Dans la Pénombre.

Le Blaireau aurait aimé que sa collègue lui réponde "Non". Malheureusement elle ne l'avait pas fait. Par contre, par un sortilège qu'il ne connaissait que trop bien, elle avait envoyé un double d'elle dans le puits. Pas de réaction. C'était peut-être le filet du diable qui avait attrapé un mulot ou un rat. Mais il ne lui semblait pas avoir bougé.

-Je sais pas.. Le mieux c'est d'aller voir, non ? Il déglutit avant de faire un pas en direction du puits. Le courage n'était pas sa qualité, mais Morgan ne voulait pas décevoir sa collègue, alors il s'approcha de plus en plus, et lorsqu'il ne fut qu'à un pas, une main surgit du puits. Reyes sursauta. Le reste du corps remonta d'un coup, laissant paraître un être jusqu'à hauteur du nombril en dehors du puits. Il était noir, à cause de la nuit, sa peau était boursouflée et présentait de nombreuses plaies. Son visage lui était étrangement familier mais il n'arrivait pas à mettre un nom à ce faciès. La créature laissa échapper un gargouillis et le Phénix ne put que reculer avant de se tétaniser sur place. Il avait comme des milliers de fourmis qui le prenait d'assaut dans tout le corps. C'était la Chose, l'être le plus maléfique que l'imagination du Delaube pouvait créer. Il le croyait mort, il pensait s'en être débarrassé, comme à chaque fois : mais non, la Chose revenait toujours.

Le Jaune et Noir laissa échapper un glapissement mais ne pouvait rien faire de plus. Il savait très bien comment s'en débarrasser mais à chaque fois il était tétanisé. On lui avait appris comment faire, mais jamais il n'avait pu réussir à soulever sa baguette et encore moins à prononcer la formule. Il avait l'image en tête, il voyait la Chose avec un tutu rose, mais ce n'était pas suffisant. Il était beaucoup trop fragile mentalement pour pouvoir supporter le choc. Plus rien n'existait à part lui et la Chose et il se voyait déjà finir en sandwich. Il n'avait pas vraiment envie que ça arrive, mais il n'arrivait pas à penser à autre chose. Alors il fixait la créature, espérant que son regard pourrait la dissuader d'approcher. Malheureusement ce ne fut pas le cas car elle monta entièrement sur le rebord du puits avant de prendre une position où elle serait prête à bondir au moindre mouvement. Morgan était mal. Très mal.

Le duo Phénix avança, peut-être un peu trop près du puis pour qu'Ester puisse être parfaitement à l'aise. Alors elle décida délibérément de rester un peu en retrait tout en se décalant un vers la gauche. Le but n'était pas le laisser Reyes seul, mais de couvrir ses arrières. Avoir une vu d'ensemble pour pouvoir agir plus facilement. Vous savez, comme à la guerre.

La sorcière leva sa baguette, prête à jeter un sort. N'importe lequel, elle essayait d'ailleurs de se préparer à ce qui allait sortir du puis. Homme ? Ou créature ? Mais l'ancienne verte ne s'était pas attendu à voir un monstre. Tout comme son collègue, elle sursauta, mais se repris très vite. Les inferis, elle en avait vu plein récemment. Un seul ne suffirait pas à la faire reculer. C'était sans doute un rescapé d'Halloween.

- Incendio.

Le sort fit mouche et Ester se détendit, persuader qu'il n'y aurait pas de mauvaise surprise. Elle s'approcha alors de son camarade qui n'avait pas eu l'air aussi à l'aise qu'elle face à cette créature venu des enfers. Mais si la brune ne s'était pas retrouvée face à une horde de mort vivant il y a peu, elle n'aurait pas été mieux. Un peu hâtivement sans doute, Ester posa sa main sur l'épaule de Reyes, prête à lui demander si ça allait. Un bruit l'en empêcha pourtant, un bruit qu'elle aurait préféré ne pas entendre. L'inferi venait de sauter sur le puis. Un Inferi résistant au feu ? Pour Ester qui n'avait pas encore comprit qu'elle faisait face à un épouventard, c'était un choque. Mais ce qui le fut plus, ce fut de voir l'inféri disparaître soudainement au profit d'un mangemort au masque rouge sang. 67...

- Mer**...

Respiration coupée. C'est un faux, c'est un faux, c'est un faux...

