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Harry Potter 2005 :: ~¤~ Pré-au-Lard ~¤~ :: Forêt Interdite
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Invité, le  Lun 20 Mai - 21:53

Autorisation d'Elenna Benson pour l'ouverture du sujet


[PV Merit Sullivan]
Encore une journée morose de terminée, exactement comme toutes les précédentes, et probablement comme pas mal des suivantes. Cette saleté de routine commençait sérieusement à me taper sur le système. J’étais bien trop sage ces derniers temps, ça ne me ressemblait pas. Il fallait que je fasse quelque chose, que je me change les idées et que je m’occupe, d’une façon ou d’une autre. La vie de petite fille modèle, ce n’était définitivement pas pour moi. Je ne tenais pas en place, on aurait dit une gamine de huit ans, toujours boostée à bloc, des idées plein la tête mais rarement mises à exécution. Cette fois-ci c’était décidé : je ne passerais pas la nuit à fixer le plafond sans réussir à fermer l’œil, c’était hors de question. Les insomnies ne pouvaient pas rester une fatalité indéfiniment. Si je me démenais assez pour être vraiment crevée, je finirais bien par dormir, tôt ou tard. De toute façon, ce n’était pas humain d’avoir aussi peu de repos.

Prenant mon courage à deux mains, je bravai donc les interdits, et pris la décision d’aller faire un petit tour dans la Forêt Interdite. Si je n’y trouvais pas un peu d’action, c’est qu’il y avait incontestablement une malédiction à mon encontre, et que le destin s’acharnait sur mon ennui et moi. Cette fichue forêt était réputée pour être pleine de dangers, et m’y interdire l’accès était le meilleur moyen de me pousser à m’y jeter la tête la première. Après avoir jeté un bref coup d’œil à ma tenue, je me dis qu’il n’était peut-être pas très judicieux de rester comme ça pour aller vagabonder dans la forêt. Je retirai donc mes vêtements, et enfilai quelque chose de plus décontracté et dans lequel je serais plus libre de mes mouvements. Ce n’était peut-être pas l’idée de ce que la plupart des gens se faisaient d’une tenue relâchée, mais personnellement, c’était comme ça que je me sentais le plus à l’aise dans mes baskets : un jean moulant de couleur grise qui marque donc relativement facilement et un débardeur blanc, recouvert d’une veste de la même couleur. J’allais flasher dans le noir, et certainement rentrer toute crasseuse, mais cela ne me posait aucun problème : j’aimais qu’on me remarque.

Bien, j’étais enfin prête. Sans oublier mon sac, je descendis tranquillement les escaliers, en prenant soin de ne pas me faire avoir par un préfet ou un membre du personnel, qui aurait tôt fait de me renvoyer directement d’où je venais. Il était presque minuit, j’avais très largement dépassé le couvre-feu. Loin de m’arrêter, ce léger détail ne faisait qu’augmenter mon enthousiasme. Arrivée à l’extérieur, je fus agréablement surprise par la température, vraiment douce pour cette heure avancée. Sans perdre de temps, je me dirigeai vers l’est, et ne tardai pas à arriver à destination. Cela faisait maintenant un bon moment que je n’y avais pas mis les pieds. C’est qu’elle m’avait manquée, cette parfaite cachette de bestioles toutes plus effrayantes les unes que les autres.

Après avoir inspecté les environs une dernière fois, histoire de m’assurer que personne ne m’espionnait et qu’on ne couperait pas court à ma petite escapade nocturne avant même qu’elle n’ait commencée, je pénétrai dans la forêt. Il y faisait encore plus sombre qu’à l’extérieur. Et pour cause, la lune ne perçait pas à travers tous ces arbres gigantesques. Cette atmosphère glauque et déconcertante était absolument parfaite pour aiguiser les sens. Je fermai les yeux, m’imprégnant du moindre petit bruit qui parvenait jusqu’à mes oreilles. De nombreuses branches craquaient sous mes pieds au fur et à mesure que je m’enfonçais dans la forêt. Je vis passer plusieurs ombres étranges, dégainant ma baguette à la vitesse de la lumière chaque fois que l’une d’elle s’approchait d’un peu trop près. Pourtant, aucune bête sauvage ne semblait décidée à m’agresser ce soir-là. Je devais errer ainsi depuis un bon moment déjà, et rien ne paraissait vouloir perturber le calme environnant.

Pourtant, à quelques mètres de là, quelque chose m’interpella. Une vague silhouette était agenouillée près d’un rocher, visiblement préoccupée par ce qui se trouvait étendu sur ledit rocher. J’hésitai quelques secondes à m’approcher puis, la curiosité se faisant trop importante, j’ignorai mes doutes et fonçai dans sa direction.

Kimberly – Hey, qu’est-ce que tu nous as dégoté ?

Complètement euphorique à l’idée d’avoir enfin trouvé quelque chose d’intéressant à me mettre sous la dent, je ne pensais même plus à me protéger d’éventuels agresseurs. Ma baguette avait repris sa place au fin fond de ma poche. J’avançai rapidement, en quête d’action, et découvrit une jeune femme. Une jolie brune aux yeux marrons. Toutefois, je n’arrivais pas à distinguer clairement l’autre silhouette. Probablement un animal, ça n’avait pas l’air très très humain tout ça.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Sam 1 Juin - 16:08

Je m'assis en sursaut dans mon lit en poussant une petit cri. Je venais encore de me réveiller à cause d'un sale cauchemar où ma soeur mourrait. Jamais je n'avais réussi à comprendre la signification de ce rêve que je faisais depuis plusieurs semaines déjà. Ca devenait assez fatiguant puisque je n'arrivais pas à me rendormir par la suite. Et en général, je me mettais à lire pour me détendre. Sauf que là, je savais qu'il fallait que je bouge, et que je surmonte ma peur de me faire prendre dans les couloirs ou en dehors du château. J'avais besoin d'adrénaline et je levai donc en silence afin d'enfiler rapidement un pull et un jean propre. Je savais que je risquais gros encore une fois, mais je m'en fichais en fait. C'était chiant de rester sage à la force.

J'attrapai à la va-vite ma baguette que j'avais posé sur ma table de nuit et sorti en catimini de mon dortoir. Les couloirs étaient déserts encore une fois, et ça m'arrangeait. Je courus à pas légers jusqu'à la sortie et avec quelques manipulations je parvins à sortir dehors.
Une fois à l'extérieur je m'arrêtais de marcher pour regarder le ciel. Il était plutôt inquiétant et je ne voyais quasiment rien devant moi. Je frissonnai, non pas à cause de la température, mais à cause de l'excitation de cette aventure nocturne. Mais je n'aimais pas avancer à tâtons alors je sortis ma baguette et articulai un petit "lumos" pour m'éclairer. Pointant ma baguette devant mes pieds, j'avançais à pas rapides afin de m'éloigner au plus vite du château avant de me faire prendre à cause de la lumière.

Sans m'en rendre compte, je me dirigeai vers un endroit précis : la forêt interdite. Je n'avais aucune idée de mes faits et gestes. C'était comme si je savais que je devais aller là bas, comme si j'avais une sorte de sixième sens. Je trébuchai à de nombreuses reprises sur des racines que je ne voyais pas, et sursautai à chaque bruit suspect. Ce n'était pas vraiment une bonne idée d'y aller seule mais je ne pouvais pas aller chercher Azmaria ou encore Louna qui n'étaient pas de la même maison que moi. Et puis, sachant qu'elles dormiraient sûrement, je ne préférai pas tenter le coup.

Arrivée devant la fameuse forêt, je jetai un coup d'œil derrière moi : le château était maintenant trop loin pour que je puisse faire demi-tour. Je fis donc un pas, puis encore un autre avant de me retrouver entourée d'arbres. Je ne voyais plus rien autour de moi, ni au dessus de moi. Le feuillage épais des arbres bouché la vue. Mais ça ne permis pas de dissimuler une silhouette qui passa à quelques mètres de moi. J'écarquillai les yeux et m'avançai doucement. J'avais devant moi une licorne, et elle ne fuyait pas. Bouche-bée, je fis encore quelques pas et tendis le bras avant de remarquer que la créature était blessé. Je couinai à la vue de la plaie béante qu'elle avait sur le flanc, ce qui la fit réagir. Elle se mit à avancer doucement, ce qui me permis de la suivre. Je préférai garder les yeux sur elle, au cas ou elle disparaitrait sans aucune explication. Mais la licorne avançait difficilement et avait l'air de souffrir. Je la vis s'effondrer brusquement sur un rocher et me précipitai vers elle. Elle était jeune et encore de petite taille, ça se voyait. Je ne savais pas du tout ce que je devais faire. Je n'avais assisté à aucun cours de Soins aux Créatures Magiques et ne savaient donc pas comment la soigner avant qu'elle ne meurt. Avec une envie irrésistible, je touchai néanmoins sa tête avant de la retirer vivement pour la laisser tranquille. La pauvre avait vraiment l'air d'avoir très mal et je ne supportais pas l'idée de la laisser en difficulté. Il fallait absolument que je retourne au château pour trouver quelqu'un capable de l'aider. Mais alors que j'allais me relever en vitesse pour y retourner, une voix retenti dans mon dos :

- Hey, Qu’est-ce que tu nous as dégoté ?

Je me retournai afin de découvrir l'identité de la personne, et remarquai que c'était une Serpentard dont je ne connaissais pas le nom. Je répondis en chuchotant pour ne pas déranger la créature qui était en train d'agoniser.

-J'ai trouvé une licorne blessé... est ce que tu saurais comment la soigner ? Moi je n'en ai aucune idée, et je ne veux pas la laisser là.

Je venais de parler à une étrangère sans bégayer ni rougir. Je souris intérieurement de cet exploit même si je savais que c'était la panique qui m'avait aidé. Les yeux brillants d'espoir, j'attendis qu'elle réagisse.
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Invité, le  Sam 8 Juin - 0:42

La jeune femme se retourna brusquement, et je pus aisément distinguer le blason des Gryffondors accroché à son uniforme de sorcière. Qu’est-ce qu’une élève des rouges et ors faisait dans la Forêt Interdite à une heure pareille ? D’après mes souvenirs, ces derniers avaient beau être courageux, ils n’en étaient pas moins compétitifs et avides de pouvoir, et leur besoin de gagner cette fichue coupe les empêchait généralement d’enfreindre les règles, de peur de se faire dépasser par les serpents. Faut dire qu’on n’était pas si loin d’eux, et qu’on avait pas mal de chances de les rattraper d’ici la fin de la saison. Quoi qu’il en soit, la brunette qui me faisait face ne semblait se préoccuper ni de la coupe, ni même de savoir de quelle maison je venais. Pour le moment, du moins. Elle avait bien plus important à faire.

Je m’approchai calmement, histoire de ne pas effrayer la licorne, et découvris avec effroi qu’elle était bel et bien blessée, et pas qu’un peu. Une coulée de sang glissait sur le rocher et avait déjà créé une petite flaque dans l’amas de feuilles mortes juste en dessous. Je me demandais bien ce qui pouvait avoir causé tout ça, et qui pouvait bien en vouloir à une licorne sans défense. Pauvre bête. En réalité, je me préoccupais bien plus des animaux que des humains, sorciers ou non. Contrairement à ces hypocrites malhonnêtes de bipèdes, les animaux ne parlaient pas, et ne risquaient pas de mentir pour parvenir à leurs fins. Doucement, je m’accroupis pour être à son niveau, passai ma main sur le corps endolori de l’animal et le caressai gentiment.

Malheureusement non, je ne connaissais absolument aucun sortilège de guérison, et je n’avais pas de trousse de secours à portée de main pour tenter de soigner la licorne par des moyens moldus. Le plus simple aurait probablement été de retourner au château chercher quelqu’un de plus qualifié, mais nous risquions de gros ennuis si on nous trouvait là. Cela ne m’effrayait pas plus que ça, mais de toute façon, vu l’état dans lequel il était, je doutais fort que le pauvre animal ne tienne le coup jusqu’à l’arrivée des secours. Un peu gênée, je me tournai de nouveau vers ma camarade, qui n’avait pas l’air de savoir quoi faire non plus. La Gryffy semblait vraiment vouloir l’aider.

Kimberly – Je n’en ai aucune idée, désolée.. Tu as vu ce qui lui a fait ça ?

