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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Académie de Poudlard ~¤~ :: Le Parc
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Souterrain du Saule Cogneur
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Vanille Fleury
Serpentard
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Vanille Fleury, le  Lun 13 Fév - 7:03


LA de Gwen

J'aime beaucoup cette atmosphère.
Ce calme maître de la pièce.
Dérangé uniquement par le bruit de deux respirations.
Libérée dans une bulle de solitude.
J'en ouvre les portes à l'inconnue.
Je ne sais pas pourquoi j’agis ainsi.
Je ne sais plus grand-chose de toute façon.
Ma vie n'a plus beaucoup d'importance dans ce bas monde.
Aucune n'en a vraiment en somme.
Je me moque de tout.
La société veut nous coller une étiquette.
Et nous obliger à réagir selon un stéréotype.
Elle veut voir la fille en cours.
Et moi lui faire du mal.
Alors je me tourne à contre-courant.
Aujourd'hui je vais lui tendre une main.
Pour prouver à tous.
Que la nature peut changer.
Que le destin peut se tromper.

Je la vois qui s'approche et me prend par l'épaule en se rapprochant de moi. Elle me parle, un ton presque suppliant, comme si elle semblait vouloir que je l'aide, que je la sauve d'un piège dans lequel elle ne se trouve pas. Comment pourrais-je aider une fille alors que moi-même je ne suis pas capable de me sauver de cet abîme dans lequel je me trouve. Mais le destin m'a placé sur son chemin et c'est à moi de lui offrir, un nouveau morceau d'histoire. Un chapitre pour le livre de son existence. Ses mots pourraient me faire rire, me donner envie de me moquer d'elle, mais rien n'y fait et aucun sourire ne naît sur mes lèvres. Je la regarde dans les yeux comprenant d'un coup ce qui lui fait mal, cette interrogation, oui, injustice de vie à laquelle est elle confrontée. L'enfant est elle aussi prise de clichés pour lui pourrir l'existence, mais les siens sont sans doute pires. Elle parle de devoir, de ne pas les faire comme si c'était un crime impardonnable, dans ma situation, si je ne fais pas le travail demandé par mes professeurs, ça pourrait vraiment m'être fatale, enfin si mes parents l’apprennent. Mais pour elle je n'en aie aucune idée. Ce doit quand même la révulser pour qu'elle lâche ça en ce moment.

Elle me laisse et je la regarde aller s'asseoir sur le vieux lit poussiéreux. Elle semble s’excuser mais je ne comprends pas trop pourquoi, bien sûr que j'aurais préféré être seule mais elle n'a pas à s'en vouloir d'être intervenue, aux dernières nouvelles cet endroit ne m'est pas exclusivement réservé. Je hausse les épaules et me dirige vers elle. Encore une fois elle prend la parole pour me demander de la laisser reprendre ses esprits en précisant qu'elle me quittera aussi tôt cela fait. Je me rends alors compte que je n'ai pas envie qu'elle s'en aille, maintenant qu'elle se trouve dans ce morceau de ma vie, il n'est pas question qu'elle en sorte, une rencontre avec elle ne peut pas rester éphémère, pas au vu de nos passés si entremêlés. Aujourd'hui, il existe un nous et je ne laisserais pas fuir cette moitié essentielle en cet instant. Je me rapproche et m’accroupis devant elle en posant une main sur son genou. Il faut que je lui dise quelque chose, que j'arrive à mettre des mots sur ce que je pense, sur tout ce qu'il me traverse la tête en ce moment.

- C'est donc ça qui te bloque les idées, tes chaînes sont faites de stéréotypes, petite inconnue, comme un oiseau en cage tu as besoin de t'envoler. Tu as été choyée et nourrie trop longtemps, tu ne sais donc rien de ce qu'il se trouve derrière les barreaux… Peut-être n'es-tu même pas capable de voler… Je peux comprendre ton désir, celui d'étendre tes ailes, de repousser tes limites, de montrer au monde que tu vaux plus qu'un simple oiseau domestique. Mais attention petite inconnue, le monde de dehors est hostile et les oiseaux sauvages finissent souvent blessés.

Je la regarde un instant en essayant d'imaginer ce qu'elle doit ressentir en ce moment. Ma voix est lointaine mais débarrassée de toute haine ou hostilité. J'aimerais être cette personne, cette fille capable de lui ouvrir sa cage d'un coup. Mais j'ai peur, pour elle, je peux presque sentir l'oisillon en elle qui tremble d'impatience à l'idée de découverte, de renouveaux, d'aventure, mais je ne peux pas la laisser partir comme ça. Elle n'est pas prête, je doute qu'elle le soi un jour. Je pourrais la préparer, lui montrer ma douleur à moi, la faire souffrir elle. Je vois qu'elle se tient le ventre, serait elle aussi blessée à cet endroit. Je soupire discrètement, si elle veut vraiment se débrouiller seule il va falloir lui apprendre que se mettre en danger et être indépendante sont deux notions très différentes. Bien qu'au fond elles mènent toutes les deux à un point commun. L’adrénaline qui circule à pleine vitesse, e sourire sur le visage et le sentiment de liberté intense. L'a-t-elle découvert ? En veut elle plus ? Comme une sorte de drogue…

- À vrai dire c'est la première fois que je viens ici et quant à me laisser en paix, je vais devoir te l'interdire, je n'ai plus besoin de solitude, de toute façon c'est un peu trop tard maintenant. Je jette un regard déçu sur la pièce, ce sera pour une autrefois, oui un autre lieu. Et toi tu as besoin de briser ce qui t'entrave, tu es la seule à choisir ton destin et tes actions, petite inconnue, tu m'entends ? Les clichés qui te maintiennent prisonnière ne sont là que si tu leur accorde de l'importance. Mais ne fait pas d'imprudence pour trouver la liberté, elle ne se gagne pas en un jour et certaines personnes n'en bénéficient même jamais, tu vois je suis sortie de ma cage, pourtant mes ailes sont brisées. Ce sentiment de pleinement vivre n'est pas uniquement positif, malheureusement.

Je ne quitte plus ses yeux.
Je veux lui faire passer un message.
L'aider, même si j'en suis incapable.
Après tout, ma petite leçon de morale.
N'est que le fruit de 10 années d'expérience.
Je ne suis pas assez expérimentée.
Pour la sauver de cette impasse.
Mais je veux lui montrer une nouvelle voie.
La mienne, qu'importe qu'elle la suive ou non.
Je veux lui faire apercevoir un chemin de liberté.
Forgé dans la douleur, après elle se créera le sien.
Il faut juste qu'elle puisse entrapercevoir.
Un autre destin, pour choisir ainsi.
Les fils de sa propre existence.
Bien que je ne sois pas un modèle.
Je le sais, ma route est dangereuse.
Mais je vais lui partager.
Tout.

- Tu veux que je t'ouvre la porte petit oiseau ? Je peux te montrer mon chemin, je peux te montrer ma voie. Libre à toi de décider si tu désires l'emprunter car elle est dangereuse, forgée dans la douleur, mais je peux te faire apercevoir… Une partie de noirceur…

Lentement je sors ma baguette de ma robe et la fais jouer entre mes doigts, je ne souris pas attendant simplement un instant. Qu'elle le souhaite ou non je finirais par lui montrer. Lentement je me relève et pointe ma baguette sur sa joue. Souvenir d'un autre jour où j'avais fait le même geste, d'une personne que j'avais blessée comme je m'apprête à le faire sur cette Poufsouffle. Oui, un petit oisillon fou qui en garde les marques, elle aurait pu les effacer, elle ne l'a pas fait, comme si elle abordait les deux cicatrices qui lui barrent le visage avec fierté comme si cette soirée avait été une bataille et non un massacre et comme si elle en était sortie triomphante et non victimisée par cet événement. Au fond elle n'a pas tort, cette histoire la plus aidée que moi, qui me suis méchamment fait souffrir à coup de remords.

Mais aujourd'hui je ne veux nullement la faire souffrir pour un quelconque plaisir, je le fais plutôt même dans son intérêt. J'ai la formule sur le bout de la langue je pourrais la prononcer d'un instant à l'autre, la souffrance tomberait sur la jaune le sortant pour un moment de sa léthargie. La vue du sang ne me dérange pas, celle des visages torturés non plus ainsi que la souffrance qui pourrait se dégager d'elle. Je ne prends pas plaisir à voir ça ou plutôt je ne prends plus plaisir, je sais qu'il y eut un temps, une autre époque avec une moi différente qui aurait pris grand bonheur à faire souffrir et à admirer cette œuvre de douleur. Mais je ne suis plus comme ça, pas avec elle en tout cas. Je redresse la tête et la défie du regard. Avant de prononcer mes mots d'une voix bien distincte.