Une main se posa sur l'épaule de Morgan, ce qui le dégivra instantanément. Il détendit ses épaules et reprit sa respiration. La Chose avait été chassée, une fois de plus. Heureusement que sa collègue était là. Le feu, pourquoi il oubliait à chaque fois ? Ce genre de créature n'aime ni la lumière ni le feu. Il était bête de ne pas y avoir pensé. Il souffla un "Merci" à l'attention de Rachel, puis clignant des yeux à plusieurs reprises pour reprendre ses esprits. Le Blaireau allait s'avancer pour jeter un coup d'oeil dans le puits quand un masque surgit. Oh, l'ancien Jaune et Noir ne se souvenait que trop bien de ce masque-là. Un part de lui-même tenait à lui rappeler que c'était un faux, tandis que l'autre partie désirait voir un juste retour des choses. Mais pour ça, il allait falloir l'attraper. Deux sorciers contre un, ils allaient s'amuser. Surtout qu'en dehors de l'épisode torture, le benjamin Delaube avait un p'tit contentieux avec ce fugace et lâche ennemi. Oh, cette fois il n'allait certainement pas lui échapper.

Un #Stupefix fusa de sa baguette, que le Mangemort contra aisément avec sa baguette. Alors il voulait la jouer comme ça ? Morgan avait totalement oublié que c'était contre un épouvantard qu'il se battait. Aussi le rire n'était pas une solution dans sa tête. Non, l'autre devait souffrir, et pour ça, quoi de mieux qu'un retour du bâton. Il lança un #Gonflus qui se perdit contre un bouclier magique adverse, mais le sorcier avait espéré cette réaction. Aussi il enchaîna rapidement avec un #Terrorim puis un #Repulso Maxima qui projeta le Mangemort dans le filet du diable. Le Blaireau regarda l'homme se débattre tandis que les lianes se resserraient autour de lui jusqu'à l’ensevelir.

-Ce.. Je crois que c'est bon. Ce Mangem-... Cet épouvantard ne nous embêtera plus. Tu vas bien ? Fit-il en soufflant un peu. Cet échange, quoi que rapide, avait puisé dans son énergie. Il ne savait pas du tout ce qui les attendrait une fois dans le puits mais il espérait que ça serait tranquille. Je suis prêt quand tu l'es.

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"Les formes prises peuvent être particulièrement dangereuses, étant donné que l'épouvantard ne se contente pas de prendre les caractéristiques physiques de la peur qu'il choisit mais également ses capacités" Source : Wikia HP
Je suis donc parti du principe que cet épouvantard pouvait utiliser quelques sorts basiques.

HRP : j'éditerais si j'ai oublié une étape.

C'était assez nouveau pour la sorcière, non seulement de devoir -de pouvoir !- travailler en équipe, mais aussi de dévoiler aussi rapidement ses faiblesses. Reyes ne devait sans doute pas être rassuré sur elle. Comment se battre convenablement contre des mages noirs si elle restait tétanisée devant eux ? Ou devant lui, surtout. Elle essaya cependant de ne pas montrer son trouble et se concentra plutôt sur ce qu'il leur restait à faire.

Tara se tourna donc vers le puits après avoir assuré à son coéquipier qu'elle allait bien. L'épouventard continuait de râler au loin et, en pleine nuit, ce n'était pas spécialement rassurant. La jeune femme garda donc sa baguette levée et, prise d'un soudain élan de courage, s'approcha du puits. Elle espérait qu'ils en auraient fini avec les mauvaises surprises et que le lieu était enfin sécurisé, mais ils ne pourraient pas le savoir avant d'avancer.

Se penchant quelque peu au-dessus du vide, la sorcière ne remarqua rien mis à part du noir... en pleine nuit et dans un trou on aurait put s'y attendre, pourtant elle avait fait ça tout naturellement, un peu comme un réflexe. Tara lança un sort révélateur de présence avant de faire signe à Reyes que tout allait bien. En tout cas, il n'y avait rien d'humain dans le puits. Quoi que finalement, dit comme cela, ce n'était pas si rassurant.

- Periculum.

Ce sortilège habituellement utilisé pour signalé une position n'avait dans le cas présent que le but d'éclairer le fond du puits là où un lumos normal n'aurait fait qu'éclairer la surface. Peut-être même que ça avait fait fuir quelques petites bestioles types rongeurs. En tout cas grâce à lui ester put affirmer :

- On peut descendre je pense. Il n'y a pas l'air d'y avoir du mouvement là dessous.

Reyes hocha la tête en direction de sa collègue, pour lui signifier qu'il allait passer d'abord.