Après tout, l’agresseur pouvait très bien s’en prendre à nous, maintenant. S’il voulait retrouver la licorne pour en faire son repas et qu’il nous trouvait à ses côtés, il ne se priverait probablement pas de la bonne chair fraiche qui venait de se livrer à lui d’elle-même. Je jetai un bref coup d’œil aux alentours, mais rien ne me sembla suspect. Hormis les crissements de feuilles poussées à droite à gauche par le vent, il n’y avait pas un bruit. Nous étions seuls, tous les trois, au beau milieu de la forêt. Le temps n’était pas aux présentations, mais j’aurais tout de même bien aimé savoir à qui je m’adressais. Je ne connaissais cette fille ni d’Eve ni d’Adam, et rien ne me disait qu’elle n’avait pas elle-même torturé la grosse bébête qu’elle prétendait maintenant vouloir sauver.

Kimberly – Au fait, moi c’est Kim’, et toi ?
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Lun 17 Juin - 15:56

[HRPG : désolée pour le retard ^^"]

La  jeune fille me regarda attentivement : elle était sans doute en train de chercher un indice afin de savoir de quel maison je me trouvais. J'étais quasiment sur qu'elle soit chez les Serpentard mais je doutais un peu. Je me faisais souvent des idées qui finalement étaient fausses. Alors je préférais faire attention. J'en avais vexée plus d'un en disant par exemple à une Gryffondor que je ne connaissais pas qu'elle était des Poufsouffle. En même temps j'étais en première année, et je venais d'arriver donc j'avais peu de connaissances. C'était arrivée aussi pendant ma troisième année : j'avais rencontré une jeune fille dans les couloirs, et j'avais supposé qu'elle était de Serpentard. Et bien non, elle était de Serdaigle. J'avoue qu'après toutes ses mauvaises expériences, j'avais fini par faire attention à ce que je disais.

La jeune fille brune s'avança à côté de moi à pas légers et lents, et après un temps de réflexion, s'accroupis à côté de moi. Elle passa calmement sa main sur la peau brûlante de l'animal pour le détendre. La pauvre licorne avait l'air de souffrir de plus en plus et je la plaignais, même si je ne ressentais aucune douleur.

La brune fini par répondre à ma question :            
 
– Je n’en ai aucune idée, désolée.. Tu as vu ce qui lui a fait ça ?

Suite à sa réponse, ma gorge se serra. Nous n'avions vraiment aucun moyen de soigner la bête, et elle allait finir par mourir sous nos yeux. La question qu'elle posa ensuite me paru tout d'abord étrange, mais ensuite plutôt intelligente. Sous le coup de la précipitation, je n'avais pas vraiment pensé à ça. Je ne supposais même pas que l'agresseur de l'animal soit encore dans les parages. Mais il valait mieux rester vigilant en effet.

-Non, je n'ai rien vu. J'ai suivi l'animal jusqu'à ce qu'elle s'effondre. Mais l'endroit d'où elle venait était très sombre et elle semblait effrayé par quelque chose. Je ne vois pas ce que ça pourrait être avec la trace des crocs sur le flanc.

Suite à ma réponse, la grande brune jeta un œil autour de nous. Je n'étais pas vraiment rassurée non plus... Quand elle eut terminer de regarder autour de nous, elle me regarda de nouveau, et se présenta :

– Au fait, moi c’est Kim’, et toi ?

Kim.... ce n'était pas courant comme nom. Je ne cherchai pas à comprendre quoique ce soit, et répondis aussitôt :

-Je m'appelle Merit... Sullivan. Tu es de quelle maison? Je ne voudrais pas me tromper.

La bête à côté de moi tressailli pendant que Kim répondit à ma question. Mais apparemment, ce n'était pas à cause de la voix de la jeune fille qu'elle avait tremblait. Des bruits de pas retentissaient autour de nous. Mais je ne voyais rien : la forêt était plongée dans le noir complet. Je posai ma main sur la pommeau de ma baguette, pour la dégainer au plus vite si jamais l'agresseur de l'animal attaquait. D'ailleurs, ils pouvaient très bien être plusieurs à la traquer... et nous avec maintenant.
Pandora Forester
Pandora Forester
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de transplannage


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Re: Besoin d'aide
Pandora Forester, le  Sam 17 Aoû - 19:29

[PV Amalia Always, Jayden Moonstone, Night Wolfe, Elizabeth Stonem, Shela Diggle]

Je repoussai mes couvertures après m'être assuré que seuls les ronflements de mes camarades de dortoirs se faisaient entendre -et non des bavardages incéssants qui pouvaient durer toute la nuit, pour une fois. Je partageais cette chambre avec quatre filles. Je n'avais toujours pas pris la peine de déménager pour m'installer dans les appartements des Préféts. Je me disais que je le ferai un jour où j'aurais du temps devant et moi et où je n'aurais pas la flemme, accessoirement. Donc, en attendant, je devais me coltiner trois pipelettes discutant jusqu'au petit matin. Cela ne m'aurait pas dérangé si je participais à leur causette, sauf qu'il n'en était rien. Les sujet principaux de conversation ne m'intéressaient pas et à chaque fois, malgré mes ordres leur intimant de la fermer, elle reprenaient les commérages quand j'étais juste sur le point de sombrer dans les bras de Morphée -ce qui me réveillait de ma torpeur si agréable et que j'avais tant de mal à retrouver. J'étais donc condamné à m'endormir les coussins sur les oreilles, essayant de couvrir leurs voix. Ma quatrième camarade, heureusement, était moins bruyante et restait plutôt discrète, bien que sociable. Elle ne faisait pas non plus partie de ces genre d'échange tardifs. Je ne lui avait pas souvent adressé la parole mais elle m'avait l'air d'être une chouette fille. Comment se nommait-elle déjà ? Amélia ? Amalia ? J'avais complètement oublié.

Je m'assis sur mon matelas en prenant le soin de ne pas le faire grincer, toujours en écoutant attentivement les respirations sonores des Serdys dormant apparemment à points fermés dans la pièce. Avec précaution, je tirais les rideaux bleu nuit aux coutures de couleur bronze de mon lit à baldaquins et jetai un coup d'oeil suspect sur les autres couchage. Leurs étoffes étaient closes et cachaient les corps amorphes de mes colocataires. Silencieusement, je posai mes pieds nus sur les dalles froides qui constituaient le sol. Avec la souplesse d'un chat, je sautillai à l'aide petit pas vers la sorte de cheminée en métal qui régnait au centre de la salle circulaire -étant dans une tour, cela allait de soi. Cette dernière était jonchée de tout et de n'importe quoi. Par terre s'étalaient des vêtements diverses, des barres de céréales, certaines déjà consommées, des livres, des cahiers et beaucoup de saleté. Nous étions pas si bien organisé que ça avec les filles. De nature bordélique, cela ne me dérangeait pas vraiment, même si j'avais conscience que l'on aurait dit une porcherie. Il faudrait que nous fassions le ménage un de ces jours, chose que nous n'avons pas fait depuis brave lurette, vu l'état dans lequel se trouvait notre espace vital. Une part de moi était honteuse de vivre dans un désordre pareil. Mais ce n'était pas le moment de fixer une date pour ranger tout ça.

La lune argentée éclairant de ses rayons traversant les soupiraux la chambrée, j'y pouvais assez voir clairement sans plisser les yeux. Je courbai mon dos et commença à chercher quelque chose à me mettre sur le dos -on ferait pas un défilé, je trouverait surement tout ce dont j'avais besoin sur le sol. Je mis la main sur des collants noirs et fin, sur mon short en jean taille haute destroy et déchiré sous un angle du tapis (tiens, je le cherchais depuis deux semaines celui-là), un T-shirt qui avait réussi à rester blanc même avec son long séjour sur le parquet, et mon perfecto en cuir que j'avais jeté quelques heures plus tôt en rentrant de Pré-au-Lard sur le dossier d'une chaise -qui n'avait rien à faire là, sois disant passant. Parfait, tout ça ferait largement l'affaire. Dans la pénombre ambiante et en silence, je retirai ma chemise de pyjama, et enfilait le haut; enlevait mon pantalon trop large pour mes minces et frêles jambes et mis le collant, puis le short par dessus, rentrant le marcel dedans et le faisant un peu blouser. Je ramassai mes habits de nuit que j'avais laissé au près du chauffage et les foutus sous ma couette. N'ayant pas de chaussures, je me mis à genoux et collai ma joue sur les lattes de bois foncés pour regarder sous le lit. Généralement, mes Vans se glissaient toujours là -j'avais la feignantise de les ranger dans le placard.

Je glissai ma main sous le sommier et à tatôns, elle toucha toute sorte de chose -et honnêtement, je ne préférais pas savoir ce que c'était à chaque fois qu'une nouvelle matière faisait son apparition. A un certain moment, celle-ci carressa quelque chose de doux comme une peluche. En revanche, ça, je savais pertinament ce que c'était. Sans hésitation, je le saisi. Il rentrait tout juste dans mon poing. Je rammennai mon bras vers moi et déssérras délicatement mon étreinte. Au centre de ma paume se tenait Sweety -à savoir, mon Bourssouflet tout rose. Il passait sa vie à se prommener parmis les Serdaigles et souvent, on me l'avait rammenné en me disant qu'il était venu sautiller dans les dortoirs voisins ou dans la Salle Commune. Ne préférant ne pas l'enfermer, je lui laissait une entière liberté, comme je l'aurais aimé si j'avais été un animal domestique de cette espèce affectueuse. De toute les façons, je le retrouvais toujours -et il trouvait un moyen de se nourrir par ses propres moyens. Je m'inquiétais donc pas à son sujet. Quand il croisa mon regard et vit le sourire qui étirait mes lèvres, il couina et commença à se dandiner. Je mis mon doigt sur ma bouche pour lui faire comprendre qu'il fallait se taire. Il assimila sans difficultés. Il était très intelligent, par rapport à ses confrères. Je le déposai sur ma table de chevet, en lui intimant de ne pas bouger.

Après m'être assuré qu'il avait bien pigé ce que je voulais de lui, je repris mon exploration des tréfonds des profondeurs sombres. Après quelques instants de recherche, je brandis, victorieuse, mes baskets en toiles noires et usées. Je les enfilai et fis les lacets à l'aveuglette. Je me remis habilement sur pieds et rangeai dans la poche intérieur de ma veste en cuir un paquet de clope (que je cachais dans mon tiroir, bien évidemment). J'empoignais Sweety et le calai sur mon épaule puis pris ma baguette magique rangée à côté de la bougie -non, à Poudlard il n'y à pas d'electricité- qui me servait pour lire le soir, avant de me coucher. A pas feutrés, je me dirigeai vers la porte. En passant, je me stoppai devant le miroir accroché au mur. Mon apparence n'était pas vraiment très flatteuse. Mes cheveux étaient décoiffés et tombaient en une cascade emmelés dans mon dos; mon soutif noir se détachait fortement du blanc immaculé du Tee-shirt et mon short était -très-court. A mon grand soulagement, je n'avais pas tellement une tête de détérée, comme je le pensais. Seule ma peau pâle semblait phosphorescente dans les tênebres de la pièce et mes yeux gris clairs comme un ciel orageux brillaient dans la pénombre comme des étoiles au fin fond de la nuit. Une petite tâche magenta, dissimulé sous ma chevelure se laissait voir.

Détachant mes iris de mon reflet, je parcouraient les quelques mètre qui me séparaient du battant. Je posai ma main sur la poignée en métal glacée. Avec une infinie précaution, je la tournai lègerement. Elle grinça. Je fit une grimace et fermai les yeux, comme si le fait de clore mes paupière allait cesser de faire résonner contre les murs ce bruit d'enfer. Je finis de la faire pivoter rapidement et me faufilai dans l'interstice minime du panneau tout en priant que je n'avais pas réveillé une de mes camarade. Je ne pris pas la peine de suturer la porte et couru à petits pas rapides vers les escaliers de pierres. Je descendis quelques marches et m'arrêtai juste avant les dernières. J'allumai ma baguette après avoir prononcé un "Lumos" presque inaudible. Une vive lueur qui me fit plisser des yeux se matérialisa au bout de mon bout de bois. Elle éclaira entièrement toute la Salle Commune. Il n'y avait personne. Tant mieux, je ne voulait m'attarder. Le feu dans la grande cheminée était éteint et seules les braise luisaient encore faiblement. Les grands vitraux laissaient pénetrer les rayons argentés et faisaient des grandes marques sur le sol tapissé de somptueux tapis. La sculpture du buste de Rowena Serdaigle se dressait fièrement, semblant me fixer. Avec la désagrable impression que la fondatrice de ma maison demeurait vivante, je traversai au pas de course la pièce.