- Il y a dix ans… Dix années d'ici, une fillette insouciante, une enfant innocente. Mais l'innocence n'existe pas, n'as plus existé dans les yeux de la gamine à partir de ce jour, oui cet instant ou son père à pointé sa baguette sur elle en prononçant une formule aussi douloureuse qu’impardonnable. Quand un bambin effrayé, voit pointé sur lui l'arme de son géniteur, quelque chose dans son regard, une part de son cœur et de son âme, meurt. La lumière à fusée et plus jamais la fillette n'a été cet être de naïveté qu'elle était. L'enfant est morte brûler par le feu de la haine. Une part de moi est calcinée, une cicatrice intérieure que personne ne peut voir, une blessure profonde que je suis la seule capable de sentir. La douleur est insupportable. C'est celle du vide, un néant infini qui me rappelle mon passé et me consume un peu plus chaque jour…

Mon regard s'est changé en pierre.
Je sens la douleur vibrer.
Mais elle reste grisante.
Comme si c'était elle qui me tenait en vie.
La perception de cette souffrance.
Me rappelle que je suis bien vivante.
Cette partie morte de mon être.
Est en réalité mon seul point d'ancrage.
La chose qui me permet de rester sur terre.
De ne pas m'oublier dans les étoiles.
Car j'ai besoin de rester en vie.
Ne serait-ce qu'un instant.
Ne serait-ce que pour elle.
Mon bras se tend.
Mon souffle se calme.
Ma tête hurle.
Et mon sang se fige.

Lentement les lèvres s'ouvrent et murmure.
Formule dans la poussière.
Infinité du temps.
Équilibre… Pour douleur.

- #Diffindo

Je vois le sang perler, je ne regarde pas son visage, je n'en suis pas capable, le remords me saisit instantanément, habituel. Mais je ne me laisse pas aller et fige mes yeux dans les siens, je veux lui montrer une parcelle de souffrance. Lui a-t-on déjà vraiment fait du mal ? Ou est-ce la première fois que son sang coule réellement ? A-t-elle des ennemis ? Je serre les dents en pesant à ce qu'Albus me ferait s'il apprenait que j'ai blessé Gwen. Je fais quelques pas vers l'avance et point à nouveau mon arme mais sur sa main cette fois. Le sortilège se répète (#) et je m'accroupis à nouveau devant elle comme s'il ne s'était rien passé. Mais quelque chose au fond de moi à changer, j'ai porté la main sur elle, fille à qui je ne voulais aucun mal, j'ai fait naître une souffrance inutile, sans rage, sans haine, sans envie. L'existence nous offre bien des surprises, sans doute n'en est-ce qu'une de plus… Dans tous les cas je ne m'attendais pas à faire décemment du mal ainsi un jour. Que suis-je donc devenue ? Cette action était-elle tout à fait bien ? Ou an contraire suis-je entrain d'alimenter un quelconque désire de noirceur au fond de mon être.

Je tends à mon tour la main devant mes yeux, ma baguette siffle à nouveau au son de mes lèvres qui chuchotent. Une troisième fois le sortilège est répété mais vers ma paume à moi(#). Je ferme les yeux en sentant la vive douleur qui se répand dans mon être à partir de ma main, les larmes de souffrance me montent aux yeux mais je les repousse. Ma souffrance et celle que j'ai déjà ressentie est bien plus intense et profonde que celle que peut me causer un simple sortilège de ma propre main. Je me sens stupide, comme une imbécile de masochiste mais je sais qu'il n'en est rien. Une partie sombre de moi est accro à cette douleur, à cette souffrance et lentement au rythme de mon cœur que je sens battre dans ma main je me sens de mieux en mieux. Comme s'il la douleur apaisait au fond, là tout au fond. Je suis dans une sorte de transe, oui, un état second. Loin de cette cabane et je profite.

Mais je dois revenir sur terre.
Je ne suis pas seul ici.
J'ai blessé, j'ai fait mal.
À moi, il n'y a pas de problème.
Mais, a elle, je ne me le pardonne pas.
Il faut que je lui montre, que je lui dise.
Je suis son alliée dans cette bataille pour la vie.
Et non son ennemie.
Je dois la soutenir mais je l'ai blessée.
Je ne comprends pas cette logique.
Mais il n'y a pas de logique.
J'attrape sa main ensanglantée.
Dans la mienne dont s'écoule le même liquide.

Paumes contre paumes, la douleur est d'autant plus atroce.
Mais je serre les dents et je serre ses doigts.
Je me rends alors compte à quel point j'ai besoin d'elle.
À quel niveau sa présence m'aide à garder la tête ici.
Elle en sait pas, ne saura jamais.
Je ne lui dirais pas, je n'en suis pas capable.
Cette fille a une lumière.
Une étincelle que je peux voir briller de mille feux.
Quelque chose en elle.
Un signe que j'admire.
Main dans la main.
Pour une même douleur.
Je relève mon regard.
Souffrance.

- Tu vois ce que tu es ? Tu es comme moi. Nous sommes pareilles, notre sang à la même couleur, notre vie le même manque d'objectif. Je suis un serpent, tu es un blaireau, vert et jaune, les méchants et les gentils. Les cruels et les niais. Mais au fond, tout au fond, nous sommes profondément les mêmes, tu comprends petites inconnues ? Tu as le droit de décider qui tu es… Seule, il n'y a personne pour te dicter ta conduite, ton chemin… C'est à toi de découvrir et de vivre. Tu vas tomber, c'est sûr, mais cela ne fera que te rendre plus forte. Tu es toi et ce toi, tu es la seule à avoir le droit de le définir qu'importe l'avis des autres ou les étiquettes que l'on t'a accrochées. C'est toi l'héroïne de ton histoire et la tournure qu'elle prendra ne concerne personne d'autre…

Je ne décroche plus mes yeux.
Son sang passe dans le mien.
Mon sang passe dans le sien.
Tu es moi et je suis toi petite.
Nous sommes humaines.
Simplement vivantes.
Ouvre les yeux et vit.
On n'a qu'une seule chance.
Je suis sûre que tu sauras la saisir.
N'oublie pas, n'oublie jamais.
Tes désirs, tes choix…
Ils sont les clefs de ton monde.
Celui que tu te dois de construire.
Mais ils interféreront aussi avec d'autres.
Des gens comme moi.
Des simples messieurs tout le monde.
Fais attention aux fous.
Fais attention aux foules.

Et vis bon sang ! Vis moi cette chienne d'existence.
Brise tes chaînes et va de l'avant.
Tu mérites mieux que ce que tu es en train de faire.
Tu as besoin de te rebeller contre la marée des clichés.
Et moi je suis là pour toi.
Moi je suis là pour nous.
Parce qu'à partir de maintenant tu es ma sœur.
De sang, de douleur, de vie.
Que ça te plaise ou non.
Oh je t'ai haï Gwen...
Je t'ai détesté, j'ai voulu te voir morte.
Mais aujourd'hui je m'attache à toi.
De quelque chose que je ne comprends pas.
Je ne sais pas pourquoi.
Je ne sais pas comment.
Je dois avouer que cela me fait peur.
Sans doute parce que c'est nouveau.
Plus fort qu'une amitié.
Même si je n'y connais rien.



Je suis là pour toi jeune inconnue.
À partir de maintenant et pour longtemps.
Que cela te plaise ou non.
Quels que soient tes sentiments et impressions à mon égard.
Non je ne te laisserais pas t'en tirer comme ça.
Et je reste, main dans la tienne.
J’attends. Voir si tu acceptes le contact.
Même si je suis prête à endurer le fait.
Que tu me repousses.

Je pourrais bien comprendre un refus de ta part après tout je viens de te blesser. Mais j'espère tellement que mes pauvres mouvements et stupides intentions ne te soient pas insupportables. J'aimerais t'ouvrir les yeux, t'offrir le monde, même si je n'en suis pas capable… je reste une stupide diablesse après tout. Je viens d'un enfer horrible aux couleurs du désespoir. Ici tout est différent, ici il y a des mains qui se tendent, la mienne est de sang, mais elle est pour toi. C'est sans doute la première depuis longtemps que je tends une main. Non, attend… C'est la première fois. Je garde mes yeux dans les tiens, j'aimerais pouvoir faire plus mais je multiplie les faux pas alors je me contente d'attendre, de voir si l'intention passe, ou bien se fait jeter. Je suis prête je n'ai plus peur. Les horreurs de mon existence m'ont volé cette capacité. Je ne suis plus qu'une ombre, un jeune fantôme. Qui en même temps que tu la découvres, reprend lentement goût à la vie.