-Si je cris, c'est qu'il vaut mieux pas descendre. Sinon je t'enverrai un signal positif. Le Blaireau monta sur le rebord et lança un regard dans le fond. Il ne voyait rien. Noir c'est noir, comme disait l'autre. Il lançi un #Lumos, baguette pointée vers le bas avant de se jeter dans le vide avec appréhension. Une boule se forma dans sa gorge tandis que les pierres défilaient. Il ne fallut pas longtemps avant que le sol soit perceptible. Un #Aresto Momentum fut formulé et le Phénix vit tout défiler au ralentit. Lui même ne bougeait que très doucement. La pesanteur et la vitesse normale reprirent le dessus tandis qu'il était bien à 5cm du sol. Son nez s'écrasa sur le sol et il aspira un peu de poussière. Il lâcha un "Aïe" étouffée par sa proximité avec le plancher avant de se prendre un quinte de toux. Attendez, plancher ?

Morgan formula un #Lumus Solem en direction de la pièce. Le but était d'aveuglé toute vie ou de provoquer une réaction pouvant trahir une présence. Rien ne bougea, tout était calme. Son Lumos toujours présent il analysa l'endroit, totalement vide et poussiéreux. Des amas de roche bloquaient certains passages mais il put voir l'âtre d'une cheminée dans le fond. Se retournant, il lança un #Avis en direction de la sortie, libérant deux belles colombes blanches qui ne se seraient jamais trouvées là en temps normal. C'était le signal que Tara pouvait le rejoindre. Un bon coup de balai, voilà ce qu'il fallait au lieu !

Ester fit de grand yeux en voyant le sorcier sauter aussi agilement dans le puits et sans la moindre hésitation. Elle savait que ce n'était pas son vrai corps, qu'il n'était pas réellement aussi... encombré qu'elle ne l'était elle-même. Pourtant la sorcière était impressionnée. Très vite pourtant l'admiration laissa la place à l'appréhension. Tout était étrangement calme et bruyant en même temps depuis qu'elle était seule là-haut. Entre l'épouventard qu'elle continuait à surveiller du coin de l’œil et la nature... les ombres, les bruits, l'imaginaire. Bref, vous voyez le genre, mais n'allez pas imaginer non plus qu'elle était au bord de l’hystérie. En réalité elle était plutôt calme.

Quand enfin elle aperçu le signal, l'ancienne verte hésita. Non ! Elle ne sauterait pas. A la place elle attrapa donc plutôt un gros morceau de bois qui traînait là, mais qui était suffisamment petit pour entrer dans le puits. Un sortilège de lévitation plus tard, la brune s'en servait comme fauteuil pour descendre dans le trou et rejoindre Reyes. Pas besoin de dossier pour tenir en place. Le puits était assez étroit pour qu'elle puisse se tenir, sans parler du fait qu'elle avait plutôt bon sens de l'équilibre sur un bout de bois.

Princesse Tara arriva comme une plume et ne put s'empêcher une exclamation lorsqu'elle découvrir à son tour ce qu'ils venaient de découvrir. La petite Rachel, l'enfant morte depuis longtemps aurait presque put reprendre vie, pour un truc pareil. Une cachette secrète ! Par Merlin !

- Est-ce que c'est une cheminé ?

C'était assez incongru de trouver cela ici, surtout lorsqu'on se rendrait compte de l'état des lieux. Tout n'était que ruine, pourtant Tara était bien décidée à s'approprié ce lieu, si l'Ordre ne le faisait pas.

- On dirait une sorte de vieux bunker. Je ne savais même pas qu'il en existait aussi chez les sorciers.

Morgan observa la sorcière descendre habillement à travers le conduit. Tss, c'est vrai qu'il aurait pu penser à ça aussi, plutôt que de se lancer tête la première. Mais bon, à chacun sa technique. Il informula un #Lumos, baignant la pièce d'un éclat argenté. C'est vrai qu'à bien y observer, cela ressemblait à un genre de bunker. Peut-être une habitation qui datait de l'époque de Voldemort ? En tout cas, aucune protection magique ne semblait se trouver ici. Peut-être que l'épouvantard était l'unique protection ?