J'exerçai une petite pression sur le dos du portrait qui gardait l'entrée de notre tour. Je sortis dans le couloir et laissant le portrait se fermer tout seul, je couru vers ma droite. Je ne voulait pas perdre de temps et me faire remarquer par le concierge. Cette pensée me traversa l'esprit et j'eus soudainement peur, étrangement. Cela eut pour effet de me faire accélerer l'allure. Mon ombre se mouvait rapidement contre les vieux murs de pierres et la lumière au bout de ma baguette éclairait le périmètre autour de moi. Connaissant la château comme ma poche, celle dernière ne m'était pas indispensable, mais je préférais la préserver, au cas où. Je passai le passage situé devant l'infirmerie, descendis plusieurs volées de marches, traversai une cour intérieure, et détalai sur l'immense pont en bois, constitué d'un architecture douteuse et qui menaçait de se briser sous mes pas. Sweety couinait gaiement sentant l'air lui fouettant son petit visage adorable, tout comme mes cheveux roux qui volaient au vent et qui venait sur le visage. C'était une sensation incroyable. Pendant un moment, je me suis sentit délaissée de tous mes problèmes et tracas. J'étais enfin libre, délivrée de ces épaisses murailles qu'était Poudlard. Je riai, instinctivement. Mon rire cristallin se répercuta contre les planches de bois soudées bancalement.

J'arrivais à l'autre bout du pont, toujours un sourire heureux scotché sur mon visage. Mes Vans foulèrent l'herbe fraîche et, à mon allure, rapidement, j'étais déjà devant la lisière de la forêt Interdite; Si mystérieuse, si défendue... Comment résister à cette invitation qu'elle vous tendait, irrésistible, à pénétrer dans son antre obscure, où se tapissaient maintes créatures terribles, mais aussi merveilleuses. Sans hésiter plus longtemps, je franchissai la limite autorisée par le personnel enseignant. Quel bonheur de transgrésser les règles !  Avec un plaisir non dissimulé, je suivit un sentier à-demi enfouit sous les fougères et les ronces. Des taches de lumière venant du ciel tapissait la terre humide. Je les suivis, comme des balises m'indiquant le chemin. Au bout de cinq minutes, à force de trottiner, j'eus un points de côté et m'adossait à un arbre. Je respirai lentement, aspirant l'air pur des bois. Mais après l'air pur, l'air toxique ! Je sortis mon paquet de cigarette et en pris une. Je l'allumai grâce à ma baguette que j'avais éteinte, n'en ayant plus besoin dorénavant, et tirai dessus. Mon bourssouflet sauta de mon épaule sur laquelle il s'était gardé de rester et attéris sur le sol avec un petit bruit. Il débuta à sautiller et, le guettant du coin de l'oeil, j'entamai ma clope.


Dernière édition par Bella Wood le Mer 28 Aoû - 11:43, édité 1 fois
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Sam 17 Aoû - 21:58

Nonchalamment assise sur le rebord en pierre de la fenêtre, Effy rêvassait. Ses yeux bleus glissaient sur le parc de Poudlard, avant de se fixer avec une convoitise non dissimulée sur la Forêt Interdite. C'était une des forêt qu'Effy préférait. Et pourtant, elle en connaissait des forêts. Rien que le fait qu'elle soit interdite présentait un caractère attirant pour Effy. Elle n'aimait pas les règles. Elizabeth Stonem est libre. Quel qu’en soit le prix.
Effy détacha son regard de l’extérieur et observa brièvement ses camarades de chambres qui ronflotaient paisiblement dans leurs lits respectifs.

" Pathètique, " songea t-elle.

Comment pouvait on se conforter dans une vie aussi banale que celle que vivaient ses camarades ? Se lever quand le réveil sonne, manger quand la cloche sonne, travailler quand la cloche sonne, manger à nouveau quand la cloche sonne... Non, décidément Effy ne comprenait pas. Pas plus qu'elle ne comprenait l'acharnement que semblaient avoir les jeunes de tous ressembler les un aux autres. La différence est la force d'Effy. C'est parce qu'elle est différente qu'elle semble si mystérieuse.

Lorsqu'elle fut sûre que tout le monde dormait profondément, elle se leva et se dirigea vers son armoire. Elle y prit  un pull en laine noir déchiré à de multiples endroits, un jean slim gris ainsi que des bottes à lacets. Elle referma discrètement l'armoire et ouvrit le baldaquin de son lit, sur lequel était posé un petit sac dont elle se saisit ainsi que sa baguette magique et un poignard en argent. Elle se saisit du tout, fourrant le poignard dans une botte et sa baguette dans l'autre. Elle fit un petit détour par la salle de bain. Elle passa un serre tête noir dans ses cheveux en bataille et souligna ses yeux de grands coups d'eye liner et de fard à paupière sombre. Enfin satisfaite de son apparence, Effy sortit enfin de la salle de bain. Elle retraversa le dortoir ainsi que la Salle Commune avant de glisser dans les couloirs froids du château. Un sentiment d'alegresse la saisit, tandis qu'elle parcourait les immenses couloirs vides et silencieux, habituellement remplit d'un flot d'élèves enthousiastes. Peut être aurait elle dû prendre sa cape, la soirée s’annonçait fraîche.

Aussi silencieuse qu'une ombre, elle traversa le Grand Hall et sorti par une porte dérobée cachée derrière un tableau. Effy salua distraitement les habitants du tableaux avant de parvenir enfin dans l’immense parc du château, éclairé simplement par la lueur argentée de la lune. C'était le moment préféré de la journée d'Effy. Tout semblait plus attrayant lorsque c'était plongé dans la pénombre. Elle contempla un instant la voie lactée qui s'étendait, majestueuse, au dessus d'elle, surplombant le reste du monde, régnant en maître par dessus tout. S'arrachant à sa contemplation, elle suivit le chemin en terre battu qu'elle avait déjà traversé tant de fois qu'elle le connaissait par cœur. Arrivée à la lisière de la forêt Interdite, elle ouvrit son sac et en sortit un paquet de cigarette. Elle en sorti une du paquet et la porte à la bouche. Elle l'alluma d'un coup de baguette gracieux et d'un sortilège informulé. Elle en inspira une bouffée, la fumée lui rappant délicieusement la gorge, la réconfortant simplement.

Effy continua son chemin de sa démarche de prédatrice, sa main apportant régulièrement la cigarette à ses lèvres, comme si elle battait la mesure. La jeune fille promenait son regard mi-rêveur, mi-alerte sur les environs, comme si elle les découvraient pour la première fois. Soudain, elle entendit un bruissement de feuille, comme si un petit animal sautillait à terre, suivit d'une aspiration profonde. Immédiatement, elle dégaina sa baguette d'un mouvement vif et rapide et la pointa sur l'endroit d'ou provenait le son. Elle s'approcha silencieusement et aperçu une jeune fille rousse qui fumait. Elle sortit de la pénombre et se planta devant l'inconnue, la baguette toujours pointée sur elle:

" Si j'étais toi chérie, je ne bougerais pas d'un pouce avant de m'être présentée, susurra t-elle, menaçante et terriblement envoûtante à la fois.

Effy se trouva un instant ridicule d'attaquer comme ça quelqu'un qui ne faisait rien de mal en apparence, mais ce soir, elle voulait être seule, et il n'était pas question pour elle que quelqu'un la dérange dans sa solitude en la suivant et en jacassant inutilement, ou en allant la dénoncer. Bien que ce point paraisse assez improbable vu que la jeune fille semblait être aussi en tort qu'elle, mais on ne savait jamais ce qui pouvait passer par la tête des gens.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Lun 19 Aoû - 18:35

J'étais devant la fenêtre, je regardais la Forêt Interdite. Oui ce soir encore j'allais y retourner pour m'aérer l'esprit, j'en avais bien besoin après cette maudite insomnie qui se pointait comme ça, sans raison. De plus, la soirée avait été marrante, moi et mes camarade nous apprêtions à nous endormir quand l'un se prit un oreiller dans la tronche et pesta sur celui qui lui avait envoyé avant de s'en prendre un second en pleine poire. C'est vrai que moi et les autres on avait besoin de se détendre après la journée de Mer** qu'on avait eu. On avait passé notre journée à nous faire engueuler par les profs, les gens et tout, c'était chiant. Tandis que l'autre reprenait peu à peu ses esprits, nous quatre étions déjà partis dans une bataille de polochons. Ouais on courait, sautait, criait dans la chambre, bref on foutait encore plus le bordel.

L'autre se tenait debout et nous ordonnait d'arrêter si on ne voulait pas qu'il aille le dire aux adultes, quel gamin ! On explosa tous de rire avant de l'assaillir de coup dans la tronche. On l'attacha sur une chaise avec un gros scotch marron, ouais tous trop crevé pour la magie et je partis fouiller dans ma sacoche. Je revins avec une flasque qui arracha de grands sourires de la part de mes camarades. De mon côté je l'obligeais à boire un petit coup qui fit son petit effet rapidement étant donné que deux secondes après, il dormait comme un bébé. Je passais ma flasque aux autres qui finirent rapidement bourré et s'endormirent peu de temps après avoir dessiné sur le visage et le corps de l'autre idiot. Au final, je troquai mon caleçon contre un boxer pour me sentir plus à l'aise et je le recouvrit d'un jean. Pour finir, j'attrapais une chemise noir à manches courtes que je mis en laissant volontairement les boutons défaits. Ce n'est pas comme si on me verrait de toute façon. Et pour finir, je couvris ma tête avec un chapeau noir style chapeau de mafieux. Quant à mes chaussures, je ne les mis pas tout simplement, je partis de la chambre pieds nus.

Je traversais tout le château le plus discrètement possible, esquivant professeurs et autres adultes en tout genre. Une fois dehors, le vent souffla sur mon visage, il était doux et frais, la lune elle était magnifique, je baignais dans sa douce lueur. J'aurai pu rester ici des heures mais je n'avais pas que ça à faire, je courus jusqu'à la Forêt Interdite et entrais à l'intérieur sans même prendre de pause. J'étais habitué à trainer dans cette forêt et je n'étais pas vraiment inquiet à l'idée de passer ma soirée ici. Cependant je gardais ma baguette à porté de main au cas ou je ferais une mauvaise rencontre, beaucoup d'animaux dangereux rodent dans ces bois et surtout, elle me serait nécessaire si je devais faire face au pire des prédateur, l'humain. Je fis plusieurs mètres avant de tomber sur une fille qui fumait une clope. Elle était plutôt grande et mince mais surtout elle avait une grande chevelure rousse ainsi que quelques taches de rousseur sur son visage. Je m'apprêtais à l'approcher quand je vis que l'autre fille qui lui faisait face la menaçait avec sa baguette. Contrairement à la première, celle ci était brune et était légèrement plus petite. De l'endroit où j'étais je ne pouvais voir son visage. Je n'hésitai plus une seule seconde et apparut sous la lune de manière à ce que celle qui était en face de moi puisse me voir. Je levais ma baguette vers l'autre, j'avais envie de m'amuser et de toute évidence, la rousse avait besoin d'aide étant donné qu'elle était sans arme face à la brunette. J'étais dans son dos et c'était un avantage, un gros avantage...

- Je te préviens, si tu fais le moindre mouvement, c'est toi que je fume ! Range ta baguette et ne tente pas quoi que ce sois si tu tiens à un seul de tes cheveux !

Je tenais ma baguette bien droite devant moi, je me fichais de ce qui avait pu se passer entre elles. c'était surement des histoires de fille donc sans importance, au pire l'une d'elle finirait par m'expliquer la situation et je pourrais alors décider de qui je devais aider ou alors si je de vais les laisser se démerder entre elles, mais ce qui était sûr, c'est que celle qui pensait avoir le dessus sur l'autre était en réalité à ma merci. Je dois avouer que sur le coup, j'aimais bien avoir le dessus sur la situation, l'une ne pouvait rien contre moi et l'autre n'était même pas armée.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Sam 24 Aoû - 12:59


    On part à l'aventure !