Oui, il existe, des personnes qui blessent.
Du sang qui coule.
Des amitiés qui naissent.
Du soutien.
De l'amour.
De la haine.
Du poison.
Et moi…
Et toi…
Et nous.
Le passé, le présent et le futur s'emmêlent.
Je suis tout, je ne suis rien.
Nous sommes deux.
Et infiniment seule.
Seule.
Seule.

Nous ne le seront bientôt plus.
Je suis là petite inconnue.
Tu es là aussi.
Nous sommes éphémères.
Mais bel et bien présente.
La vie n'est qu'un jeu.
Oui ô combien cruel.

Mais je me battrais.
Nous nous défendrons.
Car ensemble.
Nous pouvons gagner cette bataille.
Et gagner la partie.
Pour vivre, bordel !!
VIVRE !!
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Invité

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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Invité, le  Ven 10 Nov - 17:32

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel (L.A. de Tempérence accordé. )
Tomorrow, we will fight...
...Because, all we want, it's running with the wolves, tonight.
Sur cette habituelle offrande ancestrale, je signe à l'encre de mes funestes larmes, un pacte avec l'ombre de mon âme. Promesses secrètes faites, sur l'autel sacré de mes pêchés commis dans le passé, ma douce moitié m'avait convié de la rejoindre dans notre endroit dissimulé de tout regard indiscret. Vœux échangés en toute humilité, bref résumé de nos souhaits vainement exhausses par nos efforts acharnés. Je m'aventure, ainsi, habillé de ma sombre cape et de mon masque, cette fois-ci, visible depuis que je voulais me faire discret. Je n'avais pas encore signé de pacte avec cette Ombre en Russie, l'année dernière et même si je venais à le faire, je sais qu'à présent, je ne ferais plus marche arrière. Ce besoin vital de revoir son regard complice, provoquant chez d'autres personnes, un vrai supplice, réveillait en moi, nombreux de mes vices. Ainsi, j'avais ce sourire accroché sur les lèvres, une certaine malice dans l'air, je savais et je sais encore, que Tempérence n'était que l'essence même, de ma vengeance et ma revanche sur mon passé torturé. J'avais fais d'elle, ma Déesse apocalyptique de chacun de mes péchés. La considérant comme ma douce moitié, sans pour autant l'aimer d'un "amour", pour elle, ce n'était comme ça l'est toujours, du profond respect, loyal, létal, vital. Faisant d'elle, la moitié de mon âme massacrée, je ne doute à aucun moment, en aucun instant, qu'elle mènera tout ses anges à la baguette, qu'elle les emmènera délicieusement, à leurs pertes. Aux yeux du monde, nous n'étions que des pantins désarticulées, dansant sur un fil, comme un funambule disloqué. Alors, que pour nous, nous n'étions que des anges dont les ailes avaient été brulées vives, à cause de la jalousie des autres. Pur produits de consommations, sujets de laboratoires, nous étions en pleines perditions. Silencieusement, j'attends l'expectative de l'instant où notre colère commune frappera de toute sa force, où notre voix grognera de toute leurs force comme le tonnerre sur le sol. Ensemble, on anéantira tout les murs de notre prison, ensemble, on bâtira un nouveau monde. Ombres protectrices ou malveillantes, sur nos épaules ou dans notre dos, nul ne sait à quoi s'attendre de nous, parce que pour nous, nous étions plus que ça, n'est-ce pas ? Régnant en maître sur notre plateau de jeu, je fixe l'entrée de notre cachette mutuelle avec sur les lèvres, un Échec et mat qui me démangeait tellement, mon plaisir étant grand, de pouvoir enfin, la revoir. Ainsi, la silhouette reconnaissable entre toutes, apparu au coin de mes yeux, mon sourire s’agrandit doucement. Nous étions beaux, là, nous, Enfants sur le point de rentrer dans la cours des Grands. Dans mon torse, une avalanche de verre succin, et dans mon être intérieur, les corps défunts de mon passé, se consument enfin.  De ma voix cristalline, je murmure doucement à ma douce Opaline.

- « Te voilà, enfin. Эта история, 67, похожа на мою тень в России. ... C'est amusant, tu ne trouves pas, Chérie ? »

Lascivité exacerbée qui donne à l'air l'odeur irrésistible de vouloir continuer d'échangés notre paroles sacrées. Je signe de ma langue maternelle, qu'elle resterait la Déesse de mon esprit aux milles et une merveilles.


Temperence Black
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Temperence Black, le  Ven 10 Nov - 22:38

Des lettres échangées.
Des mots d’amour couchés à l’encre.
Un rendez-vous donné par hibou.
Le soir tombait doucement sur l’architecture immense de l’académie de magie anglaise. Le temps leur avait manqué mais maintenant il était là alors il n’était pas question d’être en retard ou de manquer à l’appel de cette clandestine rencontre nocturne à ce point qui serait sûrement leur nouvelle cachette secrète, leur nouvelle prairie à l’abris des regards indiscrets.

Temperence serra sa cape contre son corps tandis qu’elle avançait dans le froid de novembre. Le soleil venait de passer en mode pause. Ses rayons balayaient toujours la croûte terrestre durant le jour mais mis à part donner une lumière peinant à filtrer au travers des épais nuages cotonneux, ils ne servaient à pas grand-chose. Il ne chauffait plus et la garde-robe estivale disparaissait maintenant pour laisser place aux vêtements capable de contrer le froid.

Sous ses pieds, l’herbe humide pliait et elle, elle pensait à la personne qu’elle allait retrouver dans ce coin discret. Il avait été là du début à la fin. Il était le témoin de son changement. Il était une part d’elle à l’importance capital. A ses yeux, il était plus important que sa propre vie et pour lui, elle pourrait faire n’importe quoi même si les choses qu’il lui demandait étaient ignobles. Il avait fait naître en elle cette flamme qui brûlait depuis plus de dix ans maintenant.

Jamais le chemin ne lui avait paru si long. Elle avait l’impression que plus elle avançait, plus le chemin s’allongeait mais au fond, n’était-ce pas elle qui avançait à reculons ? N’avait-elle pas peur qu’il la rejette maintenant qu’elle ne portait plus de vêtements noirs mais aux couleurs pastelles et discrètes ? Et si il avait changé lui aussi ? Et si il n’était plus le même qu’avant et qu’il se mettait soudainement à la haïr de tout son être ?

Trop de questions. Trop de variable et une seule réponse Il fallait qu’elle avance et qu’elle aille le voir, qu’elle le retrouve dans ce coin perdu pour voir si la fusion de leurs cœurs était toujours la même qu’avant.

Un pas.
Deux pas.
Trois pas.
Elle le voyait enfin. Elle voyait les contours de son corps et il avait changé. Il n’était plus ce gringalet plus petit qu’elle. Il était grand, bien plus grand qu’elle et la forme de son corps laissait supposer ce qu’il pouvait se cacher dessous ses vêtements. Il était beau, il l’avait toujours été mais là, la beauté n’était plus la même. Il était une beauté froide mais la jeune fille avait évolué dans le même sens.
Une peau albâtre, de grands yeux sombres, des lèvres fines et légèrement rosées. La ressemblance était toujours là et si la brunette n’avait pas eu un jumeau sanguin, on aurait pu croire que le russe était sa moitié génétique.

« Te voilà, enfin. Эта история, 67, похожа на мою тень в России. ... C'est amusant, tu ne trouves pas, Chérie ? »

Elle sourit. Cela faisait du bien d’entendre ce surnom et l’accent du russe prononçant ces mots. Un mélange de plaisir. De simples mots aux pouvoirs immenses sur son être. Lentement, elle tendit le bras et caressa cette joue que ses lèvres avaient tant de fois frôlées.

« C’est drôle de voir comme une langue apprise par une personne que l’on aime ne s’oublie pas… Белизна голубя мне не подходит, мне больше не подходит. Я цветок, которому нужна тьма, чтобы процветать. Я - кукла, очарованная ангелами и возглавляемая дьяволом ... »

Ces mots murmurés. Des paroles d’un amour sincère. L’accent bien trop français de la brunette pour cette langue si rude mais cela charmait toujours les autochtones paraissait-il. Elle tenait à lui prouver qu’elle aussi elle l’aimait toujours et quoi de mieux que la langue maternelle du garçon pour le prouver ?

