondes, qui lui parurent éternellement longues. Quand sa descente s'acheva, Briséis était courbaturée de toute part et poussiéreuse comme pas possible. Elle cracha les quelques cailloux qu'elle avait avalée dans sa chute et se mit debout. Titubant sur quelques mètres, elle se mit en route pour la Cabane Hurlante.

Quand tout à coup, elle entendit un cri effroyable derrière elle. Un bruit sourd comme celui qu'elle avait poussé en dégringolant sous le Saule Cogneur. Mais un cri de douleur, comme si la personne se trouvant derrière elle s'était fait prendre par l'une des racines et jetées dans l'arbre délibérement. Car oui, quelqu'un était derrière elle.

La nuit été tombée depuis un petit moment, ce baiser avec Altair m'avait complètement chamboulé, j'errais dans le parc pour réfléchir plus amplement à ce moment. Un moment si tendre que j'avais savouré avec passion. Mon cœur battait la chamade à chaque fois que je pensais à lui tandis que les étoiles brillaient à travers mes lunettes. La nuit été pleine d'espoir et de rêve, je marchais tranquillement en direction du château. Bien évidemment, je prenais la mauvaise direction.. Je m'étais alors arrêté devant un grand arbre assez effrayant..Ce saule imposant agitait ses branches à chaque pas que je faisais.. Cet arbre m'intriguait tellement que je voulu immédiatement le toucher..Veillant à ce que personne ne me voit à une heure pareille, je fis un pas décisif vers le tronc.

VLAN ! Tout se passa très vite, je n'avais pas eu le temps de comprendre. Je me senti projeté par quelque chose avant d''atterrir dans le creux de l'arbre. Les lèvres ouvertes par le choc, je ne sortais pas indemne de cette chute. Le pire, ce que j'étais tombé dans un endroit que je ne connaissais pas, un endroit bien étrange, au cœur de l'arbre. Je m'étais sûrement brisé une côte car j'étais très mal en point et que j'avais poussé un cri de douleur affreux à entendre..

Je me relevais doucement, m'étouffant dans des gémissements de douleurs et cherchant dans un tas de terre mes lunettes que j’avais retrouvé avec les verres, pourtant doublés, explosés.. J'évacuait toute la terre qui s'était accumulé dans mes cheveux et dans mes poumons quand j'entendis des bruit de pas..
Une autre personne était là,, non loin de moi, je ne la voyais pas du tout, et comme dans un réflexe, Je sorti ma baguette avait de la pointer vers l'endroit où elle se tenait probablement.

«Qui..Qui êtes vous ?!», Lui lançai-je en me tenant le nez de l'autre main pour éviter qu'il ne saigne plus..

Un corps sombre et imposant dégringola du trou de l'arbre dans un cri effroyable. Dans la pénombre, Briséis reconnu l’emblème de la maison Serpentard. Ne perdant pas une seconde, elle dégaina sa baguette, prête à tout moment à réaliser un parfait Accio pour se défendre. Avançant à petits pas, Briséis s'approchait de plus en plus du Serpent qui se relevait péniblement. Briséis exécuta avec hésitation un Lumos pour reconnaître son adversaire. Elle ne s'était pas trompée. En face d'elle, un Serpentard de son âge se tordait de douleur, mais lui aussi avant dégainé sa baguette magique. Briséis s'approcha du garçon qui cria en balbutiant :

"Qui ... Qui êtes vous ?" d'une voix de nez, celui-ci saignant abondamment.

"Une Sedaigle. Et toi un Serpentard, je l'ai bien compris. Qu'est-ce que tu fais là?" demanda-t-elle agressive et méfiante.

[hrp= Désolé du retard, de la quantité, et de la qualité :(]

"Une Sedaigle. Et toi un Serpentard, je l'ai bien compris. Qu'est-ce que tu fais là?"

Avait elle répondu, agressivement. Je pointa ma baguette sur le bout de mon nez.

Episkey ! Dans un léger craquement, mon nez cessa de saigner, et était enfin réparé. Je plaça ma baguette derrière mon oreille, et je lui tendis la main. Je recracha un peu de poussière, en époussetant un peu mes habits.