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Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?! Jayden dormait depuis à peine une heure, mais il y avait un tel raffut dans le dortoir des garçons qu'il s'était réveillé en sursaut. Les yeux à demi fermés, il scruta la pièce dans l'obscurité afin de comprendre d'où venait ce boucan. Le jeune Gryffondor n'en crut pas ces yeux ! Des élèves de dernière année étaient en train d'attacher un élève à une chaise ! Jayden resta bouche bée devant la scène qui se déroulait devant lui. Il se demandait bien ce qui avait pu se passer pour que le bonhomme se retrouve cloué à une chaise, les autres l'obligeant à boire une flasque. D'ailleurs, que contenait cette flasque ? Du poison ? A peine Jayden se posa-t-il la question qu'il vit la victime s'endormir, quelques garçons en profitant pour lui dessiner sur le visage. Ceux-ci ne tardèrent pas à s'endormir eux aussi. Et puis le Gryffondor de septième année s'en alla... Qu'est-ce qu'il se tramait ? Tout cela semblait louche.

A peine Night Wolfe eut-il quitté le dortoir que Jayden se leva de son lit d'un bond, enfila un t-shirt et un jean pour sortir en trombe de la tour. Mais le jeune métisse n'avait aucune idée de la destination du garçon. Après avoir passé le tableau de la Grosse Dame, il se pencha à la rampe d'escalier, espérant le croiser du regard. Il l'aperçut de loin et le suivit, se cachant de temps à autre derrière un coin de mur pour ne pas se faire repérer. Cette petite course poursuite le mena au dehors du château. Se rendait-il dans le forêt interdite ? Jayden se sentit un moment ridicule. Et si le garçon avait juste voulu faire une petite escapade nocturne ? Mais le fait qu'il ai endormi ses camarades lui semblait suspect. Il était certain que quelque chose se tramait derrière tout ça... quelque chose de pas net, quelque chose de dangereux. Mais il ne savait pas quoi.

Jayden le vit alors pointer sa baguette dans le dos d'une jeune fille. La situation avait l'air assez drôle. Une Serpentarde pointait sa baguette sur une Serdaigle, qui elle-même était visée par la baguette du Gryffondor. Jayden sentit une poussée d'adrénaline au creux de son ventre. Il ne savait pas quoi faire, et se mit donc à agir à l'instinct. Sans attendre, il se rua sur les trois élèves, la baguette levée, et lança sur un ton de défis : « Je sais pas c'qui se passe ici, mais j'ai tout vu ! Le Gryffondor que tu as attaché et les autres que tu as endormi. Je ne sais pas quelles sont tes intentions, mais je suis témoin de ce que tu as fait et j'hésiterai pas à balancer s'il arrive quelque chose de grave. » Bon, cela pouvait semblait totalement ridicule, surtout que Jayden faisait deux têtes de moins que lui, et que ce dernier n'avait peut-être jamais eu de mauvaises intentions en sortant vers la forêt interdite... Mais bon, au moins il essayait de s'imposer.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Sam 24 Aoû - 15:54

Amalia Always ♥

CRÉDIT - CSS


Cette nuit, je sentais déjà que le sommeil allait tarder à arriver. J’avais travaillé jusqu’à très tard à cause tout particulièrement de « nuisances sonores » qui ne me permettaient pas vraiment de bien me concentrer et qui retarda donc mon couché.  Eh oui ; les trois autres filles qui partageaient ma chambre étaient de vrais moulins à parole –d’autant plus qu’elles aimaient vraiment parler pour ne rien dire. La plupart du temps, je les laissais causer car, j’arrivais à faire comme si elles n’existaient pas et essayais de me concentrer sur autre chose pour les oublier. Mais des fois, quand elles continuaient vraiment à jacasser sans cesse et que j’en avais assez d’être tolérante, elles se mangeaient un livre dans la figure  –ou autre chose, tant que je l’avais sous la main et que ça risquait de faire assez mal. C’est vrai que ça n’arrivait pas souvent, plutôt quand j’étais vraiment de mauvaise humeur, mais le pire, c’est que ça ne les arrêtait pas à chaque fois… Increvables, je vous dis ! Enfin, heureusement, la 4ème personne qui partageait ma chambre n’était pas comme ça et prenait la relève de temps à autre en leurs disant tout simplement de la fermer, ce qui n’était pas toujours efficace non plus, hélas. Elle et moi, on ne se parlait pas beaucoup (en même temps, si c’était le cas, on ne pourrait même pas s’entendre à cause des autres commères), mais elle m’avait l’air d’être une bonne personne. Elle s’appelait Bella Wood et était la préfète de notre Maison, d’ailleurs, c’était une excellente préfète ! Elle par contre, ne devait pas savoir grand-chose sur moi, étant donné que j’étais assez discrète une fois que j’entrais dans cette chambre. A vrai dire, c’était surtout car, en bonne travailleuse, je ne me consacrais qu’aux révisions et aux devoirs dès que je rentrais. Quoi que cela ne s’avéra pas toujours vrai car, une fois tout ça mis de côté, je pensais également à d’autres choses plus… complexe et privé, disons. Je ne restais pas pour autant associable avec mes camarades de chambre, (enfin je veux dire, avec Bella Wood) car nous partagions parfois quelques dialogues.

Lorsque les concierges (oui, c’est comme ça que j’appelais les trois autres) eurent finit et décidèrent de pioncer, le silence s’imposa dans la chambre. Enfin, pas tout à fait car l’une d’entre elles avait le sommeil vraiment profond au point de ronfler… En plus de ça, j’avais le gros lot car cette dernière se trouvait sur le lit juste à côté de moi ! Dans un dernier soufflement d’exaspération venant de ma part, je me mis sous ma couette et écrasa ma tête dans mon coussin magnifiquement doux et moelleux. Je n’étais pas spécialement fatiguée, mais ce coussin était vraiment magique car il pouvait surement me donner envie de dormir à n’importe quelle heure de la journée, tant que je pouvais y poser ma tête. Une fois bien à l’aise dans mon lit, je rouvris les yeux au bout de deux ou trois secondes, me rappelant qu’il me manquait quelque chose. Je n’eus pas besoin de chercher car lorsque je bougeai mon pied, je sentis l’objet tant désiré et le saisis alors en plongeant tout mon corps sous la couverture et en tendant la main. Après ça de fait, je sortis l’objet et le posai juste à côté de moi à hauteur de ma tête, pour l’admirer : ma petite peluche. Celle que j’avais depuis mes trois ans et que mes parents m’avaient offerte un jour où j’avais attrapé une grosse fièvre. C’était un petit loup et je l’avais même nommé « Sirius » car c’était le nom de l'étoile principale de la constellation du Grand Chien mais aussi en hommage à Sirius Black, un brave homme qui avait vécu du temps d’Harry Potter. Mes parents m’avaient racontés son histoire une fois, ce qui avait eu pour effet sur moi de me faire pleurer pendant des heures et de me faire jurer de prendre soin de ce nouveau petit loup –en espérant en avoir un vrai, un jour. Par ailleurs, mon patronus était un loup, ce qui me rendait pleine de joie rien qu’à cette pensée.

Un petit bruit me sortit de mes pensées. Je ne bougeai pas et tendis seulement l’oreille pour mieux entendre. Je ne voyais pas qui c’était car, étant allongée sur le côté, j’étais donc dos à l’autre fille en question. Ça devait surement être Bella qui avait du mal à dormir car son lit était aussi à côté du mien, étant donné que nous étions dans une pièce circulaire. J’entendais des bruits de pas et pensa d’abord qu’elle faisait seulement un petit tour dans la chambre, parce qu’elle avait oublié quelque chose, par exemple. Au bout d’un moment, comme je trouvais qu’elle tardait un peu, je me décidai à jeter un coup d’œil discret : ma couette couvrant un peu ma tête, je la levais légèrement et regarda en direction de là où provenait le bruit ; je ne m’étais pas trompée, c’était bien Bella et elle était baissée pour regarder sous son lit. Il faisait noir dans la chambre mais les fenêtres laissaient passer un peu de lumière de la lune, ce qui me permit de remarquer que Bella était habillée. A moins qu’elle ne s’était préparée à l’avance pour le lendemain et donc, pour éviter d’être en retard (ce qui, à mon avis, n’était pas la bonne réponse), elle avait sûrement prévue de sortir. Mais pour aller où ? C’était une question au quelle j’avais profondément envie d’une réponse, même si je devais la suivre pour le savoir… Je me mordis la lèvre : j’étais trop curieuse, ce que pouvait bien faire Bella ne me regardait pas et à sa place, je n’aimerais pas que l’on me suive par simple curiosité. Mais là, c’était trop fort et j’avais l’intuition que ma présence à ses côtés pourrait s’avérer utile -allez savoir pourquoi.

J’entendis un petit couinement, cela devait surement être Sweetie, son Boursoufflet rose que je trouvais plus qu’adorable et qui me donnait affreusement envie de lui faire des tas de bisous dès que je le voyais… ce qui m’inquiétait assez, à vrai dire. Pourtant, j’aurais dût m’y habituer, ma faiblesse était les choses mignonnes (voir même des gens mignons), je ne pouvais pas m’empêcher de faire des petits
«Oooooh» attendrissants dès que j’en voyais  -parfois, il m’arrivait même de faire « une tête de panda » comme disait un ami. En fin de compte, j’entendis un petit « Chut » à peine audible de la part de Bella et Sweetie se tût immédiatement. Je la vis le déposer sur sa table de chevet et chercher de nouveau sous son lit pour en ressortir finalement des baskets en toiles noires. Elle prit avec elle quelques affaires et se dirigea vers la porte à pas de Sirius –à pas de loup, si vous préférez. Elle s’arrêta un instant pour se regarder dans le miroir accroché au mur et je priai pour qu’elle ne puisse pas voir (à l’aide de la glace) que je la regardais. Finalement, après avoir fait son « bilan physique » en quelque sorte, elle se dirigea de nouveau vers la porte et tourna délicatement la poignée. Je devais dire qu’elle était forte car, si je n’étais pas restée éveillée, je ne l’aurais surement jamais vu sortir d’ici.

Sans plus attendre, je me levais à mon tour sans faire de bruit et, avec le nombre de fois durant lequel j’étais sortie hors du château la nuit, j’avais maintenant l’habitude. Je cherchai ensuite de quoi m’habiller et me donna un coup sur le front avec la paume de ma main quand je compris que je n’avais, encore une fois, rien à me mettre. Je cherchai sur le sol si je pouvais trouver un habit qui me tiendrait assez chaud, comme une veste par exemple, mais j’avais pris l’habitude de tout ranger parfaitement, alors je ne risquais pas de trouver quoi que ce soit –mise à part des chaussures peut-être. Je ne pouvais pas non plus chercher dans ma valise car elle était sous mon lit et je risquais de faire trop de bruit si je la tirais de là. Heureusement pour moi, j’eus l’idée de fouiller dans le coffre qui était juste au pied du lit. Il n’y allait surement pas avoir grand-chose car je trouvais que c’était assez poussiéreux –oui, j’avais le souci de la perfection, en tout cas, pour ce qui me concernait. Délicatement, je l’ouvris et y trouva quelques habits. Enfin, plutôt, j’y trouvai un short noir en coton ainsi qu’une veste assortie à manche longue et assez cintrée : c’était mes vêtements de sport… Le visage déconfit devant ma  découverte, je me décidai à les porter quand même car, de toute façon, je n’avais pas le choix. Je ne pouvais pas sortir en pyjama car, la seule chose que je portais quand je dormais était une petite culotte avec un débardeur blanc… Tout en gardant ce dernier, je m’habillai alors le plus rapidement possible pour éviter de perdre Bella et me chaussa de mes converses basses blanches, que je mettais assez peu souvent mais que j’aimais tout de même puisqu'elles qu’elles me rappelaient David Tennant dans Doctor Who.

Je pris avec moi ma baguette que je gardais à la main, étant donné qu’elle ne pouvait entrer dans aucune de mes poches. Je sortis ensuite de la pièce sans faire de bruit et déclencha le sortilège de Désillusion, comme à mon habitude. Je me mis alors à trotter pour aller vite sans faire de bruit et aperçus enfin la jolie chevelure de Bella par la fenêtre d’un couloir : elle était en train de traverser la cour intérieure qui menait tout droit au pont. Cette fois-ci, j’optai pour l’allure rapide, donc de courir, tout en restant discrète, chose que ma mère m’avait autrefois apprise. Je n’allais pas tarder à rattraper la préfète mais il fallait quand même que je laisse un écart entre elle et moi pour éviter de me faire repérer. De toute façon, tant qu’elle n’atteignait pas le bout du pont, je ne risquais pas de la perdre.