Gestes décalés. Elle se jeta contre lui, dans ses bras qu’elle avait souvent pleuré. Son nez trouva de lui -même le creux de son cou à l’odeur masculine et délicieuse. Il lui avait manqué.
Invité
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Invité

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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Invité, le  Lun 13 Nov - 16:16

FICHE PAR SWAN -  bazzart & Azryel (L.A. de Tempérence accordé. )
Tomorrow, we will fight...
...Because, all we want, it's running with the wolves, tonight.
Animé de cette magnifique prestance, qui fait tant miroiter les esprits de notre entourage, à chaque fois que nous nous retrouvions ensemble. Je retirais, silencieusement, mon masque lorsque je la sentais venir m'enlacer de ses bras, enfuyant son visage par la suite, contre mon cou. Je pouvais sentir son souffle glacé, givré contre ma peau, provoquant ainsi d'agréables frissons. Habité d'une incoercible magnificence, je venais calmement embrasser sa tempe pour ensuite caresser son dos de ma main inoccupée. Elle m'avait terriblement manquée depuis mon arrivée dans cette école. Nous avions peu de temps pour nous, mais lorsqu'on prenait le temps de se voir, plus rien ne comptait autour de nous. Si proche de moi, je sentais son cœur battre si fort dans sa poitrine, faisant vibrer le mien en symbiose avec sa moitié aussi. Mes attentes étaient à la hauteur de ses sentiments à mon égard et inversement, parlant aussi, puisqu'elle ne m'avait jamais fui, depuis cette fameuse nuit, en Russie. Il y avait longtemps qu'on s'était promis de ne jamais baisser les bras, quoi qu'il arrive et que si l'un de nous tomberait, l'autre le suivrait sans hésiter aussi. Elle m'avait vu sombrer dans mes péchés, rejoignant l'obscurité comme si j'étais en sécurité. Depuis ce jour-là, elle ne m'avait plus quittée aussi. Ces mots inscrits sur ma peau, dans mes rêves, dans mes pensées, ils étaient puissants. Cette Vérité pure était loin d'être incontestable tant elle était justifiée. Pourtant, envers d'autres personnes, il nous était si facile de mentir, de dire sans substance, jouant de nos apparences, sans leur donner le pouvoir de nous démasquer. Nous étions passés experts dans la manière de convaincre sans croire à nos paroles, dans cette dangereuse danse funeste indisposée de toute clarté. Puisque les victimes sont intimement convaincues de leurs propres vérités, si entièrement dévouées, parfois qu'elles pourraient jurer sur leur vie et celles de n'importent qui que c'était la réalité, leurs vérités. Croyez - vous que c'est ce qui vos aides à mieux dormir la nuit ? rien ne prouve que pourtant, cette vérité, qui parfois, est dur à entendre, sans pitié, difficile à supporter. Alors, qu'il est si facile de se laisser aller à la douceur des mensonges de son propre inconscient, de croire au simple et à l'agréable, plutôt qu'à ce qui blesse... Personne n'aime souffrir à part nous, nous nous étions réfugiés parmi la noirceur de nos âmes, parce qu'il était plus simple pour nous de nous mentir à nous-mêmes, plutôt que de devoir entendre cette Vérité qui nous torture, sans cesse, depuis toutes ces années. Et c'était pour cela, que ce petit bout de femme, entre mes mains, s'y était réfugiée comme à chacune de nos entrevues. Je l'aime de manière inconditionnelle, de manière intemporelle, mais pas d'un véritable amour. Il ne se conjugue pas, ne se décrit pas. Le Serpent Rouge, c'était Elle. Ma Reine, ma Déesse, tandis que je suis son Serpent Noir, sa part d'ombre que l'on pouvait voir dans son regard, cette Obscure noirceur que personne ne pouvait comprendre. Ce tatouage sur ma peau, qui part de mon poignet gauche, qui remonte jusqu'à ma nuque, jusqu'à cacher cette horrible cicatrice, il n'était pas fait pas hasard. C'était là, le véritable sens de nos choix que l'on s'était fait en commun, à son départ de Russie, il y a longtemps. Depuis, même si parfois, son absence pèse sur ma conscience, elle ne me quitte jamais vraiment.

- « Chérie, tu te souviens ... Nous nous sommes dit, un jour, que je t'accompagnerais partout où tu irais et tu as toujours fait la même chose avec moi aussi. Je n'ai toujours pas oublié cette promesse que l'on s'était faite, il y a dix ans, tu sais ? »

Elle était belle comme un ange, dire que je l'ai vu grandir sous mes yeux à chacune de nos rencontres périlleuses. Plus belle que nos paroles intimement échangés, bien plus belle encore que les pensées qui nous ont souvent tyrannisés et brutalisés.


Temperence Black
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Temperence Black, le  Mer 15 Nov - 16:03

Elle ne savait pas.
Elle ne savait plus.
Elle ne savait rien.
Elle pouvait tout lui dire à lui, oui mais est ce qu’elle le devait ? Est-ce qu’elle se devait de tout lui dire pour qu’il sache tout sur tout ? Temperence ne savait pas si elle le devait et encore moins si elle le pouvait. Si elle disait ce qu’il ne fallait pas, il le saurait et il punirait en conséquence pour un peu que les informations soient plus ou moins capitales alors elle choisit de la boucler. Elle voulait devenir élève et non la bête à chasser et pour cela elle devrait faire des concessions même si cela impliquait qu’elle devait mentir à une personne qu’elle aime de tout son cœur.

« Chérie, tu te souviens ... Nous nous sommes dit, un jour, que je t'accompagnerais partout où tu irais et tu as toujours fait la même chose avec moi aussi. Je n'ai toujours pas oublié cette promesse que l'on s'était faite, il y a dix ans, tu sais ? »

Elle savait. Cette promesse était toujours là alors que le temps avait piétiné cette amitié et que la distance l’avait écorché vive. Malgré les aléas de la vie, l’amitié était toujours là et c’est souvent cela qui marquait les véritables relations. Le temps ne pouvait oxyder ce lien qui les unissait et Temperence était heureuse de pouvoir compter Zackary dans ses véritables amis, dans la liste de ceux qui, malgré les épreuves, seraient là pour épauler, soutenir, engueuler et autres actions bénéfiques à la survie d’un homme ou d’une femme en l’occurrence.

« Je sais Zack… Je sais que cette promesse est toujours là et qu’elle nous lie avec la même force qu’avant mais il y a des combats que l’on ne peut mener à deux. Il est des choses que je dois faire seule sinon tous mes efforts seront voués à l’échec… excuse-moi de ne pas pouvoir tout te dire mais si je ne mène pas mon combat seule, ce sera un échec pour moi et tu me connais… je veux sortir victorieuse de cette bataille pour espérer gagner la guerre qu’est la mienne… »

La brunette à la peau de porcelaine et aux yeux couleur nuit ne savait pas si ses dires venaient de vexer l’homme ou non mais une chose était sûre et même si cela lui faisait mal au cœur d’admettre cela, elle ne pouvait pas le traîner dans ce combat qui n’était pas le sien.

Temperence choisit de s’éloigner un peu de Zackary, d’observer un peu plus les lieux où elle était puis vint le moment de se laisser tomber sur un rocher assez propre pour servir de reposoir. L’assise était grande, suffisamment pour tenir à deux même si la brunette s’étalait à son aise alors elle se it en tailleur, laissant tout de même une place pour le ténébreux se tenant là avec elle.