«Salut..euh, Serdaigle. Je..Je m'appelle Lux. Euh...je ne sais pas ce qui s'est passé...le grand arbre m'a littéralement jeté ici, je...je "traînais" dans le parc..»

La main toujours tendu, je lui adressa un sourire en coin, prouvant que je n'avais rien de dangereux. De toute manière, un jeune blond qui déboule dans un trou et qui se fracasse une côte, ce n'est en rien dangereux ! J’espérais secrètement qu'elle ne me jette pas un sort, car elle était sur la défensive. Elle n'avait pas l'air de se douter de la véritable raison pour laquelle je "traînais dans le parc", si c'était le cas, elle serait sûrement une legillimens précoce !

«Et toi ? Que fais tu ici ?» Dis-je en reprenant une expression des plus sérieuses.

[Pv Charli Proux.]

Mon dieu, c'est impossible de lire en paix dans se château!Est-ce trop demander de pouvoir rester sagement assis contre un arbre et de lire tranquillement un livre sur quelque chose qui nous passion? Oui, car contradictoirement à ma petite personne d'autre chose me passion, les inféri par exemple, je ne sais même pas d'où mes venue cette amour pour cette drôle de choses, surement parce que c'était en quelque sorte un acte de magie noire.J'étais à présent debout, le livre refermer, je n'avais aucune idée d'où aller et pour pimenter le tout, mes cheveux volait dans mon visage se qui gâchait ma vue.D'un coup, mes cheveux retomba le long de mon dos et ses là que je vit l'endroit parfait.Les galerie souterraine du Saul Cogneur serait parfaite!Bien étendue, si rendre n'était pas sans risque mais que serait la vie sans risque?Je tourna la tête de gauche à droite pour vérifier que personne ne me suivait, étrangement je n'avait pas peur et je rentra.

-Lumos!

Murmurai-je une fois rentrer à l’intérieur, j'avancait alors car avant de s’asseoir tranquillement, il fallait bien explorer un peu les lieu.Au bout de quelque temps, je m'arrêta enfn en soupira, j'ouvrit mon livre sur mes genou et planta ma baguette devant pour continuer à en apprendre plus que tout se que je savait déjà sur les inféri.

Charli avait quelque chose de super important à dire à Axelle et bien évidemment, impossible de mettre la main sur elle. Il l'avait cherché partout, dans son dortoir, dans la salle commune, avait remonté les salles de cours, avait demandé à sa soeur et à sa cousine au cas où, mais niet. Elle avait disparût. Il restait une dernière option. Proulx savait qu'elle aimait bien venir trouver un moment de tranquillité dans la cabane hurlante, histoire d'être sûre d'avoir la paix.

Le préfet se mit alors en route vers la cabane, plus précisemment vers le saule cognaur pour pouvoir accéder au passage secret. Après un petit effort, il parvint à avoir la branche et profita de l'immobilité des branches pour pouvoir plonger dans le souterrain. Il avait sa baguette dans la main au cas où il rencontrerait un imprévu et avança.

Au loin, de la lumière se reflétait et ça, ce n'était absolument pas normal. Il se fit donc petit et silencieux et continua sa traversée. De là, il put apercevoir une silhouette au cheveux blonds. Histoire de prendre l'intrus par surprise, il pointa sa baguette en sa direction et informula un #Expeliarmus en espérant qu'il soit efficace puis laissa sa baguette pointer.

- Qu'est-c'qu'tu fous là toi ?

Il n'y avait aucun vent ici, c'était assez agréable, je pouvais tourner les pages de mon livre comme bon me semblant, quand soudain, une baguette se pointa sur moi, cette voix je la connaissait, bien évidemment, notre chère petit préfet était en face de moi.Mais en se moments, l'impression que j'ai c'est qu'il à envie de m'aveugler je ferma mon livre et le fixa.

- Qu'est-c'qu'tu fous là toi ?

Je ne voie même pas l’intérêt de cette questions, j'était assise contre une paroi, un livre à la mains et ma baguette allumer, qu'est-ce que je pouvait bien faire ici à l’exception de lire?Comme quoi, les préfet n'était pas toujours intelligent.

-Sa se voie pas peut-être?

Crachait-je en le fixant, c'est vrai quoi, il pourrait faire preuve d'un minimum d'intelligence parfois...