-Je crois qu'on va pouvoir l'utiliser. Pour l'Ordre. Ca ferait une super cachette non ? Avec quelques sorts de protection et de quoi rendre l'endroit un peu plus agréable. Ca nous ferait un endroit à Pré-Au-Lard en plus. Laissons les choses en état et rentrons au QG faire notre rapport. Je pense que l'on pourra revenir la nuit prochaine, un peu plus nombreux, pour commencer à poser des protections. Avec un peu de chance, personne ne remarquera l'absence de bruit venant du puits. Ou peut-être que l'épouvantard survivra assez longtemps et que ses cris repousseront les sorciers curieux.

Le Phénix s'approcha de sa collègue et lui tendit les bras, l'incitant à le prendre. Lorsqu'elle le fera, ils transplaneraient pour retourner au QG expliquer aux autres leur découverte et monter un plan pour s'en accaparer.

Fin du RP pour ma part. Je te laisse mon LA pour dire qu'on transplane !

La baguette de la sorcière s'éclaira peu de temps après celle de Reyes. Tara était plutôt calme d'apparence, seul un sourire ravis venait trahir son excitation et peut-être un petit quelque chose dans le regard ou dans la voix. Intérieurement elle était pourtant loin d'être calme et, déjà, elle essayait à quoi pourrait ressembler ce lieu une fois réaménagé. C'était un rêve de gosse qui venait de se réaliser là.

Aussi, puisque le lieu servirait visiblement pour l'Ordre, la sorcière se résilia à ne pas se l'approprier pour elle toute seule. Le partage c'était important n'est-ce pas ? Mais nul doute qu'elle en prendrait grand soin.

-Je crois qu'on va pouvoir l'utiliser. Pour l'Ordre. Ca ferait une super cachette non ? Avec quelques sorts de protection et de quoi rendre l'endroit un peu plus agréable. Ca nous ferait un endroit à Pré-Au-Lard en plus. Laissons les choses en état et rentrons au QG faire notre rapport.

- J'suis pas mauvaise pour restaurer de vieux trucs.

Reyes ne l'écoutait probablement pas, mais ça lui avait semblé important de le dire sur le moment. Visiblement il y aurait beaucoup de boulot, alors elle n'était pas peu fière de dire qu'avec sa colocataire, elle avait aménagé tout un appartement avec des objets de récupérations.

Le sorcière s'approcha après avoir fini de parler et lui tendit le bars. Tara le regarda un instant, le temps de comprendre ce qu'il voulait. Puis elle le lui agrippa finalement tout en se disant que cette cicatrice c'était tout de même du gâchis. L'est mignon.

FIN du RP

# Flashback : Lizzie est aveugle ; Pv Evgeni

Des bruits courent dans les rues de Londres. Un mage sort de l’ombre, avec une certaine réputation. Ils l’appellent coach, entraineur ; prof des rues. Le nom me plait. Il y a un mois aujourd’hui, une potion m’a explosé à la face. Une erreur expérimentale. Une histoire qui arrive à tout le monde. Qui tue parfois. Aveugle d’autres. J’étais de ceux-là.

Je savais que dans ces conditions, il n’était pas raisonnable de rester parmi les Mangemorts. J’allais devenir un maillon faible pour l’Ordre Noir. Il me fallait me reconstruire, reprendre possession de mon corps. J’ai commencé par les bases : payer ma nounou pour qu’elle se déguise en pirate et qu’on prétende que c’était le mois du carnaval devant les gosses. User et abuser du sortilège de la vision par le son, même s’il est très inefficace dans les espaces publics.

J’ai même prévu quelque chose avec Aya ; on va coder les fioles, pour que je puisse continuer à identifier les ingrédients et faire d’autres potions pour Barjow & Beurk. Il faut s’accommoder du handicap. Trouver des alliés. La canne, c’était hors de question, et puis avec le transplanage, je n’en avais pas tant besoin. Il s’agissait plus d’apprendre quelques chemins par coeur, et de les pratiquer avec une routine indéboulonnable.

Le duel en revanche… Pour le duel, je n’avais pas trouvé de solution. Et je savais que pour une ex-Mangemort, démasquée par une phénix, et cousine du Seigneur des Ténèbres actuel, il fallait mieux protéger mes fesses. Trouver le moyen d’apprendre, ou plutôt réapprendre, à gérer un combat baguette au poing. Ce coach pour sorcier me semblait donc être une option intéressante, tant que je ne tombais pas dans un guet-apens. Et ça, je n’avais aucun moyen d’en être sûre avant d’être sur place.

Boh, tant pis, on peut pas être prudent sur tout non plus, ce serait plus vraiment Lizzie.