« J’espère que tu ne le prends pas mal Zack mais je ne peux te traîner avec moi dans toutes mes histoires… quand tu n’étais pas avec moi, j’ai foulé la terre chaque jour, vivant sans toi à mes côtés pour m’épauler. J’ai appris à me battre seule, à me servir de mes atouts comme de mes faiblesses pour ne pas me faire écraser par le monde et les gens qui y vivent…. Quand tu n’étais pas là, j’ai affronté la dépression, la drogue, j’ai amadoué gente masculine et féminine… »

Temeprence ne savait que dire n que faire. Elle gardait la tête basse et ses cheveux cachaient son visage pour sa plus grande joie. La brunette forte d’ordinaire avait à cet instant les larmes aux yeux et le sourire aux lèvres. Le sourire aux yeux et les larmes aux lèvres. Elle était triste d’avoir dû lui annoncer cela de la sorte mais heureuse car elle venait de trouver le courage de dire sans détour ce qu’elle pensait tout bas. Peut-être qu’avec cela il verrait que la jeune fille avait grandi pour devenir une femme. Que la Temperence du passé n’était pas la Temperence qui se tenait là devant ses yeux et que la douce jeune femme devant lui, avec son visage de poupée, pouvait être la brebis et le loup à la fois.
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Invité, le  Ven 17 Nov - 0:21

At our forbidden ills.Dire que quand j'étais gosse, ma vie, mon passé... Cette douleur. C'était déjà assez moche comme ça. La sale tronche de mon père ne me revenait même pas. J'ai cherché pendant des années, une lumière, un espoir qui n'existait même pas. Quand bien même, l'ange qui s'assoit devant moi, pleure... Me raconte ses déboires, je réalise avec une brutalité et une certaine délicatesse... Le désastre des choix qu'on m'avait collé en pleine face...Depuis ma naissance, Ô, je me souviens très bien que personne n'est près à me tendre la main ou de me regarder sombrer dans les abîmes de cette profonde Obscurité... Cette Vérité en face de moi. Elle percute tout mon être, brise mes dernières chaines et fragilise pour de bon, mon cœur vulnérable sous sa couche de glace. Les "non-dits" de ma meilleure amie, me blesse et pourtant, par habitude, je ne laisse rien transparaître.

Habitué d'être souvent plongé dans ma solitude, je ne bouge pas de l'emplacement où je m'étais mis en arrivant dans notre passage secret, caché à l'abri des regards indiscrets. Je constate juste, en fin de compte, qu'il n'existe pas une seule âme pour pouvoir m'encadrer, me tendre la main en cas de besoin. Quel désastre. J'assiste à ma propre déchéance. Je suis un problème. Un problème de plus dans cette société malade. Une erreur de fabrication, parce que je ne rentre plus du tout, dans le moule qu'attendait cette école... Qu'attendais simplement les bonnes grâces de cette société erronée. Provoquant, insolant, turbulant, vulgaire. J'étais un Enfant brisé...avec des rêves pleins la tête, mais qu'aucuns n'étaient réalisables sauf un en particulier. Cette Ombre m'avait mit au défit de devoir chercher une nouvelle Idéologie, des principes et des enjeux pour rejoindre une Cause qui pourrait me permettre d'Évoluer... De Grandir... De Mûrir.

Dans tout ce bazar, cette lugubre Noirceur était devenue ma seule raison d'être, d'exister et de vouloir .. Devenir quelqu'un d'autre qu'une simple Idée. Alors, je la regarde, ma "femme", ma Reine. Elle semble cassée, fracturée, mais sait - elle que je le suis davantage. J'ai tué au nom d'une Vérité, ne supportant plus le seul mensonge qui m'a torturé pendant des jours. J'ai le cœur en miette, l'âme en peine, le corps meurtri... La tête ailleurs. Loin d'ici. Sans doute, quelque part encore... En Russie. Il me fallait Grandir pour Réussir. ... Grandir. Ironie de la situation, oui. En y repensant, je me laisse tomber assis contre le mur. Les larmes naissent au bord de mes yeux, alors que je te regarde sans un mot. Chérie. Je suis maudit. Comment pourrais - je Grandir sans point de repère auxquelles me retenir, ni directive. Et dans l'absurdité de ma réflexion. Je ris. ... Nerveusement, oui. J'aspirais à la Liberté.

La désirant plus que tout le reste, au monde. Et maintenant que j'étais libre, je réclames de l'aide. Ridicule. Je suis pathétique. Pu°°in de société malade. Je suis ce que ma bonne étoile à fait de moi, en me laissant à la dérive. Pas de parents pour m'élever. Un père, qui durant son vivant, m'a laisser faire des travers, tous de plus en plus pire. Une mère, qui, lorsqu'elle était encore en vie, n'a jamais rien dit, de peur de se voir ramasser une gifle de plus, sur son minois fragile. Qu'elle est belle, la famille. Surtout lorsqu'on sait que mon vrai père n'a jamais cherché à avoir des nouvelles de moi. Quand on sait que je refuses d'aimer qui que ce soit. Et ces lois débiles qui nous empêche de vivre notre vies comme on l'entend aussi. On devrait être libre d'aimer qui l'on veut, s'aimer en publique, même si on est que des gosses.

Libre de pouvoir exercer de la magie quand on le souhaite, de transplaner où l'on veut... Libre de nos choix, en toute âme et conscience, quand ça nous arrange. Quand ça nous chante de le faire. Souriant d'un air écœuré, je n'ai même pas l'envie de lui répondre. Que pouvais - je bien répondre. " Bravo, Temp'. Tu gagnes un aller simple vers les Enfers. " ... Ou mieux encore " ... Chérie, j'te quitte, j't'imaginais pas comme ça... " La Vérité. C'est que j'étais devenu insipide. Sans saveur. Ni de couleurs. Les sentiments envers les autres, c'était superflu. C'était surfait. Alors, lentement, j'agrippe ma tête entre mes mains et je soupire. Pathétique. Peu importe si c'est de ma faute si j'en suis arrivé là. Peu importe si je suis né dans une famille de tarés et que je les ai exterminés de mes propres mains. Bordel.

- « Je suis monté si près des étoiles que je m'en suis brûlé les ailes. Tempérence. Je suis tombé si bas que la chute m'a été fatale. J’éprouve qu'un désir vital, un besoin létale d'aspirer à devenir l'impensable. Je ne peux plus continuer de faire semblant. On a beau s'apprécier, s'être promis pour l'éternité. La Vérité... Cette Vérité, serais-tu prête à me suivre jusqu'au bout du chemin. Tiendras - tu ta promesse même si les chemins qu'on empruntera, nous séparent ? ... Seras - tu, malgré tout, toujours Cette Reine que tu as toujours voulu être, à mes yeux. ... Serais - tu prête à tout sacrifier pour moi ?  »

Suite à mes mots, je te regarde soudainement, l'âme en miette, le cœur en peine, je soupire. Pour une fois, plus de masque, plus de mensonge et c'est dans un ton chaleureux et sincère que j'assume mes dernières paroles, bien que douloureuses à prononcer.

- « Parce que moi, je suis prêt à tout sacrifier pour atteindre le seul but que je me suis fixé depuis gamin. Tu le sais et tu l'as toujours su, je supposes. Je ne reculerais devant rien pour y arriver. Qu'importe si ça doit me prendre des mois, des années pour y arriver. J'ai mis au défit, mon père, d'arriver à rejoindre " L'Ordre Noire", tu étais là... Peut - être que t'as dû l'oublier...Et je lui prouverais que j'y arriverais. Qu'importe les choix, les décisions que je dois prendre pour ça, même si ça inclus de tirer un trait sur toi. »

Le cœur lourd, l'air maussade, irrespirable me fait tourner la tête. Lentement, j'inspire une bouffée d'air, masse ma poitrine avant que je ne cherche à me redresser. Puis, dans un dernier geste, je m'approche de ma délicate moitié, venant lui offrir un baiser sur les lèvres, chaste, silencieux, mais sincère. Son cœur entre mes mains, le mien dans sa poitrine. Le spectacle est terrifiant et tragique.

- « Cependant, quoi qu'il arrive, advienne que pourra. Si je deviens, un jour, l'un des leurs. Surveille l'horizon. Je ne serais jamais loin. En cette sombre nuit, je te fais une deuxième et dernière promesse, Chérie. Je serais toujours là pour veiller sur toi. Même si ça m'inclue d'être loin de toi. Tu auras toujours quelque chose de moi avec toi. »

Et sur ces mots, je me tait, me reculant légèrement avant de soupirer. Baissant, ensuite, la tête avant de récupérer ma place contre le mur sans m'être retourner. Quelle magnifique spectacle. Le mauvais sort s’acharne sur nous. Notre bonne étoile, quand à elle, avait disparue depuis une décennie. Quelle tragédie.
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Temperence Black, le  Sam 25 Nov - 19:01

Le temps d’un souffle coupé.
Le temps d’une étreinte brève.
Le temps pour les anges de se vêtir de noir.
Il avait mal. Elle lui avait fait du mal et la brunette et elle s’en voulait car, sans le vouloir, elle venait de mettre encore quelques mètres entre eux et c’était cela qui faisait souffrir les cœurs et saigner les corps. Cette foutue notion de distance qui se plaisait à ronger doucement. Tout doucement.