Edit Hugh : Bonsoir Jodie. Votre texte comporte beaucoup de fautes d'orthographe, malgré le fait que vous ayez déjà une entraide. Je vous conseille, à l'avenir, avant de poster un RP, de le passer sous un logiciel tel que Word ou sur le site Bonpatron afin de les voir et de les corriger au maximum. Cordialement.

Jodie était la fille qui était plantée en plein milieu du souterrain menant à la cabane hurlante. En fait, elle ne faisait absolument rien de mal puisqu'elle était en train de lire quelques bouquins. Quelle idée de venir dans un pareil endroit pour faire ça, elle ne connaissait pas les bibliothèques ? Après tout, c'était normal que Charli soit sur ses gardes, c'était tout de même rare de croiser des gens sur le chemin, c'est pas un lieu ou on stagne très facilement.

Le préfet n'avait pas que ça à faire, pas envie de se faire ch*er avec elle, elle n'en valait pas la peine. C'était qu'une pauvre fille, un énergumène sans intérêt. Charli lui lança donc un dernier regard, blasé, sans prendre la peine de lui adresser le moindre mot et poursuivit son chemin, sans oublier de la bousculer au passage.

FIN DU RP

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R P L I B R E

Ce matin, le temps brumeux rafraîchit par les nuages avait laissé place à un beau soleil réchauffant. Abigail Miller s'était réveillée par les rayons de soleil qui avait fait tiédir les longs cheveux bruns de la jeune Poufsouffle et qui s'étaient doucement installés par des petits picotements agréables sur son visage. Lorsqu'elle avait ouvert les yeux, un sourire s'était instinctivement affiché sur son visage. Le beau temps l'a mettait de bonne humeur. Mais en plus de cela, c'était dimanche !
Elle pouvait profiter de cette belle journée pour aller se poser auprès du lac, elle n'avait pas eu l'occasion par manque de temps et pluies de s'y installer. Ravie, elle se leva rapidement, s'habilla et prit quelques cours qu'elle pourrait tout de même réviser si le courage lui venait. Elle courut en direction du lac, et se posa au bord. Elle s'allongea par terre tout en profitant du soleil et des parfums de fleurs.
Au bout d'une heure, elle se demanda par ennui si une baignade ne lui ferait pas du bien, mais le soleil disparut et les nuages réapparurent. Elle se sentit triste et décida d'aller se réfugier à l'intérieur avant qu'une pluie la menace. Bon, elle n'était pas en sucre, et puis un petit sortilège l'aurait permis de sécher rapidement ses livres de cours qu'elle aurait trempé ainsi que sa robe de sorcière, mais elle n'était pas dans l'optique de combattre la pluie, elle n'en avait pas envie. Elle prit alors ses affaires et commença à marcher en direction du château. Mais d'abord, elle voulut faire un détour par le parc pour admirer la belle vue, malgré le soleil qui disparaissait peu à peu, remplacé par de menaçants nuages. Elle admira le paysage autour d'elle et s'enfonça un peu profondément dans le parc se détournant du chemin de son dortoir. Plus elle avançait, plus elle apercevait un gigantesque arbre, qu'elle trouvait fascinant et majestueux. "Tiens, ce serait pas le Saule Cogneur ?"
Au cours de ses nombreuses années à Poudlard, Abi était passé beaucoup de fois devant cet arbre, en y connaissant bien évidemment ses différentes caractéristiques. Cet arbre magique était considéré comme très capricieux et dangereux : munis de ses longues branches, il frappait tout ce qui passait par son chemin. La Poufsouffle savait néanmoins, comme tout élève cultivé sur l'histoire de Poudlard qu'il menait à une sorte de sous-sol, un passage secret amenant dans la fameuse Cabane hurlante. Plongée dans ses pensées, Abigail ne s'était pas rendue compte qu'elle s'était arrêtée et qu'elle fixait l'arbre avec désinvolture. Elle voulut continuer son chemin lorsqu'elle se rendit compte qu'elle ne s'était jamais vraiment attardée sur cet arbre, alors que pourtant, de nature folle, la jeune fille aimait le danger et était très curieuse. Comment cet arbre ne l'avait jamais intriguée ?
Prise d'une envie de faire des choses folles, comme à son habitude, elle décida de s'approcher de plus en plus près de ce mystérieux arbre. Il avait beau cogner, elle savait très bien se défendre contre ça, ce n'était rien de très grave après tout. Plus elle avançait, plus l'arbre se mettait à bouger. Elle voulait s'aventurer dans les souterrains, histoire de se faire une escapade, mais elle restait tout de même prudente. Elle était encore loin du but à vrai dire, il devait lui rester bien 200 mètres avant d'atteindre l'arbre, et elle ne comprenait pas pourquoi il remuait autant. Mais Abi aperçut alors une ombre de l'autre côté de l'arbre. Elle s'avança un peu plus vers cette ombre, et se rendit compte que c'était une personne, qu'elle avait du mal à discerner depuis son emplacement. Surprise qu'on ai pu la devancer dans son idée, la Poufsouffle s'approcha de plus en plus près de la personne jusqu'à ce qu'elle l'a voit à son tour. Abi lui lança un regard interrogateur, tout en étant un peu suspicieuse et mécontente de savoir qu'elle n'était pas la première à avoir eu cette idée. Elle resta tout de même sur ses gardes, car elle n'était peut être pas venue là dans le but de s'aventurer dans les sous-sols. Puis, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. Plus elle avançait et plus elle pouvait apercevoir sa silhouette.