D’après les petites annonces et le téléphone arabe qu’elles avaient généré, il y avait un cours ce soir. Je ne savais pas trop quel était le plan ; si je voulais y assister en mode espionne ou directement demander un coup. Mais en vrai, avec ou sans aide magique, je n’aurais jamais accès à toutes les informations permettant de se faire une idée de la qualité du cours. Autant se jeter dans la g*eule du loup, et voir après.

Je sais qu’en soit, j’aurais aussi pu me tourner vers Jean. C’est quand même mon mec, et un entraîneur magique depuis quelques années déjà. Cependant, lui demander un cours serait me mettre dans une position délicate, où il faudrait expliquer en quoi j’avais besoin d’un renforcement en duel — ce qui n’a pas tant de sens pour une simple gérante, même à l’Allée des Embrumes. Et lui parler des masqués, c’était même pas en rêve.

Soit. Lançons-nous. Il ne peut pas être si terrible que ça, et au pire, il suffit de se fier à la magie noire. Pire, pire, tout est relatif bien sûr.
A pas de loup, approcher du lieu de rendez-vous. Susurrer, à peine audible et pourtant assez farouchement présente pour qu'on me remarque.
— C'est ici, la sorcellerie ?

Un tautogramme par paragraphe

Je jurerais que jusque dans ses jeunes jours, le juvénile Jupillon jouait au jeu de la justice. Il jonglait de javelots en javelines dans les jardins que jaunissaient les jonquilles. Il jouissait de sa jeunesse joviale, joignant à jamais les joyeuses journées aux jalouse jérémiades du jargon je-m'en-foutiste de l'ingénue jeunesse. Jeter la jettatura, jappant des jacasseries en jaillissant d'un jet de joubarbe n'était que jeu pour ce joufflu jouteur. Le jouvenceau jubilait déjà agitant ce jonc sans jugeote ni jugement.

Pourtant, plus par prudence que pour prouver par pédanterie qu'il était preux, le pauvre praticiens pris du plis. Il poussait et passa pour un première année puis un pitre, puis, pour parfaire sa pitance, en petit prétentieux passé les portes de Poudlard pour la pénultième fois. Plus possible alors de parler de ses prouesses de princes des pépinière. Parce qu'il paraissait plus pragmatique (et peut-être plus précieux), plus possible, à présent, de plaidoyer pour son parcours pitoyable et ses piètres qualités de pacifistes. Il prônait son peu de persuasion pour parfaire sa pratique. Finalement, petit à petit, il parvint à pousser les compétitions de par delà le paradis : pour purifier, il pris goût au disputes. Plutôt perfide, il pensa qu'il pouvait prévoir de petites pédagogies pour de la pécune ; se proposant pour professeur à Pré-au-Lard.

Evgeni, en effet, écrivit épîtres sur épîtres, expliquant qu'il était "expert en échanges d'enchantements" ; et eu élémentairement envie d'essayer d'éduquer élèves et excursionnistes exclus de ces études qui leur étaient étrangères. Et enfin, épuisant cette éternelle émaillerie de son enfance, explorons efficacement ses expérimentations éducatives d'éphèbe. En écrivant exclusivement en été, étrangement, il n'estimait être éventuellement enseignant d'une ex-enfermée : Elizabeth Bennet !

Lizzie, lors, lestait sa limpidité de la lourde lèpre des lorgnettes. Las, limités en lecture, la lascive laissait les lobes sur le pallier des liens lancés par le louveteau lapidé aux lignes là-haut. La lutte loin d'être lassante laissait luire l'espoir d'un louable lien entre le laquais et le larbin.

— C'est ici, la sorcellerie ?

Vraiment, vous voulez vous faire violenter ? Vous ne voyez mais vous vous fourvoyez. Voyons, voyons ce que vous valez.

Résumé:

Immobilité.

Il installe d’insipides idiomes. Il a un idéal instable : s’imposer. Il a l’idée si irréaliste et idiote d’en imposer. Il imagine illuminer l’iceberg icarien de ses icônes ibériques ; ici, il irrigue son île d’iguanes imitant le vieil iguanodon. Il a l’imaginaire imbattable, l’imbécile ! L’inné ingnifuge immanquablement l’ignorance, si l’illusion ne lui est illisible ! Improbable idylle identitaire entre il, l’imberbe et lui… L’illustre idole aux crins d’if me laisse ignare. Il imbibe et imbrique son imaginaire imbrûlé et indu — il est imbuvable. Incroyable… L’ignominie de ses images, à l’idéologie illettrée, illogique, illégitime me file un ictus. L’infatuation immense et illimitée n’est illégale ? Inscrivez-le illico ! Immatriculez son immémoriale immaturité immédiatement ! Il est illicite que l’immobilier immerge son immeuble d’incommodités. Immolons-le immodérément.