Une douleur vive s’abattit alors dans le corps de la brunette. Une lame. Une larme. Elle était fine et tranchante, humide et triste. Cette arme venait de lui transpercer le cœur après l’avoir fait pleurer. Elle s’en voulait d’avoir dû répondre de cette manière à l’homme qui serait toujours là pour elle, à cet homme qui, quoi qu’elle fasse, resterait à ses côtés qu’elle aille du côté du mal ou du bien.

Elle soupira. La larme lame lui broyant le cœur, réduisant son organe vital à l’état de poudre et de cendres mais c’était là une chose inéluctable. Parfois, il était mieux que tout se passe de la sorte, que les mots fusent de cette manière, dans la douceur et la délicatesse sous une pluie d’étoiles. Ça faisait mal de dire ces choses-là, peut-être que tout cela il ne le comprenait pas mais elle n’avait pas d’autre choix. Elle avait laissé d’autre lui dicter sa vie mais c’était terminé, elle ne devait plus se laisser guider par les gens, elle ne devait plus être un stupide mouton. Elle devait se réveiller et montrer aux gens qu’elle était Temperence Black, une jeune fille de dix-sept ans ordinaire, une jeune fille comme une autre avec ses idéaux et ses erreurs. Elle devait se battre et tenir les armes elle-même, le monde était ce qu’il était et elle ne pouvait se cacher éternellement derrière ceux qui la soutenaient car dans cette guerre constante, tous mourraient un jour ou l’autre alors il fallait qu’elle se défende seule et qu’eux se défendent, sauvent leur peau avant de protéger celle de la brunette.

Une larme coula alors sur sa joue. Elle venait de l’intérieure, elle était celle qui venait de lui lacérer le cœur et il fallait qu’elle sorte. Cette larme perla le long de la joue pâle de la brunette aux yeux de la même couleur que la nuit. Elle ne pleurait jamais devant les gens. Son jumeau ne l’avait que rarement vu pleurer et Zack ne l’avait jamais vu verser de larme autre que les larmes de douleurs qui avaient salies ses joues lorsque la peau de son corps se retrouvait à vif après une chute ou après qu’un de ses os ne se soit rompu dans une aventure dangereuse. Dans ces moments-là, les larmes coulaient car elle avait mal physique mais cette fois-ci, la larme coulait car elle avait mal intérieurement, un mal moral qu’elle seule pouvait guérir.

Elle hésitait. Se jeter à son cou et s’excuser ou tourner les talons et fuir lâchement la personne qu’elle venait d’écarter du chemin brumeux sur lequel elle s’avançait sans plus de connaissance. Le doute était là, encore une fois il venait perturber la situation mais il était toujours là. Lorsqu’elle ne doutait pas, la brunette réagissait sous le coup de l’impulsion, laissant son cœur décider du chemin à suivre sans possibilité de retour arrière mais il ne fallait pas que ce soit comme ça à chaque action sinon elle se retrouverait bien vite les fesses à terre, une baguette sous le coup et la mort tournant au-dessus de son crâne tel un vautour planant au-dessus d’une charogne putride.

La brunette avait beaucoup changé depuis l’enfance. La jeune fille était morte pour laisser place à la jeune femme enfin non, elle n’était pas morte, juste endormie. Elle dormait en elle, laissant l’adulte diriger. Un jour l’enfant referait surface, c’était une certitude mais ce moment n’était pas prévu pour l’instant présent, il allait venir quand on s’y attendrait le moins et ce jour-là deux options se montreront à la brunette. Vivre ou mourir.

« Pardonne-moi Zack… J’espère que tu me comprends… Il est des guerres que je veux mener seule. Je ne peux t’emmener dans cette épreuve avec moi car elle se joue avant tout dans ma tête, dans mon corps et tu ne peux entrer en mon âme pour y rétablir l’ordre. Il faut que je trouve ma voie et tu sais combien il est difficile de se placer dans un camp lorsque les deux s’opposant actuellement sont attirant et repoussant. Tu sais que je ne vois ni le noir ni le blanc, que pour moi tout n’est que nuances de gris car dans le fond rien n’est que méchant ou gentil… »

Laissant son cœur parler, elle se leva et alla se coller à l’homme qu’elle avait vu grandir, qui l’avait vu grandir. C’était son frère de cœur, le frère que la vie ne lui avait pas donner. Il était son alter-ego masculin plus qu’Adenor ne l’était et ça c’était irréfutable. L’un sans l’autre, ils n’étaient rien. L’un avec l’autre, ils étaient beaucoup. Trop proches pour être de simples amis, pas la relation pour être amant. Ils étaient tous deux un ensemble comme le jour et la nuit sauf que la donne avait changé. Elle était la nuit et lui le jour.
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Invité, le  Dim 3 Déc - 17:20

© 2981 12289 0 & Azryel - RP PV&L.A. d'Temperence Black accordé. amour Passe ta souris sur la fiche :mm: To be continued...Somewhere beyond happiness and sadness I need to calculate what creates my own madness. And I'm addicted to your punishment, and you're the master, and I am waiting for disaster. I feel irrational, so confrontational, to tell the truth I am getting away with murder. It isn't possible, to never tell the truth but the reality is I'm getting away with murder.
Lorsque la Magie s'endort, le silence est d'Or et le Voile se lève tandis que nos yeux s'émerveillent. C'est comme si un rideau se retirait de mon visage, qu'un masque de plus disparaissait. Finie, les lèvres prêtes à se courber dans un sourire amusé ou charmeur. Finis, les regards d'adolescents, les promesses d'en-temps. J'ai essayé, je te le jure, de toutes mes forces, de supporter toute cette mascarade. Tu te joues de moi, comme tu l'espères faire de même avec les autres. Sauf que tu oublies une chose, Chérie, il y a des choses qui existent, des personnes avec qui on ne doit pas jouer, sous peine d'en payer les conséquences. Finies les réflexions d'enfance.

Finie notre douceur, notre innocence. Finie aussi, l'indulgence, les bonnes manières, les promesses qui n'ont ni queue, ni tête. Tes yeux se font de glace, les miens sont ternes, froids et plus aucune lueur y est visible. Tu as détruit la seule lueur d'espoir qui restait de moi, les autres, à l'avenir, verront ce qui reste d'un enfant torturé, d'un adolescent brisé, d'un adulte qui n'en a plus rien à cirer de la citoyenneté, des règles imposées, des quêtes inachevés. Mes larmes deviennent des lames, mes mots, des armes prêtes à trancher le moindre obstacle qui me barre la route, pour faire de moi, acteur d'une nouvelle Vendetta. Au fond de moi, brûle une toute autre flamme que la précédente. Une chaleur incommensurable, un désir de renverser la donne, de montrer le monde tel qu'il est aux gens, sans gants blancs, sans douceur apparente.

Tu me sous - estimes en me faisant croire que je ne suis qu'un ange, qu'à côté de toi, je suis plus docile que toi, que je suis qu'un Enfant à tes côtés. Rien que le fait d'y repenser, tes mots cognent dans mes tympans, détruit ce qui reste de ma gentillesse, de ma candeur et de ma bonne-humeur. Je reste là, muet, à l'ombre de tes songes, à l'ombre de tes mots, me retirant du chemin blanc sur lequel tu t'obstines à m'y pousser. Qu'est - ce qu'on était, au juste, l'un pour l'autre ? ... Des enfants, qui sur le coup de la distance, nous nous étions juré de ne jamais nous perdre, ni en chemin, ni en route. Et maintenant qu'on se retrouve dans le même espace, la même "pièce", respirant le même air. .... Je trouve l'air irrespirable, mon cœur cogne dans ma cage thoracique....

Je n'ai pas mal, je suis déçu. La distance est semblable à l'amour. On y accorde un peu d'attention et la douleur s'installe avec le bonheur, histoire de bien vous encourager à creuser votre propre tombe. Tiquant silencieusement, je claque ma langue contre mon palais, fermant lentement les paupières, récupérant mon masque que j'avais posé à terre avant de le fixer silencieusement de mes mains. Plus de larmes à verser, je le serre lentement entre mes doigts. Je suis tombé tellement de fois, je m'évertue toujours à me relever et continuer d'avancer, même si le chemin est parcouru d'embûches, je m'en fiche. Le reste n'a plus d'importance pour moi.