J’étais d’ailleurs à environ une vingtaine de mètre de Bella lorsqu’elle l’atteint, mais même si elle se retournait pour voir si quelqu’un la suivait, elle ne pouvait pas me voir grâce au sortilège de Désillusion et si je ne bougeais pas trop. Je crus l’entendre rire mais je n’étais pas sûre, nous étions proche de la forêt interdite alors cela pouvait être n’importe quoi… En parlant de la forêt interdite, je vis que Bella se dirigeait en sa direction.
« Bon, eh bien, c’est parti pour un énième tour dans la forêt pas si interdite que ça, étant donné le nombre d’élèves que je croise à chaque fois » prononçais-je entre mes dents. J’avançais de nouveau lentement et atteins l’extrémité du pont pour enfin marcher sur l’herbe un peu mouillée par le temps humide de la nuit. Je marchais dans la même direction que Bella et je commençais à ressentir le froid, comme si le fait de rentrer dans cette forêt alarmait notre corps tout entier de faire demi-tour pour aller se servir un bon bol de chocolat chaud et de ne pas revenir. Tant pis, ça ne m’impressionnait pas, j’aimais même plutôt ça à vrai dire et puis j’étais habituée à venir ici depuis le temps.

Je compris que j’étais enfin arrivée là où Bella se trouvait lorsque j’entendis des gens parler, alors je m’avançais tout en me cachant derrière un arbre, même si j’avais encore maintenu le sortilège précédent. Je pouvais bien entendre ce qu’il se disait et, de là où j’étais, j’aperçus la préfète de Serdaigle adossée à un arbre et en train de fumer tandis qu’une autre fille la menaçait de sa baguette :


- Si j'étais toi chérie, je ne bougerais pas d'un pouce avant de m'être présentée.

J’eus une expression assez perplexe qui voulait en quelque sorte signifier « WTF, pourquoi tu la menaces ? » et me dis ensuite que je ne resterai surement pas là les bras croisés à laisser cette inconnue menacer pour aucune (réelle) raison une personne que j’aimais bien. Soit, je ne connaissais pas beaucoup notre préfète mais je m’attachais trop vite aux gens, de toute façon…  

Je n’eus même pas le temps de m’avancer car, j’aperçus une autre personne arriver derrière la fille encore inconnue au bataillon. C’était un homme, non, un jeune homme. A vrai dire, je ne savais pas trop, il faisait assez adulte en tout cas. Il s’arrêta derrière la brune en pointant sa baguette vers elle et je pus enfin mieux observer le nouvel arrivant : il avait des cheveux blonds platines ainsi qu’un beau visage viril et…. Et je le connaissais !! Je l’avais déjà croisé il y a quelques temps dans la forêt interdite et à vrai dire, notre rencontre avait été assez… troublante et hors du commun, pour ma part. Mon corps tout entier connut le même effet qu’une page Web subit lorsqu’il y a des bugs. Je m’attendais même à entendre une voix dans ma tête annoncer « Not found, dût à un trop grand nombre de connexion, nous ne pouvons afficher le résultat de votre recherche. » La bouche et les yeux grands ouverts, je n’arrivais même pas à ordonner à mon cerveau de me sortir de là et de me faire avancer, ne serait-ce que pour attirer l’attention de tous ces gens. Night ouvrit la bouche et je réussis à l’entendre assez bien, il avait l’air sûr de lui, c’était certain :


- Je te préviens, si tu fais le moindre mouvement, c'est toi que je fume ! Range ta baguette et ne tente pas quoi que ce sois si tu tiens à un seul de tes cheveux !


Wahou, il avait l’air d’être sérieux en plus de ça. Qu’est-ce qu’ils avaient tous ce soir à être si agressif ? A vrai dire, j’aurais aimé me retrouver au milieu de tout ça moi aussi, mais je me trouvais vraiment ridicule. D’habitude j’avais plus de réaction que ça mais, ce soir, ma situation se résumait à être « bloquée » derrière un arbre et avec une tête déconfite. De toute évidence, même si je m’étais enfin déplacée, on m’aurait coupé l’herbe sous les pieds car… il y avait un nouvel arrivant ! Il avait l’air d’être beaucoup plus jeune que nous, entre 11 et 13 ans, surement, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir du tempérament et du courage car, à son tour il pointa sa baguette. Je ne savais pas très bien qui il visait mais il était derrière Night. Ainsi positionnés, on aurait presque pût croire qu’ils étaient en train de faire la queuleuleu, ça en devenait carrément comique et je ne pus m’empêcher de pouffer discrètement. La voix du jeune garçon me ramena à la réalité et je repris mon sérieux, lui en tout cas l’était vraiment, je crus même, à un moment donné, qu’il les défiait. Il ne manquait pas d’audace, au moins.

- Je sais pas c'qui se passe ici, mais j'ai tout vu ! Le Gryffondor que tu as attaché et les autres que tu as endormi. Je ne sais pas quelles sont tes intentions, mais je suis témoin de ce que tu as fait et j'hésiterai pas à balancer s'il arrive quelque chose de grave.

Je ne comprenais pas très bien à qui il s’adressait, mais de toute évidence, ça n’avait pas d’importance. J’en avais assez de rester cachée de la sorte, ça ne me ressemblait pas du tout. Il serait assez idiot de commencer un duel à cette heure-ci et dans la forêt interdite, alors que l’endroit abritait de nombreuses créatures pas des plus sympathiques –personnellement, je n’ai jamais reçu d’invitation par un centaure pour venir boire une tasse de thé.  De plus, ainsi derrière mon arbre, je crus entendre, à un moment donné, des bruits, non loin de nous. Je n’arrivais pas tellement à identifier qu’est-ce que c’était mais je reconnus le son de branches qui se cassent. Pourtant, ces bruits ne provenaient pas du même endroit, c’était assez éparpillé. Dans le meilleur des cas, c’était seulement un nouveau groupe d’élève qui approchait. Mais dans le pire, on pouvait imaginer n’importe quoi. J’essayais encore d’écouter attentivement et me retournais même afin de voir le moindre indice. Mais, plus rien. Les bruits venaient de disparaître. C’était assez étrange, mais il ne fallait pas oublier que nous étions dans la forêt interdite, ce n’était pas un tellement un endroit romantique et paradisiaque.

Mon regard se posa de nouveau sur la bande d’élèves juste en face de moi et, les voyants encore en train de se menacer l’un l’autre avec leurs baguettes, je décidai de sortir de derrière mon arbre ainsi que d'annuler mon sortilège de Désillusion. Déterminée et d’une allure assez rapide, je m’approchai vers eux tout en sortant ma baguette. Ce  n’était pas une menace, mais j’étais seulement sur la défensive étant donné que plusieurs personnes en face de moi étaient armés, je ne tenais pas à me retrouver les quatre fers en l’air s’ils étaient amenés à me lancer un quelconque sort. Je sortais de nulle part et ils pourraient être surpris de voir débarquer une nouvelle venue, armée qui plus est, alors toutes les réactions étaient envisageables. Je m’arrêtai à au moins trois mètres d’eux, ce que je trouvais assez suffisant comme distance de sécurité. Ma baguette n’était pas vraiment pointée vers eux mais elle était simplement un peu levée. J’avais commencé à parler d’une voix claire et forte à partir du moment où j’étais sortie de derrière mon arbre et ne m’arrêta que pour attendre une réaction de leur part :


- Oook, à quoi vous jouez, tous ?  C’est une sorte de réunion de pire ennemi ou quelque chose dans le genre ? Non, parce que si c’est ça il faut me le dire, que je ne perde pas de temps et que je vous laisse vous entre tuer au milieu des loups-garous. Et puis toi qu’est-ce que tu fais ici à cette heure-là, tu devrais déjà être en train de dormir, dis-je en désignant le jeune garçon de ma baguette, avec une pensée ironique. Je m’étais tellement précipitée sur eux que je n’avais même pas vraiment réfléchi à ce que je pouvais bien dire d’intelligent. Résultat, je venais de dire n’importe quoi et, à en voir les visages de mon auditoire, ils pensaient la même chose que moi…
Shela Diggle
Shela Diggle
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Re: Besoin d'aide
Shela Diggle, le  Mar 27 Aoû - 22:28

Ce soir encore, tout m'ennuyait. J'avais besoin de sortir, prendre l'air. Me changer les idées, même en l'espace d'une nuit, qui pourrait être une vraie libération pour moi. J'étais rentrée assez tôt du repas du soir, et la salle qui me servait de dortoir, à moi et mes camarades de classe, était vide. Tant mieux. Je ne tenais pas à ce qu'on me surprenne à aller là où j'allais. De caractère méfiante, je frippa de quelque peu mes draps parfaitement repassés et planqua deux trois coussins en dessous, pour donner l'impression d'être en plein roupillon. Le temps que mes compagnes découvrent la supercherie, je serais déjà loin. Mes affaires étant toujours dans un certain ordre, je n'eu pas à fourrager longtemps dans ma malle pour trouver ce que je cherchais. Je troqua rapidement mes vêtements de cours contre un jean confortable, un petit T-shirt bustier blanc et des Converses. Me dirigeant vers la salle de bain, j'attrape ma baguette et la glisse dans une poche. Je donne quelques coups de brosses à ma chevelure et sors doucement.

Dans les couloirs, des élèves commencent à grimper les escaliers sournois. Priant pour qu'ils les retiennent le plus longtemps possible, je me dirige vers un endroit moins encombrés. Et comme moins encombrés dit moins bruyant, je redouble d'effort pour masquer le bruit de mes pas. J'arrive rapidement hors du château, les seules personnes susceptibles de m'avoir vu ne dépacent pas la troisième année. Dehors, l'air est frais, mais je ne regrette pas une cape ou un manteau. J'ai besoin de ressentir autre chose que l'ennuis, la décèption et la colère. Le froid est une très bonne manière de tout oublier un instant. Nous devons être au crépuscule, car je dicerne encore le soleil derrière les ombres inquiétantes de la Forêt Interdite. Je m'y dirige avec empressement, impatiente de pouvoir tout oublier une fois dans les bois.

Très vite, je sens mes muscles se détendres. Il est loin, le stresse du train-train quotidien. Je me sens enfin tranquille, sans personne pour me déranger. Sans personne? Je ne me doutais pas que j'allais vite devoir laisser tomber ma solitude si accueillante. La nuit est à peine tombée que je vois une silhouette se découper sur la lumière des fenêtres du château. La personne semble assez déterminée à venir par ici. Je soupire et me retire silencieusement dans l'ombre. La nouvelle venue à une longue chevelure rousse qui lui tombe bas dans le dos. Elle ne devait pas être beaucoup plus âgée que moi, je la situe donc en septième année. Elle sort un paquet de cigarettes d'une de ses poches et en allume une. Je fronce le nez, ne supportant pas cette odeur âcre, bien que je sois à quelques mètres de la jeune femme. Elle me rappellait quelqu'un... N'étai-ce donc pas la préfête de Serdaigle? Peut être. Je n'ai pas le temps de réfléchir plus à la question qu'un bruissement me fait sursauter. A deux pas de plus qu'elle m'aurait vu. Cette nouvelle venue, je la connaîs. C'est Elizabeth, de Serpentard, en septième année elle aussi. Génial. Si je dois me retrouver face à ces deux enquiquineuses en combat, je serai doublement désavantagée. Je recule donc de quelques pas de plus. C'est alors qu'Elizabeth se met à menacer la rouquine. J'écarquille les yeux. A part une dispute dans la journée, je ne vois aucune raison pour laquelle l'une aurait une dent contre l'autre. Je patiente donc à l'abris des arbres, prête à intervenir dans cette rencontre inattendue.