 Riposte.

Remballons, rabaissons ce rabâcheur aux répliques rabat-joie. Le battre, le rebattre, le rabattre entre les rabattements des ruelles. Rien ne me rabobichera ni ne me raccommodera avec ce racoleur racontar. Il n’est rien. Une ruine de relique racornie, rabougrie. Raccourcissons-lui la trogne et les racines ! Le robot a le râle redondant ; qu’il ravale ses revendications, ses réclamations et aille repaître les enfers ! Ravissez-moi : rabrouez cette racaille dans une rabouillère. Qu’il raccompagne ses rêves raccords dans les rives du Styx. Je me raccroche, me rachète, dans la résection de sa race. Raclement de gorge, retord.

Estocade.

— Evidemment, m’éclamais-je ébahie. Ecumons ses ébauches, éclaboussons-le de l’épée de l’éblouissement. Sortir l’engin ébène ; expirer. Et l’éborgner aussitôt, l’ébouillanter dans l’entreprise d’#Electrocorpus. Là, une écaille écarlate s’entrouvrerait… Espérer dérober sa baguette d’un #Evanesco. Que l’éprouvante émotion l’embourgonne, l’ébouriffe et l’ébranle ! J’ébruiterai son échec aux éboueurs. Qu’ils écarquillent les yeux à l’évoquer, Evgeni l’Ecartelé.

Devant le danger, derrière des décisions de duellistes destructeurs, découvrons d'abord des dérèglements. Dressant du dard, dix doigts drus, dédoublant d'amertume, le docteur en duel, se défendit. Droit et défiant, il dût déjà développer sa décharge. Délivrant un degrés de déflagration sans demi-mesure, la disciple déchira la dentelle du dirigeant. Désolé de découvrir qu'il ne dominait, ce dernier se débattait dans la douleur. La diablesse devait dissimuler sa déception de devoir détourner ses dons de destructions. Dorénavant, dispenser des docte de défis devrait se dérouler sans désagréments. Il la détesta directement.

Se soulevant sans se soucier de sa solide sciatique, le sorcier sidéré cessa de sous-estimé sa sévère novice. Si elle souhaitait séduire sans sentiment un spectateur suspicieux, la sympathie qu'elle suscitait saurait scléroser ses sens. Se saisissant de son "stick à sortilège" (ainsi la sollicitait il), le sage singe savant s'apprêtait à sectionner la sorcière du sternum au sacrum d'un Sectumsempra. Soudain, sa stupidité sembla sauve : sa serré lui fut soustraite ! Il serra ses main stérile et souffla une sénestre à sa comparse.*

Vivement, voyant venir vers ses vers une verte véhémence, le voyou vint voler sa vie. Virulent et violent, il visa la viargo et, vraisemblablement, la vivisécta : Vicero.

Mais même en manigançant le malheur d'une muse, le mage ménageait ses méfaits. Minimisant le malaise par mime du monstrueux miroir de la misère, le moineau misait, maintenant, sur la merci. Monstrueux mais malin, le mage mourrait de mesquinerie s'il manquait la minette. Magicae Nulla Est. Le malheur manipule la médiocrité. Mais que mise une magicienne minaudé manquant da magie ?

*:

Vu que l'autre a été banni, j'pique le sujet...

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PV Eliott Jenkins

Pré-au-Lard. Le petit village était engouffré dans une obscurité étouffante. La soirée n'avait pas encore posé tous ses bagages, mais le ciel grommelait de nombreux nuages noirs qui sonnaient comme des avertissements, rugissants dans la plaine qu'était le ciel en promettant de se déverser en un orage colérique.

J'avais entendu parler d'un élève, dont la mère aurait eu des affiliations avec la magie noire. Cela pouvait être du vent. Cela pouvait être la vérité. Quoi qu'il en était, j'étais bien décidé à éclaircir ce mystère.

Paré de mon masque d'émeraude et de ma longue cape de jais, j'attendais à couvert d'une maisonnée non éclairée, dans un voile obscur qui me camouflait à ravir. J'avais laissé une invitation au garçon, prétextant que j'étais un mystérieux inconnu et que j'avais des informations importantes sur sa mère, et qu'il devait me retrouver dans le village.