Je sèche mes joues d'un revers de mains, pendant que t’énonce ton baratin. Je ris d’écœurement à l'intérieur de moi, comme si tes mots ne me rassuraient plus, ne me réconfortait pas. J'en ai fini de ... Toi. Silencieusement, dans un silence absolu, je te vois venir près de moi, m'enlaçant de tes bras alors que je ne bouge que pour laisser pendre mes bras de part et d'autres de mes jambes. Seul ma tête trouve refuge près de ton épaule et lentement, je ferme les paupières. Une à une, je brise toutes nos promesses, même la dernière. Ras-le-bol de continuer d'essayer de maintenir la donne, d'essayer de me retenir à la branche qui me maintient la tête hors de l'eau, qui m'empêche encore d'être pleinement qui je suis. Adieu le beau monde, adieu ... Chérie.

Sur ces mots, je t'enlace à mon tour, glissant ma main libre, la gauche, sur ton dos avant de venir couvrir tes lèvres des miennes avec une douceur des plus remarquables. Les scellant dans un baiser des plus pures, je signe là, mon arrêt de "vie", donnant RDV à ma plus belle et ancienne amie. Et dans un soupire, je colle ensuite mon front contre le tien. Alter-ego, Yin et Yang... ou appelez - nous comme vous voulez, mais je suis sûr d'une chose. C'est qu'à présent, je ne serais plus le même enfant qu'avant, ni même le même adolescent. .... Puisqu'elle m'abandonne, sur cette promesse silencieuse, à l'avenir, je ne serais plus le même homme.
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Temperence Black, le  Lun 4 Déc - 21:54

Douce étreinte.
Délicat baiser.
Geste interdit.
Il l’avait mal pris. Très mal et cela n’était pas une supposition mais une pure certitude. Elle le connaissait par cœur et elle n’avait pas besoin de lui parler pour lire mots déferlants au fond de son cœur, sur son myocarde massacré. Tandis qu’elle le serait contre elle dans cette étreinte fraternelle et pleine d’amour, les lèvres masculines glissèrent pour venir recouvrir celles de la jeune fille et la main de son meilleur ami vint se nicher contre son dos. Ils n’avaient pas le droit mais ils le faisaient.

La douceur du baiser, l’amour passant par cet acte si simple et si malsain entre les deux. Les lèvres masculines caressaient les lèvres sucrées de la brunette tandis que les larmes glissaient sur le pâle visage de Temperence. Tendrement, elle fit glisser ses doigts sur les joues froides du garçon avant que leurs lèvres ne se séparent pour permettre à leurs poumons de reprendre de l’oxygène.

Ses yeux bleus ne s’étaient pas fermés. Ils avaient été ouverts durant tout le moment que les lèvres mentholées avaient été déposées sur les siennes dans ce baiser d’adieux qui venait d’achever le cœur de la brunette. La lame-larme venait de s’enfoncer encore plus dans son myocarde qui n’arrivait plus à battre. Il venait de la tuer en scellant contre les lèvres douces de la brunette cet adieu déchirant. Son cœur saignait, le sang coulait dans son cœur, créant ainsi une hémorragie de tristesse dans le corps fébrile de la jeune fille qui était encore torturée par ses vieux démons qu’elle pensait disparus.

La colère.
La tristesse.
La peur.
Ses émotions parlèrent pour elle et choisirent d’embrasser une nouvelle fois le mauvais garçon. Ce baiser était plus violent, plus sec, plus cru, plus tout. Il était empli de désespoir, un sentiment qu’elle pensait hors de son cœur, hors de son corps, hors de sa tête. Il fallait qu’elle l’embrasse, qu’elle lui fasse comprendre par ce baiser toute la douleur intérieure qui poignardait son âme sans prévenir par une anesthésie. A cet instant elle aurait aimé tomber, chuter dans le tourbillon de l’oubli et basculer dans le vide. Elle aurait aimé que son cœur cesse de battre et que son cerveau s’éteigne mais non, les organes vitaux ne voulaient pas, ils venaient de décider d’un accord tacite de faire souffrir son âme et de consumer les bris de joie vivant dans son esprit.

Temperence pleurait. Les larmes coulaient sur ses joues, creusant des sillons humides sur ses joues sèches et froide. La flamme de son cœur, la flamme désespoir venait d’être souffler tandis que ses jambes se dérobaient sous le maigre poids de son corps. Elle termina sa course au sol, les genoux abîmés par les cailloux et les mains salies par la poussière qu’elle étalait sur son visage en essayant de faire disparaître l’eau salée qui coulait de ses yeux dans le silence du lieu.

Durant toute cette scène, elle n’avait émis aucun bruit, aucun gémissement, aucun sanglot. Le baiser fougueux avait empêché tout cela et maintenant c’était au tour de ses dents qui rentraient dans la chair tendre de ses lèvres. Une goutte de sang s’échappa de la commissure de ses lèvres. Elle mordait trop fort et son cœur se serrait à en empêcher les battements. Si seulement. Si seulement son cerveau pouvait se couper subitement pour faire taire toutes les voix hurlant dans crâne. Si seulement sa substance grise pouvait forcer l’extinction de son cœur pour stopper cette vague de douleur.

Elle n’était pas forte, elle ne l’avait jamais été. Elle semblait forte, elle jouait la forte mais dans le fond elle n’était qu’une petite fille qui avait encore besoin d’être chaperonnée. Elle était cette rose blanche que se voulait noire.
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Invité, le  Mar 5 Déc - 2:32

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Un baiser, deux étreintes, trois soupire et gestes tendres. Amants maudits d'une vie ratée, amour éphémère dans l'Obscurité, nos pensées hostiles nous torture, mes pensées sont bafouées, mon cœur... lui, est gelé. Brisé. Fracassé. Glacé. Je n'ai plus mal, je ne fais plus semblant. J'ai essayé, pourtant, de tenir le coup, d'encaisser tes maux, de les supporter pour toi, mais je ne t'abandonnerais pas. Je te montre juste tel que je suis, toi qui crois encore que je suis le petit garçon innocent d'autrefois. Tu m'as connu faible, tu m'as connu misérable... Vulnérable. Mais regarde ce que je suis devenu. L'Ombre d'une noirceur, d'un Ange Déchu à l'aura aussi noire que les Ténèbres qui nous entoure.

Un regard, deux âmes brisées, trois mots muets et quatre gestes. J'essaie une dernière fois, un dernier baiser sur ta tempe et je baisse le regard, pinçant mes lèvres avant de me masser la nuque nerveusement. C'est trop... Beaucoup trop à encaisser. Tes lèvres contre les miennes me torturent, m'arrachent des sentiments que je refuse d'afficher. Je ne t'aime pas, Temp'. Je refuse d'y croire, je te renie, parce que t'es ma meilleure amie... Je refuse de céder à des pulsions si... primaires que ça, je n'ai ... pas le droit à ça, tu le sais aussi bien que moi...

Une morsure, deux pas sur le côté, trois mouvements coordonnés et quatre mètre plus loin, je me retourne une dernière fois, te contemplant avec une pointe de regret à peine visible dans le regard. Je te laisse avec entre tes mains, mon masque et cette rose noire, celle que j'avais cachée sous la cape depuis le début. Pour d'autres, personne ne sait sa signification, mais pour toi, c'est une promesse muette, des mots que je n'arrive pas à dire, des mots qu'il me peine d'avouer, même à moi - même. Une promesse pour l'avenir... Que je finirais toujours par te revenir. Toi et moi, on le sait tout les deux, c'est pour la vie, Chérie.

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Hrpg ; Départ d'Alec ( Zack ). Merci pour ce moment, Chérie amour !
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Temperence Black, le  Lun 11 Déc - 2:07

Rejet.
Tristesse intérieure.
Larmes taries.
Il l’avait serré dans ses bras avant de la relâcher et de partir. La trace de ses dents masculines dans la chaire de ses lèvres féminines. Elle n’avait pas eu le droit de l’embrasser et lui n’avait pas eu le droit de sortir les crocs pour la faire lâcher prise. Après ce geste, il n’y eu pas un geste d’excuse ni même une parole, il venait de fuir. Il venait de l’abandonner là, seule dans la poussière du souterrain malsain.

Au loin, l’ombre du jeune homme disparaissait pour ne devenir tandis qu’elle, elle restait assise, les fesses dans la poussière et le nez planter dans les étoiles cachées par les épais nuages. Il n’y avait plus rien. Plus de lumière, plus d’éclat, plus de raison, plus de frère. Il ne restait plus que le vide que ce soit dans son cœur ou à l’endroit où elle se trouvait.

Les larmes ne coulaient plus sur son visage taché de poussière, il n’y avait plus assez d’eau salée dans son corps pour que les larmes puissent se former dans son être et couler de ses yeux. Son ventre était serré, un nœud tordait ses viscères, l’empêchant de ressentir autre chose que cette boule de tristesse dans son cœur.