Je n'aurais pas été plus surprise si un dragon surgissait d'entre les arbres. Un troisième. Ce devait être un accord tacite entre eux pour me gâcher la soirée. Mais cela devient intéressant. Le nouvel arrivant est grand, au moins aussi âgé que les deux autres et possèdait une touffe de cheveux blonds. D'aussi loin, je ne voyais pas bien ce qu'il se passait, mais j'ai vite compris qu'il pointait sa baguette sur Elizabeth. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Un ado d'à peine douze ou treize ans déboule et annonce qu'il maîtrise la situation, un truc dans le genre. Un grand sourire narquois s'étale sur mon visage. Non mais, quel idiot! S'il pensait réelement maîtriser quoi que ce soit, il est loin de la réalité. J'hésite encore à entrer en scène lorsque -Oh!- une cinquième personne fait son apparition. Toujours une septième année, il me semble. Elle questionne le petit monde sur leur présence ici et rabroue le jeune. J'avance d'un pas. Crac! Ouille! Une branche... Et il me semblerais que la petite nouvelle m'ait entendue. Je déguaine ma baguette et sors lentement de l'ombre. Mon visage est impassible, ma démarche silencieuse. Je sais qu'ils ne m'ont pas vu -à part la préfête, vu son point de vue-, alors je lance doucement:

"Bouh! Et oui, il en fallait bien un dernier."
Pandora Forester
Pandora Forester
Serdaigle
Serdaigle
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de transplannage


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Re: Besoin d'aide
Pandora Forester, le  Ven 30 Aoû - 16:34


Le bout de la clope s'alluma d'une lumière rouge-orangée, scintillant dans la pénombre des bois plongés dans la nuit. Je tirai un coup. La fumée naucive qui se dégageait de la cigarette s'infiltra dans ma trachée, fit un tour dans mes poumons, passant par les alvéoles pulmonaires en les intoxiquant pour ensuite refaire le chemin en sens inverse et sortir par d'élégantes volutes au travers de mes lèvres. Je reniflai un petit coup, peut-être à cause du froid qui commençait à se faire sentir. Mes jambes, recouvertes d'un simple collant très fin étaient en train de s'engourdir. Il fallait que je marche. J'allais mettre à exécution mon initiative d'aller faire un tour quand un craquement sinistre résonna contre les arbres entourant celui contre lequel j'étais adossée. Je me ravisai donc d'aller promener. Sweety n'avait pas l'air d'avoir entendu le bruit et continuait à sautiller en couinant gaiement. Quant à moi, je continuai de tirer sur la sèche, ne bougeant pas d'un pouce, si ce n'est ma main pour porter le mégot à ma bouche. J'attendais. Ce qui marchait dans ma direction était surement un animal, ou au pire des cas, un autre élève. Je ne sortis pas ma baguette. J'étais réactive, donc s'il fallait que je m'en serve, j'arriverai à la sortir rapidement de la poche arrière de mon short en jean.

Un autre son de branche qui se casse se fit entendre à nouveau, et, avant que je n'ai eu le temps de me demander si c'était une personne ou une créature, une jeune fille apparue devant moi, au détour d'un tronc. Avant même que je ne dise quoi que soit, elle avait déjà pris la parole, sa baguette pointée sur moi.

-Si j'étais toi chérie, je ne bougerais pas d'un pouce avant de m'être présenté, me susurra-t-elle.

J'arquai un sourcil et réprimai un rire nerveux. Qu'est-ce qu'elle me voulait celle-là ?
Je la regardai d'un air amusé sans me mettre sur la défensive, à son image. Je continuai tranquillement de fumer en la toisant d'un regard réjoui. Si elle voulait jouer à ce jeu-là, on allait jouer. Sauf que je gagnais tout le temps à ce petit manège menaçant. La nouvelle venue était une Serpentard, bien évidemment. Étant préfète, je connaissais la plupart des élèves de dernière année. En revanche, je ne savais pas son nom, et d'ailleurs, je m'en foutais un peu. Elle avait de longs cheveux qui tombaient en bataille dans son dos (un peu comme les miens d'ailleurs) et qui étaient d'une couleur brune -dans la pénombre, je ne pouvais pas distinguer beaucoup de détails. Elle avait un pull, qui laissait apparaître dès sa peau par endroits à cause des nombreux trous, un jean gris tout simple et des bottines à lacets, comme j'en avais dans ma valise qui était sous mon lit, au château. Même si je ne voyais pas très bien puisque la fille était dans une zone d'ombre, non éclairée par les rayons argentés de la lune, j'arrivais quand même à dire qu'elle était maquillée, très maquillée. Plus que moi, qui avais seulement de l'eye-liner noir que j'avais oublié d'enlever avant de me coucher. J'allais dire quelque chose quand une voix, masculine cette fois-ci parvint jusqu'à nous.

-Je te préviens, si tu fais le moindre mouvement, c'est toi que je fume ! Range ta baguette et ne tente pas quoi que ce soit si tu tiens à un seul de tes cheveux !

Je tournai vivement la tête vers celui qui venait de s'exclamer. C'était comme je l'avais deviné un mec, de Gryffondor, sans hésiter. Sa tête me disait quelque chose. Il était derrière celle qui était venu m'alpaguer et pointait sa baguette magique dans son dos. Cette dernière devait se sentir visée, car elle se crispa, devint blême et arrêta d'avoir un air supérieur. Je ricanai. L'arrivant était de taille moyenne et ce qui me frappa le plus dans son apparence fut son accoutrement. Là-aussi, je réprimai un pouffement. En voilà qui c'était cru dans Twilight. Il portait une chemise ouverte, dévoilant son torse qui semblait assez musclé, un chapeau de Mafiosa qui lui donnait un air mauvais et il n'avait pas de chaussures. En guise de cheveux, il avait une longue tignasse châtain clair -ou blonde, je n'en sais rien- et sur le visage, une cicatrice se formait du côté de son oeil gauche. Même s'il me semblait un peu étrange, j'aurais voulu courir dans sa direction le remercier d'avoir cloué le bec à l'autre fille -même si j'aurais largement pu le faire moi-même. C'est alors que j'allais ouvrir la bouche pour parler qu'une autre voix se fit (encore) entendre. Mais là, c'était un gamin qui parlait, sans contrefaçon, en écoutant le son fluet et aigu -en tout cas, par rapport au Griffy' qui venait de débarquer de je ne sais où.

-Je sais pas c'qui se passe ici, mais j'ai tout vu ! Le Gryffondor que tu as attaché et les autres que tu as endormi. Je ne sais pas quelles sont tes intentions, mais je suis témoin de ce que tu as fait et j'hésiterai pas à balancer s'il arrive quelque chose de grave.

Je faillis m'étouffer avec la fumée de mon joint quand un préadolescent fit son entrée en scène. Alors, lui, si je le dénonçais, il était mort, étant une deuxième année. Malheureusement, je ne pouvais balancer personne parmi les intrus qui venaient d'arriver, parce que j'étais moi aussi impliqué dans l'affaire. Dommage, j'aurais eu le gros lot avec trois personnes en même temps. Il avait lui aussi sa baguette pointée... sur le dos du Jacob Black revisité avec un certain goût. Cela formait une chaîne et c'était assez comique à voir. Je ressemblais à une spectatrice qui regarde flegmatiquement un spectacle tout en fumant sa cigarette, peinarde. Et je crois bien que je plus compliqué dans cette histoire, c'était de rester sérieuse, car j'avais un sourire accroché aux lèvres depuis qu'ils avaient tous débarqué.
Le gamin était un petit métisse, avec des cheveux noirs plaqués sur son crâne à l'aide de tresses. Ses yeux marron brillaient d'une étrange lueur et il avait l'air d'être sûr de lui, à sa façon de se tenir, et, surtout, à la manière de venir pointer sa baguette sur une dernière année. Rien que pour ça, je l'aurais félicité. J'allais lui dire qu'il avait du cran pour venir squatter dans la forêt Interdite avec des "grands", mais on me coupa encore dans mon élan. On ne pouvait pas en placer une ici !?

-Oook, à quoi vous jouez, tous ? C’est une sorte de réunion de pire ennemi ou quelque chose dans le genre ? Non, parce que si c’est ça il faut me le dire, que je ne perde pas de temps et que je vous laisse vous entre tuer au milieu des loups-garous. Et puis toi qu’est-ce que tu fais ici à cette heure-là, tu devrais déjà être en train de dormir, dit-elle en désignant le mioche.

Je manquai de m'étrangler en entendant la voix féminine qui venait... d'Amalia. Et Mer**, j'avais dû la réveiller avec mon boucan en sortant de la chambre et elle m'avait suivie. Je voulais me frapper la tête contre un mur. Elle n'avait pas la tête à balancer ni à participer aux jacassements incessants des colocataires que nous avions dans la chambre, mais si jamais elle faisait allusion à ce que j'avais dans les mains, là, tout de suite, les autres filles le répeteraient à toute l'école, et je serais fichue. Néanmoins, je ne montrais rien de mon trouble et continuai de tirer sur ma clope, qui, était presque finie.
La Serdy' semblait être vêtue d'habits de sport et elle n'avait pas même de collant pour recouvrir ses guibolles, alors qu'il faisait un froid de canard. Elle ne devait pas être frileuse.
Je m'apprêtai à ouvrir la bouche pour enfin laisser ma voix participer à cet échange plus que cocasse et grotesque. Mais on aurait tellement dit un coup monté, que, un élève prit la parole avant moi.

-Bouh ! Et oui, il en fallait bien un dernier.

Celle-là, je ne reconnut pas. Mais il me semblait pourtant qu'elle était de Serpentard. Par contre, vous dire son nom, alors là... Je farfouillai dans mes souvenirs pour tenter de mettre un nom sur ce visage qui ne m'était pas tellement familier... Impossible, rien ne me venait à l'esprit.
La fille était jolie. Elle était un peu petite, avait de longs cheveux blond vénitien qui tombaient en cascade lisse sur ses épaules -je les enviais-, un visage rond qui lui donnaient un air plus qu'innocent et des yeux en amande dont je n'arrivais pas à en distinguer la couleur. Elle était comme toutes les autres, pointant sa baguette sur le dos de celui qui se trouvait devant.

Là, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. J'éclatai de rire -un rire sonore et cristallin qui se répercuta tout autour de la troupe. Sur le coup, je lâchai mon mégot qui s'écrasa par terre et qui s'éteignit rapidement. Dans un dernier ricanement, je sortis ma baguette et m'avançai vers la première venue. Avec un sourire en coin narquois, je croisai les bras sur ma poitrine et lui lançai un regard moqueur.

-Tsss... C'est pas avec ton fichu bout de bois magique et ton ton doucereux que tu vas réussir à m'impressionner. À ta place, je réviserai mes cours de provocation, car ils ne sont pas encore au point.

Je ne pris même pas la peine d'entendre quelque chose de sa part et me dirigea vers le gamin. Je me baissai à sa hauteur et lui dit :

-Respect pour être venu t'immicer dans un conseil de dernière année.

Je pouffai nerveusement et me redressai.

-Amalia, ne t'en fait pas, il n'y a aucun loup-garou par là. Juste des loups.

Accompagnant le geste à la parole, je remontai la manche de mon blouson lui montrant l'énorme cicatrice que j'avais dans le creux du bras -et que je m'étais fait à ma dernière excursion dans ces bois à cause d'un stupide loup de pacotille (pas tellement en fait car il m'avait déchiqueté pratiquement le bras). Je remis ma veste en place et m'adressai à toute l'assemblée.

-Alors, écoutez moi bien là, tous. Primo, je suis préfète, et le premier que je chope en train de me dénoncer parce que j'étais en train de fumer, j'le démonte ok ? Parce qu'en plus de ne pas en avoir le droit, je dirige ma maison. En l'occurence, je dois avoir l'air responsable et sage, ce que je ne suis pas du tout; et, je n'aimerais pas vraiment salir mon image. De toute façon, si vous me dénoncez, c'est que forcément vous étiez là où je me trouvais pour m'avoir vu, donc dans un lieu Interdit. Vous vous ferez aussi punir. Secundo, nous somme dans l'enceinte de l'école, et j'ai encore ma petite autorité pigé ? Et tertio, c'est un gag, c'est ça ? Tout votre cirque là, j'peux savoir que vous foutez ?


Dernière édition par Bella Wood le Dim 15 Sep - 16:45, édité 1 fois
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Invité, le  Ven 30 Aoû - 22:54

-Je te préviens, si tu fais le moindre mouvement, c'est toi que je fume ! Range ta baguette et ne tente pas quoi que ce soit si tu tiens à un seul de tes cheveux !

En reconnaissant la voix, Effy se crispa légèrement, son teint habituellement de porcelaine devenant d'une pâleur inquiétante avant de reprendre son masque d'impassibilité. Elle avait déjà entendu parler du Gryffondor et elle n'avait pas spécialement envi de se battre contre lui. D'ailleurs, elle n'avait pas envie de se battre. Elle voulait juste trouver un coin tranquille pour se saouler. 
Elle sentait sa baguette magique dans son dos et allait se retourner lorsqu'une voix fluette s'exclama.