•••RP avec Anya Lovegood•••
•••L-A accordé•••
•••Un chasseur sachant chasser•••

En ce samedi après-midi, le château de Poudlard était absolument désert, à l’exception des Premières et Deuxièmes Années qui n'avaient pas le droit d'aller se balader à Pré-Au-Lard. Déjà d'habitude, les élèves en âge de quitter l'école étaient très friands de ces petites sorties, mais aujourd'hui, la situation était poussée à son paroxysme. En effet, la nouvelle de l'ouverture d'un zoo magique en Grande-Bretagne avait fait beaucoup de bruit, et tout le monde courrait donc à la recherche de créatures toutes plus magnifiques les unes que les autres.

Après avoir perdu la chasse face à un Lutin des Cornouailles particulièrement moqueur et rebelle, le fillette avait décidé de tenter sa chance une seconde fois. Ne voulant pas s'aventurer seule dans la Forêt Interdite, Abbigail s'était donc dirigée vers des souterrains situés dans le parc, là où de nombreuses créatures étaient réputés se balader.

Arrivée sur place, elle découvrit avec stupeur que quelqu'un se trouvait déjà dans le souterrain, visiblement en train de scruter l'obscurité à la recherche d'un animal.

- Bonjour ! l'interpella-t-elle. Je ne savais pas qu'il y avait déjà quelqu'un, je ne voulais pas te déranger...

La Serdaigle s'apprêtait à faire demi-tour quand l’autre élève, une fillette de Poufsouffle, la retint.

- Bonjour ! Toi aussi tu cherches une créature pour le zoo ? Tu peux rester, ajouta-t-elle après que la fillette ait hoché la tête en réponse à sa question. À deux, on a plus de chance d'en trouver une !

Avec un sourire, Abbigail s'approcha de sa camarade.

- J'ai entendu dire qu'il y avait peut-être des Goules dans le coin, murmura-t-elle pour ne pas faire fuir une éventuelle proie. Cherchons ensemble alors !

Et les deux fillettes s'enfoncèrent dans le sous-terrain.

1- Après seulement quelque secondes de marche, une ombre se dessina devant elles. Il s'agissait d'un petit ogre crasseux au dent proéminentes : elles avaient trouvé leur Goule !
2- Longeant le long sous-terrain malheureusement vide, les fillettes continuaient de discuter en attendant qu'un animal daigne se montrer.
3- Bien qu'elles ne voient pas grand chose dans la semi-obscurité ambiante, les deux élèves entendaient très bien. Suivant leur ouïe, elles arrivèrent ainsi près d'une Goule endormie sur le sol. C'est qu'elle ronflait fort la bestiole !
4- Après plusieurs minutes de marche, elles n'avaient toujours pas trouvé ce qu'elles étaient venues chercher. La patience n'étant pas le fort d'Abbigail, cette dernière commença à ronchonner dans sa barbe inexistante.