Plic.
Ploc.
L’averse.
L’eau tombait du ciel, elle coulait et s’insinuait partout. Elle s’infiltrait sous les vêtements jusqu’à mordre la chaire de la brunette, jusqu’à humidifier son corps et ses os. Les gouttelettes rinçaient son visage tandis que son haut pâle perdait sa couleur pour devenir transparence et laisser apercevoir la fine dentelle de ce qui se cachait en dessous. Elle leva le visage vers le ciel pour que les particules aqueuses fouettent son visage et sur son visage s’étira un sourire. Elle n’avait plus la force de pleurer alors le stresse et la laideur de la situation sortirent sous la forme d’un rictus nerveux. Il valait mieux que ça sorte plutôt que tout cela ne reste à l’intérieur, dans son crâne et sa tête.

La jeune fille ferma les yeux, elle crispa ses paupières jusqu’à voir une constellation imaginaire se tracer sur le fond de sa rétine. Elle resta ainsi une bonne heure avant de rentrer vers les dortoirs pour se mettre au sec.

Une seule parole tournait dans son crâne.

-Zack/Alec… Tu es mon alter-ego. Ne l’oublie jamais. Nous sommes toi et moi le ciel et la terre. Un tout réside en nous deux mais un rien résonne lorsque nous sommes si loin…



~Fin du rp~
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Megan K. Hayajân, le  Mer 7 Fév - 22:40

pv w/ Louis
j'ai son LA et il a le mien
____________________


Meg se sent étrangement nerveuse. L'heure de la bataille a sonnée. Louis l'avait mise au défi : elle n'avait pas su résister. Cette fois, ils en venaient aux mains. Elle tremblait un peu, mais son armée était derrière elle. Elle avait réunie les meilleurs soldats de sa garde. Ils étaient tous silencieux, méditant sur tous les coups à venir. Il n'y aurait pas de quartiers. Meg faisait craquer ses jointures, dévisageant son adversaire.  L'endroit était assez discret pour que les cris de rage ne s'entendent pas. Tous n'en réchapperaient pas, ils le savaient. Tout ça par fierté ! Un instant, la jeune métamorphomage évalua la possibilité de renoncer. Son instinct lui soufflait que si défaite il y avait, elle serait rude à encaisser. Des membres cassés, des proches tués. Pourtant, elle s'était engagée. Ils combattraient.

L'idée était sans doute un peu folle. Leurs équipes respectives affichaient des visages neutres et concentrés. Ils n'attendaient que les premiers ordres pour attaquer. Mais il fallait établir une stratégie, ne pas les mettre en danger... certains d'entre eux étaient avec elle depuis des années, depuis la première année en fait, et elle ne voulait pas risquer des les perdre.

Elle s'était entièrement vêtue de noir. Noir d'espoir, contrebalançant avec sa chevelure jaune fluo. L'adrénaline titillait la mélanine. Elle était en forme. Elle s'était entraînée toute la journée et elle était sure d'elle. Ce soir, Louis allait regretter sa témérité. Entre Serpentard, on ne se fait pas forcément de cadeaux.

- J'suis fair-play, à toi l'honneur, Varik.

Tu ne payes rien pour attendre...
Louis Varik
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Louis Varik, le  Jeu 8 Fév - 13:31


Conflit sous le saule

Megan K. Hayajân & Louis Varik



LA mutuel accordé pendant toute la durée du RP


Une légère brume ondulait à l'entrée du souterrain. L'air était humide, froid... électrique même. La tension était palpable. Tout comme le silence lourd qui y régnait, un calme qui annonçait une épreuve au dessus de tout ce qu'ils avaient connu. Mais ils le savaient, ils étaient préparés à l'affrontement. Chacune des âmes présente avait en tête que la nuit tomberait sur un champs couvert de morts. Seuls les plus téméraires en sortiraient, les plus chanceux. Ou était-ce les plus maudits? Qui savait ce qui résulterait d'une telle épreuve? Qui savait ce que deviendraient les rescapés, morts plus qu’à moitié, suppliant que les ombres emmènent leur restant de vie. Seuls les charognards se délectaient de la situation, se préparant pour leur festin.

A ses côtés, Louis pouvait compter sur ses compagnons, fidèles dans les nombreuses victoires engrangées jusque là. Le grand blond le savait bien, ils le suivraient tous quelque soit l'issue du combat. Certains seraient sacrifiés au profit de plus forts, mais chacun connaissait son rôle et tout le monde s'y accommodait. La chute d'une poignée d'individus était nécessaire pour assurer la victoire.

Son adversaire lui faisait face, sa noirceur apparente reflétait celle de son être. Le regard de glace de Louis se plongea dans celui de sa concurrente. Tout ne serait qu'une question d'intelligence, les réflexes et sortilèges ne serviraient pas dans cet endroit. L'issue de la bataille dépendrait de leur anticipation.

- J'suis fair-play, à toi l'honneur, Varik.

- Tu crois peut-être que ça te servira à quelque chose? Tu veux un aperçu de ce dont nous sommes capable?

Louis fit face à ses compagnons, désigna l'un de ceux présents à l'avant et d'un signe de tête ajouta :

- En place, tu sais ce qu'il te reste à faire.

L’acolyte s'avança, se plaça au centre du champs et attendit la réaction de son adversaire. Nul doute que ce premier affrontement déclencherait le début des hostilités...




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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Megan K. Hayajân, le  Lun 26 Fév - 13:55

désolée du retard, l'IRL m'a rattrapée


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Elle voyait bien dans les yeux de Louis que la bataille serait encore plus féroce que prévue. Son adversaire en voulait : il crevait d'envie de mener cette bataille jusqu'au bout, de triompher. Megan n'était pas vraiment compétitive mais pour le coup, elle aurait été déçue de cette équipe depuis si longtemps unie si elle ne gagnait pas. Elle ne répondit aux provocations de son comparse Serpentard que par un demi sourire et se mordilla la joue en voyant le premier combattant lancé. Il allait falloir répondre. Le combat que menait les deux adolescents n'était pas un duel classique mais un tout autre type de violence - eux seuls semblaient connaître les règles de cette virulente entre-vue.

Meg examina ses possibilités - elle avait la bouche un peu sèche. Son compagnon de droite trépignait d'impatience. Ses dents grinçaient presque tant il attendait de pouvoir agir : elle lui donna raison. D'un signe de la main, elle lui indiqua qu'il pouvait entrer en scène. Il se déplaçait lentement, un sourire figé. Il restait à distance prudente de son adversaire mais de toute évidence, ce n'était que pour mieux frapper plus tard.

Megan n'avait rien d'une personne violente mais elle aimait les défis quand elle en trouvait de bons. Elle se sentait à la fois en danger et en sécurité - Louis était plus ou moins un ami et ce petit duel de force et d'intellect relevait plus de l'entraînement entre copains que du règlement de compte mortel. Toute fois, elle comptait bien le faire enrager un peu. Elle adorait s'amuser ainsi : et tandis qu'elle se motivait, ses cheveux jaunes fluos devenaient aussi noirs que le cuir qu'elle portait.

- A ton tour.
Louis Varik
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Re: Souterrain du Saule Cogneur
Louis Varik, le  Mar 20 Mar - 14:00


Conflit sous le saule

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LA mutuel accordé pendant toute la durée du RP
Désolé pour le retard...


Ainsi donc elle voulait la jouer de la sorte? Très bien, Louis s'y tiendrait donc.
Les corps commençaient à joncher le sol, doucement la fatigue gagnait Louis. Ceux d'en face n'étaient pas épargné non plus par l'effort et il semblait que le dénouement de cette confrontation se déciderait dans les prochains instants.
Louis comptait jeter ses dernières forces dans la bataille, le sérieux était de mise et le jeune garçon observait les mouvements de son adversaire avec la plus grande attention, chacune de ses décisions serait lourde de conséquence.

D'accord, ses premiers acolytes étaient tombés, ils gisaient là sur le sol, mais le jeune homme n'avait pas dit son dernier mot.
Il fit place pour laisser s'avancer l'un de ses deux allié monté, avec son cheval il avait une importante mobilité et le résultat se fit directement sentir. Un sourire s'étira sur le visage du Serpentard lorsqu'il sentit qu'il reprenait l’avantage psychologique sur son adversaire, elle dont les cheveux de jais viraient progressivement vers le rouge sang, manifestant sans doute sa colère à ce moment précis.

- Alors, qu'as-tu à répondre à ça?



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