-Je sais pas c'qui se passe ici, mais j'ai tout vu ! Le Gryffondor que tu as attaché et les autres que tu as endormi. Je ne sais pas quelles sont tes intentions, mais je suis témoin de ce que tu as fait et j'hésiterai pas à balancer s'il arrive quelque chose de grave.

La rousse qu'elle comptait effrayer manqua de s'étouffer avec la fumée à la vue du petit qui venait d'arriver, tandis qu'Effy esquissait un sourire moqueur. Il ne lui serait pas d'une grande aide si la rousse et le Gryffondor passait à l'attaque.

-Oook, à quoi vous jouez, tous ? C’est une sorte de réunion de pire ennemi ou quelque chose dans le genre ? Non, parce que si c’est ça il faut me le dire, que je ne perde pas de temps et que je vous laisse vous entre tuer au milieu des loups-garous. Et puis toi qu’est-ce que tu fais ici à cette heure-là, tu devrais déjà être en train de dormir, dit une jeune femme en arrivant à son tour.

Puta'n mais c'était quoi ça ? Un rendez vous secret ? Une caméra cachée ? Mais qu'est ce qu'ils avaient tous à venir se promener dans le coin ! Et à se mêler de ce qui ne les regardaient pas. On se croyait presque dans une série comique, pensa Effy, énervée.

-Bouh ! Et oui, il en fallait bien un dernier.

Une jeune femme surgit, pensant certainement filer une crise cardiaque à l'un d'entre eux.

 
Soudainement, la jeune rousse que la jeune Serpenatarde menaçait toujours de SA baguette explosa de rire, brisant ainsi le silence qui s'était installé à la venue de la dernière arrivante, jettant son mégot à terre et pointa à son tour sa baguette sur Effy.

-Tsss... C'est pas avec ton fichu bout de bois magique et ton ton doucereux que tu vas réussir à m'impressionner. À ta place, je réviserai mes cours de provocation, car ils ne sont pas encore au point. 
Respect pour être venu t'immicer dans un conseil de dernière année, 
Amalia, ne t'en fait pas, il n'y a aucun loup-garou par là. Juste des loups. 
Alors, écoutez moi bien là, tous. Primo, je suis préfète, et le premier que je chope en train de me dénoncer parce que j'étais en train de fumer, j'le démonte ok ? Parce qu'en plus de ne pas en avoir le droit, je dirige ma maison. En l'occurence, je dois avoir l'air responsable et sage, ce que je ne suis pas du tout; et, je n'aimerais pas vraiment salir mon image. De toute façon, si vous me dénoncez, c'est que forcément vous étiez là où je me trouvais pour m'avoir vu, donc dans un lieu Interdit. Vous vous ferez aussi punir. Secundo, nous somme dans l'enceinte de l'école, et j'ai encore ma petite autorité pigé ? Et tertio, c'est un gag, c'est ça ? Tout votre cirque là, j'peux savoir que vous foutez ?

Effy eu un sourire dédaigneux et baissa sa baguette, portant sa cigarette délaissée à sa bouche. Elle n'allait pas répondre à la préfète. Ses occupations ne la regardait pas. 
Alors elle se retourna, adressa un sourire moqueur au Gryffondor et s'en alla quelques mètres plus loin, suffisamment en retrait, afin de s'asseoir sur un tronc d'arbre et de finir sa cigarette en paix.
Ils n'avaient qu'à se débrouiller tout seul pour désamorcer la situation qu'elle avait involontairement provoqué, bien qu'elle ne soit pas persuadée que le Gryffondor la laisse tranquille.
Nonchalante, elle sortit une bouteille de Whisky-Pur-Feu de son sac et en but une longue gorgée, ignorant le regards des occupants de la forêt.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Sam 31 Aoû - 1:51

- Je sais pas c'qui se passe ici, mais j'ai tout vu ! Le Gryffondor que tu as attaché et les autres que tu as endormi. Je ne sais pas quelles sont tes intentions, mais je suis témoin de ce que tu as fait et j'hésiterai pas à balancer s'il arrive quelque chose de grave.

Cette voix là était incohérente avec la scène qui se déroulait. Elle était aiguë, jeune, on aurait dit celle d'un gamin d'à peine treize ans. Une voix que je connaissais étant donné qu'il s'agissait d'un gamin des Gryffondors du nom de Jayden Moonstone. Je ne savait pas pourquoi il était là mais c'était pas bon pour moi vus ces paroles, si jamais ce sale mioche me rapportais, j'étais foutus. Mais comment j'aurais pus m'en sortir ?! Je pouvais quand même pas le menacer, l'envoyer à l'hosto ? Ou alors peut être qu'il aurais fallut que je l'achète... Je n’eus pas le temps de terminer ma réflexion qu'une nouvelle voix s'éleva à travers les arbres.

- Oook, à quoi vous jouez, tous ? C’est une sorte de réunion de pire ennemi ou quelque chose dans le genre ? Non, parce que si c’est ça il faut me le dire, que je ne perde pas de temps et que je vous laisse vous entre tuer au milieu des loups-garous. Et puis toi qu’est-ce que tu fais ici à cette heure-là, tu devrais déjà être en train de dormir.

Oh mais voilà une autre voix qui m'était familière, celle d'Amalia. Quand je pense que si ça se trouve, cette nuit encore on aurais pus passer un bon moment ici, rien que tout les deux, sérieux soirée pourrie. J'aurais voulus aller la prendre dans mes bras et lui faire la bise mais j'étais bien trop crispés pour ça, de plus je refusais de bouger pour être sur de ne pas perdre l'autre de vue.

- Bouh ! Et oui, il en fallait bien un dernier.

Nan mais sérieux, c'était quoi cette situation débile ?! Je ne savais pas à quoi on pouvait bien ressembler mais ce qui était sur, c'est que devait avoir l'air d'une bonne brochette de vainqueurs, à nous viser comme des idiots. Un sourire se marqua peu à peu sur mon visage alors que tout à coup, la rousse éclata de rire littéralement. Je me détendis légèrement puis finis par me relâcher complétement, rangeant ma baguette dans ma poche arrière. Cependant je continuais de fixer la Serpentard d'un regard qui se voulait des plus sérieux.

- Tsss... C'est pas avec ton fichu bout de bois magique et ton ton doucereux que tu vas réussir à m'impressionner. À ta place, je réviserai mes cours de provocation, car ils ne sont pas encore au point.
Respect pour être venu t'immicer dans un conseil de dernière année,
Amalia, ne t'en fait pas, il n'y a aucun loup-garou par là. Juste des loups.
Alors, écoutez moi bien là, tous. Primo, je suis préfète, et le premier que je chope en train de me dénoncer parce que j'étais en train de fumer, j'le démonte ok ? Parce qu'en plus de ne pas en avoir le droit, je dirige ma maison. En l'occurence, je dois avoir l'air responsable et sage, ce que je ne suis pas du tout; et, je n'aimerais pas vraiment salir mon image. De toute façon, si vous me dénoncez, c'est que forcément vous étiez là où je me trouvais pour m'avoir vu, donc dans un lieu Interdit. Vous vous ferez aussi punir. Secundo, nous somme dans l'enceinte de l'école, et j'ai encore ma petite autorité pigé ? Et tertio, c'est un gag, c'est ça ? Tout votre cirque là, j'peux savoir que vous foutez ?


Cette fille était loin d'être bête et maintenant que je la voyais de près, je la reconnus aussi tôt. Bella Wood, préfète de Serdaigle, je ne la connaissais pas vraiment et c'est pas comme si j'en avait quelque chose à faire mais bon, elle avait l'air cool donc ça m’allait très bien. Je me retournas vers la Serpentard qui me regardais avec un ton moqueur avant d'aller se poser les miches sur un tronc d'arbre. Je me mordis la lèvre et me retournas rapidement vers Bella.

- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te dénoncer, je ne suis pas assez débile pour ça et puis après tout je passe mon temps dans cette forêt, j'accompagnais ceci d'un clin d’œil et repris d'un voix toujours aussi calme, posée. Tu sais, je suis facilement achetable, si tu pouvait me dépanner de quelques clopes, ce qui me faciliterais la vie je te l'avoue, il se pourrait que j'oublie ta présence ici ce soir.

Je rigolais légèrement puis reprit mon sérieux quand je croisais le regard de l'autre pouf de Serpentard. Je fis quelque pas en sa direction et m’arrêtais pile devant elle pendant qu'elle buvait une bouteille qui, si je ne m'abuse, était remplis de Whisky-Pur-Feu. A peine eu t-elle séparer la bouteille de ses lèvres que je la lui arrachais des mains pour la porter à mon tour à mon visage. Je bus une rapide gorgée que je recrachais direct tellement c'était infect. Je posai la bouteille à côté d'elle et sortis ma flasque d'une de mes poches que je posai sur ses genoux.

- Tiens, quitte à boire, autant que tu boivent un véritable alcool, tu sais quelque chose de fort mais avec un gout divin parce que franchement ton Whisky est absolument dégueulasse, j'en donnerais pas à mon pire ennemis !

Je passais un rapide coup d’œil sur la Serpentard qui au final n'était peut être pas si mauvaise et agrémentais mes paroles d'un sourire puis je me retournais en direction des autres en alternant sourire pour certain et regard sévère envers le sale mioche qui pouvait me pourrir la vie à tout moment.
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Re: Besoin d'aide
Invité, le  Ven 13 Sep - 22:26

Comme Jayden ne poste pas, je le fais à sa place.

Je les regardais tous avec des grands yeux et d’un air qui voulait tout simplement signifier… « WTF ?! », en quelques sortes – oui, parfois c’est dur de mettre des mots sur une expression, surtout les miennes. Je m’attendais à n’importe quelle réaction de leur part mais ils se contentèrent de me fixer, comme s’ils pensaient voir un mirage. Ce ne fut que lorsque mon regard se posa sur Bella que je pus remarquer qu’elle n’avait pas l’air tellement ravie de me voir. En même temps, je l’avais surprise en train de fumer à une heure improbable dans la forêt interdite et, en tant que préfète, elle devait surement avoir peur pour son titre. De toute évidence, elle ne risquait rien car je n’allais surement pas la dénoncer à qui que ce soit, d’autant plus que moi non plus je n’avais pas respecté le couvre-feu alors je risquais de me faire sanctionner également.
Il faisait froid, je le ressentais mais pas autant que je ne l’imaginais lorsque je fus contrainte de m’habiller en minishort. Les herbes hautes étaient humides, si bien que je les sentais me chatouiller les chevilles et que mes chaussures étaient déjà sales. Je les aimais bien, mais je ne les mettais pas souvent de toute façon.


-Bouh ! Et oui, il en fallait bien un dernier. S’exclama une fille arrivée soudainement derrière nous.

Je laissai échapper un petit
« Aaah » assez peu charmant et sursautai légèrement. Elle était folle celle-là d’apparaître d’un coup comme ça, elle voulait que je fasse un arrêt cardiaque ou quoi ? Et puis, c’était quoi tous ces gens d’un coup qui se suivaient les uns des autres ? – je peux parler, moi. Je notai un mot dans sa phrase qui me rassura toutefois : « un dernier ». Ouf, il n’y allait plus avoir aucunes rencontres inattendues et surprenantes ! Enfin, après tout, on ne pouvait pas être sûr de ce qu’elle disait puisque moi-même avant son arrivée, je pensais qu’il n’y allait avoir personne d’autre après moi.  J’eus envie d’ajouter quelque chose, mais un simple « Euuh » put franchir le seuil de mes lèvres. Je regardai alors tout à tour les gens présents et, encore une fois, je m’arrêtai sur Bella qui semblait à en avoir plus que marre.
Elle lâcha alors son mégot pour ensuite sortir sa baguette et s’avancer vers la première fille qui était apparue après Bella. Elle s’adressa à elle d’un ton quelque peu moqueur :


-Tsss... C'est pas avec ton fichu bout de bois magique et ton ton doucereux que tu vas réussir à m'impressionner. À ta place, je réviserai mes cours de provocation, car ils ne sont pas encore au point. Au moins, ça avait le mérite d’être claire ! Suite à ça, elle ne la laissa même pas répondre car elle se dirigea directement vers le plus jeune d’entre nous, Respect pour être venu t’immiscer dans un conseil de dernière année. Je pouffai légèrement et me repris immédiatement quand je compris que le jeune Gryffondor était assez proche de moi et qu’il risquait surement de m’entendre. Amalia, ne t'en fait pas, il n'y a aucun loup-garou par là. Juste des loups.