Il faisait partie de ses élèves pouvant être prometteurs, arrivant à la fin de leur scolarité sans vraiment savoir vers où s'orienter ensuite, ni surtout comment était réellement profilés leurs idéaux. Peut-être qu'il pourrait être utile aux Ténèbres, peut-être pas. Peut-être souffrirait-il, peut-être pas.

Les nuages hurlants au lointain une annonce qui laissait présager une avalanche de larmes, la luminosité s'évaporait peu à peu, laissant place à une pénombre plus persistante encore, dans laquelle je me sentais chez moi.

Il était bientôt l'heure que j'avais fixée, même si lui ne savait pas à qui il aurait affaire, qu'il ne s'attendrait pas à trouver un masque sur sa quête d'informations. Comme si, au final, j'avais tissé une toile d'araignée dans laquelle il allait forcément se jeter.

Et je jubilais d'avance, sans savoir s'il deviendrait une marionnette utile à notre cause, ou simplement un jouet que je conduirais à la mort. Mais une chose était sûr, dans ce théâtre incertain, le petit village allait assister à une rencontre qui pourrait se révéler une voie sans issue.

Il ne faisait pas beau. Vraiment pas beau. Le ciel était gris voire noir. Eliott avançait, pas très sûr de lui, mais il avançait. Il avait été invité ce soir. Non, pas un rencard, rien de ce genre. Il avait reçu une lettre quelques jours auparavant, non signée, d'un inconnu qui lui avait raconté qu'il avait des informations à lui confier au sujet de sa mère. Il était très attaché à elle et être aussi éloigné depuis un bon moment, même s'il essayait de la voir le plus régulièrement possible, lui faisait mal. Alors, bien entendu, dès qu'on parlait d'elle, il était de son devoir de s'y rendre, notamment si cela pourrait l'aider pour savoir qui a pu la faire souffrir il y a maintenant plusieurs années. Ce n'était absolument pas d'un pas rapide qu'il s'y rendait, il n'hésitait pas mais avait peur de découvrir de nouvelles choses qui pourraient encore plus l'enrager. Comme-c'il n'était déjà pas assez remonté.

Il y avait pensé toute la journée à ce qu'il allait pouvoir apprendre. Il n'avait pas eu le courage de l'appeler, il avait peur qu'elle s'inquiète pour lui et ce n'était pas ce qu'il souhaitait. Elle avait eu une vie assez compliquée, il ne voulait pas la rendre encore plus dur. Il voulait qu'elle vive sereinement désormais et il espérait réellement que c'était le cas. Il faisait tout pour en tout cas, même s'il était éloigné d'elle. En dehors de ça, il voulait la rendre fier de lui et c'est pour cela qu'il se rendait, ce jour-là, à cet endroit prévu.

Son lieu de rendez-vous était à Pré-au-Lard. Il avait été plutôt surpris de cette annonce car même le soir, il y avait toujours du monde. Bon, probablement pas un soir où le ciel menaçait à tout moment de pleuvoir mais quand même. C'était loin d'être l'endroit le plus certain lorsque deux personnes devaient avoir une discussion plutôt importante, une discussion secrète.

Et alors qu'il était au lieu de rendez-vous, il vit très rapidement qui l'avait contacté. Un Mangemort. C'était le deuxième qu'il avait rencontré pour discuter mais la situation avait changé. La première approche n'avait pas été vraiment concluante ; il avait eu peur et n'avait rien pu dire à ce mage noir qui n'avait vraisemblablement pas assez de temps devant lui pour discuter. Lui, l'avait contacté, c'est qu'il en avait du temps et qu'il avait des informations à lui donner. Mais lesquelles ? C'est ce dont il avait attendu depuis pas mal de temps et c'est ce dont il allait savoir. Cette soirée allait être mémorable.

- Bon... Bonsoir. Je suis à votre écoute.

Le stress avait visiblement augmenté d'un coup. Il restait tout de même droit, ne tremblait pas mais avait tout de même à l'idée que devant lui se trouver un mage noir qui pouvait le tuer s'il le souhaitait. Mais peut-être que ce stress, cette crainte allait changer suite à cet instant ?

J'attendais presque impatiemment, pas que je l'étais pour la conversation à venir, mais que je n'aimais pas l'idée qu'on puisse être en retard à un rendez-vous que j'avais fixé. Alors je me disais qu'il n'avait pas intérêt à l'être.