Comme j’avais mon regard posé sur le sol, plus loin, ce fut le son de sa voix qui me fit relever les yeux. Ces derniers furent attirés par une étrange marque sur son avant-bras et qu’elle me montrait en relevant la manche de son blouson. C’était une cicatrice, et pas des moindres. Je restai bouche-bée devant cette « blessure de guerre » qui avait surement dut être faite par un loup si j’avais bien compris. Sans m’en rendre compte  je laissai échapper un petit « Aïe » d’un ton neutre, qui voulait en fait montrer ma stupéfaction. Elle baissa sa manche  et cette fois-ci, elle s’adressa à nous d’une voix claire.


-Alors, écoutez-moi bien là, tous. « Oui, chef ! » pensais-je. Décidément, malgré la situation, j’étais quelque peu d’humeur à faire l’idiote… Primo, je suis préfète, et le premier que je chope en train de me dénoncer parce que j'étais en train de fumer, j'le démonte ok ? Parce qu'en plus de ne pas en avoir le droit, je dirige ma maison. En l'occurrence, je dois avoir l'air responsable et sage, ce que je ne suis pas du tout; et, je n'aimerais pas vraiment salir mon image. De toute façon, si vous me dénoncez, c'est que forcément vous étiez là où je me trouvais pour m'avoir vu, donc dans un lieu Interdit. Vous vous ferez aussi punir. Secundo, nous somme dans l'enceinte de l'école, et j'ai encore ma petite autorité pigé ? Et tertio, c'est un gag, c'est ça ? Tout votre cirque là, j'peux savoir ce que vous foutez ?

Bien, elle ne passait pas par quatre chemins ! Ça aurait pu me faire peur si j’étais une jeune fille timide et niaise, mais en fait, je me retrouvais plutôt à admirer son autorité car, à vrai dire, j’avais eu rarement l’occasion de la voir dans cet état. Je ne blâmais pas le fait qu’elle ne soit pas « responsable et sage » comme elle le disait, mais au contraire je trouvais ça bien qu’une préfète soit finalement comme n’importe quel élève. Les autres ne bronchaient pas, son discours avait eu donc le mérite d’avoir fonctionné. Moi, j’essayais de retenir mon petit sourire en coin qui traduisait l’effet que l’ironie de la situation avait sur moi. Ce n’était pas la préfète qui nous avait surprise à une heure pareil, mais bien nous qui l’avions prise en flagrant délit !
La jeune Serpentard qui –si je me trompais pas- s’appelait Elizabeth, alla s’asseoir quelques mètres plus loin pour aller fumer sa cigarette tranquille, assez loin de toute population. Je levai un sourcil, « Dis le si on te fait ch*er », pensais-je. Night ne la lâcha pas du regard jusqu’à ce qu’il se retourne vers Bella et s’adresse à elle :


- Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te dénoncer, je ne suis pas assez débile pour ça et puis après tout je passe mon temps dans cette forêt, dit-il en accompagnant un clin d’œil. Il reprit ensuite d’une voix toujours aussi calme et posée. Tu sais, je suis facilement achetable, si tu pouvais me dépanner de quelques clopes, ce qui me faciliterais la vie je te l'avoue, il se pourrait que j'oublie ta présence ici ce soir.

Ok, je vais passer pour la méchante de service, mais ce soir, j’avais plus ou moins l’impression que… tout le monde se la péter, il faut le dire – à part Bella, parce que oui, elle, elle puait la classe, um um… J’essayai de reprendre une attitude normale et de ne pas paraître pour une fille qui se croyait supérieure aux autres car c’était tout ce ne que je n’étais pas. Night partit à son tour en direction de « Mlle-je-n’aime-pas-les-gens » et lui arracha des mains la bouteille qu’elle tenait. A partir de là, je décrochai mon regard car je ne ressentais pas vraiment le besoin de continuer à les fixer. Ils n’avaient pas l’air de s’aimer, point.
Je regardai les autres encore près de moi et lorsque je vis le petit Gryffondor, je me décidai de m’approcher de lui et de lui adresser la parole :


-Désolée, j’ai pas été très aimable avec toi tout à l’heure en disant que tu aurais dût rester au lit… lui avouais-je, les bras croisés et avec un petit sourire hésitant. Moi, c’est Amalia, au fait, ajoutais-je en m’adressant à lui ainsi qu’à la dernière arrivée et qui m’avait précédemment surprise. Et ne t’inquiète pas Bella, je pense que tout le monde ici va rester discret par rapport à cette escapade nocturne, n’est-ce pas ? Conclus-je avec cette question oratoire en regardant tous les autres avec les sourcils levés, comme si la réponse était évidente.

Je me demandais comment allait finir cette soirée. Après tout, il était arrivé plus d’une fois que des élèves sortent et se retrouvent dans la forêt interdite après le couvre-feu mais là, c’était carrément une réunion du club des insomniaques. D’autant plus que j’avais déjà manqué de me faire attraper par le concierge de l’école qui appréciait beaucoup traquer les élèves… S’il s’avérait qu’il soit dans les parages, nous n’aurions plus qu’à l’assommer et à nous enfuir – oh la belle solution miracle ! En fin de compte, je me demandais qu’est-ce qu’on allait bien pouvoir foutre ici. C’est vrai, personne ne se connaissait vraiment – voir certains ne s’appréciaient pas – et pour le moment, on se faisait plutôt ch*er … comme la pluie.

Finalement, au bout d’un certain moment de réflexion, je décidai de me diriger vers Night et la fille à côté de lui. En m’approchant, je reconnus que la bouteille qu’ils avaient était du Whisky Pur-Feu, ce qui me donna soudainement l’envie d’en prendre au moins une gorgée. Devrais-je penser à rejoindre le groupe des alcooliques anonymes, un jour ? Je ne sais pas, mais ce qui était sûr c’est je me sentais assez gonflée pour leur demander – tout en restant aimable, il n’y a pas de raison.


- Mmm… commençais-je doucement et en jetant un rapide coup d’œil sur la bouteille, est-ce que – par le plus grand des hasards – je pourrais prendre une petite gorgée ? Ajoutais-je en pointant du doigt rapidement l’objet en question et en jonglant ensuite entre Night et la Serpentard.


Remarque:
Shela Diggle
Shela Diggle
Serpentard
Serpentard
Année à Poudlard : Aucune année renseignée

Matière optionnelle : Pas encore disponible

Spécialité(s) : Permis de Transplanage


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Shela Diggle, le  Sam 21 Sep - 21:15

Tous s'étaient retournés, surpris, mais seule la brune qui devait appartenir à Serdaigle avait semblé avoir eu peur, car une lueur inquiète s'était allumée dans son regard, aussitôt éteinte lorsque j'eu franchi les dernières ombres qui me séparaient du petit groupe. Du plus étrangement composé. La préfète éclata de rire, surprenant à nouveau les aventuriers de minuit. Moi de même.

-Tsss... C'est pas avec ton fichu bout de bois magique et ton ton doucereux que tu vas réussir à m'impressionner. À ta place, je réviserai mes cours de provocation, car ils ne sont pas encore au point.

Elle s'était adressée à Elizabeth, qui lui adressa un de ses sourires dédaigneux, mais qui abaissa tout de même sa baguette. Je ne su dire si c'était par crainte ou ennuis, mais elle porta à nouveau sa cigarette à ses lèvres, inspirant distraitement la fumée âcre. Elle ne sembla pas plus atteinte par la vanne de la Serdaigle, qui lui avait annoncé sans détours que son talent pour l'arrogance était à revoir. Elle continua avec plus de douceur, mais utilisant un ton malicieux, comme si elle félicitait le petit:

-Respect pour être venu t'immicer dans un conseil de dernière année.

Elle s'adressa ensuite à sa condisciple, qui, je l'appris, appartenait effectivement à la Maison bleu et bronze. Celle qui semblait la plus mal-à-l'aise dans cette sombre Forêt, pourtant animée en cette soirée.

-Amalia, ne t'en fait pas, il n'y a aucun loup-garou par là. Juste des loups.

Elle lança ensuite à la cantonade:

-Alors, écoutez moi bien là, tous. Primo, je suis préfète, et le premier que je chope en train de me dénoncer parce que j'étais en train de fumer, j'le démonte ok ? Parce qu'en plus de ne pas en avoir le droit, je dirige ma maison. En l'occurence, je dois avoir l'air responsable et sage, ce que je ne suis pas du tout; et, je n'aimerais pas vraiment salir mon image. De toute façon, si vous me dénoncez, c'est que forcément vous étiez là où je me trouvais pour m'avoir vu, donc dans un lieu Interdit. Vous vous ferez aussi punir. Secundo, nous somme dans l'enceinte de l'école, et j'ai encore ma petite autorité pigé ? Et tertio, c'est un gag, c'est ça ? Tout votre cirque là, j'peux savoir que vous foutez ?

Comme si j'allais m'amuser à aller rapporter à un prof. Moi-même n'étant pas très respectueuse envers le règlement, je n'avais pas mon mot à dire quant-à ce que faisait les autres petits vilains de l'école. Je ne fus pas surprise de son étonnement à elle. Que faisait donc tout ce monde ici, au même endroit et même moment? Certes, ma nuit tranquille était gâchée, mais tout cela m'amusait grandement. C'était soit une coïncidence, soit un tour qui nous avait été joué. Et je ne croyais pas aux coïncidences. Pendant le laps de temps qui s'était écoulé, durant lequel j'avais sombré dans mes pensées, encore une fois, la Serpent s'était éloignée de nous et avait sorti une bouteille de je-ne-sais-quoi, mais je fus certaine qu'il ne s'agissait pas d'eau bénite. Mon attention se reporta sur le grand blond lorsqu'il prit la parole, rassurant la préfète qu'il ne la dénoncerait pas... Si elle lui passait une cigarette ou deux. Qu'avaient-ils tous, à fumer ce truc dégueulasse? L'idée même me répugnait. La jeune fille de Serdy s'approcha de moi et du petit Gryffon, l'air légèrement gênée.

-Désolée, j’ai pas été très aimable avec toi tout à l’heure en disant que tu aurais dût rester au lit… s'excusa-t-elle avec un petit sourire hésitant. Moi, c’est Amalia, au fait, ajouta-t-elle en s'adressant cette fois à moi également. Et ne t’inquiète pas Bella, je pense que tout le monde ici va rester discret par rapport à cette escapade nocturne, n’est-ce pas ?

Je balaya l'assistance du regard. Personne ne semblait vraiment faire attention à la question d'Amalia, mais je doutais qu'un idiot irait vraiment tout dire à un enseignant. C'était se livrer soi-même, de toute façon. Je replongea dans mes pensées. Comment finirait cet étrange nuitée? Ca avait été intéressant, même drôle. Et pourtant, aucun des sorciers et sorcières ne semblait enclin à rentrer. Moi non plus. Et partir plus loin aurait été lâche aux yeux des autres. Je ne m'y risquerais pas. La Serdy n'attendit pas plus longtemps et se dirigea vers le Gryffon de dernière année et Elizabeth, qui semblaient trinquer, comme deux ennemis en trêve grâce à cette boisson, et demanda à pouvoir en prendre également. Je souris pour moi-même, et m'adossa à un arbre. La préfète était elle aussi près d'un arbre, aspirant délicatement les salop***** cachées dans son bâtonnet mortel. Je croisa les bras, toisant tout le monde avec indifférence, mais sans mépris. Plein de questions se bousculaient dans ma tête, mais je ne prenais pas le temps de les arrêter. Peu importe. Autant se laisser aller une fois. L'espace d'une nuit. Ca ne pourrait pas être pire. Je resta comme cela pendant quelques minutes, immobile et silencieuse, happant parfois des bribes de conversations à plusieurs mètres de moi, jouant avec ma baguette, la tournant du bout des doigts. Après une brève hésitation, je lança à la préfète, peu éloignée de moi:

- Je vois que tu tiens ton rôle de préfet avec sérieux, dis-je avec un ton moqueur. Ton audace aurait pu plaire à Serpentard.
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