En l'attendant, mon regard heurtait le ciel noirâtre qui laissait en suspend sa sentence, laissant au soin de chacun de parier si oui ou non il allait abattre sa pluie torrentielle sur nous. Je ne serais pas contre.

Les nuages semblaient contenir toute une rage folle, de celles qui se déversent sur les champs de batailles et laisse la terre imbibée d'un liquide rougeâtre et visqueux et de corps à l'agonie ou sans vie.

Finalement, la silhouette que j'attendais se dessine dans un horizon embué d'une pénombre opaque. L'adolescent avait ce genre de gueule à être premier de la classe. Le genre ou, au choix, tu avais envie d'être sympa avec lui ou bien de lui arracher la tronche.

Il s'approche de moi et me délivre un bonsoir à mi chemin entre la timidité et la peur. Partant directement dans le vif du sujet, voulant savoir pourquoi je l'avais convié. Mon masque ne semble pas lui faire peur, peut-être savait-il que s'il essayait de fuir, je me ferais un plaisir de le tuer ? Après quelques secondes où je le toisais volontairement du regard, je répondais.

- Si je t'ai convié, c'est que j'ai entendu des rumeurs sur ta mère... Entre magie noire, ordre du phénix... Que croire ? Qui est-elle ? Une usurpatrice ? Une informatrice ? Une lâche ?

Dernier mot laissé en suspend. J'avais choisi volontairement usé de mots forts, pour voir sa réaction. Je n'avais pas grand chose à lui apprendre sur sa mère, au contraire. Il avait plus à m'en dire que l'inverse, et s'il croyait le contraire, sa soirée risquait de virer au cauchemar.

Eliott regardait le Mangemort droit dans les yeux. Le ciel ne semblait pas être du côté du serpent et avec ce temps, il n'arrivait pas à discerner la couleur. Il abaissa donc son regard vers son masque. Ils avaient tous le même. Ce fut un coup de maître de leur part de se cacher car si ce n'était pas le cas, ils auraient directement été attrapés. Au lieu de cela, leurs adversaires peinaient à trouver l'identité de chacun tandis qu'eux, ils faisaient tout pour la cacher. Ils étaient forts à ce jeu, heureusement pour eux d'ailleurs. Le brun, lui, ne cherchait pas vraiment à savoir à qui il parlait. Il avait peur de connaître la personne en face de lui. Il n'avait pas peur d'être déçu, plutôt d'en devenir fou. Si c'était quelqu'un à qui il avait accordé toute sa confiance, toute sa vie, aussi naïf qu'il était surtout étant plus jeune, il avait beaucoup à craindre. Cela signifiait que si l'un savait tout, les autres le savaient également. Il n'avait donc pas besoin de se cacher.

Une voix assez grave vint s'ajouter à ce silence qui devenait, petit à petit, effrayant. C'était celle du masqué. Il avait entendu des rumeurs sur sa mère et cherchait à savoir qui était-elle. Néanmoins, les mots pour la désigner rendit Eliott nerveux. Il détestait qu'on parle d'elle ainsi, surtout qu'elle n'était pas tout ça. Aux yeux de l'étudiant, elle n'était rien de tout ça. Le dernier mot fit le plus mal. Une lâche. Une lâche aurait dévoilé toutes les informations lorsqu'on était presque en train de la tuer. Une lâche aurait également tout raconté son fils lorsqu'il lui avait demandé la première fois. Pourtant, elle tenait la parole, ce qui agaçait au plus haut point le serpent.

- Ma mère n'est pas une lâche. Je ne savais pas ce qu'elle était auparavant, elle n'a jamais rien voulu dire à ce sujet mais ce n'est rien de tout ça. C'est une personne digne qui a su se taire lorsqu'ils menaçaient de la tuer, lorsqu'ils lui faisaient du mal. Beaucoup de mal. Vous pensez qu'une lâche aurait fait ça ? Elle n'a rien pu faire contre eux mais je suis certain que c'est pour une bonne raison. Que pouvez-vous faire contre quatre personnes qui vous veulent du mal ?

Il s'était peut-être énervé mais n'était pas craintif. Au contraire, il était en colère. Pas forcément contre le masqué mais contre la situation en elle-même. Une chose était sûre, quand il allait le découvrir, ils allaient payer toutes ces années de silence. Ils avaient intérêt à s'enfuir, si ce n'était pas déjà fait.